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Blog - Page 398

  • Naufrage de migrants : photomontage...

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  • Paris, Château Rouge

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  • À Munich, la visite express de Manuel Valls dans un centre d'accueil de migrants

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    Le premier ministre a vivement critiqué samedi la chancelière allemande, Angela Merkel, et réaffirmé que l'Europe ne pourrait pas accueillir plus de migrants.

     
     
     
     

    Envoyée spéciale à Munich

    Un petit tour et puis s'en va. Manuel Valls, qui participait samedi à la conférence de Munich sur la sécurité, s'est rendu dans l'après-midi dans une caserne de la capitale bavaroise reconvertie en centre d'accueil pour migrants.

    Manifestement, le premier ministre n'avait pas l'intention de s'attarder sur place. Car, après son déjeuner avec son homologue russe, Dimitri Medvedev, c'est une visite au pas de course qu'il a fait là. Vingt-cinq minutes montre en main pour, a-t-il dit à la fin de sa courte étape, voir comment sont pris en charge les migrants dans ce centre qui accueille majoritairement des Afghans et des Irakiens. Manuel Valls a d'abord marché dans la grande allée de cette ancienne caserne. Mais la délégation du premier ministre, encadré par des représentants du gouvernement de Haute-Bavière désireux de voir le flot de migrants se tarir en Allemagne, n'a d'abord trouvé là qu'une allée déserte donnant à l'endroit des allures de ville fantôme.

    Ce n'est qu'un peu plus loin que le premier ministre a pu enfin croiser des migrants. Par exemple, devant le gymnase où les mineurs accompagnés font du sport. Ou encore lorsqu'il est entré dans un bâtiment où logent des familles. Le premier ministre ne s'est pas attardé avec les quelques migrants rencontrés. «Where do you come from?», a-t-il lancé à deux sœurs nigérianes, probablement mineures et ayant la charge d'un enfant. Manuel Valls a entraperçu une chambre dans laquelle il n'est pas rentré ou encore une petite salle à manger où il n'a pas pénétré. Le premier ministre voulait rester en retrait. Il y est parvenu.

    Manuel Valls a, au fil de ces derniers mois, singulièrement durci le ton sur le dossier des migrants. En raison notamment des attentats du 13 novembre, mis à exécution par plusieurs terroristes venus en Europe et en France avec le flot des réfugiés. À Munich, ses propos ont été sans la moindre ambiguïté. «Nous ne pouvons pas accueillir plus de réfugiés», a-t-il martelé à de nombreuses reprises à quelques jours du sommet européen des 18 et 19 février. Il y a encore quelques semaines, le premier ministre estimait que l'afflux de migrants en Europe menaçait Schengen.

    Désormais, il est beaucoup plus explicite, parlant «du retour des frontières intérieures» avec «les conséquences économiques que l'on peut imaginer». «Quels pays vont accueillir les migrants?, interrogeait-il vendredi soir au cours d'un échange avec des journalistes. La Suède, le Danemark, la Finlande qui ont déjà beaucoup accueilli? Le Royaume-Uni? Je ne vous fais pas un dessin... L'Italie qui peut, à tout moment, être confronté à une nouvelle vague venue de Libye?»

    Le premier ministre n'est pas favorable à ce mécanisme de répartition permanente pour lequel plaide l'Allemagne qui a déjà ouvert ses frontières à plus d'un million de réfugiés. Il balaie également cette idée de coalition de pays volontaires poussés par l'Allemagne. Il prône au contraire des centres d'enregistrement et des gardes-frontières européens et affirme que la France tiendra son engagement d'accueillir 30.000 réfugiés mais n'ira pas plus loin.

    Manuel Valls a vivement critiqué la chancelière allemande vendredi soir devant les journalistes. «Il a quelques mois, les médias français demandaient ««Où est l'Angela Merkel française? Le Journal Le Monde voulait lui donner le prix Nobel de la paix. Aujourd'hui, on constate le résultat», a-t-il ironisé.

  • Atrophies crâniennes et virus Zika : des médecins suspectent plutôt un insecticide !

