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Blog - Page 527

  • Vol massif d'explosifs militaires à Miramas : un laxisme scandaleux !

      Communiqués / 7 juillet 2015 / Étiquettes : /  

    Communiqué de presse de Florian Philippot, Vice-Président du Front National

    Le vol massif d’explosifs militaires à Miramas dans la nuit de dimanche à lundi confirme que le pouvoir poursuit, malgré les menaces terroristes, dans le laxisme et la négligence.

    D’après la presse, il n’y avait même pas de caméra de vidéo protection sur ce site militaire pourtant sensible.

    Pire, interrogé ce matin sur RTL Manuel Valls ne semblait ni au courant ni inquiet… Depuis de très nombreuses années les gouvernements successifs jouent avec la sécurité des Français.

    Les sites militaires sont particulièrement exposés, leur sécurité doit donc être totale.

    Le Front National demande en urgence un audit général de la sécurité sur nos sites militaires et un plan national de sécurisation. La fermeté doit remplacer à tous niveaux le laxisme.

    NdB: La France est vraiment laissée à l'abandon !

  • Vosges : un crucifix scié et abattu à Remoncourt

    Source : Vosges Matin (6 juillet)

    Observatoire de la christianophobie

  • Grèce: Tsakalotos ne satisfait pas aux exigences de crédibilité de la zone euro

     

    07/07/15 à 15:02 - Mise à jour à 16:41

    Source : Belga

    Le nouveau ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos, n'a pas amené de nouvelles propositions à la réunion de l'Eurogroupe mardi après-midi à Bruxelles.

     

    •     

     

    Le président de l'Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, devait faire une courte déclaration dans la foulée de la fin de la réunion, vers 16h10. Il semble que les Grecs soient venus sans nouvelles propositions, contrairement à ce qu'avait promis le Premier ministre Alexis Tsipras. Celui-ci pourrait cependant les présenter en fin de journée, au sommet de la zone euro.

    D'autres informations faisaient ensuite état de propositions formulées oralement à l'Eurogroupe, avant d'être présentées par écrit mercredi.

    "L'absence de propositions concrètes de la part du gouvernement grec n'aide pas pour le sommet des dirigeants de la zone euro ce soir", a indiqué le Premier ministre maltais Joseph Muscat sur son compte Twitter.

    Crédibilité

    Un paquet "crédible" de propositions est attendu du nouveau ministre des Finances grec, Euclide Tsakalotos, avait déclaré le président de la zone euro, Jeroen Dijsselbloem, à son arrivée à la réunion des ministres des Finances mardi à Bruxelles.

    "Je pense que vu la situation après le "non" au référendum en Grèce, nous devons d'abord écouter comment le gouvernement grec envisage une solution, comment il estime que nous pouvons dégager un accord", a expliqué M. Dijsselbloem, qui doit s'entretenir personnellement avec M. Tsakalotos avant la réunion des grands argentiers. "Nous allons recevoir de nouvelles propositions et voir si elles sont crédibles, et si une solution peut être envisagée", a déclaré le Néerlandais, précisant qu'il était disposé à tout pour faire pour protéger la zone euro.

    Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici, a aussi indiqué attendre "des propositions crédibles, complètes, efficaces" afin d'éviter le Grexit, une sortie de la Grèce de la zone euro.

    Le ministre belge des Finances, Johan Van Overtvledt, a pour sa part rappelé l'urgence de la situation, et dit attendre des propositions grecques à même de remettre la croissance sur les voies dans le pays. M. Van Overveldt a souligné que l'éventualité d'un "Grexit" serait une issue de dernier ressort, et que seul le peuple grec pourrait prendre un telle décision.

    Le ministre slovaque des Finances s'est lui dit sceptique qu'un accord puisse être dégagé aujourd'hui, tout en mettant en garde que la prolongation des discussions était préjudiciable à la Grèce et à la zone euro. "Nous devons décider, dans un sens ou dans l'autre."

    Le commissaire européen en charge de l'Euro, Valdis Dombrovkis, a encore souligné qu'il n'y avait aucune intention de discuter d'un "Grexit", " mais que "si aucun paquet crédible n'est présenté, cela ne peut être exclu".

    Un "Grexit" serait un "échec terrible, un échec collectif que nous ne voulons pas", a encore signifié Pierre Moscovici. Ce dernier à l'instar d'autres partenaires a noté la nécessité de restaurer la confiance autour de la table, avec le nouveau ministre grec des Finances. "Il y a beaucoup d'incompréhension mais les raisons d'un accord sont plus fortes, il faut que nous sachions mettre de côté les jeux politiques pour mettre en avant les intérêts généraux."

    La question du rééchelonnement de la dette, une nécessité pour le gouvernement Syriza, "n'est pas la question la plus urgente, mais elle sera sur la table", a admis le ministre lituanien Rimantas Sadzius, à l'instar de l'espagnol Luis De Guindos. Cette option est d'ailleurs recommandée par son homologue irlandais Michael Noonan, qui se base sur l'expérience de son pays en la matière.

    Alléger la dette n'est par contre pas une option pour Wolfgang Schauble, le grand argentier allemand, qui a souligné que les traités n'autorisaient pas de restructuration de la dette en cas de renflouement.

    Alexander Stubb, le ministre finlandais des Finances, s'est également montré intransigeant à cet égard, rappelant qu'une renégociation de la dette avait déjà eu lieu en 2011 et 2012.

    Pas de discussion sur la dette avant les réformes

    Du côté du ministre de l'Economie et vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, on estime qu'une éventuelle discussion sur un allègement de la dette grecque n'était pas envisageable avant la mise en oeuvre de réformes par Athènes. On pourra "parler de la possibilité de réduire la dette seulement quand le gouvernement grec montrera qu'il met en oeuvre les réformes", a déclaré M. Gabriel dans une interview à l'hebdomadaire Stern.

    Dans le cas contraire, "la dette recommencerait à augmenter dès le lendemain de la réduction de dette", a-t-il ajouté.

