GAELLE MANN - Page 2
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Paris : cette école, vétuste, attend la mise en sécurité des enfants
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Fdesouche @F_Desouche #Vérone (It.) : un migrant marocain récidiviste tabasse sans raison une femme âgée de 74 ans assise sur un banc et lui casse le bras (lin
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Fdesouche@F_Desouche
#Vérone (It.) : un migrant marocain récidiviste tabasse sans raison une femme âgée de 74 ans assise sur un banc et lui casse le bras fdesouche.com/1223493-verone…12:03 PM · 16 juin 2019 · fdesouche.com1En réponse àElle etait sur un banc...et banc ca ressemble a blanc donc tabasser!!Douce France cher pays de mon enfance, bercée par de tendres insouciances. -
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Le «chat-renard», nouvelle espèce de félin recensée en Corse
Le «chat-renard», nouvelle espèce de félin recensée en Corse
Poil gris-fauve, queue à anneaux, le «ghjattu-volpe» - «chat-renard» en corse - gronde dans sa cage. Dans la forêt d'Asco, deux agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) montrent à l'AFP ce qu'ils pensent être une nouvelle espèce de félin.
«Pour nous c'est une espèce sauvage naturelle, qui était connue mais pas recensée, parce que c'est un animal extrêmement discret, avec des moeurs nocturnes. C'est une découverte extraordinaire», s'enthousiasme auprès de l'AFP Pierre Benedetti, chef technicien de l'environnement de l'ONCFS, sur le site de la capture effectuée sans violence.
Ce sous-bois de Haute-Corse est accessible après 45 minutes de marche dans le paysage rocailleux et forestier de la vallée d'Asco, où l'on croise des vaches et de rares randonneurs. C'est sur ce territoire «montagneux très escarpé» de 25.000 hectares, «loin de la présence de l'homme» et où il y a «de l'eau et un couvert végétal pour le protéger de son principal prédateur, l'aigle royal» que l'ONCFS a identifié 16 chats-renards et en a capturé 12, dont une femelle, explique à l'AFP Carlu-Antone Cecchini, chargé de mission chat forestier à l'Office national. Tous ont été relâchés après rapide examen.
Une fois endormi, le félin au poil soyeux, à l'aspect très proche du classique chat domestique pour les non-initiés, est étudié par les deux agents : 90 cm de la tête au bout de la queue, pavillons des oreilles «très larges», courtes moustaches, canines «très développées». «Tarses des pattes postérieures toujours très noirs», «couleur rousse-rouille sur le ventre», densité de poil très importante qui le préserve des puces, poux ou tiques. Queue «avec entre 2 et 4 anneaux et toujours un manchon terminal bien noir», «zébrures sur les pattes antérieures très caractéristiques».
La légende des bergers
«C'est leur longueur et leur queue qui leur a valu le nom de chat-renard d'un bout à l'autre de l'île», note Benedetti en précisant qu'il a été observé dans plusieurs régions corses.
Equipé d'une puce avec un numéro d'identification dans le cou, ce mâle «de 4 à 6 ans», déjà capturé plusieurs fois, a un oeil vert et un oeil brun endommagé lors d'une bagarre avec un autre mâle. Après ces mesures, le félin a pu repartir débarrassé de son collier GPS porteur de 80 jours de données.
«Pour nous, l'histoire commence en 2008 par la capture inopinée d'un chat dans un poulailler d'Olcani, dans le Cap Corse», raconte Pierre Benedetti, qui lui a consacré plus de dix ans de sa vie. «Cet animal appartient à la mythologie de nos bergers. Ils racontaient que ces chats forestiers s'attaquaient aux mamelles de leurs brebis et chèvres. C'est à partir de ces récits, transmis de génération en génération, qu'on a commencé nos recherches», renchérit Carlu-Antone Cecchini.
Un programme de recherche est lancé en 2008. Des «pièges à poil» ont permis en 2012 d'«établir son génôme». «On l'a distingué par son ADN du chat sauvage européen - Felis silvestris silvestris. Il se rapproche du chat forestier africain - Felis silvestris lybica - mais son identité exacte reste à déterminer», indique Pierre Benedetti. A mesure des avancées, des pièges photographiques puis des pièges physiques sont installés avec de premières captures en 2016, «véritable cap de connaissances». Les colliers GPS ont également montré leurs vastes déplacements, jusqu'à 2.500 mètres d'altitude.