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    « Des médecins argentins et brésiliens écartent le virus Zika dans l’apparition de graves malformations crâniennes chez les nouveaux-nés au Brésil. Et mettent en cause l’utilisation d’un insecticide fabriqué par un partenaire de Monsanto censé protéger de la dengue.

    Le virus Zika ne serait pas à l’origine de la dramatique augmentation d’atrophies crâniennes et cérébrales des nouveaux-nés en Amérique du Sud. C’est ce qu’avance un groupe de chercheurs argentins, dans un rapport coordonné par le Dr Avila Vazquez, pédiatre spécialisé en néonatalogie, le 3 février dernier. Pourtant, avec 1,5 million de personnes infectées en quelques mois, le Brésil avait lancé l’alerte en novembre dernier, incriminant le virus transmis par les moustiques dans l’apparition de graves malformations congénitales et de troubles neurologiques.

    « La détection de milliers de cas de malformations congénitales chez des enfants dont les mères, enceintes, habitent dans des zones où le gouvernement brésilien a ajouté du pyriproxifène à l’eau potable, ne relève pas d’une coïncidence, bien que le ministère de la Santé mette en cause le virus Zika dans ces dommages », commentent les médecins. Le pyriproxyfene est un inhibiteur de croissance des larves de moustique, dont l’emploi est recommandé par l’OMS pour lutter contre la prolifération de la dengue.

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  • Réaction de Marine Le Pen à l'interview du Président de la République

      Communiqués / 11 février 2016

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    C’est un Président en fin de règne qui est intervenu ce soir. François Hollande ne fait que commenter son inaction, se perd dans les absurdes méandres du débat sur la déchéance de la nationalité, et donne ce sentiment désolant d’un président qui ne gouverne plus.

    Le problème, c’est que la France et les Français souffrent terriblement de cette inaction. Il est inquiétant de voir que François Hollande termine son mandat, comme son prédécesseur Nicolas Sarkozy, dans l’échec total, dans tous les domaines, sans se remettre aucunement en cause. Les satisfecits qu’il se décerne ont dès lors un caractère attristant.

    François Hollande n’est pas apparu disposé à la moindre réorientation de sa politique. Economie, sécurité, agriculture, immigration, il s’entête à suivre l’orthodoxie fixée par l’Union européenne.

    Chacun sait par exemple qu’on ne pourra lutter efficacement contre la crise migratoire et contre le terrorisme sans mettre fin à Schengen et sans restaurer des frontières nationales.

    Chacun sait aussi que le chômage ne pourra baisser, et nos comptes sociaux se rétablir, tant que l’Etat n’aura pas retrouvé les armes nécessaires dans la mondialisation : patriotisme économique, protectionnisme intelligent, capacité monétaire. Il faudra également faire preuve d’une grande vigilance sur la réforme du code du travail qui doit se concentrer sur le soutien aux TPE et la suppression de normes administratives inutiles, et non précariser les salariés comme Bruxelles le souhaiterait.

    A l’heure d’une conjonction très dangereuse de crises gravissimes (migratoire, économique, financière aujourd’hui), François Hollande et son enième nouveau gouvernement, comme les gouvernements UMP précédents, ne pourront rien changer parce qu’ils ne veulent au fond rien changer.

    C’est finalement le triomphe du conservatisme : ne rien changer, pour ne toujours pas servir les intérêts des Français. Et nul ne doute que ce « nouveau » gouvernement n’a été formé que pour geler d’éventuels concurrents à la prochaine présidentielle, rien d’autre.

    Marine Le Pen appelle à ouvrir les vrais débats sur les sujets fondamentaux de la France aujourd’hui, et sur les conditions de sa souveraineté. Si François Hollande prétend avoir le goût du référendum, comme il l’a montré sur Notre Dame Des Landes, alors qu’il ne s’arrête pas en si bon chemin et qu’il en organise nationalement sur les grands sujets, à commencer par Schengen et le TAFTA. Il est temps de mettre au placard la démagogie permanente du discours UMPS, qui consiste à faire croire qu’on pourra améliorer la situation des Français sans engager les changements radicaux qui s’imposent.

