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israel - Page 2

  • Interview de Shimon Pérès- extraits

    1917913298.jpgShimon Pérès, le Président israélien a donné une interview au Figaro - Extraits à propos de la France:

    Vous arriverez lundi à Paris. Pourquoi attachez-vous tant d’importance à cette visite en France ?

    Cette visite résume soixante années de l’histoire d’Israël, durant lesquelles la France a joué un rôle extrêmement important. Je suis venu lui dire merci. Je n’en avais jamais eu l’occasion auparavant. On ne peut pas oublier certaines choses. Dans l’histoire du peuple juif, Napoléon est venu à notre secours. Pendant l’Occupation, la France a sauvé beaucoup de Juifs. Et ensuite, lors de la naissance d’Israël, la France a joué un rôle majeur. Grâce à elle, nous avons pu acquérir des armes pour défendre nos vies.

    Vous êtes considéré comme le père du programme nucléaire israélien. Le fait que vous ayez réussi à obtenir de la France le transfert de sa technologie nucléaire a-t-il été décisif pour la dissuasion israélienne ?

    La suspicion que nous possédons l’arme atomique est une composante essentielle de notre dissuasion... C’est tout ce que je peux vous dire. Je ne connais aucun autre pays qui ait autant aidé Israël que la France

    Approuvez-vous l’initiative de Sarközy de faire porter par des élèves de CM2 la mémoire d’enfants victimes de la Shoah ?

    Son intention était noble : se souvenir de la Shoah et du génocide. De notre point de vue, cela a été très apprécié.

    (Source AMI-France 10 mars 08)

  • Sarközy accueille Shimon Pérès en visite d'Etat à Paris

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    Lundi 10 mars 2008

    Le président de l'État hébreu inaugurera le Salon du livre, dont Israël est l'invité d'honneur, alors que plusieurs pays arabes appellent à boycotter l'événement.

    C'est à Israël que seront réservées les pompes de la première visite d'État d'un dirigeant étranger depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarközy. Shimon Pérès est arrivé pour cinq jours à Paris, où il s'est entretenu dès lundi à l'Élysée avec Nicolas Sarközy avant un dîner d'État.

    Avant lui, seuls deux présidents israéliens, Haïm Herzog, en 1988, et Moshe Katzav, en 2004, avaient eu cet honneur. L'événement traduit l'amélioration des relations entre Paris et Jérusalem, engagée il y a quatre ans après une longue période de frictions.

    Au cours de cette visite, le chef de l'État hébreu a également rendez-vous avec François Fillon. Il de­vrait aussi être reçu par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Surtout, il doit inaugurer jeudi le Salon du livre, dont Israël est cette année l'invité d'honneur avec une quarantaine d'écrivains. Un événement placé sous haute sécurité après la condamnation de cette invitation et l'appel au boycott lancé par plusieurs pays arabes. Nicolas Sarkozy, opportunément retenu à Bruxelles par un Conseil européen, ne sera pas aux côtés de son homologue, porte de Versailles.

    Insubmersible figure de proue de la scène politique israélienne, parfait connaisseur des arcanes parisiens où, dans les années 1950, il avait ses entrées au plus haut niveau (et un bureau au ministère de la Défense, rue Saint-Dominique), Shimon Pérès est l'homme de la situation : alors que l'État hébreu fête cette année son soixantième anniversaire, il vient «remercier» la France, no­tamment pour l'aide qu'elle a apportée naguère à Israël dans la création de sa force de dissuasion nucléaire dont il fut l'un des principaux artisans. Nicolas Sarkozy a, quant à lui, indiqué qu'il se rendrait en Israël en mai.

    Avec le président de la République, le dossier du nucléaire iranien sera au centre des entretiens, après le vote de nouvelles sanctions par le Conseil de sécurité de l'ONU pour contraindre Téhéran à renoncer à son programme nucléaire. Tandis que, côté américain, l'hypothèse d'une action de force semble moins probable, Israël se retrouve en première ligne. Jérusalem mise néanmoins sur l'action diplomatique menée par la communauté internatio­nale, conscient qu'une opération militaire en solo risquerait d'échouer à éradiquer complètement les installations nucléaires iraniennes.

