Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1245

  • Affaire Merah - Une prof demande une minute de silence pour le tueur !

    Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, a demandé vendredi au recteur de Rouen de "suspendre immédiatement" une professeur de lycée de cette ville pour avoir "demandé à ses élèves de respecter une minute de silence en la mémoire du terroriste Mohamed Merah".

     
    La lettre des élèves se retrouvent sur le site internet du quotidien Paris-Normandie
    La lettre des élèves se retrouve sur le site internet du quotidien Paris-Normandie capture d'écran Paris-Normandie

    Hallucinant ! Au lycée Gustave-Flaubert de Rouen, une professeur d'anglais, Mme Lorraine Collin, 56 ans,  a demandé, vendredi, à ses élèves de Terminale de respecter une minute de silence en mémoire de Mohamed Merah. Incompréhensible étant donné la vague d'émotion sucitée par les actes de ce tueur. Cette information a été révelée par le quotidien Paris-Normandie. Le ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel a exigé, ce vendredi, au recteur de Rouen « la suspension immédiate » de cette enseignante. En « condamnant sans réserve », dans un communiqué, « ce comportement inqualifiable », le ministre de l'Éducation a aussi demandé au recteur « d'engager une procédure disciplinaire ». « Cet acte isolé », selon le ministre, « ne saurait occulter la dignité dont a fait preuve l'institution scolaire tout au long de la semaine ».

    Cliquez ici !

    L'enseignante était reçue en début d'après-midi « par la rectrice » de Haute-Normandie, Florence Robine, a indiqué le rectorat. Au moment où leur professeur a demandé une minute de silence aux élèves, ce vendredi peu après 8h, une partie d'entre eux s'est levée et a quitté la classe en signe de mécontentement. Les délégués de cette classe de terminale TS2 ont ensuite écrit une lettre au chef de l'établissement pour relater les faits, courrier que publie le site internet du journal normand.

    "Une minute de silence pour cette victime"

    L'enseignante « a clairement dit que Mohamed Merah était une victime, que le lien avec Al-Qaïda avait été inventé par les médias et "Sarko". Elle a ajouté qu'il serait possible de faire une minute de silence pour cette "victime" », ont écrit dans ce courrier les délégués de la classe scientifique. « Voyant que nous étions en désaccord, elle nous a dit que nous devrions sortir, ce que 16 élèves sur une petite vingtaine ont fait, les autres sont restés en essayant de comprendre ses propos », ont-ils ajouté. La sanction encourue par l'enseignante peut aller jusqu'à la suspension immédiatet des mesures disciplinaires, indique Mario De Mazières, directeur de cabinet de la rectrice, Florence Robine.

    Mardi à 11h, au lendemain de l'assassinat de trois enfants et un enseignant juifs devant une école juive de Toulouse, une minute de silence avait été observée en leur mémoire dans les établissements scolaires du pays, à la demande de Nicolas Sarkozy. Le tueur au scooter Mohamed Merah, qui avait également tué quatre militaires dans les jours précédents, est mort jeudi sous les balles du Raid après plus de 32 heures de siège de son appartement. Un véritable soulagement pour toute la France. Sauf pour cette enseignante apparemment.

    Par Maxime Ricard
     
    France-Soir -23/03/12
  • Marine Le Pen veut que la Poste redevienne un "service public"

    Marine Le Pen s'affiche comme la nouvelle protectrice des services publics. La candidate du Front national à l'Elysée est venue écouter ce jeudi les doléances d'un collectif de postiers à Trilport, une petite cité de Seine-et-Marne. « Les services publics ne doivent pas être soumis à une exigence permanente de rentabilité (...). La Poste est une fierté française et on est en train de la détruire », a-t-elle lancé à un petit groupe qui se tenait devant la Poste du village.

    Une vingtaine de postiers de cette petite commune se sont réunis en collectif dans l'espoir que les candidats les écoutent. Marine Le Pen a répondu présente à cet appel. « Je suis venue aujourd'hui ouvrir le cahier de doléances des postiers en espérant que votre parole sera entendue et que les Français prendront conscience que les services publics leur appartiennent », a encore déclaré Marine Le Pen, accompagnée par Marie-Christine Arnautu, la vice-présidente du parti et candidate dans la 6e circonscription de Seine-et-Marne.

    Marine le Pen contre "l'ultra-libéralisme" des services publics

    La patronne du FN a dénoncé l'« ultra-libéralisme qui frappe l'ensemble des services publics » et appelé à leur « reconstruction », tout en soulignant qu'elle n'était pas « très étonnée qu'il y ait des suicides » à La Poste. « Une modernisation est certes nécessaire mais il y a des questions de moyens et d'écoute. On ne vous écoute pas beaucoup, on n'écoute plus la base », a-t-elle estimé.

    Selon Marine Le Pen, les syndicats, « complices du gouvernement », « sont là pour étouffer la colère des salariés ». Sur place, quelques partisans du Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon ont tenté de protester, en vain. « Nous ferons machine arrière, La Poste redeviendra un service public », a promis Marine Le Pen aux postiers.

    Actu France-Soir
  • Mohamed Merah était interdit de vol aux Etats-Unis

    Mohamed Merah était interdit de vol aux Etats-Unis, rapporte le Wall Street Journal. Le FBI l'avait placé sur la liste des "suspectés de terrorisme", après "son arrestation en 2010 en Afghanistan.

    Le quotidien américain ajoute que "des officiers antiterroristes du FBI chargés des interdictions de vols avaient également des informations sur Mohamed Merah avant les récentes fusillades".