  • VIDEO - Interview de Bernard-Henri Lévy par Anne Sinclair sur la notion de "peuple élu"


    Bernard-Henri Lévy : "l'idée de nation... par Europe1fr

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-religieux-Bernard-Henri-Levy-fait-son-preche-sur-Europe-1-37709.html

  • « Cette mosquée en plein Paris ne me dit rien de bon » (Maurras)

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     II n’y a peut-être pas de réveil de l’Islam, auquel cas tout ce que je dis ne tient pas et tout ce que l’on fait se trouve être aussi la plus vaine des choses. Mais, s’il y a un réveil de l’Islam, et je ne crois pas que l’on en puisse douter, un trophée de la foi coranique sur cette colline Sainte-Geneviève où tous les plus grands docteurs de la chrétienté enseignèrent contre l’Islam représente plus qu’une offense à notre passé : une menace pour notre avenir.On pouvait accorder à l’Islam, chez lui, toutes les garanties et tous les respects. Bonaparte pouvait se déchausser dans la mosquée, et le maréchal Lyautey user des plus éloquentes figures pour affirmer la fraternité de tous les croyants : c’étaient choses lointaines, affaires d’Afrique ou d’Asie. Mais en France, chez les Protecteurs et chez les Vainqueurs, du simple point de vue politique, la construction officielle de la mosquée et surtout son inauguration en grande pompe républicaine, exprime quelque chose qui ressemble à une pénétration de notre pays et à sa prise de possession par nos sujets ou nos protégés. Ceux-ci la tiendront immanquablement pour un obscur aveu de faiblesse. Quelqu’un me disait hier :– Qui colonise désormais ? Qui est colonisé ? Eux ou nous ?J’aperçois, de ci de là, tel sourire supérieur. J’entends, je lis telles déclarations sur l’égalité des cultes et des races. On sera sage de ne pas les laisser propager, trop loin d’ici, par des haut-parleurs trop puissants. Le conquérant trop attentif à la foi du conquis est un conquérant qui ne dure guère. Nous venons de transgresser les justes bornes de la tolérance, du respect et de l’amitié. Nous venons de commettre le crime d’excès. Fasse le ciel que nous n’ayons pas à le payer avant peu et que les nobles races auxquelles nous avons dû un concours si précieux ne soient jamais grisées par leur sentiment de notre faiblesse.

    Charles Maurras lors de l’inauguration de la Grande  mosquée de Paris, le 13 juillet 1926.

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  • Coudenhove-Kalergi, l’UE et le génocide du peuple européen

    http://www.autochtonisme.com/2016/01/coudenhove-kalergi-l-ue-et-le-genocide-du-peuple-europeen.html

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    Publié par Antonin Campana sur 3 Janvier 2016, 19:00pm

    Catégories : #Les joies de la nation Frankenstein

    [Coudenhove-Kalergi, « Père fondateur de l’Europe » dont le buste trône à Strasbourg, proposait rien moins que l’abolition de la démocratie, la domination sans partage d’une oligarchie sublimée et le métissage généralisé du peuple européen. Petite plongée au cœur de l’idéologie européiste]

    A lire absolument jusqu'à la fin!

  • Quand Ericka Bareigts voulait remplacer les jours fériés catholiques

    http://www.valeursactuelles.com/societe/quand-ericka-bareigts-voulait-remplacer-les-jours-feries-catholiques-59223

    Ericka Bareigts est la nouvelle secrétaire d'état à l'Egalité réelle

  • Nicolas Bay invité de Grand Angle

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/que-faut-il-retenir-de-l-interview-de-francois-hollande-au-20h-23-754482.html

  • Le président de gauche tchèque : «Les migrants musulmans sont impossibles à assimiler»

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    Milos ZEMAN

     

    19h07
     

    Le président tchèque pour la «déportation» des migrants économiques et des suspects.

    Le président tchèque Milos Zeman, connu pour ses propos anti-migrants, a préconisé ce vendredi la «déportation» des migrants économiques et des personnes suspectées de terrorisme, tout en dénonçant «l’échec complet» de l’UE face à la crise.

    Le dirigeant de gauche n’en est pas à sa première déclaration contre la vague de migrants et de réfugiés arrivant en Europe et il a même participé l’année dernière à un rassemblement contre les migrants, organisé par le mouvement xénophobe Bloc contre l’islam.

