Bravo, Marine, face à la haine !
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Bravo, Marine, face à la haine !
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Nombreuses vidéos de la France en colère!
Q
Est-ce inquiétant pour Emmanuel Macron ?
La mobilisation du 17 novembre, c’est typiquement celle de la France périphérique. Celle de ces gens qui n’ont parfois pas les moyens de se chauffer, ni de payer un plein de carburant de plus et qui sont aujourd’hui en rupture avec la France de la mondialisation et des grandes métropoles pour qui la voiture est l’ennemie.
Ce qui inquiète le gouvernement cette fois, c’est que la contestation est éminemment populaire, qu’elle cristallise le ras-le-bol des classes moyennes et populaires, de cette France populiste qui lui fait si peur, qu’il brandit comme un épouvantail et dont il faut éviter à tout prix le triomphe dans les urnes. Rien de vraiment étonnant donc à ce que ce mouvement populiste se soit trouvé des soutiens au Rassemblement national. Marine Le Pen, tout en ayant précisé qu’elle n’y serait pas en personne, soutient le mouvement tout comme Nicolas Dupont-Aignan et Laurent Wauquiez. Dès que la France périphérique bouge le petit doigt, elle est de toute façon accusée d’être « fasciste », dirigée en sous-main par « l’extrême droite ». La majorité au sein du gouvernement mais aussi les partis de gauche (à l’exception de La France insoumise qui s’est ralliée tardivement) laissent largement entendre que la protestation des gilets jaunes est un rassemblement « d’extrême droite ».
Bobos contre gilets jaunes
La France connaîtra-t-elle un véritable blocage samedi ? Certains signes de préparatifs laissent penser qu’ils seront nombreux à sortir leur gilet jaune ce jour-là. D’ores et déjà, la mobilisation est massive sur les réseaux sociaux – là où elle est née – et dans l’opinion. 65 % des Français approuvent ce mouvement et 78 % des ouvriers et employés (contre seulement 46 % des cadres) lui apportent leur soutien, selon un sondage BVA pour La Tribune.
Il ne faut cependant pas se faire de folles illusions. N’étant ni antifas ni syndiqués à l’extrême gauche, les gilets jaunes seront réprimés sans pitié, les chiffres de leur mobilisation seront minorés, leurs propos seront déformés, ils seront accusés de ne pas proposer d’interlocuteurs sérieux. Pas comme les syndicats largement discrédités, les corps intermédiaires de moins en moins représentatifs et dont la mobilisation sociale de l’hiver dernier n’a absolument pas fonctionné ! Peu importe que leurs méthodes préhistoriques ne fassent plus recette, il ne faut surtout rien changer…
Castaner a déjà annoncé qu’il n’acceptera aucun blocage samedi. Les forces de l’ordre sont prêtes à intervenir. Des policiers qui avaient posé des congés ont été rappelés. Néanmoins, comme le rappelle l’UNSA-Police, « il semble compliqué d’être derrière chaque point de blocage ».
Aucun syndicat ne mène la contestation, les politiques de l’opposition s’y sont greffés après, bref cela semble venir du « vrai » peuple. C’est ce qui est intéressant. Ce genre nouveau. Comme le rappelait Jean-Yves Le Gallou (voir notre interview dans Présent du 14 novembre), « alors que partout en Europe et dans le monde occidental la droite et les populistes progressent, c’est Macron qui a été élu en France en 2017, à contre-courant et à contretemps. Il a réussi un hold-up électoral. Mais pour beaucoup de Français, Macron, c’est le président des minorités ethniques, religieuses, sexuelles, le président des grands lobbys et des grands intérêts ».
Contre Macron les élections ont échoué, les grèves et les manifs des syndicats aussi. La bonne réponse du moment au macronisme pourrait bien être dans cette révolte populaire.
Le très légaliste parti de notables CNIP (Centre national des indépendants et paysans) entre à son tour dans la danse des « gilets jaunes », relayant l’appel pour ce 17 novembre, et surtout incitant ses adhérents à poursuivre la jacquerie fiscale en ciblant « dans le calme, mais avec détermination, les symboles de l’Etat et les organismes collecteurs ». Une première !