Si des mystères demeurent notamment sur sa reproduction et son régime alimentaire, ce chat pourrait «être arrivé à l'époque de la deuxième colonisation humaine qui remonte à 6.500 ans environ avant notre ère. Si cette hypothèse se confirme, son origine est moyen-orientale», avance Pierre Benedetti. L'objectif de ce policier de l'environnement est que dans les 2 à 4 ans à venir, «ce chat soit reconnu et protégé». «Au début, on nous prenait pour des fous mais aujourd'hui quand on montre ce qu'on a comme données, les gens restent bouche bée», livre, satisfait, Carlu-Antone Cecchini. «C'était un mythe et aujourd'hui c'est une réalité».
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Nicolas Sarkozy visé par une enquête pour l’utilisation fréquente de billets de 500 euros
Nicolas Sarkozy visé par une enquête pour l’utilisation fréquente de billets de 500 euros
Le parquet national financier a ouvert une enquête après la découverte de grosses coupures lors d’une perquisition fin 2017.
Une perquisition menée fin 2017 à Paris a mis au jour un usage régulier par Nicolas Sarkozy de liquide en grosses coupures, conduisant à l’ouverture par le parquet national financier (PNF) d’une nouvelle enquête révélée par Mediapart et confirmée jeudi par une source judiciaire. Cette source n’a pas précisé quels sont les éventuels délits visés par cette nouvelle procédure judiciaire du parquet anticorruption contre l’ancien président de la République.
« Lors d’une perquisition fin 2017 chez le célèbre antiquaire parisien Christian Deydier, […] les policiers de l’Office anticorruption (OCLCIFF) ont mis la main sur un pli au nom de Nicolas Sarkozy, qui avait été déposé la veille », écrit le site d’informations en ligne, dans son article publié mercredi.
LIRE AUSSI >Valérie Hortefeux, l’antiquaire et le luxueux appartement
L’enveloppe, découverte lors de cette perquisition menée pour les investigations sur un possible financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, contenait « un chèque de 2 000 euros » pour l’achat d’une antiquité au nom de l’ancien président, « ainsi que quatre billets de 500 euros ».
2 000 euros pour « l’achat d’une statuette chinoise »
Le PNF a alors ouvert une enquête incidente, dans laquelle l’ancien président de la République a été interrogé, selon Mediapart. Nicolas Sarkozy a expliqué « qu’à l’époque, tous les mois, une de ses assistantes va en son nom retirer à la banque quelque 2 000 euros en grosses coupures, dont des billets de 500 euros », rapporte le média.
La pratique n’est pas illégale et il n’a pas été possible de relier avec certitude ces retraits aux sommes découvertes chez l’antiquaire, par conséquent « l’enquête judiciaire s’embourbe », note Mediapart.
L’ancien président a affirmé que les 2 000 euros découverts « étaient destinés à l’achat d’une statuette chinoise » qu’un de ses micropartis - l’Association de soutien à l’action de Nicolas Sarkozy (ASANS) - voulait offrir à Michel Gaudin, en apparente contradiction avec son objet social, selon Mediapart. Michel Gaudin est l’actuel directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy et, par ailleurs, trésorier de l’ASANS depuis 2012.
La révélation de cette affaire vient s’ajouter aux autres démêlés judiciaires de l’ancien chef de l’Etat, qui vit sa retraite politique sous la menace de deux procès : un pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012 dans le cadre de l’affaire Bygmalion, le deuxième pour « trafic d’influence » et « corruption » présumée du haut magistrat Gilbert Azibert. La tenue de ces procès est suspendue à d’ultimes décisions de la Cour de cassation.
Dans l’affaire libyenne, il a été mis en examen le 21 mars 2018 pour « corruption passive », « recel de détournements de fonds publics libyens » et « financement illégal de campagne électorale ». De retour dans le bureau des juges, le 4 juin, il n’a pas répondu aux questions des magistrats, dont il a attaqué la compétence devant la cour d’appel.
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Condé-sur-Sarthe : qui est Francis Dorffer, auteur de six prises d’otages en prison ?
Condé-sur-Sarthe : qui est Francis Dorffer, auteur de six prises d’otages en prison ?
Incarcéré depuis ses 16 ans dans une vingtaine de prisons différentes après des condamnations pour vols, viol et assassinat d’un codétenu, Francis Dorffer est considéré comme le « champion de la prise d’otages carcérale ».
Quelques heures après la fin de la prise d’otages à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne), où deux surveillants pénitentiaires (dont une jeune stagiaire) ont été menacés et retenus mardi soir, le profil de Francis Dorffer, 35 ans, prisonnier et preneur d’otage reste des plus inquiétants.
