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Autriche – Tous les migrants qui arrivent en Europe avec l’aide de trafiquants d’êtres humains se verront automatiquement refuser l’asile en Autriche, selon de nouvelles directives révélées par ministre de l’Intérieur.
Le ministre autrichien de l’Intérieur, Herbert Kickl, membre du Parti de la liberté (FPO), a déclaré que ses plans visaient à punir les migrants utilisant des passeurs en rendant une décision automatiquement négative à une demande d’asile.
M. Kickl a déclaré aux médias qu’il espérait que les lois autrichiennes soient modifiées pour que cette disposition politique rentre en vigueur, estimant que la position de l’Autriche en matière d’immigration « doit aller dans cette direction ».
Le ministre autrichien a déclaré qu’il était injuste qu’une personne qui pouvait se permettre les services de trafiquants d’êtres humains ait plus de chances d’obtenir l’asile que d’autres qui ne le pouvaient pas.
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, chef du Parti populaire autrichien (OVP), a récemment fait allusion à une idée similaire.
Kurz a déclaré : « Ce ne sont pas les plus pauvres qui fuient, mais ceux qui peuvent s’offrir des trafiquants d’êtres humains. »
Selon le Chancelier, c’est un problème majeur que les Africains et d’autres aient eu l’impression que « les gens pouvaient atteindre l’Europe », affirmant que c’est cette croyance qui conduit aux noyades en Méditerranée et à la souffrance dans les camps libyens, où les migrants ont été « asservis et torturés », a-t-il dit.
FIGAROVOX/ANALYSE - Grégor Puppinck analyse pour FigaroVox un arrêt de la CEDH rendu le 19 décembre dernier. Celui-ci pourrait, selon le juriste, ouvrir la porte à une application de la charia en marge du droit commun.
Grégor Puppinck est docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ). Il est membre du panel d'experts de l'OSCE sur la liberté de conscience et de religion. Il a récemment publié Les droits de l'homme dénaturé (éd. du Cerf, novembre 2018).
La charia a-t-elle sa place en Europe? Si oui, à quelles conditions? Ce sont les questions que se posent actuellement les instances du Conseil de l'Europe.
Jusqu'au 18 décembre, la Cour européenne des droits de l'homme estimait que la charia est, dans son principe même, incompatible avec les valeurs de la démocratie et des droits de l'homme. Tel n'est plus le cas aujourd'hui: la Cour accepte maintenant son application en Europe à certaines conditions, malheureusement imprécises.
En 2003, la CEDH avait validé la dissolution d'un parti politique islamiste - pourtant vainqueur aux élections - au motif qu'il souhaitait instaurer la charia en Turquie. Les juges de Strasbourg avaient alors conclu, sans ambages, à «l'incompatibilité de la charia avec les principes fondamentaux de la démocratie» et avec les normes de la Convention européenne des droits de l'homme (arrêt Refah Partisi et autres c. Turquie du 13 février 2003).
Cela s'explique d'abord par le fait que l'application de la charia en Grèce n'est pas nouvelle. Héritage de l'Empire Ottoman, elle a continué à s'appliquer aux populations musulmanes passées sous juridiction grecque après la reconquête de la Thrace occidentale. Les Traités de Sèvres (1920) et de Lausanne (1923) réglant après la guerre le sort des «minorités» en Turquie et en Grèce prévoyaient que celles-ci puissent continuer à vivre selon leurs propres usages. Par suite, les juridictions grecques ont estimé que la charia devait s'appliquer obligatoirement à tous les membres de la communauté musulmane de Thrace, en matière de mariage, divorce et de succession.
C'est ce que conteste une femme devant la Cour européenne des droits de l'homme. Celle-ci, en effet, s'est vue privée de l'essentiel de l'héritage de son défunt époux du fait de l'application de la charia à sa succession, alors même que celui-ci avait choisi de lui léguer ses biens en application du droit commun. La justice grecque avait annulé ce testament, jugeant que le couple musulman avait l'obligation de régler la succession selon la charia, la faisant largement échoir aux sœurs du défunt. Il s'agissait donc, pour la Cour européenne, de juger si «la loi musulmane sacrée» peut être appliquée de force à des ressortissants grecs au motif, en particulier, de la «protection des minorités» et du respect des engagements internationaux de la Grèce.
Sans surprise, la Cour européenne a condamné cette application forcée de la charia… mais pas la charia en elle-même. La Grèce avait anticipé cette décision en rendant optionnel le recours à la charia et à la juridiction des mufti, par une loi du 15 janvier 2018.
De façon plus intéressante, et passée inaperçue dans la presse, la Cour européenne a profité de cette affaire pour poser ses conditions à l'application de la charia en Europe.
