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Blog - Page 692

  • Les "fables espagnoles" en Flandre

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    Bruges

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    Arras

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    Dantzig/Gdansk

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    L'altier beffroi de Douai et son carillon, construit en... 1380

     

     "Le carillon, c’est l’heure inattendue et folle

    Que l’œil croit voir vêtue en danseuse espagnole "

     

    Victor Hugo, en admiration devant le beffroi de Douai, voulait trouver une bonne rime à « folle ». Il aurait été très surpris d’apprendre que ces vers innocents seraient à l’origine d’une légende tenace, celle de l’ « influence espagnole » en Flandre, qui sera reprise des milliers de fois par la suite et finira par constituer un dogme populaire. Tous les historiens ont combattu, souvent en vain, ce préjugé hispanisant. Qu’en est-il de cette influence espagnole ?

     

      

    A son abdication en 1555, Charles Quint mettait un terme à la fastueuse « période bourguignonne », les ducs de Bourgogne étant aussi comtes de Flandre. Cette période, la plus florissante de l’histoire des Pays-Bas, dont faisait partie la Flandre, était la grande période des peintres flamands et hollandais. Ces ducs et comtes, « riches comme dix rois », amis des arts et lettres, étaient respectueux de l’identité de leurs sujets. Charles le Téméraire avait, comme son père Philippe le Bon et son grand-père Jean Sans Peur  appris le flamand, qui était également la langue maternelle de Charles Quint, petit fils du Téméraire. Né à Gand en 1500,  Charles ne commença à apprendre le castillan qu’à l’âge de 16 ans. « On devrait lui faire fréquenter des Espagnols, car il ne sait pas un mot de castillan » écrit Alonso Maurique en 1516.

     

      

    Notre Keizer Karel, également comte de Flandre, était très populaire, une sorte d’Henri IV, simple et bonhomme avec ses Flamands. Il subsiste des rues Charles Quint et des estaminets « Keizer Karel » en Flandre française, et le siècle dernier, les vieilles flamandes de Bergues récitaient encore avec dévotion « Het krachtige gebed van Keizer Karel », « la fervente prière de l’empereur Charles ».

     

    Il est donc absurde de faire commencer la « période espagnole » des Pays-Bas avec Charles Quint. Celui qui n’était que Carlos Primero en Espagne ne s’est jamais comporté en souverain espagnol à l’égard de nos provinces. Cette période ne commencera qu’avec le sombre Philippe II, fils de l’empereur, élevé en Castille et qui héritera de nos anciens Pays-Bas, les « Dix Sept provinces », en 1555.

     

    Des troubles religieux avaient toujours agité la Flandre contre les abus de l’Eglise. Le mouvement des iconoclastes qui aboutira à la scission des Pays-Bas et à la création de la république des Provinces Unies avait commencé en Flandre française en 1565. Il amènera le fanatique Philippe II à entreprendre une répression féroce contre nos populations qu’il haïssait ouvertement. Le féroce duc d’Albe arriva en Flandre avec ses troupes en 1567, et la guerre fut continue contre la résistance nationale et religieuse à l’Espagne. Ces patriotes reprirent comme un drapeau l’insulte de « gueux » et arrachèrent l’indépendance des 7 provinces du nord en 1607, avec Guillaume d’Orange qui ne put conserver les provinces du sud, dont la Flandre, l’Artois et le Hainaut. Ces dernières devinrent les Pays-Bas Méridionaux catholiques.

     

    « Il est infiniment préférable de sauvegarder par les armes un pays appauvri et ruiné, pour Dieu et son roi, que de l’abandonner intact entre les mains du diable et de ses partisans hérétiques » s’était écrié le duc d’Albe. Mission accomplie ! L’héritage de Charles Quint fut disloqué, nos régions furent ravagées, ruinées et démantelées, toute l’élite flamande émigra au nord ou en Angleterre et occasionnera la prospérité de ces pays. Les Pays-Bas du nord ou Provinces Unies connaîtront leur Siècle d’Or

     

    Philippe II meurt en 1598 à l’Escurial, la régence sera assurée par l’archiduc Albert et son épouse, l’infante Isabelle, fille de Philippe. C’est la période de la contre-réforme et de ses extravagances baroques.  N’ayant pas eu d’enfants, les PB méridionaux retombèrent dans l’escarcelle espagnole avec Philippe IV qui renforça la gouvernance espagnole dans l’administration et reprit la guerre contre les Provinces Unies, puis avec la France, faisant de notre région le champ de bataille de l’Europe.  Le traité d’Utrecht en 1713 marque la fin de l’occupation espagnole et le passage des Pays-Bas Méridionaux des Habsbourg de Madrid aux Habsbourg de Vienne. Le pays s’appellera dès lors Pays-Bas autrichiens.

     

    De 1566 à 1713 (traité d’Utrecht) nos provinces du nord connurent 29 années de paix sur 147.

      

    Comment s’est exercée cette « domination espagnole » ?