Caroline PARMENTIER - Présent -
La présidente LR de la Métropole Aix-Marseille-Provence, vient d'annoncer la démission de son 20e vice-président, Bernard Jacquier. Selon La Marseillaise, qui a révélé l'information ce matin, cet élu des 6e et 8e arrondissements de Marseille, par ailleurs avocat en droit immobilier, est propriétaire d'un appartement insalubre dans le quartier de la Belle-de-Mai (3e).
Un logement dont la dernière occupante aurait été, après l'évacuation de l'immeuble, il y a un an et demi, relogée dans un hébergement d'urgence de la Ville. Dans un communiqué, Martine Vassal indique avoir "accepté ce jour la démission présentée par Monsieur Bernard Jacquier, 20e vice-président en charge de la commande publique et de la commission d'appel d'offres". Le texte ne précise toutefois pas si l'élu reste conseiller métropolitain ou s'il a accepté de rendre tous ses mandats.
http://www.fdesouche.com/1097267-lautriche-se-retire-du-pacte-de-lonu-sur-les-migrations
Déroulez!
Dépassé, Jean-Claude Gaudin ? Huit jours après l’effondrement de deux immeubles vétustes de l’hypercentre de Marseille, le vieux marionnettiste de la politique phocéenne voit, en temps réel, s’effriter la statue de commandeur qu’il se forge depuis vingt-trois ans. Son image de patriarche pagnolesque est piétinée par la rue, entre marche blanche et «marche de la colère». Cette fois, face à la gravité des événements, le déni de responsabilité du maire ne passe pas. Alors que les marins-pompiers extrayaient un huitième cadavre des décombres, Gaudin n’a-t-il pas affirmé qu’«aucune faute particulière n’a été commise» ? «Je ne regrette rien», a-t-il ajouté, allumant sans le savoir un bâton à mèche longue. Pour la première fois, le numéro du charismatique maire de Marseille ne convainc personne. Pas même ses adjoints. Comme frappés de sidération, la plupart sont aux abonnés absents.
A l’hôtel de ville, l’ambiance est «crépusculaire», témoigne un opposant. «Aujourd’hui, Gaudin a un vrai problème», relève un ancien allié du maire : «Lui qui s’est construit une image d’homme jovial, empathique, proche des gens, n’a pas eu un mot pour les victimes et leurs familles pendant plusieurs jours. Il a montré son vrai visage, distant et froid. Le vernis a craqué d’un coup, ça ne pardonne pas.» Même son meilleur ennemi et compagnon de route depuis un demi-siècle, le député LR des Bouches-du-Rhône Guy Teissier l’enterre : «Il perd la main, c’est tristement vrai. C’est le mandat de trop.»
Le 11 novembre, tendu et fatigué, comme mu par un ultime réflexe de survie, l’édile de 79 ans amorce un début de mea-culpa. Comprenant que c’est peut-être sa marque dans l’histoire qui se joue, l’un des derniers dinosaures de la politique française part à Paris pour réclamer du secours au couple exécutif. Au même moment, dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte pour déterminer les causes de l’effondrement, plusieurs services municipaux sont perquisitionnés.
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Dans les coulisses de Marseille, la cohorte des déçus, des humiliés et des impatients pronostique au maire «une fin de règne terrible». Un élu LR : «On assiste à la chute de la maison Gaudin, un système imaginé par Gaston Defferre et réactivé en 1995 quand il s’est installé à l’hôtel de ville.» L’obsession de Jean-Claude Gaudin, c’est la conquête du pouvoir et sa préservation. «La prospective politique le passionne, il excelle dans cet exercice», affirme Teissier. A ses amis élus, Gaudin ne cache pas ce qui, à ses yeux, fait la différence : «Nous, on est sur le siège, on est assis.» En retour, ses interlocuteurs saluent volontiers l’«extraordinaire» palmarès électoral de ce fils de maçon du quartier de Mazargues : député, président du groupe UDF à l’Assemblée nationale, président de région, sénateur, vice-président du Sénat, ministre (de Chirac). Et bien sûr, maire de Marseille.