  • Les "jeunes" agresseurs présumés d'un militaire à Brest: des multirécidivistes que la justice avaient laissées en liberté

    22/03/2012 – 16h00
    BREST (NOVOpress Breizh) – Les forces de police ont interpellé, mercredi matin, sept « jeunes » soupçonnés d’être les auteurs de l’agression commise le 10 mars dernier à Brest à l’encontre d’un élève de l’école des mousses. Des « jeunes » pour certains déjà poursuivis pour d’autres méfaits et laissés malgré tout en liberté.

    Alors qu’il rentrait en compagnie de deux de ses camarades au Centre d’Instruction navale le 10 mars dernier un élève de l’École des mousses avait été roué de coups et agressé à l’arme blanche par des « jeunes » qui lui avaient notamment porté un coup de couteau dans le dos. La blessure reçue par le malheureux – une plaie de 15 cm de long et de 3 cm de profondeur – avait nécessité la bagatelle de 51 points de suture.

    Mercredi matin, les policiers de la sûreté départementale, renforcés par les sections d’intervention des commissariats de Brest et Quimper, sont intervenus dans les quartiers « sensibles » de Kerourien, de Saint-Marc et de Guilers. Sept « jeunes » âgés de 15 à 20 ans, dont trois mineurs ont été interpellés et placés en garde à vue. Dans un communiqué le parquet de Brest a précisé que la garde à vue de ces individus sera prolongée « au regard du nombre d’auditions et d’investigations à mener ».

    Depuis le mois septembre 2011, le climat entre les jeunes militaires du Centre d’Instruction navale – aisément reconnaissables à leur allure – et des groupes de « jeunes » issus de l’immigration est très tendu : insultes, provocations, agressions à l’égard des jeunes militaires sont monnaie courante. Déjà, à l’issue des cérémonies du 11 novembre dernier, un élève du Lycée naval avait reçu un coup de couteau au bras et en décembre la situation avait encore empirée. Manifestement le « vivre ensemble » cher aux bonnes consciences de l’oligarchie en place connait quelques ratées dans le deuxième port militaire de France.

    Selon des sources proches de l’enquête, il apparait en outre que plusieurs des « jeunes » interpellés sont les mêmes qui avaient déjà mis en examen pour des faits de braquages de pizzerias et de livreurs de pizzas. On se souvient que ces individus – poursuivis pour des faits d’une gravité certaine – avaient été aussitôt relâchés et placés sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention. Une décision qui avait provoqué un tollé chez les policiers, qui s’inquiétaient, à juste titre, d’un tel laxisme. Un laxisme qui aura permis, quelques mois plus tard, l’agression dont a été victime le jeune militaire. Ces « jeunes », s’ils sont poursuivis, seront-ils encore une fois laissés en liberté ?

    Crédit photo : Marion1000 ; Licence CC.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

     
  • Toulouse, Montauban: patatras !

     

    Tueries de Toulouse et de Montauban : patatras !
     
     
     
    Article repris avec l’aimable autorisation du site Polémia

    Le choc émotionnel créé par les assassinats de Montauban et de Toulouse promettait de donner un nouveau tour à la campagne présidentielle : des assassinats dont le caractère raciste et antisémite, immédiatement relevé par Nicolas Sarkozy et les médias, devait inciter chacun à une introspection politique profonde. Car « l’ensemble de la République française est touchée par ce drame abominable », selon l’expression de M. Sarkozy (Le Monde du 20 mars 2012).

    La machine à diaboliser se mettait déjà en marche

    Passée la retenue du premier jour de recueillement, la machine à diaboliser, toujours bien huilée dans notre pays, se mettait déjà en marche : « Tragédie nationale, réflexion nationale », titrait doctement l’éditorialiste-procureur du Monde du 21 mars.

    Car qui est derrière ces crimes horribles ?

    Bien sûr, « le poison de la haine » pour M. Hollande ; « un climat d’intolérance croissant » pour M.Bayrou qui ajoutait : « Il faut que ce sujet du racisme et de l’antisémitisme soit traité et que cela cesse » (Le Parisien du 21 mars 2012). « Voilà un passage à l’acte extrêmement important dans un climat de libération de la parole raciste et antisémite », affirmait le président de l’union des étudiants juifs de France (Le Monde du 21 mars 2012).

    M. Mélanchon avait remisé sa cravate rouge pour participer aux manifestations de recueillement organisées à Paris dimanche soir et invité « d’aucuns à mesurer mieux le poids des mots » (Le Monde du 21 mars 2012), manifestation déjà qualifiée de « républicaine » par certains médias télévisés.

    Les armées fouillaient les dossiers d’anciens militaires « néonazis » (Le Monde du 21 mars 2012). « Les miasmes de l’antisémitisme sont toujours là et il faut nous en protéger », ajoutait le ministre de l’Intérieur, M. Guéant (Les Echos du 23 mars 2012).

    L’affaire prenait tournure.

    Le climat de haine

    Car, bien sûr, le coupable ou les coupables – un coupable sadique, en outre, qui aurait filmé ses forfaits – ne pouvait relever que de la bête immonde et du fameux « climat de haine » et de « stigmatisation » provoqué par la terrible extrême droite, celle qui aurait « lepenisé les esprits » et après laquelle, dit-on, courrait Nicolas Sarkozy pour se faire réélire.

    On ne la citait pas encore franchement mais elle était déjà dans les esprits médiatiques et ceux de la classe politique institutionnelle. Après la Norvège, la France était donc une nouvelle victime de l’ultra-droite raciste et xénophobe.

