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  • Soirée "chocolat" à Marseille pendant qu'on ramasse les corps rue d'Aubagne...

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/immeubles-effondres-marseille-du-chocolat-difficile-avaler-1571178.html#xtor=EPR-521-[fra

    Une indécence scandaleuse!

  • Wittemberg (All.) : un bateau de migrants exposé dans le centre-ville a été incendié, cette « oeuvre d’art » était devenue un symbole de « l’amour du prochain »

     

    18h34

    Wittemberg, Allemagne : le bateau ayant servi à plus de 200 immigrés clandestins pour atteindre l’Europe en 2013, et qui était exposé depuis dans la ville de Wittemberg comme "symbole de l’amour du prochain", a été incendié par des inconnus dans la nuit du 9 au 10 novembre.

    Le bateau de 15 mètres de long a été présenté l’année dernière à l’occasion de l’Exposition universelle de la Réforme comme une sorte d’objet d’art.

    Pour le maire Torsten Zugehör (sans affiliation politique), c’est « une honte pour Wittemberg ». Ilse Junkermann, évêque de l’Eglise évangélique, a également exprimé son horreur« Je suis consternée par cette violence utilisée contre un mémorial pour l’humanité et la charité », a-t-elle dit dans son message. Junkermann a appelé les citoyens à prendre clairement leurs distances avec de tels actes de violence et à ne pas les banaliser.

    (…) Faz.net

    Merci à Oswald

     

  • JT TVL Lundi 12 novembre 2018

  • Allemagne : la longue litanie des agressions sexuelles commises par les migrants

     

     
     
     
     

    Depuis l’ouverture des frontières par la chancelière démocrate-chrétienne Angela Merkel en 2015, l’Allemagne est devenue un pays peu sûr pour la gent féminine.

    Si la presse régionale relate ces actes parmi les faits divers, les médias nationaux considèrent quasiment à chaque fois qu’il s’agit d’un cas unique d’importance médiatique purement locale et évitent, par conséquent, de traiter le problème.

    Ainsi, ce samedi 3 novembre 2018, un Ghanéen de 23 ans a violé, vers 17 h 30, une jeune femme de 17 ans à Stuttgart, dans les jardins du château.

    Vers 8 h, à Fürth, une dame a été tirée dans un buisson, menacée avec un couteau et violée par un homme de type méditerranéen parlant l’allemand avec un accent étranger.

    Toujours le même jour, un éleveur a trouvé, au matin, un individu d’environ 25 ans à la peau sombre et au visage mince, à Velden, près de Landshut, sodomisant un de ses moutons. L’animal a dû être abattu.

    Dans la nuit du 2 au 3 novembre, à Essen, un homme de type méditerranéen a agressé une dame de 27 ans et l’a touchée aux parties intimes avant de s’enfuir. Voyant que la victime le suivait ensuite à distance, l’agresseur lui a jeté des pierres.

    Le 2 novembre, un réfugié érythréen de 19 ans a comparu devant la Justice à Halle-sur-Saale pour le viol d’une dame, au sein d’un département psychiatrique, et pour le fait qu’il ait blessé au même endroit une autre femme.

    Le 1er novembre, vers 19 h 30, une dame de 40 ans a été agressée sexuellement à Fürstenfeldbruck et a pu éviter le pire en se barricadant. L’agresseur mesure 1,60 m, a les cheveux sombres, de grosses lèvres et un nez large et court.

     

    Le 31 octobre au soir, lors de la « Marche des zombies » à l’occasion de la fête d’Halloween à Essen, un migrant jordanien a touché sept femmes aux parties intimes.

    Fin octobre, une sombre affaire de viol de masse, commis au mois de septembre à Munich par six Afghans demandeurs d’asile non reconnus, sur une adolescente de quinze ans, a émergé.

    À Marsberg, le 30 octobre vers 1 h du matin, une jeune femme de 19 ans a été agressée, tirée au sol et violée par un homme de type méditerranéen.

    Le 28 octobre, à Waghäusel, au sein d’un centre pour demandeurs d’asile, un jeune garçon de 15 ans a été violé par deux hommes.

    À Brême, lors d’une fête populaire, le 27 et le 28 octobre, de nombreuses agressions sexuelles ont été commises par des Afghans, Pakistanais, Syriens, Turcs et « Allemands » de papiers.

    La police a arrêté, le 25 octobre, à Fribourg-en-Brisgau, un Érythréen de 28 ans. L’ADN de l’individu montre qu’il est impliqué dans plusieurs viols sur des femmes, mais aussi sur des moutons et des chèvres.