Francis Dorffer, 35 ans, libérable en 2060, est coutumier de ce type de faits et aurait commis au moins cinq autres prises d’otages en détention selon plusieurs syndicats de surveillants interrogés par France Info
Ce mercredi matin, les surveillants de la prison ont refusé de prendre leur service en soutien à leurs deux collègues pris en otages. «Nous savions que ce détenu allait passer à l’acte », ont expliqué les syndicats.
Incarcéré depuis ses 16 ans pour viol sur un camarade, cet homme né à Hayange, en Moselle, purgeait une peine de trente ans de réclusion criminelle, dont vingt ans de sûreté pour avoir égorgé son codétenu en 2003 à Metz. Ballotté de prison en prison, Francis Dorffer a été incarcéré dans une vingtaine d’établissements pénitentiaires en raison de son profil et de sa dangerosité très difficile à canaliser pour les surveillants.
Aux yeux des personnels de l’administration pénitentiaire, le prisonnier, bien que très surveillé, est considéré comme le « champion de la prise d’otages carcérale ».
Connu pour troubles psychiatriques très lourds
Son nom est associé à au moins cinq autres prises d’otages. En 2006, il avait retenu une psychiatre à la prison de Nancy, en 2009 un surveillant à Clairvaux (Aube), en 2010 un psychiatre à la Santé (Paris) et en 2011 un gardien à Poissy (Yvelines).
En avril 2018, il a été de nouveau condamné à Colmar à 12 ans de prison pour avoir pris en otage un surveillant et tenté de s’évader de la maison centrale d’Ensisheim (Haut-Rhin), en juin 2017.
Classé « DPS » (détenu particulièrement signalé), selon le ministère de la Justice, il est connu pour troubles psychiatriques très lourds.
Des armes artisanales
Mardi à 19h40, Francis Dorffer est de nouveau passé à l’acte en raison de revendications personnelles. Il protestait notamment contre le placement de son fils alors que sa femme a demandé le divorce. Par ailleurs, il se plaignait de ne pas avoir reçu ses médicaments en l’occurrence du Subutex, selon nos informations.
Alors que les équipes du Raid et des Eris (équipes régionales d’intervention et de sécurité) étaient sur place à Condé-sur-Sarthe, mardi depuis le début de la prise d’otages, le dénouement est intervenu peu après 0h30 avec la reddition de Francis Dorffer.
Dans ce centre de détention qui abrite des détenus particulièrement dangereux, radicalisés ou posant des problèmes de discipline, « un premier surveillant avait été libéré vers 23h30 » et « la seconde surveillante a été libérée au moment où le détenu s’est rendu », précise le ministère de la Justice.
« Lors de sa reddition Francis Dorffer s’est débarrassé d’armes que l’on peut qualifier d’artisanales, notamment une paire de ciseaux, une fourchette ou encore un autre objet en plastique qui peuvent être potentiellement dangereux pour les personnes prises en otages », ajoute le procureur qui précise que le détenu a été aussitôt placé en garde à vue pour séquestration.
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jOURNAL DE TVLIBERTES DU 7 juin 19
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Marine Le Pen face à face avec avec Bourdin
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Accord entre Etats-Unis et Mexique sur l'immigration, les taxes douanières suspendues
Accord entre Etats-Unis et Mexique sur l'immigration, les taxes douanières suspendues
Des camions s'apprêtent à traverser la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis dans l'Etat mexicain de Basse-Californie, en avril 20191/4© AFP, Guillermo AriasAFP, publié le samedi 08 juin 2019 à 07h37
Les Etats-Unis et le Mexique ont arraché un accord sur l'immigration vendredi à Washington, au terme de plusieurs jours de difficiles négociations, levant ainsi la menace de droits de douane sur les produits mexicains brandie par Donald Trump et potentiellement dommageables à leurs économies.
Le président américain, à peine revenu l'Europe où il avait assisté aux cérémonies du 75e anniversaire du Débarquement en Normandie, s'est chargé lui-même d'en faire l'annonce.
"Les Etats-Unis sont parvenus à un accord signé avec le Mexique. Les tarifs douaniers prévus pour être appliqués lundi par les Etats-Unis, contre le Mexique, sont donc suspendus indéfiniment", a-t-il écrit sur Twitter.
Il a ajouté que Mexico allait prendre "des mesures fortes pour endiguer le flux migratoire" traversant son pays à destination de la frontière sud des Etats-Unis où la police et la douane se disent débordées par le nombre des arrivées.
"Cela va permettre de réduire grandement, ou éliminer, l'immigration illégale venant du Mexique et entrant aux Etats-Unis", a-t-il assuré.