    Berlin s'est pour l'heure montré ferme à l'égard d'Athènes refusant de négocier actuellement une restructuration de la colossale dette du pays, au bord de l'asphyxie financière. Cette renégociation est pourtant une condition posée par le gouvernement grec d'Alexis Tsipras pour trouver un accord avec les créanciers du pays.

    Un allègement de la dette "n'est pas un sujet pour nous", avait tranché lundi le porte-parole du ministère des Finances, Martin Jäger, ajoutant ne pas voir "de raison de nous lancer à nouveau dans cette discussion".

    Alors que les responsables de la zone euro se réunissent mardi à Bruxelles après la victoire retentissante du non au référendum grec de dimanche, le vice-chancelier allemand s'est tout de même dit confiant que "à la fin nous trouverons une issue à la crise en Grèce".

    Le responsable social-démocrate a par ailleurs estimé que faire entrer ce pays dans l'euro avait été une erreur. "L'intégration de la Grèce dans la zone euro s'est faite de façon très naïve", a-t-il dit. "Le pire est que tout le monde s'est contenté d'observer pendant beaucoup trop longtemps" le pays s'enfoncer dans la crise, a-t-il ajouté, affirmant qu'il ne "fallait plus jamais détourner le regard quand un pays ne se tient pas aux règles du jeu de l'Europe", qu'elles soient financières ou autres.

    M. Gabriel avait indiqué lundi que les dirigeants de la zone euro allaient sans doute discuter mardi à Bruxelles d'une "aide humanitaire" à apporter à la Grèce. "Il ne faut pas rendre les gens responsables des bêtises de leur gouvernement", a affirmé Sigmar Gabriel.

  • Cette grande lueur à l'est

     

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    http://www.bvoltaire.fr/dominiquejamet/cette-grande-lueur-a-lest,185644?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=83b3362109-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-83b3362109-24089849&mc_cid=83b3362109&mc_eid=0b0d8f3739

  • Strasbourg : une mosquée turque avec deux minarets de plus de 36 m de haut ?

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    22h23

    Avant de communiquer sur la validation de ce nouveau permis le 9 juin, la Ville, l’association et les architectes se sont encore mis d’accord pour déminer les critiques qui s’étaient élevées entre temps quant à l’architecture traditionnelle d’inspiration ottomane du futur monument. [...]

     

    Initialement, les deux tours devaient culminer à une hauteur de 44 mètres. Après concertation avec la Ville, l’association a finalement accepté de réduire pour le moment leur hauteur à 36 mètres « pour mieux s’intégrer dans le paysage urbain strasbourgeois ».

    Ertugrul Güler, secrétaire général de l’association de la mosquée Eyyub Sultan, explique : « La hauteur annoncée de 36 m correspond aux matériaux durs des tours. Les chapeaux des minarets pourraient mesurer un ou deux mètres de plus » [...]

    Pour les responsables de la mosquée, hors de question d’utiliser ces minarets pour faire des appels à la prière. Leur fonction sera selon eux uniquement ornementale, comme l’explique Eyup Sahin, président de l’antenne Grand-Est du Millî Görüs, le mouvement religieux auquel est affilié la mosquée [...]

    Mais le centre communautaire islamo-turc de la Meinau ne se résume pas à sa mosquée. Ses promoteurs entendent aussi y héberger les nombreuses activités annexes de l’association allant des ateliers coutures et autres clubs sportifs aux activités d’enseignement de la religion. L’association a par ailleurs ouvert un collège privé à la rentrée 2014 qui accueille pour le moment une dizaine d’élèves. [...]

    Source

  • 6 juillet 1962 : l’assassinat sordide de Roger Degueldre par la République, version De Gaulle.

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    Comme chaque année s’est tenue une émouvante cérémonie sur la tombe du lieutenant Roger Degueldre, à l’initiative du CNC, avec Roger Holeindre, et avec la présence de militants du Renouveau français.

     

    Ci-dessous un texte de José Castano à ce sujet :

    « Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM – R.D –

    C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, que dg prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur! », avait justifié son action dans l’OAS par ces mots : « Mon serment, je l’ai fait sur le cercueil du Colonel Jeanpierre.
    Plutôt mourir, mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure !
    »

    Le lendemain, 6 juillet 1962, à l’aube, au fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul.
    Autour de son cou, il avait noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.
    « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écria-t-il à l’adresse de son défenseur.
    Puis il refusa qu’on lui bande les yeux et, au poteau cria : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise.
    Les soldats qui devaient l’exécuter, émus par son courage, hésitèrent à tirer. La première salve le blessa seulement : une seule balle l’atteignit sur les douze qui furent tirées : au ventre dirent certains… au bras affirmèrent d’autres.
    Quoiqu’il en soit, le fait certain c’est que Degueldre ne fut pas atteint de manière décisive.

    L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipita, l’arme à la main, pour accomplir sa sinistre besogne et se rendit compte que le condamné était toujours en vie. Sa tâche ne consistait désormais plus à achever un quasi-mort censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes… Il en eut si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission trembla, et que le revolver se déchargea dans le vide.

    Parmi l’assistance, c’était la stupéfaction. Cette situation eut pour effet d’agacer le procureur qui, réveillé un peu tard, n’avait pas eu le temps de prendre son petit déjeuner. Et son estomac gargouillait. Mécontent, il fit signe à l’adjudant de se dépêcher. Pensant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé souffrait. Les coups de feu résonnaient encore à ses oreilles et il se demandait quand son calvaire prendrait fin.

    L’adjudant, toujours tremblant, pointa une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferma les yeux et appuya sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produisit. L’arme s’était enrayé. Une rumeur monta de l’assistance. Degueldre tourna la tête vers son exécuteur comme pour l’interroger. Aucune haine dans son regard… juste de l’incompréhension.
    Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur ordonna qu’une nouvelle arme soit amenée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possédaient. Il fallait courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre était toujours vivant… et il souffrait.

    A partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels; Il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les Etats Majors, le FLN et l’Elysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

    Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce qu condamné. Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée. Mais non, l’avocat demeurait prostré, sans voix, mort… alors que Degueldre, lui, était vivant et qu’il le regardait.