La Cour estime d'abord qu'un État n'est pas tenu, mais peut s'il le souhaite, «créer un cadre juridique déterminé pour accorder aux communautés religieuses un statut spécial impliquant des privilèges particuliers». En d'autres termes, un État européen peut accorder à sa communauté musulmane la liberté d'être régie par des normes de la charia, sans que cela soit, en soi, contraire à la Convention européenne des droits de l'homme. Deux conditions sont posées quant à un tel statut spécial: le respect de la volonté des intéressés et celui, elliptique, des «intérêts publics importants».
S'agissant du respect de la volonté, la Cour pose comme «pierre angulaire» à son approche, le «droit de libre identification», c'est-à-dire le droit «de choisir de ne pas être traité comme une personne appartenant à une minorité», tant par les membres de la minorité en question que par l'État. La Cour ajoute que le respect par l'État de «l'identité minoritaire d'un groupe spécifique» ne doit pas porter préjudice au «droit des membres de ce groupe de choisir de ne pas appartenir à ce groupe» ou «de ne pas suivre les pratiques et les règles de celui-ci». En un mot, l'État doit respecter les minorités tout en évitant de contribuer à y enfermer leurs membres. Ainsi, lorsque l'État accepte l'application de la charia sur son territoire, celle-ci doit être optionnelle.
S'agissant du point essentiel du contenu de la charia, la Cour ne porte pas de jugement. Ici encore, elle aborde la question sous l'angle du consentement individuel, estimant que tout individu peut valablement renoncer à certains droits pour des motifs religieux (c'est-à-dire se soumettre à la charia), sauf si «un intérêt public important» s'y oppose.
La Cour a donc choisi une approche à la fois libérale et communautariste, susceptible d'accommoder la coexistence de communautés diverses, dotées de privilèges juridiques au sein d'un même État. Cela fait écho à l'obligation, formulée il y a peu dans l'affaire autrichienne de blasphème, «d'assurer la coexistence pacifique de toutes les religions et de ceux n'appartenant à aucune religion, en garantissant la tolérance mutuelle». Cette approche pose de sérieuses difficultés dans sa mise en œuvre.
Tout d'abord, elle repose sur le postulat du consentement. La Cour suppose que «le choix en question est parfaitement libre, pourvu qu'il soit éclairé». Or, comme l'a parfaitement démontré Muriel Fabre-Magnan, dans son récent essai L'institution de la liberté, le consentement ne suffit pas à garantir la liberté. Ainsi par exemple, ce n'est pas parce qu'une jeune femme musulmane consent à épouser un homme choisi par ses parents que son choix est libre. Plus encore, quand on sait à quel point l'islam peut constituer une société fermée, il y a lieu de s'interroger sur la véritable liberté d'en sortir, d'autant plus que la charia punit de mort l'apostasie. Il y a une grande hypocrisie à estimer que le consentement suffise à garantir la liberté, peut-être aussi une certaine lâcheté.
Cet arrêt place ensuite les autorités publiques dans la situation défensive de devoir se justifier de refuser aux musulmans revendicatifs la «jouissance» de telle ou telle norme de la charia, dès lors qu'elles en acceptent d'autres. De fait, c'est non seulement la Grèce et le Royaume-Uni qui acceptent déjà la charia en certaines matières, mais aussi tous les pays qui reconnaissent une valeur aux normes alimentaires «halal». Dès lors, on ne voit pas pourquoi refuser l'application d'autres normes, en matière de finance par exemple. La charia est un système juridique qui couvre tous les aspects de la vie.
Plus encore, en acceptant le principe même de l'applicabilité de la charia en Europe, fut-ce de façon limitée, cet arrêt permet aux partis politiques qui en veulent l'application, de prétendre agir «dans le respect des droits de l'homme».
Enfin, s'agissant du contenu de «l'intérêt public important» susceptible d'être opposé à la charia par les États, il reste à définir au cas par cas. Force est de constater qu'il n'a pas de contenu matériel précis ; il fait probablement référence à des valeurs, telles que l'égalité et la liberté individuelle. Mais l'interprétation des «valeurs» est dangereusement mouvante, au gré notamment des évolutions démographiques, culturelles et électorales, d'autant plus que les juges estiment devoir faire évoluer leur interprétation des droits et libertés, en fonction des changements sociaux. Plus encore, c'est au regard de la même valeur de «liberté religieuse» que la Cour européenne permet l'interdiction du port public de la burqa tandis que le Comité des droits de l'homme des Nations unies s'y oppose. En droit comme à la bourse, le propre des valeurs est de fluctuer. Face à elles, en revanche, la charia semble jouir d'une grande stabilité.