    Le 19 octobre, lors du procès portant sur le viol, à Höhenkirchen-Siegertsbrunn, par deux Afghans, d’une fille de 16 ans sur un parking situé derrière un supermarché, les accusés se sont endormis à plusieurs reprises.

    Un cas particulièrement sordide, qui s’est déroulé à Fribourg-en-Brisgau le 14 octobre, a cependant eu une répercussion au niveau national et même international. Majd H. a, dans une discothèque, vendu une tablette d’ecstasy à une étudiante de 18 ans qui ne le connaissait pas, puis lui a offert un verre. La jeune femme s’est retrouvée dans un état second. Elle a ensuite quitté, vers minuit, le lieu en compagnie de Majd H. Celui-ci l’a abusée sexuellement dans un buisson se trouvant à proximité. D’autres individus ont ensuite violé la jeune femme inconsciente. La police a arrêté huit auteurs, parmi lesquels figurent sept Syriens. Majd H. était connu de la police pour des faits de mœurs.

    Interrogée en septembre 2017 par une citoyenne lors d’une émission de télévision sur la chaîne publique ZDF sur l’augmentation des viols et agressions sexuelles due à l’arrivée de nombreux hommes migrants, Angela Merkel avait répondu que des délits sexuels horribles existaient déjà avant la migration, que les auteurs de ces faits doivent quitter le pays, mais qu’elle ne voyait pas de problème global en la matière.

    Lionel Baland

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

  • En Afrique du Sud, les Blancs interdits d’accès au nouveau programme d’aide aux jeunes chômeurs

     

     
     
     
     
     

    12/11/2018 – INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    En partenariat avec les entreprises et les organisations syndicales, le président Cyril Ramaphosa a lancé en mars dernier l’initiative YES (Youth Employment Services). Elle a pour but d’aider les jeunes Sud-Africains au chômage depuis plus de six mois à trouver un emploi. Comme dans d’autres pays, cela passe par la création d’emplois aidés, la mise en place d’avantage fiscaux, l’encouragement à la création de micro-entreprises, etc.

    A qui ces mesures s’adressent-elles ?

    Cette initiative s’adresse à des individus âgés de 18 à 35 ans, mais il se trouve qu’elle est réservée aux candidats qualifiés de “Black People” qui comprend exclusivement, selon l’article B-BBEE de la loi 53 de 2003, les Noirs, les métisses et les Indiens. La nation arc-en-ciel pratiquerait-elle une sorte d’Apartheid à l’envers ?

  • États Membres des Nations Unies: Emigrer Devient un Droit de l'Homme

  • LE CHRIST DES TRANCHEES - 11 NOVEMBRE 1918

     

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    Observatoiredelachristianophobie

     

  • Immeubles effondrés: "On n'en a pas assez fait", reconnaît Gaudin

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    On n'en a pas assez fait" pour éradiquer l'habitat insalubre, a reconnu dimanche le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin (LR), près d'une semaine après l'effondrement de deux immeubles qui ont fait 8 morts dans la cité phocéenne.

     

     

    "On n'en a pas assez fait parce que c'est compliqué, parce qu'on ne nous laisse pas manoeuvrer, et donc il est clair que l'insalubrité existe encore", a développé l'élu, aux manettes de la ville depuis 22 ans, lors d'une conférence de presse à l'Hôtel de ville. "Il faut qu'on s'attache à faire des efforts sérieux de ce côté-là", a-t-il ajouté.

     

     

    Une note confidentielle de l'Agence régionale de santé révélée par Le Monde étrille le service communal d'hygiène et de santé (SCHS) de la ville de Marseille, jugeant que ses agents ont tendance à "sous-évaluer" les dysfonctionnements dans les immeubles et à "minimiser" leur impact sur la santé des habitants. M. Gaudin, interrogé par la presse sur cette note, a assuré que la mairie allait "renforcer ce service-là".

     

     

    Tout en reconnaissant les failles de la mairie sur l'habitat insalubre (menaçant la santé des occupants), le maire a estimé, concernant les immeubles en péril, que "dès que nous sommes alertés, nous prenons (...) les arrêtés de péril".

     

     

    Durant la conférence de presse, le maire a une nouvelle fois écarté la possibilité d'une démission, martelant "je ne fais pas tout bien, j'en suis sûr mais je suis là et je reste là!".