Son homologue mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a rapidement salué cet accord, également sur Twitter: "Grâce au soutien de tous les Mexicains, nous avons pu éviter l'imposition de droits de douane sur les produits mexicains exportés aux Etats-Unis".
Le président mexicain a confirmé qu'il se rendrait bien samedi à Tijuana, la ville mexicaine à la frontière de la Californie. Le voyage avait été prévu au plus fort de la crise, il s'agira cette fois de "célébrer" cet accord.
Son ministre des Affaires étrangères Marcelo Ebrard a remercié de son côté "toutes les personnes qui nous ont aidés à montrer la grandeur du Mexique".
M. Ebrard avait entamé mercredi à Washington les négociations avec plusieurs représentants de la diplomatie américaine. Elles ont finalement abouti vendredi soir après plus de douze heures d'échanges entre les murs du département d'Etat américain.
- "Mesures sans précédent" -
Le Mexique va prendre des "mesures sans précédent" pour lutter contre l'immigration clandestine, ont affirmé les deux pays dans une déclaration commune.
"Le déploiement de sa Garde nationale à travers le Mexique, en priorité à sa frontière sud", figure parmi ces mesures, précise la déclaration. Le chiffre de 6.000 hommes annoncé jeudi par Mexico n'y figure pas explicitement.
"Le Mexique va aussi prendre des mesures décisives pour démanteler les organisations de passeurs et de trafiquants, ainsi que leurs réseaux illicites de transport et de financement", selon ce texte.
Les Etats-Unis estiment que le Mexique n'en fait pas suffisamment pour contrôler sa frontière avec le Guatemala, au sud de son territoire, et qu'il a laissé se développer sur son sol des réseaux qui acheminent les migrants vers les Etats-Unis.
Ceux-ci viennent essentiellement du Guatemala, du Honduras et du Salvador d'où ils fuient la criminalité et l'insécurité. Et ils ne font que transiter sur le sol mexicain.
Le Mexique devrait aussi accéder à une autre exigence de Washington: tous les migrants venant faire une demande d'asile aux Etats-Unis seront renvoyés au Mexique en attendant qu'elle soit traitée par les tribunaux américains.
Donald Trump menaçait d'appliquer dès lundi des droits de douane de 5% sur tous les produits mexicains, qui auraient pu augmenter progressivement jusqu'à 25% le 1er octobre, si son voisin du Sud ne s'engageait pas à prendre des mesures suffisantes contre l'immigration clandestine.
L'utilisation de l'arme commerciale dans ce dossier avait inquiété les milieux d'affaires, tant les relations économiques sont étroites entre les deux pays. De l'industrie à l'agriculture, les deux économies sont imbriquées et la Chambre de commerce américaine a estimé à 17 milliards de dollars le montant qui aurait été répercuté sur les entreprises et consommateurs américains si les droits de douane avaient été appliqués.
- Gestes de bonne volonté -
Soucieux d'éviter l'exécution de la menace américaine, Mexico avait dépêché dès le début de la semaine une importante délégation à Washington et multiplié les gestes de bonne volonté.
Les autorités mexicaines s'étaient déjà engagées jeudi à renforcer la surveillance à leur frontière avec le Guatemala, en déployant les gardes nationaux. Elles avaient gelé les comptes bancaires de passeurs présumés et renvoyé une centaine de Honduriens dans leur pays.
Elles avaient aussi bloqué mercredi l'avancée d'un cortège d'environ 1.200 migrants qui venaient d'entrer au Mexique depuis le Guatemala.
Dans l'Etat du Chiapas, dans le sud du pays, des journalistes de l'AFP ont constaté une plus grande présence policière et militaire sur les routes empruntées par les migrants.
Pour le seul mois de mai, 144.000 migrants ont été arrêtés ou refoulés en à la frontière sud des Etats-Unis. Au moment de la prise de fonction de Donald Trump à la Maison Blanche, seuls 20.000 migrants étaient arrêtés chaque mois à la frontière.
Parmi les migrants, figurent de nombreuses familles, parfois aussi des enfants isolés.
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Naufrage aux Sables-d'Olonne : qui sont les secouristes décédés et le pêcheur disparu ?
Orange avec AFP-Services, publié le samedi 08 juin 2019 à 08h25
Trois sauveteurs en mer sont morts vendredi 7 juin au large des Sables-d'Olonne (Vendée) après le chavirage de leur vedette, sortie en pleine tempête Miguel pour porter assistance à un bateau de pêche dont le marin est toujours porté disparu. Les recherches ne reprendront pas a annoncé samedi matin le préfet maritime de l'Atlantique.