     

    Voici ce qu’en dit le grand historien belge Pirenne :

     

    « Le roi d’Espagne règne en Belgique, mais ne la gouverne pas (…) L’Espagne quia régné si longtemps sur la Belgique n’y a rien laissé d’elle (…) son sang ne s’est pas mêlé à celui du peuple, elle n’a exercé aucune action sur l’art, ni sur la littérature ; elle n’a même passé aucun mot de son vocabulaire aux dialectes flamands ou wallons. Les deux nations ont vécu l’une à côté de l’autre sans se pénétrer, ni se comprendre… ».

     

    Le souci premier de nos occupants n’était pas d’exercer une quelconque influence culturelle. Tout au plus voulaient-ils maintenir et renforcer l’emprise de Rome et surtout tirer de nos riches contrées le fruit de substantiels impôts et taxes. Les gouverneurs désignés par Madrid se réservaient le commandement militaire, le contrôle du pouvoir civil restant aux autorités locales. Il n’y a jamais eu la moindre colonisation, ce concept étant un anachronisme de plus, ce que tous les historiens sérieux confirment. 

     

      

    C’est en architecture essentiellement que le mythe s’est fait indéracinable. L’architecture des pignons à volutes et à redents, dits « à pas de moineau », est née en Flandre vers le XIVème siècle, bien avant les naissances de Charles Quint et Philippe II. On peut en trouver des traces sur les peintures des primitifs flamands de l’époque. Elle sera exportée sur tout le pourtour de la Mer du Nord et de la Baltique. On l’appellera parfois architecture « hanséatique ». Celle-ci est totalement inexistante en Espagne. Cette légende des pignons "espagnols" due à Victor Hugo a causé bien des ravages sur l’image de notre région (cf. les places dites "espagnoles" d’Arras, les maisons dites « espagnoles » de Béthune, Cambrai, Valenciennes, etc !).

     

    Si influence méridionale il y eut, dans le domaine des arts notamment, c’est une influence italienne, et a contrario, ce sont les Espagnols de l’époque qui subirent une intense influence des peintres flamands. « On ne peut écrire l’histoire de l’art en Espagne sans consacrer des chapitres entiers aux influences du Nord, mais on peut passer sa vie au contact de l’art des Pays-Bas sans y trouver le plus léger point de contact avec le pays de Philippe II »  J.Lestocquoy

     

      

    Toujours pour se conformer au dogme hispanisant, la plupart des Nordistes ayant un nom se terminant par –ez jurent qu’ils sont d’ascendance espagnole. Ces noms sont nombreux dans le Nord, citons en quelques uns parmi les plus répandus : Bouchez, Duprez, Duriez, Fievez, Grimonprez, Mulliez, Potez, Thiriez, Thorez, etc. Tous ces noms sont inexistants en Espagne ! Inversement,  les noms les plus répandus en Espagne : Gomez, Lopez, Sanchez, Gonzalez, Alvarez, Fernandez, Garcia etc., sont introuvables chez nous en dehors de l’immigration espagnole récente.

     

      

    Le "z" serait soit une fantaisie graphique (boucle ornementale finale interprétée en -z), soit parfois, la marque d’un génitif d’origine flamande. Les spécialistes sont d’avis partagés sur cette question, mais tous rejettent l’hypothèse « espagnole » ! Précisons que le -ez se prononce « é ».

     

    Nota : on retrouve le même phénomène en Savoie avec les noms en –az et –oz (Mermoz, Vuillermoz, etc.), région n’ayant pas connu d’ « occupation » espagnole !

     

    Quant aux yeux noirs ou aux cheveux foncés, faisant croire à leurs propriétaires  qu’ils descendent d’un hidalgo, ils ont toujours existé dans toutes les races, y compris nordique.

     

    Les troupes dites « espagnoles » étaient comme toutes les armées de l’époque composées essentiellement de mercenaires suisses, lombards, lorrains, irlandais, allemands, wallons et…flamands ! C’était la grande époque des reîtres et des lansquenets.

     

      

    L’hispanolâtrie n’a pas épargné non plus les Géants processionnels typiques du nord de la France.  Les plus anciens de la région ont signalés dès le XVe siècle ! « Les géants processionnels de l’Espagne, vu leur date d’émergence historique, sont des transports de la Flandre dans la péninsule ibérique » écrit le grand folkloriste Arnold Van Gennep.

     

      

    Enfin, il n’y a pas de mots espagnols dans les langues régionales, bien qu’il puisse y avoir des similitudes entre certains termes picards et espagnols, ce qui est logique, ces deux langues étant issues du latin !

     

      

    « Nos origines espagnoles » ? Ce cliché non innocent, érigé en dogme, contribue à brouiller notre véritable identité qui  doit davantage aux rivages nordiques qu’aux rivages méditerranéens !...ce qui n’ôte rien aux grandes qualités du peuple espagnol !

     

    Quant à nos  anciens « Pays-Bas François » ?  Ils s’appellent aujourd’hui tristement « Nord Pas de Calais ».

