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Blog - Page 1458

  • Où vote-t-on le plus FN en France?

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    (Cliquez sur la carte pour l'agrandir)

    21 mars 2011

  • Cantonales: l'UMP en pleine cacophonie

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    L'UMP au bord de l'implosion?

    La consigne décidée par Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé -refuser toute notion de front républicain contre le FN- passe mal au sein de l'UMP. Déjà, les centristes et les radicaux s'en étaient éloignés.

     Lundi soir, au bureau politique de l'UMP, François Fillon, en demandant à son tour, en cas de duel entre le Parti socialiste et l'extrême droite, de "voter contre le FN", commet un acte politique majeur. Celui qui s'érige en chef de la majorité contredit ainsi le chef de l'Etat et le chef de l'UMP. "Notre position n'est pas tenable pendant une semaine, à moins que l'on nous enferme dans un loft, s'exclame un conseiller ministériel. Il y a une espèce d'hypocrisie à ne pas vouloir prononcer le mot PS." 

    De son côté, selon les informations de LEXPRESS.fr, l'ancien secrétaire général du mouvement, Xavier Bertrand, a recommandé le vote blanc. 

    Cette réunion s'est tenue dans une ambiance "très particulière". Aucun intervenant n'a été applaudi. La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s'était déjà démarquée, avant le premier tour, de la ligne de la direction, a reproché à Jean-François Copé de mettre sur le même plan FN et PS. Les deux ex-ministres de Jacques Chirac, Nicole Ameline et Nicole Guedj, ont, de leur côté, fait part de leur malaise.  

    Sur le terrain, il est des endroits où les instructions parisiennes ne connaissent pas davantage de succès. Dans les Yvelines, par exemple, le président UMP du conseil général exhorte ses électeurs à soutenir les candidats qui se présentent contre l'extrême droite. 

    Un député UMP de l'ouest s'avoue lui aussi "pas très à l'aise" avec la consigne de "ni-ni". "On est tellement obsédé par le FN qu'on prend des décisions qui nous reviennent dans la figure. Sur le plan des valeurs, cette course à l'échalote avec Marine Le Pen me gêne", avoue cet élu, qui redoute à terme "une implosion de l'UMP". 

    Le calcul de Nicolas Sarkozy était simple: préserver la possibilité de bons reports de voix entre Marine Le Pen et lui en 2012 et retenir les très nombreux électeurs UMP de plus en plus tentés par un vote FN. Le président voulait ainsi envoyer un message fort. Le résultat est illisible.

    21 mars 2011

  • "Le seul véritable Front républicain, c'est le Front national", déclare Marine Le Pen face au "global party"

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    Le 21 mars 2011 à Nanterre

    La présidente du Front national, Marine Le Pen, a estimé lundi que "le seul véritable front républicain, c’est le Front national", renvoyant dos à dos l’UMP et le PS en cas d’absence du FN au second tour des cantonales, et saluant les scores de son parti au premier tour.

    Dénonçant comme d’habitude "le système UMPS", Mme Le Pen a aussi innové en stigmatisant un "global party".

    "Nous ne pouvons appeler à voter ni pour un candidat UMP, ni pour un candidat PS", a dit Mme Le Pen lors d’une conférence de presse à l’issue d’un bureau politique.

    "Il s’agit de deux candidats du global party : l’aile droite du global party, l’UMP et l’aile gauche, le PS", a-t-elle ajouté, dans une variante des attaques contre l’"UMPS".

    "Le seul véritable front républicain, c’est le Front national", a déclaré la présidente du FN. "Nous sommes les seuls à porter les valeurs de la République complètement bafouées par les autres".

    "Dès le lendemain des cantonales, on va entrer en campagne présidentielle. On en a sous le pied", a-t-elle promis. "Les comptes de campagne sont ouverts".

    "Le Front national atteint 19,2% là où il présentait des candidats, dans 1.440 cantons", a-t-elle dit, rappelant que son parti allait se maintenir dans 400 cantons. "Jamais dans son histoire le Front national n’avait atteint un pareil score, toute élection confondue".

    "Le FN est devant l’UMP dans le département-bastion du numéro un de l’UMP Jean-François Copé (ndr : la Seine-et-Marne). Je pense qu’il s’agit là pour M. Copé d’un splendide désaveu", a-t-elle lancé.