    «L’Union européenne a complètement échoué à résoudre la crise migratoire», a dit Milos Zeman lors d’un rassemblement social-démocrate dans la capitale slovaque Bratislava. «La seule solution à la crise migratoire est la déportation des migrants économiques et de ceux qui prônent la violence religieuse, la haine religieuse, bref qui fomentent le terrorisme», a-t-il poursuivi.

    «Les migrants musulmans sont impossibles à assimiler»

    La République tchèque, a ajouté Milos Zeman, accueillera tous les migrants qui veulent s’intégrer, mais «les migrants musulmans sont impossibles à intégrer et à assimiler dans la culture européenne». «Le politiquement correct est synonyme de mensonge», a encore dit le chef de l’Etat.

    (…) Le Parisien

    Merci à chandid

  • Calais: attaque de migrants

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  • VIDEO - Emmanuelle Cosse : une anti-française et immigrationniste fanatique

    https://youtu.be/1862n0u6Mlw

     

    Emmanuelle Cosse, nouveau ministre du Logement, déclarait il y a peu vouloir accueillir « sans limite » les « migrants » !

    Nos 3,8 millions de mal-logés sont entre de bonnes mains !

     

    Par ailleurs, elle déclarait sur le plateau de France 2 en décembre 2013 :
    « Le problème, c’est celui de l’État nation […] Je pense que l’Europe sera d’autant plus intéressante pour tout le monde qu’on arrivera à une dissolution de l’État nation, quelque chose de beaucoup plus intégré. Les écologistes ont toujours été extrêmement clairs là-dessus, moi je crois beaucoup à une Europe fédérale, avec des institutions et un sentiment européen. Il faut aussi arrêter avec ce sentiment national. »

  • [Tribune libre] Mon Général, vous n’avez pas le courage civil

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    12/02/2016 – FRANCE (NOVOpress)

    La scène, racontée par Barrès dans L’Appel au Soldat, est inoubliable. Le parti boulangiste en complète déroute au premier tour des élections municipales de 1890, les animateurs du Comité politique vont en délégation à Jersey, où Boulanger s’est enfui parce qu’il avait peur d’être arrêté. Ils veulent convaincre le Général Revanche de rentrer en France : « Son arrestation sensationnelle peut seule galvaniser les électeurs pour le second tour. Son procès, où nous serions impliqués, ressusciterait le parti. » Ils plaident en vain pendant des heures : Boulanger refuse de quitter son confortable exil, auprès de la femme qu’il aime. « Dieu lui-même, vous m’entendez, messieurs, viendrait me chercher que je ne rentrerai pas ». C’est alors que Déroulède, désespéré « et peut-être heureux de blesser », jette au héros déchu :

    Général, on vous sait le courage militaire, mais vous manquez du courage civil.

    Il était difficile de ne pas penser à ce mot terrible en voyant des généraux en retraite se hâter de prendre leurs distances avec le général Piquemal, puis surtout, hélas, en écoutant les palinodies du général Piquemal lui-même. Le grotesque (quand le brave général explique s’être trouvé à la manifestation de Calais par « une rencontre fortuite ») l’y dispute à l’odieux (quand il dénonce comme « racistes, xénophobes, islamophobes », « extrêmement intolérants voire un peu fascistes » ceux qu’il avait encouragés à manifester derrière lui). Mais le sommet de la lâcheté est ce mensonge délibéré, ce déni froid et conscient, de ses propres propos et de la réalité – à Jean-Jacques Bourdin qui lui reprochait d’avoir parlé « d’immigration de peuplement et de remplacement » : « On est très loin du Grand Remplacement, c’est une évidence ».

    Que le général Piquemal ait des circonstances atténuantes, c’est possible. Des hommes plus âgés que lui, et qui couraient infiniment plus de risques, ont pourtant été capables de tenir tête à leurs accusateurs et de transformer leur procès en tribune. Maurras avait soixante-seize ans quand il lançait à « Monsieur l’avocat de la femme sans tête » :

    La violence n’est pas du tout dans mes paroles, comme il y paraît : elle est dans la situation. La violence, c’est que vous soyez à la place où vous êtes et que je n’y sois pas !

