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Blog - Page 31

  • Urgent – Pétition pour la liberté d’expression d’Éric Zemmour

     

    Oui, nous voulons qu'Éric Zemmour puisse s'exprimer !

     

    « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire ! »

    Cher lecteur, vous le savez sans doute, c’est pour cette phrase célèbre que notre Boulevard s’appelle Voltaire. Elle devrait être la devise, bien sûr, de toute presse libre et indépendante.

    Aujourd’hui, sous prétexte de combattre une supposée « incitation à la haine », une pétition circule, initiée par Hapsatou Sy, exigeant qu’Éric Zemmour soit interdit de médias. Nous ne pouvons qu’être profondément indignés par cette initiative. C’est en argumentant et non en le bâillonnant que l’on s’oppose à son adversaire dans un débat d’idées.

    Peu importe que vous soyez d’accord ou non avec Éric Zemmour. À travers lui, c’est toute la liberté d’expression dans notre pays qui est gravement menacée. Nous avons toutes les raisons d’être inquiets, et c’est maintenant qu’il faut réagir.

    Oui, nous voulons qu’Éric Zemmour ait le droit de s’exprimer !

    Signez et faites signer !

    Signée!

     

  • Popularité: Macron en chute libre dans les sondages

     

     
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    Emmanuel Macron a atteint son score le plus bas depuis le début de son quinquennat.

  • JT TVL VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2018

  • Un «rite vaudou» dégénère à la maternité du CHU de Reims

     

    Les faits se sont déroulés dimanche soir à l’hôpital Maison-Blanche, après l’heure des visites, dans une chambre située au premier étage de la maternité.  Archives
    Les faits se sont déroulés dimanche soir à l’hôpital Maison-Blanche, après l’heure des visites, dans une chambre située au premier étage de la maternité. Archives - Archives

    1 Un « sorcier » au « regard défoncé »

    Jeudi dernier, une Rémoise de 19 ans, Laura, entre à la maternité Maison-Blanche pour accoucher de son premier enfant. Hélène naît vendredi dans la nuit, à 3 h 49. « Le matin, on m’a mise dans une chambre double occupée par une Guyanaise », témoigne la jeune femme à L’union-l’Ardennais. Cohabitation difficile. « Je n’ai pas pu me reposer car ma voisine dormait le jour et vivait la nuit : elle allumait la lumière, claquait les portes, les armoires. Elle avait peu de visites, seulement son mari. » Jusqu’à dimanche soir.

    « Il était 20 h 20. D’un seul coup, des hommes et des femmes sont entrés, au moins huit, plus deux enfants. »Parmi les visiteurs (interdits à cette heure), le mari et un homme qui « faisait un peu sorcier »« Il avait l’air défoncé. Les yeux lui sortaient de la tête. Il avait un pantalon de costume et une chemise blanche à manches courtes, avec dessus quelque chose en satin, comme un châle. »

    2 En cercle autour du lit

    Laura est au téléphone avec sa mère quand la délégation fait irruption.« Le mari m’a dit : «Tu peux fermer ta gueule, on s’entend pas». Je n’ai pas répondu. Une dame du groupe m’a ensuite dit : «On va prier». Ils se sont mis autour du lit où se trouvait la Guyanaise avec son bébé. Ils étaient debout, tête baissée, les mains jointes sur le ventre. Celui qui me faisait penser à un sorcier a commencé à parler en langue étrangère. Les autres répétaient. À un moment, j’ai compris quelque chose en français : «Le Seigneur, il est sorti du tombeau». Au début, ils parlaient normalement, puis de plus en plus fort, de plus en plus vite. Ils ont fini par hurler. Ils étaient surexcités. Je ne voyais plus que le blanc de leurs yeux. J’ai paniqué. La sage-femme est arrivée. »

        

    3 Bagarre à l’entrée de la chambre

    L’entrée de la sage-femme jette un froid. « Ils ont arrêté, puis ils ont recommencé devant elle, en chantant cette fois-ci. Elle leur a demandé d’arrêter, mais ils n’en avaient rien à faire. Elle est sortie pour chercher du monde et appeler mon conjoint mais je l’avais déjà prévenu par SMS. »

    « Laura avait laissé son téléphone ouvert. On entendait que ça hurlait. Je suis tout de suite parti pour l’hôpital avec sa mère », témoigne Thibaut, le papa. « Quand je suis arrivé, c’était le bordel. Toute la maternité était réveillée, on entendait les bébés qui pleuraient. J’ai voulu rentrer dans la chambre mais ça bloquait derrière. J’ai mis un coup de pied dedans. Une femme qui tenait la poignée s’est pris la porte dans la figure. Le «sorcier» m’a sauté dessus. Je l’ai repoussé. Un autre papa est intervenu pour me dégager et me ramener dans le couloir. »

    4 Menaces de mort

    La grand-mère, Corinne, parvient à rentrer. Elle est encore jeune, capable de se défendre. « Ma petite-fille était dans son berceau à roulettes, contre la fenêtre. Je me suis mise en protection devant. » Le «sorcier» frappe Laura d’« un coup de coude à la tempe », puis c’est sa voisine de chambre qui entre en scène.