    Elle a ironisé sur "M. Copé qui cherche la quadrature du cercle : comment appeler à voter PS sans appeler à voter PS".

    "Si nous n’avions aucun candidat élu, nous serions déçus", a-t-elle reconnu. "Nous n’avons aucun conseiller général. Si nous en avons un, c’est 100% d’augmentation".

    "Tant des électeurs de gauche qui n’auraient pas du tout envie de voter pour un candidat socialiste, que des électeurs de l’UMP peuvent tout à fait se retrouver sur un candidat du Front national et créer des surprises dans l’ensemble des 400 cantons", a-t-elle espéré.

    21 mars 2011

     

  • L'intervention française en Libye qualifiée de "jeu de massacre"

    Par Jean Guisnel

    Les conditions dans lesquelles les frappes se sont déroulées contre les forces fidèles au colonel Kadhafi dans la nuit de samedi à dimanche, sur la route conduisant à Ajdabiya, à 35 kilomètres au sud de Benghazi, commencent à susciter un débat. Dans l'édition du quotidien Libération datée de lundi, l'envoyé spécial du journal, Christophe Ayad, ne décrit pas une opération militaire mais "un vrai jeu de massacre." Il poursuit : "Des dizaines et des dizaines de corps de soldats gisent là, morts dans l'instant, certains presque des enfants dans leur treillis trop grand. Ils ont été foudroyés par les Rafale français entre 5 et 7 heures du matin."

    Un autre reporter, Kareem Fahim de l'International Herald Tribune, évoque un "carnage" et précise plus loin que de multiples frappes sont intervenues, "apparemment conduites par les pilotes des avions d'armes français qui ont pris la responsabilité de tirer les premiers coups". Ce même reporter ajoute que les frappes ont visé deux convois. Selon lui, l'un paraît avoir été frappé alors que ses canons et ses mitrailleuses étaient dirigés vers Benghazi, la capitale des rebelles que les Français avaient samedi pour mission de protéger. L'autre, en revanche, aurait été frappée alors que ses véhicules quittaient la zone de combat. L'envoyé spécial du Herald Tribune cite un officier rebelle, le colonel Abdullah al-Shafi : "Ils battaient en retraite. Les soldats [loyaux à Kadhafi, ndlr] avaient volé des véhicules civils et fuyaient. Ils étaient en train d'enlever leurs treillis.

    La France confirme avoir détruit quatre véhicules blindés

    L'envoyé spécial du Times de Londres, Anthony Loyd, décrit, quant à lui, une première frappe dans l'après-midi de samedi aux abords de Garyouis, banlieue sud-ouest de Benghazi. Et une seconde le dimanche matin, vers 5 h 30 : "Alors que les troupes [loyales à Kadhafi, ndlr] commençaient à faire retraite, frappées par les Français et harcelées par les rebelles, le pire les attendait à Tika, à 30 km de Benghazi. Vers 6 h 30, ils ont été à nouveau frappés par les jets, qui ont touché une concentration de chars, camions, transports de troupes blindés, pick-up", et même un camion du logisticien DHL qui transportait la nourriture des soldats. "Nous remercions l'Angleterre et la France !", confie un rebelle au journaliste, qui emploie lui aussi le terme de "carnage".

    Interrogé par Le Point dimanche lors du point de presse quotidien du ministère de la Défense, le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Thierry Burkhard, a indiqué que les avions français avaient frappé samedi après-midi, et qu'ils avaient détruit quatre véhicules blindés. Il nous a précisé ce lundi matin que dimanche, à l'heure des frappes sur le carrefour de Tika, aucun avion français ne se trouvait sur zone. Qui, alors ?


    Source Le Point.fr - 21 mars 2011

  • Débarquement de 500 clandestins aujourd'hui à Lampedusa, la population se révolte... Silence de la presse française

    Selon des chiffres officiels italiens, les arrivées ces dernières semaines de candidats à l’immigration représentent plus du double de celles recensées à Lampedusa, un confetti de 20 km2 perdu au sud de la Sicile, pour toute l’année 2010.