    Enfin on remit un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, écoeuré par cette boucherie… mais servile au commandement de tuer, devait en finir puisque tels étaient les ordres et que le défenseur du condamné qui, seul avait qualité pour tenter quelque chose, se taisait.

    Un nouveau coup de feu claqua. Stupeur ! Celui-ci fut tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradia le corps du supplicié. Il regarda vers le ciel et ouvrit grand ses yeux. Peut-être perçut-il à cet instant que son calvaire prenait fin. Il était tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui sembla entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

    Puis une nouvelle détonation retentit… et ce fut la fin.

    C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut, assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien. Et nous nous devons de ne jamais oublier son ultime message adressé au petit peuple d’Algérie : « Si je ne suis pas de leur race, ni né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ! »

    Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton.

    Décidément, le crime était profondément enraciné !…

  • Esther Benbassa (EELV): "j'aime pas ce mot... de souche"

    à 6m43s
    « Ça devient un rejet de l’autre. De celui qui … j’aime pas ce mot, mais hélas je n’ai pas d’autre mot … qui n’est pas de souche »

    à 7m15s
    « Les Français sont anti-étrangers. Il y a une xénophobie montante, exprimée sans tabou »

    à 7m40s
    « Avant les gens avaient des tabous. Moi je préfère que les gens ne le disent pas ouvertement, oui! »

     

    Merci à vlcsnap

    FDS

  • Le discours complet de Marion Maréchal-Le Pen au Pontet le 5 juillet 2015

    Retrouvez mon discours de lancement de campagne, prononcé cette après-midi au Pontet :

    " Mes chers amis, Messieurs et Mesdames les conseillers municipaux, Messieurs et Mesdames les conseillers départementaux, Messieurs et Mesdames les conseillers régionaux, Messieurs et Madame Le Maire, Messieurs les sénateurs-Maires, Merci de venir ouvrir cette campagne avec nous dans cette ville symbolique du Pontet.

    Le symbole d’une triple victoire à travers notre jeune élu Joris Hebrard: aux municipales, aux départementales dès le premier tour puis aux municipales partielles, avec près de 60% des voix dès le premier tour de nouveau. Une ville symbole de la grande fracture, que l’on retrouve à l’échelle de notre pays, entre une caste politique au bilan déplorable, accrochée à ses prébendes, usant de polémiques artificielles contre nous, et de l’autre une population désireuse de changement et de renouveau. Des victoires qui rappellent que les indignations des plateaux de télévision ne sont pas celles de la rue.

    Ce succès il nous faut l’amplifier afin de faire taire définitivement des adversaires dont le seul argument de campagne consiste à nous traiter de bons à rien. Ces mêmes qui s’auto-proclament « bons gestionnaires », comme Renaud Muselier, tête de liste UMP dans les Bouches du Rhône déclarant : « Nous, nous sommes responsables, compétents, expérimentés. On a fait nos preuves ». Et quelles preuves ! En 5 ans, Christian Estrosi à la tête du conseil général a multiplié la dette par 7! Entre 2008 et 2012, l’encourt global de la dette cumulée de la ville de Nice et de sa métropole a augmenté de 80%. Et ces UMP n’ont rien à envier à leurs copains socialistes qui en 17 ans de gestion ont creusé une dette régionale de près de deux milliards d’euros pour un budget quasiment équivalent. Je vous épargne l’explosion des dépenses de fonctionnement, les projets fastueux et inutiles qui doublent voire triplent le prix de départ, les copinages.

    Marcel Pagnol aurait dit de ces élus qu’ « ils ne sont pas bons à rien mais mauvais en tout. »

    Vous remarquerez au passage que je continue de dire UMP, impossible pour moi d’appeler « républicains » des responsables politiques qui passent leur temps à trahir les valeurs de la République, au premier lieu desquelles la souveraineté populaire et la laïcité.
    Le dernier sondage en PACA qui nous place d’office en tête du premier tour explique certainement l’agressivité de Nicolas Sarkozy qui nous déclare, je cite : « une guerre à mort ». Une haine dont il épargne les socialistes, peut-être pour mieux négocier demain des accords de désistement. Adieu le « ni-ni », avec la montée spectaculaire de notre parti, l’ancien Président inaugure le « ni-Fn ». Il faut que les électeurs patriotes de l’UMP le comprennent : « la guerre à mort » c’est un message clair : plutôt les socialistes, communistes et écologistes que le Front National.

    Contrairement à eux, nous n’avons pas d’ennemis mais des adversaires, nous ne déclarons pas de « guerre à mort » contre des Français puisque notre souci est précisément de défendre ces Français, tous les Français.
    Dans cette campagne, je ne me bats pas contre quelqu’un mais pour la PACA. Qu’importe l’adversaire, Estrosi, Castaner, cela m’est égal, de toutes façons leurs promesses de campagne seront les mêmes pour les mêmes trahisons demain.
    Des promesses joliment enrobées dans des campagnes paillettes où il suffirait de réunir des personnalités connues pour faire sérieux. En cela Estrosi est bien l’élève du maitre Sarkozy. Marketing, communication, changement de noms, vote des motions, toujours le même sketch et la même chute. Ce n’est pas notre conception de la politique : la communication doit être au service de la politique et non la politique au service de la communication. Pas besoin de stars ou d’anciens ministres, les gens d’ici, les gens de la vraie vie seront les auteurs de notre programme. Leur compétence c’est leur vie ; leur légitimité c’est la pratique du quotidien ; leur mérite c’est d’être la France des oubliés qui a décidé de se faire entendre.

