Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 373

  • "Une preuve accablante": une nouvelle de Jacques Aboucaya

     

    Je m’approchai de la fenêtre donnant sur la rue, écartai légèrement le lourd rideau. L’homme était toujours là. Appuyé contre le mur d’en face. Dissimulé derrière un journal déployé, il affectait la nonchalance de celui qu’aucune tâche précise ne requiert et qui peut se permettre de prendre le temps de flâner. Une attitude étudiée, qui ne trompait personne. Surtout pas moi. Il y avait plusieurs jours que je l’avais repéré. Lui ou un de ses complices, car ils se relayaient pour surveiller mon immeuble sans relâche. Sans prendre, du reste, de précautions excessives : sauf à être né de la dernière pluie, il ne faisait de doute pour quiconque qu’ils étaient en faction. A coup sûr en service commandé. Mais commandé par qui ?

    Au début, la question m’avait taraudé. Et puis j’avais fini par ne plus me la poser. Il se passait tant de choses dans notre monde incertain que j’avais décidé, plus ou moins consciemment, de vivre, en toute simplicité. Sans chercher à trouver un sens à des événements qui me dépassaient. Et dont, n’en déplaise à Cocteau, je n’avais nulle envie de feindre d’être l’organisateur.

    Je repoussai doucement le rideau et m’apprêtai à regagner mon bureau lorsque la sonnette de l’entrée retentit. Un appel prolongé, insistant. Non une sollicitation, mais une invite. Négligeant le judas qui m’eût permis d’identifier mon visiteur (une prescience m’informait déjà de sa fonction, sinon de son identité), j’ouvris la porte de chêne massif. Il glissa son pied avec promptitude pour m’empêcher de la refermer. Un classique du genre. Déjà, il sortait de son portefeuille une carte barrée de tricolore. La brandissait sous mon nez.

    « Monsieur Moudenc ? Inspecteur Dumesnil, de la Police nationale. J’aimerais vous poser quelques questions. »

    Sans attendre ma réponse, il avait déjà pénétré dans l’appartement, promenant son regard sur les tableaux qui ornaient le vestibule. Un autoportrait d’Albert Paraz, des lithographies de Léonor Fini, une gouache de Jeanne Hébuterne, la maîtresse de Modigliani. Rien pour retenir longtemps ce petit homme poupin, tout en rondeurs. Il semblait du reste pressé d’aller droit au but. Mon bureau était resté ouvert. Je lui désignai un fauteuil dans lequel il s’affala sans se faire prier.

    «  Vous devinez, n’est-ce pas, l’objet de ma visite ? »

    Devant mon air ébahi, il crut bon d’ajouter :

    « Non, je vous en prie, pas de dénégations. Vous commencez tous par nier l’évidence, et puis… »

    Un long soupir. Tout en parlant, il avait tiré de sa poche un calepin à la couverture spiralée qu’il faisait mine de consulter.

    « Vous avez joué avec le feu, Monsieur Moudenc. C’est ainsi qu’on finit par se brûler. De nos jours, la police sait tout. Ou, du moins, a la possibilité de tout savoir. Ecoutes téléphoniques, interception de messages sur Internet, consultation des sites souvent visités… Sans compter les dénonciations, les témoignages spontanés – ou sollicités… »

    Un sourire fugitif découvrit, sur sa face rougeaude, deux canines monstrueuses. Démesurées. Celles d’un carnassier tout entier à sa proie attaché.

    « Aucune chance d’y échapper. De nous échapper. Et l’état d’urgence justifie tout, ou presque. Ainsi, ce ne sont pas des aveux que j’attends de vous. Plutôt la confirmation de ce que je sais déjà.

    - Mais enfin, hasardai-je, puis-je savoir… »

    Il m’interrompit d’un geste.

    « Les questions, c’est moi qui les pose. Vous connaissez bien un certain Bertrand Fossati, avec qui vous correspondez régulièrement par E-mail et par téléphone. Inutile de nier. Vos échanges épistolaires, codés le plus souvent, sont en cours de décryptage. Il y est souvent question d’individus dont je suppose que ce sont des connaissances communes. »

    Il feuilleta son calepin, trouva enfin la bonne page :

    « Voyons voir… Blondin Antoine, Laurent Jacques, Nimier Roger, Déon Michel… Un certain Aymé Marcel … Céline Louis-Ferdinand … Vous en parlez souvent ensemble. Leur identification est en cours. Car tout cela, convenez-en, sent le pseudo à plein nez. »

    Je me retins d’éclater de rire.

    « Mais enfin, Monsieur l’Inspecteur, vous plaisantez, je suppose ! »

    Son visage se figea. Ses petits yeux porcins me fixèrent avec intensité.

