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Blog - Page 1242

  • "Aidez-moi à faire cette France qui entraînera le monde sur la voie d'un nouvel ordre mondial "

    Sarkozy au meeting de Strasbourg - 22 mars 2012 

  • Un opposant au régime cubain tente de se faire entendre lors de la messe du pape

     

    Affiche révolutionnaire sur la place où le pape a célébré une messe, lundi 26 mars

    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    L’homme a surgi de derrière les barrières en bois. Il s’est dirigé en courant vers l’autel, où Benoît XVI s’apprêtait à célébrer la messe sur la place principale de Santiago de Cuba, lundi 26 mars en fin d’après-midi.

    Il a eu le temps de crier deux phrases : « A bas le communisme, à bas la dictature » avant d’être ceinturé par des hommes de la sécurité, à une trentaine de mètres de l'autel, puis évacué rapidement. La scène s'est produite dans un moment de silence, alors que les quelque 100 000 personnes réunies pour écouter et voir Benoît XVI attendaient le pape pour sa première messe sur le sol cubain.

    Un flottement s'est emparé de la foule: fête gâchée, honte de voir l'organisation et la sécurité de la manifestation prise en défaut, désaveu du régime devant des journalistes européens, américains et latino-américains. Deux jeunes femmes ont éclaté en sanglots. Une autre a glissé: "c'est dommage que les gens mélangent les genres; une messe est une cérémonie religieuse, pas politique". Puis la musique a repris. Le pape est arrivé. Ni lui ni le dirigeant cubain, Raul Castro, assis au premier rang n'ont vu "le petit incident", ainsi que l'a décrit dans la soirée le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi. Ce dernier a expliqué en substance que si l'on pouvait comprendre que des gens manifestent des avis différents, ils ne devaient pas pour autant perturber la messe.

    Ces derniers jours, plusieurs dizaines de dissidents, dont des Dames en blanc qui demandent la libération des prisonniers politiques, ont été arrêtés par le gouvernement cubain. Le pape n'a pas rencontré ces femmes qui espéraient une entrevue. "Il ne veut pas mettre en difficulté les religieux et les fidèles cubains qui resteront sur place après son départ", confie-t-on dans l'entourage du pape.

     

    Blog de Stéphanie Le Bars - 26/03/12

    Le Monde

  • Florian Philippot invité du Grand Journal de Canal+

    Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

  • Moscou s'étonne de l'absence d'observateurs de l'OSCE dans la campagne présidentielle française

    Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères juge "peu convaincantes" les affirmations selon lesquelles il n'y aurait pas de problèmes électoraux dans les pays à la démocratie "développée".

    "Une telle approche, dans laquelle le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme de l'OSCE envoie des observateurs où bon lui semble, et ne le fait pas dans d'autres pays membres, suscite la perplexité. C'est malheureusement encore un cas de politique du deux poids - deux mesures." déclare-t-il.

    Les missions d'observateurs dépêchées par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe lors des législatives de décembre et de la présidentielle du 4 mars en Russie se sont révélées très critiques sur le déroulement de la campagne et du scrutin.

    VOXNR - 23/03/12

  • Toulouse/la minute de silence de Sarkozy: un rituel maçonnique ? Par Pierre Dortiguier

     

    Toulouse/ la minute de silence de Sarkozy : rituel maçonnique ?, par Pierre Dortiguier

    IRIB- La mort de Mohammed Merah, dont on dit que les snipers l’auraient tué depuis un local évangélique, face à l’appartement, soulève des questions dont la plus importante a été posée par M.Prouteau, illustrissime chef du G.I.G.N !

    Tout homme de bon sens s’est étonné, comme lui, de ce qu’un suspect ne puisse être appréhendé autrement que par une canonnade spectaculaire dont nous avons entendu, du soir au matin, le tonnerre dans notre propre maison ! Il parle de gazage imparable et ne comprend pas que l’on ne puisse interpeller ou arrêter dans la rue un jeune homme, alors que les autorités israélites états-uniennes, par exemple, étaient, de l’aveu du vice-ministre de la deuxième puissance économique mondiale, la chinoise, averties de l’imminence de l’opération, dans la journée, soit 24 heures avant ce mini-siège d’une Troie toulousaine !

    A cette occasion,  une minute de silence a été imposée par le Président de la République ; usage bien plus fréquent qu’autrefois, et il importe que les amis de la religion soient tenus au courant de sa signification, à savoir de son importance aux yeux de ceux qui gouvernent l’opinion.

    Dans les temps où les églises rassemblaient un quartier, où les traités internationaux étaient rédigés en mentionnant le Créateur, -ce qui fut aboli au Traité de Versailles à cause de l’influence maçonnique- le clergé était présent dans toutes les cérémonies de deuil ou de recueillement. Elles étaient accompagnées de prières publiques ! L’on ne promenait pas des bougies, mais le clergé officiait, dans tous les rits monothéistes.

    Ceci était le cas des assemblées et des Parlements, sauf que les organisations maçonniques, impatientes de secouer le joug qu’elles appellent l’obscurantisme ou le fanatisme, imposèrent historiquement, durant la première guerre mondiale, au Parlement du Portugal, alors sous une vraie dictature persécutrice de la religion chrétienne depuis le coup d’Etat du 14 Mai 1915 conduit par le Grand Maître Magalhaes de Limas, une minute de silence pour ne pas que soit entendue une prière quelconque, que les oreilles des libre-penseurs soient affectées par des noms divins.

    L’usage s’est ensuite généralisé à la fin de la guerre, et notamment au Congrès International des 16 obédiences maçonniques des Pays alliés et neutres, tenu à Paris, présidé par le général Peigné, Grand-Maître de la Grande Loge de France, deux ans avant sa mort, en juin 1917, contre les deux Empires chrétiens Allemands et Austro-hongrois et l’Empire Ottoman !

    La création de la Société des Nations y fut annoncée !

    Le sionisme était dans les wagons de ce train et pas silencieux !

    C’est donc une manifestation d’athéisme, ou d’absence de la divinité manifeste. Le Portugal que l’on représente comme religieux, car son peuple l’est, et l’islamisme aurait été un élément, comme en Espagne, durable de la piété, - a été en partie protestant à Lisbonne, client de la Grande-Bretagne, et catholique ailleurs. Les loges y étaient influentes et se réclamaient de la véritable terreur exercée par le marquis de Pombal au 18ème siècle contre les ordres religieux, notamment les Jésuites, dont plusieurs membres perdirent la vie !

