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Blog - Page 29

  • Michel Onfray annulé sur France 5 après sa lettre "aux relents homophobes" sur Emmanuel Macron

     

    Michel Onfray affirme être censuré sur France 5 après sa lettre sur Emmanuel Macron.

     

    Voici la lettre qu’il a publié sur son site :

    Je devais venir parler de mon dernier livre sur l’AVC (Le Deuil de la mélancolie) dans Le Magazine de la santé sur France 5. La date était prise depuis longtemps : lundi 8 octobre de 13h à 14h05.

    Mon attaché de presse a reçu ce matin un coup de fil de la production annulant mon passage à l’émission au motif de la publication hier de ma "Lettre à Manu sur le doigté et son fondement".

    Cela a été clairement dit.

    Après France-Culture, c’est donc France 5 qui me prive de micro. Cela confirme la censure dont je fais l’objet de la part du service public audiovisuel et dont je parlais dans ma satire.

    Michel Onfray

    La photo d’Emmanuel Macron aux Antilles entre deux hommes torses nus, dont l’un fait un doigt d’honneur, a inspiré Michel Onfray. Sur son site internet, dans une vidéo, l’essayiste et sa Lettre à Manu sur le doigté et son fondement livre un discours aux relents jugés homophobes et qui fait scandale sur les réseaux sociaux ; beaucoup dénonçant la dérive du philosophe.

     

     

     

     

    Lire la suite de l’article sur jeanmarcmorandini.com

  • Montpellier : elles se font attaquer par des migrants mineurs en revenant du rassemblement pour le bateau de migrants Aquarius

     

    14h22

    INFO MÉTROPOLITAIN. Un courageux commerçant du boulevard du Jeu de Paume, à Montpellier a neutralisé trois mineurs âgés de 13 ans pour deux d’entre-eux et de 15 ans, samedi après-midi en les coursant au guidon de son scooter. Des scènes surréalistes dignes d’un polar vécues par des centaines de témoins.

    (…) « J’ai entendu des cris de femmes et j’ai aperçu deux dames de 50 à 60 ans courir dans le hall d’un immeuble poursuivies par trois jeunes. Le trio est ressorti et a détalé, après avoir arraché le collier en or autour du cou de l’une des victimes. »

    (…) Pour l’anecdote, les deux femmes agressées revenaient du rassemblement organisé sur la place de la Comédie en faveur du bateau des migrants Aquarius. Et elles ont croisé le chemin des trois arracheurs de colliers en or : des mineurs étrangers de 13 et 15 ans non accompagnés…

    (Merci à Auréliane et Bruno)

    On ne va pas les plaindre... 

  • Salvini va fermer les aéroports italiens aux migrants venant d’Allemagne

     

    15h50

    L’Italie va fermer ses aéroports aux avions de ligne non autorisés transportant des migrants en provenance d’Allemagne, a annoncé dimanche le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini accentuant les tensions entre Rome et Berlin.

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    L’Allemagne et l’Italie travaillent à un accord aux termes duquel des migrants résidant en Allemagne pourraient être renvoyés en Italie, pays où ils ont déposé une demande d’asile. L’accord n’a pas été signé pour le moment.

    Le quotidien La Repubblica rapportait samedi que l’office allemand pour les réfugiés avait adressé « des dizaines de lettres » à des migrants les informant d’un possible transfert vers l’Italie via des vols charters. Le premier vol est prévu mardi prochain.  (…)

  • LETTRE A MANU (Michel Onfray)

    Votre Excellence,
    Votre Sérénité,
    Mon cher Manu,
    Mon Roy,
    Mais aussi :
    Mon Chéri,

    Je me permets en effet cette familiarité, mon cher Manu, car des photos t’ont récemment montré partout sur la toile aux Antilles enlaçant un beau black, bodybuildé en prison, luisant de sueur tropicale, ce qui semblait te ravir jusqu’au plus profond – si tu me permets l’expression… Ton sourire béat montre en effet que ta dilection va plus facilement à qui accompagne son selfie avec toi d’un doigt d’honneur qu’aux intellectuels qui n’ont pas l’heur de te plaire parce qu’ils ne te font pas la cour. Décidément, tu sembles n’aimer que ceux qui te font savoir leur amour d’une façon qui ne prête pas à confusion : il faut t’enlacer torse nu pour te plaire, essuyer sa transpiration sur ta chemise blanche, et passer plus de temps en salle de sport qu’en bibliothèque. Je comprends dès lors que le philosophe Étienne Balibar, avec lequel tu dis avoir rédigé un mémoire universitaire sur Machiavel, n’ait plus le souvenir de toi. Il n’est probablement pas assez couvert de sueur, trop âgé et trop intellectuel à ton goût.

    À ceux qui voudraient augmenter un peu leur culture, ce qui n’est pas de trop ces temps-ci, consultons l’encyclopédie en ligne Wikipédia, soyons fous ! Elle nous donne cette signification du doigt d’honneur : « Le majeur dressé autour des autres doigts baissés évoque un phallus et le reste de la main, un scrotum ». Traduction pour qui ne maîtriserait pas toutes ces subtilités lexicales, il s’agit tout bonnement d’un « doigt dans le cul ». Le doigt, on voit bien à qui il appartient, le cul, on se tâte – si je puis dire ! Est-ce le tien personnellement ? Auquel cas c’est ton affaire, mais n’en fais pas un étalage public : un président, ça ne devrait pas faire ça, comme dirait l’autre… Ce cul, est-ce le nôtre en tant que tu incarnes la souveraineté populaire ? Est-ce celui de la France dont tu es le corps mystique ? – On ne sait. Mais cette fois-ci, ça nous concerne. Et permets qu’on puisse ne pas jouir d’une pareille intromission dans notre intimité sans notre consentement. Demande à madame Schiappa : c’est la définition légale du viol.