    Les sociologues improvisés nous donnaient à leur manière l’explication du drame, comme ce bon docteur Bayrou, par exemple : « Les hommes publics ont le devoir de veiller à ce que les tensions, les passions, les haines ne soient pas à chaque instant entretenues. Le fait de montrer du doigt les uns et les autres, c’est faire flamber les passions et on le fait parce que dans ce feu-là il y a des voix à prendre » (Le Monde du 21 mars 2012).

    On rappelait perfidement que c’était Marine Le Pen qui avait lancé « un débat sur les étrangers et sur la place de l’islam en France » (Le Monde du 21 mars 2012). Sans parler de la question du halal, bien sûr.

    Nicolas Sarkozy s’empressait de recevoir pour les rassurer les représentants des « communautés » juives et musulmanes. La peau de l’ours politicien

    Car chacun voyait déjà le profit politique qu’il pourrait tirer de la situation, tout en s’en défendant haut et fort, bien sûr :

    • – Le président sortant pouvait espérer se poser comme le champion intransigeant de la « traque » impitoyable des criminels racistes, en lançant un dispositif policier sans précédent en temps de paix dans notre pays ;
    • – Les centristes et les socialistes trouvaient de leur côté un nouvel argument pour contrer le candidat Sarkozy, accusé d’avoir aussi entretenu ce « climat de haine » ;
    • – M. Mélenchon allait pouvoir jouer à la Bastille le couplet « républicain » face à Marine Le Pen, son ennemi principal. Les candidats du Système se partageaient déjà la peau de l’ours toulousain…

    Patatras !

    Mais on apprend maintenant que le criminel est « un Toulousain français d’origine maghrébine qui semble s’être entraîné au djihad » (Lefigaro.fr du 21 mars 2012), qu’il se revendiquerait d’Al-Qaïda et qu’il s’appellerait Mohamed (d’après RTL) !… et qu’il était bien surveillé par la Direction centrale du renseignement intérieur pour ses activités « d’ancien » du Pakistan et de l’Afghanistan, ce qui ne l’a d’ailleurs pas empêché de commettre ses crimes. Voici une nouvelle catastrophique pour l’oligarchie !

    Car un « Français d’origine maghrébine » est pour le Système un intouchable, même s’il est criminel. Car vis-à-vis de cette délinquance, c’est le principe de l’absence d’amalgame et de stigmatisation qui s’impose. D’ailleurs, le recteur de la mosquée de Paris a immédiatement rappelé la ligne : il faut se garder de « tout amalgame entre la religion musulmane à 99% pacifique, citoyenne, responsable, non violente et tout à fait intégrée dans notre pays et puis ces mini-petites franges de gens décidés à faire un mal atroce » (sur iTélé le 21 mars 2012).

    Finies les envolées bizounours sur le « climat de haine » ! Mohamed n’est qu’un soldat perdu, un criminel minoritaire et endoctriné. Mais pas question de mettre en cause le fait qu’il aurait pu être influencé par un « climat » islamique. Adieu la mise en cause de « l’extrême droite » : il ne semble pas que ce Mohamed soit adhérent du Front national ni d’un comité de soutien à Nicolas Sarkozy !
    Adieu la dénonciation de la « xénophobie » : car que dire quand le criminel est « français d’origine maghrébine » ? Qu’il n’est pas bien intégré ?
    Adieu la condamnation du racisme ! Car un musulman, même djihadiste, ne saurait se voir appliquer ce qualificatif qui ne sied qu’aux Européens de souche. Adieu les superflics, qui n’arrivent pas à empêcher un homme qu’ils « surveillent » de passer à l’acte !

    La caste politique se partageait déjà avec délices les dépouilles du futur Anders Behring Breivik toulousain ; mais face à Mohamed elle est brusquement devenue aphone.

    Espérons que bientôt elle sera vraiment sans voix, dans tous les sens du terme.

    Michel Geoffroy

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • Rien n'est perdu ! par P.-L. MOUDENC

    Il m'est arrivé comme à d'autres, ces dernières années, de vitupérer la médiocrité générale de la production littéraire. Le conformisme des auteurs et des éditeurs. L'appauvrissement de la langue. En un mot, l'absence d'une oeuvre qui se détacherait sans conteste du lot, qu'on aurait envie de relire, critère probant s'il en est. C'est dire que, dans la grisaille ambiante, la moindre lueur fait figure de phare !

       Gaëlle Josse n'est sans doute pas l'écrivain (non, je n'écrirai jamais écrivaine !) du siècle. Encore que son premier roman, Les Heures silencieuses (Autrement, 2011), ait suscité des critiques louangeuses et lui ait valu un prix littéraire, certes moins prestigieux que le Goncourt. Nos vies désaccordées (1) confirme ses qualités. Une finesse d'analyse des sentiments et des passions qui s'exprime dans une langue fluide, avec des sortes d'intermèdes en prose poétique. Comme une respiration dans le flux de l'intrigue.

       Celle-ci, assez ténue pour être résumée en peu de mots : le narrateur, un célèbre pianiste donnant des récitals dans le monde entier, apprend que Sophie, la femme qu'il a délaissée au profit de sa carrière, est internée en hôpital psychiatrique, dans le Sud-Ouest de la France. Il va tout faire pour la retrouver, renouer avec elle un contact interrompu par la maladie mentale et aussi sa jalousie, son égoïsme et ses propres infidélités. Seul lien entre eux, la musique. Singulièrement celle de Schumann, atteint lui aussi par une démence dont l'amour de Clara fut impuissant à le tirer. Un couple emblématique dont le destin s'inscrit en filigrane de celui des deux héros.