    Mais ce grand homme agissait plus par emportement que par conviction antireligieuse.

    Les loges du XXème siècle furent au contraire dans les mains de doctrinaires qui « mangeaient du curé » !

    Vous en trouvez des relents dans la haine actuelle des milieux maçonniques contre les Chrétiens de Syrie !

    Cette initiative des loges portugaises imposa à une assemblée chrétienne leur propre rite du silence, inhérent à la pratique maçonnique : le grade de l’apprenti, dans les premiers degrés, dit de la Franc-maçonnerie bleue (vous avez ensuite les blanche et rouge !) est: la loi du silence, et le jeune sectaire médite les enseignements parodiques des autres religions que l’on prétend réunir pour en extraire et perdre la sève de la véritable révélation !

    Ce silence n’est pas une méditation solitaire, mais un geste solidaire qui unit et renforce la chaîne maçonnique, alors que la prière unit l’homme à Dieu !

    Au plan vertical est substitué un plan horizontal : tous ensemble ! La chaîne ! Qui en tient les deux bouts ?

     

    D’autres usages de l’initiation laissent l’initiable face à des objets qui rappellent la menace pour tout initié qui romprait la loi et -là est le grand mot- la chaîne du silence.

    Dans ce siècle, des minutes de silence ont été observées, en politique internationale, souvent autour d’un 11, le 11 septembre, par exemple, le 11 mars et j’en laisse,.., car un onze réfléchi serait celui de la transgression de la loi, du décalogue, selon une doctrine rapportée par l’auteur de la Cité de Dieu, saint Augustin.

    Bien sûr, il est des rencontres fortuites, comme celle du premier attentat de Toulouse survenu le 11 mars, et l’exécution du suspect le 22, après 11 heures ! Qui prouve trop, ne prouve rien….

    (...)

    IRIB - 25/03/12

  • Le cimetière de Marville (Meuse) profané

    L'ossuaire du cimetière Saint-Hilaire de Marville (Meuse) a été profané dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris auprès du procureur de Verdun, Yves Le Clair, qui a mis en avant ce qui semble être un "vol crapuleux". Des crânes et des "horloges de la vie" ont été volés.

     
    L'ossuaire du cimetière de Marville (Meuse) a été profané dans la nuit de samedi à dimanche
    L'ossuaire du cimetière de Marville (Meuse) a été profané dans la nuit de samedi à dimanche SIPA

    Un « vol crapuleux ». C'est comme cela que Yves Le Clair, procureur de Verdun, désigne la profanation du cimetière Saint-Hilaire de Marville (Meuse). Celle-ci a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche. C’est le gardien qui a découvert le saccage. La porte a été fracturée et une quinzaine de niches en bois et des crânes ont été volés. « Ça a l'air d'être crapuleux puisque apparemment il manque surtout des boîtes en bois, appelées "Horloges de la vie", dans lesquelles on mettait des crânes au XVIe et XVIIe siècles », a certifié Yves Le Clair. Et d'ajouter que : « Ces pièces d'art funéraire ont une grande valeur marchande ». Selon les spécialistes, elles peuvent se revendre entre 1000 et 1500 € chacune.

    Cliquez ici !

    Mais les voleurs ne se sont pas arrêtés au simple cambriolage. En effet, dans cet ossuaire, où sont rassemblés environ 40.000 crânes, un certain nombre de dégradations ont été constatées. « Cette effraction a été découverte ce (dimanche) matin par le gardien, et comme la scène n'a pas été polluée on a tout de suite fait appel à une brigade cynophile pour voir si une piste pouvait-être trouvée », a poursuivi M. Le Clair. Pour autant, le procureur a tenu à préciser qu'aucun tag ou inscription n'avait été relevé.

    Un travail de fourmi

    Le procureur de Verdun n'a pas voulu faire de lien avec la récente profanation, début mars, de l'ossuaire de Douaumont (Meuse). Ce cimetière est seulement distant d'une quarantaine de kilomètres. Dans cet ossuaire, les dépouilles de 130.000 soldats de la Première Guerre mondiale sont entreposées. « Là va commencer le travail de fourmi, de recoupements, de comparaisons. Mais pour le moment on ne sait pas s'il y a un lien », a déclaré Yves Le Clair.

     

    Par Maxime Ricard
     
    France-Soir
  • Israël confirme la présence de Merah en 2010

    Selon les services de sécurité israéliens, Mohamed Merah,le tueur de Toulouse, a bien séjourné en Israël en 2010. Il est entré dans le pays en provenance de Jordanie en septembre 2010.

    Questionné par le Shin Bet à ce moment, il ne présentait aucun caractère suspect, déclarant souhaiter se rendre dans les territoires palestiniens. Il serait resté trois jours en Israël sans qu'il soit possible de savoir ce qu'il a fait durant ce laps de temps. Ce séjour aurait eu lieu avant le départ de Merah pour l'Afghanistan et le Pakistan.

  • L'adoption pour les homosexuels rejetée en Slovénie

    L’adoption pour les homosexuels rejetée en Slovénie

    (Cliquez sur la photo)

     
     
    27/03/2012 – 16h30
    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinfo) —
    À l’initiative de militants pro famille et avec l’appui de l’Église catholique, des opposants à une loi permettant l’adoption par les couples homosexuels ont réussi à soumettre cette question au peuple slovène par référendum après avoir réuni les 40.000 signatures nécessaires.

    Un succès, car les Slovènes ont rejeté à hauteur de 56,45 % ce nouveau code de la famille, alors que le oui était défendu par les médias et l’oligarchie politique du pays.

    Une nouvelle qui ne devrait pas réjouir Claude Askolovitch, Bobard d’or 2011, qui déclarait que la France était un pays arriéré en refusant de reconnaître l’adoption aux homosexuels alors que les chiffres montrent clairement que cette initiative est largement refusée par les peuples dès qu’ils sont consultés, ce qui il est vrai est de plus en plus rare.