    « Elle est devenue hystérique. Elle m’a montrée du doigt en hurlant : «toi, là, je vais te tuer !» Son mari l’a soulevée et collée contre le placard. Elle continuait à hurler : «Je vais la tuer ! Je vais la tuer !» Il l’a lâchée et s’est avancé vers le berceau de ma fille en disant «Je vais tuer ce bébé». »

    « Il a mis la main pour l’attraper, mais je l’ai stoppé en lui tenant le bras », relate la grand-mère. « Il a attrapé le berceau, l’a ramené vers lui et l’a projeté contre le mur. Le berceau a fait un rebond, sans se renverser »

    5 Opération exfiltration

    L’urgence est de quitter la chambre. « Une maman est entrée. Je lui ai donné mon bébé, en me disant qu’il serait en sécurité dans ses bras : c’est à moi qu’ils en voulaient, pas à elle. J’ai mis mes mains autour d’elle, en protection, quand nous sommes passés devant eux. Une fois dehors, les gens de l’hôpital nous ont emmenés dans un bureau, au calme. Ils ont récupéré mes affaires, puis ils nous ont mis dans une chambre individuelle. » Fin du cauchemar.

    6 Une enquête de police ouverte

    Dimanche soir, aucune interpellation n’a été effectuée : la sécurité avait évacué le groupe avant l’arrivée de la police, mais depuis, une enquête a été ouverte au commissariat. Sortie lundi du CHU, Laura a déposé plainte pour « menaces de mort réitérées »« violence sans incapacité »« violence sur mineur de moins de 15 ans »« Ma fille était réveillée quand son berceau a été jeté contre le mur. Elle n’a pas été blessée, elle n‘a pas pleuré mais toute la nuit, elle n’a pas arrêté de faire des besoins et a demandé à aller sur moi, pas pour boire mais pour dormir dans mes bras. On m’a dit que c’était la conséquence d’un stress. »

    Les agents hospitaliers sont confrontés à un nombre croissant de patients ou de familiers difficiles à gérer, mais de source interne au CHU de Reims, l’affaire de dimanche soir serait un cas sans précédent. « C’est dommage qu’il se passe des choses comme ça à l’hôpital », conclut Laura, « car les personnels sont très aimables. Ils m’ont bien soignée, ils m’ont bien suivie pendant ma grossesse. » Et si un deuxième enfant venait à paraître ? « J’irais encore là-bas, mais je payerais une chambre individuelle »

     

     Fabrice Curlier

     

    Nous avons demandé au CHU de Reims s’il souhaitait réagir à cette affaire. Contactée lundi, relancée mercredi, la direction n’avait pas répondu ce jeudi soir.

    L'UNION


    NdB: Vivre ensemble...

     

  • Le hijab et la beauté version musulmane envahissent les concours

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    C’est une première, une étudiante en droit musulmane va participer à la finale 2018 de Miss Angleterre, en portant le hijab. Sara Iftekhar en est fière – c’est son drapeau. L’évolution est notable : l’année dernière, à ce même concours de beauté, la britannique d’origine somalienne Muna Jama avait refusé de défiler en maillot deux pièces, lui préférant un caftan. En 2018, c’est le hijab qui passe. Et le pire dans l’histoire, c’est que tout le monde trouve ça admirable, une vraie « leçon de tolérance »….
     
    Ils ont des yeux et ils ne voient pas.
     

    Pour Sara Iftekhar, c’est jamais sans mon hijab…

     
    La jeune étudiante de Huddersfield fait ainsi partie des cinquante finalistes anglaises pour le concours de Miss England. Le concours est prestigieux et emblématique puisqu’il ouvre à celui de Miss Univers dont la finale aura lieu en Chine en décembre. Sara Iftekhar qui a lancé sa propre entreprise à 16 ans, travaille en tant que maquilleuse et partage souvent des photos Instagram d’elle-même dans une robe traditionnelle pakistanaise.
     
    Le hijab, elle ne comptait pas le quitter, même si elle a trouvé incroyable de remporter la première sélection en juillet…
     
    « J’ai participé à Miss 2018 pour montrer que la beauté n’a pas de définition, que chacun est beau à sa manière, indépendamment de son poids, de sa race, de sa couleur ou de sa forme » a-t-elle écrit sur sa page GoFundMe. Elle aurait dû préciser « indépendamment de ses revendications religieuses ».
     

    Les musulmanes ont tous les suffrages

     
    En un an, l’évolution a été notable. En 2017, au même concours, la participante britannique Muna Jama a porté un caftan au lieu d’un bikini pendant « l’épreuve » maillot. « Je ne porte pas un bikini à la plage, donc je n’en porterai pas dans une compétition pour gagner des points », avait-elle déclaré au magazine UK Metro. Et pour la première fois, les organisateurs avaient accepté la requête de Muna, purement motivée par ses croyances.
     
    Le plus étonnant, c’est que le motif religieux, pourtant flagrant, passe à peu près inaperçu. Pour chacune des jeunes femmes, la presse et le public se sont gargarisés de trois choses.
     
    De leur générosité humanitaire : Muna Jama a fondé une start-up pour lutter contre les abus et les agressions envers les enfants en Afrique de l’Est, Sara Iftekhar collecte des fonds pour le programme « Beauty with a Purpose », un organisme de bienfaisance qui aide les organisations locales et internationales à aider les enfants défavorisés du monde entier.
     
    De leur décence : face à un concours jugé « dégradant » pour la femme, beaucoup d’internautes ont applaudi la geste des deux femmes. « Si je veux me couvrir et m’habiller modestement, pourquoi cela pourrait-il être un problème ? » avait demandé Muna Jama. Odieux constat de cette société occidentale qui s’émeut d’une décence qu’elle a contribué à pulvériser avec sa révolution sexuelle…
     
    De leur courage : au dire de la grosse presse, elles auraient gagné « le cœur des internautes ». Eh oui, elles ne soumettent pas leurs convictions à des idées contraires aux leurs et en même temps elles font preuve de tolérance… Splendide ! « Enfin quelqu’un qui se bat pour ce qu’elle croit », s’exclame un internaute sur le compte Instagram de Sara Iftekhar (la courageuse et pure décence chrétienne, sans revendication extérieure, c’est « has been » – et plus très crédible).
     