    « N’aggravez pas votre cas. Le complot n’est pas encore prouvé, mais il est manifeste. Car vous complotez, monsieur Moudenc. C’est indubitable. J’irai même plus loin : vous préparez un attentat en liaison avec une organisation terroriste dont nous connaissons déjà le cerveau. Un certain Vialatte. Alexandre, de son prénom.

    - Vialatte ? Que vient faire Vialatte là-dedans ? »

    D’un ton péremptoire et comme pour confirmer son triomphe, il déclama :

    « Et c’est ainsi qu’Allah est grand, comme dit Alexandre Vialatte. Ce sont les termes que vous employez dans votre dernier message adressé à Fossati. Quelle imprudence, monsieur Moudenc ! Quelle imprudence ! Dès à présent, considérez-vous en état d’arrestation. Vous pouvez, si vous le désirez, en informer d’ores et déjà votre avocat. »

     

    Jacques Aboucaya

    (nouvelle parue dans la revue LIVR'ARBITRES n°19, Hiver 2016)

     

  • Merci à tous ceux...

    qui ont eu la gentillesse de me remercier pour l'Œuf de Pâques en chocolat!

    Gaëlle Mann

  • Conférence de presse de Jean-Marie Le Pen #JeanneAuSecours

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/conference-de-presse-de-jean-marie-le-pen-jeanneausecours_156661.html

    VIDEO

  • Attentats de Bruxelles : le témoin israélien est issu du groupe qui diffusa la photo-choc du Bataclan

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/attentats-de-bruxelles-le-temoin-israelien-est-issu-du-groupe-qui-diffusa-la-photo-choc-du-bataclan_156706.html

    + VIDEO

    A lire!

    Medabrim-Tikshoret-Group1.jpg

     

  • CUBA - Fidel Castro critique la visite de Barack Obama

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/03/28/97001-20160328FILWWW00181-cuba-fidel-castro-critique-la-visite-de-barack-obama.php

  • Appels à la prière et chants coraniques : cet islamisme radical qui se développe à la prison de Béziers

     

     

    28/03/2016 – FRANCE (NOVOpress)
    Des proches de détenus et le personnel pénitentiaire tirent la sonnette d’alarme à Béziers. Parmi la vingtaine d’individus fichés S dans cette prison, certains d’entre eux font du prosélytisme et encouragent d’autres à se radicaliser ou à se convertir à l’islam.

    Fabrice Caujolle, délégué UFAP-UNSA au Centre pénitentiaire de Béziers, décrit la situation :

    Des meneurs qui entraînent les autres. Des appels à la prière, des chants coraniques. Plusieurs qui n’avaient rien à voir avec la radicalisation se mettent à rendre leur télévisin pour se procurer le Coran. Certains, par la peur, vont rejoindre ces détenus radicalisés.

  • Montpellier (34) : Des mères musulmanes prennent la parole

    1603260241420094.jpg

     

    J-2

    Les attentats, la peur, la stigmatisation, le communautarisme, le voile, l’éducation des enfants… Elles s’appellent Mariam, Sanae, Soumia, elles ont une trentaine d’années et sont musulmanes : ces mères de famille se livrent. « L’islam, ce n’est pas ça, c’est une religion d’ouverture aux autres, de respect, d’amour« , répètent-elles. Et puis : « Les jeunes qui commettent des attentats, ils sont en échec, des délinquants, qui n’ont pas de vie et auxquels on raconte qu’ils trouveront leur voie dans l’au-delà… n’importe quoi ! » Ou encore : « Nous sommes les premières victimes.« 

     

    Ce sont des femmes dont le voile qui recouvre tout juste la chevelure évoque un peu les fichus de nos grands-mères. En plus colorés toutefois. Rose, vert éclatant, ou bien un marron plus sobre. Elles s’appellent Mariam, Sanae, Soumia… Elles ont une trentaine d’années, elles sont musulmanes. Il est bientôt midi, elles attendent leurs enfants aux portes de l’école Pierre-de- Ronsard, dans le quartier montpelliérain de la Croix-d’Argent.

    Pas un quartier ghetto, dans ces rues de lotissements banals, de petits blocs d’immeubles, la mixité sociale et ethnique existe. Bref, ces femmes souriantes, pimpantes, à l’image sans doute de l’immense majorité des musulmanes et bien loin des clichés, disent leur satisfaction de parler à un journaliste.

    Comme une opportunité dont elles s’emparent sans fard, pour communiquer. Pour casser les préjugés et les regards de défiance que les attentats de 2015 à Paris et désormais à Bruxelles ne cessent d’alimenter. Les barbares sèment la mort et la terreur au nom d’un islam de haine qui n’est pas le leur, disent-elles en substance. [...]