    Quoi qu’il en soit de ce fondement et de son propriétaire, c’est proprement manquer de doigté envers la République que de se laisser mettre de la sorte en arborant ce sourire radieux qui témoigne de ton contentement. Pareil goût relève de ta vie privée qui est celle du second corps du roi, elle ne devrait pas affecter ton premier corps qui est politique et républicain. Ce sourire, c’est le même que tu arborais sur les marches de l’Élysée le jour de la fête de la musique en compagnie d’une brochette d’individus, eux-aussi férus de ce très subtil langage des signes. On ne dira pas que tu caches ton jeu. Il n’y a que les crétins pour feindre que tu dissimules. Tu es du genre à nous le mettre bien profond, pour dire clairement ce qui ne devrait pas te choquer sous forme de mots, puisque la chose te ravit quand elle se trouve exprimée sous forme de geste. Mais « mettre ou ne pas mettre », là est la question…

    Or, cette question, tu l’as franchement résolue. Car, depuis quelque temps, tu montres en effet que, toi ou tes services, vous n’avez pas grand souci de la légalité (je ne parle plus de moralité, on sait désormais dans quelle estime tu tiens toute morale…), je parle de légalité. En adoptant cet angle de vue, on voit bien comment tu nous la mets, tu nous le mets, tu nous les mets…

    D’abord, premier doigt, il y eut cette étonnante évaporation de tes bénéfices en tant que banquier chez Rothschild : tu sembles en effet avoir habilement fait disparaître cette somme considérable de ta déclaration de patrimoine avant les présidentielles. Quid en effet des cinq millions d’euros que tu as engrangés comme banquier pendant huit ans et dont personne ne retrouve la trace ? (Source : « Cinq millions d’euros en huit ans, où est l’argent, Emmanuel Macron ? » dans Économie Matin du 16 février 2017). Cinq millions, ça en fait des billets de cinq euros que tu voles dans la poche des étudiants qui reçoivent l’APL !

    Ensuite, deuxième doigt, il y eut cette soirée de levée de fonds à Las Vegas qui a permis, via des facturations de Havas-Business – le prestataire de service de cette soirée apparemment effectuée sans appel d’offre, donc illégalement – de dégager de considérables marges, en dizaines de milliers d’euros, pour le candidat que tu étais alors. Qui organisait ce genre de soirée fort peu légale ? Muriel Pénicaud, ton actuelle ministre du travail (source : « Déplacement de Macron à Las Vegas : la très chère soirée organisée par Havas » dans Le Parisien du 8 juillet 2017). Fillon est tombé pour trois costumes : cette seule soirée t’aurait permis d’acheter des pardessus et des pantalons pour tout ton gouvernement et leurs cabinets pendant de longues années. Or, ce ne fut pas la seule soirée ayant permis des largesses à ton endroit.

    Troisième doigt, devenu président, il y eut l’affaire Benalla. Chacun a eu le loisir, durant ce feuilleton de l’été débordant sur la rentrée, de voir combien et comment tu couvrais qui te couvre. Entre mensonges, stratégies de communication, enfumage, intoxication, désinformation, instrumentalisation, bien malin qui peut désormais savoir où se trouve la vérité. Dans cette affaire, je veux n’en retenir qu’une. C’est une affaire dans l’affaire. Quand ton petit protégé s’est retrouvé en garde à vue, la police n’a pu effectuer une perquisition à son domicile pour cause de légalité : elle n’intervient pas la nuit. Comment se fait-il qu’une équipe ait pu être diligentée pendant ce temps-là au domicile de Benalla pour ouvrir son coffre et faire disparaître son contenu, dont des armes à feu ? Qui a dit quoi, et à qui, pour que ce forfait qui entrave la bonne marche de la justice ait été commis ? Et par qui ? Il faudrait demander à feu Gérard Collomb et lui demander si ça n’a pas un peu à voir avec sa récente démission… On ne fera croire à personne que ce faux cambriolage ait pu avoir lieu à cette heure, dans ce lieu, dans cet endroit de l’appartement d’un homme que tu protèges contre vents et marées, sans que tu sois un peu au courant ! Qu’y-a-t-il entre lui et toi pour que se trouvent détruites les preuves des coups tordus de cette affaire ? De quels doigts et de quels fondements symboliques (ou non) est-il ici question ? (Source : « Affaire Benalla. Compagne introuvable, coffre-fort disparu… les zones d’ombre subsistent » dans Ouest-France du 23 août 2018).

    Puisque nous sommes dans la cambriole, ajoutons un autre forfait, ce sera le quatrième doigt, nous ne sommes pas bien loin de toute la main. Chacun sait désormais que la communication de monsieur Benalla, qui mettait tant dans l’embarras monsieur Collomb (un nom qui, je le jure sur ta tête, n’entre en rien dans ma métaphore filée du doigt et du fondement…), est pilotée par la Reine Mimi.