La Cour européenne ne donne pas d'exemple de tel «intérêt public». D'ailleurs, étonnamment, elle ne critique pas - elle-même - la charia, en ce qu'elle serait contraire aux droits des femmes par exemple, mais se contente de rappeler que plusieurs organes internationaux «se sont dits préoccupés» par son application et par la discrimination ainsi créée notamment au détriment des femmes et des enfants, et l'ont estimée, sous certains aspects, «incompatible avec les engagements internationaux contractés par la Grèce».
Pourquoi tant de prudence? Est-ce pour ne pas froisser davantage la Turquie, dont le Président est un héritier du Parti Refah autrefois interdit, et qui a décidé de réduire significativement sa contribution financière au Conseil de l'Europe? Est-ce pour ne pas froisser la Turquie, l'Azerbaïdjan et l'Albanie qui, bien que membres du Conseil de l'Europe, ont aussi signé la Déclaration du Caire des droits de l'homme en islam (1990), laquelle déclare notamment que l'islam est la religion de naissance de chacun, et que les droits de l'homme sont soumis à la charia?
C'est aussi cette question de l'application de la charia en Europe, y compris dans des dispositions contraires à la Convention européenne, qui inquiète actuellement des membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, et qui fera l'objet de discussions et d'un vote en janvier prochain à Strasbourg. Alors que cette Assemblée a longtemps adopté un discours bienveillant envers l'islam, déclarant encore en 2010 que «l'islam est une religion qui prône la paix» et qu'il ne faudrait pas interdire le port du voile intégral ni la construction de minarets, elle semble être à présent plus critique.
Le projet de résolution de janvier 2019, entre autres choses, se dit préoccupé par les activités «judiciaires» des «conseils de la charia» au Royaume-Uni et des muftis en Grèce, et invite la Turquie, l'Azerbaïdjan et l'Albanie à «envisager leur retrait de la Déclaration du Caire», mais aussi, à agir afin d'établir «clairement la primauté» juridique de la Convention européenne sur cette déclaration islamique.
L'Europe en est ainsi réduite à devoir défendre la Convention européenne des droits de l'homme face à la concurrence des droits de l'homme islamiques, qui se prétendent, eux-aussi, universels. Et cette défense n'a rien d'évident, car en faisant du consentement - c'est-à-dire de la volonté individuelle - le critère central des droits de l'homme, on ne voit pas ce qui permet aux instances européennes de prétendre que leur système est meilleur que celui du voisin. Car celui-ci peut, lui-aussi, prétendre reposer sur le consentement des personnes ; la Déclaration du Caire a d'ailleurs été ratifiée par un plus grand nombre d'États que la Convention européenne.
En fait, l'opposition entre l'individualisme libéral et la charia n'offre aucune issue satisfaisante, car l'un et l'autre système ont en commun de refuser le fondement même des droits de l'homme, à savoir l'existence d'un droit naturel qui peut être connu par la raison en observant la nature humaine, et qui existe indépendamment de la volonté arbitraire de «Allah» ou des individus. Ce qui risque d'arriver, et apparaît déjà dans cette affaire, c'est l'introduction de la charia, par la volonté individuelle, dans les droits de l'homme: c'est «le droit à la charia».
Seul un retour à une compréhension objective des droits de l'homme, fondée dans le droit naturel, leur permettrait d'échapper à l'individualisme libéral puis à la charia. Les droits de l'homme retrouveraient alors leur universalité. Mais nous ne semblons pas en prendre la voie ; nous préférons celle du communautarisme libéral, alors même que nous refusons de dire ce que nous sommes, en tant qu'Européens. La Cour ne dit mot sur ce que sont ces «intérêts publics importants» pour la société ; ils demeurent pourtant l'ultime refuge de la justice et de notre civilisation européenne.
Ce silence est celui du renoncement à l'identité européenne au profit de l'universalisme ; il ne date pas d'hier. Déjà, durant la rédaction du traité qui a donné naissance au Conseil de l'Europe, en mai 1949, les États fondateurs renoncèrent à mentionner la «civilisation chrétienne» comme fondement du projet européen, et lui préférèrent les notions, aussi vides qu'universelles, de «valeurs spirituelles et morales». Trois années plus tard, les États renoncèrent aussi, sous la pression turque, à la présence d'une croix sur le drapeau européen, alors même que ce choix avait été plébiscité.
Pour définir l'Europe, les instances qui nous gouvernent ont fait le pari des valeurs abstraites et de l'universalisme, celui d'un vivre ensemble aux contours flous ; il n'est pas sûr que cela suffise face à l'islam.