Pour décrocher ce mandat-là, le plus convoité, l’ancien élève des frères maristes a beaucoup combattu, longtemps patienté. Exploité toutes les ficelles d’une discipline apprise au contact de Defferre. Jeune militant du parti centriste CNIP, Gaudin fut son conseiller municipal dès 1965 jusqu’à ce que, pressé par la direction nationale du PS, le maire socialiste rompe l’alliance avec les centristes pour se tourner vers les communistes. Passé dans l’opposition, Gaudin, catholique revendiqué, opte pour l’affrontement : aux élections législatives de 1978, il se présente contre le pilier local du defferisme, Charles-Emile Loo, et l’emporte. Le début de son ascension locale comme nationale.
Marseille, pourtant, lui résiste. Les municipales de 1983 et 1989 se soldent par son échec. Au coup suivant, ce tacticien hors pair tente l’improbable sur cette terre du Sud historiquement antigaulliste : un tandem avec le jeune secrétaire départemental du RPR, Renaud Muselier. L’audace paie. Douze ans après avoir échoué à en déloger Defferre, Jean-Claude Gaudin entre en maître à l’hôtel de ville.
Le pouvoir conquis, reste à l’exercer. Et c’est là que ça coince. «Les dossiers l’emmerdent», regrette un adjoint. Gaudin veut surtout la paix. Pour l’assurer, il ressuscite une gouvernance marquée par le clientélisme débridé d’après-guerre. Prenant exemple sur Defferre, il cajole Force ouvrière, syndicat majoritaire parmi les agents publics de la ville et de la communauté urbaine, et potentiels colleurs d’affiche. Au point de finir par donner le sentiment d’avoir perdu tout contrôle sur la gestion et la qualité des services rendus à la population. Gaudin laisse dire et faire. Jusqu’à ce que la justice s’en mêle (une enquête préliminaire sur la gestion des ressources humaines de la mairie est en cours) et que l’Etat serre la vis budgétaire ces deux dernières années.
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Aux antipodes de son prédécesseur (PS) Robert Vigouroux, à l’origine de la plupart des réussites de Marseille, Jean-Claude Gaudin a une conception très IIIe République de la politique de la ville, tout en renvois d’ascenseur et volonté d’équilibre entre forces locales. «Alors que Marseille accuse un retard colossal dans les transports publics, il a doublé une ligne de métro par un tramway dans l’arrondissement de Muselier, juste pour l’amadouer», réprouve Guy Teissier qui, déplorant la vision un peu trop «carte postale» de Gaudin, a tenté sans succès de le détrôner. Plus sévère encore, Benoît Payan, chef de file de l’opposition au conseil municipal, dénonce l’incurie généralisée : «Après vingt-trois ans de mandat, Marseille est la ville la plus polluée de France, où les impôts sont les plus élevés ; la ville la moins bien dotée en service public, la plus dangereuse pour les habitations et la plus embouteillée !»
A défaut d’être un grand bâtisseur, Gaudin n’a pas son pareil pour démolir ceux qui le menacent. Son ancien premier adjoint, Renaud Muselier, en sait quelque chose. «Dans la voiture qui nous emmenait à l’hôtel de ville après la victoire en 1995, il me dit : "Mon rêve est accompli, la prochaine fois, ce sera toi." A partir de cette minute, il n’a eu de cesse de m’évincer.» Et aux municipales de 2001, Gaudin rempile pour son deuxième mandat…
Aujourd’hui, de retour sur le devant de la scène après une longue traversée du désert, Muselier règle ses comptes. En janvier, sur la chaîne Public Sénat, le patron de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur attaque Gaudin bille en tête, le qualifiant de «mauvais maire», plombé par «deux mandats pour rien». Mal lui en prend : l’ancien premier adjoint croule bientôt sous les courriers ulcérés des habitants de la ville. Intrigué, il fait réaliser un sondage dont il ressort que s’ils sont profondément insatisfaits de son action, les Marseillais vouent toujours un respect profond à leur truculent édile. «Gaudin a réussi à déconnecter son image de son action à la tête de la ville, dit alors Muselier. C’est un magicien !»