    Midi Libre

    Merci à cathyB

    NdB: Le voile musulman n'a rien à voir avec un fichu porté par des chrétiennes pour se protéger du vent et du froid! Aucune obligation religieuse. Elles portaient aussi des chapeaux, des bérets, des turbans... ce qu'elles voulaient.

  • Est-il possible de restaurer la cité antique de Palmyre?

    1023682227.jpg Palmyre restauration.jpg

     

    © AP Photo/ Ron Van Oers
    International
    URL courte
    Situation en Syrie (797)
    474575481

    Dans quel état se trouvent les vestiges de Palmyre, cité antique libérée du joug des terroristes, et est-il possible de restaurer le patrimoine culturel de la Syrie?

    Après la reprise totale de la ville de Palmyre par l'armée et les milices populaires syriennes, le directeur des musées historiques et du patrimoine culturel de la Syrie, Maamoun Abdelkarim a fait part des projets de restauration des monuments de la cité antique.

    "Certes, après la libération, nous pensons à comment restaurer cette ville. Demain, je m'y rendrai pour évaluer les dégâts. Sans aucun doute, nous fournirons toutes les données à l'Unesco, Palmyre n'étant pas un patrimoine seulement syrien, mais de la culture mondiale", a indiqué M.Abdelkarim.

    Selon ses estimations, le célèbre arc de triomphe tout comme beaucoup d'autres vestiges de la cité pourront être restaurés. Même le lion d'Athéna, gravement endommagé par les islamistes de Daech, ne sera pas perdu à jamais.

    "Nous avons tant pleuré et il nous semblait encore en 2015 que tout espoir était perdu. Mais aujourd'hui, nous sommes heureux de voir Palmyre libérée après 10 mois de cauchemar", a avoué M.Abdelkarim dans un entretien à RT.

     
     

    "Nous devons nous unir pour décider comment préserver le patrimoine culturel non seulement en Syrie, mais aussi en Irak, en Afghanistan et au Yémen", a ajouté le directeur.

     

    Pour le vice-directeur du Musée de l'Orient de Moscou, Tigran Mkhrtytchev, la destruction d'un site culturel et architectural aussi important que Palmyre est une perte irremplaçable. "Si nous regardons les vidéos publiés sur YouTube et les clichés pris par satellite, nous voyons que la cité antique a été gravement endommagée. Nous nous trouvons devant un dilemme: à quel point est-il rationnel de restaurer ce monument et quels sont les moyens nécessaires à cette fin", raconte l'expert.

     
     

    Et d'ajouter qu'aux yeux de la communauté internationale, Palmyre est plus qu'un simple monument archéologique de l'Orient Ancien. "C'est le point de rencontre de l'Orient et de l'Occident. C'est le point le plus occidental de la grande route de la soie, soit un lieu d'importance cruciale pour la civilisation humaine".

     

    Selon M. Mkhrtytchev, comme les autorités syriennes ne possèdent pas de moyens suffisants pour reconstruire Palmyre, l'Occident et de l'Orient devraient consolider leurs efforts pour réunir ensemble les fonds nécessaires à la restauration. D'ailleurs, un tel projet est susceptible d'unir pendant des années l'Occident et l'Orient.

  • La villa Ephrussi de Rothschild, l'Eden de la Riviera

    http://actualites.bellesdemeures.com/inestimables-jardins/la-villa-ephrussi-de-rothschild-t240051?cmp=PA0197

  • La Syrie annonce la reprise totale de Palmyre

    XVM227e4486-f3eb-11e5-bd5f-d6e303d50929.jpg Palmyre.jpg

    Débutée le 7 mars dernier, l'opération de reconquête a reçu le soutien massif des forces spéciales russes. Assad salue un «important exploit».

    De féroces combats ont opposé depuis plusieurs jours les forces du régime syrien à l'Etat islamique, autour de la cité antique de Palmyre, contrôlée par Daech depuis mai 2015. Plusieurs sources officielles ont annoncé dimanche que l'armée régulière avait repris le contrôle total de la ville. «Après de violents combats nocturnes, l'armée contrôle entièrement la ville de Palmyre, y compris le site antique et la partie résidentielle. Ils (les djihadistes) s'en sont retirés», a dit une source militaire au correspondant sur place dans cette ville du centre de la Syrie. Une annonce relayée par les médias syriens officiels, ainsi que par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), un groupe lié à l'opposition et basé à Londres.

    D'après la source militaire, les combattants de l'EI «se sont repliés vers Sokhné (à l'est de Palmyre), Raqqa et Deir Ezzor», leurs fiefs dans le nord et l'est de la Syrie. «L'armée a réussi sa mission à Palmyre où elle a rétabli la sécurité», a indiqué le commandement militaire. Le président Bachar al-Assad a parlé «d'un important exploit».

    Les 20 jours de combats ont coûté la vie à 400 jihadistes, «le bilan le plus lourd pour l'EI dans une seule bataille depuis son émergence» dans le conflit en 2013, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). 188 membres des prorégime y ont péri.