Dimitri Moulic, Alain Guibert et Yann Chagnolleau sont partis vendredi 7 juin à bord du Jack Morisseau, vedette de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), aux Sables-d'Olonne, avec quatre autres membres d'équipages pour porter secours au Carrera, un chalutier, en pleine tempête Miguel.Ils n'en sont jamais revenus. Tous trois appartenaient à des familles "très connues aux Sables-d'Olonne", rapporte Ouest-France.
"L'équipage d'aujourd'hui, c'était un équipage de qualité, il n'y a rien à dire. C'est le temps qui était épouvantable", assure Pierre Sarrazin, ancien président de la station locale SNSM des Sables-d'Olonne, dans les colonnes du quotidien.
"C'est une tragédie", a réagi vendredi soir Xavier De La Gorce, président de la SNSM sur BFMTV. Il a indiqué qu'il s'agissait de "trois marins, issus de la pêche, très confirmés. (...) Ils fréquentaient la mer depuis tout petit avec leur père et leur grands-père. (...) La communauté des pêcheurs est durement atteinte."
Yves Chagnolleau, quinquagénaire, était le principal responsable de la vedette. Il venait de prendre sa retraite de patron de pêche. "C'était un patron de bateau aguerri. Un très bon marin pêcheur", explique M.Sarrazin, qui le connaissait très bien.
Alain Guibert, qui avait également la cinquantaine, était l'un de ses seconds. C'était également un professionnel, "patron d'un fileyeur de 12 mètres", qui fut "armateur de plusieurs bateaux".
Dimitri Moulic avait 28 ans. Membres d'associations de bateaux traditionnels, ce père de deux enfants avait récemment rejoint la SNSM, en tant que mécanicien.
Le pêcheur toujours porté disparu
Le propriétaire du Carrera, un petit chalutier d'une douzaine de mètres, est Tony Guibert. Ce "marin avisé", selon le maire des Sables-d'Olonne Yannick Moreau, était toujours porté disparu samedi matin. Il pêchait la crevette pour compléter sa retraite.
"Il est assez incompréhensible qu'il y ait un bateau à la mer un jour comme aujourd'hui", a fustigé vendredi l'élu Les Républicains. La Vendée était placée en vigilance orange par Météo-France, en raison de rafales de vent de 110 à 120 km/h, accompagnées de pluies, avec l'arrivée de la tempête Miguel.
"Il n'y a plus d'espoir de retrouver un corps à la surface", a déclaré le préfet maritime de l'Atlantique Jean-Louis Lozier vendredi soir, en annonçant la fin des recherches par hélicoptère. Les recherches ne reprendront pas, a-t-il affirmé samedi matin. -
À Angoulême, l’incroyable découverte de gravures d’animaux vieilles de 14 000 ans
Une plaquette en grès comportant plusieurs gravures et datant de la fin du Paléolithique a été découverte au mois de novembre.
En novembre, les archéologues qui travaillaient sur un chantier de fouilles près de la gare d’Angoulême (Charente) ont eu une belle surprise de dernière minute. Trois jours seulement avant que celui-ci ne prenne fin, ils ont mis au jour une pièce de choix : une plaquette de grès avec des gravures de chevaux et d’autres herbivores vieilles de 14 000 ans. L’annonce de cette découverte a été faite ce mercredi par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).
« Le 20 novembre 2018, nous terminions d’explorer à la hâte les derniers mètres carrés de ce vaste chantier lorsque j’ai trouvé ce morceau de grès », raconte Miguel Biard, archéologue à l’Inrap et responsable scientifique des fouilles. « Ayant vu qu’un de ses bords avait été taillé, j’ai demandé à un membre de mon équipe de la nettoyer délicatement, au doigt, car, lui ai-je dit, “On n’est pas à l’abri d’une gravure” ».
Peu après « je l’entends hurler “coach, il y a un bourrin !” ». Laurent Bernard vient de découvrir la silhouette d’un cheval finement gravée sur la pierre. Et ce n’est pas le seul. Au total cinq herbivores sont représentés. La plaquette gravée est en grès siliceux d’origine locale et mesure 25 cm de long, 18 cm de large pour environ 3 cm d’épaisseur.
Présentes sur les deux faces, les gravures associent motifs figuratifs et géométriques (notamment des rayures). Les silhouettes des herbivores finement dessinées s’entremêlent et il faut l’œil expert des spécialistes pour déterminer les animaux concernés.