    Qui est Mimi ? Laissons parler les éditions Grasset qui publient bientôt une biographie non autorisée du personnage. Voici la quatrième de couverture du livre en question : « On l’appelle ‘Mimi’. Michèle Marchand, la papesse des paparazzis, la gardienne des rumeurs, des secrets de la politique et des affaires. Elle collectionne les scoops sur les puissants mais elle a compris que le plus utile n’était pas de les vendre. Les posséder suffit. Et en parler, ici ou là. Elle ne dispose d’aucun titre officiel mais ‘Mimi’ se rend tous les jeudis à l’Élysée. Son agence de presse, Bestimage, a l’exclusivité de l’image de la Première Dame et de celles, privées, du couple Macron (sic !). Une manne. Et une première. Jamais un couple présidentiel n’avait concédé un tel passe-droit à une ‘petite marchande de photos’. Comment ‘Mimi’ a-t-elle pris le contrôle des secrets de Paris ? Pourquoi lui est-il accordé tant de privilèges ? Que sait-elle ? Que tait-elle ? Difficile d’enquêter sur cette femme, puissante et redoutée. Ses amis se taisent et ses obligés ont peur. Et puis ceci, qui ne manque pas de piment : « Garagiste, tenancière de boîte de nuit, mariée à des braqueurs puis à un policier, championne de ski, reine de la presse people… avant d’arriver au cœur du pouvoir. La vie de ‘Mimi’ est une énigme et un vertige. »

    On comprend que ce vertige en donne à d’autres. Voilà pourquoi, fort étrangement, l’appartement de l’un des journalistes a été cambriolé. Par qui ? Toi seul le sait me semble-t-il. Ou Monsieur Collomb, qui a récemment fait ses valises… comme un voleur ! Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que l’équipe de monte-en-l’air qui a œuvré sur le coffre-fort de Benalla était aussi de service chez l’un des biographes de la désormais fameuse Mimi (source : « Un des biographes de ‘Mimi’ Marchand mystérieusement cambriolé » dans L’Obs du 26 septembre 2018).

    Pour les besoins de ma démonstration – je sais que tu me comprendras – j’ai besoin d’un cinquième doigt. De sorte qu’ainsi, nous pourrons franchement parler d’un « Fist Fucking » – autrement dit, pour ceux qui se trouveraient autant déroutés par cette expression formulée dans la langue de Shakespeare que par les subtilités lexicales du corps humain, voici une libre traduction de mon cru : « La main, puis tout le bras dans le cul ». Tu m’excuseras toutes ces variations proctologiques, mais c’est toi qui m’y contrains, après avoir commencé aux Antilles…

    À plusieurs reprises, celui qui te sert de Benalla pour tes discours, Sylvain Fort, a fait savoir que tu n’appréciais pas un certain nombre d’intellectuels – dont ma pomme ! Il fut dit un temps qu’un genre de « cellule-riposte » allait être mise en place pour répondre aux idées « nauséabondes », bien sûr, de ces personnes dont j’étais et dont je suis. Notre Sylvain avait alors sorti du chapeau les noms de Michel Serres et de Pierre Nora : tu voulais du sang neuf et rajeunir la société française, ces académiciens totalisent 174 ans à eux deux, c’est réussi. (Source : « Le devoir de mémoire de Macron » dans Le Parisien du 11 juin 2017).

    Tout le monde a pu voir que tu étais capable de changer la loi pour récompenser Philippe Besson qui est à ta personne ce que Heidegger fut à Hitler, Sartre à Staline, Sollers à Mao (puis à Balladur…) Tu as en effet décidé de faire voter un texte permettant d’ouvrir une vingtaine de postes de consuls généraux supplémentaires à des fonctionnaires comme à des non-fonctionnaires afin de rendre possible ce hochet à offrir à ton ami avec l’argent de la République. (Source : « Ce décret qui permet de nommer Philippe Besson consul à Los Angeles » dans Le Parisien du 30 août 2018).

    Un homme qui est capable de passer par-dessus la loi pour récompenser un intellectuel qui le…, qui le…, disons, qui chante ses mérites, n’aurait pas à se forcer beaucoup pour faire savoir combien il lui plairait que ce philosophe, qui lui déplaît, cesse de voir ses cours diffusés sur le service public ! Je dis ça comme ça ! Après la fraude fiscale, trois doigts, les cambriolages, deux doigts, la promotion d’un ami comme avers d’une médaille dont le revers est l’éviction d’un ennemi, cinq doigt, voilà, le compte est bon : la main est passée tout entier, le bras peut suivre…

    Voilà un an que Votre Altesse, Votre Excellence, Votre Sérénité, Mon cher Manu, Mon Roy, mais aussi : Mon Chéri, tu es au pouvoir. Et tu nous régales chaque semaine avec de nouvelles aventures. Il te reste quatre ans de règne.

    Je t’annonce une bonne nouvelle : comme je dispose de plus de temps pour moi depuis que mes cours à l’Université populaire sont passés dans la moulinette de ton rectum citoyen, je me réjouis de pouvoir t’annoncer que je t’écrirai plus souvent que je ne l’avais prévu lors de ma première lettre. Cette perspective nouvelle me donne le même sourire que toi, mais pour d’autres raisons : je suis ravi !

    On sait que le sage montre la lune et que l’imbécile regarde le doigt : pour ma part, j’en prend le ferme engagement, je ferai part égale entre la lune et le doigt…

    Salut Manu !

     

    Michel Onfray
    https://michelonfray.com/

  • L'Aquarius, le navire de l'ONG pro-migrants SOS Méditerranée doit être saisi ! Pétition à signer

     

    L'Aquarius, le navire de l'ONG pro-migrants SOS Méditerranée doit être saisi !
    Lancée le 04-10-2018, sera close dans 4 semaines

    Cette pétition sera remise aux destinataires suivants :

    • Emmanuel Macron - Président de la République
    • Edouard Philippe - Premier ministre

    Le navire « l’Aquarius » affrété par l’ONG SOS Méditerranée est revenu à Marseille depuis le 4 octobre. Depuis 2015, SOS Méditerranée récupère les migrants abandonnés en mer par les passeurs pour les débarquer sur le sol européen

    L’association a ainsi permis à plus de 30 000 clandestins d’entrer en Europe. Sous couvert « d’humanitaire », elle collabore avec les mafias de passeurs. Elle constitue un maillon de la grande chaîne de tous ceux qui profitent de l’immigration massive, des mafias libyennes aux vendeurs de sommeil en Europe, en passant par la cohorte d’associations subventionnées qui ont fait de l’immigration leur fonds de commerce.