    La télévision d'Etat a montré des images de destructions dans le musée de Palmyre, théâtre d'une terrible bataille avec des têtes de statues renversées, le sol couvert de débris et un grand cratère au plafond.

    Les unités d'ingénierie de l'armée ont commencé à désamorcer les bombes et mines placées par les djihadistes dans la cité antique.

    Quelques heures après la perte de la ville, l'EI a fait exploser deux voitures piégées à la périphérie ouest de Palmyre et des tirs étaient entendus à la périphérie. Des combats se poursuivent en outre à l'aéroport militaire de la ville, selon l'OSDH, alors que la quasi-totalité des habitants avaient fui avant l'entrée de l'armée dans Palmyre.

    Le Figaro

  • 26 mars 1962 : 54 ans après

    grande_poste_alger.jpg rue d'Isly.jpg

    Ecrit le 26 mar 2016 à 11:39 par Pierre-François Ghisoni dans Poing de vue

     
     



    22
     Download PDF

     

    DES CENTAINES DE MORTS FRANÇAIS PAR DES BALLES FRANÇAISES
    Nombre d’articles d’hommes libres et intimement blessés vont commémorer ce 26 mars 1962 où l’armée française tira sur la foule désarmée et pacifique à Alger, rue d’Isly. Ces pauvres gens voulaient montrer leur soutien aux habitants de Bab-el-Oued, leurs parents, leurs amis, leurs frères de désespoir. Ce quartier avait déjà été attaqué à l’arme lourde, par l’armée française (faisant plusieurs dizaines de victimes) et soumis à un blocus complet depuis plusieurs jours, car des membres de l’OAS y avaient trouvé refuge.
    Des dizaines de morts, des centaines de blessés, hommes, femmes, enfants. Douze minutes de feu… un homme supplie « … Mon lieutenant, halte au feu… » Douze minutes de feu… Aujourd’hui encore le bilan officiel fait état d’une cinquantaine de morts et deux cents blessés. La réalité – de multiples témoins l’ont constatée dans les hôpitaux et cliniques – fut pire.

    POURQUOI ? DE GAULLE, LE PIRE DES GAULOIS
    Aujourd’hui, après cinquante-quatre ans, que reste-t-il de ce délire de feu et de sang ? Qu’en penser ? La réponse est simple. Elle tient en peu de lignes, comme la plupart des tragédies.
    De Gaulle le dit lui-même à Christian Fouchet : « Souvenez-vous de l’Algérie et de la rue d’Isly. Là, j’ai osé [faire tirer] et je ne le regrette pas parce qu’il fallait montrer que l’armée n’était pas complice de la population algéroise . »
    Seulement, cette phrase ne dit pas tout. Elle reste à la surface des décisions. Il faut aller plus loin. Il faut comprendre les mécanismes sous-jacents. Or on ne comprend rien à la politique de de Gaulle si l’on oublie que la haine fut le moteur profond de toutes ses décisions. Certes, il la cacha sous des appels à la grandeur, toujours figés en mépris hautain. Certes il fut servi par les événements du siècle. Certes il avait des ressources intellectuelles majeures et un sens politique développé (celui-là même qui manqua au général Giraud). Mais la haine le viciait, la haine le rongeait. Et pas n’importe quelle haine, mais une haine pathologique, irrémédiable, contre tout ce qui venait ou touchait à l’outre-mer.
    On n’a pas encore osé dévoiler le côté maléfique de ce personnage. D’abord parce qu’il n’est pas habituel de sonder si profond sans une certaine expérience. Mais aussi car de Gaulle a su – rappelons l’intelligence des grands pervers – utiliser la lame de fond qui traverse la France depuis des siècles, héritage maléfique des tribus gauloises : la division, encore la division, toujours la division. Il n’est meilleur ennemi que la tribu voisine, surtout la tribu alliée.
    Ainsi, le pire a voulu que son comportement, son attitude, ses décisions correspondent à ce que pensaient sans oser l’avouer l’immense majorité des Français de Métropole.
    Or la haine obscurcit le jugement. Elle est le moteur des grandes vengeances où tous les risques, les dangers et les erreurs sont accumulées pourvu que son feu incessant soit alimenté. Nous en voyons chaque jour les conséquences.

