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  • La mobilisation des Gilets jaunes (en direct) 24 novembre 2018

    http://www.fdesouche.com/1111961-paris-la-mobilisation-des-gilets-jaunes-en-direct-24novembre

     

    Nombreuses vidéos sur les Champs-Elysées, le Pouvoir montre sa force avec des centaines de lacrymogènes et des canons à eau pour faire reculer les Français en colère. 

    Quelle lâcheté!

  • Lettre ouverte à toutes les femmes victimes de violences sexuelles

     

    Par 
    Auteur
    / Samedi 24 novembre 2018 à 17:053
     
    Image d'illustration. Photo © Natacha Pisarenko/AP/SIPA
     

    Tribune. Vice-présidente du groupe Rassemblement national au conseil régional de PACA, Éléonore Bez s'indigne de l'acquittement d'un réfugié accusé de viol sur lycéenne de 15 ans. Il “ n'avait pas les codes culturels ”, avait plaidé son avocate.

    Elue de la République, je suis avant tout une femme. Une femme révoltée contre les violences faites aux femmes et désormais écœurée par la décision de la Cour d’Assises de la Manche, rendue hier mercredi 21 novembre :

    Un réfugié bangladais qui a violé une lycéenne et agressé sexuellement une autre et est passé en jugement pour l’une d’entre elles est ressorti libre hier du Tribunal : en effet si la Cour a bien reconnu la réalité du viol, il a néanmoins été acquitté. L’avocate de la défense avait justifié cet acte ignoble parce qu’il n’avait pas les « codes culturels » !!!!.........

    Depuis des décennies, nous nous battons pour faire reconnaître nos droits, et la loi du 23 décembre 1980 nous protège juridiquement des violeurs en reconnaissant le viol comme un crime.

    Depuis quelques années, le harcèlement sexuel est dénoncé à juste titre par le mouvement « me too », « balance ton porc », et de nombreux articles parlent enfin du harcèlement de rue.

    En 2018, en France, nous devrions donc être protégées, pouvoir nous habiller, vivre, circuler comme nous le souhaitons.

    Mais hier, la Cour d’Assises de la Manche a fait reculer de plusieurs siècles tout notre combat !
    Parce qu’il s’agit d’un immigré venu du Bangladesh et que sa culture permet manifestement que les femmes soient considérées comme de simples objets sexuels, au mieux des ventres, il a été acquitté !! Il a violé oui, mais comme il ne sait pas qu’il a imposé un acte sexuel à une jeune fille, il se promène donc tranquillement de nouveau dans la rue et peut ainsi agresser d’autres femmes.

    C’est très inquiétant, car ainsi cette première jurisprudence peut conduire à d’autres jugements de même nature et pourquoi pas finir par accepter des droits tribaux, voire la Charia, dont on voit avec Asia Bibi, que ces « règles » vont à l’encontre des droits les plus élémentaires des femmes dans le Monde.

    Aussi je vous demande à toutes, au-delà de toute politique, de dépasser toutes nos divergences et de nous unir pour qu’un tel jugement ne soit plus jamais prononcé sur le territoire français.

    Au nom de toutes les femmes qui se sont battues pour faire reconnaître nos droits, au nom de la nécessaire égalité entre les femmes et les hommes, nous ne pouvons pas accepter ce jugement.

    Eléonore Bez

    Vice-Présidente du groupe RN au conseil régional de PACA

    Valeurs Actuelles

  • JT TVL 23 NOVEMBRE 2018

  • Asia Bibi aurait obtenu un permis de séjour en Allemagne

     

  • Résultats de l'indice Libertex

     

  • 8 Français sur 10 sont derrière les « gilets jaunes » !, par Par Caroline Parmentier

     

     
     
     
     

    Ni les « fake news » répandues par Castaner accusant les « gilets jaunes » d’« affaiblir le pays face au terrorisme », ni la légende urbaine des trois fameuses « bavures » raciste, islamophobe et homophobe (Présent du 22 novembre) ni l’inventaire à la Prévert des morts du Samu et des débordements racontés par les élus LaREM dans les médias, n’y font rien. Au contraire. Non seulement les Français ne se détournent pas des « gilets jaunes », mais ils sont encore plus nombreux à trouver légitime leur mobilisation et leur appel à bloquer Paris samedi, comme le révèle un sondage Odoxa pour Le Figaro et Franceinfo.