Doté de cette faconde méridionale qui empêche de le détester vraiment, Jean-Claude Gaudin épuise mandat après mandat les prétendants de son camp à sa succession, qu’ils soient autoproclamés ou convaincus d’avoir été désignés. «Chaque fois que quelqu’un entre dans son bureau, il en ressort maire, s’amuse un élu. Puis il crée la discorde pour que ses dauphins s’entretuent si les événements tardent à faire le boulot à sa place. Gaudin, c’est Chronos qui mange ses enfants.» Arrivé il y a dix-huit mois au conseil municipal, le socialiste Benoît Payan se souvient encore de son premier tête-à-tête avec le maire : «Il m’a dit : "Regarde autour de toi, il y a beaucoup de zombies. Un zombie, c’est quelqu’un qui est mort et qui ne le sait pas."»
Mais depuis le drame de la rue d’Aubagne, le zombie pourrait bien être Gaudin lui-même. «Sa sortie va être épouvantable, prédit un baron local. Sa hantise a toujours été de finir comme Henri Tasso, le maire de Marseille qui, en 1938, avait été contraint de démissionner suite à l’incendie meurtrier qui avait ravagé les Nouvelles Galeries de l’époque. Et bien, si ça continue, il va finir comme Tasso !» Un intime de l’édile corrige : «Gaudin ne démissionnera jamais. C’est contre tous ses principes, contre sa vision du devoir d’un élu.» Reste que d’ici aux municipales de 2020, date de son passage de témoin, le temps pourrait lui paraître long.
«Gaudin est bien seul aujourd’hui», constate Benoît Payan. Avant le drame de la rue d’Aubagne, l’emblématique figure de Marseille conservait un atout maître pour tenir en laisse les prétendants à son trône : sa promesse de s’inscrire en appui sur la liste du futur héraut de la droite. Pour peu qu’il ait sa faveur. «Aujourd’hui, qui voudrait de son soutien ?» interroge un ancien adjoint de droite.
A droite, le sauve-qui-peut a commencé. Comme pour prendre ses distances avec la personne et le bilan de Gaudin, le seul candidat déjà déclaré pour les municipales de 2020, le sénateur LR Bruno Gilles, a appelé jeudi à «changer de méthode». De son côté, Martine Vassal, présidente LR du conseil départemental qui a pris la succession de Gaudin à la tête de la métropole Aix-Marseille-Provence, a annoncé avoir mis en chantier un plan de lutte contre l’habitat indigne à Marseille. Sans même avoir fait mine de consulter le maire. Pour Jean-Claude Gaudin, c’est déjà un peu le début de la fin.
POLITIQUE - "Je n'ai pas envie de vivre ça ou d'imposer ça dans le débat français". Plus populaire que Laurent Wauquiez et Marine Le Pen, Marion Maréchal, désormais retirée de la vie politique, assure qu'elle ne se présentera "jamais" contre sa tante dans une élection.
"Jamais. Jamais, je n'entrerai dans le jeu d'un conflit avec Marine Le Pen, et je le dis d'autant plus sereinement que, moi, j'ai vu la politique atomiser ma famille à toutes les générations", a confié ce mercredi 14 novembre à BFMTV la jeune directrice de l'Institut des Sciences Sociales Economiques et Politiques (ISSEP), l'école qu'elle a fondée en vue de mener le "combat culturel" d'idées ultra-conservatrices. Dans l'extrait diffusé ce jeudi 15 par la chaîne d'information, elle assure qu'elle ne "rentrera jamais dans le jeu d'un conflit avec Marine Le Pen".
Si le Rassemblement national voit sa cote remonter en vue des prochaines élections européennes, Marine Le Pen ne s'est toujours pas remise de son échec au second tour de la présidentielle de 2017. Les deux femmes fortes du Rassemblement national, régulièrement placées en concurrence dans les sondages mais aussi pour les deux lignes qu'elles incarnent à l'extrême droite de l'échiquier politiques, affichent toutefois régulièrement leur proximité familiale et leur entente idéologique.