« C’est comme si on avait découvert un alien »
La gravure la plus visible, celle d’un cheval sans tête, occupe la moitié de la surface de la première face. De très fines incisions suggèrent le pelage. Pattes et sabots sont très réalistes. Il y a aussi un autre cheval, un cervidé, reconnaissable à la forme de ses sabots mais lui aussi sans tête. Et peut-être un auroch. Sur l’autre face, les traits incisés sont particulièrement fins, laissant deviner la moitié postérieure d’un cheval.
Chez les archéologues c’est la surprise car cette pièce « très naturaliste » a été gravée à la fin du Paléolithique. Elle est datée d’environ 12 000 ans avant notre ère, ce qui correspond à la période dite de l’Azilien. Or « l’art azilien est souvent considéré comme une rupture, il marque un abandon du figuratif au profit de l’abstraction », explique l’Inrap. « Trouver des chevaux et d’autres animaux dessinés à cette période de l’Azilien récent, c’est exceptionnel », estime Valérie Feruglio, préhistorienne spécialiste de l’art préhistorique.
À l’été 2018, des représentations figuratives avaient été retrouvées sur des plaquettes de schiste gravées du site azilien ancien (daté de 14 000 ans avant notre ère) de Plougastel-Daoulas (Finistère). « Mais là, cela décale de 2 000 ans la persistance des représentations figuratives » dans l’art azilien, ajoute la préhistorienne. « C’est comme si on avait découvert un alien », résume Miguel Biard, cité par Le Monde.
Sept mois de fouilles préventives
Les auteurs des gravures d’Angoulême sont des Homo sapiens encore nomades, qui vivent de chasse et de collecte. Ils sont en train de vivre une « transition climatique », avec la fin de l’époque glaciaire et le passage à un climat tempéré, souligne Miguel Biard.
Alors que les Magdaléniens qui les ont précédés sont de « très grands tailleurs de silex » et excellent dans les représentations figuratives d’animaux, l’Azilien fabrique des outils « moins sophistiqués », rappelle l’archéologue. « Mais la découverte de cette plaquette gravée va permettre de montrer que ce ne sont pas pour autant des êtres frustres : ils peuvent être subtils et délicats », considère-t-il. L’homme qui a dessiné ces chevaux « a une grande sensibilité et connaît bien l’anatomie », ajoute-t-il.
La plaquette gravée a été trouvée lors de fouilles préventives menées entre le 9 avril et le 23 novembre 2018 sur 4 000 m² dans le quartier de la gare d’Angoulême, avant la construction d’un centre d’affaires. Ces recherches sur prescription de l’Etat avaient déjà révélé trois occupations préhistoriques successives. Quelque 200 000 silex taillés et 400 pointes de flèches avaient été trouvés dans cette zone, site de chasse pour les hommes préhistoriques.
Le bloc de grès gravé sera présenté au public à Angoulême durant les Journées nationales de l’archéologie (JNA) du 14 au 16 juin.
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Gaëlle Mann vous présente ses excuses pour le long silence dû au changement de son ordinateur
....âgé de onze ans et chaque jour au travail pour le blog Je suis heureuse vous retrouver !
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MAKE FRANCIA GREAT AGAIN
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Européennes : Steve Bannon, ancien conseiller de Trump, apporte son soutien au Rassemblement National
2h52Pourquoi êtes-vous à Paris ?
Parce que de toutes les élections qui auront lieu le week-end prochain en Europe, y compris au Royaume-Uni avec Nigel Farage et son Brexit Party, c’est de loin, ici, en France, la plus importante. (…) Le week-end prochain, vous aurez une situation où Matteo Salvini, Marine Le Pen et Nigel Farage peuvent être à la tête de trois des quatre plus gros partis présents au Parlement européen.
(…)
Il y a une polémique en France sur vos liens avec le RN. Leur avez-vous donné de l’argent ?
Non, pas du tout. Je n’ai jamais donné de capital et personne ne m’en jamais demandé. Je suis un conseiller informel, je ne me fais pas payer. Même avec Trump, j’étais bénévole. Ce que je fais en revanche, c’est faire des observations à certains partis et donner des conseils sur la levée de fonds. Vous savez, je suis un ancien banquier d’affaires chez Goldman Sachs. La clé, pour moi, est de s’adresser à sa propre base. Ce qui est déterminant, c’est le nombre de petits donneurs.
(…)
Marine Le Pen a déjà échoué deux fois à la présidentielle. Ne ferait-elle pas mieux d’arrêter, comme elle aurait dû le faire aux États-Unis ?