     

       

    Dirk De Mulder

     

     

     

     

     

  • VIDEO - Sciences-Po Aix: un professeur désigne une étudiante voilée comme "un cheval de Troie de l'islamisme"

    NdB:  Les futures "élites de la nation" sont déjà en dhimmitude. Ces étudiants ne peuvent pas comprendre que c'est leur professeur qui a raison. Nous saluons au passage le courage de celui-ci.

     

  • Yonne (89) : la mairie de Thury appelle à l’aide pour sauver l’église du village

    21h02

    C’est un appel au secours. La toiture de l’église de Thury est prête à s’écrouler, et cette commune de 570 habitants n’a pas les moyens financiers de faire les travaux qui s’imposent. La charpente ne tient plus que grâce à des câbles métalliques. Mais pour combien de temps encore?  

     La charpente de l’église de Thury est prête à s’écrouler. Une réparation de fortune avait été faite sur la toiture après l’effondrement d’un pilastre en 1980. mais la sécurité n’est plus assurée.

    L’église de Thury date du XVe siècle. Classée monument historique par arrêté du 4 Août 1970, l’église Saint Julien de Brioude est de style gothique flamboyant avec quelques éléments du début de la Renaissance.

    Beaucoup d’éléments remarquables sont à voir dans cette église, qui se visite l’été, notamment le trésor de l’église et des objets découverts lors de fouilles archéologiques conservés dans la tour.  (…)

    Source

     

    FDS

     

  • Marseille : un mariage homo annulé sur l'autel d'une discrimination religieuse ?

      Marseille / Publié le Jeudi 02/10/2014 à 05H20

     

    Une élue (de confession musulmane) a refusé de célébrer l'union homosexuelle et organisé une "mascarade"

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    Le mariage de Claude et Hélène, qui ont souhaité rester anonymes, est entaché de nullité, la personne ayant célébré la cérémonie n'ayant pas la qualité d'officier d'état civil.

    Illustration valérie farine

     
     

    Ces deux femmes s'aiment et rien n'atteindra cela. Mais dans leurs regards, on lit la colère, "la sensation d'un gâchis, que notre mariage sera à jamais entaché". Pourtant, la fête qu'ont donnée Claude et Hélène fut belle, le 16 août dernier. Avant cela, les deux amoureuses - qui se connaissent depuis une dizaine d'années - sont évidemment passées par la case mairie pour sceller la possibilité d'une union acquise de haute lutte.

    Oui mais voilà, alors que les invités s'installaient, que les coeurs des deux futures épouses battaient la chamade, ce qu'elles qualifient a posteriori de "mascarade" se jouait en coulisses. On leur avait indiqué depuis plusieurs semaines que c'est l'adjointe à la famille, Sabrina Hout, qui devait célébrer leur mariage. Mais ce jour-là, c'est un homme qui a rempli cette mission. "On ne s'est pas posé de questions", assuraient hier les deux femmes.

    Sauf que début septembre, un appel de Samia Ghali, le sénateur-maire PS des 15e et 16e arr., allait écorner la carte postale. "Elle nous a indiqué qu'il y avait eu un problème, que l'élu qui nous a unies n'avait pas l'autorisation légale de le faire, se souvient Claude, mais ça n'est qu'en faisant des recherches qu'on a constaté que notre mariage était entaché de nullité".

    Samia Ghali a alors écrit au procureur de la République afin de l'informer de ce qui est une première en France, lequel a ouvert une enquête préliminaire. "J'ai fait ce que je devais faire, c'est une question de morale. Aucun élu n'a le droit de refuser de célébrer un mariage, qu'il soit hétéro ou homo", assurait le maire hier, sans s'étendre sur les raisons qui ont amené son adjointe à la famille à refuser de célébrer ce mariage homosexuel, alors qu'elle a rempli cette mission pour tous les mariages suivants, ce même jour.

    L'élue risque des poursuites

    Selon nos informations, plusieurs témoins - notamment l'élu à qui elle a demandé de la remplacer et des personnels administratifs qui étaient présents ce 16 août à la mairie - affirment que Sabrina Hout a clairement mis en avant le fait que "sa religion musulmane l'empêchait de célébrer ce mariage". L'intéressée, hier, rétorquait à cela : "C'est un tissu de mensonges", allant même jusqu'à jurer qu'elle avait bien célébré ce mariage, alors qu'elle a déclaré le strict inverse aux enquêteurs.

    Reste qu'après la fin de la cérémonie, alors qu'elle est restée dans le jardin de la mairie, Sabrina Hout a signé les deux actes et le livret de famille. "Ce sont donc de faux documents administratifs puisqu'elle n'a pas célébré le mariage. Ce refus constitue aussi un délit puisqu'elle n'a pas respecté la loi sur le mariage pour tous. Nous nous réservons le droit de la poursuivre, après que la procédure civile d'annulation du mariage sera réglée", glissait-on hier au parquet de Marseille. L'élue risquerait alors une lourde sanction, potentiellement assortie d'une peine d'inéligibilité. "Cela dit, au vu du code des collectivités territoriales, son maire a déjà la possibilité de la suspendre", ajoutait notre source judiciaire.