    Concours de beauté politisé

     
    La musulmane remporterait-elle dès lors les plébiscites des Européens dégoûtés par leur propre décadence ? Pas impossible.
     
    En 2016, la jeune musulmane Halima Aden fut aussi la première Somali-Américaine à participer au concours de Miss Minnesota USA, en gardant ses cheveux sous un voile et à porter un burkini au lieu du traditionnel maillot de bain – ce qui avait fait « sensation », avait-on pu lire. Elle avait ensuite été adoubée par toute la « fashion » sphère, du rappeur Kanye West à Carine Roitfeld, mannequin-journaliste franco-américaine.
     
    « Je ne m’attendais pas à faire l’histoire » a déclaré la jeune Sara Iftekhar. Espérons qu’elle ne la fasse pas trop…
     
    Clémentine Jallais

    REINFORMAION TV

  • "Maurice Audin aurait mérité 12 balles dans la peau", déclare Eric Zemmour

     

    Maurice Audin était militant communiste pendant la guerre d'Algérie. Emmanuel Macron a reconnu début septembre la responsabilité de la France dans sa mort.

    Eric Zemmour au Palais de justice de Paris, le 6 novembre 2015.
    Eric Zemmour au Palais de justice de Paris, le 6 novembre 2015. (MAXPPP)

    "J’étais scandalisé par le comportement d’Emmanuel Macron.Invité du journal L'Opinion mardi 18 septembre, l'auteur Eric Zemmour a une nouvelle fois tenu des propos controversés. Venu faire la promotion de son dernier ouvrage, le polémiste a estimé que le militant communiste Maurice Audin"mort dans des conditions tragiques", "méritait 12 balles dans la peau". 

    C'était un traître, c'était un type qui était contre la France, qui aidait le FLN à tuer des Français.Eric Zemmourà "L'Opinion"

    "C'était la guerre contre la France, ce type a pris les armes contre la France, c'était tout à fait normal qu'il fut exécuté", a affirmé Eric Zemmour, ajoutant que "la torture a quand même permis d'arrêter les attentats". Emmanuel Macron a reconnu le 13 septembre, "la responsabilité de l'Etat dans la disparation" du mathématicien communiste militant de l'indépendance de l'Algérie Maurice Audin. L'homme avait été torturé par l'armée française et avait disparu sans laisser de traces en 1957. Le président avait remis à sa veuve, Josette Audin, une déclaration reconnaissant le rôle de l'Etat.

  • Marine Le Pen envoyée devant le psychiatre: on est chez les fous!

     

    Contre "la lèpre populiste", la fin justifie visiblement les moyens...

     
     
     

    Mise en examen pour avoir diffusé, en 2015, des images montrant – pour mieux les dénoncer – les horreurs de Daech, Marine Le Pen a été convoquée, le 20 septembre, à une expertise psychiatrique. Une mesure aussi surprenante qu’affolante…


    Il existe donc en Europe un pays, où le premier parti d’opposition, après s’être fait saisir ses ressources légales, voit sa présidente convoquée pour subir une expertise psychiatrique judiciaire. C’est dans la Russie de Poutine ça ? En Autriche ? Ou dans la Hongrie d’Orban ? Sûrement dans un de ces pays où les « lépreux » ont mal voté ?

    Je te hais un peu, beaucoup… à la folie !

    Eh pourtant non, il s’agit bien de la France où se multiplient les exemples qui donnent à penser qu’une partie de la magistrature a décidé de veiller à la protection du pouvoir en place et à apporter sa pierre à la lutte contre la bête immonde. Revenons rapidement sur les faits.

    En décembre 2015, Jean-Jacques Bourdin, interrogeant Gilles Kepel, avait trouvé astucieux d’établir un lien entre le FN et Daech. Fou de rage devant l’insulte, Marine Le Pen et Gilbert Collard avaient surréagi et publié sur leur compte Twitter des photos d’atrocités du mouvement terroriste. Avant de les retirer. Aubaine pour tous ceux qui, soutenant les politiques qui font monter le FN, s’en remettent à la police pour le combattre. Le parquet de Nanterre a été saisi de l’horrible crime, et a naturellement demandé et obtenu l’ouverture d’une information judiciaire pour délit « de diffusion de message violent susceptible d’être vu ou perçu par un mineur », prévus à l’article 227-24du Code pénal.

    Asile politique

    Plein de zèle, le magistrat instructeur a sollicité, alors que sa procédure n’en avait nul besoin, la mainlevée de l’immunité parlementaire de Gilbert Collard, qui lui a été refusée par le bureau de l’Assemblée nationale à majorité socialiste. Histoire d’être conséquent dans le combat contre la bête immonde, les convocations de Marine Le Pen, dans une affaire qui ne présentait aucune urgence, ont bien évidemment été délivrées pendant la campagne de l’élection présidentielle. Le Parlement européen n’a pas eu les pudeurs démocratiques de l’Assemblée nationale française et a accordé la levée de l’immunité de la présidente du Front national.

    Un sondage récent indique que, dans la perspective des élections européennes, le Rassemblement national (ex-FN) serait au coude à coude avec le parti du président dans les intentions de vote. Puisque le déroulement des procédures pénales visant des politiques semble de plus en plus rythmé par des considérations politiques, on a appris sans surprise l’ahurissante convocation judiciaire de Marine Le Pen devant… un psychiatre !