    Réamorcer une "dynamique de paix"

     

    Après l'attentat perpétré la semaine dernière contre une école talmudique de Jérusalem-Ouest (huit morts), Nicolas Sar­kozy plaidera auprès de son hôte pour une solution politique. Car «la solution à ce conflit ne peut être que politique», insiste-t-on à l'Élysée alors que l'engrenage de la vio­lence tourne à plein, comme l'illustre également la dernière opération menée par Tsahal à Gaza.

    À Paris comme à Jérusalem, on mise sur Mahmoud Abbas pour réamorcer une dynamique de paix. C'est d'abord au chef de l'Autorité palestinienne qu'il appartient de rouvrir le dialogue avec le Hamas, juge-t-on côté français. Même si l'on admet également qu'il faudra bien renouer les contacts avec le mouvement islamiste.

    (Source Le Figaro 10 mars 08)

  • Déclaration des juifs orthodoxes de Jérusalem

    Nous, juifs orthoxes, exhortons le monde à arrêter la bête sauvage déchaînée de l'Etat sioniste, et à l'empêcher de détruire le Peuple palestinien !

    Nous, juifs orthodoxes, nous condamnons le terrorisme meurtrier et le gangstérisme de la machine à tuer sioniste !



    1er mars 2008

    (traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier)


    Soixante années durant, les bouchers sionistes n'ont cessé d'expulser, d'occuper, de ghettoïser, de terroriser et d'assassiner des Palestiniens qui ne veulent rien d'autre que voir restaurer leurs droits dans leur patrie : la Palestine historique !

    Combien de temps encore les Puissances du monde resteront-elles silencieuses devant le terrorisme et la barbarie sionistes ? Le monde attendra-t-il que des millions de Palestiniens finissent par mourir de faim pour pleurer la disparition du peuple palestinien, ce qu'à D.eu ne plaise ?


    Nous condamnons aussi, bien entendu, l'agression actuelle de la machine militaire sioniste menant sa campagne retorse de nature cannibale contre la population souffrante et innocente de Gaza, en violation de tous les concepts internationaux du droit, de la justice et de la paix !

    Nous appelons toutes les nations aimant la paix à prendre toutes les mesures nécessaires afin de mettre un terme à la folie déchaînée par les sionistes et à restaurer les droits des Palestiniens, mettant ainsi un terme aux souffrances et au massacre de tout un peuple en Palestine historique !

    La machine terroriste sioniste et son régime installé à Jérusalem occupée ne représentent en rien le peuple juif, ni sa religion. Ils ont beau s'auto-intituler « juifs », ils ne respectent en rien la religion juive.

    Ce sont des barbares et des bouchers ! Ils violent et profanent la sainteté de notre religion, de notre Torah !

    Nous prions pour la restauration rapide des droits des Palestiniens sur l'ensemble de la Palestine historique, et pour l'instauration d'une Palestine libre, d'une frontière à l'autre de la Palestine historique, ainsi que pour le démantèlement du régime sioniste et son éradication de l'ensemble de la Terre Sainte.


    Nous présentons nos condoléances les plus profondes et notre sympathie la plus sincère à l'ensemble du Peuple palestinien, qui doit jour après jour faire face aux effets du terrorisme sioniste – et nous présentons nos condoléances, en particulier, à tous ceux qui ont été blessés, et aux proches des tués, par la machine de guerre sioniste, puisse-t-elle être au plus vite anéantie.



    Puissions-nous tous voir la révélation de D.eu dans le monde entier, et Le servir dans la vérité et la paix. Amen. Inshâ'Allâh !



    Les Neturei Karta, juifs orthodoxes

    Jérusalem - Palestine
     
    (Siurce: Alterinfo.org)


  • Téhéran: le problème nucléaire israélien

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     TEHERAN, 1er mars 2008. Le porte-parole du gouvernement iranien Gholamhossein Elham a proposé au Conseil de sécurité de l'ONU de se pencher sur le problème de l'arsenal nucléaire d'Israël et non sur le nucléaire civil iranien.

    Lundi 3 mars le Conseil de sécurité votera une résolution prévoyant des sanctions supplémentaires à l'encontre des programmes nucléaire et balistique développés par la République islamique.

    "Les ennemis de l'Iran pilent de l'eau dans un mortier en examinant le dossier nucléaire de notre pays au Conseil de sécurité. Une nouvelle ingérence du Conseil dans le programme nucléaire iranien n'est nullement justifiée du point de vue de la loi et contredit la Charte de l'ONU", a déclaré le représentant gouvernemental iranien devant des journalistes samedi.