    Alors voilà, le 12 novembre, le mariage de Claude et Hélène sera déclaré nul. Elles devront organiser une nouvelle cérémonie. "Alors qu'on vit dans le 15e depuis des années, que l'on n'a jamais connu de discriminations, il a fallu se marier dans la seule mairie socialiste de Marseille pour avoir ce genre de problème ! Le souvenir de cette journée nous a été gâché par cette dame, qui devra payer pour cette faute", déploraient les deux femmes, alliances vissées à l'annulaire.

    La Provence

  • Et bien sûr on augmente l’AME ! [Présent 8201]

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    02/10/2014 – PARIS (NOVOpress) – A l’heure où le président de la gauche friquée nous donne des leçons d’austérité et exige des familles françaises de nouveaux sacrifices, alors qu’un Français sur trois renonce aujourd’hui à se faire soigner faute d’en avoir les moyens financiers, on apprend que le projet de budget 2015, censé limiter les dépenses publiques, prévoit une augmentation de 73 millions d’euros des crédits alloués à l’Aide médicale d’Etat, qui permet de prendre en charge à 100 % les soins des clandestins !

    Dispositif délirant

    Et bien sûr on augmente l’AME ! [Présent 8201]

    La raison invoquée ? Une « forte poussée du nombre de bénéficiaires » qui, en 2013, a fait passer les dépenses prévues de 588 millions à 744 millions d’euros. Et pour cause : ce dispositif délirant créé sous Jospin permet à tous les clandestins résidant en France depuis trois mois de voir leurs soins pris intégralement en charge et sans avance de frais.

    Une véritable incitation à venir se faire soigner chez nous ! Le nombre de bénéficiaires a donc inévitablement augmenté d’année en année, passant de quelque 95 000 en 2001 à plus de 278 000 personnes en 2013, et enregistrant même une augmentation de 35 % ces deux dernières années. Quant aux dépenses, elles ont bien sûr augmenté au même rythme, passant de 377 millions d’euros en 2002 à 744 millions en 2013.

    Un dispositif absurde, régulièrement pointé du doigt par la Cour des comptes, et qui en outre donne lieu à une fraude massive : sites internet chinois proposant des cartes AME payantes, filières géorgiennes envoyant leurs tuberculeux…

     

    Plus fort encore : dans un entretien accordé en octobre 2013 à Challenges, le Dr Véronique Vasseur, auteur de Santé, le grand fiasco, expliquait que « jusqu’en 2011, des femmes sans papier se sont fait rembourser intégralement leurs cures thermales et des parcours de soins type procréation médicalement assistée avec des fécondations in vitro, lesquelles ont coûté en moyenne 8 000 euros chacune ». Et elle ajoutait : « A Paris, en 2009, 22 bénéficiaires de l’AME ont eu recours à des PMA pour plus de 99 000 euros » !

    Pompe aspirante

    Vivement critiquée par la droite, Marisol Touraine a admis en juin dernier que l’AME donnait lieu à d’innombrables abus et coûtait particulièrement cher aux Français. Mais pas question pour autant d’y mettre fin. Le ministre de la Santé a défendu au contraire ce dispositif qui, selon elle, « répond tout à fait à l’exigence que nous devons avoir » en termes de santé publique.

    Un véritable scandale à l’heure où le gouvernement tape sans pitié sur les familles et impose l’austérité aux Français. Dénonçant mercredi « une nouvelle illustration de la politique injuste du gouvernement », et exigeant « la suppression immédiate de l’AME et de l’ensemble des dispositifs favorisant l’immigration clandestine », Nicolas Bay, secrétaire général adjoint du FN, observait ainsi très justement que « pendant que des millions de Français ne parviennent plus à se soigner convenablement, que de plus en plus de médicaments sont déremboursés et que le coût des mutuelles complémentaires atteint des records, (…) le gouvernement ose renforcer encore une des principales pompes aspirantes de l’immigration ».

    Franck Delétraz

    NOVOPRESS

  • La traque des criminels nazis se poursuit avec une liste de 80 noms transmise à la justice allemande

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    01/10/2014 à 17:59

    Source: Belga

    Le centre Simon Wiesenthal qui traque les anciens criminels nazis a transmis à la justice allemande une liste de 80 anciens membres peut-être encore en vie des Einsatzgruppen, escadrons de la mort du Reich d'Adolf Hitler, a indiqué son directeur Efraïm Zuroff mercredi.

     

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    "Nous avons transmis à la justice allemande une liste de 80 membres des Einsatzgruppen", a déclaré M. Zuroff à Jérusalem. Les commandos paramilitaires Einsatzgruppen seraient responsables de la mort de plus d'un million de juifs dans les territoires conquis dans l'ex-Union soviétique, en Pologne et en Europe de l'Est, a précisé le centre Wiesenthal dans un communiqué.

     

    Les 76 hommes et quatre femmes dont les noms ont été communiqués aux ministres allemands de la Justice mais aussi de l'Intérieur sont tous nés entre 1920 et 1924 (ils avaient donc au maximum 21 ans à la fin de la guerre) et sont "les suspects qui ont le plus de chance d'être encore en vie et en assez bonne santé pour être poursuivis", a-t-il indiqué.