    Heureusement, ils ont le soutien de patrons de presse comme Bernard Tapie qui annonce que je n’ai aucune chance de gagner car trop jeune. Alors oui je suis jeune, je n’en ferai pas un argument de campagne car de 7 à 77 ans il n’y a pas d’âge pour aimer la France et se battre pour elle. Mais cette jeunesse je la revendique. Je la revendique comme un gage de liberté. Je ne suis pas prisonnière des logiciels passés, des arrangements secrets, des lobbys ou des habitudes.
    Je suis libre de poser un regard nouveau sur un fonctionnement sclérosé. Je suis libre de ne pas répondre aux sirènes de la bien-pensance qui considèrent que déverser des millions dans les mêmes quartiers suffirait à endiguer la violence, la délinquance et la radicalisation au prétexte que la pauvreté et le racisme seraient les véritables catalyseurs de la haine anti-française.
    Cette bien-pensance qui, dans un snobisme de l’entre-soi, voit dans l’art contemporain le plus laid et le plus outrancier, la seule culture qui vaille même si le peuple s’en désintéresse totalement. Cette bien- pensance qui considère qu’il suffit de créer un mille-feuille de subventions pour soutenir l’économie quand les chefs d’entreprise n’aspirent qu’à avoir la paix.
    Je ne dis pas aux Alpins, Niçois et provençaux que nous allons créer des emplois, je leur dis que nous allons tout faire pour leur faciliter la tâche dans cette création. La politique pour être efficace doit être la plus discrète et la moins contraignante possible. La région partenaire et non pas substitut, mais surtout la région rempart face à la politique gouvernementale qui favorise toujours les plus gros en abandonnant les TPE et PME noyées dans le délire administratif et fiscal.

    Les gouvernements UMP et socialistes ont, depuis des décennies, été incapables d’affronter le grand basculement de société, et peut-être même de civilisation, du 21ème siècle.
    - basculement économique de la mondialisation qui a fait de la France, de son industrie et de son agriculture la victime des pays émergents.
    - basculement géopolitique dans un monde multipolaire où nos gouvernants ont choisi des alliés au jeu trouble : Qatar, Arabie- saoudite, Turquie, ont détruit les nationalismes arabes laïcs, créant le chaos au Proche et Moyen-Orient. L’Etat Islamique ou la grossesse non désirée des Occidentaux, celle de Mitterand en Irak, de Sarkozy en Libye et en Afghanistan, celle d’Hollande en Syrie.
    - Basculement démographique inédit dans l’histoire du monde. Le remplacement continu d’une population par une autre qui importe avec elle sa culture, ses valeurs et sa religion. Une coexistence qui devient de plus en plus conflictuelle avec son lot de délinquance et de terrorisme. Des jeunesses qui se regardent en chiens de faïence sans ne plus rien partager. Des femmes de nationalité française qui se voilent, se cachent pour mieux nous cracher au visage ce que nous sommes : le pays et la civilisation qui honorent la femme. Celui de l’influence gréco-romaine, des déesses Athéna, Venus et Artémis ; celui de l’influence chrétienne et des saintes patronnes de France : Geneviève, Clothide, Mathilde et Radegonde reine des Francs, Jeanne d’Arc la guerrière de 19 ans ; le Pays des femmes de pouvoir : Blanche de Castille, Aliénor d’Aquitaine, Anne de Bretagne, nos abbesses et nos favorites : Diane de Poitiers ou la Pompadour, celui des femmes d’esprit : Olympe de Gouges, la Marquise de Sévigné et des scientifiques comme Marie Curie.

    La France où prospère aujourd’hui une idéologie totalitaire, guerrière, haineuse, celle de l’islamisme. « L’ampleur du phénomène et sa pénétration dans tous les milieux, avec la radicalisation des jeunes étudiants, des jeunes filles en particulier, indiquent que l’on pourrait basculer dans un phénomène de masse » selon les mots de l’ancien président de SOS Racisme Malek Boutih.

    Merah, Kouachi, Coulibaly, Salhi sont les enfants du regroupement familial, du droit du sol, de la repentance anti-française, de l’abandon de l’exigence d’assimilation au profit de la société multiculturelle. Ils sont le produit des choix politiques et des renoncements du RPR, de l’UMP et des socialistes.

    Face à ces périls, notre rivage méditerranéen et notre frontière avec l’Italie, nous placent en première ligne. Devrons-nous subir ? Non. Hors de question que notre région passe de la Riviera à la favella. Que ce soit en matière d’immigration clandestine ou de radicalisation, nous ferons tout ce qui est possible au niveau régional pour freiner ces phénomènes. Nous ne voulons pas de la PACA Black-Blanc-Beur mais de la PACA bleu-blanc –rouge.

    Quand la tête de liste écologique se rend dans les Hautes-Alpes pour aller visiter un centre de clandestins, nous irons parler de désenclavement et de développement économique.

    Quand Estrosi finance des associations rattachées à l’UOIF et donc aux frères musulmans dans sa mairie, nous leur couperons les vivres et ferons vivre les valeurs françaises.

    Quand Castaner applique les règlementations de Bruxelles en défendant la loi Macron, nous ferons de la région un atout de la Nation et non un élément de déstructuration de notre Nation comme le prévoit la réforme territoriale. Ils ont voulu donner plus de pouvoirs aux régions, favoriser leur autonomie politique, contourner l’Etat au profit d’une coopération UE- région.

    Eh bien soit, tout ce pouvoir nous le mettrons au bénéfice de notre Nation, de notre idéal, de nos valeurs et de notre identité.

    Frédéric Mistral, enfant de cette Région, comme Pagnol que je citais plus tôt, amoureux fou de cette terre et de sa langue disait : « Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut ».

    Le Comtat Venaissin et le comté de Nice ont choisi d’être Français, ils l’ont réclamé en criant leur amour de la France en 1791 et 1860. Nous avons encore besoin de leur passion et de leur fougue de jeunes Français pour réaffirmer cet attachement à ce que nous sommes.

    La Provence est une terre d’identité et de résistance. Résistance des princes provençaux face à l’invasion sarrasine, résistance face à la terreur révolutionnaire, face à la réforme protestante, face à l’occupant allemand, face au funeste projet de l’Union européenne en 2005. Soyez fidèles à ce que vous avez toujours été, avec nous résistez et ensemble gardons le cap : celui de la France… plein sud !