    A Présent, nous avons été parmi les tout premiers soutiens de la contestation. Dès le mois d’octobre, nous avons protesté contre le prétexte écolo de la hausse du carburant qui pénalise toujours les mêmes, les classes populaires et moyennes, c’est-à-dire vous et moi. Dès le 10 novembre, Présent affichait tous les jours un gilet jaune en haut à droite de la une et je portais le mien sur le plateau de Bistro Libertés le 16 novembre, veille de la mobilisation nationale.

    Preuve de l’échec de la stratégie de diabolisation du gouvernement, 62 % des sondés refusent de qualifier les « gilets jaunes » de « violents ». Une grande majorité les définit comme « populaires » (81 %), « courageux » (77 %), engagés dans « une lutte pour l’intérêt général » (78 %). Deux Français sur trois (66 %) appellent à ce que la mobilisation se poursuive. Sans surprise, 83 % des sympathisants de Marine Le Pen soutiennent la poursuite du mouvement. Et les sympathisants LaREM sont de plus en plus écartelés : quatre sur dix estiment la contestation « justifiée ».

    Les « gilets jaunes » ont contre eux en revanche l’arrière-garde des syndicats préhistoriques d’extrême gauche, largement discrédités, furieux de voir que la mobilisation nationale se fait sans eux et leur petite boutique. Précision ahurissante, la CGT des agents de douanes a porté plainte mercredi contre ces « gilets jaunes » qui ont signalé la présence de migrants clandestins dans la cuve d’un camion, à Flixecourt (Somme) en déclarant qu’ils avaient « fait mieux que la douane » (Présent du 23 novembre). La CGT douanes les poursuit pour « injure », « diffamation » et pour « incitation à la haine raciale ». Quand on n’est pas complice des passeurs (même quand on est douanier !) on est un criminel raciste…

    Deux nouveaux hashtags : #Balancetongilet et #Balancetongiletjaune ont fait leur apparition dans le matraquage médiatique pour décrédibiliser la contestation. De même qu’un groupe Facebook intitulé « Paye toi un journaliste » qui recense les mésaventures des journalistes bobos de l’autre côté du périphérique, au pays des gueux, des beaufs et des sans-dents. Comme cette jeune Bécassine de BFM TV qui s’est fait bousculer aux cris de « BFM menteurs » et « BFM macronistes » et qui raconte qu’elle n’a « jamais rencontré une telle haine ». Plus haineux que les bandes armées des cités, les racailles ou les djihadistes : les « gilets jaunes ».

    Pour la première fois, Emmanuel Macron feint de remarquer la marée jaune et la révolte. Il répond à côté et annonce pour mardi « un nouveau cap pour la transition écologique » et de nouvelles aides individuelles pour la faire passer. Sans revenir sur l’étranglement fiscal et les taxes qui mettent les comptes au rouge dès le 15 du mois. Les Français qui bloquent les routes aujourd’hui ne réclament pas d’assistanat. Ce sont des hommes et des femmes qui demandent à vivre décemment de leur emploi et à nourrir, loger, scolariser, chauffer et soigner leurs enfants avec leur salaire, ce qu’ils n’arrivent plus à faire.

    La mobilisation de samedi ne désarme pas. La manifestation a été interdite place de la Concorde mais autorisée sur le Champ-de-Mars (VIIe). Afin de « protéger les lieux sensibles » de la capitale. Sur LCI, Priscillia Ludosky, l’une des représentantes du mouvement, refuse cette alternative : selon elle, le groupement doit se dérouler dans « le cœur de Paris » près du rond-point des Champs-Elysées.

    Sur les réseaux sociaux, les « gilets jaunes » appellent à rejoindre Paris très tôt dans la matinée, puis à dégainer leurs gilets à un endroit et un horaire précis qui sera divulgué au dernier moment.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 23 novembre 2018

  • Asia Bibi : nouvelle initiative politique en Italie

     

     

  • Coutances (50) : acquittement d’un migrant accusé de viol, selon son avocate « il n’avait pas les codes culturels pour comprendre ce qu’il faisait »

     

    13h26

    22 /11/18

    Un jeune homme jugé par la cour d’assises de la Manche a été acquitté pour le viol d’une lycéenne et condamné pour l’agression sexuelle d’une autre mineure. Le verdict a été rendu mercredi 21 novembre 2018.