    Au-delà des seuls anciens membres des Einsatzgruppen, "nous considérons que 2% des anciens criminels nazis sont encore en vie et près de la moitié peuvent encore passer en jugement", a dit M. Zuroff.

     

    Les Einsatzgruppen, formés sous la direction du SS Reinhard Heydrich, l'un des principaux architectes de l'Holocauste, ont joué un rôle prépondérant dans la mise en oeuvre de la "solution finale". Ils ont d'abord été employés à arrêter les communistes tchèques ou les opposants allemands, et à éliminer les éléments "indésirables" de la population allemande. Ils ont ensuite étendu leurs méfaits -perpétrés essentiellement contre les populations civiles dans le sillage de l'armée allemande- en s'en prenant aux élites polonaises puis aux juifs, aux communistes soviétiques et aux Tsiganes.

  • Il évoque les martyrs de Gaza: la Grande mosquée de Paris évacue ce "perturbateur"

    Source: Panamza

    NDF

    Il ne faut pas parler de ce qui pourrait en fâcher certains...

  • Sciences Po Aix : le cours sur la laïcité a dérapé

     

    Aix-en-Provence / Publié le Mercredi 01/10/2014 à 05H30
     

    Un enseignant de l'Institut d'études politiques (IEP) d'Aix peut-il désigner en plein cours d'histoire, comme cela s'est passé ce mardi, une étudiante voilée comme un symbole d'entorse à la laïcité voire "un cheval de Troie de l'islamisme" ?

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    Le directeur Christian Duval  a largement assuré l'étudiante de son soutien et de sa volonté d'aplanir les tensions.

    Photos Serge Mercier

     
     

    Un enseignant de l'Institut d'études politiques (IEP) d'Aix peut-il désigner en plein cours d'histoire, comme cela s'est passé hier, une étudiante voilée comme un symbole d'entorse à la laïcité voire "un cheval de Troie de l'islamisme" ?

    C'est l'amère expérience qu'a faite cette jeune étudiante de première année de l'IEP d'Aix. Qui, pour trancher le débat d'entrée, avec son voile ne cachant pas son visage et sa robe longue est parfaitement dans son droit : la loi de mars 2004 interdit strictement tout port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics, mais n'est pas aussi restrictive dans l'enseignement supérieur.

    Et si cette grande maison n'avait auparavant jamais accueilli de femme voilée, cela ne suffit pas à expliquer le dérapage du professeur Jean-Charles Jauffret. Ni même les convocations qu'a assignées le professeur - "un personnage", dit-on en souriant dans les couloirs - pour pointer sa désapprobation sur la tenue de cette étudiante. L'enseignant, que nous n'avons pas pu joindre hier, est un spécialiste de l'histoire militaire. Elle, discrète, qui ne cherche pas la polémique, et a réussi le concours dans le cadre du programme "Égalité des chances" est un peu dépassée par les événements. Une partie des étudiants, solidaires, a quitté l'amphithéâtre en signe de désapprobation.

    Et très rapidement, le directeur, Christian Duval, a qualifié l'incident de "regrettable" et reçu l'étudiante qui, selon lui, ne doit pas "voir sa fierté d'avoir réussi le concours altérée" par ces faits, jusqu'ici, isolés. Depuis la rentrée début septembre, la jeune fille a bien senti des regards parfois pesants, dus, selon elle, "à la mauvaise image de l'islam véhiculée en France". Une mauvaise image qu'elle pense en tant que musulmane suivant le cursus exigeant de Sciences Po, pouvoir offrir sous un autre jour.

    "Porter ce voile, c'est aussi ma liberté"

    "La laïcité, ce sont des limites posées pour le bien vivre ensemble. Ce n'est pas rendre invisible sa religion. C'est un état neutre, un service public neutre, mais le droit d'avoir des convictions. Porter ce voile, c'est aussi ma liberté. Je suis juste là pour faire mes études, je préférerais qu'on me voie juste comme une bonne élève."

    D'ici à la fin de la semaine, Christian Duval a prévu de faire une intervention devant les étudiants de première année et une communication par écrit aux autres. Dans un communiqué, l'institution rappelait hier soir que, dans ses murs, "l'expression des idées les plus opposées y est acceptée dans le cadre de débats démocratiques qui induisent les différences et respectent les identités de chacun".

    La Provence

  • David Rachline: "Je ne suis pas juif selon les codes"

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    Voici le visage du chérubin de la bande à "Marine" , le plus jeune sénateur de France à 26 ans ! Juif comme son nom l'indique mais pas son appartenance identitaire,  rappelons qu' il a été un  proche d'Alain Soral. 

    Un intégriste du FN comme il aime à se définir,  comment l'être autrement en traînant une si lourde identité ? Comme tous les "convertis" il fera tout et mieux que les autres , pour qu'on ne lui reproche pas ses origines. Il deviendra certainement un des plus beau fleuron de ce parti raciste, le FN.

