Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GAELLE MANN - Page 102

  • Images choquantes en provenance de Nuremberg: Une femme de 73 ans sauvagement battue par un migrant africain

     

    15h11

    Après avoir sauvagement agressé une retraitée à Nuremberg, celui qui est présenté comme un « migrant africain de 23 ans » a été interné dans un hôpital psychiatrique.

     (vidéo indisponible: pourquoi?)
     
     
     

    La femme agressée est actuellement hospitalisée, dans un état très critique.

    Br.de

    Merci à Andy

  • Marlène Schiappa ministre laïcard préfère l’école catholique, par Guy Rouvrais

    marlene-schiappa-a-annonce-un-calendrier-pour-l-ouverture-de-la-pma-a-toutes-les-femmes-jpg_4552094_1250x625-600x300.jpg

     

     
     
     
     

    Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité « des femmes et des hommes » s’est félicitée le 8 décembre dernier d’avoir été jugée digne de recevoir le prix spécial laïcité du Grand Orient de France. Sans doute est-ce pour l’ensemble de son œuvre que l’organisation maçonnique l’a distinguée, mais aussi pour sa dernière initiative : subordonner les subventions associatives au respect d’une charte de la laïcité. Et comme elle est aussi chargée de la famille, certaines associations s’inspirant de la morale catholique ont du souci à se faire…

    Ce triomphalisme laïciste a choqué Sylvie Tolmont, ancien député socialiste, qui était la suppléante de Stéphane Le Foll. Car Mme Schiappa, ardente militante laïque, met ses enfants dans une école privée, catholique ! C’est ce que Sylvie Tolmont révélait sur Twitter.

    Colère de la sous-ministre, qui ne dément pas, et pour cause, mais s’indigne d’une atteinte à sa vie privée, sa dénonciatrice ayant donné le nom de l’école, au Mans. Cela permet à Marlène Schiappa de ne pas répondre sur le fond de la question portant, dit son opposante, sur « l’incohérence manifeste entre sa communication valorisant l’école publique laïque et son choix de scolariser ses enfants dans une école confessionnelle, tant il me semble qu’on puisse légitimement interroger cette contradiction majeure ».

    Certes, elle n’est pas la première, dans la gauche laïcarde, à préférer l’école catholique à la laïque, mais le cas de Mme Schiappa est particulier, car entre ce qu’elle professe et ce qu’elle fait il y a plus qu’un grand écart, un gouffre. Elle est la fille de son père, Jean-Marc Schiappa, président de l’Institut de recherches et d’études de la Libre Pensée, collaborateur du mensuel de cette dernière, La Raison. En 2015, accueillant la Ligue des droits de l’homme dans la ville du Mans, dont elle était ajointe au maire socialiste, elle la saluait en ces termes : « Elles ne sont pas si nombreuses, par les temps qui courent, les organisations qui affirment leur combat contre le cléricalisme, les cléricalismes, la doctrine sociale de l’Eglise ! » Elle terminait son discours par un très maçonnique « salut et fraternité ! ». Toujours dans la Sarthe, elle faisait voter une motion par la section de la Libre Pensée locale qui invitait « tous les défenseurs de la laïcité de l’école et de l’Etat à participer à la manifestation organisée par la Libre Pensée le samedi 5 décembre 2015, à Paris, pour exiger l’abrogation de la loi Debré ». Loi sans laquelle ses enfants ne pourraient bénéficier de l’école où ils sont pour un coût abordable.

    La controverse n’est pas close. La suppléante de Stéphane Le Foll a publié un SMS qu’elle affirme être de Marlène Schiappa, en date du 9 décembre : « Je savais que tu étais une personne inculte, méprisable, aigrie. (…) Tu n’as jamais été capable d’en avoir [des enfants] toi-même donc peut-être ne sais-tu pas que c’est un principe de vie : on ne touche pas aux enfants et on ne s’en sert pas politiquement. » Au cabinet du ministre, on évoque un « échange virulent » entre les deux femmes, mais on ne confirme pas les termes du message. A suivre, peut-être en justice, Marlène Schiappa menaçant de porter plainte.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 16 décembre 2017

  • Autriche : après un accord avec les conservateurs, l'extrême droite obtient les ministères de l'Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères

    13958667.jpg

    Le chef du parti FPÖ assumera les fonctions de vice-chancelier et de ministre de la Fonction publique et des Sports.


