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Blog - Page 459

  • Stéphane Ravier sur France Bleu Provence

    Stéphane Ravier, Sénateur-Maire FN du 7ème secteur, était l’invité de France Bleu Provence, pour évoquer notamment la fusillade qui s’est produite à Marseille et ses solutions face au fléau de l’insécurité.

  • Régionales: Marine Le Pen, Bertrand et Saintignon ont finalement débattu sur iTELE

    http://www.leparisien.fr/politique/regionales-le-pen-bertrand-et-saintignon-ont-finalement-debattu-sur-itele-27-10-2015-5223795.php

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  • Il était une fois un petit faon


    Ce petit faon refuse de quitter celui qui l'a... par lalibre

    Regarder en plein écran

    Près du parc national de Yellowstone aux États-Unis, Darius a assisté à la naissance de deux faons dans son jardin. Malheureusement, un des deux s’est blessé à la patte et sa mère l’a délaissé car il était incapable de la suivre. Le petit animal était beaucoup trop faible pour survivre seul dans la nature donc Darius décide de le recueillir chez lui, de le nourrir et de le guérir. Le bébé faon apprend à connaître les chiens et les chats de la maison, qui semblent perplexes face au nouvel arrivant.

    La patte du petit n’était heureusement pas cassée mais l’homme lui a fabriqué une attelle à l’aide d’un morceau de carton pour qu’il puisse marcher normalement. L’animal reprend alors des forces, apprend à boire du lait au biberon et semble guérir lentement. Une fois rétabli, Darius s’est mis à chercher la mère du petit, pensant qu’elle se trouvait proche de sa maison. Plusieurs fois, il a tenté de relâcher le faon au milieu d’une nouvelle famille mais il était trop attaché à lui. Le jeune faon est toujours revenu vers son nouveau père.Jusqu’au jour où le petit animal a enfin retrouvé sa véritable famille. Darius a réussi à retomber sur la famille quelques mois plus tard et le petit faon est devenu un jeune cerf.

    Source

     

    Délit D'images

  • Nadine Morano reçue par Robert Ménard à Béziers

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    27/10/2015 – FRANCE (NOVOpress)
    Nadine Morano tiendra jeudi une réunion publique dans la ville gérée par Robert Ménard. Ce dernier lui propose une rencontre à l’hôtel de ville car il est temps de dépasser les postures afin de regrouper ceux qui souhaient sincèrement défendre l’identité française.

    Comme le confie le maire de Béziers :

    Elle m’a appelé pour me prévenir qu’elle serait là. Je lui ai dit que j’étais très content qu’elle vienne, que c’était une bonne idée. Je lui ai dit qu’il serait temps de regrouper tous les gens qui pensent comme nous que la France est grande et surpasser les postures qui interdisent de parler à tel ou tel.

     

  • Clandestins: la route du Nord pour envahir la Norvège

    De plus en plus de clandestins choisissent de passer par le Nord pour entrer dans l’espace Schengen plutôt que par la Méditerranée. Chaque jours, entre 60 et 70 clandestins, venus principalement de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan, traversent la frontière entre la Russie et la Norvège. « Je veux accomplir plein de choses dans ma vie et actuellement c’est impossible en Syrie », explique ce que la chaîne BFM TV persiste à appeler « un réfugié » syrien.

    NDF

  • Valls : « Je ne veux pas que l’extrême droite entre par effraction dans le destin de la France »

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    20h40

    Le Premier ministre Manuel Valls assistait à l’Hôtel de Ville de Paris à la remise des prix annuels du Comité Laïcité République, une association militante de défense de la laïcité, qui rendait également hommage aux victimes des attentats de janvier à Paris. Un premier prix a été remis au directeur de l’IUT de Saint-Denis Samuel Mayol, pour « sa défense de la laïcité à l’université« .

    Rappelant l’étymologie grecque du mot laïcité -venant de « laos », le peuple- Manuel Valls a défendu dans un discours la laïcité comme « principe d’organisation du peuple, de la société ».

    « Ce principe -il faut le dire, maintenant, car après il est trop tard !- pourrait très bien tomber entre de mauvaises mains« , a-t-il averti.

    Cette extrême droite « est aux portes du pouvoir dans certaines régions, aux portes du pouvoir tout court« , a-t-il dit en allusion au Front national.

     

    « Je ne veux pas que l’extrême droite entre par effraction dans le destin de la France, qu’elle vienne (…) saccager ce que nous ont laissé les Clemenceau, les Jaurès ! Alors, oui, il y a un combat à mener », a-t-il poursuivi.

    [...]

    Source

  • Balkans : 100.000 places d’accueil créées pour les migrants (Màj)

    http://www.fdesouche.com/661267-migrants-jean-claude-juncker-appelle-les-balkans-stopper-le-laissez-passer

     

  • Comment faire face au chaos migratoire ? En tranchant le nœud gordien !

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    Source : Polémia
    Appeler un chat un chat et nommer les faits sans faux-semblant.

    Oui, il y a chaos migratoire : quand un million et demi de personnes se pressent aux portes de l’Europe et qu’une fois entrées elles seront six millions avec le regroupement familial, il est même juste de parler d’invasion migratoire.

    Oui, il y a Grand Remplacement quand dans les maternités françaises, en 2014, 36% des naissances ne sont pas d’origine européenne (selon les statistiques du dépistage à la drépanocytose) : http://www.polemia.com/en-2025-la-moitie-des-naissances-en-france-ne-seront-pas-dorigine-europeenne/

    Non, la France n’est pas un hôtel (Attali) et la nationalité française une simple formalité citoyenne (Chevènement). Comme l’a justement dit le général De Gaulle : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »
    Mettre au premier rang des préoccupations politiques les questions identitaires

    La politique n’a de sens que quand elle se situe à la hauteur des questions historiques. Or aujourd’hui la question centrale pour les Français et les Européens c’est celle de leur identité.

    A côté, les questions économiques, sociales, monétaires sont secondaires. Les électeurs ne s’y trompent pas d’ailleurs : ce sont les questions sécuritaires et identitaires qui ont été au cœur des dernières élections.

     

    Signalons la situation singulière du FN : il gagne des électeurs sur les questions d’immigration. Il en rebute sur les questions économiques et sociales : à gauche, dans les années 1980/1990 avec un discours d’apparence trop libérale ; à droite, lors des dernières présidentielles et départementales avec une thématique jugée trop redistributive et perçue comme anxiogène sur l’euro. Cela étant, les électeurs frileux ont bien tort de s’attacher à l’accessoire au lieu d’aller à l’essentiel.
    Poser le bon diagnostic : la question migratoire n’est pas franco-française mais européenne

    Tous les peuples d’Europe sont menacés : l’humanitarisme verbal de leurs dirigeants et la culpabilisation de leur passé sont une menace mortelle aussi bien pour les Allemands que pour les Italiens, les Français ou les Anglais. Gardons-nous d’opposer les peuples européens entre eux, opposons-les ensemble à la superclasse mondiale qui leur impose, avec l’appui des médias, une mortelle ouverture de leurs frontières. A contrario, saluons, comme s’apprête à le faire le SIEL, l’action du premier ministre hongrois Viktor Orban qui s’oppose à cette politique. C’est le seul chef d’Etat européen actuel. Manifestation de soutien le samedi 7 novembre à 15h30 devant l’ambassade de Hongrie à Paris. http://www.siel-souverainete.fr/
    Changer les règles du jeu

    Ce ne sont plus les parlements ni les peuples qui font les lois sur l’immigration. Ce sont les juges qui interprètent dans le sens politiquement correct des textes généraux : Convention européenne des droits de l’homme, Convention internationale des droits de l’enfant, Convention de Genève sur les réfugiés. Il faut dénoncer ces traités, remettre la justice dans son lit, rétablir les souverainetés nationales, permettre l’expression des peuples par des référendums d’initiative populaire.
    Refuser la tyrannie médiatique

    Evidemment cela va couiner ! Car aujourd’hui ce sont les médias aux ordres des puissances d’argent (le patronat, le luxe, les banques) ou sous influence étrangère (les Etats-Unis, le Qatar, Israël) qui dictent la politiques des Etats. En Europe la caste médiatique ne contrôle pas les gouvernements, elle surveille les peuples. C’est une formidable atteinte à la démocratie.

    S’il est normal que les mondialistes et les immigrationnistes s’expriment, il ne l’est pas qu’ils disposent de 95% à 98% des moyens de communication avec l’aide de l’Etat (subventions à la presse, redevance audiovisuelle, attributions des fréquences). Il est urgent de rétablir le pluralisme médiatique. Oui à la diversité idéologique et politique des médias !
    Trancher le nœud gordien

    Il faudra donc bien trancher un jour le nœud gordien, c’est-à-dire rétablir la démocratie : le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. En brisant la dictature médiatique et en mettant un terme au coup d’Etat des juges.

     

    Jean-Yves Le Gallou

  • Florian Philippot veut réarmer physiquement et moralement la police


    Florian Philippot - Banlieues : « Nicolas... par Lopinionfr

      

    Florian Philippot, tête de liste FN aux Régionales pour la région Grand-Est, est l’invité de Nicolas Beytout, fondateur de L’Opinion, et accessoirement membre de la Commission Trilatérale. 

  • Florian Philippot sur France 3

  • Article du Monde: « Christian Estrosi à la peine face à Marion Maréchal-Le Pen »

     

    Article du Monde sur le débat Europe1/I-Télé entre Marion Maréchal-Le Pen et Christian Estrosi:

    « Sourires et champagne. L’attitude satisfaite de l’état-major de campagne de Marion Maréchal-Le Pen en disait long, mercredi 21 octobre au soir, au Pôle médias de la Belle-de-Mai, à Marseille, à l’issue du premier débat entre les quatre principaux candidats aux régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Face à ses trois adversaires réunis sur le plateau du rendez-vous organisé par I-Télé, Europe 1 et La Provence, la candidate du Front national a confirmé qu’elle captivait toutes les attentions à l’occasion de cette élection. Et qu’à 25 ans seulement, elle allait contraindre Christian Estrosi (Les Républicains) à un duel difficile jusqu’au 6 décembre, jour du premier tour.

    « Je l’ai trouvé désordonnée, pas dans le sens des responsabilités, tentait de convaincre, dans un court passage au buffet d’après-débat, le maire de Nice. Elle reste la caricature de l’histoire des Le Pen. Sa jeunesse pourrait être un atout mais, dans les propositions, elle reste archaïque. » Même dans son camp, l’impression à chaud de M. Estrosi n’était guère partagée.

    L’ancien ministre de l’industrie de Nicolas Sarkozy a certes réussi à coincer sa jeune adversaire sur quelques chiffres, dont ceux de la baisse des dotations de l’Etat à la région PACA, que la candidate du FN s’est montrée incapable de citer. Mais c’est bien elle, plus encore que le socialiste Christophe Castaner ou la candidate EELV-Front de Gauche Sophie Camard, qui a porté les coups les plus douloureux à son adversaire.

    « Quelques cartouches à Christian Estrosi »

    Par exemple, en se moquant de sa proposition phare d’installer des « portiques à rayons X » à l’entrée de toutes les gares de la région – « C’est un gag ? Les gens ne vont pas venir trois-quarts d’heure en avance pour prendre leur TER ». Ou en le poussant à reconnaître qu’il ne quitterait pas la présidence de la métropole de Nice en cas de victoire régionale. « Vous resterez un Niçois, ce que les Marseillais apprécieront », a lancé Marion Maréchal-Le Pen, touchant un des points faibles de son adversaire. « Elle a mis quelques cartouches à Christian Estrosi dans la dernière demi-heure, savourait Frédéric Boccaletti, le directeur de campagne frontiste. Ce qui est parfait car c’est le moment où il y a le plus de téléspectateurs. »

    Plus tôt dans la matinée, la publication d’un sondage IFOP sur les intentions de vote en PACA avait confirmé la montée en puissance de la candidate du FN et la probabilité de voir la gauche perdre une région qu’elle dirige depuis 1998. Réalisée du 13 au 17 octobre sur 915 personnes, l’étude place Mme Maréchal-Le Pen en tête du premier tour avec 34 % des intentions de vote contre 32 % à Christian Estrosi. Christophe Castaner, député des Alpes-de-Haute Provence toujours en quête de notoriété, se situe, avec 18 %, six points sous le score réalisé par Michel Vauzelle en 2010. La liste unie EELV-Front de gauche, elle, passe la barre des 10 % (11,5 %).

    Au second tour, Les Républicains et le FN sont donnés au coude-à-coude à 36 % chacun, dans le cadre d’une triangulaire avec la gauche unie (28 %). « Les sondages disent surtout que la gauche est morte dans cette région et que cela va se jouer entre nous et le FN, assure Renaud Muselier, tête de liste LR dans les Bouches-du-Rhône. Qu’on le veuille ou non, cette élection se transforme en duel par les faits et les chiffres. »

    « La chouchou des médias »

    Dans l’entourage de Nicolas Sarkozy, c’est justement cette perspective qui commence à inquiéter. Certains redoutent que M. Estrosi ne s’enferme dans un face-à-face avec la nièce de Marine Le Pen, beaucoup plus dure à contrer que sa tante. « Elle est jeune, elle apparaît encore plus policée. Il est difficile de lui taper dessus », confie un proche de l’ancien chef de l’Etat. Les dirigeants du parti se demandent si la différence de profil entre M. Estrosi et Mme Maréchal-Le Pen ne pourrait pas tourner au désavantage du maire de Nice, installé depuis longtemps dans la vie politique.

    L’état-major des Républicains craint aussi que la gauche du Sud-Est soit plus difficile à convaincre que celle du Nord-Pas-de-Calais-Picardie au moment de faire barrage au FN lors du second tour. « Je ne sais pas si Christian fera la danse du ventre aux électeurs de gauche mais, moi, je sais ce que je ferai. Ma position contre le Front national a toujours été très claire », assure Renaud Muselier. « Ce qui est compliqué, note Julien Aubert, tête de liste Les Républicains dans le Vaucluse, c’est que le PS n’existe pas dans cette campagne et que Marion Maréchal-Le Pen est la chouchou des médias. Elle va déjeuner avec son grand-père, il y a 40 journalistes devant le restaurant. Elle a une surface médiatique impressionnante. »

    A la tribune du meeting régional organisé à Marseille, vendredi 9 octobre, Jean-Claude Gaudin avait tenté de relativiser les inquiétudes de son camp : « Les sondages et la presse nous avaient dit : vous allez voir le tsunami du FN aux départementales… On a vu que dalle. On l’attend toujours, le raz-de-marée. » Ce jeudi 22 octobre, le sénateur et maire (Les Républicains) de Marseille sera à Antibes (Alpes-Maritimes) avec Bernadette Chirac pour baptiser le comité de soutien à Christian Estrosi. Outre la présence de Basile Boli, Jean Alesi ou Luc Alphand, stars locales, l’état-major du maire de Nice attend un message de l’ancien ministre Claude Allègre et surtout un discours offensif du président du Rugby Club toulonnais, Mourad Boudjellal, grand pourfendeur du FN. Preuve ultime que, pour le candidat Estrosi, le seul adversaire aujourd’hui est bien Marion Maréchal-Le Pen. »

    Source: Le Monde

  • Entretien avec Alain de Benoist

                

    « Finkielkraut a raison : « L’humanitaire réduit les migrants à leur dénuement… » »

     

     

     

     

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    La question des « réfugiés » agite à juste titre les opinions européennes. Pourtant, beaucoup font valoir qu’un million de « déplacés » vers un continent qui compte plus de 500 millions d’habitants, ce n’est quand même pas la mer à boire. Surtout comparé à un Liban qui a déjà accueilli près de deux millions de « migrants », alors qu’il compte à peine cinq millions d’habitants. Argument convaincant ?

    D’abord, il serait facile de montrer qu’accueillir aujourd’hui à bras ouverts un million de nouveaux arrivants, c’est faire savoir par avance qu’on est prêt à en accueillir dix fois plus demain, vingt fois plus après-demain. Il serait facile aussi de montrer que sur ces 500 millions, beaucoup ne se sentent déjà plus Européens. Mais en fait, tout raisonnement qui ramène le problème à une simple question de chiffres est vicié dès le départ.

    Raisonner sur des abstractions numériques, c’est ce que fait le patronat, qui sait que l’immigration coûte cher au secteur public, mais rapporte beaucoup au secteur privé. « L’humanitaire réduit les migrants à leur dénuement et le patronat, à leur force de travail », remarquait récemment Alain Finkielkraut. L’immigration est l’armée de réserve du capital, on l’a vu plus que jamais ces jours-ci en Allemagne. On y manque de main-d’œuvre ? Pas de problème, on va faire venir des Turcs pour occuper les postes que n’occuperont pas les Allemands. Turcs ou Allemands, ce sont toujours des hommes, n’est-ce pas ? Les Turcs, en quelque sorte, sont des Allemands comme les autres ! Or, c’est bien là le problème. Pour l’idéologie dominante, qui ne veut connaître que des « êtres humains », un million de Turcs, un million de Chinois, un million de Scandinaves, un million de Nigérians, c’est toujours un million. Que ces différents millions soient aussi porteurs de différentes cultures, que le mélange des cultures n’aille pas toujours de soi, que des pathologies sociales puissent résulter de la coexistence forcée de populations différentes, ne compte pour rien. Les hommes sont considérés comme étant pour l’essentiel tous les mêmes : quand on dit qu’ils sont tous égaux, on sous-entend qu’ils sont identiques.

    Mais pourquoi la plupart des pays européens s’obstinent-ils à vouloir accueillir toute la misère du monde, alors que tous les sondages montrent que les populations autochtones n’en veulent plus (et n’en peuvent plus) ?

    Précisément parce que les élites dirigeantes sont acquises à l’idéologie que je viens de décrire, qui tient les différences culturelles pour peu de choses. Seuls font exception les dirigeants de certains pays de l’Est, qui ont fini par réaliser que le libéralisme occidental est plus destructeur d’identités collectives que le communisme dont ils sont heureusement sortis. Les autres pensent que les hommes sont interchangeables, qu’ils sont indéfiniment substituables les uns aux autres. Leur idéal, au fond, c’est l’homme hors-sol, l’homme de partout et de nulle part, l’homme dépouillé de toutes les caractéristiques qui lui sont propres. L’homme neutre ou trans : transfrontalier, transnational, éventuellement transsexuel. Pour reprendre les termes de Pierre Manent, ils croient que « l’Europe n’est qu’une plaine immense et vide, un espace qui doit s’organiser selon le principe exclusif des droits de l’homme considérés comme les droits de l’individu particulier sans aucune attache collective » (Causeur, octobre 2015). Alors qu’« une culture qui se renonce ou se dénonce ne peut pas intégrer » (Régis Debray), ils prônent un vivre ensemble fondé sur le dépouillement et l’oubli de soi.

    Ce qui leur permet de criminaliser ensuite ceux qui ne reconnaissent plus le pays où ils vivent, qui se sentent étrangers chez eux et qui s’inquiètent pour l’avenir – sans pour autant tomber dans les raccourcis haineux, sans considérer nécessairement tout étranger comme un « envahisseur », sans nier la « misère du monde », sans refuser non plus le droit d’asile (qui n’est pas un droit d’être accueilli, rappelons-le, mais seulement un droit de demander à l’être).

    Matthieu Slama a très bien résumé la situation en disant que « deux positions s’affrontent : d’un côté celle qui considère que les migrants font partie de la même humanité que la nôtre et qu’il faut donc les accueillir ; de l’autre, celle qui soutient que l’accueil des migrants met en péril la singularité culturelle des nations européennes ». D’un côté, l’universalisme des droits de l’homme, de l’autre l’idée que chaque homme est le produit d’une histoire particulière. Or, jusqu’à présent, c’est la première position qui l’a emporté. La seconde était celle de Claude Lévi-Strauss qui, en 1983, rappelait que la diversité des sociétés humaines « résulte pour une grande part du désir de chaque culture de s’opposer à celles qui l’environnent, de se distinguer d’elles, en un mot d’être soi […] Car on ne peut, à la fois, se fondre dans la jouissance de l’autre, s’identifier à lui, et se maintenir différents ». Aujourd’hui, à une époque qui veut de la « diversité », mais une diversité sans différences, Lévi-Strauss serait tenu pour suspect. Ce n’est pourtant pas au nom du racisme qu’il parlait, mais de l’antiracisme bien compris.

    L’Union européenne est déjà impuissante, paralysée et critiquée de toutes parts. Comment va-t-elle encaisser ce choc supplémentaire ?

    L’Union européenne – la mal nommée – ne cesse d’entraîner la désunion de l’Europe. L’instauration de l’euro était censée rapprocher les différents pays européens. Elle n’a fait que dresser les pays pauvres et les pays riches les uns contre les autres. Il en va de même de la question des migrants, qui voit certains pays décider d’accueillir les nouveaux arrivants, tandis que d’autres érigent des murailles pour les empêcher d’entrer. L’Europe, confrontée à la nécessité de régler dans l’espace des lieux des problèmes nés dans l’espace des flux, n’en finit plus de se fragmenter. D’une crise à l’autre, sa désunion progresse à grands pas.

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Pologne : le parti conservateur eurosceptique obtient la majorité absolue aux élections législatives (Màj)

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    22h44
     

    Les conservateurs catholiques du parti eurosceptique Droit et Justice ont obtenu la majorité absolue aux élections législatives, selon des projections de trois chaînes de télévision publiées dimanche soir.

    Mauvaise nouvelle pour le gouvernement de Pologne? Les conservateurs du parti Droit et Justice de Jaroslaw Kaczynski ont remporté les élections législatives, à en croire les projections de trois chaînes de télévision.

    Les conservateurs catholiques du parti eurosceptique obtiennent 39,1% des voix. Ils gagnent ainsi 242 sièges de députés sur 460. [...]

    Dans ses premiers commentaires, Jaroslaw Kaczynski a souligné que c’était la première fois dans l’histoire de la Pologne, depuis la chute du communisme, qu’un parti allait gouverner seul ce pays.  [...]

    Quant à la gauche, représentée par deux formations concurrentes, elle est éliminée, pour la première fois depuis la chute du régime communiste en 1989, du futur parlement, pour n’avoir pas atteint les seuils d’éligibilité.

    Source


    (…) à l’approche de la présidentielle du 25 octobre, l’héritier spirituel du défunt président Lech Kaczynski, tué dans le crash de Smolensk, en 2010, a montré une facette  encore plus radicale et cynique, en agitant sans vergogne la carte anti-émigrés pour gagner des suffrages.

    Ainsi, après avoir sans grand succès répété à qui voulait l’entendre que la Pologne n’avait pas les moyens d’accueillir 7000 des  120.000 réfugiés que doit se répartir l’UE, voici que ce catholique pratiquant martèle qu’il faut « protéger les Polonais » contre les « éventuelles épidémies » dont seraient porteurs les migrants.

    Duda ne faisait que reprendre les propos de son mentor Jaroslaw Kaczynski, fondateur du parti PiS (Droit et Justice), qui dénonçait le « choléra qui sévit déjà sur les îles grecques« , la « dysenterie à Vienne« , et accusait la première ministre actuelle d’avoir « signé un accord secret avec Bruxelles pour accueillir 100.000 musulmans ». Et prédisant à la Pologne « la dévastation des églises, l’introduction de la sharia, l’obligation d’adopter l’islam et le terrorisme« . Un langage que ne désavouerait pas le premier ministre hongrois Viktor Orban…

    Source

  • Depuis le début des frappes russes, 800.000 réfugiés ont regagné la Syrie

    1018925173.jpg

    International
    19:40 25.10.2015(mis à jour 19:43 25.10.2015) URL courte
    526169973

    Des centaines de milliers de réfugiés ont regagné la Syrie depuis le début de l'opération aérienne russe dans ce pays, a annoncé le Grand mufti de Syrie, Ahmad Badreddin Hassoun, lors d'une rencontre avec une délégation parlementaire russe qui s'est rendue vendredi à Damas.

     

    Après avoir remercié la Russie pour son aide dans la lutte contre les terroristes, le Grand mufti a fait savoir que plus de 800.000 réfugiés ont regagné la Syrie depuis le début des raids russes contre les positions de l'Etat islamique, a déclaré le député de la Douma Sergueï Gavrilov.

    Selon le service de presse du parlementaire, les membres de la délégation russe ont rencontré Ahmad Badreddin Hassoun le premier jour de leur visite à Damas. L'entretien a porté sur la coopération entre les communautés religieuses russes et syriennes, sur l'aide humanitaire et la lutte contre l'extrémisme.

    Parmi les sujets évoqués, Sergueï Gavrilov a cité la possibilité de vacances pour des enfants orphelins syriens en Russie. Il a rappelé qu'en 2014, près de 100 pupilles des orphelinats orthodoxes de Syrie et élèves des internats réservés aux enfants des militaires tués au front avaient passé deux semaines dans une colonie de vacances non loin de Moscou.

     

    Le Grand mufti "a appelé la Syrie et la Russie en tant que pays multiconfessionnels à se soutenir mutuellement", a indiqué le député, ajoutant que la Syrie était un Etat laïc.

    "Bien que l'appartenance religieuse ne joue aucun rôle lors de la formation du gouvernement, le président Bachar el-Assad n'exclut pas que le poste de premier-ministre puisse être confié à un chrétien", a déclaré Sergueï Gavrilov.



     http://fr.sputniknews.com/international/20151025/1019084369/refugies-regagnent-syrie-depuis-debut-des-frappes-russes.html#ixzz3pcfl5HZ7

  • Crise des migrants: vers une dislocation de l'UE?

    1019085062.jpg Slovèene.jpg

     

     
    20:00 25.10.2015(mis à jour 20:02 25.10.2015) URL courte
    522943472

    A défaut d'un plan d'action permettant de régler le problème des migrants, l'Union européenne finira par s'effondrer, estime le chef du gouvernement slovène.

     

    L'Union européenne risque d'imploser si les pays membres n'arrivent pas à régler la crise des migrants dans les jours ou les semaines à venir, a déclaré le premier ministre slovène Miro Cerar en arrivant dimanche à un mini-sommet convoqué par la Commission européenne à Bruxelles.

    "J'espère que ce sommet apportera un plan d'action concret que nous mettrons en œuvre au cours des jours ou semaines qui arrivent. Si nous n'entreprenons pas d'actions immédiates et concrètes sur le terrain dans les jours et les semaines à venir, je pense que l'UE et l'Europe tout entière commenceront à s'effondrer", a indiqué Miro Cerar aux journalistes avant la rencontre des dirigeants des pays européens les plus exposés à l'afflux de migrants qui passent par les Balkans.

    Selon le chef du gouvernement slovène, en l’absence de ce plan, "de nombreux pays seront obligés de prendre soin d'eux-mêmes seuls".

    "Ce n'est pas une voie européenne. L'Europe est en jeu. Si nous ne trouvons pas une solution commune, ce sera la fin de l'UE et de l'Europe en tant que telle", a conclu Miro Cerar.

     

    Le mini-sommet de l'UE a réuni les chefs d'Etat ou de gouvernement de dix pays membres: l'Allemagne, l'Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la Grèce, la Hongrie, les Pays-Bas, la Roumanie, la Slovénie et la Suède. Ont également été conviés trois pays qui ne font pas partie de l'UE: l'Albanie, la Macédoine et la Serbie.



    Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20151025/1019084973/ue-risque-eclater-migrants-plan-action.html#ixzz3pccBRLZE

  • Donald Trump: "le monde serait meilleur avec Saddam Hussein et Kadhafi"

    http://www.leparisien.fr/international/video-pour-donald-trump-le-monde-serait-meilleur-avec-saddam-hussein-et-kadhafi-25-10-2015-5217441.php

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  • Danemark : Appels au Djihad dans les rues de Copenhague. Coups de feu en pleine rue 24h après

     

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    Environ 500 membres de l’organisation islamique Hizb ut-Tahrir ont défilé dans les rues de Copenhague avec banderoles et slogans ce vendredi après-midi.

    « Armées musulmanes, faites votre devoir » ont ils en autres crié [...] Malgré les messages de confrontation, l’atmosphère était détendue [...]

    La grande majorité des participants étaient d’origines ethniques différentes, tandis que quelques Danois de souche ont également participé. [...]

    Source (via Breitbart) Traduction libre FDS

    Les Observateurs ch