    UN POLITICIEN RETORS, UN GÉOPOLITICIEN À LA DÉRIVE
    La plus grande faute stratégique de de Gaulle a été de sacrifier les liens politiques et géopolitiques qui unissaient la France et son emprise africaine. Que ces liens eussent pu être améliorés, aménagés, modulés au gré des temps nouveaux, cela ne fait aucun doute. Qu’ils aient pu être rompus, méprisés, trahis à ce point fut la grande faute stratégique. Le politicien naviguait, le géopoliticien coulait et menait le navire à sa perte.
    Il était possible, il était nécessaire, en 1958, de relancer la France sur la scène internationale. La rébellion était écrasée en Algérie. Ce pays – des départements français – pouvait devenir le point d’ancrage, la tête de pont africaine de la France, nécessaire pour contrer les avancées aujourd’hui appelées islamistes qui avaient pu se faire jour, et qui perduraient dans les bases du Moyen-Orient. Le plan de Constantine, s’il n’avait été un leurre, aurait pu mener à la puissance.
    Mais pour comprendre cela, il aurait fallu porter un regard lucide, dénué de haine sur cette extraordinaire spécificité du Maghreb (le Couchant, l’Ouest, en arabe). En 1958 il était temps de prendre appui sur le puissant amour des Européens pour la patrie française, sur la fidélité armée de l’immense majorité des musulmans (qui étaient légalement français, ce qui est trop souvent oublié) qui pratiquaient un islam tranquille, porté par ses marabouts (l’équivalent de nos saints), ses coutumes, ses relations constantes et bienveillantes avec la population dite « Pied-Noir » par le mépris métropolitain.
    Oui, en 1958, il était temps de redonner une vraie grandeur à la France et des armes géopolitiques. C’était nécessaire et vital pour s’opposer à des menées hégémonistes qui avaient déjà levé le voile (rappelons-nous le coup d’arrêt donné par les USA à l’expédition vers l’Égypte de 1956).
    C’eût même été la vraie puissance d’une France imposant une Europe puissante, et non ce conglomérat déliquescent de technocrates impuissants dont nous voyons chaque jour la dégradation.
    Tout fut lâché, trahi, abîmé. Le résultat est sous nos yeux, incontestable, logique, mérité. Les menées islamistes avaient le champ libre.

    AUJOURD’HUI… DEMAIN ?
    La traditionnelle messe du 26 mars en mémoire des morts de la rue d’Isly n’aura pas lieu à Saint-Nicolas-du-Chardonnet (semaine sainte oblige). Une pensée n’est pas interdite.
    Les balles de 1962 n’ont pas fini leur course. Elle tuent à Paris. Elles tueront encore. Les explosions de Bruxelles ne sont qu’un symbole de chair et de sang. Invasion et démographie feront le reste.
    Quel sera l’avenir d’un peuple mené par la haine et la bêtise ? Quelle sera l’avenir d’une Europe des lâches. L’histoire répondra.

  • Le pape François dénonce "les gouffres spirituels et moraux" et le "refus" des migrants

     

    27/03/16 à 16:51 - Mise à jour à 16:51

     

    Le pape Francois a évoqué dimanche "les gouffres spirituels et moraux" qui "provoquent la haine et la mort" à travers conflits, terrorisme et rejet des réfugiés, dans un tableau très sombre du monde à l'occasion de Pâques.

     

    Par beau temps, en dépit de la peur diffuse d'attentats, des dizaines de milliers de fidèles avaient répondu présent sur la place Saint-Pierre et la via della Conciliazione qui y conduit, pour entendre le message "urbi et orbi" ("à la ville et au monde") à l'occasion de la fête de Pâques.

    Aucun incident n'a été relevé ni dimanche ni tout au long des longues célébrations de la semaine pascale.

    Mais un important dispositif de sécurité avait été déployé aux abords de la place Saint-Pierre. La police fouillait les pèlerins avec des détecteurs de métaux, et les faisait passer par des itinéraires obligatoires, délimitées par des barrières, pour accéder sur la place.

    Le pape argentin, 79 ans, qui semblait en assez bonne forme malgré les nombreuses heures de célébrations des derniers jours, n'a pas renoncé à un long parcours dans la foule enthousiaste à bord d'une petite voiture blanche découverte.

    'Le terrorisme, forme aveugle de violence'

    Après avoir décrit lors de la Veillée pascale "les chrétiens sans espérance" et "prisonniers" de leurs "problèmes", François a brossé dimanche de la "loggia des bénédictions" la Basilique Saint-Pierre le portrait d'une société sans croyance, sans morale et sans orientation, ce qui à ses yeux conduit chez certains à la tentation de la violence: "Face aux gouffres spirituels et moraux, face aux vides qui s'ouvrent dans les coeurs et provoquent la haine et la mort, seul Dieu peut remplir de son amour ces vides, ces abîmes, et nous permettre de ne pas nous écrouler. La miséricorde de Dieu est éternelle!"

    François a fustigé à nouveau "le refus" des migrants et réfugiés" par "ceux qui pourraient leur offrir un accueil et de l'aide", dans une nouvelle critique acerbe des sociétés occidentales, particulièrement européennes, qui ferment leurs frontières.