    (…) L’avocat général avait requis six ans de réclusion criminelle.

    Le mis en cause est acquitté du viol mais condamné pour l’agression sexuelle de la première victime à deux ans de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve. Il sera inscrit au fichier des délinquants sexuels. Il est donc ressorti libre du palais de justice de Coutances.

    L’avocate de la défense a plaidé les difficultés d’interprétation qui, selon elle, sont le fil conducteur de ces affaires. Difficulté d’interprétation de la part de son client qui « n’avait pas les codes culturels » pour prendre conscience qu’il imposait une relation par crainte ou par surprise.

    (…) Après l’énoncé du verdict, le président a pris soin de préciser que »la décision de la cour n’est pas une remise en cause de la sincérité » de la plaignante. La cour a estimé que l’accusé n’avait pas conscience d’imposer un rapport sexuel. 

    La Manche Libre


    21/11/18

    Mardi 20 novembre 2018 s’est déroulé devant la cour d’assises de la Manche à Coutances le deuxième jour du procès d’un jeune homme accusé de viol et d’agression sexuelle sur deux mineures. Les policiers ayant mené l’enquête ont été auditionnés.

    Les 29 septembre et 10 décembre 2015, le mis en cause a entraîné deux jeunes filles de 15 et 16 ans dans son logement au Foyer des Jeunes Travailleurs de Saint-Lô. Il est accusé d’avoir agressé sexuellement l’une d’entre elles qui a réussi à prendre la fuite et d’avoir violé l’autre. Il maintient que les deux étaient consentantes. Il encourt quinze ans de prison.

    Le capitaine de police de la sûreté départementale de Saint-Lô révèle à la cour que lors de l’audition de l’accusé en garde à vue, il a dû placer un brigadier entre l’interprète et le mis en cause car ce dernier tentait de lui peloter les cuisses.

    Selon lui, l’accusé, « considère les femmes françaises comme des p****, il a un comportement de prédateur. »

    (…) Les experts qui ont examiné l’accusé s’accordent tous pour le décrire comme narcissique et égocentré et que dans la culture masculine du Bangladesh, son pays d’origine, « les femmes sont reléguées au statut d’objet sexuel ».

    La Manche Libre


    20/11/18

    (…) Le 16 février, le jeune homme est interpellé, mis en examen puis incarcéré à la maison d’arrêt de Caen. A la barre, la deuxième victime, en larmes, explique le désarroi de ne pas avoir été entendue qui s’ajoute au traumatisme d’avoir été violée.

    Interrogé par la cour, l’accusé qui s’exprime en anglais et qui est assisté d’une interprète, maintient que les jeunes filles étaient consentantes. Le président lui demande : « Comment se fait-il que deux jeunes femmes, comblées par un rapport sexuel avec vous, se précipitent au commissariat pour porter plainte ?«  Une question qui reste sans réponse.

    (…) La Manche Libre

  • JT TVL DU MERCREDI 22 NOVEMBRE 2018

  • Aquarius, le navire humanitaire de la honte : il éliminait illégalement ses déchets dangereux

     

    C’est le navire de la honte, le navire de l’illégalité. Le bateau Aquarius des ONG SOS Méditerranée et Médecins sans frontières, ayant vocation à transporter illégalement des migrants en Europe, est à nouveau dans la tempête. Cette fois-ci, non à cause de son trafic humanitariste de clandestins, mais pour trafic illégal de déchets dangereux.

     

    Selon le parquet italien, qui a ouvert une enquête, MSF aurait éliminé sans les trier des déchets « spéciaux » dans les ports italiens en les traitant comme des déchets urbains. L’opération appelée « Borderless » a déclenché la séquestration préventive de l’embarcation qui pour l’instant se trouve à Marseille et de 460 000 euros. 24 personnes sont mises en examen avec l’accusation d’avoir

    « systématiquement partagé, planifié et exécuté un projet d’élimination illégale d’une grande quantité de déchets dangereux à risque d’infection, sanitaire ou non, provenant des activités de secours des migrants à bord de la Vos Prudence et de l’Aquarius et combiné sans tri avec les déchets solides urbains, à l’occasion d’escales techniques et débarquements de migrants ».