Alexandre Benalla se dit « choqué et scandalisé par les propos irresponsables tenus par L’Elysée, sous-entendant que j’aurais dans le cadre de mes déplacements en Afrique pu me prévaloir d’une fonction, d’un titre, ou d’un pouvoir aux fins de démarchages professionnels ». Convaincu que « le but ultime » de ces dernières informations « est de saccager [ses] vies familiale et professionnelle », « de [lui] nuire », Alexandra Benalla a prévenu, dans un communiqué, qu’il « ne [se] tairait plus » et compte « charger [ses] avocats de saisir le procureur de la République » à la suite de ces dernières révélations.
jean-do merchet
✔@jdomerchet
INFO @lopinion_fr Benalla « choqué et scandalisé par les propos irresponsables tenus par "l'Elysée", sous-entendant que j aurai dans le cadre de mes déplacements en Afrique pu me prévaloir d'une fonction, d'un titre, ou d'un pouvoir aux fins de démarchages professionnels » 1/2
« Je ne peux pas accepter de tels propos prononcés par certaines personnes de l’entourage du président de la République », a insisté Alexandre Benalla, qualifiant ces propos de « diffamatoires », « calomnieux » et « irresponsables ».
« Je n’exerce plus aucune fonction depuis le 1er août 2018 », a insisté Alexandre Benalla, qui avait été démis de ses fonctions à l’Élysée après les révélations sur des soupçons de violences commises envers des manifestants, le 1er mai à Paris.
« Je suis allé au Tchad, accompagnant une délégation économique étrangère dans le cadre d’investissements », a-t-il affirmé, assurant que « l’ensemble des frais concernant ce voyage a été pris en charge par le chef de cette délégation ».
L’Elysée «pas informé» par Benalla
En fin de matin, ce jeudi, l’Elysée a affirmé n’avoir été informé du déplacement au Tchad d’Alexandre Benalla qu’après coup. L’ex-conseiller « n'a pas informé l'Élysée de ses déplacements avant de les effectuer, mais uniquement de manière récente la semaine dernière », a déclaré la présidence, sollicitée par l'AFP, assurant avoir « tenu informée la plus haute autorité française ».
Selon le journal Le Monde de lundi, qui cite des sources concordantes, Alexandre Benalla s’est rendu début décembre au Tchad pour un court séjour à N’Djamena. Ce même pays d’Afrique centrale qui accueille les forces françaises Barkhane, en charge de la lutte contre le terrorisme au Sahel, et qui vient de recevoir la visite officielle d’Emmanuel Macron pendant le réveillon de Noël. Lors de son voyage, Alexandre Benalla était accompagné « d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par carte bleue ».
Le quotidien ajoute qu’Emmanuel Macron, qui s’est rendu à son tour au Tchad le 22 décembre, et le président tchadien, Idriss Déby, ont parlé ensemble de cette visite. « Quelles que soient les démarches qu’entreprend M. Benalla, il n’est pas un émissaire officiel ou officieux de la présidence de la République. S’il se présentait comme tel, il est dans le faux », avait très vite réagi l’Elysée. « Nous n’avons jamais d’intermédiaires dans les relations que nous entretenons avec les chefs d’État africains. Si le président de la République donne un mandat, c’est soit à son ministre des Affaires étrangères, soit à sa cellule diplomatique », avait expliqué l’entourage d’Emmanuel Macron.
Alexandre Benalla a été limogé de l’Élysée cet été et mis en examen pour « violences volontaires » et mis en cause pour avoir outrepassé ses fonctions en participant à une interpellation musclée en marge des manifestations du 1er mai à Paris. Il estime que « le traitement médiatique » dont il est l’objet depuis est « injuste », selon son entourage.
Un petit garçon a perdu la vie lors d’une circoncision en Italie. Comme le rapporte l’agence d’information Ansa, la famille, originaire du Nigéria, a procédé à ce rituel chez elle à Monterotondo près de Rome. L’enfant de 2 ans a perdu tellement de sang lors de l’intervention que les secours, lorsqu’ils sont arrivés, n’ont rien pu faire pour lui. Selon Ansa, son frère jumeau a été grièvement blessé. Le ministère public a ouvert une enquête. […]
Le ministère public de Tivoli a ordonné l’arrestation d’un citoyen américain d’origine libyenne de 66 ans, tenu pour responsable de l’intervention. […]
En ce jour de Noël, les chrétiens d’Occident doivent avoir plus qu’une pensée pour les chrétiens d’Orient qui souffrent depuis des décennies du violent remembrement du Proche-Orient décidé par l’axe américano-israélien. Donald Trump, considéré comme un fou, un fasciste ou un salaud par la presse progressiste occidentale, a fait un pas vers la reconnaissance de cette souffrance.
« Le président des États-Unis a solennellement signé le 11 décembre 2018 la loi qualifiant de “génocide” les crimes perpétrés au cours de ces dernières années par les groupes islamistes contre les chrétiens d’Irak et de Syrie.