    Trois embarcations transportant plus de 500 clandestins, parmi lesquels des femmes et des enfants, sont arrivées dimanche à Lampedusa, portant à 4.000 le nombre d’immigrés présents sur la petite île italienne au large de la Tunisie, a annoncé l’agence Ansa. La population de l’ile se révolte mais la presse française n’en dit rien contrairement à ses homologues européens.

    Des habitants de l’île, exaspérés par la surpopulation du centre d’accueil, prévu normalement pour 800 personnes, ont bloqué le débarquement de tentes convoyées par ferry pour loger les immigrés.

    « Le gouvernement ne respecte pas le population et met en grave danger tous les citoyens de Lampedusa », a déclaré le maire de Lampedusa, Dino De Rubeis. « Il y a un risque d’affrontement avec les forces de l’ordre », a-t-il ajouté.

    « Le comportement de l’Etat est honteux, l’Italie accepte que ces milliers d’immigrés soient traités comme des bêtes et obligés de dormir sous la pluie, toute l’Italie devrait avoir honte », a-t-il dénoncé. Lire la suite de cet article »

    Nations Presse Info - 21 mars 2011

  • NATHALIE GOBIN (1964-1992)

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    Les nuages

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    Atelier et autoportrait

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    Nu au canapé

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    Les Béatitudes

    (Cliquez sur les tableaux pour les agrandir deux fois)

    Nathalie Gobin

    Bourges 1964 – Madrid 1992

     

    Elle est née le 27 juin 1964 à Bourges. C’est à onze ans qu’elle est "tombée" en peinture devant un Botticelli du Musée des Offices. Et elle résolut alors de "s’instruire" d’un métier si beau.

    En 1983, elle devient l’élève de Philippe Lejeune à l’école d’Etampes ; elle installe son atelier dans cette ville. Elle aborde les grands thèmes religieux (Ave Maria, les Béatitudes,…).

     

     Poursuivant en parallèle ses études, en 1988, elle obtient une maitrise d’Histoire de l’Art, avec la mention très bien, sur le thème " Ciels et cieux, les nuages dans la peinture espagnole de Greco à Goya ".

     

    Puis, en 1990, elle est admise comme pensionnaire de la Casa de Velasquez à Madrid, où elle mettra fin à sa vie le 22 mars 1992 pour des raisons inconnues. 

  • Le saviez-vous?

    http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=24116&returnto=accueil/main&artyd=10

    http://www.youtube.com/watch?v=uqEtTndl5qo  (vidéo)

    http://www.defrancisation.com/intervention-militaire-en-lybie-ce-qu%e2%80%99on-en-dit-en-banlieue/

    20 mars 2011

     

  • Cantonales 2011: Marine Le Pen se félicite des premiers résultats du Front National


    Marine Le Pen se félicite de la percée du FN par BFMTV

    20 mars 2011

  • Le FN enregistre une "forte poussée" aux cantonales

    http://www.lepoint.fr/politique/elections-cantonales-2011-le-fn-realise-une-forte-poussee-20-03-2011-1309028_20.php

    20 mars 2011

  • Le Japon exige le retour des sauveteurs français à Sendai

    Un bras de fer diplomatique oppose Paris et Tokyo sur la localisation des sauveteurs français envoyés pour venir en aide aux victimes du tsunami.

    DIAPORAMA: http://www.lepoint.fr/monde/japon-des-survivants-sous-la-neige-17-03-2011-1308014_24.php

    Le Japon exige le retour du détachement français sur la zone de Sendai, à 90 kilomètres de la centrale de Fukushima, a déclaré un responsable militaire français au Point.fr. Une demande refusée par la France, qui veut tenir son équipe le plus loin possible du risque de radiations en provenance de la centrale. "Cette proposition est inacceptable pour nous sur le plan radiologique", a expliqué le capitaine Bertrand Legrand, officier de liaison à l'ambassade de Tokyo.

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, le gouvernement français avait ordonné aux 120 sauveteurs de quitter les lieux de leur mission aux alentours de l'aéroport de Sendai et de rejoindre la base américaine d'Isawa, à 300 kilomètres au nord. Une décision prise à la suite de l'augmentation du niveau de radioactivité dans les environs immédiats de la centrale.

     Néanmoins, les unités de sécurité civile de l'armée ainsi que les sapeurs-pompiers engagés n'ont jamais été exposés à des risques nocifs pour la santé, précisent les autorités françaises.

