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Blog - Page 401

  • Lyon / Police de la pensée / Un commando d’avocats pour lutter contre le racisme!

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     Un groupe de treize avocats spécialement formés prendra en main des dossiers liés aux questions de racisme, d’antisémitisme et autres discriminations. Une première en France.

    1″C’est une initiative totalement lyonnaise dont nous nous serions bien passés. » Me Philippe Genin, avocat au Barreau de Lyon et ancien Bâtonnier, a présenté ce lundi « l’équipe commando » qui vient d’être formée au sein de l’ordre professionnel des avocats.

    « Si Lyon est historiquement une terre de résistance, nous observons depuis près de huit ans une montée en puissance de groupuscules violents et haineux d’extrême droite comme les Jeunesses nationalistes ou les identitaires, explique Me Genin. Nous constatons par ailleurs un afflux de dossiers concernant le racisme ‘ordinaire’ dans la rue, dans les entreprises ou en matière de discrimination au logement. Nous nous devions de réagir. »

    Pour la première fois en France, un groupe de treize avocats lyonnais volontaires, bénévoles et spécialement formés sur les questions de racisme ou d’antisémitisme sera à l’écoute des associations (LicraSOS RacismeLigue des droits de l’Homme…) et des particuliers afin de lutter plus efficacement et plus rapidement sur ces sujets.

    « Une police de la pensée » pour Gabriac

    « Il y a des progrès à faire dans la lutte contre les discriminations. A Lyon, moins de dix affaires relatives au racisme sont jugées chaque année, affirme Roger Benguigui, secrétaire général de la Licra. Car ce sont des cas difficiles à prouver, c’est souvent parole contre parole. »

    Et Me Johanne Sfaoui, avocate au sein de la nouvelle équipe, d’enchaîner : « En nous rassemblant au sein de cette entité, nous aurons plus de poids et de réactivité. Ainsi, la mobilisation sera plus grande sur ces sujets », assure-t-elle.

    Alexandre Gabriac, ancien leader des Jeunesses nationalistes et élu à la région Rhône-Alpes, s’inquiète pour sa part de la formation de ce « commando de la police de la pensée. » « Ce sont des personnes en mal de notoriété qui s’érigent en ligue de la vertu. Mais je me réjouis qu’un groupe d’avocats citoyens prenne en main la question du racisme anti-blanc et anti-catholique », ironise-t-il.

    Source

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  • Communiqué du Général Didier Tauzin

    http://www.ndf.fr/nos-breves/07-02-2016/declaration-du-general-didier-tauzin?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+ndf-fr+%28Nouvelles+de+France%29#.VrlCj5X2aM8

  • Christian Estrosi, anticonstitutionnel et antirépublicain

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    Il a décidé d'établir une assemblée parallèle où siègeront des membres non élus appartenant à divers partis, y compris battus tels que le PS ou EELV.

     

    La Constitution française précise que « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. » Pourtant, Christian Estrosi, président de la région PACA, a décidé d’établir une assemblée parallèle où siégeront des membres non élus appartenant à divers partis, y compris battus tels que le PS ou EELV.

    Nous sommes donc face à une infraction à la Constitution, en flagrant délit. Mais existe-t-il une instance quelconque compétente pour juger une telle affaire ? Devrait-on qualifier d’antirépublicain tout parti y participant ? Pour l’heure, seul le Front national a refusé d’y participer, comme l’a annoncé Marion Maréchal-Le Pen. Devrait-on déchoir de ses droits civiques ou rendre inéligible toute personne y prenant part ? Doit-il y avoir une condamnation de ce genre d’action de la part des élites  ? Y aura-t-il des personnes pour condamner publiquement de tels agissements ? On en voit, dans d’autres cas de figure, prendre position publiquement : où sont-ils, aujourd’hui ?