    Les déchets incriminés proviendraient « des vêtements contaminés endossés par les extra-communautaires » et résulteraient aussi de déchets sanitaires infectieux : gale, HIV, méningite, tuberculose, seraient quelques unes des maladies potentiellement présentes dans ces éliminations illégales d’ordures.

    Plusieurs ports italiens sont affectés par ces transgressions commises par les deux ONG patrouillant en Méditerranée et qui déversaient leurs déchets toxiques sans se préoccuper le moins du monde des risques sanitaires encourus par les populations locales. Au total, selon le parquet de Catane en Sicile, plus de 24 tonnes d’ordures dangereuses seraient concernées par ce trafic qui aurait ainsi procuré aux ONG une économie de 460 000 euros.

    « J’ai bien fait de bloquer les navires des ONG, j’ai arrêté non seulement le trafic des immigrés mais de ce qui ressort aussi celui des déchets. #portichuisi (« #portsfermés) » a commenté le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini.

    Cette histoire de déchets dangereux, c’est une sale affaire qui entache l’honorabilité abusive de ces ONG donneuses de leçons écologiques et humanitaristes…

    NdB: C'est Aquavirus ! 

  • Trois bols de riz par jour: les conditions extrêmes de détention pour Carlos GHOSN

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    Arrêté lundi à Tokyo pour des soupçons de malversations financières, le PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn a vu sa garde à vue prolongée de dix jours. Le franco-libano-brésilien de 64 ans est actuellement incarcéré au centre de détention de Kosuge, sans privilège particulier.

    Entendu par les autorités japonaises depuis lundi, pour des soupçons de fraude fiscale, Carlos Ghosn va rester au moins une dizaine de jours de plus en garde à vue, d'après la presse nippone. Actuellement en détention à Kosuge, près de la capitale, Carlos Ghosn pourrait y être retenu jusqu'à 23 jours, si le procureur estime ne pas avoir assez d'éléments ou bien réclame plus de temps. À l'issue de cette période, s'il n'est pas incarcéré, il peut être arrêté pour un autre chef d'inculpation. Le même processus pourrait alors se répéter.

    Les conditions dans lesquelles il séjourne sont assez exceptionnelles si on les compare aux gardes à vue françaises. En France, pour les affaires "hors terrorisme", la durée maximale d'une garde à vue est de 96 heures. Le seul "traitement de faveur" dont il bénéficie est la cellule individuelle dans laquelle il est enfermé.

     
     

    Les visites se font uniquement en japonais

    Carlos Ghosn a peu de possibilités de dialogue avec l'extérieur puisqu'elles sont très contrôlées par l'administration pénitentiaire nippone : "Les suspects n'ont droit ni à un coup de fil ni à un e-mail. C'est la police qui contacte pour lui son avocat", a expliqué Me Masako Suzuki, une avocate japonaise à nos confrères des Echos. Pour l'heure, on sait que l'ambassadeur de France au Japon a pu lui rendre visite hier "au titre de la protection consulaire" mais aucun détail n'a filtré de cette entrevue.

    En ce qui concerne les visites, Carlos Ghosn va devoir utiliser le japonais, l'une des sept langues qu'il pratique. Tout comme ses visiteurs. "L'ensemble de leur conversation devra se faire exclusivement en japonais, devant un policier", précise cette même avocate. Le dirigeant parlerait très peu cette langue, et son épouse Carole pas du tout. De plus, les détenus ont droit à une unique visite de quinze minutes par jour, et c'est à l'avocat du suspect qu'il appartient d'organiser le rendez-vous entre son client et son visiteur.

    Trois bols de riz par jour

    D'autre part, l'avocat de Carlos Ghosn ne pourra assister son client lors de ses auditions au tribunal. Il peut lui prodiguer ses conseils uniquement lors de visites qui ont lieu dans une salle à part, au centre de détention.