Le texte ratifié par Donald Trump est intitulé Iraq and Syria Genocide Relief and Accountability Act of 2018. Il engage l’administration américaine à fournir une assistance humanitaire aux communautés victimes des persécutions en Irak et en Syrie, et à poursuivre les responsables de telles exactions. » (Source : fsspx.news)
Rapidement arrêtés, les quatre suspects avaient prêté allégeance au groupe terroriste Etat islamique dans une vidéo enregistrée quatre jours avant le double meurtre. L'une des deux jeunes femmes a été décapitée à l'arme blanche.
"Les habitants d’Imlil sont toujours sous le choc et se sentent trahis par ce crime odieux", témoigne un guide de la région du mont Toubkal, au Maroc, sur le site Yabiladi. C'est là, au cœur du massif de l'Atlas, que deux jeunes randonneuses, l'une danoise, l'autre norvégienne, ont été assassinées, dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 décembre.
Quatre suspects se revendiquant du groupe Etat islamique (EI) ont été arrêtés. Franceinfo revient sur ce double meurtre qui ébranle le Maroc, alors que le royaume n'avait pas été touché par un attentat islamiste depuis l'attaque de Marrakech en 2011.
1Que s'est-il passé ?
Amoureuses de la nature, deux amies, étudiantes de l'université de Bø (Norvège), la Danoise Louisa Vesterager Jespersen et la Norvégienne Maren Ueland, avaient décidé de randonner dans le Haut Atlas pour Noël. Sportives aguerries, elles étaient parvenues à gravir le mont Toubkal, le plus haut sommet d'Afrique du Nord et entamaient leur descente, dimanche 16 décembre. Elles décident alors de s'arrêter camper pour la nuit, le long d'un petit sentier de randonnée,situé "à 2100 mètres" précise Le Parisien. Elles se trouvaient à deux heures de marche du village d'Imlil.
Le lendemain matin, lundi 17 décembre, leurs corps sont retrouvés mutilés par des alpinistes français, indique le site Yabiladi. Elles ont été surprises durant leur sommeil par les quatre tueurs. L'une d'elles a été tuée à l'intérieur de la tente, tandis que l'autre a tenté de s'en extraire avant de mourir sous les coups des assaillants. Une des deux jeunes femmes a été décapitée, selon une source proche du dossier. Les dépouilles des deux amies ont quitté le Maroc vendredi 21 décembre à destination tout d'abord de Copenhague, capitale du Danemark. Le corps de Maren Ueland a ensuite été rapatrié à Oslo, en Norvège, samedi.
2Qui étaient les victimes ?
Les deux amies sont décrites par leur entourage comme "sociables" et "aventurières". Louisa Vesterager Jespersen, 24 ans, était "toujours heureuse et positive. Tout le monde l'aimait et elle voyait le meilleur en chacun", a témoigné sa mère au journal danois B.T. Sur sa photo de profil Facebook, la jeune femme blonde pose souriante au milieu des montagnes. Elle était titulaire d'une licence de rafting et voulait tenter un nouveau défi avec son amie Maren Ueland.
Cette dernière "adorait se promener avec l'immense Leonberger familial, Alf Herman, sur la plage Orrestranda près de Stavanger" dans le sud-ouest de la Norvège. Maren avait 28 ans et "détestait Noël, le stress, l'hystérie des cadeaux, cette mentalité du tout jetable. Mais c'était en même temps quelqu'un de très famille", a raconté sa mère au journal norvégien Aftenbladet.
Les deux jeunes femmes avaient donc décidé de partir au Maroc pour Noël. Elles qui avaient déjà beaucoup vadrouillé à l'étranger "avaient pris toutes les précautions nécessaires avant de partir pour ce voyage", a assuré la mère de Maren à la télévision norvégienne. De leur côté, les parents de Louisa Vesterager Jespersen avaient – en vain – déconseillé à leur fille de partir au Maroc, un pays qu'ils jugeaient "chaotique".
3Comment ont été interpellés les suspects ?
Quatre hommes ont été rapidement interpellés grâce à la mise en place d'un important dispositif policier. Dès le lundi matin, les forces de l'ordre repèrent la tente des suspects et découvrent à l'intérieur, selon plusieurs sources citées par Le Parisien : "Des couvertures, des armes blanches, et surtout la pièce d’identité de l’un des suspects."
Le premier suspect est arrêté dès mardi matin par le Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ) "dans la banlieue de Marrakech" relate le site marocain Médias24. Le site précise que les "trois autres individus ont été identifiés peu après en se basant d'une part sur les données recueillies sur place et d'autre part, sur les déclarations du premier suspect". Ils sont appréhendés jeudi, lorsqu'un "vendeur ambulant repère l'arme blanche que porte l'un d'entre eux" indique Le Parisien. La police marocaine a depuis procédé à neuf nouvelles arrestations en lien avec le meurtre "terroriste" des deux randonneuses.