    On accuse le Front national d’être antirépublicain, mais lorsque les autres partis foulent au pied les fondements mêmes de la République, personne ne bouge. La meilleure façon d’enrayer la progression du Front national ne serait-elle pas de condamner fermement les agissements des politiciens responsables d’une telle mascarade ? En effet, plus les représentants de la gent politique traditionnelle se moquent de leurs électeurs, plus le Front national progresse…

    J’appelle donc publiquement Agathe Mélinand, Jacky Ohayon, Hervé Sansonetto, Pierre Villepreux, Dr Jean-Louis Bensoussan, Francis Loubatières, Bartolomé Bennassar, Georges Boyer, Amandine Bourgeois, Stéphane Tournié, Rémy Pech, Yannick Delpech, Francis Fourcou, Pierre Soulages, Claude Marti, Simon Cohen, Daniel Crozes, Pierre Perret, Bertand Chamayou, Jean-Claude Drouot, Ganesh Pedurand, Jean-Louis Étienne, Christian Signol, Nicole Yardéni, Claude Onesta, Abdellatif Mellouki, Jean-François Mignard, Magyd Cherfi, Pascal Dessaint, Catherine Jeandel, Jean-Michel Minovez, Anne Fraïsse, Gilles Halbout, Jean-Michel Minovez, Brigitte Pradin, Bertrand Raquet, Michel Robert, Amal Sayah et Olivier Simonin à condamner publiquement Christian Estrosi et tous ceux qui, avec lui, s’attaquent à notre République, ou à se taire à tout jamais !

     

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Menacé par Daech, le FN réclame une protection au ministère de l'Intérieur

    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/02/08/25001-20160208ARTFIG00086-menace-par-daech-le-fn-reclame-une-protection-au-ministere-de-l-interieur.php

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  • Carnaval de Cologne: la police enregistre 400 plaintes

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    International
    URL courte
    Crise migratoire (515)
    198716

    Lors du carnaval traditionnel de Cologne, les festivités se déroulent en paix, affirment les services de l'ordre allemands. Entre-temps, la police a reçu dimanche plusieurs centaines de plaintes, ce qui est beaucoup plus qu'auparavant.

    Ces dernières années, les services de l'ordre allemands recevaient en moyenne environ 50 plaintes suite aux festivités du carnaval.

     

    Selon la police, le carnaval traditionnel de Cologne se tient dans une ambiance plus calme que l'année dernière. Cependant, à la date du 7 février, plus de 400 personnes ont porté plainte à la police, rapporte le quotidien allemand Die Welt.

    La plupart des crimes sont des vols à la tire et des blessures. Les services de l'ordre ont également enregistré 35 cas de violences sexuelles.

    Le carnaval, qui a débuté le 4 février, est le premier évènement de masse après le Nouvel An, lors duquel plusieurs centaines de femmes avaient été agressées par des migrants.

    Les événements qui se sont produits début janvier à Cologne ont déclenché une vague d'indignation dans le monde entier. Une série d'agressions sexuelles commises par des jeunes "d'apparence arabe ou nord-africaine" avait eu lieu dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. A l'époque, la police avait reçu près de 500 plaintes de la part de victimes d'agressions.

     

    A l'approche du carnaval, les autorités de Cologne ont décidé de renforcer les mesures de sécurité. Les policiers travaillent au sein de 12 équipes, la place de la gare est surveillée à l'aide de caméras vidéo, alors que certaines zones de la vielle ville bénéficient d'un éclairage supplémentaire.

    Il est impossible de comparer plus précisément la situation actuelle avec celle de 2015, parce que, l'année dernière, la police n'avait pas fait de bilan intermédiaire, a expliqué le service de presse de la police allemande.

    En outre, selon la police, un jeune homme de 17 ans, qui avait harcelé la journaliste belge Esmeralda Labye alors qu'elle tournait un reportage en direct à Cologne, s'est volontairement rendu vendredi au commissariat. Selon les services de l'ordre, il a admis qu'il se trouvait dans l'une des vidéos publiées sur Internet en toutefois niant que ses gestes étaient obscènes.

     

    Le carnaval de Cologne est considéré par ses participants comme la cinquième saison de l'année ainsi que comme la fête la plus importante après Noël. Les célébrations finales durent une semaine. Un des principaux événements du carnaval est la Weiberfastnacht, journée d'émancipation des femmes qui est fêtée jeudi. Pendant cette journée les femmes coupent les cravates des hommes et embrassent les passants sur les joues.



    Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20160208/1021581965/cologne-police-enregistre-400-plaintes.html#ixzz3zcTbRjEX

     

  • Dupont-Aignan : « pourquoi tous les pays du monde contrôlent leurs frontières sauf l’UE ? »

    08/02/2016 – POLITIQUE (NOVOpress)
    Invité du Grand Oral des Grandes Gueules, Nicolas Dupont-Aignan déplore que « dans notre pays, ce sont ceux qui protestent contre l’illégalité qui se retrouvent en procès ! » À l’inverse, il déplore que les clandestins qui cassent et volent jouissent non seulement d’une totale impunité, mais aussi touchent des prestations sociales et réclame leur retour dans leur pays, bref, que « l’État de droit s’applique », car « la jungle de Calais est une honte pour la République. »
    Le président de Debout la France dénonce aussi l’Union Européenne qui ne défend pas ses frontières et l’hypocrisie qui consiste à stigmatiser la Hongrie pour avoir érigé des barrières à ses frontières et dans le même temps accomplir la même chose au nom de l’Angleterre.

  • Manifestation anti-migrants à Calais : le procès du général Piquemal reporté pour cause de malaise durant sa garde à vue

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    Avec V.M. | | MAJ :

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    Il devait passer en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Boulogne-sur-mer ce lundi après son interpellation avec quatre autres personnes samedi à Calais (Pas-de-Calais) lors d'un rassemblement hostile aux migrants.

    Mais le général Christian Piquemal, 76 ans, ancien patron de la Légion étrangère, a été hospitalisé dans la matinée après un malaise alors qu'il était en garde à vue. En début d'après-midi, il est sorti de l'hôpital et son avocat a annoncé qu'il comparaitra libre le 12 mai.

    «Il est extrêmement fatigué et terriblement éprouvé par la rigueur et la brutalité avec laquelle il a été interpellé», a assuré l'un de ses avocats, Me Denis Tailly-Eschenlohr, après qu'il a rendu visite à son client. «Un officier prestigieux comme lui a l'habitude d'être malmené mais, cette fois, il n'avait pas à endurer la violence dont il a été l'objet», a-t-il asséné, refusant de préciser où se trouvait désormais le général Piquemal. C'est, selon lui, «le premier général arrêté par les forces de l'ordre depuis Maurice Challe en 1961, l'un des quatre généraux putschistes d'Alger sous De Gaulle».
    Me Hervé Krych, un autre de ses avocats, a également réagi : «C'est un sacré gaillard, pour autant les conditions de garde à vue sont rudes. C'est naturel qu'il cède au bout de 40-45 heures (....) Le physique a lâché, mais le moral est là et toutes les capacités intellectuelles sont optimales.»
     

    Quatre comparutions immédiates



    Ce dernier est poursuivi pour «participation à un attroupement qui ne s'est pas dissout après sommation» et est désigné comme ayant eu «le rôle principal» dans cette manifestation interdite. Les quatre autres personnes, dont la comparution a bien eu lieu comme prévu ce lundi après-midi, étaient poursuivies pour «port illégal d'armes». Elles avaient été contrôlées en amont du rassemblement et avaient sur elles des «armes dangereuses» de type taser, poing américain et cutter.

    A l'issue d'une audience qui s'est déroulée dans une grande tension, deux prévenus ont été condamnés à deux et trois mois de prison ferme, sans mandat de dépôt, ce qui signifie qu'ils restent libres. Le premier, Cédric C., originaire de Boulogne et âgé de 33 ans, portait un taser. Il avait un casier portant trois mentions, notamment pour vol. Le second, Arnaud P., 41 ans, originaire de Blois, avait déjà été condamné à 25 ans de réclusion pour meurtre et était sorti en 2008 de prison. Il avait été interpellé avec deux bombes lacrymogènes.

    Le troisième prévenu, Romain D., s'est vu infliger une peine de deux mois avec sursis. Originaire de Calais, il portait un poing américain lors du rassemblement. Quant au quatrième, qui avait un cutter, il est convoqué en avril, sa garde à vue ayant été entachée de nullité.

    Ses partisans chantent la Marseillaise



    Malgré l'absence du général Christian Piquemal à l'audience de ce lundi, une soixantaine de ses sympathisants étaient présents devant le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer, dont beaucoup arboraient des décorations militaires et des bérets rouges. Ils ont entonné à plusieurs reprises la Marseillaise.