       Les trois quarts du roman - la fin me paraît moins aboutie et, somme toute, plus banale - retiennent par une rare justesse de ton. François Vallier, le pianiste virtuose, prend peu à peu conscience que Sophie, artiste elle aussi, peintre tourmentée et fantasque, est l'unique amour de sa vie. Que Cristina, qui a jeté sur lui son dévolu, ne saurait jamais la remplacer. Un dévoilement progressif qui requiert maints retours en arrière et précise, peu à peu, la personnalité attachante des protagonistes.

       Autour d'eux, des comparses d'une réelle densité, eux aussi : le vieux luthier Zev Isaakovitch rescapé du ghetto d'Odessa. Sandro, le violoniste. Ou Philippe Margeret, infirmier psychiatrique qui permettra à François de renouer le fil conduisant à Sophie.

       Et puis la musique, omniprésente. Elle joue dans l'économie du roman le rôle d'un véritable personnage. Elle seule semble capable d'entamer le mutisme dans lequel Sophie est désormais murée.

       Une telle trame pourrait être celle d'un roman de gare. Il faut rendre grâce à Gaëlle Josse d'avoir réussi à éviter le piège du mélo. D'attacher son lecteur sans user de grosses ficelles. En douceur. A coups de notations justes et délicates. On attend avec impatience le troisième roman et la confirmation que notre littérature est encore capable de produire des fruits savoureux. Qu'en définitive, rien n'est perdu !

    ¤¤¤

       Une oeuvre dans laquelle on aime à se replonger, qui réserve toujours des surprises heureuses, c'est celle de Gilbert Keith Chesterton (1874-1936). Faut-il présenter cet écrivain anglais, fervent catholique, romancier, essayiste, poète, biographe, polémiste à l'humour redoutable ? Gérard Joulié, son meilleur traducteur dans notre langue (il nous a permis de connaître de lui une bonne vingtaine d'ouvrages) et, pourrait-on dire, son introducteur le plus pertinent, nous donne aujourd'hui Une brève histoire de l'Angleterre (2). Ecrite, assure-t-il dans sa préface, "avec passion et partialité", ce qui en précise d'emblée le ton. Celui d'un partisan qui rêve de faire entrer son pays, germanisé au moment de la Réforme, dans le giron  de l'Eglise catholique.

       Ce programme implique un retour au Moyen Âge. Et une lecture originale de l'histoire qui laisse paraître une haine viscérale de l'Allemagne, un amour inconsidéré de la France (ce "Michelet chrétien" vante la Révolution "qu'il a comprise tout de travers", selon son exégète !), un refus de l'argent et du commerce, la mise en pratique d'une ruralité bien comprise, réhabilitant guildes et corporations.

      "A côté de lui, écrit Gérard Joulié, marchent chez nous les ombres prestigieuses de Veuillot, de Barbey, de Drumont, de Bloy, de Péguy et de Bernanos." Voilà qui suffit à situer cet écrivain original, prince du paradoxe et cependant inspiré par une foi vibrante et passionnée.

    ¤¤¤

       Enfin, à découvrir ou redécouvrir, un auteur passé aujourd'hui de mode mais qui connut son heure de gloire, René Benjamin (1885-1948), quasiment contemporain de Chesterton. Membre de l'académie Goncourt où il fut reçu en 1938, il laisse une oeuvre abondante où les biographies (de Molière, de Marie-Antoinette, de Balzac), voisinent avec des portraits de ses contemporains (dont celui de son ami Charles Maurras), des pièces de théâtre et des satires sociales et politiques. Partisan du Maréchal Pétain pendant l'Occupation, il figura sur une des listes noires du Comité National des Ecrivains, le fameux CNE et fait, depuis, figure d'écrivain maudit.

       Xavier Soleil lui consacre une biographie dans la fameuse collection des éditions Pardès. Son Qui suis-je ? René Benjamin (3), précis, documenté, vibrant aussi, avec des allures de plaidoyer, est le premier essai sur cet écrivain dont le purgatoire aura duré plus que de raison.

     

    P.-L. MOUDENC

     

    1 -  Nos vies désaccordées, de Gaëlle Josse. Autrement Littératures, 144 p., 13 €.

    2 - Une brève histoire de l'Angleterre, de G.K. Chesterton, traduit de l'anglais et préfacé par Gérard Joulié. L'Âge d'Homme, coll. "Revizor", 232 p., 15 €.

    3 - Qui suis-je ? René Benjamin, de Xavier Soleil. Pardès, 128 p., 12 €.

  • Toulouse - Le fondateur du GIGN critique l'action du RAID

     

    Faits diversjeudi 22 mars 2012
     
     
     

    Christian Prouteau, fondateur du Groupement intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), est sévère après l'assaut du RAID à Toulouse.

    « Comment se fait-il que la meilleure unité de la police ne réussisse pas à arrêter un homme tout seul ?», s’interroge Christian Prouteau, l’ancien patron fondateur et commandant du GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale).

    Et l'ancien militaire d'ajouter : « Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène. Il n’aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat : ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l’a incité à continuer sa « guerre ».