    Comme on aurait voulu que le général Piquemal osât tenir de tels propos : osât dire que la violence, la vraie, la seule qui compte, est celle du déferlement migratoire, du génocide organisé des Français de souche.

    Une certaine droite, la même qui crie « CRS avec nous », est fascinée par les généraux. Elle devrait pourtant savoir que, en temps de paix, le moyen le plus ordinaire de devenir général, a fortiori général quatre ou cinq étoiles, est de courtiser les politiciens. Le parcours du général Piquemal, successivement membre du cabinet des premiers ministres Rocard, Cresson et Bérégovoy, est typique. Ce n’est certes pas l’indépendance d’esprit qui est recherchée dans ces nominations, ce ne sont pas même, ou assez rarement, les talents militaires. Quand vient l’heure de vérité, on s’aperçoit que les généraux sont nus. Dans les premiers mois de la guerre de 14, il fallut, d’un mot nouveau forgé pour l’occasion, en limoger pas moins de 162, qui avaient été nommés pour leur dévouement aux principes républicains : cent soixante-deux ! L’historien militaire Pierre Rocolle en a tiré un livre, L’hécatombe des généraux. À combien de dizaines de milliers de jeunes Français leur incompétence coûta-t-elle la vie ?

    Pareille carrière prépare encore moins au devoir de désobéir. Le chapitre consacré au putsch d’Alger dans les souvenirs du colonel Argoud (La décadence, l’imposture et la tragédie) est – quoi qu’on puisse penser, avec le recul du temps, du fond de la question –, accablant à cet égard. Il y décrit « ces nombreux officiers généraux de l’armée française, dont la prime attribuée par le régime au manque de caractère a favorisé la carrière et qui ne s’imposent que par leurs insignes de grade. » Quelques retraités sauvèrent alors l’honneur des généraux, mais ils furent bien peu nombreux. S’en retrouverait-il au moins autant aujourd’hui ? Ce qu’on a vu ces derniers jours n’incite guère à le penser.

    Certains journaleux s’excitent tout seuls à faire trembler le bobo en évoquant tout de go, à propos du général Piquemal, le spectre du militaire putschiste. Croient-ils vraiment à ce qu’ils écrivent ? Putschiste bien plausible, vraiment, que le général Piquemal ! La vérité est qu’un putsch militaire pour arrêter l’invasion est encore moins probable que la victoire de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017. Le système, s’il n’avait que cela à craindre, pourrait dormir tranquille.

    L’histoire de France, pourtant, n’est peut-être pas terminée. Lorsque le peuple aura compris qu’on l’amuse, qu’aucun général ne sortira de sa retraite pour le sauver et que le système électoral est verrouillé, qui peut assurer que ne s’accomplira pas la menace – puisque l’on tient à évoquer la guerre d’Algérie –, de Michel Debré en 1958 :

    Nos dirigeants, prenez garde qu’au jour du désespoir et de la honte, le jour où nous aurons bu le calice jusqu’à la lie, ne naisse un FLN français !

    Flavien Blanchon

  • Qui est Audrey Azoulay, nouveau ministre de la Culture ?

     

    Trois choses à savoir sur le ministre de la Culture nommé le 11 février.

     

    1. Fille du conseiller de Mohammed VI

    Enfant, le nouveau ministre de la Culture passait ses vacances au Maroc où son père André Azoulay, ancien correspondant d’Europe 1, est conseiller personnel du roi. Ce dernier a été officiellement chargé, en 1991, des affaires économiques et de la communication de Hassan II puis de Mohammed VI, ayant par exemple œuvré au rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël en 1994. Il est un des fondateurs du Projet Aladin, lancé par la Fondation pour la mémoire de la Shoah d’Éric de Rothschild pour promouvoir le « devoir de mémoire » dans les Pays musulmans. En France, André Azoulay participe aux dîners du club Le Siècle depuis 1989 et s’est vu remettre la Légion d’honneur par Michel Rocard.