    Article reproduit avec l’aimable autorisation du Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie

    Crédit photo : Jean-Claude Morand via Flickr (cc) – Slovénie, le lac de Bled

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • La bonne famille Merah

    Posté par le 27 mars 2012

     

    Communiqué de Michel Thooris, conseiller politique de Marine Le Pen

    Le bureau parisien de la chaîne qatarie Al Jazira a reçu un vidéomontage contenant les images des sept assassinats commis dans le cadre de la série d’attentats islamistes perpétrés par Mohamed Merah.

    Le montage de cette vidéo témoigne d’un certain professionnalisme. Des chants religieux et des slogans islamistes accompagnent les images des tueries. On y entend les cris des victimes. Il semble de moins en moins plausible que Mohamed Merah ait agi seul.

    Le père de Mohamed Merah, Mohamed Benalel Merah, bien connu des services de police et de justice, a annoncé son intention de déposer plainte contre la France qu’il accuse d’avoir tué son fils. Le conseil français du culte musulman (CFCM) a fait savoir, qu’à la demande du père, Mohamed Merah sera inhumé en Algérie.

    Les déclarations du père font suite aux déclarations du frère, Abdelkader Merah, qui s’était dit fier des attentats commis par son frère.

    Depuis la mort de Mohamed Merah, les témoignages de sympathies se multiplient à l’égard de ce terroriste considéré comme un martyr : tags à la gloire du terroriste, déclarations provocatrices de la racaille aux policiers, minute de silence dans un établissement scolaire à Rouen, manifestation de femmes voilées…

    La famille Merah est-elle une exception ? Les 700 cités interdites en France sont pratiquement toutes contrôlées par des clans familiaux qui mêlent petits trafics, criminalité organisée et pratique radicale de la religion musulmane. Après la captation des aides sociales, le trafic de drogue est la principale source d’enrichissement pour ces familles.

    Au nom de la non-stigmatisation, la société française refuse de voir la réalité en face.

    Si rien n’est fait dans les cinq années à venir pour lutter contre ces clans, la France perdra définitivement la maîtrise de sa sécurité intérieure et sera régulièrement frappée par des actes terroristes.

     

  • Mohamed Merah avait des relations avec la DCRI, selon Yves Bonnet l'ex-patron de la DST

    Posté par le 27 mars 2012

     

    Interview d’Yves Bonnet, ex-patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) par le quotidien La Dépêche

    Pour reprendre le mot d’Alain Juppé, y a-t-il eu des « failles » dans l’affaire Mohamed Merah ?

    La Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), c’est vrai, connaissait Mohamed Merah. Est-ce pour autant que la DCRI a failli en ne le mettant pas sous surveillance plus importante, plus serrée ? Je ne pense pas qu’il faille aller jusque-là parce que c’est toujours difficile de savoir ce que quelqu’un a l’intention de faire. Je le sais par expérience. De plus, il ne faut jamais oublier que la surveillance d’une personne nécessite des moyens considérables et qu’aujourd’hui, s’il y a une faille, c’est dans la modicité des moyens de nos services de sécurité. Indiscutablement, les moyens qui sont mis à la disposition de la DCRI ne sont pas suffisants pour couvrir la totalité des besoins. Je parle des moyens matériels, mais surtout, humains.

    Pourtant, des éléments interpellent. Le 10 septembre 2010, le patron de la DCRI, Bernard Squarcini, expliquait au Journal du Dimanche qu’il plaçait en tête des menaces du terrorisme islamiste « le Français converti qui se radicalise et monte son opération seul » et les djihadiste français « qui partent en Afghanistan ». Comment expliquer que Merah repéré, la DCRI n’ait pas vu de risque après avoir eu un entretien avec lui, le 14 novembre 2011 ?

    Ce qui, personnellement, me paraît poser question, c’est que le garçon avait manifestement des relations avec la DCRI comme on l’a appris à travers les déclarations de Bernard Squarcini lui-même. C’est-à-dire qu’il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Alors appelez ça « correspondant », appelez ça « officier traitant »… je ne sais pas jusqu’où allaient ces relations, voire cette « collaboration » avec le service, mais on peut effectivement s’interroger sur ce point.

    Pour mettre un mot sur les choses, était-il un indicateur de la DCRI ?

    Eh bien voilà… c’est exactement ça le problème. Car ce qui interpelle, quand même, c’est qu’il était connu de la DCRI non pas spécialement parce qu’il était islamiste, mais parce qu’il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Or avoir un correspondant ce n’est pas tout à fait innocent. Ce n’est pas anodin.

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  • Mort d'un soldat grièvement blessé en Afghanistan le 20 janvier

    Mis à jour le 27.03.12 à 15h42

    Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, a fait part de sa vive émotion après le décès, ce mardi matin, du capitaine Christophe Schnetterle du 93e régiment d'artillerie de montagne de Varces (Isère). Le soldat, hospitalisé à l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce (Paris), est décédé des suites de ses blessures.

    Il avait été très grièvement blessé le 20 janvier, en Afghanistan, par les tirs délibérés d'un soldat de l'armée nationale afghane, alors qu'il effectuait avec ses camarades une séance d'entrainement physique à l'intérieur d'une base militaire en Kapisa.

    Quatre autres militaires français, appartenant au 93e régiment d'artillerie de montagne et au 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse), avaient également été mortellement touchés et quatorze militaires français blessés lors de cette attaque.

    M.Gr.
     
    20minutes
  • Mohamed Merah était de nationalité française ... et algérienne !

    Posté par le 27 mars 2012

     

    Mohamed Merah (et sans doute aussi son frère Abdelkader) possédait la nationalité française, mais aussi algérienne. Une information que l’on ne retrouve pas dans la presse française… La presse algérienne serait-elle plus libre que nos médias nationaux ? On peut le supposer en lisant cet article paru sur Tout sur l’Algérie, site algérien d’informations.

    Au départ, c’était une affaire franco‑française. L’affaire du tueur en série de Toulouse ne se polarisait pas sur les origines algériennes de Mohamed Merah, qui a revendiqué des liens avec Al‑Qaïda quelques heures avant sa mort. Hormis l’extrême‑droite, personne n’a osé établir un lien direct entre les origines algériennes du tueur et ses actes. Même la droite a exploité avec prudence l’événement.
    Mais depuis hier lundi, les choses ont évolué. Les déclarations de la famille Merah ont propulsé l’Algérie au cœur de l’affaire. Des proches du tueur ont déclaré vouloir l’enterrer en Algérie et son père, qui vit en Algérie, annonce son intention de porter plainte contre l’État français.