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    Marine Le Pen
     
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    C'est proprement HALLUCINANT. Ce régime commence VRAIMENT à faire peur. MLP

     

    Traitée comme une criminelle

    Alors bien sûr, les syndicats de magistrats nous servent, l’air pincé, l’argument imparable : « Mais, dans cette affaire, la convocation devant un expert psychiatre est obligatoire. » Chers amis, ne soyez pas hypocrites, vous savez comme nous que le scandale est bien dans cette procédure absurde et dans la qualification retenue. Dont l’intervention judiciaire du psychiatre, peut-être obligatoire, n’est pourtant que la conséquence.

    Il faut en effet rappeler que les procédures utilisables pour la répression de l’article 227-24 du Code pénal, que l’on souhaite appliquer à Marine Le Pen et Gilbert Collard, relèvent dans le Code de procédure pénale, du « titre XIX : De la procédure applicable aux infractions de nature sexuelle et de la protection des mineurs victimes ». Il faut lire attentivement, dans l’article Article 706-47 du CPP, la liste des infractions concernées par ce titre. C’est édifiant. Tout ce qui relève de la protection de l’enfance y est détaillé et l’on perçoit à quel point les auteurs de ces faits font partie d’une humanité particulière que la justice entend, à juste raison, traiter de façon particulière. Pour être clair, c’est la criminalité des détraqués, des pervers, des psychopathes et autres dérangés. C’est la raison pour laquelle ont été prévues pour ces gens-là, en plus de la peine, des obligations de soins. Et naturellement, pour savoir à qui on a affaire « les personnes poursuivies pour l’une des infractions mentionnées à l’article 706-47 du présent code doivent être soumises, avant tout jugement au fond, à une expertise médicale. L’expert est interrogé sur l’opportunité d’une injonction de soins ».

    Les fous qui vendent la sagesse

    C’est donc bien dans la perspective de la peine qui va lui être infligée que l’on demande à Marine Le Pen de se rendre chez un psychiatre assermenté afin que celui-ci se prononce, outre sur son état mental, mais aussi et surtout sur l’opportunité d’une injonction de soins. Il faut prévenir Marine Le Pen que cela peut aller jusqu’à la prescription d’un traitement inhibiteur de libido… Pour faire bonne mesure, et puisque l’objectif est de vous affaiblir aussi sur le plan politique, on vous fera cadeau en passant d’une peine d’inéligibilité.

    A lire aussi: La manœuvre liberticide pour noyer le Rassemblement national

    Est-il utile d’épiloguer sur ce qui ressemble à une farce ? Oui, parce que cette situation n’est pas seulement ridicule, elle est également grave. La justice, par un excès de zèle, a impliqué Marine Le Pen et Gilbert Collard dans une procédure pénale où ils n’avaient rien à faire. La protection des mineurs est une chose très sérieuse et il faudrait peut-être éviter d’en dévoyer les procédures destinées à essayer de l’améliorer. Ce genre de pantalonnade – dont l’objectif évident, comme celle de la saisie des ressources du RN, est de s’attaquer au premier parti d’opposition – témoigne que, chez certains, dans la lutte contre « la lèpre populiste », la fin justifie les moyens. Et tous ceux qui, engoncés dans un antifascisme de salon, ricanent des ennuis de leurs adversaires politiques, seraient avisés de se rappeler qu’en matière d’atteintes aux libertés politiques, c’est chacun son tour.

    En marche vers la démocratie illibérale ?

    CAUSEUR.fr

    NdB: Monstrueux et délirant! - En fait, tout est fait pour l'accélération du plan. Il faut semer le doute parmi les électeurs et partisans du RN: "Marine Le Pen est folle! et ceux qui la suivent sont des détraqués! "

  • Effondrement de l'octroi de prénoms du calendrier grégorien: 26 % desnaissances en France...

    http://www.fdesouche.com/1075041-etude-exclusive-suite-a-laffaire-du-prenom-eric-zemmour-effondrement-de-loctroi-de-prenoms-du-calendrier-gregorien-en-france-26-des-naissances-13-dans-le-93

  • Marine Le Pen : pourquoi la justice lui ordonne de procéder à un examen psychiatrique

     

    ÉCLAIRAGE - "C'est proprement hallucinant. Ce régime commence vraiment à faire peur", a écrit sur son compte Twitter Marine Le Pen. La présidente du Rassemblement national a précisé qu'elle ne s'y rendrait pas.

    Marine Le Pen, à La Bazoche-Gouet le 3 avril 2017
    Marine Le Pen, à La Bazoche-Gouet le 3 avril 2017Crédit : JEAN-FRANCOIS MONIER
     

    "Ce régime commence vraiment à faire peur". Avec cette déclaration, Marine Le Pen s'est insurgée, ce jeudi 20 septembre, contre un examen psychiatrique ordonné par la justice. C'est dans le cadre de l'enquête la visant pour avoir diffusé des photos d'exactions du groupe État islamique sur Twitter, une expertise pourtant prévue par la procédure pénale

    Sollicité par l'AFP, le parquet de Nanterre a rappelé que Marine Le Pen avait été mise en examen pour "diffusion de message violent susceptible d'être vu ou perçu par un mineur", un délit réprimé à l'article 227-24 du code pénal. 

     

    Pour ces infractions, la loi impose que les personnes poursuivies soient soumises à une expertise médicale - selon l'article 706-47-1 du code de procédure pénale. Datée du 11 septembre, l'ordonnance demande de procéder à un examen psychiatrique de Marine Le Pen "dans les délais les plus brefs"

    À lire aussi
    Marine Le Pen lors de son discours de rentrée à FréjusPOLITIQUE
    Les actualités de 12h30 - Tweets de l'EI : Marine Le Pen soumise à un examen psychiatrique

    Pourquoi Marine Le Pen est-elle poursuivie ?