     

    2. Son dada : le financement public du cinéma

    Sortie de l’Ena en 2000 (promotion Averroès, la même que Fleur Pellerin, qu’elle remplace), Audrey Azoulay a été chef du bureau du secteur audiovisuel public chargée de la stratégie et du financement au Service juridique et technique de l’information et de la communication du ministère de la Culture, avant de rejoindre en 2006 le Centre national du cinéma (CNC) comme directrice adjointe de l’audiovisuel, puis dès l’année suivante, directrice financière et juridique et à partir de 2011, directrice générale déléguée, c’est-à-dire n°2 du CNC.

     

    3. Le CRIF à la culture ?

    Depuis septembre 2014, Audrey Azoulay occupait le poste de conseillère à la Culture à l’Élysée au sein du cabinet de François Hollande. On l’a par exemple aperçue avec le président de la République au Théâtre de l’Atelier en octobre 2014 pour assister à Hôtel Europe, la pièce de Bernard-Henri Lévy. Elle passe pour celle qui, le 23 février 2015, quelques heures avant le dîner annuel du CRIF, a ordonné au patron de France Télévisions d’alors, Rémy Pfimlin, d’acquérir les droits de diffusion du navet d’Alexandre Arcady, 24 jours, pour les chaînes de service public.

  • Assassin pour une assurance-vie : le franco-algérien Jamel Leulmi condamné à 30 ans de réclusion

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    Sébastien Morelli | | MAJ :

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    L’accusé, âgé de 37 ans, a été reconnu coupable d’avoir tué sa femme et commandité l’assassinat (raté) d’une autre pour encaisser leurs assurances vie. (DR.)

    Il se tient la tête entre les mains. La foudre vient de s’abattre pour la deuxième fois sur Jamel Leulmi. Au terme de sept heures de délibéré, la cour d’appel des assises de Paris vient de le condamner ce vendredi après-midi à 30 ans de réclusion criminelle, peine assortie d’une sûreté de 18 ans.

    En première instance devant les assises d’Evry, il avait déjà été condamné à 30 ans de réclusion, mais avec 15 de sûreté.

    Sur le banc des parties civiles, on s’étreint. Les sourires se mêlent aux larmes et un poing se lève. Après un mois d’un procès complexe, parfois tendu où chacun a pu, à un moment ou un autre, douter, c’est le soulagement. « Oui, on a douté, souffle la mère de Kathlyn, Brigitte Thepault. Je suis soulagée, contente que la cour d’appel ait confirmé le verdict. Je tourne la page de ce procès, mais je ne tournerai jamais la page de ma fille. » « On va pouvoir tourner la page. Il est reconnu coupable définitivement. Il est ce qu’il est : un monstre », déclare Julie Derouette à la sortie de l’audience. Pour les proches de l’accusé, le coup est rude et l’on réfléchit à un pourvoi en cassation.
    L’homme de 37 ans, originaire de Brétigny-sur-Orge a été reconnu coupable d’avoir assassiné Kathlyn Vasseur, sa femme, le 30 janvier 2007 à Leudeville et d’avoir tenté de faire assassiner Julie Derouette dans la nuit du 20 au 21 décembre 2009 à Marrakech au Maroc. Des crimes motivés par la perception des assurances décès qu’avaient contractées ces deux femmes à son bénéfice. En 2007, il avait ainsi perçu 1,2 M€ après la mort de son épouse dans ce qui avait alors été pris pour un accident de la route. Puis, en 2009, Julie Derouette était passée tout près de la mort dans ce qui devait aussi ressembler à un accident de la route. Hospitalisée dans un état grave, la jeune femme a porté plainte six mois plus tard pour cet accident provoqué, suivi d’une violente agression. Si elle était morte au Maroc, Jamel Leulmi aurait pu prétendre toucher des montants compris entre 5 m et 7 M€. Mais la jeune femme a survécu et Jamel Leulmi est reconnu coupable d’avoir commandité cette tentative d’assassinat.
    L’accusé et ses quatre avocats ont tout tenté pour convaincre les jurés de son innocence, ou a minima de les faire douter. La version qu’il donne des faits, accident de la route pour sa femme, absence de la connaissance d’assurances décès souscrit par Julie Derouette à son bénéfice et son alibi la nuit de l’agression, soutenu par Céline sa compagne, n’ont pas convaincu la cour. D’autant qu’une troisième femme, Karine, est venue témoigner à la barre de ce qu’en mai 2010, l’accusé lui avait fait souscrire des contrats d’assurance décès. Ce sont les gendarmes qui étaient venus l’avertir du danger qu’elle courait et lui avaient fait résilier ces contrats, avant d’interpeller le suspect le 3 août 2010.
     
    LE PARISIEN
  • La police de la pensée dans l'affaire Piquemal

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    Que s’est-il passé entre le moment où le général Piquemal a été jeté dans les geôles calaisiennes et celui où il a été libéré pour « regretter » ?

    On parlera encore longtemps de la geste du général Piquemal à Calais, qui n’a pas hésité, malgré son âge et son statut, à défier les autorités pour affirmer son amour de la France : le mot « courage » vient du mot « cœur ».

    Incontestablement, le général Piquemal est un patriote, désespéré de constater que la patrie – la terre de nos pères – est mise en grand danger par l’afflux migratoire dont les premières implantations massives menacent la survie même d’une ville française : Calais. Les plus anciens d’entre nous se souviennent d’avoir écouté à l’école communale le récit de ce fameux épisode de la guerre de Cent Ans où Calais, assiégée en 1347 par Édouard III, roi d’Angleterre, n’a plus d’autre solution que de subir l’humiliation d’une reddition, six de ses « bourgeois » étant alors obligés, corde au cou, de remettre les clefs de la ville à l’envahisseur anglais. L’Histoire se répète. Cette fois, la situation est inversée, les envahisseurs (qui ne sont pas français) visent l’Angleterre, qui n’en veut pas, bien sûr. Du coup, les Calaisiens sont, pour certains, contraints de quitter leurs terres et leurs maisons sous la pression migratoire, et le « siège » perdure.

    Mais que s’est-il passé entre le moment où le général Piquemal a été jeté dans les geôles calaisiennes et celui où il a été libéré pour « regretter » ensuite dans les médias sa présence militante à Calais ? On se souvient de l’aventure survenue au maire de Venelles, l’an dernier, qui souhaitait interdire l’islam en France, et qui disparut pendant plusieurs jours avant de réapparaître pour se confondre en excuses et expliquer qu’il souffrait d’un cancer de la langue et, de ce fait (?), avait tenu des propos incohérents qui l’avaient conduit logiquement en hôpital. On se souvient, plus récemment, des paroles de Charlotte Rampling : « C’est du racisme anti-blanc », pour s’élever contre les protestations des acteurs noirs qui se plaignaient de n’avoir reçu aucun « Oscar », et qui fit marche arrière le lendemain. Un militaire, un homme politique, une actrice… Tous les trois n’auraient-ils pas été victimes de manœuvres ou de pressions de la police de la pensée, cette pensée unique, maintenant mondiale, dont la puissance, infiltrée dans tous les rouages de la société, n’a désormais plus de limite ni de garde-fou ?

    Garde-fou ? On aurait parié que le militaire possédait le plus d’atouts dans son jeu pour résister au mieux au lavage de cerveau. Eh bien, non, pas plus que les deux autres.

    Pour entamer un combat décisif, héroïque, révolutionnaire, il faut un caractère déterminé mais aussi une solide formation politique et, surtout, une foi, une spiritualité transcendante pour venir à bout des obstacles d’une manière inflexible.

    Les deux derniers militaires qui ont tenu leurs engagements jusqu’au bout en sont morts : le lieutenant Roger Degueldre et le lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, fusillés en 1962 et 1963 pour avoir voulu garder l’Algérie à la France.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • VIDEO - « Les ONG annoncent 2,5 millions de migrants en 2016… on va vers une véritable catastrophe » – Entretien avec Thierry Mariani

    https://youtu.be/BIvNfWw2fU4

     

     

    Source : Boulevard Voltaire

    Thierry Mariani, député des Français de l’étranger, a présidé la commission des migrations du Conseil de l’Europe. Il annonce les catastrophes à venir à Calais et ailleurs, au micro de Charlotte d’Ornellas.