    Eu milieu de Semaine Sainte, François avait lavé les pieds de onze migrants, de la Syrie et l'Erythrée, dans un centre d'accueil au nord de Rome, dans une cérémonie émouvante du Jeudi Saint: il marquait ainsi sa proximité de petit-fils d'immigré avec ceux qui fuient "la guerre, la faim, la pauvreté, l'injustice", migrants politiques comme économiques, sans faire de différence.

    Le pape a saisi aussi l'autre grand thème d'actualité, en exprimant sa proximité aux "victimes du terrorisme, forme aveugle et atroce de violence". Le Vatican a adressé dimanche en son nom un télégramme aux Irakiens, au surlendemain de l'attentat suicide revendiqué par le groupe Etat islamique (EI) qui a fait 32 morts après un match de football dans le village d'Al-Asriya.

    Apportant son appui aux négociations de paix pour la Syrie, pays "déchiqueté", il a aussi prié pour Israël et les Palestiniens, le Yémen, la Libye, le Venezuela, le Sud-Soudan, le Mozambique, la RDCongo, le Burundi, évoquant dans ces derniers pays africains, où le rôle de l'Eglise est important, des "ferments d'espérance" dans les efforts de réconciliation.

    "Le monde est rempli de personnes qui souffrent dans leur corps dans leur esprit", "de crimes atroces souvent commis dans les murs du foyer domestique", de "conflits armés, à grande échelle, qui soumettent des populations entières à ds souffrances indicibles".

    François s'est exprimé aussi pour "les personnes âgées écrasées par la solitude" et "les jeunes qui ne pensent pas avoir d'avenir".

    "Le Seigneur nous donne son regard de compassion envers les affamés et les assoiffés, les étrangers et les prisonniers, les marginaux et les exclus, les victimes des abus et de la violence", a-t-il insisté.

    En cette Année Sainte du "Jubilé de la miséricorde", la présence des fidèles n'a pas été massive, certaines estimations parlant de 20.000 visiteurs en moins à Rome qu'à Pâques 2015, en dépit de la popularité de François. La crainte d'attentats et le fait que le Jubilé peut se célébrer dans tous les diocèses ont contribué sans doute à cette baisse d'affluence.

  • MIEGE

    arzo3001.jpg Miege.jpg

  • Il faut reconquérir Molenbeek et la Seine-Saint-Denis !

    reconquista.jpg

     

     

    Source : Boulevard Voltaire

    Tout endroit qui constitue un danger pour tous les fils et filles d’Europe doit être remis sous l’autorité vigilante de l’État.

    Comme La Reynie entrant dans la cour des miracles pour disperser les nombreux truands et autres mendiants et voleurs, il convient aujourd’hui de réunir l’ensemble des forces de police sous l’égide de préfets, pour vider les foyers de djihadisme dans les villes qui en sont infestées.

    Oui, il faut reconquérir Molenbeek et la Seine-Saint-Denis ! Tout endroit qui constitue un terreau pour les ennemis de la nation et un danger pour tous les fils et filles d’Europe doit être, sans ménagement, remis sous l’autorité vigilante de l’État.

    On reprochait, dans une époque moins troublée, à Nicolas Sarkozy d’avoir utilisé le mot « Kärcher ». Aujourd’hui, il convient de faire montre d’une extrême fermeté avec tout trafic de drogue, toute radicalisation, tout commerce parallèle, toute mafia et tout gang qui infesteraient ces quartiers. Trop longtemps, ils ont été abandonnés au laxisme de l’État et à la domination des jeunes délinquants. On ne peut pas éternellement laisser une tumeur cancéreuse se développer en France et en Europe et la laisser s’agrandir sans y trouver un remède, en l’occurrence le bistouri, pour se débarrasser de « cette fluxion », comme dirait Cyrano de Bergerac !

     

    Résumons : la Seine-Saint-Denis a été le repère des assassins du 13 novembre. Leur base d’opération, protégée par l’anonymat de la foule et de ses quartiers multiculturels (enfin… sans la culture dominante du pays d’accueil, évidemment). C’est également le lieu de résidence du légendaire Jawad qui, non content d’héberger des terroristes, a feint de ne pas les (re)connaître.

    Molenbeek, c’est le nom du quartier d’où sont originaires les terroristes Abdeslam et consorts, où ils ont échafaudé leurs plans et là où ils se sont réfugiés pendant quatre mois après les attentats.

    Bien évidemment, ce sont également des endroits où la police n’a plus aucun pouvoir puisqu’elle est enfermée dans des contraintes pénales de plus en plus strictes : en matière d’arrestation, de garde à vue et d’interrogatoire, par exemple. Il convient donc de redonner à la police son pouvoir qui lui a été arraché petit à petit, afin qu’elle retrouve une véritable efficacité.