    Ils seront à mes côtés et mèneront cette campagne pour vous, ils seront vos têtes de liste dans chaque département. Je vous demande de les applaudir et de les encourager pour ces longs mois de campagne. Je les invite à me rejoindre à la tribune : Stéphane Ravier tête de liste des Bouches du Rhône, Jeannine Douzon, tête de liste des Alpes de Haute-Provence, Amaury Navaranne tête de liste des Hautes -Alpes, Olivier Bettati tête de liste des Alpes -Maritimes; Marc-Etienne Lansade tête de liste du Var."

     
  • Canicule : ces mœurs venues d’ailleurs (Présent 8390)

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    06/07/2015 – FRANCE (NOVOpress)
    Vous, que faites-vous quand vous avez chaud ? Tout le monde n’est pas au bord d’une piscine hollywoodienne avec un mojito glacé.

    Au mieux la France qui se lève tôt fait des courants d’air au boulot, prend quatre douches par jour, s’achète un ventilo à 19 euros et si ça ne va vraiment pas s’allonge au frais sur le carrelage à côté du chat. Certaines populations de banlieue, elles, vandalisent les bouches d’incendie pour s’arroser. Dans quel pays pourri se croit-on autorisé à faire ça ?
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    Pour la seule journée de vendredi, une centaine de bouches d’incendie ont été prises d’assaut dans les villes de Lille, Roubaix et Tourcoing. Provoquant des centaines d’interventions des pompiers déjà débordés en cette période de canicule et dont plusieurs se sont fait caillasser. Le phénomène tribal a gagné la banlieue parisienne, s’est propagé à toute la Seine-Saint-Denis et au nord des Hauts-de-Seine. Avec des scènes surréalistes de femmes en boubous, d’autres voilées dansant autour du point d’eau, des jeunes en « gangsta shorts » qui interrompent la circulation et invectivent les automobilistes.

    « Ces moments d’euphorie rafraîchissante sont prétexte à laver les voitures, caillasser les bus, insulter et arroser les conducteurs des voitures qui passent » écrit Yann Compan, conseiller métropolitain de Lyon et conseiller municipal de Bron, sur son compte Facebook. Des « piscines sauvages » ont fait leur apparition au pied d’immeubles de Nanterre (Hauts-de-Seine). Le maire communiste d’Aubervilliers, Pascal Beaudet, a appelé au « civisme », énumérant dans un communiqué les « conséquences de ces importants geysers d’eau sur la voie publique :
     

    inondations, coupure d’eau dans les appartements, circulation impossible des voitures et bus. Mais aussi risques d’électrocution, accidents suite à la présence d’enfants sur la route, manque d’eau dans le cas d’un grave incendie.

    Jeudi en fin d’après-midi, un garçon de 11 ans a été blessé à la tête à Bobigny, éjecté par le violent jet de la borne sur laquelle il était assis… C’est, selon le président de Veolia, “15 millions de litres par heure” (payé par le contribuable solvable) qui partent ainsi au caniveau. Curieusement on n’entend protester ni Ségolène Royal ni les écolos qui nous font la leçon quand on ne ferme pas le robinet entre deux coups de brosse à dents.

    Caroline Parmentier

  • Marion Maréchal-Le Pen, casaque bleu-blanc-rouge

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    Lundi 06/07/2015 à 04H46 Avignon  
     
    En lice pour enlever la Région, la députée frontiste de Vaucluse s'est adressée à ses sympathisants rassemblés hier à l'hippodrome Roberty. Photo valérie suau

     

     
     

    C'est au Pontet, ville devenue désormais le symbole de la conquête, que Marion Maréchal-Le Pen a choisi de lancer hier sa campagne des Régionales, flanquée des ses cinq têtes de liste officiellement dévoilées hier : Stéphane Ravier (sénateur-maire de secteur de Marseille), Olivier Bettati (ancien élu de l'UMP dans les Alpes-Martimes), Jeannine Douzon, responsable de la fédé des Alpes-de-Haute-Provence), Amaury Navaranne (Hautes-Alpes) et Marc-Etienne Lansade, chef de file FN-RBM dans le Var. Côté tribunes, élus, cadres du parti, militants disciplinés venus de toute la région, drapeaux tricolores, La Marseillaise au bout des lèvres et les invariables "on est chez nous" repris en choeur pour ponctuer le discours d'une tête de liste réconfortée par le récent sondage qui la place en tête au premier tour.

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    Si elle ne s'y fie pas, Marion Maréchal-Le Pen veut croire en ses chances de décrocher la Région et motive ses troupes pour "amplifier le succès". Celui des scrutins précédents qui, en Paca, a fait naître deux sénateurs, une quinzaine de conseillers départementaux et une poignée de maires dont Joris Hébrard, élu maire du Pontet avec près de 60 % des suffrages au premier tour. Au Pontet, les cigales rythment son premier discours de chef de campagne aux sonorités identitaires. Le champ lexical choisi est sans ambiguïté : "La Provence est une terre d'identité et de résistance. Résistance des princes provençaux face à l'invasion sarrasine".

    Elle cite Pagnol, reprend des propos du député PS Malek Boutih, honore Aliénor d'Aquitaine, Marie Curie ou Jeanne d'Arc, mais évoque aussi Merah, Coulibaly, "enfants du regroupement familial, du droit du sol...". Puis elle approfondit ses propos sur ses thèmes traditionnels chers au parti frontiste. Dans le Sud en particulier, où son grand-père, Jean-Marie Le Pen, est conseiller régional sortant. L'immigration (et les bateaux de migrants), la sécurité, l'islam... "Il n'est pas question que Paca passe de la Riviera à une favela (...) Nous ne voulons pas de la Paca black-blanc-beur, mais de la Paca bleu-blanc-rouge". Elle pointe encore la violence des propos de Nicolas Sarkozy qui "veut faire la guerre à mort au FN" :"Ici, c'est fini avec le ni-ni, c'est désormais le ni-FN".