    Il fut proche d'Alain Soral

    "Son passé n'est pas à son avantage, c'est un fidèle de Jean-Marie Le Pen et d'Alain Soral. En soi, cela seul le discrédite déjà", soulignait François Léotard, ex-maire de Fréjus pendant vingt ans, dans Libération en avril dernier. David Rachline a fait partie du mouvement "Egalité et Réconciliation" de ce théoricien "judéophobe" revendiqué qui fit partie du FN de 2007 à 2009. Il l'a d'ailleurs invité à le soutenir lors des élections cantonales de 2008 à Fréjus, comme on peut le voir sur son blog.  

    S'il ne nie pas cette proximité, David Rachline affirme qu'elle appartient au passé et qu'elle est restée circonscrite à la période où Alain Soral adhérait au FN avant de participer à la liste antisioniste de Dieudonné et de tenir des propos ouvertement antisémites. Son "ancien compagnonnage lui vaut quelques inimitiés jusqu'au sein du "Front"", note d'ailleurs TF1. 

    "Je ne suis pas juif selon les codes"

    Rue89 relevait en 2011 que David Rachline était d'origine juive et s'interrogeait, du coup, sur sa proximité passée avec Alain Soral. "Ce qui me plaisait chez lui, c'était sa critique du libéralisme. Et puis, on peut être contre la politique internationale d'Israël sans être antisémite", répondait alors le jeune homme dont le père était juif non pratiquant et qui n'a connu "ni circoncision ni bar mitzvah" dans son enfance. "Il ne doit pas y avoir de filiation en religion", ajoutait-il en jugeant le catholicisme plus "proche de [sa] conscience identitaire".

    ALLIANCE

  • France: quand les poupées récitent le Coran

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    Une nouvelle façon d'enseigner le Coran aux enfants, la poupée qui parle et qui débite les versets du Coran, on notera bien évidemment que ces poupées, bien loin de la poupée Barbie, sont voilées et couvertes de la tête au pied.

     

    En haut de la boîte est écrit : sciences et lumières et derrière je t'apprends le Coran et ses invocations.

     

    Une bonne façon d'enseigner aux enfants ,dès leur plus jeune âge, que le Coran et la Sharia sont les deux mamelles de la France.

     

    Ilana Mazouz

    ALLIANCE

  • Fête de l’Aïd : le scandale sanitaire des abattoirs temporaires

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    Chaque année revient, à une date mobile, (la « science » islamique a institué un calendrier lunaire, encore un décalage avec notre société !) la « grande fête » de l’Aïd el Kebir appelée aussi Aïd el Ahda. Ce n’est pas jour de fête pour les moutons mais également les bovins qui sont égorgés sans étourdissement dans un sacrifice qui rappelle les « hécatombes » païennes ( du grec littéralement « 100 bœuf » lors des grands sacrifices de l’Antiquité). Ce n’est d’ailleurs pas la seule persistance de rites païens dans l’islam …

    Cette pratique est critiquable à plus d’un titre, sur le plan de la souffrance animale bien sûr, de l’énorme gaspillage occasionné (220 000 moutons en 3 jours) et également scandale sanitaire au niveau des abattoirs temporaires. Il est hallucinant de lire dans les considérants des  textes officiels censés  encadrer la chose l’expression suivante «  profond attachement des musulmans à l’accomplissement de ce rite ». Décidément la République laïque est vraiment bonne fille… avec l’islam, même si elle est mauvaise mère avec ses enfants légitimes. Et quelles contorsions pour faire cadrer cette pratique inacceptable avec notre société moderne développée !  On nous refait le coup des places insuffisantes dans les mosquées, de l’islam des caves pour instituer des abattoirs temporaires dont aucun n’est aux normes sanitaires. Or selon l’enquête de l’OABA (Œuvre d’Assistance des Bêtes d’Abattoir) 40 % des abattages sont faits dans les abattoirs pérennes qui pourraient parfaitement absorber le flux de cette pratique, 40 % dans les abattoirs temporaires qui violent tous les principes sanitaires, et 20 % incompressibles dans des sites sauvages (« les baignoires ») car, culturellement, il est important pour le chef de famille de « sacrifier » lui-même son mouton. Que l’on est loin de Napoléon Bonaparte convoquant les juifs pour leur signifier les lois valables pour tous !

    Autre facteur aggravant, les services sanitaires de surveillance sont en rupture de charge en temps normal du fait d’une évolution lente et inexorable à intégrer dans la dégradation générale des services publics, et ne peuvent assurer ce jour là un contrôle correct (rapport 2014 de la Cour des Comptes). C’est d’autant plus grave qu’en plus des risques classiques, une grave maladie neurologique du mouton, la tremblante, liée à une infection à prions est en forte hausse, n’est pas testée et se transmet à l’homme par ingestion provoquant une forme atypique de Maladie de Creutzfeldt Jakob. Pour éviter la contagion, en abattoir, on élimine avec précaution les MRC (matériaux à risques spécifiés), moelle épinière, cerveau, globes oculaires) ; pour l’Aïd on laisse repartir les consommateurs culturels avec la carcasse et quelques consignes vagues de démédullation mettant en danger non seulement les « consommateurs culturels » (avec un temps d’incubation de 5 à 40 ans  donc ne vous réjouissez pas trop vite…) mais aussi les autres car le prion représente un risque environnemental énorme, le prion n’étant détruit que par l’incinération poussée et peut survivre au moins 70 ans dans le milieu extérieur!  Or il est demandé aux musulmans de jeter les MRC dans la poubelle familiale ce qui est une hérésie et une forfaiture, les autorités sanitaires connaissant parfaitement le risque.