"J'ai à l'égard de Marion un présupposé de confiance. Je n'ai aucune raison de considérer qu'elle est malhonnête, qu'elle est dans la dissimulation, qu'elle est dans le non-dit", assumait en mai dernier Marine Le Pen en estimant que si sa nièce exprimait "le souhait de revenir en politique", elle retrouverait "évidemment" sa place dans l'ancien Front national.
publié le jeudi 15 novembre 2018 à 20h44
Plus de 1.500 migrants de la caravane au Mexique sont arrivés à Tijuana, à la frontière avec les Etats-Unis, où ils devraient être rejoints jeudi par le reste du cortège en dépit des menaces de Trump.
Dans la matinée, vingt-deux autobus transportant des migrants ont atteint l'entrée de cette ville située dans l'Etat mexicain de Basse-Californie, s'ajoutant à environ 800 autres centraméricains déjà arrivés dans la ville par petits groupes depuis dimanche.
"Je me sens mieux, fatiguée, mais mieux. Ca fait un mois que nous nous déplaçons avec mes filles de 7, 11, 13 et 15 ans", a déclaré Miriam, une Hondurienne de 32 ans, descendue de l'un des autobus qui ont déposé les migrants à un péage près de Tijuana.
"Ce voyage a duré une éternité mais Dieu nous a bien traités jusqu'ici" se réjouissait Carmen Soto, une Hondurienne voyageant avec deux enfants en bas-âge.
Plus de 3.000 autres migrants progressaient à bord d'autobus en direction de cette ville où ils devraient arriver en fin de journée ou dans la soirée.
Tous appartiennent à la caravane, composée en majorité de Honduriens fuyant la pauvreté et la violence dans leur pays, partie le 13 octobre de la ville de San Pedro Sula.
Les migrants auront parcouru 4.300 km, à pied, en camion ou en autobus, pour atteindre Tijuana dont le climat désertique a surpris à l'aube les nouveaux arrivants.
"J'ai les mains et les pieds gelés (...) et nous n'avons rien mangé depuis avant-hier" déplorait Anselmo Rio, un migrant de 71 ans à la bouche édentée.
- Jets de pierres -
La veille au soir, environ 300 habitants ont manifesté contre la présence de ces migrants installés près de la plage de Tijuana, et ont entonné l'hymne national mexicain. Certains leur ont même jeté des pierres.
"Nous ne les voulons pas ici, c'est comme ci j'allais chez eux et je laissais toutes ces cochonneries" se plaignait à l'AFP une habitante. "Nous ne voulons pas de délits".
Les migrants de cette caravane sont décidés à entrer aux Etats-Unis, malgré les menaces du président Donald Trump qui a promis de les empêcher de pénétrer le territoire américain et a déployé à cet effet quelque 4.800 militaires à la frontière.
Au poste frontalier de San Diego, les autorités américaines ont réduit ces derniers jours les voies d'accès pour les automobiles et installé des barrières en ciment ainsi que des barbelés.
Au moins huit migrants qui avaient franchi mercredi la barrière métallique ont été rapidement arrêtés par les agents frontaliers américains, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le déploiement militaire est "nécessaire" et "absolument légal" a commenté mercredi le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, lors d'une visite à McAllen au Texas.
Le 9 novembre, Donald Trump a signé un décret qui permet de rejeter automatiquement les demandes d'asile déposées par des personnes ayant traversé illégalement la frontière avec le Mexique.
Le prêtre Miguel Angel Soto, qui a aidé les migrants à obtenir des autobus pour gagner la frontière, se montrait pessimiste : "Ils sont déterminés, mais ils ne vont pas passer. Tijuana va être un cul-de-sac, où les gens ne sont pas prêts à accueillir autant de personnes".
Selon les Nations unies, la caravane a compté jusqu'à 7.000 migrants, mais nombre d'entre eux ont abandonné en route ou se sont détachés en petits groupes du cortège principal.