    La manifestation de samedi à Calais, à l'initiative du mouvement islamophobe Pegida, avait été interdite et a été marquée par des échauffourées entre les forces de l'ordre et des manifestants, qui ont scandé des slogans tels que «on est chez nous!», «Etat dictateur», «migrants dehors» ou «journalistes collabos». Pegida, «Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident», est un mouvement d'extrême droite né en Allemagne à l'automne 2014. Il avait appelé à manifester dans plusieurs pays d'Europe ce samedi.

    LE PARISIEN

  • Affaire Piquemal : l'armée, entre solidarité et légalisme

     

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/02/08/01016-20160208ARTFIG00222-affaire-piquemal-l-armee-entre-solidarite-et-legalisme.php

     

     

     

    Sur les réseaux sociaux, certains militaires soutiennent le général arrêté, tandis que les anciens de la Légion se sont désolidarisés. Le général Tauzin et le Général Dary manifestent leur solidarité.

  • Entretien avec Robert Ménard

    DélitD'images   08 02 2016

  • PEGIDA: 200 manifestants à Montpellier

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/02/06/97001-20160206FILWWW00133-pegida-200-manifestants-a-montpellier.php

  • Pétition à signer : Libérez le général Piquemal !

    http://www.france-petitions.com/signatures/add/495?key=b5973a51ff00266e26eac14800f9c43107109a8c&fields=aebc488fae074d40364fe31a619dea3a14543ddc%3A

    Pétition signée!

    Son arrestation est une insulte à l'Armée française - et à la France!

  • Un général arrêté, la fin de l’union nationale ?

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    Il est plus facile d’arrêter un général que de mater des émeutes de migrants qui attaquent les forces de l’ordre aux cris de "vive Daech" comme entendu à Calais

    Hier, samedi 6 février, le général Piquemal a été arrêté. Général de corps d’armée, il manifestait contre la situation de Calais. Ce soir, des policiers épuisés se feront caillasser, demain nos impôts paieront un hélicoptère et des services de secours pour repêcher des migrants dans un canot sur la Manche.

    Il est plus facile d’arrêter un général que de mater des émeutes de migrants qui attaquent les forces de l’ordre aux cris de « Vive Daech ! » comme entendu à Calais, au moment où des attentats imminents de grande ampleur menacent, une immigration qui crée des bidonvilles et des zones de non-droit qui excèdent des populations qui ne supportent plus une situation qu’elle n’a pas désirée. L’incapacité du gouvernement à résoudre des problèmes inadmissibles au XXIe siècle est masquée par des contre-feux médiatiques qui masquent la réalité d’une France en passe de soumission à un islam qui dérive, à des musulmans qui sont pris en otages par des revendications qui ne sont pas forcément les leurs mais dont ils profiteront.

    Nombreux sont les militaires dans les conflits des années 1990-2000 qui ont vu des pays littéralement imploser. Ils sont inquiets de voir des scenarii connus se réaliser dans notre pays et méritent d’être entendus. Un député socialiste voudrait les faire taire en leur imposant le silence même à la retraite. Car ces serviteurs de la France sont aussi des têtes bien faites, issues de grandes écoles où l’on s’instruit pour vaincre. Nos responsables civils actuels débattent, dépensent sans compter, oublient que les Français sont avant tout des hommes et des femmes qui souffrent de leurs non-décisions et de leur incapacité à nous protéger, à garantir nos libertés, et à présent à permettre leur survie.

    Combien d’attentats faudra-t-il pour qu’on tienne compte des alertes lancées pour que l’on cesse d’accepter des gens qui n’ont pas demandé qu’on les accueille mais qui forcent le passage. Sa misère serait plus facile à comprendre et à soulager si nos dirigeants moralistes cessaient de soutenir des chefs d’État dont la fortune personnelle est égale à la dette de leur pays. Les responsables de notre pays ont été élus pour soulager nos maux, pas ceux du monde entier. Quand nos maux seront pansés, la France redeviendra alors accueillante et souriante.

    Le général de division (er) Didier Tauzin, qui fait des conférences et écrit des livres qui commencent à ressembler à un programme politique, sera-t-il déchu de sa nationalité ?