    Et tout ceci finalement pour suivre des pratiques qui ne semblent pas si impératives que ça si on en croit les affirmations de Tarik Ramadan qui parle de « sclérose de la pensée musulmane » braquée sur un rituel pointilleux :

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gq8khsbRdFw

    Ou bien les commentaires d’Abdallah Zekri, responsable de mosquée dans les colonnes du quotidien « La Provence » :   Après tout, le sacrifice n’est pas  un acte… obligatoire. « On n’est pas tenu de le faire, explique un responsable de mosquée. Le plus important dans l’islam, c’est d’avoir la foi et de faire ses prières quotidiennes. » Puis l’argent investi dans l’animal peut très bien aller ailleurs. C’est Abdallah Zekri qui l’affirme : « On peut donner de l’argent à une association caritative*** en France ou aux nécessiteux de sa famille. » À chacun de choisir.

    http://www.laprovence.com/article/actualites/3046744/polemique-autour-du-prix-des-moutons-pour-laid.html

    Une fois de plus on se rend compte que tout ce cirque nous est imposé au mépris de toutes nos règles, pour faire progresser l’emprise de l’islam et de la charia, avec toujours ce savant mélange de « takyya » ( technique d’enfumage codifiée), d’affirmations contradictoires, de soumission volontaire et collabo, d’ignorance et de bêtise aussi . Alors que sont à notre portée tous les moyens légaux de faire cesser ce scandale.

    Alain de Peretti

    ***association caritatives musulmanes dont certaines recyclent l’argent du halal pour financer des groupes terroristes.

    Voir mon ouvrage « Vérités sur la viande halal »

    http://ripostelaique.com/acheter-nos-livres#ancre13

    RIPOSTE LAÏQUE

  • Bernadette Chirac, nouvelle pythie qui nous coûte cher !

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    Le 30 septembre 2014
     
     
    Céder la place ? Ah ben non, pour quoi faire ? Les mandats électoraux, chez nous, c’est à vie.
             

    Bernadette, sainte Bernadette, même ! C’est le nouvel oracle, la pythie, la pythonisse aux lunettes fumées convoquée à chaque JT – ou presque – pour donner son avis sur la France et la marche du monde.

    Donner, surtout, son avis sur Sarkozy. Ce qu’il a fait, ce qu’il va faire, comment il aurait dû s’y prendre, comment il devrait l’écouter… Ce qu’il fait mieux que les autres, s’agiter et sourire par exemple. Bernadette nous dit tout, qui elle aime et qui elle n’aime pas. Juppé, par exemple. Comme le rappelait ce matin notre ami Jany Leroy, Bernadette le trouve « très froid », assure qu’il « n’attire pas les électeurs ». Tandis que son favori les verrait fondre sur lui comme les mouches sur un pot de miel. Et ce que dit Bernadette, hein…

    À quel titre a-t-on droit aux desiderata de cette octogénaire matin, midi et soir ? Qu’est-ce qui lui vaut cette audience : être l’épouse d’un vieux président qui ne sait plus nouer ses lacets ? Avoir supporté tant d’années d’être cocue avant de le raconter quand son mari ne pouvait plus la faire taire ? Être la plus sarkolâtre des Françaises ? D’accord, avant de trahir son mentor, Nicolas Sarkozy fut un temps son demi-gendre, le fils de la famille, à part plus ou moins égale, d’ailleurs, avec un certain Villepin. Et quoi, c’est parce qu’il partageait le gigot et le saint-honoré du dimanche qu’il faudrait le réélire ?

    Bernadette Chirac en prime time, à l’apéro ou au dessert, crachouillant dans les micros son analyse politico-économique de grande bourgeoise logée aux frais de la princesse sur le quai Voltaire. Ah ça, elle peut discourir comme elle le faisait dimanche encore sur la misère de la France profonde et le désespoir des Corréziens, elle en connaît un rayon ! C’est que la dame du château est conseillère générale de la Corrèze depuis le 25 mars 1979, soit exactement 35 ans, 6 mois et 4 jours, disait ce matin sa fiche Wikipédia.