    Complice des mafias, les agissements de l’ONG SOS Méditerranée doivent cesser.
    Au mois d’août 2017, la justice italienne avait saisi le « Iuventa », le bateau d’une autre ONG pro-migrants, pour avoir encouragé l’immigration illégale en coopérant avec les passeurs.
    Afin d’envoyer un signal fort à toutes ces ONG complices du trafic d’êtres humains, nous exigeons la même sanction contre l’Aquarius ! 

    Cette pétition a été signée 1957 fois.
  • Soultz-sous-Forêts (67) : il donne du Destop à boire à une fillette puis fait incarcérer la mère de celle-ci pour empoisonnement

     

    14h48

    Un homme de 25 ans a été condamné jeudi à six ans d’emprisonnement ferme pour avoir donné à boire de l’eau mélangée à un puissant déboucheur de canalisations à la fillette de sa compagne. L’enfant de 7 ans avait été grièvement blessée.

    « Un coup de folie ! » C’est par ces mots, maintes fois prononcés, que le prévenu explique son passage à l’acte. L’homme âgé de 25 ans est poursuivi pour avoir administré une substance nuisible à la fille de sa compagne, âgée de 7 ans.

    Le 15 novembre 2016, le jeune homme se charge de récupérer la fillette au sortir de son cours de danse, ainsi que son petit frère. La veille, il a préparé une bouteille d’eau dans laquelle il a placé une dose d’un produit extrêmement toxique – utilisé pour déboucher les canalisations –, qu’il envisage de donner à boire aux enfants. Seule la fillette acceptera de prendre une gorgée sous la pression de son beau-père, ressentant immédiatement une sensation de brûlure, avant d’être prise d’intenses vomissements et de maux de ventre terribles.

    « Je voulais provoquer une indigestion » et apparaître « comme un sauveur »

    Face aux juges, le prévenu justifie son comportement par la volonté de reconquérir sa compagne, alors que leur couple traverse une passe difficile. (…)

    À l’hôpital, alors que les médecins détectent un empoisonnement, le prévenu va s’enferrer dans les mensonges. Il va jusqu’à faire porter la responsabilité de ses actes à sa compagne : il se fait passer pour elle et envoie au père des enfants des SMS pour revendiquer l’empoisonnement. La mère fera plusieurs mois de détention provisoire et les enfants seront placés. (…)

    La fillette « a souffert le martyre »

    « Ce n’est ni une erreur, ni un coup de folie », tance Me Sophie Schweitzer, représentant les intérêts de la fillette pour le compte de l’association Thémis. « Psychologiquement, ces enfants sont dévastés. (…)

    Fouad Belkhadir a été condamné à six ans de prison ferme, avec maintien en détention. Le tribunal a fixé une peine complémentaire de six mois de prison supplémentaire en cas de non-indemnisation de la victime. Les juges ont accordé une provision de 5 000 euros à la partie civile.

    dna.fr

    Quel ignoble personnage!  La punition me semble faible.  Pauvre petite!

  • JT TVL Vendredi 05/10/2018

  • Nanterre (92) : la fille de Marine Le Pen violemment agressée à la sortie d’un bowling par deux individus

     

    13h01

    La victime et son cousin ont été frappés au visage par deux hommes.

    Une des filles de Marine Le Pen a été agressée dans la nuit de jeudi à vendredi à Nanterre (Hauts-de-Seine), devant le bar bowling de la place Nelson-Mandela, à deux pas de la préfecture et du palais de justice. La jeune femme de 19 ans était accompagnée de son cousin, 18 ans. Ils auraient passé une partie de la soirée dans ce lieu où l’on peut jouer au bowling, boire un verre et dîner.

    Vers 2 heures du matin, la police a été appelée pour une bagarre. Sur place, elle a trouvé les deux victimes, frappées à coups de poing. Deux suspects ont été arrêtés aussitôt. Ce sont deux hommes de Nanterre, âgés de 32 et 47 ans, qui ont été placés en garde à vue.

    (…) Le Parisien

    C'est épouvantable...

  • JT TVL 04/10/18

  • Le Danemark n’accueillera plus aucun réfugié en 2018

     

    12h52

     

    Le Danemark a annoncé jeudi qu’il n’accueillerait aucun réfugié au titre des quotas en 2018, afin de favoriser l’intégration de ceux nouvellement installés.

    En 2016, le pays scandinave avait suspendu sa participation au programme de quotas de réinstallation des réfugiés des Nations unies. Il ne l’a depuis pas reprise.

    « Nous sommes toujours dans la situation où nous bataillons pour intégrer les nombreux réfugiés qui sont arrivés au Danemark ces derniers années », a justifié la ministre à l’Immigration et l’intégration, Inger Støjberg, dans un communiqué.

  • Marseille. Communautarisation de La Pauline : pour nous, c’est non !

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    Communautarisation de La Pauline : pour nous, c’est non !
     
    La résidence de la Pauline dans le 9e arrondissement de Marseille, est une résidence bâtie au milieu des arbres, avec un parc, des commerces florissants et une église. Une résidence populaire, marseillaise, où il faisait bon vivre.
    Mais ça, c'était avant. 
    Avant que cette résidence ne soit victime à son tour de la folle politique d'immigration massive et du communautarisme qui en découle.
     
    Depuis quelques années maintenant, les allées tranquilles de la Pauline se transforment chaque vendredi en parking sauvage pour le millier de fidèles de la mosquée voisine. Pendant les nuits de Ramadan, les festivités se poursuivent toute la nuit sous les fenêtres des habitants qui ne peuvent plus se reposer.  
    Si chacun a le droit d’observer son culte, cela ne doit pas autoriser l’occupation anarchique et illégale de la résidence.
    Les commerces traditionnels ferment. Une supérette s’est ouverte, elle reçoit jour et nuit, clients mais aussi racailles.
     