    Marine Le Pen est poursuivie pour avoir tweeté le 16 décembre 2015 trois photos d'exactions de Daesh, en réponse au journaliste Jean-Jacques Bourdin qu'elle accusait d'avoir "fait un parallèle" entre l'EI et le Front national. 

    Ces images, qu'elle accompagnait des mots "Daesh, c'est ça", montraient un soldat syrien écrasé vivant sous les chenilles d'un char, un pilote jordanien brûlé vif dans une cage et une photo du journaliste américain James Foley, le corps décapité et la tête posée sur le dos. 

    "Je croyais avoir eu droit à tout : eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de Daesh par tweets, la 'justice' me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu'où vont-ils aller ?!", a encore tweeté la finaliste de la présidentielle en 2017

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    Marine Le Pen
     
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    C'est proprement HALLUCINANT. Ce régime commence VRAIMENT à faire peur. MLP

     

    En quoi consiste l'examen psychiatrique ?

    Cet examen vise notamment à vérifier "si elle est en mesure de comprendre les propos et de répondre aux questions" et si "l'infraction reprochée au sujet est en relation avec des éléments factuels ou biographiques de l'intéressé". Dans les couloirs de l'Assemblée, la députée a affirmé qu'elle ne se rendrait "bien entendu" pas à cet examen, ajoutant : "J'attends de voir comment le magistrat entend m'y contraindre". 

    Dans les faits, quand une personne refuse de se soumettre à cet examen, l'expert se borne à constater son absence, la justice n'ayant pas de moyens coercitifs en la matière. Cette mesure relève d'une dictature, selon la présidente du Rassemblement national.

    "Dans les régimes totalitaires c'est une des méthodes qui est utilisée contre les opposants". À sa suite, le député RN Bruno Bilde a cité "l'URSS, la Chine sous Mao" et "la Roumanie sous Ceausescu". "Ça commence à faire beaucoup, les tentatives pour nous ruiner, les affaires qui sont créées de toute pièce", a ajouté la députée du Pas-de-Calais, qui s'estime "persécutée" par les juges. Le RN conteste la saisie d'une aide publique par la justice, qui enquête sur des emplois fictifs du parti au Parlement européen.                    

    Le soutien de Matteo Salvini

    Son allié italien et ministre de l'Intérieur Matteo Salvini lui a exprimé son soutien. Il s'est dit sur Twitter "solidaire avec elle et avec les Français qui aiment la liberté". "Prochaine étape le goulag ?" s'est demandé son ancien allié à la présidentielle, président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan. 

    Matteo Salvini
     
    @matteosalvinimi
     
     

    Una procura ordina una per Marine Le Pen. Non ho parole!
    Solidarietà a lei e ai francesi che amano la libertà! @MLP_officiel

     

    Le chef de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé que ce n'était "pas avec des méthodes pareilles qu'on fera reculer l'extrême droite". Celui qui avait qualifié Marine Le Pen de "semi-démente" en 2012 a exprimé son "désaccord total avec la psychiatrisation de la décision politique". "Madame Le Pen est politiquement responsable de ses actes politiques". 

    Quelques semaines après les attentats du 13 novembre 2015, les pires jamais commis en France, les publications des photos de Daesh par Marine Le Pen avaient immédiatement soulevé un tollé au sein de la classe politique mais aussi au-delà. Le parquet de Nanterre avait lancé le jour même une enquête à la suite d'un signalement des clichés par le ministre de l'Intérieur d'alors. 

    RTL

  • Zemmour : « Nous sommes submergés par une population venue d’Afrique. Le populisme est le cri de survie des peuples qui ne veulent pas mourir »

     

    22h15

    Tandis que «Destin français» dresse en filigrane un tableau plutôt pessimiste de la France et de son avenir, la question se pose : le pays est-il à ce point-là au bord du gouffre ? Pour Eric Zemmour, c’est une évidence qui prend racine à la défaite de Napoléon et qui, aujourd’hui, se confirme avec «une submersion démographique venue d’Afrique».


    Eric Zemmour : « Le populisme est le cri de survie des peuples européens qui ne veulent pas mourir »

    L’Opinion

    Zemmour : « Les gens viennent non pas pour rejoindre un pays mais pour rejoindre une diaspora, la France est en voie de dislocation sous cette action-là »
  • Pour le président du Syndicat des gynécologues obstétriciens français, l’IVG est bien un homicide !

     

     

    Le club des mal-pensants vient de s’enrichir d’un nouveau membre en la personne du docteur Bertrand de Rochambeau. Président du Syndicat des gynécologues obstétriciens français (SYNGOF), il était interrogé par une journaliste-commissaire-politique de l’émission « Quotidien » sur TMC.

    S’exprimant à titre personnel, il déclare se refuser à pratiquer des IVG : « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies. » Réplique immédiate de la journaliste : « Un enfant à naître n’est pas une vie au sens juridique. Ce n’est pas un homicide de faire une IVG. »  Et l’autre de répondre : « Si, Madame. »

    Dans le débat sur l’avortement, on s’est longtemps empoigné pour savoir quand commençait la vie, en réalité à quel moment de la grossesse il deviendrait peut-être « indécent » de la supprimer. Un jour ? Une semaine ? Un mois ? Trois mois ? Plus tard ? En réalité, la question ne se pose pas. Parce la vie ne commence jamais : elle est un continuum. Elle est dans chacun des deux gamètes, et passe instantanément dans un être nouveau totalement équipé.