     Depuis jeudi, les sauveteurs sont bloqués sur la base américaine d'Isawa, dans la province d'Iwate, en attendant qu'une nouvelle mission leur soit attribuée. Afin de réaffirmer sa solidarité avec Tokyo, Paris a proposé que ses troupes soient assignées à la gestion logistique des matériels d'aide humanitaire arrivant sur la base d'Isawa, à plus de 380 kilomètres de la centrale de Fukushima.

     Mais les diplomates japonais insistent pour que les Français retournent à Sendai, où ils ont participé à la recherche de corps mercredi. "C'est la seule proposition qu'ils nous ont faite", précise Bertrand Legrand. Après deux jours d'allers et retours diplomatiques entre Paris et Tokyo, les négociations sont toujours dans l'impasse. Un échec définitif des discussions pourrait conduire à un retour prématuré des sauveteurs français au bercail. "C'est une option qui se profile", estime Bertrand Legrand.

    Ce bras de fer diplomatique confirme le raidissement des relations entre Paris et Tokyo, depuis le tremblement de terre qui a frappé l'archipel, le vendredi 11 mars.

     Les autorités japonaises ont peu apprécié que la France, avec l'Allemagne, appelle ses ressortissants à quitter Tokyo dès dimanche dernier, quelques heures seulement après que les premiers incidents ont été détectés sur la centrale de Fukushima.

    Source Le Point - 19 mars 2011

  • Des contes en version africaine pour apprendre la tolérance

     Au premier étage du collège Révolution, en cœur de ville, les piliers du CDI ont été transformés en arbre à palabres. Initiative des collégiens, cette métamorphose provisoire s'intègre à un projet débuté en début d'année et parti pour durer : l'étude de contes traditionnels en version africaine.

    L'histoire débute avec Annie Pierson, la professeur documentaliste. Passionnée par l'Afrique, ses pays, sa culture, elle a souhaité « dépoussiérer » les contes, avec deux idées en tête.   « Sensibiliser les enfants aux livres, aux mots, dit-elle.  Mais aussi travailler sur la tolérance, raconter un conte connu mais revu dans la tradition africaine, pour apprendre à découvrir un contexte socioculturel. »

     
    A Révolution la tolérance se vit au quotidien entre enfants handicapés et d'autres nouvellement arrivés en France dont certains ne comprennent pas la langue de Molière. Premier pas vers l'acceptation de l'autre dès la cour de récréation...

    Cette année, deux classes, l'une de sixièmes et les enfants d'Ulis (classe accueillant des élèves fortement handicapés) étudient les contes africains.   « Ils ont découvert que la petite sirène blonde s'était muée en sirène à la peau d'ébène. »

    Vendredi, le conteur africain Irénée Domboue, universitaire montpelliérain, est venu raconter des histoires, accompagné d'un joueur de kora, Moussa Diao, à des enfants enthousiastes. Le sujet les passionne tant que cela pourrait peut-être aboutir sur un voyage l'an prochain au Burkina Faso. 

    20 mars 2011

     

     

  • Libye: "La France est placée sous commandement américain"

    A ceux qui croiraient la propagande sarkozyste lancée trois jours avant les élections cantonales, cet article du Point remet les pendules à l’heure sur l’intervention anglo-américaine en Libye :

    Au deuxième jour de l’opération occidentale contre la Libye, et alors que les Français ont repris leurs vols au-dessus du pays dans une configuration proche de celle de la journée de samedi, de nombreux points ont été éclaircis. Il est très clair que les Américains sont aux commandes. Lors d’un briefing organisé samedi au Pentagone, le vice-amiral William E. Gortney a précisé que l’opération a été baptisée Odyssey Dawn (Aube de l’odyssée) et qu’elle est placée sous le commandement du général Carter F. Ham, chef du US Africa Command (Africom), basé à Stuttgart (Allemagne). Une force navale portant la dénomination Task Force Odyssey Dawn est commandée à la mer par l’amiral américain Samuel J. Locklear III, dont l’état-major est embarqué à bord du navire de commandement USS Mount Whitney.