    Il est difficile de comprendre pourquoi la famille Merah a décidé de médiatiser à ce point sa décision d’enterrer son fils sur le sol algérien. D’abord, l’enterrement d’un défunt est une affaire intime qui ne concerne que sa famille et ses proches. Ensuite, même s’il est né et a grandi en France, Mohamed Merah possède aussi la nationalité algérienne. Il a donc le droit d’être inhumé en Algérie. Ni le gouvernement français ni le gouvernement algérien n’ont laissé entendre qu’ils s’opposeraient à un tel choix.

    Mais si la famille de Mohamed Merah a le droit d’enterrer son fils sur le sol algérien, elle n’a pas le droit de porter atteinte à l’image de l’Algérie et des Algériens. Comme l’a rappelé Alain Juppé ce matin, le tueur de Toulouse est un monstre. Il a tué des innocents de sang‑froid et filmé ses actes. Son père, qui menace aujourd’hui de porter plainte contre l’État français, est un mauvais exemple. Cet homme a abandonné sa famille en France. Il a donc une certaine responsabilité dans ce que sont devenus ses enfants.

    Or, au lieu de se taire et de présenter des excuses aux familles des victimes et aux musulmans vivant en France, qui se trouvent stigmatisés par les actes de son fils, il menace l’État français de poursuites, alimentant ainsi une polémique qui ne peut que servir ceux qui stigmatisent les musulmans. Si la famille Merah cherchait à aider Nicolas Sarkozy sur le dos des Algériens et des musulmans vivant en France, elle ne s’y prendrait pas autrement. Le fils, en assassinant sept personnes, a relancé la campagne du candidat‑président tandis que la famille, avec ses déclarations, semble déterminée à le faire réélire.

  • DSK mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée

    Par Marie-Amélie Lombard Mis à jourle 27/03/2012 à 00:19 | publiéle 26/03/2012 à 00:01  

    DSK sort du palais de justice, lundi soir.
    DSK sort du palais de justice, lundi soir. Crédits photo : PASCAL ROSSIGNOL/REUTERS
     

     

    Après huit heures d'audition lundi, les juges ont estimé que l'ex-patron du FMI a joué un rôle actif dans le dossier du Carlton.

    La menace planait depuis plusieurs mois. Elle s'est abattue lundi soir sur Dominique Strauss-Kahn, mis en examen pour «proxénétisme aggravé en bande organisée». Une qualification lourde de sens, passible de la cour d'assises. C'est la première véritable mise en cause judiciaire pour l'ex-favori de l'élection présidentielle, finalement rattrapé par l'affaire du Carlton, dans laquelle son nom était apparu publiquement fin octobre dernier. Le scandale avait éclaté alors que l'horizon semblait s'éclaircir pour l'ancien patron du FMI. Un mois et demi plus tôt, il rentrait de New York après l'abandon des poursuites pénales par le procureur Vance dans l'affaire du Sofitel. Et, mi-octobre, la plainte pour agression sexuelle de Tristane Banon avait été classée sans suite à Paris pour cause de prescription.

    À Lille, lundi, les magistrats ont explicitement cité l'article 225-5 du Code pénal, selon lequel «la prostitution est le fait par quiconque, de quelque manière que ce soit, d'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui», a indiqué au Figaro le procureur de Lille, Frédéric Fèvre. Les juges ont assorti cette mise en examen d'un contrôle judiciaire sévère.

    À la sortie du palais de justice, l'un des avocats de DSK, Me Richard Malka, a indiqué que son client «déclare avec la plus grande fermeté n'être coupable d'aucun de ces faits et n'avoir jamais eu la moindre conscience que les femmes rencontrées pouvaient être des prostituées». Il poursuit: «À raison de ces seuls comportements qui ne devraient regarder que lui, M. Strauss-Kahn se trouve ainsi, en grande partie à raison de sa notoriété, jeté au bûcher.»

    Pas un simple client

    Cette audition surprise - elle était initialement prévue mercredi prochain - avait commencé en début d'après-midi pour durer près de huit heures. Le temps pour les trois juges de Lille de poser des questions sur tous les aspects du dossier et, pour DSK, de tenter de les convaincre de sa version. Huit autres personnes sont mises en examen dans ce dossier, dont un commissaire de police et un avocat.

    L'implication de DSK dans le dossier du Carlton, que lui et ses avocats contestent, est donc bien réelle pour les juges. Selon eux, il ne peut être considéré comme un simple client de prostituées mais a pris part au fonctionnement du réseau. «Le curseur pouvait être difficile à placer. Au vu du dossier, les juges ont décidé que DSK avait une part importante de responsabilité, dépassant même la complicité», estime une source judiciaire. Ses avocats ont annoncé qu'ils saisiraient rapidement la cour d'appel de Douai pour demander l'annulation de cette mise en examen.

    Parmi les protagonistes, les versions avaient divergé sur la connaissance qu'avait DSK des coulisses de ces parties fines. Ses amis, entrepreneurs dans la région Nord-Pas-de-Calais, ainsi que plusieurs jeunes femmes avaient assuré que l'ancien directeur général du FMI ignorait que les après-midi «hot» de l'hôtel Murano à Paris ou les escapades à Washington étaient en réalité des rencontres tarifées. Mais d'autres participantes, ont, elles, assuré qu'il était difficile de passer outre leur statut de call-girls. «À moins d'être naïf», confiait l'une d'elles au Point.

    Un handicap pour son dossier américain

    Un autre élément a sans doute alourdi le cas de DSK aux yeux des juges: les nombreux SMS échangés avec son ami Fabrice Paszkowski, responsable d'une société de matériel médical, franc-maçon, et impliqué dans les réseaux de soutien à l'ex-ministre socialiste dans le Pas-de-Calais. Certains des messages évoquant la venue de Paszkowski avec une «demoiselle» ou du «matériel» semblent plutôt explicites.

    En revanche, les magistrats n'ont pas retenu le recel d'abus de biens sociaux qui aurait supposé de démontrer que Dominique Strauss-Kahn savait que des entreprises réglaient les factures des restaurants, des hôtels et des billets d'avion pour Washington.