    C’est également faire œuvre de salubrité que d’effectuer ce travail-là avec la police puisque nos militaires s’empâtent chaque jour dans un plan Vigipirate qui ne devrait pas être de leur ressort, et qui leur fait adopter, de plus en plus, des attitudes de fonctionnaires. Le Vigipirate tue l’armée qui reste, pourtant, notre seul moyen de projection pour lutter contre Daech. Seul un État fort et régalien pourra défendre le pays contre le fléau de l’islam qui s’abat sur nous.

    Toute tentative de relativisation des faits, en des temps de troubles, relèverait, dans un véritable temps de guerre, de haute trahison. Péguy affirmait : « Dès la déclaration de guerre, la première chose que nous ferons sera de fusiller Jaurès. Nous ne laisserons pas derrière nous un traître pour nous poignarder dans le dos. » Où sont les traîtres ?

    Henri d’Aramis

  • La politique étrangère selon Donald Trump: "L'Amérique d'abord"

    2717655.jpg

     

    27/03/16 à 18:12 - Mise à jour à 18:11

     

    Le candidat républicain Donald Trump a détaillé ses ambitions en matière de politique étrangère s'il accède à la Maison Blanche en novembre, expliquant dans un long entretien avec le New York Times qu'il veut placer "l'Amérique d'abord".

     

    "On nous a manqué de respect, on s'est moqué de nous,  nous avons été escroqués pendant de nombreuses années par des gens qui étaient plus intelligents, plus rusés, plus coriaces", a-t-il déclaré au quotidien qui l'a interrogé par téléphone.

    Pour Donald Trump, l'expression isolationniste "L'Amérique d'abord" signifie qu'il "faut être gentil avec tout le monde, mais ne laisser personne profiter de nous".

    Le favori des sondages pour les primaires républicaines a évoqué les relations de Washington avec son allié saoudien, le conflit israélo-palestinien ou la guerre en Syrie dans cette interview publiée samedi.

    L'homme d'affaires qui n'a jamais occupé de fonction publique ne s'était jamais exprimé avec autant de détails sur la politique étrangère et vient seulement de révéler, la semaine dernière, le noms des conseillers diplomatiques.

    A propos du conflit syrien, il a vivement critiqué la politique "folle et idiote" de Barack Obama qui oeuvre pour une transition politique négociée avec le régime du président Bachar al-Assad en Syrie, tout en conduisant une coalition militaire contre le groupe Etat islamique (EI).

    "Je pense qu'on ne peut pas lutter en même temps contre deux parties qui se combattent (...) il faut choisir l'une ou l'autre", a déclaré Donald Trump.

    Selon lui, les alliés des Etats-Unis au Moyen-Orient doivent envoyer plus de troupes au sol pour combattre le groupe jihadiste. Il a affirmé qu'il cesserait "probablement" d'acheter du pétrole à des pays comme l'Arabie saoudite s'il n'y avait pas davantage de troupes ou s'ils ne "remboursaient" pas Washington pour son rôle dans la lutte contre l'EI.

    Le milliardaire s'est également prononcé sur la Corée du Nord, jugeant acceptable une situation dans laquelle le Japon disposerait de son propre arsenal nucléaire face à Pyongyang.

    Il a menacé de retirer les troupes américaines en Corée du Sud et au Japon si les deux pays asiatiques n'augmentaient pas leurs contributions au budget pour le déploiement de ces militaires.

    Dans l'entretien dont le New York Times a publié la transcription complète, Donald Trump a aussi réitéré ses critiques contre l'ONU ou l'Otan, qu'il juge trop généreusement financés par les Etats-Unis.

  • La Pologne fait le choix de la politique familiale plutôt que l’immigration de remplacement

     




    13
     
    Download PDF

    A partir du 1er avril l’Etat polonais versera aux familles 500 zlotys (environ 120 €) par enfant et par mois à partir du deuxième enfant. Ce montant, dans un pays où le salaire net moyen est de 2800 zlotys par mois, représentera une aide non négligeable, notamment pour les familles avec 4 enfants et plus dont le quart environ vivent avec un revenu en dessous du minimum vital (statistiques de 2012). Depuis la chute du communisme en 1989-90, c’est la première fois que des allocations familiales de ce type sont mises en place en Pologne. Cette allocation ne sera pas conditionnée au niveau de revenu mais elle sera versée à partir du premier enfant pour les familles où le revenu par tête est inférieur à 800 zlotys (ou à 1200 zlotys pour les familles avec un enfant handicapé).

    Cela faisait partie des promesses électorales du PiS qui souhaite mener une politique familiale volontariste pour contrer le désastre démographique. Car avec 1,3 enfants par femme, la Pologne est un des pays au monde avec le taux de fécondité le plus bas. Les contraintes financières liées au niveau des salaires encore bien inférieur à celui des pays d’Europe occidentale n’y est sans doute pas pour rien, puisque les Polonaises résidant au Royaume-Uni ont au contraire un taux de fécondité supérieur à 2,1.