    Scientifiquement, Rochambeau est donc dans le vrai, et c’est bien ce qui dérange la horde attendue qui, au coup de sifflet, a engagé le procès en sorcellerie, Schiappa et Buzyn en tête, suivies d’une cacique du Planning familial qui considère que le refus de pratiquer des avortements « entrave le droit des femmes à leur santé ». On ne savait pas que la grossesse était devenue une maladie ! Et, bien sûr, une pétition a tout de suite été lancée pour que le Docteur de Rochambeau soit démis de ses fonctions.

    Annonçant les grands titres de son journal de 18 heures sur RTL, Marc-Olivier Fogiel ajoute, à ce sujet, qu’il serait d’ailleurs grand temps de supprimer la clause de conscience qui permet à un médecin de refuser les actes contraires à son conscience. Ben voyons, se faire opérer par un type qui a une baïonnette dans le dos et n’a aucune envie de le faire, ce sera certainement très rassurant pour les patientes ! À 19 h 15, dans « On refait le monde », un gugusse s’indigne qu’à cause de médecins objecteurs, il faille parfois « faire 40 kilomètres pour se faire avorter »… Et alors, on fait bien 120 kilomètres pour partir en week-end !

    Heureusement, Élisabeth Lévy, bien que seule femme face à trois hommes, avancera quelques arguments de bon sens en rappelant, notamment, que l’IVG n’était pas vraiment le cœur du métier de gynécologue. Il était temps !

    BV

     

  • Clément Méric: une justice pour l’exemple n’est jamais exemplaire - On a jugé la Bête immonde

     

     
     
     

    La justice a eu la main lourde en condamnant deux des hommes impliqués dans la mort de l’antifasciste Clement Méric à 11 et 7 ans de prison. Un verdict qui laisse penser que ce ne sont pas les seuls faits qui ont été jugés.


    Après une semaine de débats, la Cour d’assises de Paris a donc rendu son verdict dans le dossier concernant la mort de Clément Méric. De façon surprenante, des peines très lourdes au regard de celles que l’on rencontre habituellement dans les affaires de violences similaires ont été prononcées. Il n’y a pas lieu de s’en réjouir, au contraire. Force est de constater qu’après une conduite d’audience empreinte de partialité, les 11 ans de prison infligés à Esteban Morillo et les 7 à Samuel Dufour, l’ont probablement plus été au regard de leur passé de skinhead qu’à celui des faits qui leur étaient reprochés. Ce qui en fait malheureusement une décision politique.

    La justice de l’au-delà des faits 

    Rappelons brièvement les faits tels qu’ils ont pu être exposés à l’occasion des débatslargement répercutés par la presse. Deux groupuscules violents et antagonistes se sont confrontés, en juin 2013, à l’occasion d’une vente de vêtements de la marque Fred Perry dans un magasin parisien. Une bagarre de rue s’est déclenchée à l’occasion de laquelle le skinhead Esteban Morillo a porté deux coups violents au visage de Clément Méric appartenant à la mouvance « antifa ». Sa tête, lors de sa chute, a heurté un élément de mobilier urbain, ce qui a entraîné son décès. Les rôles respectifs dans l’affrontement ont été à peu près cernés, la volonté initiale d’en découdre étant plutôt du côté des « antifas », et Clément Méric ayant participé directement à la bagarre. Restait en suspens la question de savoir si Esteban Morillo avait frappé à l’aide d’un poing américain, ce qui aurait constitué une arme par destination. Les débats n’ont pas permis de l’établir, ce qui n’a pas empêché la cour de retenir la qualification de violences avec arme.

    Lumpenproletariat contre lumpenbourgeoisie

    On va rappeler à ce stade qui étaient les acteurs de cette bagarre qui a mal tourné. Les deux groupuscules existent, sous des formes diverses, depuis fort longtemps, et j’ai moi-même connu, dans mon jeune temps, leurs folklores respectifs débiles, et leur goût commun d’affirmation virile par des affrontements de cour d’école. On rappellera, comme gage de sérieux de nos excités symétriques, que la rencontre tragique s’est faite à l’occasion d’une vente privée de polos siglés que les deux camps s’enorgueillissent de porter ! À droite, nous avons des brochettes d’abrutis déclassés issus en général du lumpenprolétariat, qui trouvent là un moyen d’opposition violente en adoptant un folklore détestable qu’ils cultivent dans des groupes au fonctionnement de secte – et comme dans toutes les sectes il y a des gourous qui en ont fait un métier et en vivent comme Serge Ayoub, les plus chanceux rentrant un peu plus tard dans le rang, les autres continuant leur vie de dérive inepte. A gauche, des enfants de la petite bourgeoisie aisée, en mal de sensations qu’ils recherchent en embrassant ce qu’ils croient être des grandes causes. Antifascistes de pacotille, ils pimentent leur vie confortable en participant aux manifestations syndicales sérieuses qu’ils s’efforcent de dévoyer par la violence, et en cherchant la bagarre avec ces crânes rasés au front bas qu’ils toisent de leur mépris social.

    Je dis « antifascistes de pacotille », pour savoir ce que sont les vrais antifascistes et les avoirs fréquentés. Tout d’abord ceux qui avaient risqué leur vie dans le combat contre le nazisme et qui portaient, par exemple, les noms de Georges Séguy ou d’Henri Krasucki, tous deux déportés à 16 ans pour cela. Inutile de rapporter leur opinion sur les gauchistes braillards, on l’imagine très bien. Et ensuite pour avoir dirigé des organisations de solidarité avec l’Amérique latine pendant les terribles années de plomb et y avoir perdu quelques courageux amis. De toute façon, tous nos « antifas » cesseront à un moment leurs singeries et rentreront sagement à la maison, si tant est qu’ils l’aient jamais quittée.