  • « Sarközy décrète le jihad contre internet ! »

    22 mars 2012 - 18:46

    « Avec un cynisme propre aux politiciens du Système, Nicolas Sarközy profite des événements toulousains pour verrouiller encore davantage la dictature du politiquement correct et la marche vers le mondialisme.
    En effet, le président a déclaré vouloir mettre en place une série de mesures contre les libertés sur internet et contre les opinions que lui et ses compères n’apprécient pas, sous couvert – comme d’habitude – de sécurité. Il s’agit d’un procédé honteux de manipulation de l’émotion de la population, à la faveur d’événements imprévus ou secrètement provoqués ou favorisés.

    Les événements du 11 septembre de 2001 en sont un exemple particulièrement éloquent, ayant entraîné les très liberticides « Patriot Act » aux Etats-Unis et lois Perben en France.

    « Désormais, toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l’apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence sera punie pénalement », affirme l’occupant de l’Elysée, de même que « la propagation et l’apologie d’idéologies extrémistes seront réprimées par un délit figurant au code pénal, avec les moyens qui sont déjà ceux de la lutte antiterroriste ».


    Lire la suite de cette entrée » +2 vidéos

    Contre-info.com

  • Vieilles ficelles et gros mensonges

     

    22 mars 2012

    Le site de L’Express publiait hier un article qui n’aurait pas fait tâche dans un fanzine d’extrême gauche ou dans la bouche des commissaires politiques du Front de gauche. Il y est écrit au sujet des crimes de Montauban et Toulouse commis par le délinquant multirécidiviste Mohammed Merah qui a basculé dans le radicalisme islamique, que « Marine a eu chaud. » Pourquoi ? Eh bien parce qu’« un tueur proche de l’extrême-droite aurait jeté un gros cheveu sale dans sa soupe. Le fou est un fou d’Allah. La piste islamiste évite une sortie de route au FN. Dans ses arrières boutiques, des néo-nazis continuent à claquer des talons et à lever le bras droit. Cet entourage encombrant est soigneusement camouflé. Mais il existe. Un coup de projecteur judiciaire sur ces légions maudites aurait indisposé certains sympathisants frontistes. »

     L’auteur de cette « analyse », L.Dubois, concède cependant que « tous les électeurs du FN n’ont pas un portrait d’Hitler dans leur salon » ! Une compilation de fantasmes nauséabonds mais qui résume assez bien l’axe de la propagande développée par le Système pour s’exonérer de ses propres turpitudes dans cette affaire.

    Rappelons au passage que les médias, pas plus que Bruno Gollnisch d’ailleurs, n’ont jamais accusé le parti écologiste d’être un repère de dangereux extrémistes psychopathes au motif que l’un de ses militants, Richard Durn, a vidé son chargeur sur le conseil municipal de Nanterre faisant huit morts et 19 blessés, épisode tragique dont on commémorera le dixième anniversaire le 27 mars prochain.

    Durant son entretien avec Christophe Barbier sur i Télé, Marine Le Pen a préféré plus justement attirer l’attention de nos compatriotes sur les errements de la politique sarkozyste, notamment l’intervention de la France en Libye sous pavillon de l’Otan, qui a conduit à l’implosion de ce pays et à sa large prise de contrôle par des fondamentalistes.

    Sur notre propre sol « des groupes politico-religieux se développent face à un certain laxisme. » Evoquant ce matin sur France info le cas Mohammed Merah –qui a trouvé la mort ce matin lors de l’assaut de son appartement - Marine s’est prononcée pour un référendum sur le rétablissement de la peine capitale. Elle a aussi relevé que «cet homme a été condamné quinze fois, on sait qu’il était parti en Afghanistan, qu’il a menacé des gens, qu’il a montré des vidéo de décapitation… On dit qu’il y a une quinzaine de personnes qui ont son profil, mais ne fallait-il pas le surveiller de plus près ?»

    Ce constat a irrité Jean-François Copé qui dans l’entretien accordé dans Le Figaro de ce jeudi y voit « un procès d’intention inacceptable ». Pourtant dans le quotidien Le télégramme, une mère de famille qui réside dans l’ancien quartier de Mérah témoigne : «Je suis sidérée. Il a fallu que tous ces gens soient tués pour que Mohamed Merah soit enfin arrêté. C’est un énorme gâchis…». «La police savait tout de la dangerosité de cet individu et de sa radicalité», ajoute-t-elle. «J’ai porté plainte contre Mohamed Merah deux fois et j’ai relancé à de très nombreuses reprises. En vain

    Il s’agit encore de rappeler, comme l’a fait très justement « Felix Niesche » sur le site d’Egalité & réconciliation, que juste avant que l’identité de cet assassin soit connue, « L’UEJF, et toutes les associations stipendiées de la haine raciste anti-blanche, nommée antiracisme, MRAP, Ligue des droits de l’homme, Bureau de Vigilance contre l’antisémitisme, SOS Racisme and C°, ont défilé sous une bannière ignoble, répugnante, mensongère, infâme : En France on tue des Noirs des Juifs et des Arabes. Sous-entendu, La France, raciste, vichyste, assassine des Juifs, des Noirs et des Arabes. Sous-entendu, Juifs et Noirs et Arabes, tous ensemble tous ensemble tous ! pour continuer d’effondrer cette Vieille Nation, d’accabler d’invectives ses habitants légitimes, de criminaliser encore et encore les sous-chiens. »

    De ce tombereau d’insultes et de haines « anti de souche », les Français ne veulent plus affirme Bruno Gollnisch , y compris nos compatriotes d’origine non européenne qui se reconnaissent dans nos valeurs nationales et qui sont pas (plus) dupes des vieilles ficelles et des gros mensonges de la caste au pouvoir.