     

     

    Le maire de Marseille a aussi expliqué avoir préféré ne pas participer à la marche blanche de samedi, en hommage aux 8 victimes de la rue d'Aubagne: "Ma présence peut-être aurait pu provoquer des tensions".

     

     

    La marche blanche organisée par les familles et les proches des victimes de la rue d'Aubagne a réuni dans les rues de Marseille 8.000 personnes selon la police, "une marée humaine" selon les organisateurs.

     

     

    Tout au long de la semaine, les critiques à l'égard de la gestion de Jean-Claude Gaudin (LR), aux manettes de la ville depuis 23 ans, n'ont cessé de croître. Un rapport remis en 2015 au gouvernement faisait état de 40.000 logements indignes à Marseille, menaçant la sécurité de près de 100.000 habitants (Marseille en compte plus de 860.000 selon l'Insee).

     

     

    Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire pour déterminer les circonstances exactes de la catastrophe et d'éventuelles responsabilités.

  • Brigitte Macron en deuil

    D'après les informations des Échos du Touquet, le frère de la Première dame s'est éteint ce vendredi matin à l'âge de 85 ans.



    Terrible nouvelle pour Brigitte Macron. Les Échos du Touquet révèlent ce vendredi le décès de Jean-Claude Trogneux, frère de la "Première dame", à l'âge de 85 ans, à Amiens (Somme).

     

    Figure de la ville picarde, il était l'ancien propriétaire de la chocolaterie Jean Trogneux. Il avait repris l'affaire familiale et l'avait développée avant de la transmettre à son fils Jean-Alexandre. Jean-Claude Trogneux était également président du tennis-club d'Amiens. Tout comme les autres membres de sa famille, il était également très implanté au Touquet où il possédait une maison. Il n'était pas rare de le voir arpenter les rues de la ville à vélo, précise le Courrier Picard.



    Jean-Claude Trogneux avait également été l'un des premiers soutiens à son beau-frère. Comme le rappelle le quotidien régional, en 2007, il avait activé ses réseaux, lorsque Emmanuel Macron envisageait de conduire une liste aux municipales de 2008 au Touquet.

    Malade, Jean-Claude Trogneux est décédé vendredi matin à Amiens. Ses obsèques se dérouleront mardi 13 novembre à 14h30 en l'église Saint-Martin d'Amiens.

  • Eric ZEMMOUR sur CNEWS

  • Marseille : un balcon s'effondre lors du passage du cortège de la marche blanche

     

     

    L'effondrement d'un balcon, boulevard Garibaldi, a fait trois blessés.
     
    L'effondrement d'un balcon, boulevard Garibaldi, a fait trois blessés.PHOTO M.V.

    Un balcon s'est partiellement effondré, faisant trois blessés légers, cet après-midi à Marseille sur le parcours de la marche blanche en hommage aux victimes de l'écroulement de deux immeubles vétustes du centre-ville, qui rassemblait plusieurs milliers de personnes. 

    Huit corps ont été retirés de la maison effondrée rue d'Aubagne,sept maghrébins et un français. Cette maison appartenait à la mairie de Marseille. D'autres immeubles menaçant de s'effondrer ont été évacués.

     

    Merci au courage et à vaillance des Marins-Pompiers. 

     

  • Esteban Morillo est sorti de prison

    Par  le 09/11/2018

    17h53

     

    Esteban Morilloqui avait été condamné à 11 ans de prison en septembre dernier pour avoir mortellement frappé le militant antifa Clément Méric en 2013, a été remis en liberté ce mercredi, nous rapporte son avocat Me Patrick Maisonneuve, confirmant une information du site d’informations Street Press.

    Le soir du verdict, l’accusé, qui avait reconnu avoir frappé à deux reprises Clément Méric, avait été placé en détention provisoire et avait très rapidement fait appel de sa condamnation. Après 55 jours derrière les barreaux, il a quitté la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis dans la nuit de mardi à mercredi. Sur décision du juge d’instruction, il a été placé sous contrôle judiciaire, ce dernier remplissant « toutes les garanties de représentation ». Il a notamment interdiction de quitter son département de résidence.

    Après deux semaines de procès, la cour d’assises de Paris avait également condamné Samuel Dufour, un autre militant skinhead, à 7 ans de prison. Lui aussi avait été placé en détention provisoire et avait fait appel. Selon nos informations, son avocat devrait déposer une demande de mise liberté dans quelques semaines.