    Une justice expiatoire

    C’est pour toutes ces raisons que la mort de Clément Méric est à ce point désolante, stupide et si inutile. Elle ne raconte rien d’autre que la bêtise. Mais, fait divers tragique, la justice aurait dû la traiter comme tel. La violence meurtrière d’Esteban Morillo méritait le passage en Cour d’assises, mais aussi le même traitement que celui relevé dans des affaires similaires. Le quantum de la peine excède très largement celui que l’on rencontre lorsque l’on étudie la jurisprudence des Cours d’assises. On n’en présentera pas ici une étude exhaustive en se contentant simplement de rappeler que « Jawad le logeur » fut condamné à huit ans de détention pour avoir tué son meilleur ami à coups de hachoir à viande. Il y a des dizaines d’autres exemples. Et c’est dans cet écart de plusieurs années au détriment d’Esteban Morillo que se loge la dimension politique de la décision rendue par la Cour d’assises de Paris.

    Le principe de la personnalité des délits et des peines aurait dû permettre la prise en compte du fait que l’accusé avait rompu avec ce passé et essayé de reconstruire une vie. Ce n’est pas un militant nazi ou même pétainiste que la cour devait juger mais un fils d’immigrés, aux études réduites à celles d’apprenti boulanger et dont tous les espoirs de vie étaient bornés par la pauvreté. Un homme qui avait trouvé, par faiblesse, un exutoire à un horizon médiocre, dont il avait probablement conscience, dans des dérives ineptes et temporaires. Un homme qui, depuis le drame, avait tenté malgré les difficultés d’en sortir. Au lieu de cela, par la conduite des débats, les réquisitions du parquet, et l’importance des peines infligées, la justice donne l’impression d’avoir voulu apporter sa contribution à la lutte contre la bête immonde. Ce n’était pas sa mission. Rabâchons une fois de plus que, fort heureusement, il n’y a pas de danger fasciste en France et qu’une justice pour l’exemple n’est jamais exemplaire. Qu’on le veuille ou non, il émane de la décision rendue par la Cour d’assises de Paris un déplaisant fumet politique qui n’y avait pas sa place. Et il sera difficile de contredire ceux qui y décèleront une certaine dimension de classe.

    Après le verdict, les proches de Clément Méric ont parlé de « responsabilité morale collective ». Eh bien non, en matière de justice pénale, il n’y a pas de responsabilité collective, jamais. Qu’une partie civile l’invoque soit, mais qu’une Cour d’assises l’utilise est simplement déplorable.

    CAUSEUR.fr

  • Emmanuel Macron a fait un petit changement dans l'emblème présidentiel (et ça n'a rien d'anodin)

     

    Le logo élyséen, comme il a été présenté discrètement jeudi, intègre désormais une référence directe au général de Gaulle.

    Emmanuel Macron, le 13 septembre 2018, lors de la présentation du plan pauvreté, au musée de l'Homme à Paris.
    Emmanuel Macron, le 13 septembre 2018, lors de la présentation du plan pauvreté, au musée de l'Homme à Paris. (MICHEL EULER / AFP)

    Le changement est discret, mais il n'est pas passé inaperçu. Une petite croix de Lorraine a fait son apparition au centre de l'emblème de la présidence de la République sur le pupitre du chef de l'Etat, lors de la présentation par Emmanuel Macron du plan pauvreté au musée de l'Homme à Paris, jeudi 13 septembre.

    Valerio Motta@valeriomotta
     
     

    Ils l'ont donc fait. Tranquillou, comme ça, pour la Macron a changé les armoiries de la République Française et y a introduit une croix de Lorraine.
    J'avais fait un thread quand j'avais vu venir ça, mais je n'imaginais pas qu'ils aillent au bout https://twitter.com/valeriomotta/status/1004673802297663493 

    Valerio Motta@valeriomotta
     

    Dis donc @elysee c'est quoi cette apparition d'une croix de Lorraine au milieu du faisceau de licteur ? C'est quoi cette affaire ? Vous modifiez les symboles de la République dans des appels d'offres pour des goodies ? https://www.marianne.net/economie/tote-bag-mug-voici-les-goodies-que-l-elysee-imagine-bientot-en-vente?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1528302393 

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    "L'emblème de la présidence de la République a évolué récemment et c'est la première fois qu'il est montré publiquement, confirme l'Elysée à franceinfo. Le dessin, plus classique, intègre une croix de Lorraine au centre des faisceaux de licteur, deux symboles d'une nation française qui se tient debout", explique la présidence.

    "La marque d'un nouveau président"

    L'Elysée précise que l'emblème présidentiel a "presque systématiquement été redessiné par les nouveaux présidents". "C'est la marque d'un nouveau président quand il prend ses fonctions." Le logo élyséen a en effet été redessiné par ses deux prédécesseurs, mais sans ajout notable. François Hollande avait opté pour un emblème bleu stylisé. Quant à Nicolas Sarkozy, il avait opté pour une version argentée.

     

    François Hollande, le 14 mars 2017, à l'Elysée à Paris, lors de la signature d'un accord pour l'accueil de réfugiés libanais.
    François Hollande, le 14 mars 2017, à l'Elysée à Paris, lors de la signature d'un accord pour l'accueil de réfugiés libanais. (THIBAULT CAMUS / AFP)

     

     

    Nicolas Sarkozy, le 18 avril 2012 à l'Elysée, lors d'une conférence de presse avc son homologue sénagalais, Macky Sall.
    Nicolas Sarkozy, le 18 avril 2012 à l'Elysée, lors d'une conférence de presse avc son homologue sénégalais, Macky Sall. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

     

    Pourtant, de mémoire d'historien, une telle modification est une première. Patrick Garcia, universitaire membre de l'Institut d'histoire du temps présent, a "le souvenir du blason personnel de François Mitterrand avec un chêne, mais celui-ci n’était pas reproduit sur le pupitre présidentiel". Valéry Giscard d’Estaing s'était lui attaqué à un autre symbole républicain, note le professeur d'histoire : "Il avait lui changé le rythme de la Marseillaise."