    "Le programme nucléaire iranien est réalisé conformément aux normes de l'Agence internationale de l'Energie atomique et de la loi internationale", a-t-il noté, rappelant que dans son rapport du 22 février à Vienne le directeur général de l'AIEA avait confirmé que l'Agence n'avait plus de questions quant aux activités nucléaires antérieures de l'Iran et qu'aucun écart n'était enregistré sur le caractère pacifique de son programme.

    "Il vaut mieux que le Conseil de sécurité se penche sur le problème du "régime sioniste" (d'Israël), lequel, disposant d'un potentiel nucléaire énorme, représente l'unique menace à la sécurité et à la paix dans le monde", a estimé M. Elham.

    Selon le responsable gouvernemental iranien, le problème nucléaire de l'Iran "n'est qu'un prétexte pour faire obstacle au progrès scientifique de notre pays".

    "Naturellement, nous insisterons sur nos droits en défendant l'indépendance de l'Iran. Nous n'avons aucune peur de nos ennemis et ne céderons à aucun prix notre indépendance", a conclu le fonctionnaire iranien.

    (Source RIA Novosti)


  • Le Conseil de sécurité de l'ONU condamne...

    Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné les violences à Gaza et dans le sud d'Israël, lors d'une réunion d'urgence qui s'est tenue dans la nuit de samedi à dimanche et qui avait été convoquée à la demande du président palestinien, Mahmoud Abbas, en raison de l'opération menée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza. Les membres du Conseil "soulignent la nécessité pour toutes les parties de mettre fin immédiatement à tout acte de violence", affirme la déclaration lue à l'issue de la réunion par l'ambassadeur de Russie aux Nations unies, Vitali Chourkine, dont le pays préside ce mois-ci le Conseil de sécurité.
    Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait auparavant qualifié les derniers développements d'"escalade profondément alarmante de la violence à Gaza et dans le sud d'Israël, avec un terrible bilan des victimes civiles".

    La Libye, seul pays arabe parmi les 15 pays du Conseil de sécurité, a émis un projet de résolution au nom des Etats arabes qui "condamne fermement le meurtre de civils innocents, y compris d'enfants", par les forces israéliennes. Le texte appelle également à "un arrêt immédiat des violences, y compris les opérations militaires et les tirs de roquettes, et appelle toutes les parties au respect du cessez-le-feu".

    Toutefois, plusieurs diplomates ont indiqué que ce texte ferait vraisemblablement l'objet d'un veto américain. Les membres du Conseil se sont mis d'accord pour que ce projet soir examiné lundi par leurs experts afin d'aplanir les divergences.

    (Le Monde 02.03.08)

    L'ONU "condamne"...  mais en attendant, ce sont les Palestiniens de Gaza qui sont condamnés à mourir!


     

  • Opération israélienne "Hiver chaud"...

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    Bébé palestinien évacué à Gaza - 2 mars 2008

    AFP. Soixante-dix Palestiniens ont été tués depuis le lancement samedi de l'offensive israélienne la plus meurtrière depuis 2000 dans la bande de Gaza contre les tirs de roquettes, amenant dimanche l'Autorité palestinienne à suspendre tout contact avec Israël. Qui a surnommé cette opération "Hiver chaud".

  • La "solution finale" pour Gaza?

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    Un char israélien vient de tirer sur Gaza - 1er mars 2008

    AFP. 01.03.08. Au moins 49 Palestiniens dont des femmes et des enfants ont été tués et quelque 150 blessés samedi, jour marqué dans la bande de Gaza par une intensification de l'opération de l'armée israélienne, qui a de son côté annoncé avoir perdu deux soldats.

    Il s'agit de la journée la plus meurtrière dans le territoire depuis - au moins - l'été 2005 et le retrait israélien de la bande de Gaza, où le mouvement islamiste Hamas a pris le pouvoir en juin 2007.

    Depuis le début de l'offensive mercredi, qui vise à interrompre les tirs de roquettes à partir de Gaza, plus de 80 Palestiniens ont été tués. Un civil israélien a péri dans le tir d'une roquette mercredi.