    Mis bout à bout, tous ces faits peuvent vite transformer cette résidence autrefois paisible, en zone de non-France.
    Une chose est sûre, la qualité de vie des habitants de La Pauline s'est considérablement dégradée dans l'indifférence des pouvoirs publics. 
    N'ayant qu'une vision comptable et électoraliste de la situation, les pouvoirs publics, le maire de secteur Lionel Royer-Perreaut en tête, ont abandonné les habitants historiques de la Pauline, qui sont devenus « quantité électorale négligeable » pour plutôt « investir » dans l'accueil d'une nouvelle population. 
    Le Maire de Marseille a avoué « qu'il travaillait avec ses amis maires de secteur pour accueillir les migrants » : on ne saurait être plus méprisant envers les Marseillais en général et les habitants historiques de la Pauline en particulier ! 
     
    Au Rassemblement National, emmené par Stéphane Ravier, nous n’accepterons jamais que des Marseillaises et des Marseillais deviennent peu à peu des étrangers dans leur propre ville.
     

    Eléonore BEZ  (Communiqué de Presse)

     

     

  • Stéphane Ravier : « Un an après ce double assassinat, les Bouches-du-Rhône évaluent à 530 les extrémistes islamistes dans le département »

     

     

    Hier, à Marseille, on commémorait le double assassinat de Laura et Mauranne, ces deux jeunes filles de 20 ans et 21 ans égorgées sauvagement à la gare Saint-Charles par un terroriste islamiste, il y a un an.

    Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône, est interrogé au micro de Boulevard Voltaire; il dénonce la faillite de la République qui ne se donne pas les moyens législatifs pour protéger les citoyens au nom de l’idéologie laxiste incarnée par Emmanuel Macron. L’occasion, pour lui, de revenir sur le « selfie-doigt d’honneur » d’un Président qui « creuse sa tombe ».

    On commémore aujourd’hui l’attentat qui a coûté la vie à Laura et Mauranne. Ces deux Marseillaises ont été assassinées devant la gare Saint-Charles.
    Comment s’est réveillé Marseille ce matin ?

    Pour être un peu plus précis, il ne s’agissait pas de Marseillaises. Une était lyonnaise, elle suivait ses études de médecine à Marseille et avait rejoint sa cousine qui était de la petite commune d’Eguilles à côté d’Aix-en-Provence. Elles avaient 20 et 21 ans et avaient pour projet de se consacrer aux autres dans le milieu médical.
    Il y en a un parmi les autres, les fameux autres, qui a vu cet avenir autrement. Il était Tunisien, clandestin et multirécidiviste. Il les a égorgées sauvagement aux alentours de 13 heures l’année dernière, avant d’être abattu par un militaire à qui je rends hommage aujourd’hui.
    Ce matin, nous nous sommes réveillés avec cette pensée, ce souvenir de deux jeunes vies, deux jeunes femmes incarnant la liberté, la beauté, la France, foudroyées par un « terroriste islamiste » puisque ce terme n’a pas été utilisé ce matin à l’occasion de la cérémonie.


    La lutte contre le terrorisme islamiste est une de vos priorités. Vous êtes très présent sur ce terrain-là.
    Vous êtes élu de la ville de Marseille. Une ville où le communautarisme est vécu de manière assez chaotique et douloureuse par beaucoup d’habitants.
    Que voudriez-vous faire pragmatiquement pour résorber ce problème de clandestins et de migrants ainsi que le problème communautaire qui empoisonnent la vie de Marseille ?

    Un an après ce double assassinat, cet acte abominable, ce terrorisme islamiste, les Bouches-du-Rhône, les services de police et de renseignements évaluent à 530 militants extrémistes ou islamistes dans le département. La situation est loin de s’être améliorée sur le front islamiste, elle s’est même considérablement dégradée. C’était déjà inquiétant avant, mais c’est encore plus inquiétant aujourd’hui dans la mesure où il y a un silence assourdissant de la part de la classe politique. Ils ne disent et ne font rien pendant que cette lèpre se répand au quotidien sur Marseille et ailleurs.
    Il faut en avoir conscience et le dénoncer comme j’ai pu le faire à travers des exemples précis. La ville de Marseille avait instauré comme partout en France par obligation, les temps d’activités périscolaires. C’était une demi-journée déscolarisée, consacrée à la culture et au sport dans l’école. Cette demi-journée avait été fixée le vendredi après-midi à Marseille. On s’est rendu compte que beaucoup trop de parents préféraient mettre leurs enfants à la mosquée plutôt qu’à l’école de la République.
    Cela ne fait pas d’eux des islamistes, mais c’est un signe que la République n’intègre et n’attire plus. Nous avons donc changé les jours, soit le mardi ou le jeudi.
    Il y a donc des signes avant-coureurs et un islamisme qui se développe et qui est reconnu en tant que tel.
    Il faut expulser les imams qui tiennent des discours radicaux. On les connaît, car ils ne s’en cachent même plus. On a expulsé un imam, il y a peu de temps, mais il a tout un réseau autour de lui. Son noyau dur est resté à Marseille et diffuse dans les quartiers, le message que cet individu diffusait jusqu’alors. On le sait, mais on attend, car on ne se donne pas les moyens législatifs d’intervenir avant. Il faut qu’il y ait une preuve, c’est-à-dire du sang qui coule sur des innocents.
    Encore une fois, il faut expulser tout individu qui s’adonnerait à ce genre de discours. S’il a la double nationalité, alors que la nationalité française lui soit retirée, car il n’en serait plus digne.
    L’ordre moral passe avant l’ordre républicain et l’ordre de la sécurité. Il faut se libérer de cet ordre pseudo moral pour libérer Marseille et pour libérer la France de cette lèpre islamiste.