    La cour avait en revanche acquitté le troisième accusé, Alexandre Eyraud, qui était poursuivi pour avoir frappé deux militants antifas, faute de charges suffisantes. Tous avaient comparu libres lors de leur premier procès. Dans la foulée, le parquet général avait fait appel des deux condamnations. Procédure habituelle qui permet au procureur, lors du procès en appel, de pouvoir requérir, s’il le souhaite, au-delà des peines prononcées en première instance.

    (…) Le Figaro

  • JT TVL 09 novembre 20I8

  • JT TVL JEUDI 08 NOVEMBRE 18

  • Pétain, l'hommage polémique... (vidéo)

    NdB: Ceux qui entretiennent à plaisir la "polémique" font un choix funeste contre la France

     

  • Encore raté, les Américains aiment toujours Trump !

     

    A mi-mandat, il est bien moins affaibli que ne l'espéraient les médias

     
     
     

    Malgré l’opposition frontale de la plupart des médias, Donald Trump a fait mieux que limiter les dégâts lors des élections de mi-mandat: si la Chambre des représentants penche, comme attendu, du côté démocrate, les Républicains renforcent, eux, leur majorité au Sénat. 


    Donald Trump est une personnalité particulièrement clivante. Mais c’est bien son parcours, sa philosophie générale et sa conception de l’action politique qui ont fait apparaître au grand jour un clivage planétaire préexistant, qu’il n’a pas créé mais simplement catalysé. L’acharnement hystérique des médias, du show-biz, de la bienpensance sociétale urbaine, d’une partie de la finance, du clan Clinton contre Donald Trump ont été vains. Les élections de mi-mandat, du 6 novembre dernier, aux Etats-Unis ont encore décanté la scission de la société américaine entre deux conceptions du monde et de l’homme.

        
     Ils ont pourtant tout tenté…

    Si Donald Trump va devoir s’attendre à de nouvelles tracasseries de la part d’une Chambre des représentants qui, lui étant désormais défavorable, multipliera les enquêtes à son sujet et sur son administration, freinant un peu son action, le dernier mot sera, comme la Constitution américaine le prévoit, au Sénat qui, à la fin décide de tout, y compris des nominations des juges fédéraux et de la Cour suprême. Or, les Républicains tendance Trump y seront désormais plus majoritaires que prévu. Débarrassé de sa caste patricienne, le « Grand old party », étonnamment devenu populaire ou populiste, sera trumpiste. Et les Démocrates vont s’enfermer dans l’acrimonie sociétale (leur partition habituelle et seule possibilité), suivis en cela par une partie des médias.

    Le sénateur du petit Vermont Bernie Sanders, à peine réélu, a déjà donné le « la » : une charge violente contre le président, ce « menteur pathologique » aux « politiques racistes ». Rien sur le fond et les sujets majeurs de l’économie, de la fiscalité, de l’emploi, de l’immigration. Or les médias (principalement le New York Times et CNN) ont perdu leurs paris électoraux et politiques douteux et n’ont pas gagné celui des « midterms ». Leur mauvaise foi a été constante et sidérante : ils ont inventé des faux scandales, rêvé de destitution, raillé toute la famille présidentielle et s’en sont même pris au jeune fils timide, Barron Trump, 12 ans. L’évolution phraséologique des Démocrates va probablement se gauchiser et se communautariser. Comme en France. On ne parlera plus des Etats-Unis, de l’intérêt national, de l’emploi, de la paix mais des femmes, des noirs ou des latinos, de l’écologie, des gays et lesbiennes. Ces Démocrates-là discréditeront leur parti et leur stratégie de gêne maximum au président à la Chambre des représentants pourrait contribuer à la réélection de Donald Trump en 2020.

    Vulgaire mais efficace

    Mais voilà, ce président hors norme, sans doute vulgaire et imprévisible, habitué des spectacles de télé, des matchs de catch et des explications houleuses avec les corps de métier sur ses chantiers immobiliers, capable d’auto dérision et d’aveux sur sa jeunesse scabreuse, ce macho assumé, à l’ancienne, a tout réussi… Sur le plan politique : se faire élire, placer ses gens dans tous les postes importants et à la Cour suprême. Et, dans la nuit de mardi à mercredi, il a limité les dégâts aux élections de mi-mandat que la plupart des sondeurs prédisaient ravageuses pour lui. Sur le plan du commerce international, il a mis fin aux accords transpacifiques, mis au pas l’Europe, la Corée du Sud, a renégocié le Tafta en tordant les bras du Mexique puis du Canada, et s’est fait procureur contre le multilatéralisme défendu par Emmanuel Macron et Jean-Claude Junker. Car, pour Donald Trump, le multilatéralisme oblige les nations à faire ce que leurs peuples ne veulent pas… Bientôt, inexorablement, la Chine sera contrainte de renégocier ses politiques : monétaire, sur-exportatrice, de propriété intellectuelle. Il est imaginable qu’elle devra aussi revoir son attitude sur les droits de l’homme (des millions de prisonniers politiques) et réduire son arrogante expansion géostratégique et militaire.