    Elle dénonce enfin les arguments de campagne de ses "adversaires", Christian Estrosi (LR) et Christophe Castaner (PS), des "mauvais en tout". Élue députée en 2012, Marion Maréchal-Le Pen est de nouveau en première ligne. Car pour elle, ce nouveau combat se situe bien au-delà de la présidence de la Région Paca.

    LA PROVENCE

  • Réaction de Marine Le Pen à la victoire du Non en Grèce

      Communiqués / 6 juillet 2015 / Étiquettes : , /  

    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    La victoire du Non au référendum grec ce soir est la victoire du peuple contre l’oligarchie de l’Union Européenne ! C’est un Non de liberté, de rébellion face aux diktats européens qui veulent imposer la monnaie unique à tout prix, via l’austérité la plus inhumaine et la plus contre-productive. C’est un Non de liberté face à la propagande abjecte.

    Ce Non est donc une excellente nouvelle, qui montre que les peuples n’entendent pas se faire piétiner sans réagir par les tenants fanatiques de l’Union Européenne. C’est aussi l’espérance pour le contribuable français de ne plus avoir à sortir une nouvelle fois le chéquier pour verser quelques milliards supplémentaires dans le trou sans fond de la dette grecque et de l’euro.

    Même si elle enrage de voir son idéologie défaite, l’Union Européenne, ainsi que ses soutiens français du PS et de l’UMP, doit respecter le vote des Grecs et cesser son chantage mesquin.

    Ce Non du peuple grec doit permettre un changement d’approche salutaire. Les pays européens doivent profiter de cet événement pour se mettre autour d’une table, constater l’échec radical de l’euro et de l’austérité, et organiser la dissolution concertée de la monnaie unique, condition indispensable au retour réel de la croissance, de l’emploi et au désendettement.

    Ce soir un pays brise ses chaînes, un pays dit Non à l’eurostérité ! L’heureux effet boule de neige mènera demain d’autres pays vers cette même libération.
    La dissolution de l’union monétaire a commencé

  • Nuit du ramadan à l’Hôtel de ville de Paris : vous reprendrez bien un peu de communautarisme ?

      

    Communiqués / 6 juillet 2015 / Étiquettes : , , /  

    Communiqué de Wallerand de Saint Just, Secrétaire de la fédération FN-RBM de Paris

    450 invités, un buffet, des musiciens, le cadre prestigieux de la salle des fêtes de l’Hôtel de ville de Paris et la présence du maire Anne Hidalgo, à l’origine de ce rassemblement : La Nuit du ramadan à l’Hôtel de ville de Paris.

    Une telle mobilisation de moyens, et donc d’argent, publics pourrait servir à commémorer un grand événement de notre histoire, ou une victoire sportive de nos couleurs, mais il sert ce soir à organiser une très communautariste « nuit du Ramadan ».

    Qu’un élu de la République assiste à une cérémonie de caractère ouvertement confessionnel pose déjà en soi la question de la laïcité, mais qu’il en soit l’organisateur, le promoteur, et cela avec l’argent des contribuables, est un véritable scandale. Alors qu’ils mettent un soin particulier à l’appliquer au christianisme, dont on va jusqu’à contester le mot sur l’affichage publicitaire, les caciques du PS, Anne Hidalgo et Claude Bartolone en tête, mettent de côté le principe fondateur de laïcité dès qu’il s’agit d’Islam et réservent aux musulmans des privilèges exorbitants !

    De pose de première pierre à Montfermeil, en maitrise d’œuvre de la construction de mosquées dans le XVIIIe, jusqu’à cette soirée confessionnelle au cœur même de la maison commune de tous les Parisiens, on ne compte plus les appels du pied confessionnels des élus socialistes à l’égard des musulmans. Il faut avouer que le PS se doit de se conserver un semblant d’électorat et qu’à la vue de son bilan, tant en Ile de France que dans le reste du pays, il ne lui reste pas grand chose d’autre que le communautarisme.

  • LIVE. Euclide Tsakalotos nommé nouveau ministre des Finances

    http://www.levif.be/actualite/international/euclide-tsakalotos-nomme-nouveau-ministre-des-finances/live-normal-404069.html?lastUpdated=1436200020#liveBlog

     

    Le "non" aux propositions des créanciers de la Grèce l'a emporté au référendum organisé dimanche, par 61,31% contre 38,69% pour le "oui". Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis démissionne. Le président Poutine exprime son soutien "au peuple grec".

    + VIDEO et PHOTOS

  • Canicule à Pantin: "On est chez nous!"

  • Gabriel Fauré (1845-1924) - Pavane

  • Pour les régionales, Marion Maréchal-Le Pen met la pression sur Christian Estrosi

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    Le Monde.fr | 05.07.2015 à 18h40 • Mis à jour le 05.07.2015 à 18h45 | Par Olivier Faye

                 

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    image: http://s2.lemde.fr/image/2015/07/05/534x0/4671420_6_6254_marion-marechal-le-pen-deputee-fn-du_ec9efb1c872868a7bf8614eb49848e3a.jpg

       Marion Marechal Le Pen, députée FN du Vaucluse, a lancé sa campagne pour les régionales dimanche 5 juillet au Pontet. PHILIPPE LAURENSON / REUTERS

    Marion Maréchal-Le Pen entame la tournée des stands installés dans les allées de l’hippodrome du Pontet (Vaucluse) : pipes de Cogolin, rosé gris cuvée « Marion », aïoli… La députée du Vaucluse est venue lancer, dimanche 5 juillet, sa campagne pour les élections régionales de décembre en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). Un attroupement se forme rapidement autour d’elle. « Olivier ! » Un homme hèle Olivier Bettati, tête de liste du Front national dans les Alpes-Maritimes, et transfuge de l’UMP. L’ancien adjoint de Christian Estrosi à la mairie de Nice est invité à accompagner la jeune femme dans sa tournée. Quitte à avoir une prise de guerre, autant l’afficher au maximum.