     Blog de Bruno Gollnisch

  • Mohamed Merah - Une proche témoigne: "J'ai alerté la police à de nombreuses reprises"

    Posté par le 22 mars 2012

     

    La nouvelle de l’identité de l’auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban lui a « coupé les jambes ». Mohamed Merah est l’homme qui a agressé sa fille et tenté « d’embrigader » son fils adolescent, il y a deux ans. Cette femme, qui a souhaité conserver l’anonymat, veut « absolument témoigner ». Selon elle, « la police savait ». C’est une femme « en colère » qui s’exprime.

    « Je suis sidérée. Il a fallu que tous ces gens soient tués pour que Mohamed Merah soit enfin arrêté. C’est un énorme gâchis… ». Selon cette mère de famille qui réside dans l’ancien quartier où vivait l’auteur présumé des tueries de Montauban et Toulouse, « la police savait tout de la dangerosité de cet individu et de sa radicalité ». « J’ai porté plainte contre Mohamed Merah deux fois et j’ai relancé à de très nombreuses reprises. En vain. »

    Une petite partie des faits qu’elle évoque ont été révélés dans la journée par de nombreux médias, sur la base du témoignage d’une femme, Malika. Celle-ci rapportait un incident datant de 2010 où Mohamed Merah, menaçant, était apparu dans le quartier des Izards, en treillis sombre, encagoulé, un sabre à la main et criant « Allah Aqbar ». « C’est nous qu’il menaçait ce jour là, révèle notre témoin anonyme, que nous appellerons Aïcha. Et c’est aussi ce jour là qu’il a agressé mes enfants. »

    « Il a forcé mon fils à regarder d’insoutenables videos »

    La veille, le fils d’Aïcha, alors âgé de 15 ans, est apostrophé par Mohamed Merah. « Il est monté dans sa voiture. Il lui a fait écouter un CD de chants, en lui faisant croire que c’était le Coran. » Les chants sont en fait des appels à partir au combat. « Il a conduit mon fils à son domicile, là où il est encore retranché. Dans son appartement, il y avait un immense Coran dans son salon et plusieurs grands sabres accrochés au mur. Il en a décroché un, puis lui a imposé de regarder des vidéos d’Al Qaïda. » Les scènes sont « insoutenables ». Des femmes exécutées d’une balle dans la tête, et des hommes égorgés. « Mon fils m’a appelé. On a finalement pu le récupérer. Il est resté enfermé là bas de 17h à minuit… »

    Lire la suite

  • Affaire Merah: les services de renseignements ont-ils failli ?

    Les critiques pleuvent sur la DCRI - notamment - qui n'a pas réussi à empêcher Mohamed Merah de commettre des attentats alors qu'il était recherché.

     
    0
     

    Le 22 mars 2012, les membres du RAID quitte le terrain après l'assaut donné contre Mohamed Merah. (AFP / PASCAL PAVANI)

    La surveillance des réseaux islamistes radicaux exercée par le renseignement français a été critiquée –notamment par Marine Le Pen et Jean-Pierre Chevènement- après la révélation que Mohamed Merah suspecté de sept meurtres était suivi par ces services depuis plusieurs années.

    Sévère, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a estimé qu'il fallait faire la lumière sur une "éventuelle faille des services de renseignements dans la surveillance de Mohamed Merah", même s'il a défendu l'administration. La DCRI, fusion de la DST (direction de la surveillance du territoire) et des RG (renseignements généraux) en prend pour son grade. Alors qu'elle dispose de tous les moyens nécessaires pour enquêter dans les meilleures conditions, elle n'a pas réussi à empêcher les tueries. Est-elle responsable ? Pourquoi Mohamed Merah n'a-t-il pas été arrêté alors qu'il était surveillé depuis 2011 ?

    Mohamed Merah avait déjà été repéré par les services

    Condamné à quinze reprises, Mohamed Merah présentait un "profil violent", des "troubles du comportement quand il était mineur, compatibles avec l'extrême violence".

    Le Toulousain a été détenu deux ans de 2007 à 2009, condamné à un mois de prison ferme pour conduite sans permis, et effectué deux voyages suspects en Afghanistan et au Pakistan... le moins que l'on puisse dire c'est que le CV de Mohamed Merah ne passe pas inaperçu.

    Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a assuré que la poignée de djihadistes français recensés par les services de renseignements étaient "tous surveillés".

    En effet, Mohamed Merah avait attiré l'attention des services. Après ses deux voyages en 2010 et 2011, - dont l'Afghanistan, le Pakistan, les forces américaines et de l'Otan disent n'avoir aucune trace - le jeune homme est fiché par les renseignements en 2011. Il est alors soupçonné d'appartenir à l'islamisme radical. Son frère Abdelkader, 29 ans, a lui aussi été inquiété dans une filière de djihadistes en Irak sans avoir été mis en examen. Mohamed Merah est alors convoqué en novembre 2011 par un service régional de renseignement intérieur pour connaitre le motif de ses voyages. Il explique alors y être allé pour faire du tourisme.

    Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a admis que le jeune homme était, comme les quelques dizaines de "djihadistes" de retour, surveillé depuis quelques années. Il a expliqué que c'était la procédure normale pour beaucoup de personnes qui se sont "engagées dans le radicalisme islamiste".

    De plus, depuis les attentats du 11 septembre, les services de renseignements ont redoublé d'effort pour prévenir le terrorisme. "Jusqu'en 2001, les services secrets étaient dans une méconnaissance des structures djihadistes. Après il y a un resserrement et il y a eu une vaste surveillance des mosquées et des imams", rappelle Samir Amghar, auteur de "Le salafisme aujourd'hui. Mouvements secteurs en Occident" (Ed.Michalon 2011).