    Enfin, d'après RTL, le dirigeant aurait droit à un futon et trois bols de riz par jour uniquement. Des conditions de vie à des années-lumière du quotidien doré de Carlos Ghosn, soupçonné d'avoir dissimulé 5 milliards de yens, soit près de 40 millions d'euros de revenus, depuis 2011. Il est le patron le mieux payé du CAC 40, avec une rémunération de 7,4 millions d'euros en 2017, auxquels s'ajoutent 8,8 millions pour sa fonction de dirigeant chez Nissan.

    Le centre de détention de Kosuge et ses alentours./Capture d'écran Google Maps

  • Le Maroc se paie un TGV...

    https://fr.novopress.info/212623/le-maroc-se-paie-un-tgv-flambant-neuf-finance-pour-moitie-aux-frais-du-contribuable-francais/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+novopressfrance+%28%3A%3A+Novopress.info+%7C+Agence+de+presse+ind%C3%A9pendante%29

  • Gilets jaunes : l’Acte II, par Caroline Parmentier

     

     
     
     
     

    Après quatre jours de mobilisation, des blocages se poursuivent, notamment sur les autoroutes et les dépôts pétroliers. Avec une réclamation massue : le départ d’Emmanuel Macron. Samedi prochain, 24 novembre, un « Acte II » est envisagé à Paris.

    Alors que Christophe Castaner a assuré que les derniers déblocages auraient lieu dans les prochaines heures, un événement intitulé « Acte II Toute La France à Paris » a été lancé sur Facebook par Eric Drouet, chauffeur routier et père de famille de 33 ans, originaire de Melun. Il est l’une des figures des Gilets jaunes. Il appelle au « coup de grâce » sous la forme d’une grande mobilisation à Paris samedi 24 novembre : « Il faut mettre un coup de grâce et tous monter sur Paris par tous les moyens possibles (covoiturage, train, bus). Paris parce que c’est ici que se trouve le gouvernement ! Nous attendons tout le monde, camions, bus, taxis, VTC, agriculteurs etc. Tout le monde ! » L’opération compte déjà 30 000 participants déclarés et 200 000 personnes intéressées. Selon les chiffres minorés du ministère de l’Intérieur, ils étaient encore 20 000 manifestants lundi, répartis en 350 points dans toute la France.

    Parmi les analyses les plus int

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    éressantes que l’on peut lire sur le mouvement, celle du géographe Christophe Guilluy auteur de La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires, qui a théorisé dans plusieurs ouvrages la fracture grandissante entre la France des métropoles et de la mondialisation et celle des territoires périphériques : « Les conflits sociaux ont toujours existé mais c’est la première fois dans l’histoire qu’il y a une perte de contact aussi grande entre le haut et le bas de la société. La France d’en haut a fait sécession avec la France d’en bas. Je crois que nous sommes face à un processus de réaffirmation culturelle des classes moyennes. »

    Et ils sont où… les musulmans ?

    Christine Tasin appuie en effet dans Riposte Laïque sur ce que « tous les témoignages reçus, toutes les images, toutes les vidéos montrent » et ce que Présent constatait dans notre édition spéciale. Il n’y a pas ou très peu de musulmans dans les rangs des Gilets jaunes : « La France du 17 novembre est la France des “de souche”, la France des lépreux, la France d’il y a 50 ans, blanche, mixte, goguenarde, aimant rire et persifler, aimant danser, hommes et femmes main dans la main, et se révolter. (…) Mais où étaient-ils, ces immigrés et notamment ces musulmans qui occupent tant nos dirigeants et qui intéressent tellement les politiques qu’ils obsèdent ? Les musulmans se fichent de nos demandes, de nos contestations, ils ne se joignent pas à nous. Pourquoi ? Ne seraient-ils pas concernés par le prix de l’essence ? Ne vont-ils pas travailler ? Ne circulent-ils pas ? Cochez la bonne réponse. On peut en cocher plusieurs. »

    Contrairement à ce que voudraient nous faire croire le gouvernement et les médias de gauche et malgré leurs efforts de disqualification et de diabolisation du mouvement, les enquêtes d’opinion indiquent un soutien massif des Français aux Gilets jaunes. Sur la route, aux ronds-points, aux barrages, les Français les saluent chaleureusement avec des concerts de klaxons, des pouces levés ou des gilets jaunes agités aux fenêtres. La classe invisible est devenue visible.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 20 novembre 2018

  • JT TVL 20/11/18