Deux autres caravanes, d'environ 2.000 personnes chacune, ont également pris le chemin des États-Unis à partir de l'Amérique centrale.
Faut-il avoir peur de l’islam ? Le magazine Famille chrétienne a lu les livres « Inch’Allah », de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes d’investigation au Monde, ainsi que celui que Jean-Frédéric Poisson, « L’Islam à la conquête de l’Occident».
Les islamistes rentrent comme dans du beurre dans une société atomisée dont les responsables, politiques et éducatifs, n’ont qu’une idée en tête : pas de vague ! Toutes les compromissions faites pour améliorer le « vivre ensemble », sont, pour les musulmans, autant de pas vers l’installation de la charia.
Toutes ces compromissions faites pour améliorer le « vivre ensemble », sont interprétées par les musulmans comme autant de victoires, autant de pas supplémentaires vers l’installation de la charia.
«Le nombre de gamines qui remettent le voile à la sortie du collège, ça a explosé. Tout est hallalisé» Qui parle ? Éric Zemmour ? Marine Le Pen ? Un nostalgique de la « douce France » façon Trénet ? Vous n’y êtes pas. Celle qui s’exprime ainsi s’appelle Fadela Benrabia, préfète déléguée à l’égalité des chances en Seine-Saint-Denis. D’origine kabyle, elle évoque sans fard l’évolution religieuse du département. « Ici, les filles portaient le foulard, et puis le foulard est devenu noir, et puis c’est devenu le niqab. C’est allé très vite. La population a complètement été transformée. Les Blancs s’en vont, les Arabes non musulmans aussi. Restent ceux qui acceptent de vivre avec pas de charcuterie, pas de possibilité pour les femmes de se promener dans l’espace public, etc. »
C’est l’une des nombreuses scènes choc d’Inch’Allah. […]
Au dépôt RATP des Pavillons-sous-Bois, célèbre « repaire de barbus », le principe officiel de neutralité est quotidiennement bafoué. Certains refusent de conduire juste après qu’une femme a tenu le volant. Et les conducteurs sont choisis en fonction de leur couleur de peau : « Pour conduire un bus dans un quartier où il n’y a que des Arabes, on fait conduire le bus par un Arabe. Un bus qui doit circuler dans un quartier où il n’y a que des Noirs, on le fait conduire par un Noir », résume crûment un agent. […]
Ce vendredi matin à 10 heures, Anne Hidalgo (PS), maire de Paris, et Ariel Weil (PS), maire du IVe, inaugureront, devant l’école du 10, rue des Hospitalières-Saint-Gervais (IVe), le parvis des 260 enfants. Dénomination choisie en mémoire des 260 garçons et filles juifs scolarisés dans cet établissement public et déportés pendant la Seconde Guerre mondiale. Des camps de concentration de l’Allemagne nazie, aucun de ces innocents ne reviendra.
Aujourd’hui âgé de 93 ans, Samuel-Milo Adoner a vu l’horreur de près : arrêté lors d’une rafle sur l’île Saint-Louis le 23 septembre 1942 et envoyé en camp de travail en Haute Silésie, il ne rentrera à Paris que le 30 avril 1945.
Seul survivant de sa famille avec sa sœur aînée de la Shoah où il a perdu sa mère, son père et cinq frères et sœurs, ce Parisien, qui habite toujours le IVe avec son épouse, sera présent ce vendredi matin pour témoigner de l’indicible. Et « évoquer ces élèves sans défense envoyés dans les camps de la mort à l’aube de leur vie ». Que la place récemment aménagée à deux pas de la rue des Rosiers et piétonnisée depuis l’automne 2016, soit désormais appelée parvis des 260 enfants, le rend, confie-t-il, « très heureux. Ça me fait chaud au cœur ».
Scolarisé à l’école communale de la rue des Hospitalières Saint-Gervais dans les années 1930, le jeune Milo obtient en 1937 son certificat d’études « avec mention ». 76 ans ont passé et il n’a pas oublié la rafle du Vel d’Hiv les 16 et 17 juillet 1942. « L’hécatombe fut telle qu’à la rentrée de l’automne 1942, il ne restait plus que quatre élèves à l’école des Hospitalières Saint-Gervais. Le directeur, Joseph Migneret, qui avait été mon instituteur pendant un an, a donc fermé l’établissement », rappelle ce retraité, ancien représentant en horlogerie qui a aussi vendu des jeans aux puces de Clignancourt.