    Juste après l’attentat, on a cherché des responsables.
    Comment ce clandestin sans papiers a pu se trouver en gare de Marseille Saint-Charles et a pu ainsi commettre cet odieux attentat ?
    Certaines réponses ont été données. Le Président de la République a fait démissionner, si le terme est exact, deux membres du corps préfectoral.

    S’il faut expulser les imams et tous ceux qui tiennent des discours radicaux, c’est une chose, mais cela ne suffit pas. Il faut stopper l’immigration. Malheureusement, 300 000 à 400 000 étrangers rentrent dans notre pays chaque année sans compter les clandestins qui sont entre 40 000 et 50 000 soi-disant mineurs isolés, mais pas isolés des organismes sociaux.
    Il faudrait mettre en place une mesure qui consisterait à contrôler l’immigration et à la stopper. Et encore une fois, expulser tous les clandestins que l’on appelle aujourd’hui, migrants. Ce sont des clandestins et ils n’ont rien à faire sur notre sol. Beaucoup trop d’entre eux s’adonnent à la violence et pour certains ont infiltré, comme cela s’est déjà vu, les réseaux terroristes.
    Il faut aussi expulser les délinquants portant des écharpes tricolores.
    Il y a les délinquants à capuche, ce sont les dealers, les délinquants à barbe et les délinquants à écharpe tricolore qui par leur couardise, par leur idéologie droit-de-l’hommiste, de tolérance, de vivre ensemble, le fameux vivre ensemble, cette religion laïque et obligatoire, sont les complices volontaires ou involontaires de ce développement de l’islamisme et du terrorisme qui en découle. Il faut changer le personnel politique, car lorsque l’on a fait démissionner deux membres du corps préfectoral, on a fait sauter deux fusibles. L’idéologie du laxisme est toujours là. Elle est si bien incarnée par Emmanuel Macron et pas les autres.


    À propos d’incarnation présidentielle, vous avez vu comme tout le monde, la photo d’Emmanuel Macron en visite à Saint-Martin. Marine Le Pen a twitté et Emmanuel Macron a rétorqué que lui aimait tous les enfants de la Républque a contrario de Marine Le Pen.
    Qu’avez-vous pensé de cette photo et de l’échange avec la Présidente du Rassemblement national et du Président de la République ?

    Emmanuel Macron aime tout le monde, surtout ceux qui viennent de loin, sauf les 11 millions de Français qu’il qualifie de lépreux qu’il a voués aux gémonies.
    En posant avec ces deux individus, dont l’un fait un doigt d’honneur torse nu, Emmanuel Macron creuse un peu plus profondément la tombe de sa fonction. Lorsqu’on est Président de la République, on devrait exiger une attitude.
    Il s’était déjà fourvoyé sur les marches de l’Élysée à l’occasion de la fête de la musique en ridiculisant ce palais qui a vu passer tant de grands hommes et de femmes.
    Il a récidivé aujourd’hui avec ce sinistre individu, braqueur qui fait un doigt d’honneur. Il lui trouve encore des circonstances atténuantes pendant qu’il qualifie les électeurs nationaux, c’est-à-dire les 11 millions de Français qui paient leurs impôts, de Gaulois réfractaires, de fainéants et de lépreux. Voilà où en est tombée la fonction de Président de la République avec Emmanuel Macron. J’ai bien peur qu’on n’ait pas fini de glisser.

    BV 04/10/18

  • JT TVL 03/10/18

  • ZOOM EXCEPTIONNEL AVEC ERIC ZEMMOUR

  • Collomb pressé de rentrer à Lyon, Macron ébranlé à son retour des Antilles...

     

     

    Collomb pressé de rentrer, Macron ébranlé, Valls ovationné
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    Au menu du Réveil politique : Collomb tord le bras à Macron, l'intérim de Philippe, des prétendants pour la Place Beauvau...

     

     La démission du jour : Collomb retourne à Lyon

    Les adages de l’ancien monde se vérifient aussi dans le nouveau. "Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille", disait l’ex-président Jacques Chirac. Depuis la rentrée, Emmanuel Macron n’en finit plus de le vérifier. Dernier épisode en date et le plus grave sans doute : la démission de l’un de ses plus fidèles, Gérard Collomb. Le numéro deux du gouvernement, ministre d’Etat, claque la porte quelques semaines après le numéro trois, Nicolas Hulot : difficile après ça de ne pas parler de crise majeure au sommet.

    Ce départ, le ministre de l’Intérieur l’impose qui plus est au président de la République, qui avait dans un premier temps tenté de le retenir. Peine perdue : mardi, Collomb redit au "Figaro" son souhait de partir préparer les municipales à Lyon. Une interview donnée au côté de l’actuel maire de Lyon, qui annonce du même coup rendre son tablier à son prédécesseur. Vous avez dit nouveau monde ?

    Dans cet entretien, Collomb explique faire ce choix par "clarté " et assure qu’il n’y a pas de désaccord politique entre lui et le président. "Au poste que j’occupe, je peux être demain une gêne pour lui et le Premier ministre. Et ce n’est pas ce que je souhaite", dit-il pour expliquer son départ.

    Depuis l’affaire Benalla, où il s’était retrouvé bien malgré lui au premier plan et sur la sellette, le ministre de l’Intérieur faisait cependant publiquement part de ses réserves, appelant le président et les "Parisiens" du gouvernement à plus "d’humilité". "Là où je serai, je serai un soutien actif pour lui comme pour le Premier ministre", assure pourtant le Lyonnais au "Figaro". Ce "soutien actif " est en tout cas très pressé de faire ses valises : au "Progrès", mardi soir, il expliquait être prêt à retourner dans la nuit dans sa ville si son successeur était nommé.