    En ce début de campagne, Mme Maréchal-Le Pen s’ingénie à faire pression sur Christian Estrosi, son adversaire des Républicains. Un sondage Ifop, paru jeudi 2 juillet dans Paris Match, la donne en tête du scrutin au premier tour, mais perdante au second face au maire de Nice, dans le cadre d’une triangulaire avec le socialiste Christophe Castaner. Les deux favoris des sondages ayant pour objectif de séduire le même électorat, la députée ne se prive pas de renvoyer M. Estrosi et le PS dos à dos. « Nos adversaires s’autoproclament bons gestionnaires. Mais en cinq ans, Christian Estrosi a multiplié la dette de Nice par sept, a fustigé la candidate, dans un discours prononcé devant une foule de près de 2 500 personnes. Ils n’ont rien à envier à leurs amis socialistes, qui ont eux creusé la dette régionale. Marcel Pagnol n’aurait pas dit qu’ils sont bons à rien, mais mauvais en tout. »

    Lire aussi : Marion Maréchal-Le Pen s’est imposée en nom propre

    « De la Riviera à la favela »

    Recruter Olivier Bettati, bon connaisseur des Alpes-Maritimes et du candidat des Républicains, participe de cette entreprise de déstabilisation. « Estrosi pensait qu’il n’aurait pas à faire campagne dans les Alpes-Maritimes, et qu’il pourrait tranquillement se promener dans le reste de la région. Eh bien, il devra revenir chez lui pour travailler le terrain », veut croire Marc-Etienne Lansade, maire de Cogolin et tête de liste du FN dans le Var. Pour la candidate, ce département devrait même constituer le point de bascule d’une éventuelle victoire.

    Dans son bref discours adressé aux « Alpins, Niçois et Provençaux », la députée du Vaucluse s’est efforcée de parler à toutes les droites. « La politique doit être la moins contraignante possible pour être efficace. Il est temps de changer, il en va de notre survie », a débuté cette libérale revendiquée. Puis elle a poursuivi en dénonçant « le remplacement continu d’une population par une autre, qui apporte avec elle sa culture, ses valeurs et sa religion », et en s’en prenant aux « femmes qui se voilent, qui se cachent pour mieux nous cracher au visage ». Et alors que la crise des migrants continue de secouer la Méditerranée, elle a prévenu : « Hors de question que notre région passe de la Riviera à la favela. Nous ne voulons pas de la PACA black blanc beur, mais de la PACA bleu blanc rouge. »

    « L’expérience, pas un argument suffisant »

    Alors que Jean-Marie Le Pen a estimé, jeudi 2 juillet, que sa petite-fille de 25 ans n’a « ni l’expérience ni le gabarit » pour diriger la troisième région la plus riche de France, la jeune femme a répondu en aparté aux critiques sur son âge. « C’est une question qu’il ne se posait pas quand il me poussait à être candidate aux législatives à 22 ans. Avoir de l’expérience et un bilan n’est pas un argument de campagne suffisant », fait-elle valoir.

    Lire aussi : Marion Maréchal-Le Pen investie par le FN en PACA pour les régionales

    Les listes qu’elle a constituées pour ces élections régionales sont à l’image de son discours. Outre l’ex-UMP Olivier Bettati, Amaury Navarranne, proche de Bruno Gollnisch et ancien de l’Œuvre française, un groupuscule d’extrême droite radicale, a été intronisé tête de liste dans les Hautes-Alpes. La candidature de l’ancien identitaire Philippe Vardon pourrait, quant à elle, être elle validée à la rentrée. « Le FN devient la maison commune des patriotes de droite », revendique Mme Maréchal-Le Pen.

     
    • Olivier Faye


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/07/05/pour-les-regionales-marion-marechal-le-pen-met-la-pression-sur-christian-estrosi_4671421_823448.html#EOIEFBDXhwJKMUmw.99

     

  • Grèce : Le “non” (Όχι) au référendum l’emporte largement (61%)

    17h26

    Oxi ! » (Non !). Laminés par cinq ans de crise économique, les Grecs ont rejeté, lors du référendum de ce dimanche 5 juillet, les offres d’aides financières des créanciers européens qui exigeaient, en retour, de nouvelles mesures d’austérité, de nouveaux impôts et de douloureuses réformes. Ce vote va-t-il aider à mettre fin à la tragi-comédie grecque ou la faire tourner au drame ?

    Nouvel Obs

     

    NdB: Ces "créanciers" de Bruxelles devraient plutôt s'appeler "usuriers"!

  • Hamida Djandoubi: le dernier guillotiné

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    05/07/15 à 17:11 - Mise à jour à 26/06/15 à 13:43

    Source : Le Vif/l'express

    Ce proxénète d'origine tunisienne fut guillotiné à Marseille en septembre 1977 pour un crime qui suscita beaucoup d'émotion et relança le débat sur la peine capitale. Il fut l'un des dernier condamné à mort dont la sentence fut exécutée en France. Quatre ans plus tard, François Mitterrand décidait de l'abolir.

     

    Hamida Djandoubi © Capture d'écran YouTube

    C'est à cloche-pied qu'il s'est avancé vers la mort. Aux premières lueurs du jour, ce 10 septembre 1977, Hamida Djandoubi, 31 ans, proxénète et assassin, s'est laissé porter jusqu'à l'échafaud. Pour l'agenouiller sous la guillotine, les gardiens ont retiré la prothèse sur laquelle il a pris l'habitude de claudiquer depuis qu'un accident, à l'usine, lui a arraché une jambe. Dans la cour de la prison marseillaise des Baumettes, il a demandé une cigarette. Avant la fin, il en a voulu une seconde - une Gitane, son tabac préféré. Il a fumé lentement, en silence. Plus tard, ses avocats diront qu'il aurait aimé tirer encore quelques bouffées, mais qu'elles lui ont été refusées : "Ah non ! Cela suffit, nous avons été assez conciliants jusqu'à présent !" aurait lancé le fonctionnaire de police chargé de l'exécution. Alors, le détenu a posé sa tête sur le billot. La lame est tombée à 4 h 40.