    En effet, la France a mis en place une surveillance des imams et prédicateurs islamistes radicaux, qui risquent des poursuites s'ils sont français, et l'expulsion s'ils sont étrangers. Depuis 2005, des pôles régionaux, sous l'autorité des préfets, contrôlent salles de prière, commerces, cafés susceptibles de servir de lieux de financement ou de prosélytisme.

    Si rien ne permet encore de savoir comment Mohamed Merah a basculé dans la violence, les moyens mis en oeuvre pour éviter les attentats auraient dû pousser la DCRI a plus de vigilance face au cas Mohamed Merah.

    "Notre mission est de repérer les fanatisés et de les purger"

    Claude Guéant a aussitôt pris la défense de la DCRI, notant que rien ne permettait de "penser qu'il préparait une action criminelle". Il a expliqué qu'"arrêter quelqu'un qui professe des idées salafistes, c'est absolument impossible. Il n'y a aucune base juridique (...) En France, il n'y a pas de flagrant délit d'opinion et c'est tant mieux".

    Pourtant, Bernard Squarcini, le chef de la DCRI, avait dans une interview au "Figaro" affirmé que "avec la DGSE, la DCRI [pêchait] à la fois de manière intense au chalut pour débusquer les filières djihadistes qui partent en Afghanistan, mais aussi au harpon, en ciblant des individus fanatisés mais isolés, n'appartenant à aucune cellule.

    Notre mission est de les repérer et de les "purger" au plus vite, avant qu'ils ne commettent l'irréparable." Dans cette interview, il explique en détail l'interpellation préventive de deux personnes, dont l'une au moment où elle se procurait des armes sur Internet.

    Pourquoi les service de renseignements n'ont-ils pas détecté que Mohamed Merah se procurait des armes ? Un arsenal important a été retrouvé dans l'appartement où il s'est retranché.

    Une cellule dormante à lui tout seul, donc plus difficile à repérer

    "Nous n'avons aucun élément" permettant de rattacher Mohamed Merah "à une organisation quelconque sur le territoire", a dit aussi le procureur de la République de Paris François Molins, parlant de son "profil d'autoradicalisation salafiste atypique". "Il est allé en Afghanistan sans passer par les filières connues, par ses propres moyens, sans passer par les facilitateurs et les pays surveillés", a expliqué le procureur.

    Pourtant le profil de Mohamed Merah est certes "atypique" mais pas méconnu. Il est ce qu'on peut considéré comme une "cellule terroriste dormante" autonome. A cet égard, il aurait dû être une cible prioritaire de surveillance. Gilles Kepel explique que depuis la mort de Ben Laden, Al-Qaïda est encore moins centralisé. "Un militant islamiste post-Al Qaïda, Abou Moussab al-Souri, qui a écrit "Appel à la résistance islamique mondiale", 1.500 pages publiés sur Internet, considère que le djihad peut être 'individuel avec de toutes petites cellules terroristes'.

    L'idée c'est que des cas endoctrinés vont pouvoir fonctionner de manière quasi-autonome. Les attaques dispersées sont alors une phase initiale qui vise à déstabiliser l'ennemi." Des cellules qui ont aussi l'avantage d'être plus difficilement détectables.

    En 2010, on comptabilisait 14 Français dans la zone pakistano-afghane

    Les moyens d'action de Mohamed Merah s'inscrivent parfaitement dans cette approche et difficile d'imaginer que les services de renseignements ignoraient ce type d'actions. En février 2011, le "Figaro" publie des notes confidentielles de la DCRI qui révèlent que la zone pakistano-afghane, est la "première pourvoyeuse de menaces" contre l'Europe, continue d'attirer "les volontaires au combat, notamment européens. Ceux-ci sont passés, en moins de trois ans, de quelques cas isolés à plus d'une centaine d'individus". Selon la DCRI, "la présence de 14 Français a été signalée en 2010" dans les camps jihadistes de la région.

    Le Nouvel Observateur - 22/03/12

  • EN DIRECT - Mohamed Merah abattu par le RAID à 13h 45 - La tuerie de Toulouse revendiquée par un groupe lié à Al-Qaïda

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-direct-toulouse-mohamed-merah-refuse-de-se-rendre-22-03-2012-1918502.php

     

    + 11 vidéos et 1 audio de Marine Le Pen

     

     

    Le Parisien 

     

  • DSK: persona non grata il annule sa venue au Parlement européen

    Dominique Strauss-Kahn était invité à s'exprimer sur “les leçons de la crise économique mondiale” au Parlement européen le 27 mars prochain. Cette décision, considérée comme “indécente” par un groupe d'eurodéputées, a été finalement annulée mercredi.

     
    DSK n'interviendra finalement pas au Parlement européen
    DSK n'interviendra finalement pas au Parlement européen SIPA

    C'est une victoire pour les trois femmes eurodéputées ! Dominique Strauss-Kahn ne participera pas à la conférence sur « les leçons de la crise économique mondiale » dont il était l'un des invités le 27 mars prochain. Dans un message publié sur Twitter, Alexander Alvaro, l'eurodéputé libéral à l'origine de l'événement déclare que « DSK a annoncé qu'il annulait sa visite à la conférence du EU40 ».

    Cliquez ici !