    Le cynisme de nos dirigeants politiques et leur mépris de ceux qui leur sont confiés (nous !) s’opposent à des hommes pour qui le mot honneur a un sens et qui ont toujours eu le souci de ceux qui leur ont été confiés. Arrêter un général, fût-il en retraite, n’est vraiment pas un bon signe.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Calais: la capitulation de l'État, la révolte et la haine

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    Crédits photo : PASCAL ROSSIGNOL/REUTERS

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour Alexis Theas, le déchaînement médiatique qu'a suscité le micro-rassemblement «anti-migrants» samedi est un écran de fumée destiné à masquer une situation apocalyptique et la démission de l'Etat.

     

     

    Alexis Theas est universitaire.


    Pendant que le président de la République apparaissait sur France 2 à la mi-temps de France-Italie pour commenter le match de rugby de samedi, le naufrage de Calais se poursuivait. Une manifestation d'une centaine de personnes, présentée comme «anti-migrants», s'y réunissait. Ce mouvement répondant à un appel du groupe allemand Pegida, «contre l'islamisation de l'Europe», il a été attribué par les médias à l'ultra-droite, voire les néonazis. La manifestation ayant été interdite par le ministre de l'Intérieur, la répression policière a été sévère: 20 interpellations, soit un cinquième des manifestants, 10 placements en garde à vue... Fait marquant: un général de corps d'armée à la retraite, ancien commandant de la Légion étrangère, Christian Piquemal, dont le parcours ne révèle rien d'un factieux ni d'un extrémiste, s'est trouvé parmi les personnes arrêtées. Les commentaires médiatiques se focalisent sur la condamnation virulente du rassemblement qualifié de raciste. Mais que recèle vraiment cette indignation?

    La situation de Calais a pris une dimension apocalyptique. Plusieurs milliers de migrants en situation irrégulière ont installé un gigantesque bidonville, surnommé la Jungle, devenue une zone de non droit. Des personnes en provenance du Moyen-Orient et d'Afrique, dont des enfants, y survivent dans des conditions sanitaires épouvantables, indignes de la France contemporaine, sous la férule des passeurs mafieux et des activistes d'extrême gauche. La violence et le chantage y règnent en maîtres. La police y est prise pour cible et de violents affrontements s'y déroulent périodiquement. Toute une région est gravement sinistrée. Les commerces dont le chiffre d'affaires s'est effondré doivent fermer, les habitants du voisinage vivent dans la terreur. Un véritable chaos se répand sur toute une partie de la région dont l'image est dévastée.

    Une tragédie fruit de l'impuissance européenne

    Le drame n'a rien de nouveau, même s'il s'est considérablement aggravé en quatre ans. Il remonte à la fin des années 1990, lié au fonctionnement de l'espace Schengen: la France a ouvert ses frontières européennes et s'est engagée à protéger par tous les moyens celles de la Grande-Bretagne, transformant, le Calaisis en cul-de-sac, réceptacle des migrants qui ont traversé une partie de la planète dans le but de se rendre Outre-Manche. Cette tragédie est le fruit de l'impuissance européenne à contrôler la frontière extérieure commune, d'ailleurs totalement démantelée depuis la grande ouverture de septembre 2015. La manifestation de samedi résulte en outre de la faillite de l'Etat dans sa mission d'autorité et de protecteur des populations. La faiblesse, comme toujours, est le plus court chemin qui conduit à la haine et la violence. La responsabilité de M. François Hollande est engagée. L'article 5 de la Constitution de 1958 fait du chef de l'Etat le «garant de l'intégrité du territoire». Le président de la République, qui ne s'est jamais rendu sur place, est responsable de l'abandon à des groupes mafieux d'une parcelle du territoire national. Calais fait autant partie de la France que le huitième arrondissement de Paris, faut-il le lui rappeler?

    La vigueur des réactions politiques et médiatiques à un micro-rassemblement de cent personnes, le déchaînement médiatique autour des incidents, se présentent ainsi comme un écran de fumée destiné à masquer le désastre humanitaire et national dans toute son ampleur. La vigueur de la répression policière contraste avec le laxisme généralisé qui a abouti à la formation d'un bidonville abandonné à la mafia et aux groupuscules d'extrême gauche. Il faut y voir une gesticulation destinée à compenser une capitulation quotidienne, face à l'immigration illégale, face aux passeurs mafieux, à l'image d'un mode de gouvernement fondé sur les leurres et les manipulations. Le psychodrame de samedi renvoie au débat en cours sur la déchéance de la nationalité, et ses coups de menton destinés à recouvrir la désintégration en cours de la société française, sa plongée dans le désordre et la violence, de Calais à Marseille, en passant par Paris. Il est plus facile de réformer la Constitution dans les Palais feutrés de la République en donnant des leçons de morale républicaine, que de venir au secours de compatriotes aux prises avec l'horreur mafieuse. Le pouvoir évite ainsi de braver par des actes réels l'angélisme et le sans-frontiérisme, qui demeurent les piliers idéologiques du parti socialiste.