    En politique étrangère, Donald Trump a réalisé un étonnant déblocage historique en Corée du Nord, pays jusque-là tenu par la Chine dans une situation de menace larvée pesant sur l’Asie. Il a mis l’Iran dans une situation économique, et donc politique, fragile car il ne veut pas que le régime islamiste des mollahs dispose de la bombe atomique. Il a aussi mis en application une très vieille décision du Congrès de 1995 : transférer l’ambassade américaine en Israël à Jérusalem, tout en laissant entendre que si les Palestiniens devenaient une entité politique pacifique ils pourraient implanter leur capitale à Jérusalem Est… Il a également relancé l’industrie américaine en abaissant les impôts, instaurant des droits de douanes sur les importations déloyales (de Corée, de Chine et, un temps, d’Europe), ce qui a encouragé la relocalisation des productions. Il a lancé d’énormes commandes militaires ou des grands chantiers. Il a traqué le travail au noir des clandestins et l’immigration économique sauvage, au point que le taux de chômage est descendu très bas (3,9 %). Certes il a déchiré l’accord de Paris sur le climat ; et l’état de santé des citoyens américains, notamment celui des plus pauvres, n’est pas bon.

    Donald Trump, révélateur des maux de la planète

    Quoi qu’il en soit, après son succès relatif aux élections de mi-mandat, il convient à présent de se demander ce que va faire Donald Trump pendant les deux ans qui vont suivre. C’est très facile : Donald Trump écrit et dit ce qu’il fera, puis il le fait. Il sera d’autant plus encouragé à le faire que ses conceptions politiques et économiques trouvent des échos partout dans le monde : en Russie, au Brésil, en Europe (Royaume Uni, Italie, Pologne…) et même en Afrique. Ces conceptions se résument en quelques maîtres mots : l’intérêt national avant tout ; l’action énergique sur le réel ; la négociation carotte-bâton sur tout. En somme, du gros bon sens musclé.

    En ce qui concerne l’économie, les résultats des Etats-Unis ne seront confirmés que si l’industrie est capable de compenser la chute des importations depuis la Chine. Et si le déficit budgétaire est corrélativement diminué par l’augmentation du PIB dû à cette relance, à la fois par l’offre et par la demande. L’enjeu est non seulement interne mais international car la politique offensive de l’administration Trump contre la mondialisation et l’OMC est si brutale que cette dernière peut disparaître en tant que telle. Par-delà, c’est toute une conception des relations internationales, dite multilatéraliste, qui est soudain remise en cause. Avec des effets collatéraux attendus sur la politique intérieure chinoise et sur les fondations fissurées du système bruxellois.

    Une autre question majeure devient désormais centrale : la question démographique et donc migratoire. Quand Donald Trump est né, la planète comptait deux milliards d’habitants ; elle en supporte dorénavant plus de sept. Les vagues migratoires incontrôlées, les atteintes à l’environnement en sont les conséquences directes, ainsi que des guerres et des tensions interethniques et religieuses dramatiques.

    Enfin, sur les plans géostratégique et militaire, Donald Trump veut en finir avec la guerre froide et donc avec l’outil coûteux qui avait été édifié pour y faire face dans le contexte des années 50 : l’OTAN. Il voudra probablement faire un nouveau Yalta avec Poutine, pacifier la question ukrainienne (il a, par sa femme et son fils, un tropisme slave), transférer le coût de fonctionnement de l’OTAN à ses alliés européens et, avec la récupération de ce budget improductif, redonner une avance technologique à l’armée américaine, ce qui relancera au passage son industrie militaire.

    Avec ses excès et ses foucades, Donald Trump est un révélateur des maux de la planète. Et il y apporte ses solutions : la liberté des nations. Ces solutions marchent aux Etats-Unis. Et cela va contraindre nos falots politiciens à s’adapter au monde nouveau qui vient. Ou à remballer leur camelote idéologique, et partir.

    CAUSEUR.fr