4Qui sont ces hommes ?
Agés de 25 à 33 ans, les quatre hommes, tous marocains, s'étaient rendus dans la région d'Imlil dans le but d'y commettre un crime, mais sans avoir "décidé préalablement de cible précise" a indiqué le porte-parole de la sûreté nationale, Boubker Sabik sur la chaîne marocaine 2M.
Les quatre hommes vivaient de petits métiers et avaient quitté leurs foyers sous de faux prétextes. "A ses parents, l’un d’eux a ainsi assuré qu’il partait chercher du travail à Dakhla, une ville non loin du Sahara" est-il précisé dans le Parisien.
Dans une vidéo enregistrée jeudi 13 décembre, ils ont prêté allégeance au groupe terroriste Etat islamique et à son chef, Abou-Bakr Al-Baghdadi. D'après Boubker Sabik, "seul un des quatre suspects arrêtés a des antécédents d’extrémisme et fut arrêté en 2013 pour son rôle dans le recrutement et l’embrigadement de jeunes pour des organisations extrémistes". Le crime n'a toutefois pas été coordonné par l'EI, il s'agit de "loups solitaires", affirme Boubker Sabik.
Selon le journal danois BT, qui cite un enquêteur marocain, l'un des suspects arrêtés, Abdessamad Ejjoud, 25 ans, serait "l'émir du groupe", celui qui a inspiré et dirigé les trois autres.
5Quelles ont été les réactions ?
Le double meurtre a provoqué une vive émotion en Norvège, au Danemark mais aussi au Maroc. "Ces assassins nous font honte" a ainsi écrit le quotidien marocain L'Economiste, vendredi 21 décembre. Le lendemain, des centaines de personnes se sont rassemblées à Rabat, capitale du pays, devant les ambassades du Danemark et de Norvège. Une minute de silence a été observée par les anonymes et les représentants diplomatiques des deux pays.
Depuis l'attentat de Marrakech perpétré en avril 2011 et qui avait fait 17 morts, le Maroc n'avait connu aucun acte terroriste islamiste. La sécurité avait considérablement été renforcée autour des sites sensibles du pays.
Les médias nationaux s'inquiètent des répercussions que ce double meurtre pourrait avoir sur le tourisme, secteur clé de l'économie, puisqu'il représente 10% de la richesse du pays. Le mont Toukbal attirerait chaque année des dizaines de milliers de randonneurs. Son ascension figure parmi les destinations phares des tour-opérateurs. "Près de 90% de la population locale à Imlil vit directement ou indirectement du tourisme local" affirme le site Internet Yabiladi.Pour un guide local à Imlil, joint par l'AFP, "c'est très mauvais pour la région, il va sans doute y avoir des annulations" de séjours.
Danemark : une chanson traditionnelle sur une « jeune fille blonde » bannie d’une école car une prof d’origine étrangère se sentait offensée par les paroles
Danemark – Une chanson traditionnelle a récemment suscité la controverse. Une enseignante d’origine étrangère de la Copenhagen Business School (CBS) a été offensée par les paroles d’une chanson interprétée lors d’une réunion scolaire. Elle a dit se sentir « non-incluse » par la chanson.
Le titre de la chanson est « Den danske sang er en ung blond pige » (« La chanson danoise est une jeune fille blonde ») – une chanson évoquant la beauté et l’âme du Danemark et des Danois.
L’université s’est rapidement excusée, a fait savoir que ce classique ne serait plus chanté dans l’établissement et a remercié l’enseignante pour sa vigilance.
Le Premier ministre Lars Løkke Rasmussen a fait part de son incrédulité au sujet de cette affaire : « Je suis conciliant et je ne juge pas quelqu’un en fonction de sa couleur de sa peau ou de sa religion, mais il ne peut tout simplement pas être admis que nous ne puissions plus chanter des chansons traditionnelles dans cet établissement scolaire », écrit Rasmussen sur Facebook. En plus de s’excuser auprès de l’enseignante, qui est issue une minorité ethnique, CBS a également indiqué que la chanson ne serait plus jouée.
FIGAROVOX/ENTRETIEN – Alain Destexhe analyse les tensions autour de l’immigration en Belgique. Le modèle multiculturaliste a échoué, argumente-t-il.
Pourquoi la question de l’immigration a-t-elle une telle importance en Belgique?
Par rapport à sa population, la Belgique a reçu beaucoup plus d’immigrés que ses voisins, y compris la France. Dans les années 2000, le solde migratoire a été quatre fois plus important en Belgique qu’en France ou en Allemagne! Les problèmes qui en résultent (absence d’intégration, communautarisme, développement de l’islamisme) ont été niés ou minimisés.
Il y a aussi un clivage entre Flamands et Wallons. Au nord du pays, la NV-A et le Vlaams Belang (parti proche des thèses de Marine Le Pen) se sont emparés depuis longtemps de ces questions migratoires. Au sud du pays, la presse et les partis politiques se sont montrés plus réticents. De plus, le nord du pays vote majoritairement à droite (l’extrême droite et la droite nationaliste comptent pour près de 40% du corps électoral alors que le sud vote à gauche.
(…)
A quel point Bruxelles est-elle aujourd’hui une ville multiculturelle?
Bruxelles compte déjà probablement 30% de musulmans. En quelques années à peine, les Belges d’origine sont devenus minoritaires à Bruxelles. (…) Le Parlement régional bruxellois, où les Belges d’origine étrangère sont en passe de devenir majoritaires, vote des résolutions sur la Palestine ou les Rohingyas de Birmanie mais ne s’intéresse pas à la situation des droits de l’Homme en Turquie. Dans les écoles primaires publiques bruxelloises, plus de 50% des enfants suivent le cours de religion musulmane.
(…) La démographie est, ici, une question centrale. Bruxelles est devenue la seconde ville la plus cosmopolite du monde après Dubaï, sans en avoir la richesse. Autrefois, la ville la plus riche du royaume, elle est en voie de paupérisation suite aux vagues migratoires. À Bruxelles, 90 % des allocataires sociaux sont d’origine étrangère. Cela devrait faire réfléchir ceux qui prônent des frontières ouvertes tout en dénonçant la montée des inégalités.
Taha Mrani Alaoui et Zakariya Banouni ont été reconnus coupables du meurtre d’Eva Bourseau. La cour d’assises de la Haute-Garonne, à Toulouse, les a condamnés respectivement à 30 ans et 25 ans de prison.
[…] Le clip, dans lequel un terroriste présumé de Daesch crie « c’est la volonté d’Allah », a également été envoyé à des amis de Mme Jespersen par « message privé », a-t-il été affirmé.
Depuis, il a été révélé que des images horribles des touristes tués ont été affichées sur la page Facebook de la mère de Mme Ueland, Irene. Certains Marocains ont bizarrement affiché les images dans une tentative malavisée d’exprimer leur sympathie et d’appeler à l’exécution des assassins.
[…]
Les images des atrocités auraient été envoyées à des amis de Louisa Jespersen, l’une des deux victimes. Bien qu’on ne sache pas exactement qui a envoyé les images, il s’agirait vraisemblablement de militants islamistes.
[…]
La correspondante du New York Times, Rukmini Callimachi, a tweeté : Un fonctionnaire européen proche de l’enquête a confirmé que la vidéo sur la décapitation avait été envoyée par messagerie privée à des amis de la Danoise exécutée par des expéditeurs inconnus qui semblaient avoir des profils marocains. La police enquête. […]
(…) Les autorités danoises ont authentifié une vidéo circulant sur les réseaux sociaux : celle-ci montre l’une des touristes scandinaves hurlant de douleur alors qu’un homme la décapite avec un long couteau.
« Les Services de renseignement danois confirment qu’une vidéo circulant sur Internet montre le meurtre d’une des deux femmes tuées au Maroc », ont indiqué les autorités dans un communiqué.
Dans la vidéo d’une extrême violence relayée sur les réseaux sociaux, l’un des meurtriers prononce plusieurs fois les mots « ennemis d’Allah » et parle d’une « revanche pour nous frères à Hajine ».
Trois hommes recherchés ont été arrêtés à Marrakech, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier. Les autorités marocaines avaient déjà arrêté lundi à Marrakech un premier suspect appartenant à « un groupe extrémiste », quelques heures après la découverte des corps des deux jeunes randonneuses.
Les enquêteurs avaient diffusé dans la nuit de mercredi à jeudi un avis de recherche des trois suspects alors en cavale. Tous les trois sont originaires de Marrakech, selon cet avis, et l’un d’eux a des antécédents judiciaires « liés à des actes terroristes« , selon les informations obtenues par l’AFP.
Nouveau développement dans l’affaire du meurtre des deux touristes scandinaves dans le Haouz. Selon des sources sécuritaires contactées par TelQuel, les enquêteurs étudient la possibilité que des terroristes affiliés à Daech soient à l’origine du crime. Les services de sécurité ont diffusé trois portraits robots en vue de retrouver trois suspects, tous de nationalité marocaine. Un quatrième suspect a, pour rappel, été interpellé le 18 décembre.
Ces révélations interviennent alors que de supposées vidéos du meurtre des deux jeunes femmes âgées de 24 et 28 ans commencent à circuler sur Internet. Celles-ci sont actuellement analysées par les autorités pour déterminer leur authenticité.
La piste terroriste est donc confirmée par des sources sûres proches de l’enquête. Les quatre suspects du meurtre de deux touristes scandinaves, retrouvées mortes lundi matin 17 décembre, dans la région d’Imlil, sur la route du Toubkal, ont été identifiés par le BCIJ.
L’un d’entre eux a été arrêté le lendemain à Marrakech.
Les trois autres sont en cavale et activement recherchés. Ci-dessus, leurs photos.
Une vidéo montrant la décapitation des touristes scandinaves circule sur les réseaux sociaux, ce qui laisse peu de doutes sur le caractère terroriste de l’odieux assassinat.
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Dans la vidéo, que H24info a évidemment choisi de ne pas publier à cause de son côté extrêmement violent, on entend un des assassins évoquer un « acte de vengeance ».
La victime danoise, Louisa Vesterager Jespersen, âgée de 24 ans, «s’est fait trancher la gorge», a affirmé sa mère Helle Petersen, citée par le journal danois B.T.. Sa famille lui avait déconseillée de se rendre au Maroc «à cause de la situation chaotique», a-t-elle précisé. Selon les informations de sa page Facebook, Louisa étudiait en Norvège pour être guide et était avide d’aventures. L’autre victime était âgée de 28 ans, selon les médias marocains.
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La victime norvégienne, Maren Ueland, était âgée de 28 ans. «Elle était tellement bien. Sa priorité était la sécurité. Les filles avaient pris toutes les précautions avant de s’embarquer pour ce voyage», a témoigné sa mère, Irene Ueland, à la radiotélévision norvégienne NRK.
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«C’est très mauvais pour la région, il va sans doute y avoir des annulations» de séjours, a déclaré un guide local, Hossein, joint par l’AFP à Imlil, un village de montagne qui sert de point de départ des randonnées pour l’ascension du plus haut sommet d’Afrique du Nord, le Mont Toubkal
Au lendemain de l’attentat de Strasbourg, le député LREM Bruno Studer s’était lancé dans un solo de « padamalgam ». Attention, Mesdames et Messieurs, plan plan rataplan, le tueur était un « Strasbourgeois né à Strasbourg, un Alsacien né en Alsace, un Français né en France ». Un pur produit du terroir, certifié label rouge, du fabriqué « à l’ancienne », crévindiou !
Une semaine plus tard, le petit papa Noël à la barbe rousse, père du Strasbourgeois assassin, se présente à la mairie de la ville pour demander l’acte de décès de son fils en vue du rapatriement du corps en Algérie. C’est bien connu, l’Alsacien né en Alsace a pour coutume de se faire inhumer sous le soleil du Maghreb. En costume folklorique, au son d’un orchestre bavarois, bien entendu, mais loin de sa région natale dont il redoute les hivers rigoureux. Le Strasbourgeois né à Strasbourg a de très longues racines qui lui permettent de rester en contact au-delà du trépas, avec le cœur de sa culture d’origine. Grace à un cercueil relié au Wi-Fi local, le macchabée ne perd pas une miette de son identité d’homme du nord-est de la France…
Pour Roland Ries, maire de Strasbourg, la visite du barbu de Noël fut une aubaine. Un moment de pure magie (malgré l’absence de traîneau). Après s’être déclaré « hostile, sinon réticent » à une inhumation dans sa ville, l’irréductible du « vivre ensemble » a estimé qu’un enterrement en Algérie serait effectivement « la solution la plus simple ». Quelle idée de génie ! Merci papa Noël.
Adieu, joli discours main sur le cœur de l’illuminé LREM. La comédie de l’Alsacien né en Alsace était terminée. La municipalité n’assure pas le service après-vente. « À condition que l’Algérie accepte », s’est soudain inquiété le maire scintillant. La patate chaude pourrait passer de main en main. 3615 Qui-n’en-veut. Le Maroc alsacien ? La Tunisie auvergnate ? L’Afghanistan breton ? Y a-t-il un cimetière dans ces pays éloignés où les fossoyeurs parlent couramment un patois régional français ? Le défunt ne comprend aucune autre langue.
Là est la douleur métaphysique du Bisounours né en Bisounourserie. L’écartèlement entre son baratin et la réalité. La rencontre difficile de la peluche avec le fiché S qui tire sur la foule. Placé là, devant le corps inanimé du meurtrier, il convient tout à coup que sa vraie place est ailleurs. Appelle de ses vœux un retour aux racines originelles. La solution plus simple évoquée par l’élu strasbourgeois serait qu’il renoue avec un semblant de lucidité.