    Parallèlement, la nouvelle majorité conservatrice (PiS) au pouvoir depuis novembre a voté il y a quelques jours une nouvelle loi qui interdit aux tribunaux de confisquer des enfants à leurs parents au motif de l’incapacité financière de ces derniers à assurer des conditions de vie suffisantes. Jusqu’ici, il n’était malheureusement pas rare que des juges retirent la garde d’enfants à leurs parents justement pour des motifs liés au niveau de vie et aux conditions d’habitation.

    NDF

  • Syrie : la bataille de Palmyre se fait avec l'appui des forces spéciales russes

    XVMae402154-f37f-11e5-98be-862b9d3a292e.jpg Palmyre.jpg

     

    Des forces loyalistes syriennes sur le champ de bataille de Palmyre, le 26 mars. Crédits photo : SANA/REUTERS

    L'armée régulière syrienne poursuit sa reconquête de l'antique cité aux mains de l'Etat islamique. Débutée le 7 mars dernier, l'opération reçoit le soutien décisif des soldats russes.

    Palmyre est sous les bombes. De féroces combats opposent depuis plusieurs jours les forces du régime syrien à l'Etat islamique, autour de la cité antique, contrôlée par Daech depuis mai 2015. L'armée régulière a annoncé samedi avoir progressé sur plusieurs fronts, et s'être emparée de plusieurs quartiers. Des annonces relayées par les médias syriens officiels, ainsi que par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), un groupe lié à l'opposition et basé à Londres.

    » INTERVIEW - «Attention à ne pas causer de dégâts en libérant Palmyre»

    La réalité de la situation à Palmyre reste mystérieuse, tant les rapports du terrain qui émanent de sources proches du régime syrien, et de sources favorables aux rebelles et aux djihadistes, sont contradictoires. «On se bat plus sur Twitter qu'à Palmyre», estime Nicolas Hénin, journaliste spécialiste de la Syrie, et ancien otage de l'Etat islamique. «Nous sommes en pleine guerre psychologique. Les annonces de la chute de la ville sont prématurées. Il est clair que Daech est dans une position incofortable à Palmyre, mais relayer les annonces de sa reprise par le régime est de l'intoxication», accuse le journaliste.

    Joint par Le Figaro, un expert en renseignement souhaitant rester anonyme précise que «toutes les approches ouest de Palmyre sont contrôlées par les forces du régime. Cela inclue les collines directement à l'ouest de la ville où il y a le château médiéval. Tout le reste de la ville est sous contrôle de l'Etat islamique, y compris l'aéroport.»

    Le rôle prépondérant des Russes

    Ce qui semble sûr est l'importance de la Russie dans cette offensive, qui dure depuis le 7 mars dernier. «Les Russes jouent un rôle prépondérant», confirme Nicolas Hénin. «Parler de l'armée syrienne est une vue de l'esprit: c'est une coalition de milices aujourd'hui. Même chose du côté rebelles, d'ailleurs. Il n'y a plus d'Armée syrienne libre. Le conflit a éclaté en différents groupes des deux côtés», ajoute-t-il.

    L'armée russe serait présente aux côtés des troupes du régime à travers des avions de combat, des pièces d'artillerie et des forces spéciales «Spetsnaz» au sol. Le ministère de la Défense russe a déclaré que son aviation avait effectué 40 sorties dans le ciel de Palmyre au cours des dernières 24 heures, frappant 158 objectifs de l'Etat islamique, et tuant une centaine de djihadistes.

    Selon l'agence Interfax, citant un représentant de l'armée russe de la base militaire de Hmeimim, à proximité de Lattaquié, un officier des Spetsnaz a trouvé la mort ces derniers jours dans les combats contre Daech, alors qu'il menait des opérations de guidage pour les frappes aériennes. Les djihadistes ont fait écho de cette perte vendredi, en affirmant avoir tué cinq soldats russes.

    «Le soutien russe s'exprime majoritairement par des frappes aériennes, que ce soit avions de combats ou hélicoptères, il y a aussi du guidage de frappe de la part des Spetsnaz», abonde notre source du renseignement, qui suscpecte également des «opérations de reconnaissance et ‘'action directe'' de la part des Spetsnaz.»

    Outre les forces russes, le régime syrien s'appuie dans son offensive à Palmyre sur des milices locales, les «comités populaires», et sur des membres du Hezbollah, la milice chiite libanaise. Des cadres des Pasdarans iraniens, les troupes d'élite du régime de Téhéran, ainsi que des volontaires chiites irakiens, afghans et pakistanais participeraient également à la bataille.