    Qui, aujourd'hui, se souvient de Hamida Djandoubi ? Il tient pourtant une place à part dans les annales de la justice française, dernier condamné à mort dont la sentence fut exécutée. Condamné pour le viol, la torture et l'assassinat avec préméditation d'Elisabeth Bousquet, sa maîtresse de 21 ans, Djandoubi fut le troisième homme dont la tête tomba pendant le septennat de Valéry Giscard d'Estaing, après Christian Ranucci (28 juillet 1976) et Jérôme Carrein (23 juin 1977). Djandoubi fut le dernier que le président ne gracia pas, indiquant vouloir "laisser la justice suivre son cours". Un cours expéditif : condamné le 25 février 1977 à la peine capitale par les assises des Bouches-du-Rhône au terme d'un procès de deux jours, le prisonnier fut guillotiné cinq mois plus tard.

    Hamida Djandoubi a débarqué à Marseille neuf ans plus tôt, en 1968. A l'époque, il a 22 ans. C'est la première fois qu'il quitte sa Tunisie nataleà Très vite, il trouve un emploi de manutentionnaire, s'intègre avec facilité dans une société française sur laquelle Mai 68 a fait souffler un vent de modernité. En 1971, l'accident qui le prive d'une jambe le brise moralement : ses amis décrivent un autre homme, cruel et agressif, atteint dans sa virilité. Avec les femmes, cet ancien séducteur ne tarde pas à devenir une brute. Se découvrant un talent de proxénète, il réussit à prostituer quelques filles terrorisées. Le refus d'Elisabeth Bousquet de céder aux menaces d'un amant qui veut la mettre sur le trottoir le rend fou de colère : il l'insulte, la bat. Condamné à plusieurs mois de détention après la plainte déposée par cette jeune femme à peine sortie de l'adolescence, il hurle, promet de la punir.

    Sitôt libéré de prison, dans la nuit du 3 au 4 juillet 1974, Hamida Djandoubi l'enlève sous la menace d'une arme. Arrivé chez lui, il la jette à terre, l'assomme à coups de bâton, la frappe au ceinturon. Puis il la viole avant de lui brûler les seins et le sexe avec le bout incandescent de sa cigarette - Djandoubi a vu faire les caïds du "milieu" marseillais. L'agonie de la malheureuse n'en finit pas. Son bourreau décide de l'immoler. Il l'asperge d'essence, craque une allumette. En vain. Déterminé à l'éliminer, il traîne le corps jusqu'à son cabanon de Lançon-de-Pro-vence ; là, il l'étrangle, sous les yeux épouvantés de deux mineures qui partagent sa vie et auxquelles il impose le tapin. L'une d'elles le dénoncera à la justice, quelques jours après la découverte du corps.

    "Une âme démoniaque !" dira le procureur général

    La cavale de Djandoubi ne dure pas : il est arrêté au bout de quelques mois, écroué à Marseille. Dans l'espoir d'obtenir la clémence des juges, il ne fait aucune difficulté à reconnaître les faits ; il se prête même à la reconstitution de son crime. De leur côté, les deux mineures sont poursuivies pour complicité et incarcérées aux Petites Baumettes, le quartier des femmes de la maison d'arrêt. Pour elles, cette incarcération est un soulagement. "Lorsque je suis allé les voir, racontera plus tard l'un de leurs avocats, je m'attendais à les voir détruites, au regard du dossier que j'avais étudié et des tortures épouvantables. En réalité, je les ai trouvées libérées, car après l'enfer qu'elles avaient vécu, la prison c'était le paradis !" Il obtiendra leur libération en novembre 1974, leur acquittement en février 1977.

    La France se passionne pour le procès de Djandoubi, ce meurtrier que certains journaux n'hésitent pas à comparer à Adolf Hitler. Alors qu'il risque la mort, les associations se mobilisent, de nombreuses voix s'élèvent pour réclamer "l'abolition d'une peine barbare et inutile qui déshonore" le pays. Ses deux avocats, dont le ténor du barreau marseillais Emile Pollak, mettent toute leur énergie à lui éviter la sanction suprême. Ils fouillent son passé, cherchent des circonstances atténuantes, racontent l'histoire d'un garçon "doux, docile, travailleur et honnête" dont la vie a basculé après son accident. "Une âme démoniaque !" rétorque le procureur général Chauvy, pas plus convaincu par ces arguments que les psychiatres : pour eux, Hamida Djandoubi "constitue un colossal danger social", en dépit d'une "intelligence supérieure à la moyenne". Cette expertise sera décisive. La condamnation, prononcée à l'unanimité du jury, est accueillie par des applaudissements.

    "La justice française ne sera plus une justice qui tue"

    Le 16 mars 1981, au cours de l'émission télévisée Cartes sur table, François Mitterrand, candidat socialiste à l'élection présidentielle, se prononce "contre la peine de mort" : "Je demande une majorité de suffrages aux Français sans cacher ce que je pense", affirme-t-il, malgré des sondages largement favorables à l'exécution capitale. C'est le tournant de la campagne, la force d'un destin à la conquête du pouvoir. Mitterrand est élu le 10 mai 1981. Le 8 juillet, le Premier ministre Pierre Mauroy annonce l'abolition de la peine de mort. L'Assemblée, réunie en session extraordinaire, la vote le 18 septembre, tandis que le ministre de la Justice Robert Badinter, dans un discours devenu célèbre, promet : "Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n'y aura plus, pour notre honte commune, d'exécutions furtives, à l'aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées."

    Tournée aussi, la page tachée du sang d'Elisabeth Bousquet, victime de la folie meurtrière de Djandoubi - "un unijambiste qui, rappellera Badinter devant les députés, quelle que soit l'horreur (et le terme n'est pas trop fortà ) de ses crimes, présentait, tous les signes d'un déséquilibre, et qu'on a emporté sur l'échafaud après lui avoir enlevé sa prothèse". Le 19 février 2007, sous la présidence de Jacques Chirac, l'abolition de la peine de mort est inscrite dans la Constitution. A Versailles, où le Parlement se réunit en congrès, 26 voix sur 854 s'y sont opposées.