    Emmanuel Macron et "sa forte empreinte gaulliste"

    Avec cette croix de Lorraine, la référence au général de Gaulle est revendiquée. "Le président de la République a montré dès le début de son mandat sa forte empreinte gaulliste", souligne-t-on à la présidence. Pour sa photo officielle, Emmanuel Macron avait en effet choisi de glisser un exemplaire ouvert des Mémoires de guerre du général de Gaulle sur son bureau. 

    L'Elysée fait d'ailleurs remarquer que cet hommage gaullien en précédera d'autres. Le 4 octobre marquera le 60e anniversaire de la Ve République et qu'en 2020, la France célébrera le 50e anniversaire de la mort du général de Gaulle et les 80 ans de l'appel du 18-Juin.

    "Aucun caractère officiel"

    "Les armoiries de l'Elysée n'ont aucun caractère officiel", pointe de son côté l'historien Thomas Branthôme, co-auteur d'une Histoire de la République en France". "Il n'y a rien d'inscrit dans le marbre d'un texte juridique ou encore moins constitutionnel, contrairement à l'hymne, à la devise ou au drapeau qui relèvent de l'article 2 de la Constitution." L'Elysée précise sur son site internet qu'il a fallu attendre Valéry Giscard d'Estaing pour voir cette armoirie adoptée  comme emblème personnel du locataire de l'Elysée.

    Sur le logo de l'Elysée, les faisceaux de licteur sont surmontés d'une hache, recouverts d'un bouclier sur lequel sont gravées les initiales de la Républiqe française, et entourés de branches de chêne – symbole de la justice – et d'olivier – symbole de la paix. Les faisceaux de licteur renvoient à la République romaine. Les licteurs étaient ceux qui protégeaient les hommes politiques. Ce symbole a été repris par les révolutionnaires, puis par la République française. A l'instar du bonnet phrygien, passé des esclaves affranchis de la Rome antique aux frontons de la République. La croix de Lorraine est, elle, le symbole de la Résistance, de la France libre et du général de Gaulle.

    "Un coup politique"

    Mais en l'intégrant aux armoiries de l'Elysée, Emmanuel Macron "ne s'inscrit pas dans la tradition républicaine, analyse Thomas BranthômeIl fait un choix politique : celui d'une partie seulement de l'histoire de la République au XXe siècle. Avec ce choix symbolique, il emprunte à la république gaulliste." "Cela relève du coup politique", tranche l'historien. "Même De Gaulle n'avait pas essayé d'intégrer la croix de Lorraine. On se retrouve dans la situation étonnante d'un président en quelque sorte plus royaliste que le roi." 

    Le nouveau logo élyséen version Emmanuel Macron se retrouvera évidemment, assure-t-on à l'Elysée, sur les produits dérivés qu'a lancé "le château" à l'occasion des Journées européennes du patrimoine.

  • Les transferts de fonds de la diaspora africaine vers le continent s’élevaient à un peu plus de 60 milliards en 2016. Des chiffres qui sont pourtant encore loin de la réalité précise un rapport.

     

    J-1

    Avec soixante-cinq milliards de dollars pour l’année 2017, selon un rapport de l’African Institute for Remittances (AIR) publié au mois d’avril, les transferts de fonds de la diaspora africaine vers le continent atteignent un niveau record. Ceux-ci s’élevaient à un peu plus de 60 milliards en 2016. Des chiffres qui sont pourtant encore loins de la réalité précise le rapport : « Les données sur les flux de transferts de fonds sont largement sous-estimées en raison, entre autres, de l’utilisation générale des canaux de transferts de fonds informels ou non réglementés et de la capacité de collecte de données relativement faible de nombreux pays d’Afrique.»

    En raison des taxes sur les transferts de fonds, les plus élevées au monde, appliquées par les deux poids lourds du transfert en Afrique, les américains Western Union et MoneyGram, le recours à des convoyeurs privés ou à des proches voyageant au pays, difficilement quantifiable, permet de contourner ces « super-taxes ».[…]

    Selon la Banque mondiale, le Nigeria, pays le plus peuplé du continent, arrive en tête des pays d’Afrique ayant reçu le plus de fonds de leur diaspora en 2017 avec 22 milliards de dollars, suivi de l’Égypte (20 milliards) et du Maroc (7,5 milliards). Le Ghana et le Sénégal ferment ce peloton de tête avec 2,2 milliards de dollars chacun.

    En termes de part du produit intérieur brut, le Liberia domine le classement avec 27 % de son PIB issu de sa diaspora. Pour les Comores et la Gambie, ces transferts constituent 21 % de leur PIB, 15 % pour le Lesotho et 14 % pour le Sénégal.

    Cette manne financière est telle qu’elle représente désormais plus du double de l’aide publique au développement pour l’Afrique, estimée à vingt-neuf milliards de dollars en 2017 selon l’OCDE.

    Ces transferts de fonds sont cependant principalement utilisés pour subvenir aux besoins de la vie courante et aux problèmes quotidiens. Ainsi, selon la Banque mondiale, les deux tiers servent à l’achat de biens de consommation, souvent alimentaires, et au paiement des frais de scolarité et de santé.

    Cette source de financement n’entre donc pas dans le cadre d’investissements productifs tels que la construction d’écoles et autres infrastructures et ne contribue dès lors pas vraiment à la création de richesses.

    La Libre Afrique

  • LES BRIGANDES - L'heure de dire adieu