    Mercredi, c'est donc avec cette ombre d'une mise en examen pour proxénétisme aggravé que s'ouvrira pour DSK la première audience du procès civil que lui intente Nafissatou Diallo à New York. Certainement un handicap dans un dossier déjà difficile outre-Atlantique.


    C'est un contrôle judiciaire strict qui assortit la mise en examen de Dominique Strauss-Kahn. Il devra s'acquitter d'une caution fixée à 100 000 euros. Il a «interdiction d'entrer en contact avec les autres mis en examen, les parties civiles et tout organe de presse à propos des faits objets de la procédure», disent les magistrats lillois.

     

    Pour justifier la qualification de proxénétisme aggravé en bande organisée, les juges d'instruction visent explicitement l'article 225-5 du Code pénal. «Le proxénétisme est le fait par quiconque et de quelque manière que ce soit d'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui», dispose cet article.

    Le proxénétisme en bande organisé est passible d'une peine maximale de vingt ans de réclusion criminelle et de 3 millions d'euros d'amende devant la cour d'assises.

     Le Figaro - 27/03/12

  • Affaire Merah: Al Jazira reçoit les vidéos des tueries - Son père va le faire enterrer en Algérie et porte plainte contre la France pour l'avoir tué

    Selon des sources policières, la chaîne de télévision Al Jazira a reçu des copies des vidéos prises par Mohamed Merah lors de ses tueries. Son père annonce qu’il va porter plainte contre la France et que son fils sera enterré en Algérie.

    La chaîne de télévision Al Jazira a reçu les vidéos des tueries de Toulouse et Montauban perpétrées par Mohamed Merah. Dès qu’elle les a reçues, la chaîne les a transmises à la police. La lettre qui contenait les vidéos, stockées sur clé USB, a été postée mercredi dans un village des environs de Toulouse, c’est-à-dire au moment même où les policiers du Raid encerclait Mohamed Merah.

    La police va devoir déterminer sir Mohamed Merah a posté lui-même ces vidéos ou s’il a été aidé par un complice qui les auraient amenées à l’extérieur de Toulouse. C’est au siège d’Al Jazira à Paris (tour Montparnasse) que le courrier est arrivé. La vidéo est un montage des images des différentes tueries, accompagné de musique et de versets du Coran.

    Enterré en Algérie

    Lundi soir le père de Mohamed Merah a par ailleurs affirmé depuis l’Algérie où il réside que son fils y serait inhumé. Il a déclaré : « J’ai décidé d’enterrer, Inchallah, mon fils en Algérie. Son frère m’a appelé pour m’assurer qu’ils font le nécessaire pour le ramener en Algérie. Mohamed a un passeport algérien et est inscrit au consulat de Toulouse depuis sa naissance ».

    Le père de Mohamed Merah veut par ailleurs porter plainte contre la France pour avoir tué son fils. Il a déclaré : « Je vais engager les plus grands avocats et travailler le reste de ma vie pour payer les frais. Je vais porter plainte contre la France pour avoir tué mon fils. La France est un grand pays qui avait les moyens d’arrêter mon fils vivant. Ils auraient pu l’assommer avec du gaz et l’arrêter, ils ont préféré le tuer ».

    Le père de Mohamed Merah vit en Algérie où il dirige une entreprise de matériaux de construction.

     

     

    Actu France-Soir  -26/03/12
     
    NdB: j'écrivais hier dans un commentaire: "Morte la bête, mais pas mort le venin!". On voit aujourd'hui que l'affaire Mohamed Merah est loin d'être terminée comme le croyait ou le faisait croire Sarkozy ! Ces vidéos montrant les tueries perpétrées au nom de la Djihad vont circuler sur Internet pour faire la propagande de l'Islam radical. 
     
    Le père de Mohamed Merah, qui vit en Algérie, accuse maintenant  la France d'avoir assassiné son fils: un rebondissement qui était prévisible! Il cherche à faire de son fils qui est (présumé) avoir tué sept personnes dont trois enfants (11, 15 et 19 mars) un "héros" de l'Islam !
     
    Seule Marine le Pen avait vu juste dès le début de cette affaire.
  • Le chômage a augmenté: Sarkozy parle d'une "reprise économique sensible" !

    Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté en février pour le 10ème mois consécutif. Nicolas Sarkozy préfère mettre en avant la "baisse tendancielle de l'augmentation" signe d'une "amélioration de la situation" et "d'une reprise économique sensible". Une vision très optimiste...

    Nicolas Sarkozy propose d'obliger les chômeurs à suivre une formation qualifiante à l'issue de laquelle ils seront tenus d'accepter la première offre d'emploi correspondant au métier pour lequel ils auront été formés.
    Nicolas Sarkozy propose d'obliger les chômeurs à suivre une formation qualifiante à l'issue de laquelle ils seront tenus d'accepter la première offre d'emploi correspondant au métier pour lequel ils auront été formés.
    REUTERS/Francois Mori/Pool

    Le chômage, talon d'Achille de Nicolas Sarkozy ? C'est une évidence. Le président candidat en est si conscient qu'il s'est lui-même chargé de dévoiler la tendance des chiffres de Pôle emploi lundi matin, avant leur publication en fin de journée. Un exercice de pré-annonce jusque là réservé à ses ministres. Mais il y avait urgence à déminer ces statistiques de février qui seront les dernières avant le premier tour la présidentielle. Elles ont en effet confirmé le 10ème mois de hausse consécutif pour les demandeurs d'emploi sans activité (+ 6200, soit +0,2%). Quant à ceux ayant une activité réduite, leur nombre augmente plus fortement (+20.400, soit +0,5%).

    Comment, dans ces conditions, positiver ce qui est objectivement une mauvaise nouvelle? Réponse: en se focalisant sur les demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, sans activité, dont la hausse est effectivement plus réduite en février qu'en janvier (+13.400, soit +0,5%), et surtout plus modérée par rapport à la fin de l'année dernière (+29.000 en décembre et novembre).

    "Les chiffres de ce soir manifesteront une amélioration de la situation avec une baisse tendancielle de l'augmentation du nombre de chômeurs. Cette augmentation sera assez modérée", a en effet déclaré Nicolas Sarkozy sur France Info dès le lundi matin. Et le président candidat d'ajouter sans ciller : cela "témoigne d'une reprise économique sensible". Une analyse pour le moins optimiste.

    Car, certes, la France devrait échapper à la récession qui la menaçait encore à la fin de l'année dernière, contrairement à nombre de ses voisins. Mais il est faux de dire qu'elle connaît en ce moment une reprise économique (et a fortiori de préciser qu'elle serait "sensible"). L'Insee table d'ailleurs sur une croissance nulle entre janvier et mars après une hausse de 0,2% du PIB au cours du trimestre précédent. Il y aurait donc en l'espèce au contraire un ralentissement. Ce que confirme la baisse du très suivi indice d'activité dans le secteur privé du cabinet Markit, qui est repassé en mars sous la barre des 50 points. Ce qui signifie en clair que la France serait repassée en phase de contraction d'activité au cours de ce mois. L'Insee table bien sur une reprise, mais pas avant le deuxième trimestre. Et encore sera-t-elle limitée: le PIB ne progresserait à nouveau que de 0,2%.

    Ce rythme de croissance est évidemment insuffisant pour réduire le chômage. Au contraire, la France va continuer à détruire 49.000 emplois au premier semestre 2012 après en avoir déjà perdu 54.000 au cours des six mois précédents, indiquait la semaine dernière l'Insee. L'industrie sera une des principales victimes de cette saignée alors qu'elle s'était remise à créer des emplois au premier semestre 2011, et ce pour la première fois depuis dix ans ! Les demandeurs d'emploi pourront également moins compter sur l'intérim, déjà en baisse l'année dernière. Enfin, la sinistrose va continuer de plomber la construction où la reprise de l'emploi n'a pas véritablement eu lieu. Or quand le bâtiment ne va pas, rien ne va. Impossible dans ces conditions d'être aussi optimiste que le candidat président.

    Les contrats aidés, principale arme anti-chômage

    Alors, bien sûr, le rythme de la hausse des inscrits à Pôle emploi peut se réduire en février. Mais cela n'a rien à voir avec une quelconque reprise d'activité. L'explication a été elle aussi donnée par anticipation par l'Insee: c'est la hausse des emplois aidés dans le secteur non marchand qui permettra de limiter les dégâts. Alors qu'ils ont baissé de 53.000 en 2011, leur nombre doit en effet croître de 33.000 au cours du premier semestre. Or cette hausse ne doit rien au hasard.

    "Les contrats aidés sont souvent utilisés de manière contra-cycliques: lorsqu'un ralentissement économique survient, le volume des contrats aidés peut ainsi être augmenté rapidement pour atténuer l'effet des pertes d'emploi et la montée du chômage qui en résulte", explique l'Insee. Si l'effet des contrats aidés sur l'emploi à long terme reste à évaluer, leur effet sur les statistiques à court terme est évident. Et le gouvernement actuel, comme d'autres avant lui, y compris à gauche, ne s'est donc pas privé d'y recourir. La loi de finance pour 2012 prévoit ainsi de concentrer sur le premier semestre les deux tiers des emplois aidés prévus pour l'ensemble de l'année: soit 206.000 sur les 311.000 inscrits au budget.

    L'Express- 26/03/12

  • Retour sur images: comment les médias nous montrent malgré eux la France invisible

     

    Avec l’aisance et le manque de scrupules propres à tous les appareils de propagande, les médias sont passés sans transition, dans la présentation du drame de Montauban et de Toulouse, d’une approche holiste du crime (« c’est le climat de haine et de xénophobie entretenu par l’extrême droite qui a provoqué ce crime raciste ») à une approche purement individualiste : « Mohamed Merah est un assassin isolé qui ne renvoie à rien d’autre que lui ». Même si on découvre maintenant qu’un obscur groupe dénommé « les soldats du califat » aurait revendiqué le crime de Toulouse, les médias s’en tiennent à cette ligne : Mohamed Merah est un « petit voyou » qui a « dérivé » (lefigaro.fr du 23 mars 2012). Circulez, il n’y a rien à voir !

    Mais le drame de Montauban et de Toulouse révèle pourtant aussi, dans sa sanglante brutalité, une réalité que le Système s’est efforcé par tous les moyens de nous cacher : il révèle le visage d’une France dont on ne parle jamais dans les médias. Car c’est le visage inquiétant d’une France défigurée par le communautarisme. Armée de citoyens ou armée de minorités ?

    Le meurtre des parachutistes met d’abord en pleine lumière un fait jusque-là occulté, sauf dans les milieux informés, à savoir qu’une partie importante de nos forces armées, y compris les unités d’élite, est désormais constituée de Français issus de l’immigration et, pour beaucoup d’entre eux, de religion musulmane.
    C’est, certes, le propre des armées de métier de recruter parmi les « minorités » comme l’illustrent les armées britannique et américaine : les minorités voient en effet dans la carrière militaire un levier de promotion sociale.

    Mais alors que les forces armées des pays occidentaux sont de plus en plus engagées dans des conflits ou des missions d’interposition ayant lieu dans des pays musulmans, cette situation n’est pas neutre. Que se passerait-il si la France devait, par exemple, entrer en guerre avec un pays du Maghreb ? Quel serait le comportement de ces soldats ?
    Ce n’est pas une question absurde car le geste de Mohamed Merah se place justement dans cette perspective : l’assassinat de soldats français d’origine maghrébine visait, semble-t-il, à les châtier par procuration pour l’intervention française en Afghanistan. Cela veut dire que dans l’esprit du tueur leur origine ou leur religion devait l’emporter sur leur loyauté.

    La question de la double allégeance

    Ce raisonnement, nous dit-on, est celui d’un fou criminel isolé.
    Peut-être, mais il pose quand même une question pour l’avenir, d’autant que cet assassinat a aussi valeur d’avertissement. Comme le fait remarquer le professeur Jean-Pierre Filiu, la stratégie terroriste vise aussi à « prendre en otages les musulmanes et les musulmans des pays concernés (afin) de les retrancher de la communauté nationale » (Le Monde du 22 mars 2012).

    Le geste criminel de Mohamed Merah pose implicitement la question de la double allégeance.

    Cette question a toujours été cruciale dans les sociétés européennes et elle a souvent malheureusement conduit à la guerre civile ou aux guerres de religion précisément. Les protestants anglo-saxons accusaient les catholiques d’être sujets d’un souverain étranger : le pape. Inversement les catholiques reprochaient aux protestants d’entretenir des relations privilégiées avec les ennemis du royaume, mais de religion réformée.

    Merah montre par son crime que, si d’aucuns croient possible un islam de France, d’autres estiment que la loyauté musulmane doit l’emporter sur toutes les autres. Et malheureusement ces derniers semblent les plus violents.

    Le gentil Merah

    Bien entendu, fidèles à leur habitude quand il s’agit de traiter d’un criminel d’origine maghrébine, les médias nous inondent de témoignages décrivant Mohammed Merah comme « calme et gentil » (lefigaro.fr du 22 mars 2012). Mais ces témoignages, même s’ils sont sélectionnés à des fins de désinformation, lèvent aussi malgré eux le voile sur une autre réalité occultée : la progression du préjugé communautaire dans notre pays.

    Car qui dit que Merah était « calme et gentil » ? Ses proches, c'est-à-dire des gens qui ont la même origine que lui.
    Comme on apprend en même temps que l’intéressé était non seulement surveillé pour ses activités de djihad, mais également « connu des services de police » (15 condamnations, dont un certain nombre pour des actes commis avec violence), les témoignages sur sa « gentillesse » nous enferment dans un terrible dilemme.

    Un terrible dilemme

    Car :

    • – soit les proches de Merah trouvent sympathique un homme qui se rend coupable de violences répétées et qui tue des militaires français et des enfants juifs, ce qui montre à tout le moins qu’ils n’ont pas les mêmes valeurs que celles des Français de souche ; ce type de témoignage correspond en réalité au comportement souvent observé dans les « banlieues sensibles » où l’interpellation des délinquants soulève des réactions, souvent violentes, de solidarité de la part de la population ;
    • – soit ils signifient que l’on peut être « calme et gentil » et brusquement basculer dans la fureur homicide. Ce phénomène a d’ailleurs été relevé dans le cas d’autres djihadistes étrangers qui étaient bien « intégrés » selon les critères dominants de l’oligarchie occidentale. Mais si c’est le cas, cela conduit à s’interroger sur la réalité d’une « intégration » aussi superficielle.

    Dans les deux branches de l’alternative on peut douter de la solidité de ladite intégration.

    L’importation des conflits

    Merah a tué des enfants juifs pour venger, semble-t-il, les enfants palestiniens tués par les soldats israéliens. Les quatre victimes de Toulouse ont été inhumées en Israël car elles avaient la double nationalité. Les soldats ont été tués parce que la France était présente en Afghanistan.

    En d’autres termes, Merah montre que la France se trouve désormais impliquée sur son sol pour des conflits qui ne la concernent pas.

    La sombre prévision du général De Gaulle à propos de l’OTAN trouve là une dramatique confirmation : l’aventurisme et l’atlantisme nous font courir le risque d’une implication dans des conflits qui ne seront pas les nôtres. L’immigration massive, que De Gaulle n’avait pas prévue, nous conduit aussi sûrement à importer des haines qui nous sont étrangères.

    L’effondrement de l’appareil judicaire et policier

    Le drame de Montauban et de Toulouse lève enfin le voile sur le dramatique effondrement de la Justice et de la Force publique dans notre pays.

    Car Merah était connu des services de police et suivi par ceux du renseignement. Mais cela ne l’a nullement empêché d’accomplir ses crimes, comme tous les criminels récidivistes qui courent les rues et dont les performances peuplent la rubrique Faits divers de nos journaux. On nous dit que ce n’était pas possible de le localiser et de l’empêcher de nuire. Mais c’est ce qu’on nous dit dans toutes les affaires criminelles !

    Comme, par exemple, dans le cas de ce violeur parisien multirécidiviste de nationalité sénégalaise qui avait « affolé toutes les polices au moment des fêtes de fin d’année » (sic) (lefigaro.fr du 29 février 2012) et que personne ne trouvait. La police belge, elle, l’a trouvé et arrêté sans problème (Le Parisien du 1er mars 2012). Ou comme celui du suspect angolais du meurtre d’une adolescente nantaise, après d’autres agressions : celui-ci était, nous dit-on, placé « sous surveillance électronique », mais cela n’a rien empêché du tout (Le Monde du 21 mars 2012).

    Décidément les limiers français ne sont plus à la hauteur et le commissaire Maigret doit se retourner dans sa tombe !
    Et les Français de souche qui sont harcelés par les forces de police ou de gendarmerie, parce qu’ils téléphonent en roulant ou parce qu’ils roulent trop vite, apprécieront sans doute mieux ainsi l’efficacité de nos polices dans la prévention du crime.

    Mais qui a peur ?

    Certes, le tueur est mort – après 32 heures de siège, ce qui est quand même beaucoup – et Nicolas Sarkozy peut continuer de jouer au superflic en serrant les maxillaires. « Mission accomplie », titre la Pravda-Figaro du 23 mars, sans doute pour copier le « Justice est faite » d’Obama après la mort de Ben Laden. On a les héros que l’on peut.
    Mais tout le monde a vu les images de cette nuée d’hommes cagoulés menant le siège du domicile du criminel. Tout le monde a vu ces policiers et ces gendarmes équipés comme des chevaliers du Moyen Age, armés jusqu’aux dents, et ce déploiement sans précédent.
    Mais combien étaient-ils pour un seul homme ? Que craignaient-ils donc pour être si nombreux ?

    D’avoir affaire à une horde de Talibans ? Mais on ne cesse de nous dire que Merah était tout seul. Si telle est l’explication, les forces de l’ordre étaient pour le moins mal informées. A moins qu’elles aient eu peur que le « quartier populaire » dans lequel vivait l’assassin ne se soulève en sa faveur ? Mais on ne cesse de nous dire que les personnes d’origine immigrée sont gentilles, travailleuses et pacifiques…

    Evidemment tout cet étalage de forces de police sert à merveille la scénarisation médiatique et électorale d’un Nicolas Sarkozy émule de Rambo, mais ce n’est sans doute pas la seule raison.
    Car enfin pourquoi nos superflics sont-ils cagoulés et habillés couleur de muraille ? Pourquoi nos militaires, quand ils empruntent les transports en commun, cachent-ils leur uniforme ? Nos ancêtres, eux, se battaient à visage découvert.