    Dans une lettre adressée à Martin Schulz, président du Parlement européen, trois eurodéputées avaient jugé la venue de DSK à Bruxelles « indécente » écrivant que « nous avons appris, avec consternation et colère, l'invitation de Dominique Strauss-Kahn au Parlement européen à l'initiative de notre collègue (Alexander) Alvaro. (…) Au nom du combat que nous menons pour la dignité des femmes, nous nous opposons à cette invitation et vous demandons, monsieur le Président, de veiller à ce que ce Parlement reste un lieu de travail législatif, où les sensibilités de chacun sont respectées, et non une arène médiatique où il faut faire "des coups", du show et du spectacle ».

    Le président du Parlement « préoccupé ».

    Le porte-parole de Martin Schulz a déclaré mercredi que le président était « préoccupé après avoir reçu beaucoup de courrier de la part d'eurodéputées et du public. Il a pris contact (mardi) avec les organisateurs pour trouver une solution. Trois heures plus tard, on a été informé de l'annulation de M. Strauss-Kahn ». Le 9 mars, un déplacement de M. Strauss-Kahn à l'université de Cambridge avait par ailleurs provoqué des manifestations qui ont donné lieu à quelques échauffourées avec la police. Sa venue à Bruxelles était prévue la veille d'une première audience civile devant un tribunal de New York dans le cadre de l'affaire Nafissatou Diallo.

    Dominique Strauss-Kahn est également convoqué par la justice française le 28 mars pour être vraisemblablement mis en examen « pour complicité de proxénétisme aggravé en bande organisée » et « recel d'abus de biens sociaux » dans l'affaire de prostitution dite du Carlton de Lille.

     
    France-Soir - 21/03/12
  • Nicolas Chapuis du Nouvel Obs: "Putain je suis dégoûté que ça soit pas un nazi"

    Posté par le 21 mars 2012

     

    (Cliquez sur l'image)

    Au sujet du tueur de Toulouse et Montauban, islamiste se disant affilié à Al-Qaïda, Nicolas Chapuis, « journaliste politique » (sic) au Nouvel Observateur, se confie sur twitter : « Putain je suis dégoûté que ça soit pas un nazi. » « Ca aurait été effectivement plus simple », lui répond un collègue journaliste et réalisateur, Tristan Dessert, de RTS TV. Belle mentalité que la leur.

    Si le tueur en question avait été « un nazi », Chapuis aurait sans doute sorti le champagne ! Les victimes et leurs proches apprécieront certainement… Chapuis est un journaliste parce qu’il détient une carte de presse. Mais il est de ceux qui font honte au journalisme, tout comme Dessert. Au fait, comme on dit ‘dégueulasse’ en langage bobo ?

  • Ruth Elkrief ne veut pas entendre les arguments de Florian Philippot

     

    Posté par le 21 mars 2012

     

    Billet d’humeur

    Ruth Elkrief, journaliste sur BFM-TV, qui ne cesse depuis des années de stigmatiser Marine Le Pen et le Front National dans ses émissions, tente encore une fois face à Florian Philippot, Directeur stratégique et porte-parole de la campagne de Marine Le Pen, de couper la moindre argumentation contraire à son idée à elle.

    Marine Le Pen, depuis le milieu des années 2000, ne cesse de mettre en garde face à cette montée fulgurante du fondamentalisme musulman sur le territoire national. Ce fondamentalisme nié énergiquement par tous les pouvoirs en place sous le prétexte fallacieux de la non-stigmatisation ! Ces journalistes et hommes politiques qui, après les assassinats vomitifs des militaires français, n’ont vu selon leur propre racisme bien ancré dans leur esprit nauséabond que la couleur de peau des victimes ou leur obédience… Aucun d’eux n’a vu un Français !

    De Buffet, à Mélenchon, de Bayrou à Ruth Elkrief, en passant par Boubaker et on en passe, aucun d’eux n’a vu dans ces victimes un Français, mais une couleur ou une religion ! Boubaker, pleurnichant sur le fait que les militaires étaient musulmans (en oubliant au passage que l’un d’eux était chrétien) et refusant de voir en eux des Français ! Quelle honte ! Quelle horreur que ce communautarisme raciste !

    Abjection qui a pu permettre le défilé avec la banderole suivante : « En France, on tue des Noirs, des juifs et des Arabes ! »
    Je pose la question : qui était stigmatisé et mis en accusation durant ce défilé si ce n’est la mâle blanc qui fait horreur à la discrimination positive made in Sarkozy ?

    Ces gens se sont insurgés dès que l’identité visible des victimes fut connue. Chacun s’est focalisé sur la couleur, le nom, comme si le Français avait une couleur, sûrement blanche pour leur esprit étriqué… Tous ont voulu voir la « haine de l’extrême droite » espérant un remake norvégien ! Tous en cette période électorale ont voulu faire un amalgame digne des « heures les plus sombres de notre histoire » et accuser Marine Le Pen d’être responsable ! Elle qui ne prône que l’unité de la France, qui se contre fiche de la couleur de peau de tel ou tel individu du moment qu’il est Français il fait partie de notre ensemble national et mérite avant les autres de bénéficier de la France ! Le sens même du slogan ‘la France aux Français’ !

    Florian Philippot était interrogé ce soir dans l’émission de la nauséabonde Ruth Elkrief, et il n’a pas pu s’expliquer, car elle ne le voulait pas… Pas de dialogue possible avec ce qu’elle considère comme étant « extrémiste » alors que Florian tentait de dire les choses simplement. Nous avons un problème et il faut le regarder en face. Mais elle, ce soir ne le voulait pas ! Et surtout ne voulait pas le montrer !