    Samedi, les groupes armés palestiniens ont tiré plus de 50 roquettes contre Israël, où sept personnes, dont deux enfants et une femme, ont été blessées dans la ville d'Ashkélon, distante de 10 km de la bande de Gaza, selon l'armée.

    De même source, outre les deux soldats tués à Gaza, sept autres militaires dont un officier ont été blessés.

    Saëb Erekat, l'un des principaux négociateurs palestiniens, a affirmé à l'AFP que les négociations de paix avec Israël étaient, pour l'heure, "enterrées sous les maisons détruites de Gaza".

    "Le processus de paix a été ruiné par les agressions israéliennes", a ajouté ce négociateur.

    Auparavant, le chef de la délégation palestinienne Ahmed Qoreï avait aussi laissé entendre que les négociations étaient suspendues.

    Le président palestinien Mahmoud Abbas a lui jugé que l'offensive israélienne, était "plus qu'un Holocauste", renouvelant son appel à "une protection internationale du peuple palestinien".

    "Il est impensable que la réaction israélienne à des tirs de roquettes palestiniens, que nous condamnons, soit aussi terrible et effroyable", a commenté le président Mahmoud Abbas, qui tente d'obtenir des réunions d'urgence de la Ligue arabe et du Conseil de sécurité de l'ONU.

    Selon le palais royal jordanien, lors d'un entretien téléphonique avec Abdallah II, le président palestinien a en outre qualifié l'opération israélienne de "terrorisme d'Etat".

    Parmi les victimes palestiniens, au moins 13 morts sont des civils, dont quatre jeunes et sept femmes. Seize tués ont été identifiés comme des membres de groupes armés, presque tous membres du bras armé du Hamas.

    Une porte-parole de l'armée israélienne a indiqué dans la soirée à l'AFP que "l'opération se poursuivait".

    De source militaire israélienne, de violents combats continuaient d'opposer les soldats et des activistes à Jabaliya, où opéraient des unités d'infanterie et de blindés israéliens appuyés par des hélicoptères.

    "Nous vivons une ambiance de guerre totale", a résumé Abou Alaa, 40 ans, un habitant de Jabaliya.

    Le Dr Mouawiya Hassanein, chef des urgences à Gaza, a affirmé que ses services étaient débordés. "Nous ne pouvons pas nous déplacer facilement, 12 de nos ambulances sont bloquées faute de carburant et les autres doivent coordonner au préalable avec l'armée israélienne".

    En Cisjordanie, 300 Palestiniens ont manifesté à Ramallah contre l'offensive israélienne.

    Selon le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, il s'agit d'une opération terrestre "élargie" dans le nord de la bande de Gaza. "Nous agissons surtout avec l'aviation, même si nous recourrons aussi à des forces terrestres".

    Il a nié que l'objectif soit une réoccupation partielle de la bande de Gaza, évacuée en 2005.

    Les derniers décès portent à 6.245 le nombre de personnes tuées dans les violences israélo-palestiniennes depuis 2000, pour la plupart des Palestiniens, selon un bilan établi par l'AFP.

  • Shoah pour Gaza

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    Maison détruite à Gaza par un missile israélien - 1er mars 2008
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    Matan Vilnaï, vice-ministre israëlien de la Défense, né en 1944 à Jérusalem 
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    Enfants de Gaza - Plus de 25 Palestiniens tués ce samedi matin 1er mars 2008 dans la bande Gaza envahie par l'armée israélienne.

    Nous nous adressons à l'ensemble des personnes et associations qui ne peuvent accepter ces massacres. Hier à la radio, le vice-ministre israélien de la défense a promis "la Shoah" au peuple palestinien.Nous nous devons de réagir, contrairement à nos dirigeants qui observent impassiblement ce "nettoyage ethnique" des Palestiniens, tout en organisant de multiples célébrations en l'honneur des 60 ans de l'Etat d'Israël.

    Nous vous appelons à clamer votre indignation, à dire NON à ces crimes dans toutes les villes, par tous les moyens, dès ce week-end, où que vous soyez, chez vous ou en vacances. Faites des pancartes et rassemblez-vous sur les places les plus centrales. Ne rien faire n'est pas pensable.

    Pour PARIS, nous vous appelons à un RASSEMBLEMENT CE DIMANCHE 2 MARS A 16 H PLACE DE L'OPERA