Après guerre, Samuel-Milo Adoner obtiendra en 1990 que Joseph Migneret – qui « a caché pendant un an et demi une famille juive dans un petit appartement qu’il possédait rue du Temple » – soit reconnu Juste parmi les nations, titre décerné par Israël à ceux qui ont mis leur vie en danger pour sauver des Juifs. « Monsieur Migneret est mort de chagrin le 18 avril 1949, se souvient Milo. Quand je l’ai retrouvé à mon retour en France en mai 1945, il m’a dit, en parlant de ses élèves : “Les Allemands ont pris mes enfants. Je voulais en faire des hommes” ».
Le Parisien
"Personnage romanesque", "sulfureux" et aux multiples vies, Michèle Marchand, 71 ans, aujourd'hui reine de la presse people, fascine. Celle qui a tour à tour été garagiste, tenancière de boîte de nuit, épouse d'un braqueur puis d'un policier, passée par la case prison, avant de devenir la "papesse des paparazzis" est aujourd'hui ... la conseillère en image du couple Macron.
"Elle a du charme, elle a de la gouaille", glisse Pauline Guèna, l'une des coauteurs avec Jean-Michel Décugis
et Marc Leplongeon du livre qui lui a été consacré en octobre dernier*. Dans ses heures les plus sombres, Mimi Marchand a pourtant fait de la prison, au moins quatre fois, selon la romancière, notamment pour trafic de drogue. "Elle a été arrêtée au volant d'une camionnette avec 500 kilos de shit à l'arrière", confie Pauline Guèna.
Mais rien ne semble arrêter cette femme, dont Brigitte Macron dira qu'elle a "le courage d'un homme". Plus tard, elle se reconvertit dans le conseil auprès de la Direction de la surveillance du territoire (DST): "Elle a fait de la formation pour leur apprendre comment se faire passer pour un paparazzi, quand ils planquent dans des grands hôtels", poursuit Pauline Guèna.
Dans les années 1990, Mimi Marchand intègre la rédaction de Voici et devient alors "la reine de la presse people". En 2011, elle crée l'agence Bestimage, l'une des agences de photos de célébrités les plus importantes, qui fournit également des articles.
C'est au moment de la campagne présidentielle de 2017 que Mimi Marchand fait son apparition dans l'entourage du couple Macron. Au moment où le futur Président "souffre d'un déficit de notoriété" et où des rumeurs circulaient sur l'homosexualité d'Emmanuel Macron, Xavier Niel, le patron de Free, conseille au couple de se rapprocher d'un conseiller en communication.
Il leur présente alors Michèle Marchand. "Mimi va réussir à marketer le couple, à vendre l'histoire d'amour.[...] Elle les a mis en lumière, elle les a vendus, elle a contribué à leur élection.", assure Pauline Guèna. Pendant la campagne présidentielle, ils feront 30 couvertures de magazine, contre 16 pour Fillon et 6 pour Marine Le Pen.
Cette proximité avec le couple présidentiel est toujours d'actualité. "Depuis, Mimi Marchand rencontre chaque jeudi matin le cabinet de la première dame dans l'aile gauche de l'Élysée et claque la bise au patron", assure Le Point. L'enquête assure que l'influente septuagénaire était derrière l'interview d'Alexandre Benalla au journal Le Monde, dans laquelle il veut livrer sa version des faits.
Et Pauline Guèna de conclure: "C'est quelqu'un qui a su traverser toutes les frontières sociales et qui a, à chaque fois, implanté sa personnalité, qui est une personnalité sulfureuse et particulière à tous les univers qu'elle a traversés." La principale intéressée a quant à elle dénoncé le livre comme étant une "pourriture", une "entreprise de démolition", rempli de mensonges.