Absolument pas. Ce qu’elle a fait est extraordinaire, elle a fait preuve de plus de résilience que n’importe quel autre politique. La chose la plus dure dans la vie est de se prendre un coup et de se relever. Elle a changé le nom du FN en RN, elle a changé de position sur l’économie, elle s’est « rebrandée » (NDLR : elle a redoré sa propre marque). C’est assez extraordinaire.
Il faut la majorité des voix en France pour être élue président. Le RN peut l’obtenir ?
Tout à fait, dans les deux années à venir, s’ils restent sur cette lancée…
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LE JOURNEL TVL 17 MAI 19
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La gouverneure de l'Alabama promulgue la loi anti-avortement la plus stricte des Etats-Unis
La gouverneure de l'Alabama, Etat conservateur du sud des Etats-Unis, a promulgué mercredi la loi anti-avortement la plus stricte du pays, un texte qui provoque une levée de boucliers dans l'opposition démocrate et de larges pans de la société américaine, a annoncé son cabinet.
La gouverneure Kay Ivey a ainsi ratifié un texte qui interdit la quasi-totalité des interruptions volontaires de grossesse, même en cas d'inceste ou de viol.
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Réfugié syrien en Allemagne avec 3 femmes et 13 enfants, il ne travaille pas : « J’ai hâte qu’on devienne Allemand »
J-1L’une de ses femmes attend un 14ème enfant.
Abboud Sweid (40 ans) est un réfugié syrien qui a obtenu l’asile en Allemagne en 2015. Il a trois femmes et 13 enfants. Puisqu’il ne travaille pas, l’État allemand lui verse environ 3800 euros par mois pour subvenir aux besoins de l’homme et de sa grande famille. En plus de ces revenus, les 17 Syriens (bientôt 18) ont trois appartements payés par l’Etat à leur disposition. Dans une interview au journal allemand « Bild », le polygame déclare : « Je serais heureux si nous pouvions devenir Allemands ».
En 2006, il a épousé sa première femme Raeiaa (45 ans). Avec elle, il a eu quatre enfants âgés entre 9 et 14 ans. Moins de trois ans plus tard, il s’est remarié avec Ebtisam (33 ans), avec qui il a eu six enfants. En 2013, deux ans avant son émigration vers le pays d’Angela Merkel, il a épousé sa troisième femme [NDLR : Avec laquelle il aura bientôt quatre enfants].
La question de la polygamie a récemment fait la une des journaux en Allemagne, après que le ministère de la Justice eut bloqué un amendement de loi sur la citoyenneté qui aurait empêché des polygames comme Sweid d’obtenir le passeport allemand. Ainsi, Sweid et sa famille pourront obtenir légalement la nationalité allemande.
Le Syrien raconte fièrement au journal Bild que chaque soir, conformément au Coran, il passe la nuit avec une autre épouse et fait des enfants avec elles.
Le Syrien réside dans trois appartements payés par l’Etat, répartis entre deux maisons, tandis que les bénéficiaires de l’aide sociale allemande doivent vivre sur des campings ou, comme une retraitée près de Heidelberg, dans un vestiaire sans fenêtre pour arbitre.
« La discussion sur la reconnaissance de la polygamie en Allemagne est une question politique », poursuit BILD, qui disserte ensuite sur l’histoire mouvementée de la fondation du harem d’Abboud :
Lorsque la famille est arrivée en Allemagne après avoir prétendument fui l’Etat islamique en 2015, Sweid s’est dit étonné que les autorités n’aient pas voulu reconnaître ses trois mariages. Il n’a été forcé de s’inscrire qu’auprès de sa première femme. Par la suite, les autorités allemandes ont modifié cette pratique et aujourd’hui, ses trois épouses, comme ses enfants, sont reconnus par les autorités. Et dans quelques années, les 18 membres de cette famille seront en mesure d’acquérir la citoyenneté allemande. D’après le journal Bild, ils vivent à présent dans « trois appartements différents, dont deux se situent dans la même maison ». Le troisième est à quelques minutes de là.
Jusqu’à présent, personne ne travaille dans cette grande famille. Selon le mari, la famille reçoit un total de 3785 euros de l’Office, composé de Hartz IV (aide sociale et chômage) et des allocations familiales. Le loyer des appartements est payé par l’Etat.
Bild.de / Philosophia-perennis.com / Mattinonline.ch
Rappels :
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Loiseau - Bardella: le face à face
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Déclaration de Jean-Marie LE PEN le 14 mai 2019
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JT TVL 15 MAI 19
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Une citoyenne américaine effacée des écrans, dont l’enlèvement, le 12 avril, est resté top secret durant un mois. Pouvons-nous nous interroger sur cette anomalie ?