    Le monde politico-médiatique s'est déchaîné contre le général Piquemal accusé d'extrémisme. Et si le geste solitaire de ce Soldat n'était rien d'autre qu'un mouvement de désespoir et de colère contre la grande dérobade politicienne, la démission de l'autorité face au chaos français et européen, dont la Jungle de Calais est devenue le sinistre symbole?

     

  • Tariq Ramadan, bientôt français comme vous et moi ?

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    Âgé de 54 ans, il se découvre soudainement une passion pour la France.

    Tariq Ramadan, citoyen suisse d’origine égyptienne, petit-fils de Hassan el-Banna, fondateur des Frères musulmans, est un « islamologue » réputé et controversé. Âgé de 54 ans, il se découvre soudainement une passion pour la France et le manifeste bruyamment en souhaitant devenir un membre de notre communauté nationale.

    L’annonce est tombée vendredi par l’intermédiaire d’un message diffusé sur les réseaux sociaux. Une déclaration d’amour à la France non sans arrière-pensées au moment où s’ouvrent, à l’Assemblée nationale, les débats relatifs à la réforme des dispositions entourant la déchéance de nationalité. Se parant des atours du champion des valeurs de la République française, Tariq Ramadan aspire à devenir français pour « contrecarrer les propos nauséabonds » qu’il entend dans les médias hexagonaux. Cela serait fort comique si le spécialiste ès djinns n’était pas sérieux. Probablement inspiré par le parcours de Mohammed Ben Abbes, personnage du roman Soumission de Michel Houellebecq, élu président de la République sous les couleurs d’un parti communautariste islamiste appelé « Fraternité musulmane ». Tariq Ramadan se rêve en représentant des musulmans de France et, peut-être, demain, en candidat à l’élection présidentielle de la plus vieille nation constituée du continent européen.

    Dialecticien tortueux, Tariq Ramadan manipule les concepts intellectuels pour mieux se jouer de nous. « Après des années de réflexion, j’ai pris la décision de prendre la nationalité française. Il est bon de donner un exemple concret et positif d’adhésion aux valeurs de la République », a-t-il ainsi malicieusement déclaré. Puis, n’oubliant pas d’écorner ce pays qu’il assure pourtant chérir, Tariq Ramadan a écrit que sa réponse était une démarche « sensée et raisonnable » dans une France frappée de surdité par rapport à son propos vivre-ensembliste. L’homme a bien appris sa leçon. Nul doute que Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem seront sensibles au charme de cet intellectuel qui a toutes les apparences du sérieux. Les sages savent, quant à eux, que les gens vraiment sérieux ne se prennent jamais au sérieux. Ils savent aussi que les rigidités intellectuelles cachent bien souvent des personnalités dangereuses.

    Tariq Ramadan n’a rien d’un Français. Sa démarche d’accession à la nationalité française ne lui fera d’ailleurs pas abandonner sa nationalité suisse, et encore moins son héritage identitaire égyptien. Sa demande est une provocation, un affront. La seule communauté que reconnaît réellement monsieur Ramadan est celle constituée par l’Oumma musulmane. Il est profondément internationaliste ainsi que son ancêtre frère musulman, comment pourrait-il alors vouloir s’inclure dans une nation souveraine à l’identité millénaire ?

    Pour être français, il faut pleinement s’assimiler. Tariq Ramadan a proposé en 2003 un « moratoire » contre la lapidation des femmes, sujet interne à la communauté musulmane et devant faire consensus entre les « savants », selon lui. Il a, par ailleurs, tenu des propos très ambigus sur Charlie Hebdo, estimant leur humour comme étant celui de « lâches ». Cet homme peut-il devenir français ? Non, et nous devons nous y opposer de toutes nos forces.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE