- Par Yohan Blavignat , Etienne Jacob
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Un homme a tenté de frapper avec un marteau un gardien de la paix sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, à Paris. Un de ses collègues a riposté en utilisant son arme de service. L'agresseur est neutralisé et la police annonce une «situation maîtrisée».
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Ce que l'on sait à 21 heures
o Le déroulé des faits
Plusieurs centaines de personnes ont été confinées plus de deux heures dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, un édifice emblématique de la France et le monument historique le plus visité du pays. Environ 13 millions de pèlerins et de visiteurs chaque année, soit une moyenne de plus de 30.000 par jour - jusqu'à 50.000 personnes en période de grande affluence - pénètrent dans ce chef-d'oeuvre de l'architecture gothique situé sur l'île de la Cité, au coeur du Paris médiéval.
En septembre 2016, non loin de ce symbole de l'Europe "croisée" combattue par la propagande de l'organisation État islamique (EI), une voiture chargée de bonbonnes de gaz avait été découverte. Un commando de trois femmes de 19, 23 et 39 ans, téléguidé de Syrie par l'EI selon le procureur, avait été arrêté dans l'Essonne.
o Des études de journalisme à Metz
Selon des informations de France Bleu, l'assaillant de Notre-Dame, âgé de 40 ans, est un étudiant de l'université de Lorraine à Metz. Citant le président de l'établissement, Pierre Mutzenhardt, il est doctorant au centre de recherche sur les médiations (CREM) et préparait une thèse sur les médias, notamment ceux d'Afrique du Nord. Le président de l'université assure par ailleurs qu'il avait lui-même été journaliste en Algérie avant de rejoindre la France en 2014 pour suivre une thèse sur les médias. Ce n'est qu'après la mutation de son directeur de thèse à Paris qu'il s'installera dans le Val-d'Oise, à la rentrée 2015-2016, tout en restant inscrit à Metz. Selon Pierre Mutzenhardt, cet homme "ne montrait rien de suspect" et "travaillait sur le journalisme, sur des sujets plutôt ouverts". Il n'avait en outre "jamais montré de signes de radicalisation", poursuit-il.
o Une vidéo d'allégeance à l'EI retrouvée
Selon TF1, les enquêteurs ont retrouvé en perquisitionnant le domicile du suspect à Cergy-Pontoise une vidéo d'allégeance au groupe Etat islamique, dans laquelle il revendique ses actes à venir. Par ailleurs, aucune arme ou explosifs n'ont été retrouvés sur place.
Ce mardi après-midi vers 16h20, un homme a attaqué par derrière, avec un marteau, une patrouille de trois policiers sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame à Paris. Criant «c'est pour la Syrie», il a frappé l'un des policiers, un homme de 22 ans, le blessant légèrement à la tête. Un des autres policiers de la patrouille est alors parvenu à se dégager et a fait feu à deux reprises, blessant l'assaillant qui est resté au sol. Selon une source policière, il a été touché au thorax. Il a été conduit à l'hôpital.
Le policier, dont les blessures ne sont "pas très graves", selon le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, a également été hospitalisé. Selon ce dernier, des touristes présents sur les lieux et qui ont été confinés à l'intérieur de la cathédrale, ont assisté à l'attaque. Ils seront interrogés par les enquêteurs dans les prochains jours. Peu avant 17h30, la préfecture de police a indiqué que la situation était "maîtrisée" sur place. L'attaque n'a pas été revendiquée pour l'instant.
o L'assaillant
L'assaillant, qui se présentait comme un "étudiant algérien", selon le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, était "muni d'une carte dont nous devrons vérifier l'authenticité". Selon des sources proches de l'enquête, le suspect est né en Algérie en janvier 1977, "sous réserve que les papiers retrouvés sur lui correspondent à son identité". L'homme avait également en sa possession "deux couteaux de cuisine", a précisé le ministre, qui a ajouté qu'"apparemment, l'individu était seul, il n'était pas accompagné".
Le policier, dont les blessures ne sont "pas très graves", selon le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, a également été hospitalisé. Selon ce dernier, des touristes présents sur les lieux et qui ont été confinés à l'intérieur de la cathédrale, ont assisté à l'attaque. Ils seront interrogés par les enquêteurs dans les prochains jours. Peu avant 17h30, la préfecture de police a indiqué que la situation était "maîtrisée" sur place. L'attaque n'a pas été revendiquée pour l'instant.
o L'assaillant
L'assaillant, qui se présentait comme un "étudiant algérien", selon le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, était "muni d'une carte dont nous devrons vérifier l'authenticité". Selon des sources proches de l'enquête, le suspect est né en Algérie en janvier 1977, "sous réserve que les papiers retrouvés sur lui correspondent à son identité". L'homme avait également en sa possession "deux couteaux de cuisine", a précisé le ministre, qui a ajouté qu'"apparemment, l'individu était seul, il n'était pas accompagné".
Après l'agression, l'assaillant s'est revendiqué être "un soldat du califat", un terme utilisé pour désigner le califat autoproclamé en juin 2014 de l'organisation djihadiste État islamique dans la zone irako-syrienne, selon une source proche de l'enquête. Le parquet de Paris a ouvert une enquête de flagrance confiée à la section antiterroriste de la Brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
o Un lieu emblématique
o Un lieu emblématique
Plusieurs centaines de personnes ont été confinées plus de deux heures dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, un édifice emblématique de la France et le monument historique le plus visité du pays. Environ 13 millions de pèlerins et de visiteurs chaque année, soit une moyenne de plus de 30.000 par jour - jusqu'à 50.000 personnes en période de grande affluence - pénètrent dans ce chef-d'oeuvre de l'architecture gothique situé sur l'île de la Cité, au coeur du Paris médiéval.
En septembre 2016, non loin de ce symbole de l'Europe "croisée" combattue par la propagande de l'organisation État islamique (EI), une voiture chargée de bonbonnes de gaz avait été découverte. Un commando de trois femmes de 19, 23 et 39 ans, téléguidé de Syrie par l'EI selon le procureur, avait été arrêté dans l'Essonne.
o Des études de journalisme à Metz
Selon des informations de France Bleu, l'assaillant de Notre-Dame, âgé de 40 ans, est un étudiant de l'université de Lorraine à Metz. Citant le président de l'établissement, Pierre Mutzenhardt, il est doctorant au centre de recherche sur les médiations (CREM) et préparait une thèse sur les médias, notamment ceux d'Afrique du Nord. Le président de l'université assure par ailleurs qu'il avait lui-même été journaliste en Algérie avant de rejoindre la France en 2014 pour suivre une thèse sur les médias. Ce n'est qu'après la mutation de son directeur de thèse à Paris qu'il s'installera dans le Val-d'Oise, à la rentrée 2015-2016, tout en restant inscrit à Metz. Selon Pierre Mutzenhardt, cet homme "ne montrait rien de suspect" et "travaillait sur le journalisme, sur des sujets plutôt ouverts". Il n'avait en outre "jamais montré de signes de radicalisation", poursuit-il.
o Une vidéo d'allégeance à l'EI retrouvée
Selon TF1, les enquêteurs ont retrouvé en perquisitionnant le domicile du suspect à Cergy-Pontoise une vidéo d'allégeance au groupe Etat islamique, dans laquelle il revendique ses actes à venir. Par ailleurs, aucune arme ou explosifs n'ont été retrouvés sur place.
L'assaillant aurait été étudiant en journalisme à Metz
Selon des informations de France Bleu, l'assaillant de Notre-Dame, âgé de 40 ans, est un étudiant de l'université de Lorraine à Metz. Citant le président de l'établissement, Pierre Mutzenhardt, il est doctorant au centre de recherche sur les médiations (CREM) et préparait une thèse sur les médias, notamment ceux d'Afrique du Nord.