    De quel côté était vraiment la peur, hier, dans le quartier des Izards ?

    Michel Geoffroy
    23/03/2012

    Correspondance Polémia – 26/03/2011

    Image : Mohamed Merah : Son frère est « fier » de lui (Il serait revenu sur cette déclaration). On n’en finit pas d’apprendre des nouvelles troublantes sur l’affaire Mohamed Merah. Son frère Abdelkader Merah a été transféré à la SDAT (sous-division antiterroriste) avec son épouse.

  • Immigration, insécurité, banlieues, Islam radical: en meeting près de Nantes, Marine Le Pen tire les leçons des drames de Toulouse et de Montauban

    26/03/2012 – 15h00
    NANTES (NOVOpress Breizh) – C’est sous un soleil radieux que près de 2.000 personnes s’étaient données rendez-vous dimanche à Bouguenais, dans la banlieue de Nantes, pour entendre Marine Le Pen. Devant un public visiblement sous le charme, la candidate à l’élection présidentielle, très en forme, a axé l’essentiel de son discours sur l’islamisme radical, la sécurité et l’immigration
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    Alors que les municipalités tenues par le PS avaient multiplié les refus de location des salles publiques, que la préfecture ne donnera finalement l’autorisation de tenir le meeting organisé sous un chapiteau sur un terrain privé que dimanche à 10h du matin, que les excités de la gauche mélenchonesque avaient multiplié les appels à manifester (un “grand rassemblement” organisé à Nantes réunira péniblement… 100 participants), près de 2000 personnes venues de toute la région ont finalement fait le déplacement sur les bords de la Loire pour rencontrer celle qui se présente comme la seule candidate anti-système.

    Arrivée à 16 heures sous les acclamations d’un public enthousiaste, la candidate a débuté son intervention en évoquant d’entrée les drames de Toulouse et de Montauban. Pour Marine Le Pen en effet l’action criminelle de Mohamed Merah est emblématique du renoncement de l’Etat, des méfaits de l’immigration, du triomphe des communautarismes, de l’expression ultime de l’Islam radical. Selon elle l’action de ce terroriste n’a été possible que grâce à la culture de l’excuse mise en place par les gouvernements de gauche comme de droite. Mais pour l’oratrice il est pourtant possible de sortir de cette situation, en ayant l’ambition et la volonté de reconstruire une France solidaire, en remettant la Nation au cœur de la politique et en appliquant la loi républicaine. « Je mettrai l’Islam radical à genou», promet-elle sous les applaudissements.

    Marine Le Pen affirme que si Mohamed Merah a pu agir c’est que : « L’Etat a perdu le contrôle des banlieues…», ajoutant que « ces zones de non-droit ont continué de s’étendre sous Nicolas Sarkozy» ; que dans ces zones « on y achète la paix à coup de milliards… » ; « qu’il y a 2 lois, celle de la drogue et celle de l’Islam radical » ; que « oui, l’argent de la drogue sert à acheter les armes de guerre ». Pour elle ces faits expriment que « la vérité est que Nicolas Sarkozy a renoncé à agir… ». La présidente du FN explique que la société française a été transformée par l’immigration de masse, qui a permis le triomphe des communautarismes. Ainsi, les groupes islamistes ont peu à peu fait interdire le porc dans l’alimentation des cantines, imposé l’abattage et la vente de la viande Halal, séparé les garçons et les filles dans la pratique du sport, fait exploser les mariages forcés.

    (Cliquez sur la photo)

    Cette situation est également le fruit de « la culture de l’excuse permanente qui a gangrené la société ». Cela s’exprime, selon elle, dans la politique judiciaire car « des milliers de peines ne sont pas exécutées… que pour les crimes les plus barbares la peine maximum est de 27 ans ». Rappelant que « c’est bien la droite qui a supprimé la double peine », elle pose la question : « qui peut oser dire que la Justice fonctionne correctement envers les criminels ? » De même, les tenants de cette philosophie « ont semé la haine de la France… elle les (les immigrés) cadenasse dans une catégorie ethnico-religieuse ». Résultat : « La gauche leur refuse l’assimilation ».

    Marine Le Pen considère qu’elle a la mission de sortir de cette logique pour retrouver une « France solidaire ». Les Français doivent pouvoir vivre en sécurité « qui n’est pas seulement physique mais sociale ». Pour cela « il faut retrouver la conscience d’être un peuple ». Aussi « la France reprendra le contrôle de ses frontières. » précisant qu’elle n’hésitera pas à remettre en cause les accords de Schengen. Rappelant que « la gauche avec Jean Luc Mélenchon souhaite régulariser tous les clandestins », elle, « elle s’engage à réduire l’immigration de 200.000 à 10.000 par an ». Elle précise qu’elle abolira le droit du sol car « la nationalité s’hérite ou se mérite…la naturalisation doit obéir à des lois strictes…car être Français, c’est une fierté, ce n’est pas un droit. »

    De même, la République doit lutter contre le développement du communautarisme et l’introduction des religions dans la sphère publique. « J’empêcherai les attaques de la laïcité…les prêches seront systématiquement surveillés dans les mosquées ». Marine Le Pen entend favoriser ce sentiment d’appartenance nationale par l’enseignement de l’histoire de France : « tous les enfants quelles que soient leurs origines doivent connaître Clovis, les 40 rois … Je veux qu’on respecte la France, ma patrie, notre patrie.” C’est aussi pourquoi elle rappelle qu’elle « veut partout la priorité nationale, le patriotisme économique et social ».

    S’attaquant au sentiment de peur car « on impose plus facilement la tyrannie à un peuple qui a peur », Marine Le Pen affirme : « je ne veux pas revenir à la France d’avant, mais je veux que les relations sociales soient fondées sur autre chose que la peur ». Citant Bernanos « L’espérance est un risque à courir », elle conclut son intervention en lançant un appel au peuple de France : « Libère toi de ces élites qui t’enchaînent ! » Affirmation reçue cinq sur cinq par un public manifestement conquis qui réserve à la candidate une standing ovation avant d’entonner une vibrante Marseillaise.

    Crédit photos : C. Lanseria, NOVOpress Breizh.

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