Burkina Faso : la mystérieuse otage américaine libérée par le commando français
Faut-il polémiquer ? Avons-nous le droit de nous interroger ? Est-ce salir la mémoire de deux soldats d’élite que de tenter de comprendre les secrets et les zones d’ombre de l’opération du 10 mai ? Comment des décisions, au plus haut niveau de l’Etat, ont été prises pour enclencher l’attaque qui leur a coûté la vie ? Au-delà de l’imprudence des deux Français safaristes, en goguette chez les salafistes, à qui on a fait lire un texte à leur descente d’avion, à Villacoublay, il y a le mystère de l’otage américaine, disparue dans les oubliettes de l’Histoire, comme si elle n’avait jamais existé.
Nul doute que les autorités françaises, pour des raisons sans doute légitimes, ont accepté d’« exfiltrer » vers d’autres cieux, la sexagénaire sans visage et de protéger son anonymat, phénomène assez rare, à l’exception des agents de renseignements, soumis à la loi du silence. Que faisait cette dame, qui n’apparaît pas sur les photos depuis sa libération, dans une zone brûlante ? Une étude sociologique ? Une promenade de santé ? Et que faisait l’autre femme, sud-coréenne, qui était retenue en otage avec elle ? Selon des sources sud-coréennes, les deux femmes auraient été enlevées, le 12 avril, par un groupe inconnu alors qu’elles voyageaient plus ou moins ensemble, en voiture ou en bus, et tentaient de passer la frontière entre le Burkina Faso et le Bénin. Elles auraient voyagé d’abord au Maroc, puis au Mali, en passant par le Sénégal. Il faut, bien sûr, prendre ces informations avec des pincettes. De simples touristes ?
Un contexte sous haute tension
Curieusement, le 12 avril, aucune source africaine ne signale le rapt. Comme si ce kidnapping était un mirage dans le désert. Le 12 avril n’est pourtant pas une date anodine dans la région. Ce jour-là, le groupe Etat Islamique dans le Grand Sahara multiplie les raids sur le territoire burkinabé. Il enlève un enseignant osant apprendre le français aux enfants de la région et, quelques jours plus tôt, le 8 avril, assassine froidement le maire de la commune de Koudougou, accusé d’être un agent à la solde de l’armée burkinabée, donc un suppôt de la France des « croisés ». Une exécution pure et simple. Le groupe djihadiste, inféodé à Daech, après avoir subi de lourdes pertes dans la région, déstabilisé par des opérations commando de la France et des Etats-Unis contre ses bases, s’est alors lancé, durant cette période, dans une stratégie de la terreur tous azimuts dans la « zone des trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Enlèvements, assassinats de religieux, d’élus locaux, attaques de bases militaires.
Pour les états-majors américain et français, il était clair que Daech avait jeté son dévolu sur cette région pour en faire son nouveau sanctuaire africain. Un enjeu à haut risque qui pouvait transformer la région en « nouvelle Syrie ». C’est dans ce contexte sous haute tension que se déroule, le 10 mai, la libération de nos otages, lesquels ont longuement remercié leurs libérateurs, tombés au champ d’honneur. En revanche, nos sexagénaires sont restées coites, et l’une plus invisible qu’un courant d’air. Officiellement, les autorités américaines ne communiquent pas au sujet de leurs ressortissants kidnappés et auraient demandé à conserver l’anonymat de leur compatriote en attendant de l’avoir débriefée… C’est Donald Trump qui a fait le job, dans son style très cow-boy : « Bon boulot, les Frenchies, et merci ! »
Un doute sur le scénario
Nous devrions donc être fiers du coup de chapeau viril de la première puissance militaire du monde au pays des droits de l’Homme. Et pourtant… Comment ne pas s’empêcher de ressentir un certain malaise, comme un doute sur le scénario présenté par nos autorités. Comment ne pas avoir envie de poser quelques questions. Qui étaient les ravisseurs ? Des membres de la direction de l’EIGS qui justifiait une intervention précipitée ? De simples commerciaux du business du rapt qui s’apprêtaient à livrer leurs victimes à de plus gros poissons ? La fenêtre de tir présentée par les autorités françaises était-elle aussi bonne qu’on nous l’a vendue ? Bien sûr, toutes ces interrogations ne feront pas revenir nos deux compatriotes. Leur rendre hommage ne signifie pas qu’il faille fermer les yeux, ou détourner notre regard sur le mystère de l’otage américaine, volatilisée sans laisser d’adresse. Au contraire. Comprendre, c’est honorer leur mémoire.