*Mimi, éditions Grasset, 208 pages, 19 euros
Son bureau, au premier étage d’une annexe de l’Assemblée nationale, a beau être exigu, le message imprimé sur la tasse posée à côté de son ordinateur est là pour rappeler l’essentiel : « Madame la présidente ».
Il y a un an, on disait Marine Le Pen au fond du trou. À jamais décrédibilisée après sa prestation ratée au débat de l’entre-deux-tours de la présidentielle. Cheffe d’un parti en lambeaux où les défections se sont enchaînées. On la retrouve aujourd’hui regonflée à bloc, portée par des sondages qui la placent en tête des élections européennes, en mai 2019.
Et ce, alors qu’elle ne s’est pas encore lancée dans la campagne : ni tête de liste, ni ralliements, ni programme, rien… « Il lui fallait manger son pain noir pendant quelques mois. Elle a été entamée par sa défaite de 2017, mais elle n’a jamais déposé les armes », s’étonne un élu du Rassemblement national.
Elle-même n’en dit pas moins. « Le lendemain de l’élection présidentielle, j’étais déjà passée à autre chose. Je ne vis pas en regardant dans le rétroviseur », nous confie-t-elle avec aplomb. Avant de concéder : « Nous souhaitions gagner, nous avons perdu. Évidemment que ça a été un moment de grande déception, mais est-ce pour cela que le mouvement est décrédibilisé ? ».
Dix-huit mois après l’accession d’Emmanuel Macron à l’Élysée, les planètes semblent en tout cas à nouveau alignées pour la fille de Jean-Marie Le Pen. Le mouvement des Gilets jaunes, contre la hausse des prix du carburant, arrive pour elle à point nommé. La présidente du RN compte passer la seconde en surfant sur cette mobilisation contre le gouvernement.
Idéal pour installer le match, six mois avant les Européennes, où son discours populiste, anti-immigration, anti-UE et anti-système est promis à avoir le vent en poupe. D’autant qu’il se propage sur le vieux continent, de la Hongrie à l’Italie en passant par l’Autriche. A entendre Marine Le Pen, il n’y a d’ailleurs que deux forces qui ont aujourd’hui une ligne claire sur l’Europe : « En Marche ! et nous », compte-t-elle, reléguant notamment Les Républicains et les Insoumis au rang de simples figurants.
Au Rassemblement national, on se frotte déjà les mains en vue du duel annoncé… installé d’ailleurs en miroir par le chef de l’Etat lui-même. « Merci monsieur Macron ! Continuez de dire que nous sommes la lèpre, continuez à nous traîner dans la boue. Cela ne fait que nous renforcer », provoque le sénateur RN Stéphane Ravier.
Reste quand même de nombreux nuages qui planent au-dessus du parti lepéniste. Les dossiers judiciaires, et particulièrement l’épineuse affaire des assistants présumés fictifs au Parlement européen, de lourds problèmes financiers…
Et que dire des doutes d’une partie de la base sur la capacité de Marine Le Pen à incarner le renouveau après deux échecs à la présidentielle. Sans parler de sa nièce - Marion Maréchal - pour l’heure en retrait de la politique, mais en tête dans le cœur des militants et même des sympathisants LR. Des obstacles qui ne l’empêchent pas de courir. C’est là tout le paradoxe Le Pen.
La scène se déroule à la Foire du livre de Brive-la-Gaillarde (Corrèze), le week-end dernier. François Hollande discute avec une femme. «On vous regrette beaucoup», lance-t-elle. «Moi aussi, je vous regrette beaucoup», répond l’ancien président de la République. L’admiratrice venue se faire dédicacer son dernier ouvrage, «Les leçons du pouvoir», espère son retour, elle lui demande s'il s'est «retiré de la vie politique intégralement». La réponse de François Hollande est sans appel : «Non ! Je vais revenir.»
Un instant filmé par les caméras de « Quotidien », ce qui n'a pas échappé à l'ancien chef de l'État qui jette clairement un coup d’œil à la caméra avant de faire cette annonce. La séquence a été diffusée ce mardi soir.