     La victime du jour : Macron replonge dans la crise

    Malgré une photo entachée d’un doigt d’honneur aux Antilles qui a suscité la polémique, Emmanuel Macron et les siens étaient satisfaits d’une séquence où celui qu’on taxait d’arrogance avait montré son empathie. Tout juste de retour, c’est son ministre de l’Intérieur qui lui fait une forme de bras d’honneur : non seulement Collomb passe outre les demandes de Macron (qui souhaitait le voir rester et remanier le gouvernement bien plus tard, à l'approche des européennes), mais il prolonge la crise dans laquelle l’exécutif est empêtré depuis la rentrée.

    Sur les plateaux, toutes les oppositions s’en sont donné à cœur joie. Pour le socialiste Olivier Faure, c’est "une crise inédite. On n’a jamais vu des ministres les uns après les autres prendre la poudre d’escampette". L’Insoumis Adrien Quatennens sent "une ambiance de fin de règne". Chez Les Républicains, Eric Ciotti estime que "quelque chose est rompu au cœur de la macronie", tandis que Guillaume Larrivé juge que tout cela est simplement "délirant".

     Les prétendants du jour : qui pour remplacer Collomb ?

    Cette question, Emmanuel Macron et Edouard Philippe avaient déjà dû se la poser, puisque Gérard Collomb leur avait dit ces dernières semaines sa volonté d’être candidat à Lyon. Mais ils pensaient avoir le temps. Raté. Edouard Philippe a dû annuler son déplacement en Afrique du Sud pour remanier à nouveau son gouvernement. En attendant un nouveau ministre de l'Intérieur, c'est lui qui assurera l'intérim.

    Qui pour succéder à Collomb comme "premier flic de France", un poste ultra-stratégique et qui ne peut être confié qu’à un homme de confiance ? Le fidèle Christophe Castaner ? L’expérimenté Jean-Yves Le Drian, actuellement ministre des Affaires étrangères ? Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, qui a multiplié ces derniers jours les photos aux côtés de gendarmes douaniers mais qui s’apprête à devoir défendre son budget ? Ou encore Jean-Michel Fauvergue, député La République en Marche et ancien patron du Raid ? Ou l’ex-patron de la police nationale et sarkozyste Frédéric Péchenard ? Une chose est sûre : le poste est très convoité.

    Le remaniement annoncé sera-t-il plus large ? Edouard Philippe plaidera-t-il pour changer d’autres membres du gouvernement, comme la ministre de la Culture Françoise Nyssen, visée par une enquête liée à Actes Sud, la maison d'édition qu'elle dirigeait jusqu'à son entrée au gouvernement ? "Les discussions entre le président et son Premier ministre restent entre eux", balayait-on mardi soir à Matignon.

    L'OBS

  • Macron aux Antilles: juste un doigt?

     

     
     
     

    Le soleil des Antilles ne brille pas sur le roi Macron. Censé lui rendre son image de majesté, il n’a fait qu’aggraver la crise dans laquelle il s’était plongé.  


    Parti se refaire une petite santé aux Antilles après la calamiteuse série de bévues tant communicationnelles que politiques accumulées, notamment, depuis l’affaire Benalla et matérialisées par une crise de popularité sans précédent, Emmanuel Macron en aura été quitte pour un tremblement de terre, des trombes d’eau – manifestation céleste de la hollandisation du pouvoir – et une nouvelle tornade de mécontentement.

     

    Les deux corps (autour) du roi

    Il s’agissait en l’occurrence de prendre le pouls de la population locale, de lui manifester l’idée qu’elle n’était pas abandonnée à son sort après les dévastations causées par l’ouragan Irma de 2017, mais surtout d’exploiter cette rencontre loin de la Gaule réfractaire afin de régénérer le pouvoir macronien par immersion cathartique dans la foule. Le président, qui est jugé de plus en plus sévèrement pour son absence de compréhension des problèmes réels des Français, mais aussi pour le mépris souvent affiché envers ces incompréhensibles réfractaires lépreux animés de passions tristes et de considérations réactionnaires ou rabougries, souhaitait profiter de l’occasion pour se montrer « proche des gens », selon l’expression consacrée.

    Notons pour sa défense que, depuis des décennies, l’obsession pathétique de « faire peuple » a donné lieu à de nombreuses scènes toutes plus ridicules les unes que les autres. Giscard s’invitant à dîner chez les Français ou jouant de l’accordéon avait clairement donné le ton de ces rencontres embarrassantes et mis la barre du ridicule déjà assez haut. Plus près d’Emmanuel Macron, les galipettes et virées en scooter de son prédécesseur immédiat et mentor à l’Elysée, son absence répétée de hauteur dans l’incarnation de la fonction, tout comme les « casse-toi pauv’con » et autres curieuses sorties de route du locataire antérieur, avaient également beaucoup contribué à dégrader la fonction. A ce titre, la solennité réaffirmée par Emmanuel Macron lors des premiers mois de son mandat, ce que l’on a qualifié de « reverticalisation » de la fonction présidentielle – a priori consubstantielle à l’esprit de la Ve République et à la figure fondatrice du général de Gaulle -, a été favorablement accueillie, soulageant de nombreux Français qui se sentaient ridiculisés par celui qui les incarnait jusqu’alors.