Le président de l'université assure par ailleurs qu'il avait lui-même été journaliste en Algérie avant de rejoindre la France en 2014 pour suivre une thèse sur les médias. Ce n'est qu'après la mutation de son directeur de thèse à Paris qu'il s'installera dans le Val-d'Oise, à la rentrée 2015-2016, tout en restant inscrit à Metz.
Selon Pierre Mutzenhardt, cet homme "ne montrait rien de suspect" et "travaillait sur le journalisme, sur des sujets plutôt ouverts". Il n'avait en outre "jamais montré de signes de radicalisation", poursuit-il.
Le président de l'université assure par ailleurs qu'il avait lui-même été journaliste en Algérie avant de rejoindre la France en 2014 pour suivre une thèse sur les médias. Ce n'est qu'après la mutation de son directeur de thèse à Paris qu'il s'installera dans le Val-d'Oise, à la rentrée 2015-2016, tout en restant inscrit à Metz.
Selon Pierre Mutzenhardt, cet homme "ne montrait rien de suspect" et "travaillait sur le journalisme, sur des sujets plutôt ouverts". Il n'avait en outre "jamais montré de signes de radicalisation", poursuit-il.
Une vidéo d'allégeance à Daech retrouvée
Selon TF1, les enquêteurs ont retrouvé en perquisitionnant le domicile du suspect à Cergy-Pontoise une vidéo d'allégeance au groupe Etat islamique, dans laquelle il revendique ses actes à venir. Par ailleurs, aucune arme ou explosifs n'ont été retrouvés sur place.
EN IMAGES - La photo de l'assaillant neutralisé
Une perquisition à Cergy-Pontoise
Selon les informations de TF1, une perquisition est en cours au domicile de l'agresseur, à Cergy-Pontoise (Val d'Oise)
Ce que l'on sait sur l'assaillant
o L'assaillant, qui se présentait comme un "étudiant algérien", selon le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, était "muni d'une carte dont nous devrons vérifier l'authenticité".
o Selon des sources proches de l'enquête, le suspect est né en Algérie en janvier 1977, "sous réserve que les papiers retrouvés sur lui correspondent à son identité". L'homme avait également en sa possession "deux couteaux de cuisine", a précisé le ministre, qui a ajouté qu'"apparemment, l'individu était seul, il n'était pas accompagné".
o Après l'agression, l'assaillant s'est revendiqué être "un soldat du califat", un terme utilisé pour désigner le califat autoproclamé en juin 2014 de l'organisation djihadiste État islamique dans la zone irako-syrienne, selon une source proche de l'enquête.
o Selon des sources proches de l'enquête, le suspect est né en Algérie en janvier 1977, "sous réserve que les papiers retrouvés sur lui correspondent à son identité". L'homme avait également en sa possession "deux couteaux de cuisine", a précisé le ministre, qui a ajouté qu'"apparemment, l'individu était seul, il n'était pas accompagné".
o Après l'agression, l'assaillant s'est revendiqué être "un soldat du califat", un terme utilisé pour désigner le califat autoproclamé en juin 2014 de l'organisation djihadiste État islamique dans la zone irako-syrienne, selon une source proche de l'enquête.
Morano : «Tout mon soutien à nos forces de l'ordre !»
"Encore un policier victime d'une agression à Paris. Tout mon soutien à nos forces de l'ordre !", a réagi sur Twitter la députée européenne, Nadine Morano.
Edouard Philippe : «Tout mon soutien au policier attaqué»
"Tout mon soutien au policier attaqué devant Notre-Dame. Merci à nos forces de l'ordre et militaires, en première ligne face au terrorisme", a tweeté le premier ministre après l'agression sur le parvis de Notre-Dame.
Le système d'alerte et d'information des populations (SAIP) n'aurait pas été activé
Selon un journaliste de Buzzfeed, le système d'alerte et d'information des populations (SAIP) n'a pas été activé, malgré la menace sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame.