Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 531

  • Entretien avec Aymeric CHAUPRADE

    Capture.PNG Chauprade.PNG

    « La France est en guerre avec des musulmans », disiez-vous dans une vidéo qui vous a valu bien des ennuis avec votre propre parti. Vous le maintenez ?

    J’aurais préféré me tromper ! Oui, la France est en guerre avec des musulmans, elle est en guerre avec une part non négligeable des musulmans qui vivent à l’extérieur ou chez nous, profitent d’ailleurs des largesses de notre État-providence tout en étant hostiles à ce que nous sommes, à nos valeurs, à notre civilisation.

    Il faut avoir le courage de le dire, parce que c’est une vérité essentielle à reconnaître si nous voulons maintenir l’unité de notre nation. S’il devait y avoir une seule raison ayant justifié mon passage de la société civile à l’engagement politique, c’est cette conviction profonde que le totalitarisme islamique nous mène une guerre implacable, et que notre classe politique refuse de regarder cette réalité en face, comme elle a refusé de le faire dans les années 30 face aux totalitarismes nazi et communiste.

    Le terrorisme continue d’être analysé en France comme une simple manifestation criminelle, comme une sorte de désordre psychologique (avez-vous remarqué cette épidémie de « fous » qui crient « Allah Akhbar » en agressant des gens ?) appelant des réponses sociales et judiciaires. Or, le terrorisme islamique, c’est l’expression, pour l’instant sporadique, d’une guerre mondiale contre ce que nous sommes, et cette guerre est d’autant plus inquiétante que son réservoir de recrutement en Europe est énorme.

    Vous êtes d’accord avec Christian Estrosi quand il parle de « 5e colonne » à propos des islamistes en France ?

    Peu importe de savoir si c’est lui qui est d’accord avec moi ou l’inverse, et puis il y aussi Nadine Morano ou Jacques Myard et d’autres encore qui emploient cet expression de « 5e colonne » pour désigner le puissant ennemi intérieur qui est en train de grandir sur le territoire national. Quand il s’agit de résistance face à l’ennemi, il faut être capable de refuser le sectarisme politique…

    Le problème, c’est que cette 5e colonne, ce ne sont pas seulement les 5.000 fiches dites « S » que l’on ne surveille même pas, c’est plus que cela, c’est l’immense armée des sympathisants, de ceux qui se sentent de l’Oumma plus que de France, de ceux qui, à mesure que le rapport de force démographique leur est favorable, sont de plus en plus tentés par le passage à l’acte. J’ose le dire, l’unité d’une nation est incompatible avec une masse de gens qui rêvent mentalement de prendre le dessus sur vous, de mettre à terre votre civilisation, et ces gens-là, j’en suis le premier désolé, mais ils sont déjà des centaines de milliers en France.

    Marine Le Pen refuse de reprendre à son compte l’expression « Grand Remplacement » lancée par Renaud Camus. Vous n’avez pas les mêmes réticences…

    Dépassons les débats sémantiques, car parfois les mots sont liés à telle ou telle tendance politique, et allons à l’essentiel. L’essentiel, c’est de reconnaître que la France est confrontée à un choc migratoire massif, d’origine extra-européenne, qui a pour conséquence un choc culturel, lequel choc culturel est d’autant plus problématique qu’il se produit entre notre civilisation judéo-chrétienne et l’islam.

    Regardons cette réalité : avec « seulement » 10 à 15 % de musulmans au sein de la population française, nous en sommes déjà au stade de devoir protéger toutes nos synagogues et de « prier pour que rien n’arrive à nos églises » ! Alors, posons-nous la question de savoir quel sera l’état de la France quand nous serons arrivés à une proportion de 30 % de musulmans.

    Oui, la population française de souche est progressivement remplacée par une population extra-européenne, c’est un fait. Et oui, ce processus de substitution ethnique n’assure pas la question de la survie de notre culture puisque le mécanisme d’assimilation ne fonctionne plus. Quand est-ce que les politiques auront, eux aussi, en France, le droit aux évidences historiques ?

    Ces constats d’ordre historique et géopolitique ne préjugent bien entendu pas du comportement loyal que chacun peut avoir, quelle que soit son origine ethnique ou culturelle.

    On sent la gauche gouvernementale désarmée face aux attentats islamistes. Demain au pouvoir, quelles mesures concrètes prendriez-vous pour protéger les Français ?

    Je suis un homme politique qui assume ses propos mais qui n’engage pas son parti quand il s’agit de propositions pour l’avenir. C’est donc davantage le géopolitologue que l’homme politique tenu par un programme politique qui va vous répondre ici.

    Je pense qu’il faut sortir la question du totalitarisme islamique du cadre judiciaire dans lequel elle est enfermée aujourd’hui. Nous parlons ici d’une guerre avec un ennemi à la fois extérieur et intérieur. Que cet ennemi jouisse de la nationalité française ou pas, qu’il mène sa guerre en Syrie ou qu’il la mène sur le territoire national importe, au fond, assez peu. L’important, c’est qu’il est un ennemi ! Cet ennemi a fait un choix, rien ne l’y obligeait après tout, car la France, généreuse, lui a donné des chances (plus que dans n’importe quel pays musulman) pour devenir un citoyen éclairé et honnête ; mais il n’a pas choisi d’être reconnaissant envers le pays qui l’a nourri, le pays qui lui a donné une nationalité. Alors, il doit assumer les conséquences implacables de son choix. Quand on choisit de faire allégeance à une idéologie qui n’a d’autre but que de détruire notre civilisation, de réduire nos femmes et nos filles en esclavage, alors on choisit de faire réellement la guerre à la France et on en paie les conséquences, lesquelles sont, par définition en temps de guerre, incertaines et illimitées.

    Voilà ma réponse pour ceux qui ont fait allégeance à l’ennemi. Les conséquences concrètes sont celles de la guerre ; elles sont par définition, je le répète, incertaines et illimités.

    Maintenant, en amont, les conditions doivent être créées pour limiter chez nous le nombre de ceux qui peuvent faire allégeance au totalitarisme islamique. Comment ? Regardons ce qui ce passe, par exemple, en Égypte ou en Tunisie.

    Le gouvernement tunisien, qui vient de fermer 80 mosquées après l’horrible massacre de Sousse (où sont les mesures françaises, en revanche ?), a bien compris le problème. Pourquoi les ferme-t-il ? Parce qu’il y a trouvé des armes ? Non ! Parce qu’il y a trouvé des idées incompatibles avec la Constitution tunisienne. Si nos mosquées sont des lieux de culte où des musulmans se retrouvent pour prier et vivre leur foi, il n’y a, a priori, aucun problème. Si, en revanche, elles sont des maisons de la charia (loi islamique), c’est-à-dire d’une loi supérieure à celle de notre pays, et incompatible avec nos coutumes et valeurs, alors elles doivent être fermées et les associations qui les animent dissoutes.

    Les associations et mosquées salafistes ou liées aux Frères musulmans doivent être interdites, leurs imams expulsés du territoire national. Les sympathisants de ces associations doivent être identifiés, déchus de leur nationalité et expulsés du territoire national.

    Parce que le changement de civilisation, ce n’est pas seulement le « Grand Remplacement » de la population, mais aussi le « Grand Remplacement des paysages », je m’oppose aussi à l’islamisation architecturale de la France. Je souhaite que mon parti, s’il arrive au pouvoir, enraye la dynamique de construction de mosquées en France. L’expérience montre, d’ailleurs, que les associations qui sont à l’origine de ces demandes de constructions sont liées aux idéologies radicales.

    Enfin, une dernière condition pour le succès de ce volontarisme politique. Il faut que nos compatriotes de foi musulmane qui sont assimilés et respectueux de notre civilisation judéo-chrétienne s’associent à ce combat contre le totalitarisme islamique. S’ils restent piégés par le discours lénifiant de l’islamophobie, alors une catastrophe se produira en France et les Français finiront par ne plus séparer le bon grain de l’ivraie, et le risque de guerre civile deviendra sérieux. Regardez ce que le gouvernement tunisien a dit : « Nous allons faire des choix douloureux… » « Les Tunisiens doivent tous participer à ce combat. »

    Il n’y a pas de place pour les « tièdes» dans ce combat contre le totalitarisme islamique. Tous ceux qui se situent dans la foi musulmane portent désormais une lourde responsabilité et doivent faire un choix clair et audible : soit ils sont avec nous, soit ils sont contre nous.

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • IL L'A DIT

    CIa5rNwXAAAFOLP.jpg

    8MzyeY5.jpg Décapité.jpg

  • Euro = Grèce, année zéro ?

    Grece-le-parlement-a-approuve-le-referendum-dans-la-nuit.jpg

     

     

    29/06/2015 – MONDE (NOVOpress)
    Le « scénario-catastrophe » tant agité est sous nos yeux. Après la rupture des négociations sur la dette grecque, on voit mal ce qui pourrait « sauver » la présence de la Grèce au sein de l’euro. Dans l’immédiat, le pays – et l’Union européenne — s’enfoncent dans une zone de fortes turbulences.

    L’intransigeance des deux camps a fini par avoir raison des négociations. Après l’annonce d’Alexis Tsipras vendredi de soumettre les dernières demandes de la troïka à un référendum, les créanciers ont annoncé dans la foulée la rupture des négociations. La Grèce

    a mis fin aux discussions de manière unilatérale

    selon l’Allemand Wolfgang Schäuble, ministre allemand des Finances et partisan de la ligne dure contre la Grèce. Athènes a en théorie jusqu’à demain, le 30 juin, pour rembourser au Fonds monétaire international un prêt d’un milliard et demi d’euros et si elle ne trouve pas cet argent, c’est le défaut de paiement qui guette, prélude à une éventuelle sortie de la zone euro.

    Dans l’immédiat, cette perspective semble plus faire peur aux 18 autres membres de l’Union monétaire qu’au gouvernement grec. En effet, contrairement à la fermeté affichée samedi, la Banque Centrale Européenne a décidé hier de répondre favorablement à Alexis Tsipiras, qui demande des délais à ses créanciers. La BCE maintient

    au vu des circonstances actuelles le plafond de fourniture de liquidités d’urgence aux banques grecques au niveau décidé vendredi

    Cette perfusion permet au pays de survivre financièrement au jour le jour, mais pas de rembourser ses dettes.

    En attendant, le gouvernement Tsipiras a anticipé la panique bancaire (« bank run » dans le jargon financier), qui verrait les Grecs se ruer dans leurs agences bancaires pour en retirer tous leurs avoirs, ce qui aurait pour effet immédiat de précipiter la faillite desdits établissements. Ils resteront donc fermés jusqu’au 6 juillet, soit le lendemain du référendum annoncé ce week-end et les retraits aux guichets automatiques seront durant cette période limités à 60 euros par jour, selon l’arrêté « Vacance bancaire de courte durée », sur le contrôle des capitaux publié au journal officiel grec dans la nuit de dimanche à lundi.
    National Bank of Greece Guarded
    Le texte, qui vise aussi à stopper les sorties d’argent du pays, fait clairement porter la responsabilité de la situation aux créanciers de la Grèce, et fait état

    du caractère d’extrême urgence et de la nécessité imprévue de protéger le système financier grec et l’économie grecque en raison du manque de liquidité entraîné par la décision de l’Eurogroupe du 27 juin de refuser l’extension de l’accord de prêt à la Grèce.

    En l’état, la perfusion financière accordée à la Grèce devrait permettre à Tsipiras d’honorer sa promesse de garantir le versement des salaires et des retraites, ajoutant aussi que

    les dépôts des citoyens dans les banques grecques sont absolument garantis.

    S’agit-il d’un ultime sursis pour la Grèce… et pour l’euro tel que nous le connaissons ? Cette semaine verra-t-elle le retour des protagonistes autour d’une table de négociations ? Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques et financières a en effet déclaré, sur RTL, que la Grèce et ses partenaires étaient « à quelques centimètres d’un accord », ajoutant que Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, formulerait de nouvelles propositions ce lundi à midi. Il a aussitôt été contredit par la Commission européenne, qui a indiqué ne formuler aucune nouvelle proposition au sujet de la Grèce.

    M. Juncker, président de la Commission, souhaite pousser les Grecs à voter « oui » au plan des créanciers, faisant miroiter 5 milliards d’euros de prêts et 35 milliards d’Euros de fonds structurels d’ici à 2020. Les créanciers estiment aussi que pour revenir à la table des négociations, il faudrait que Tsipiras inverse sa position sur le référendum et appelle ses concitoyens à voter « oui », ce qu’il ne semble pas prêt à faire pour le moment. Car si les créanciers exigent de voir le pays conduire des réformes structurelles auxquelles se refuse Tsipiras, celui-ci souhaite inclure l’allégement de la dette grecque au « paquet » de négociation, point toujours refusé par la troïka.
    C’est donc à un véritable jeu d’intimidation auquel se livrent les protagonistes, comme ces adolescents des vieux films américains, fonçant vers l’abîme au volant de leur voiture en espérant que l’autre freinera le premier.

    Crédit photo : Global Panorama via Flickr (CC) = National Bank of Greece Guarded

  • Ils l'ont dit !

    !cid_17352E3B44244256A79E5B5C63E81A93@josePC.jpg Bruno R-Petit.jpg

    !cid_46B3974625C24ECB81A11A46AE2CE05C@josePC.jpg

    Pour Cazeneuve, la France est "nauséeuse" !

     

    !cid_C3159EB2901746EF9D6D9F31807AA344@josePC.jpg Jack Lanf.jpg

    !cid_630CBC92AF144701BED2FD18F72FBD19@josePC.jpg  Peillon.jpg

  • Entretien avec Alain de Peretti

                       

      
    « Il ne faut plus aucune viande halal dans les cantines ! »

    14k
    SHARES
     
     
          

    La mairie de Perpignan vient d’annoncer qu’elle supprimait la viande de substitution au porc, et qu’elle mettait en place des menus végétariens… Quelle réaction ?

    C’est une très bonne chose mais il faut que le maire de Perpignan aille plus loin et s’assure que la viande qu’il sert par ailleurs n’est pas halal par défaut. Avoir deux chaînes est difficile pour un abattoir et beaucoup ne font plus que du halal pour se simplifier la tâche. Ils n’étiquettent « halal » que la viande qui est censée l’être, et la France ne vérifie rien !

    Certains s’empressent systématiquement de hurler à l’islamophobie, c’est grotesque.

    Il est vrai que nous sommes un pays culturellement chrétien et que nous avons donc tendance à penser, comme le Christ, que « ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur, mais ce qui en sort ». Mais ces revendications alimentaires musulmanes ne posent pas seulement un problème identitaire. Elles posent également des problèmes sanitaires, économiques, moraux, légaux… C’est la raison pour laquelle j’appelle le maire de Perpignan, et tous les autres maires de France, à aller plus loin et à s’assurer qu’ils ne servent pas de viande halal.

    Pouvez-vous développer les problèmes que vous énumérez à propos de la viande halal ?

    Il faut d’abord préciser le contexte : nous parlons ici des cantines des écoles primaires qui dépendent des services municipaux. Sur ce sujet, les maires font ce qu’ils veulent et n’ont pas à tenir compte des revendications religieuses. Au-delà de la viande halal, un enfant qui aurait des allergies ne peut pas exiger de la cantine un régime spécial, c’est aux parents de gérer ! Si les menus ne conviennent pas, ils peuvent apporter un pique-nique !

    Ces repas sont, en partie, financés par les contribuables et il revient au maire d’équilibrer ses budgets. On a appris, dans cette affaire de Perpignan, que la cantine jetait 300 kg de viande par semaine (les enfants ne mangeaient pas la viande de substitution, n’ayant pas l’assurance qu’elle était halal) ! Ce gaspillage est un scandale quand on sait que des gens ont faim dans notre pays !
    Ces revendications alimentaires, nouvelles en France, sont lourdes de conséquences.

    En premier lieu pour la filière porcine, qui souffre de la diminution de consommation de la viande de porc, pourtant saine et peu chère. Ce désastre économique est causé par la restauration collective qui préfère servir des repas sans porc, et parfois même halal, à tout le monde plutôt que de répondre individuellement à quelques revendications…

    Vous parliez également de problème moral ?

    En arabe, halal veut dire « licite » et nous sommes donc dans le domaine de la loi.

    La loi en question, c’est la charia. Cette dernière est un corpus juridique qui va au-delà du mode d’abattage : c’est dans la charia que l’on trouve la peine de mort pour les apostats, la main coupée pour les voleurs ou encore la lapidation pour la femme adultère !

    La charia est une loi qui n’est pas acceptable en France.

    Mais ce n’est pas tout. Pour qu’une viande soit halal, il faut qu’elle soit reconnue comme telle par une mosquée que l’on paie. Or, les circuits d’argent sont très opaques.

    Certains pays comme le Canada et les États-Unis ont enquêté et savent que cet argent va parfois dans la poche des imams, ou sert à financer l’islamisme par le biais de société de charité islamiques… Comment la France peut-elle accepter de prendre ce risque ?

    Une catastrophe sanitaire, également ?

    On parle souvent de la souffrance animale et il est vrai que ce n’est pas normal. Mais l’abattage halal présente également un vrai risque sanitaire pour l’homme ! Une directive ministérielle de 2007 obligeait, d’ailleurs, les cantines à cuire la viande hachée à cœur pour éviter tout risque sanitaire. Outre le fait que cela devient immangeable, que se passerait-il si un cuisinier le faisait mal ? Faudra-t-il attendre une catastrophe pour considérer la dangerosité de cette viande ?

    Dimanche dernier, dans la ville de Lunel, une soixantaine de personnes observant le ramadan se sont retrouvées à l’hôpital après avoir mangé de la viande. Il serait intéressant de savoir exactement pourquoi. La viande halal permet également à certains microbes de développer de l’antibio-résistance… Comment peut-on accepter de prendre ce risque ?

    À Perpignan, les enfants inscrits pour les repas végétariens sont moins nombreux que ceux qui refusaient le porc… Qu’en penser ?

    Que certains parents se débrouillent comme des grands !

    Il est évident que les revendications « halal » sont aussi un moyen de faire progresser l’islamisation ou la réislamisation. On maintient ainsi ceux qui seraient tentés par l’assimilation dans des ghettos alimentaires…

    Que ceux qui nous bassinent avec le « vivre ensemble » réfléchissent à la racine de ce mot « con vivere ». En français, cette racine a également donné « convive ». Or, un convive est quelqu’un avec qui l’on partage un repas.

    Le repas a toujours été un moyen d’échanger et de vivre ensemble, justement, à l’époque où il n’y avait pas besoin de parler de vivre ensemble puisqu’on le faisait naturellement.

    Que les actes de ces maires courageux, sur un sujet symbolique mais banal, fassent tant de bruit est significatif : si nous ne pouvons pas manger ensemble pour des raisons idéologiques, comment imaginer « vivre ensemble » ?

    Propos recueillis par Charlotte d’ Ornellas

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Ils l'ont dit !

    !cid_8B931F810B1742CE8300D253087D5726@josePC.jpg

    !cid_9DB710495CF04C18800082CA387BF69B@josePC.jpg

    !cid_46B3974625C24ECB81A11A46AE2CE05C@josePC.jpg

    !cid_B5972BC2FE10442C9A3EE27C622AFB57@josePC.jpg

     

  • Valls: "Une guerre de civilisation qu'il ne faut pas perdre"

    NdB: Des mots, toujours des mots... A quand les actes que les Français attendent?  Jamais sans doute.

  • Manuel Valls : «Nous ne pouvons pas perdre la guerre de civilisation contre le terrorisme»

    XVM862e9f1c-1d7c-11e5-9ac8-3c3bf9cda90d.jpg

     

     

     

    Pour Manuel Valls, l'enjeu majeur de 2017 opposera «ceux qui veulent séparer», «diviser les populations, les quartiers, les territoires» et «les forces, que je crois majoritaires» qui veulent «faire vivre les valeurs de la République».

     

    C'était sa première intervention publique depuis les attentats en Isère et en Tunisie. Manuel Valls était ce dimanche l'invité du Grand Rendez-vous d'Europe 1, d'I-Télé et du Monde. Se voulant «lucide et cohérent», le premier ministre prédit une lutte de longue haleine et sans frontière contre le terrorisme. Voici ce qu'il fallait retenir de son interview:

    • La menace terroriste en France. «Nous vivons sous une menace terroriste majeure qu'il faudra combattre dans la durée. Nous vivons dans un monde où cette menace sera constante, constante dans son niveau très élevé, constante dans le temps». Pour le premier ministre, «la lutte contre le terrorisme, le djihadisme et l'islamisme radical est une guerre de civilisation que nous ne pouvons perdre». Et de résumer: «Il y a une volonté de Daesh de s'attaquer à nos valeurs universelles. Ces djihadistes combattent non pas l'Occident mais les valeurs universelles».

     

    Cette «bataille» se situe «aussi, et c'est très important de le dire, au sein de l'islam. Entre d'un côté un islam aux valeurs humanistes, universelles et de l'autre un islamisme obscurantiste et totalitaire qui veut imposer sa vision à la société», a répété Manuel Valls. «Et je rappelle et je rappellerai toujours que les premières victimes de ce terrorisme sont les musulmans», a-t-il poursuivi.

    • Des moyens à la hauteur. Balayant les critiques de certains à droite et à l'extrême droite, Manuel Valls a affirmé que les moyens de renseignement et de sécurité mis en oeuvre pour prévenir les attaques djihadistes étaient «à la hauteur de cette menace». «30.000 policiers gendarmes et militaires sont affectés à la garde de 5.000 lieux, a-t-il détaillé. «Nous allons créer 1830 postes supplémentaires, dont 900 dédiés au renseignement». «Notre meilleure arme reste celle de l'Etat de droit et la démocratie».

    • Le salafisme, antichambre de la radicalisation. «Cette vision conservatrice de l'islam ‘est souvent l'antichambre de la radicalisation, et la radicalisation, elle peut conduire au terrorisme», a noté le locataire de Matignon, tout en mettant en garde contre les amalgames. Selon le premier ministre, 5.000 Européens combattent actuellement avec les djihadistes. Ils pourraient être 10.000 d'ici la fin de l'année.

    • Renforcer l'aide à la Tunisie. «Le terrorisme a voulu frapper la Tunisie parce que c'est un pays qui a réussi sa révolution démocratique, qui a écarté l'islamisme radical, qui a réussi son printemps arabe, qui épouse les valeurs de démocratie et de laïcité», a analysé le premier ministre. Et d'annoncer: «Nous sommes prêts à accentuer notre coopération de sécurité, notamment pour que la frontière avec la Libye puisse être mieux protégée». «Un plan d'action dans le domaine de la sécurité a été préparé avec les Tunisiens: formation, fournitures d'experts aux forces de police, coopération dans le domaine des forces spéciales. Des discussions sont en cours sur les besoins tunisiens en hélicoptères.

    • «Un bloc réactionnaire qui veut diviser les Français en 2017». Pour Manuel Valls, l'enjeu majeur de 2017 opposera «ceux qui veulent séparer», «diviser les populations, les quartiers, les territoires» et «les forces, que je crois majoritaires» qui veulent «faire vivre les valeurs de la République». Et de déplorer: «L'extrême droite, les populistes, ce que j'appellerais le bloc réactionnaire veulent exploiter la question de l'islam à des fins électorales». «Soyons fiers de notre pays», a exhorté le premier ministre pour qui «la gauche se doit de tirer la société vers le haut et de rencontrer l'Histoire». «La gauche est le mouvement, c'est le contraire de la stagnation».

    • De la place pour les taxis et les VTC. «Il y a de la place pour tout le monde dans cette profession. Le nombre de taxis et de ce type de services ne cesse d'augmenter» a déclaré Manuel Valls. En revanche, le service UberPOP est bel et bien «illégal», a-t-il insisté. «La liberté d'entreprendre, oui, la loi de la jungle, jamais. Les chauffeurs d'UberPop ne sont «ni taxis-artisans, ni auto-entrepreneurs», un système qui favorise «le travail au noir et le dumping social et fiscal».

    • «Risque réel de sortie» de la Grèce de la zone euro. «Il est évident que, s'il y avait une réponse négative au référendum, il y a un risque réel -il faut dire la vérité aussi, non seulement aux Français, aux Européens, mais d'abord aux Grecs puisque c'est eux qui vont voter dimanche prochain- de sortie de la zone euro». Mais Manuel Valls a assuré que l'économie française «ne serait pas affectée» par ce cas de figure.

  • " Manger du porc conduit en enfer"

  • Valls : "Nous sommes dans une guerre de civilisation"

         

     

     "Il y a une volonté de Daesh de s’attaquer à nos valeurs universelles. Ces djihadistes combattent non pas l’Occident mais les valeurs universelles", a souligné Manuel Valls sur Europe 1. Et de rappeler : "La menace va être constante à un niveau élevé et dans le temps". "Nous sommes confrontés à une guerre contre le djihadisme, le terrorisme et l’islamisme radical. Nous ne pouvons pas perdre cette guerre de civilisation".

    L’Etat de droit est notre meilleure arme contre le terrorisme", a martelé le premier ministre qui a refusé toute polémique sur les moyens consacrés à la lutte anti-terroriste. "Les moyens sont à la hauteur de cette menace majeure".
     
    LE FIGARO
  • Attentat en Isère: Le suspect reconnaît l'assassinat

     

    28/06/15 à 11:21 - Mise à jour à 12:22

    Source : Belga

    Yassin Salhi, l'homme soupçonné d'avoir perpétré vendredi un attentat terroriste en Isère et d'avoir décapité son employeur, a reconnu cet assassinat, a indiqué dimanche une source proche du dossier.

     

    •      

     

    L'homme, interpellé vendredi sur les lieux de l'attentat, une usine de gaz industriels près de Lyon (est), a commencé à parler aux enquêteurs samedi soir après avoir gardé le silence depuis son arrestation. "Il a également donné des éléments sur les circonstances" de l'assassinat, a ajouté cette source, sans préciser lesquelles.

    Le suspect devrait être transféré dimanche

    Yassin Salhi, l'homme soupçonné d'avoir perpétré un attentat djihadiste en Isère, près de Lyon, et d'avoir décapité son employeur, devait être transféré dimanche vers le siège de la police antiterroriste près de Paris, après avoir commencé à parler aux enquêteurs.

    D'abord mutique, il a commencé samedi dans la soirée "à s'expliquer sur le déroulé des faits", selon une source proche du dossier qui n'a pas donné plus de détails sur le fond des déclarations.

    Les premiers éléments de l'enquête ont permis d'établir qu'il avait envoyé vers un numéro canadien un selfie macabre avec la tête de sa victime décapitée.

    La localisation de son contact n'est pas pour autant établie, ce numéro pouvant être un simple relais avant un rebond vers une autre destination. Le Canada a annoncé samedi collaborer à l'enquête française pour tenter de retrouver le destinataire du selfie, sans préciser le type d'assistance fournie aux enquêteurs français.

    Ces derniers vont étudier une éventuelle connexion syrienne, alors que selon les tous derniers chiffres, 473 personnes parties de France se trouvent actuellement dans les zones de djihad en Irak et en Syrie.

    La garde à vue de Yassin Salhi, débutée vendredi soir a été prolongée, de même que celles de sa femme et de sa soeur, également interpellées vendredi. En matière de terrorisme, les gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures.

    Les premiers résultats de l'autopsie de sa victime, Hervé Cornara, 54 ans, chef d'une entreprise de transport où travaillait le suspect, n'ont pas permis de déterminer les causes exactes de la mort, et notamment s'il était décédé au moment de la décapitation. Des examens complémentaires seront effectués.

  • Délit de faciès, arme politique de l’anti-France ? – Par Fabrice Robert

      

     

    Nombreuses sont les associations antiracistes qui exultent depuis quelques jours. L’État a été condamné pour “faute lourde” pour cinq cas de “contrôles au faciès” par la cour d’appel de Paris. Pour expliquer les faits, les médias n’hésitent pas à parler de 13 hommes “noirs ou d’origine arabe” ayant décidé de dénoncer des contrôles d’identité qu’ils estimaient discriminatoires. Le choix des mots est assez surprenant. D’habitude, les journalistes préfèrent parler de “jeunes” tandis que les responsables politiques veulent nous faire croire que les races n’existent pas. D’ailleurs, pour appuyer sa décision, la cour d’appel de Paris précise que les contrôles litigieux auraient été réalisés “en tenant compte de l’apparence physique et de l’appartenance, vraie ou supposée à une ethnie ou une race”.

    Le Collectif Stop le Contrôle au Faciès, qui fédère un certain nombre d’associations antiracistes en lutte contre les “violences policières”, parle d’une victoire inespérée. Dans son communiqué, le message est très revendicatif. “Du terrain au tribunaux, une victoire historique : les associations se battront jusqu’à la victoire politique !“. Pour rappel, le Collectif Stop le Contrôle au Faciès avait lancé, en octobre 2014, un guide d’action à destination du grand public. Ce document était, tout de même, présenté comme la première étape d’une semaine de sensibilisation destinée à rendre hommage à Zyed Benna et Bouna Traoré, morts en 2005 après être entrés dans un site EDF à Clichy-sous-Bois pour avoir fuit un contrôle de police.

    Pour certains militants associatifs de la “diversité”, l’uniforme, c’est l’ennemi. Les policiers sont des hommes à abattre, mais pas seulement : les pompiers se font régulièrement caillasser au coeur des cités. Dans une société où les violences explosent, tout semble bon pour désarmer un peu plus l’État. “Je suis noir donc tu ne me contrôles pas. Sinon, je porte plainte pour racisme !“. “J’ai une barbe et je porte la djellaba donc pas de contrôle d’identité. Sinon, je porte plainte pour islamophobie !“. Voici la France de l’assimilation qui n’assimile plus grand chose à part les germes de la haine entre les différentes communautés présentes sur notre sol. Les contrôles de femmes en niqab provoquent déjà régulièrement des émeutes. Les policiers peuvent-ils alors être poursuivis pour contrôle au faciès alors que ces femmes voilées refusent – il faut le rappeler – de se soumettre à la loi ?

    Lire la suite

  • USA La Cour suprême légalise les parodies LGBT du mariage

     

    Vendredi 26 juin, la Cour suprême des Etats-Unis a légalisé le « mariage » homosexuel dans l’ensemble des Etats-Unis. Par cinq voix contre quatre, la plus haute juridiction du système judiciaire américain a décidé que les 14 Etats américains qui refusent encore de donner l’illusion à deux personnes de même sexe qu’ils sont mariés doivent non seulement le faire, mais aussi reconnaître leur parodie LGBT de mariage lorsqu’il a été célébré ailleurs. La voix qui a fait la différence est celle du juge Anthony Kennedy, un pseudo-conservateur déjà favorable à l’avortement. Les chrétiens d’outre-Atlantique craignent désormais pour leur liberté religieuse.

    FDS

  • Union Européenne : la Pologne souhaite aider uniquement les réfugiés chrétiens

    1FauJwT.jpg

    0h49

    La Pologne est l’un des pays contre l’instauration de quotas de réfugiés entre les différents pays de l’UE. Le pays souhaite aussi n’aider que certains réfugiés.

     

    « Les chrétiens qui sont persécutés (en Syrie) de manière barbare, méritent qu’un pays chrétien comme la Pologne les aide » a déclaré Ewa Kopacz, le Premier Ministre.

     

  • Attentats islamistes: Marine Le Pen vent debout contre la passivité du gouvernement

    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/marine-le-pen-demande-la-fermeture-des-mosquees-salafistes-en-france-27-06-2015-4899415.php

  • Les hommages à Hervé Cornara, décapité par un musulman "normal", se multiplient En Isère

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/video-attentat-en-isere-hommages-a-herve-cornara-27-06-2015-4899039.php