    Céder la place ? Ah ben non, pour quoi faire ? Les mandats électoraux, chez nous, c’est à vie. C’est comme l’appartement des Hariri. Il paraît que c’était du transitoire, le temps, en sortant de l’Élysée, de se trouver un gentil pied-à-terre. Faut les comprendre, les Chirac : le château de Bity est un peu froid. Et puis le grand Jacques, avec ses 6.000 euros de retraite de chef d’État, ses 12.000 euros du Conseil constitutionnel où il ne met plus les pieds et ses 10.000 euros supplémentaires de pensions diverses cumulées, a sans aucun doute des fins de mois difficiles. À Paris, les loyers sont exorbitants, c’est connu.

    La France – encore une exception – dorlote comme personne ses anciens présidents. Selon la « lettre » de Laurent Fabius datée de 1985, « il leur est attribué par l’État un appartement de fonction meublé et équipé, dont la maintenance et les charges, y compris le téléphone, sont assurés par l’État ». Avec le personnel de ménage, c’est mieux. Enfin, pour que l’ex puisse gérer au mieux ses petites affaires, la République lui offre généreusement « sept collaborateurs permanents appartenant à la fonction publique ou rémunérés par l’État sur contrat ». Sans compter la garde rapprochée, bien sûr, et puis on paie aussi un secrétaire et une voiture avec chauffeur à Maman, histoire de l’assister dans son shopping. En outre, tous les déplacements de la famille en France ou à l’étranger sont à nos frais.

    Le député René Dosière s’est penché sur les comptes : coût annuel de ces avantages en nature entre 1,5 et 2 millions d’euros. Alors c’est sûr, Bernadette Chirac – dont l’époux n’eut à son actif que d’avoir « battu » Le Pen en 2002 – est la mieux placée pour nous distiller ses conseils sur la démocratie et la bonne gestion du pays…

    Marie Delarue

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • STATS SEPTEMBRE 2014

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  • La relaxe pour l’ignoble Plantu [Présent 8200]

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    01/10/2014 – PARIS (NOVOpress) – Si vous caricaturez Christiane Taubira en singe, c’est neuf mois de prison ferme, cinq ans d’inéligibilité et 50 000 euros d’amende. Si vous représentez le pape en train de sodomiser un enfant, c’est la relaxe.

    La relaxe pour l’ignoble Plantu [Présent 2000]Le dessin, publié le 22 mars 2010 sur le site de Plantu et repris le 3 avril suivant par Le Monde magazine, avait aussitôt fait l’objet d’une plainte de l’Agrif pour « provocation à la haine ou à la violence » envers les catholiques. Intitulé « Pédophilie : le pape prend position », il mettait en scène Benoît XVI sodomisant un enfant qui déclarait : « Quitte à se faire enculer, autant aller voter dimanche ! », en référence aux élections régionales.

    Ce dessin « n’avait ni pour objet ni pour but de stigmatiser la communauté des catholiques ou même l’ensemble du clergé », a estimé la chambre de la presse. C’est l’évidence même ! Et ce même s’il a « légitimement pu choquer certaines personnes et singulièrement des fidèles en raison de l’atteinte portée à la dignité de la figure du pape » (ce dont la chambre se fout totalement).

     

    Dans leur jugement les magistrats, en bons militants politiques, font carrément leur l’argumentation de Plantu. Selon la justice, le propos du dessin était « de dénoncer, certes avec une violence qui, selon l’auteur, répond à celle qu’a constituée le silence institutionnel à l’égard des victimes, la réaction inappropriée de l’Eglise face à ces tragédies, qualifiée de “mur du silence” par le ministère fédéral allemand de la Justice ».

    L’Agrif condamné

    Sur le fond du dossier, le tribunal a entièrement donné raison à Plantu. « Que l’on aime ou que l’on n’aime pas », ce dessin « ne peut pas tomber sous le coup de la loi », avait plaidé son avocat Christian Charrière-Bournazel (que nous avons plusieurs fois rencontré contre nous à la XVIIe) : « Nous sommes dans la caricature, qui est par nature même excessive ».

    Le tribunal a donc condamné l’Agrif à verser à Plantu 2 000 euros pour les frais de justice, mais a rejeté la demande de la défense du dessinateur, qui demandait la condamnation de l’association pour « procédure abusive ».

    La femme procureur avait quant à elle estimé que ce ne sont pas les catholiques qui sont visés. Précisant : « Loin de là » !

    Voilà la nouvelle justice socialiste rendue par une proportion qui se sent de plus en plus libérée de militants politiques enragés (de ceux qui avaient épinglé le père d’Anne-Lorraine Schmitt, assassinée par un récidiviste remis en liberté, sur leur « Mur des cons »). D’un côté elle protège ses tabous et ses vaches sacrées (Taubira, les Femens etc.) et de l’autre elle vomit son anti-catholicisme haineux.

    L’AGRIF fait appel de ce jugement :

    « L’ignominie de Plantu s’inscrit dans une pratique continuelle de dérision et de crachat contre les chrétiens. De jure et de facto, le tribunal encourage cela. On sait d’expérience que pareille provocation à la haine contre d’autres communautés serait impitoyablement poursuivie par le Parquet et réprimée par la justice. »

    Caroline Parmentier

    Crédit photo : Catholic Church England and Wales, via Flickr, (cc).