    A lire aussi: Emmanuel Macron n’existe pas

    Le président de la République semblait avoir parfaitement bien identifié tout l’enjeu énoncé par l’historien Ernst Kantorowicz au sujet des « deux corps du roi », et cette nécessaire articulation mais aussi dissociation entre le corps symbolique associé à la fonction du pouvoir et le corps réel de la personne qui l’exerce. Tout avait donc bien commencé. Sauf que, là comme ailleurs, le « en même temps » a trouvé promptement sa limite. On ne peut pas à la fois vouloir redonner de la hauteur et de l’autorité à la fonction, et se donner en spectacle dans la moiteur torride de l’Elysée transformé en vulgaire dancefloor (et en dancefloor vulgaire). On ne peut pas constamment envoyer des signaux contradictoires, sauf si le but est de noyer le spectateur sous un torrent de messages paradoxaux qui finissent par lui faire perdre le nord…

    Macron guérit les écrouelles…

    En l’occurrence, à Saint-Martin, Emmanuel Macron a voulu mettre en scène une sorte d’aspiration prétendument irrépressible, physique, le poussant à bondir dans la foule, à s’y perdre (au risque d’y perdre son service de sécurité, oubliant sans doute que Benalla n’était plus là), à y communier comme dans son élément naturel, touchant, embrassant, conseillant, guérissant les écrouelles, faisant quasiment remarcher les paralytiques dans une parabole émerveillée mêlant la guérison (symbolique) miraculeuse et le fils prodigue, tout en un. Une vieille dame refuse de lui serrer la main et se détourne ? Qu’importe, on bondira sur une autre cible populaire, on en trouvera des mains à serrer, on caressera du poitrail, on embrassera, on mêlera son corps au corps multiple de cette foule régénératrice et délicieusement exotique. Cette foule qui a la clé des sondages et des urnes. Dans l’appartement des deux jeunes, avec la famille, on jouera le rôle du papa, on pardonnera les petites « bêtises » (ah, ces jeunes), on touchera les muscles, on tâtera, on se collera, on jaugera cette mâle main d’œuvre comme le fait remarquer avec un humour (noir) irrésistible l’humoriste et ancien camarade de lycée du président, Fabrice Eboué. On est presque surpris que la dentition n’ait pas été inspectée pour en faire compliment.

     
    fabrice eboué
     
    @fabriceeboue
     
    Ecoutez-le: c'est trop drôle! (cliquez sur la photo)
     
     

     

    Et lorsqu’on croit qu’on tient l’image suprême de la réconciliation tant attendue avec ce peuple tant convoité, le voici qui fait un doigt d’honneur, tandis que le repris de justice déguisé en pirate des Caraïbes, de l’autre côté du sandwich, en fait à peu près autant. On ignore ce que cela peut bien faire au corps réel du président, on n’en veut rien savoir, cela n’intéresse personne ; en revanche, on sait ce que cela fait au corps symbolique, à celui qui représente justement le peuple tout entier (croyait-on). A qui le doigt d’honneur est-il en l’occurrence adressé, si ce n’est au spectateur-citoyen dont le président était, ici comme ailleurs, le représentant ?

    …et braque l’opinion publique

    L’image, déplorable, a immédiatement inondé les réseaux sociaux, et la réalité dépassant toujours la fiction, de nombreux internautes ont d’abord et logiquement conclu à un montage malveillant, tant la ficelle était énorme. Mais non. Il a bien fallu se rendre à l’évidence de cette énième déchéance symbolique. Naturellement, l’opposition s’en est emparée, ce qui est de bonne guerre et légitime.

    Placé devant cette embarrassante déconvenue, face à ce réel qui décidément ne veut pas plier, Emmanuel Macron n’a eu d’autre choix que d’embrayer sur le storytelling le plus simple et le plus efficace : l’exploitation raciste de cet événement par une opposition nauséabonde. Les très nombreux Français qui s’émeuvent de cette image calamiteuse ne sont pas choqués par l’abaissement de la fonction présidentielle, non, ils sont choqués parce qu’ils sont racistes. Ils ne sont pas choqués parce qu’on qualifie de simple « bêtise » un braquage, en plein contexte d’ensauvagement de la société et de multiplication des violences, non, ils sont choqués parce qu’ils ont des a priori racistes et réactionnaires face à ces délinquants-là ; ils ne sont pas choqués parce que Marin attend toujours son selfie moite ou que les parents d’Adrien Perez, assassiné cet été (sans doute ses assassins ont-ils fait une « bêtise » qu’on leur pardonnera promptement), attendent encore une réponse à leur lettre au président, non, ils sont choqués parce qu’ils sont racistes.

    Je vous aime, compris ?

    L’inénarrable Marlène Schiappa n’aura pas tardé à embrayer sur ces éléments de langage qui constituent désormais la seule ossature intellectuelle du macronisme en campagne dans le but de sauver ce qui peut être sauvé pour les prochaines élections. Ce paradigme du Castor est encore le seul qui puisse vaguement fonctionner, alors il est exploité autant que possible et jusqu’à la corde, jusqu’à ce que celle-ci craque. Sous ce prétexte fallacieux, tout est et sera ramené autant que possible à des questions de races, alors même que cela n’intéresse que ceux, agités, à qui profitent ces débats hystériques et stériles. Dans une curieuse tentative de renversement des choses, Emmanuel Macron a expliqué qu’il aimait le peuple, qu’il « aimait chaque enfant de la République ».

    Mais c’est oublier que depuis l’avènement de la République, le peuple ne demande pas à être aimé charnellement, il ne demande pas que, tel Pétain, le chef fasse « don de son corps à la France », il ne demande en général pas que le chef de l’Etat déboule chez soi pour s’y frotter contre nos corps à moitié dénudés, non, il demande à être respecté, à être pris en considération, à être protégé, politiquement, socialement, économiquement, respect qui passera par exemple par le fait relativement simple de ne pas être constamment traité de « lépreux », de « réfractaire », de fasciste ou de raciste à la moindre occasion.

    Autant dire que le niveau des attaques contre toute forme de critique volera au-dessous de la ceinture, laquelle se porte désormais à mi-cuisse par-dessus le slip dont on se demande ce qui oblige encore à le mettre, puisqu’on est entre nous.

    CAUSEUR

     

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    17h50


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