    À ce stade, les conditions précises de l’organisation de l’opération Odyssey Dawn ne sont pas entièrement définies. Les autorités politiques françaises présenteront sans doute une version les plaçant en tête de gondole, mais la réalité est plus prosaïque : les Américains sont aux manettes et assurent le contrôle opérationnel de l’ensemble du dispositif (OPCON, pour Operational Control) en assurant la coordination de l’ensemble des missions et des moyens qui leur sont attribués.

    La suite sur Le Point.fr

    NPI - 20 mars 2011

  • Les pays qui s'opposent à l'intervention armée en Libye

    IRAN. On guettait la réaction de l'Iran après l'intervention militaire d'une partie de la communauté internationale en Libye. Le quotidien britannique The Guardian cite Ramin Mehmanparast, un porte-parole du ministère des affaires étrangères, cité lui-même par l'agence locale ISNA: «Ces pays utilisent souvent des slogans séduisants, prétendent soutenir le peuple, mais ils suivent en fait leur propres intérêts. Ils veulent diriger ces pays et continuer la colonisation».

    CHINE.
     La Chine regrette les bombardements de la coalition internationale en Libye, soulignant dans un communiqué son opposition à l'usage de la force dans les relations internationales. «La Chine a noté les derniers développements en Libye et exprime ses regrets concernant les attaques militaires contre la Libye», indique le communiqué. Le texte, qui n'a pas appelé à un cessez-le-feu, a souligné que Pékin respecte «la souveraineté, l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale» du pays. «Nous espérons que la Libye peut rétablir la stabilité aussi vite que possible et éviter de nouvelles victimes civiles liées à l'escalade d'un conflit armé».

    RUSSIE.
     La Russie regrette elle aussi cette intervention militaire internationale, effectuée dans le cadre d'une résolution de l'ONU «adoptée à la hâte» «Nous restons convaincus que pour régler de manière stable le conflit interne en Libye, il faut rapidement arrêter les effusions de sang et que les Libyens entament le dialogue», a déclaré samedi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

    L'UNION AFRICAINE. Le comité de l'Union africaine (UA) sur la Libye appelle à «la cessation immédiate de toutes les hostilités» dans ce pays où une coalition internationale a entamé des frappes aériennes et ne l'a pas autorisé à se rendre à Tripoli.

    Le comité a regretté de ne pouvoir se rendre dimanche dans ce pays comme il l'avait souhaité et annoncé, l'autorisation demandée à la communauté internationale lui ayant été «refusée».

    INDE. «L'Inde considère avec une grande inquiétude la poursuite de la violence, des conflits et la détérioration de la situation humanitaire en Libye», indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. «Elle regrette les frappes aériennes qui ont lieu», a-t-il ajouté. «Les mesures adoptées devraient permettre d'atténuer et non pas d'aggraver une situation déjà difficile».


    VENEZUELA. Le président vénézuélien Hugo Chavez a jugé «irresponsable» l'intervention armée internationale lancée samedi contre la Libye, qui vise selon lui à s'emparer du pétrole libyen, et il a réclamé qu'un cessez-le-feu soit instauré. Dans une déclaration télévisée, Hugo Chavez a condamné «l'action militaire des alliés contre la Libye», qui constitue «une ingérence dans les affaires intérieures d'un pays».  «L'action militaire des alliés contre la Libye a commencé. C'est profondément regrettable. Quelle irresponsabilité! Et derrière cela, la main des Etats-Unis et de leurs alliés européens», a commenté le président vénézuélien.


    PRESSE TUNISIENNE. La presse tunisienne est assez critique ce dimanche sur l'intervention militaire internationale en cours contre le régime du colonel Kadhafi. Pour Achourouk (indépendant), cette action représente «une menace pour la région, qui risque de la transformer en zone de tension et une base avancée pour les forces impérialistes qui n'ont pas intérêt à voir la région vivre un sursaut social révolutionnaire, nationaliste et démocratique».

    Essabah estime de son côté que l'opération en cours contre Kadhafi «suscite beaucoup de craintes et peut rappeler ce qui s'est passé en Irak il y a huit ans». «Il n'y a aucun doute que les intérêts représentent le motif essentiel de cette action militaire, le pétrole en est le carburant», écrit Essabah qui dénonce «les aspects politiques et coloniaux» de l'intervention.

    Source LeParisien.fr - 20 mars 2011