    Heinz-Christian Strache, le dirigeant du parti autrichien d'extrême droite FPÖ, à Vienne, le 27 octobre 2017. (ROLAND SCHLAGER / APA)
    avatar
    franceinfo 

    Mis à jour le 
    publié le 

    L'extrême droite a obtenu les ministères régaliens de l'Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères dans le nouveau gouvernement formé avec le conservateur Sebastian Kurz, a annoncé le dirigeant du Parti de la liberté de l'Autriche (FPÖ), samedi 16 décembre. Heinz-Christian Strache s'exprimait lors d'une conférence de presse à Vienne. Il assumera, pour sa part, les fonctions de vice-chancelier et de ministre de la Fonction publique et des Sports.

    L'Intérieur et les Affaires étrangères avaient jusqu'à présent toujours échappé au FPÖ. En 2000, face à la pression internationale, cette formation d'extrême droite avait été privée de ces deux ministères-clés. Elle avait aussi dû renoncer à voir figurer au gouvernement ses principaux ténors, à commencer par son leader de l'époque, le sulfureux Jörg Haider.

    Plusieurs cadres du parti font cette fois leur entrée au gouvernement, outre Heinz-Christian Strache. Considéré comme l'éminence grise du FPÖ, Herbert Kickl est nommé à l'Intérieur. Norbert Hofer, vice-président sortant du Parlement, prend la tête du ministère des Infrastructures et des Transports. 

     

    NdB:  Enfin une bonne nouvelle pour l'Europe,  qui nous arrive d'Autriche! 

  • Emmanuel Macron s'offre un château pour ses 40 ans

    661%2Fmagic-article-actu%2F028%2Fe1e%2F0344c376ee623ce977beb1a348%2Femmanuel-macron-s-offre-un-chateau-pour-ses-40-ans_028e1e0344c376ee623ce977beb1a348.jpg

     

    ©Panoramic

    6Medias, publié le vendredi 15 décembre 2017 à 19h30

    Le président de la République, Emmanuel Macron, va bientôt entrer dans la quarantaine. Pour l'occasion, il fêtera cela en famille dans le Loir-Et-Cher, au Domaine de Chambord, croit savoir la Nouvelle République.

    Week-end royal en vue pour Emmanuel Macron.

    Selon lanouvellerépublique.fr, le président est attendu dès ce vendredi 15 décembre au château de Chambord pour fêter, en avance, son quarantième anniversaire. Il devrait cependant être hébergé au gîte des Réfractaires, à côté du monument. Il devrait présider le dîner d'après chasse aux sangliers. Au programme ce week-end pour la famille Macron : une visite privée dans le Loir-et-Cher.

    Château, hélicoptère et bébé panda

    La fête d'anniversaire devrait se tenir samedi soir, dans les salons du château. Avant cela, le chef du gouvernement devrait rendre visite à Yuan Meng, le bébé panda du ZooParc de Beauval en hélicoptère. Il est possible également qu'il fasse une apparition publique dimanche durant la visite du domaine de Chambord.

  • Antibes : un camping-car comme cadeau de Noël pour Robert, SDF, grâce à la solidarité

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/antibes/antibes-camping-cadeau-noel-robert-sdf-grace-solidarite-1386105.html

    robert_5-3414437.jpg

    Lire cette belle histoire de Noël! 

  • Il tue son cambrioleur à Joué-sur-Erdre (44) : 12 ans requis pour meurtre

    920859.jpg

     

    15h03
     

    L’avocat général Olivier Bonhomme vient de demander aux jurés de condamner Philippe Fourny, 62 ans, pour homicide volontaire. Un jeune homme de 19 ans avait été tué à Joué-sur-Erdre en août 2014.

    L’avocat général, Olivier Bonhomme, ne croit pas à la version servie par Philippe Fourny depuis plus de trois ans. À ses yeux, la balle qui a tué Jason François, 19 ans, n’a pas été tirée sous l’effet de la panique. Il croit plutôt à la colère d’un homme qui a voulu se faire justice lui-même, lessivé par des cambriolages répétés.

    Pour l’accusation, il ne fait pas de doute que le jeune homme a été victime d’un homicide volontaire, un meurtre. Il a requis, ce vendredi matin que l’accusé soit condamné à une peine de 12 ans de réclusion criminelle.

       

    Retrouvez ici le portrait de l’accusé, puis, au second jour du procès, l’opposition de points de vue entre le cambrioleur qui a échappé au feu et Philippe Fourny.

    (Merci à Jojo)

  • JT TVL 15 DECEMBRE

  • Pourquoi le Japon préserve son identité dans la mondialisation : «Ouvrir le pays aux immigrés serait la remise en cause de son harmonie»

    Capture_d_e_cran_2017_12_15_a_15_39_37.jpg Japon.jpg

    Comme on les comprend!

     

    19h25

    Le Japon reste aujourd’hui encore la troisième économie mondiale, pourtant il ne transige pas avec ses traditions. Face à la doxa libérale, il revendique une identité qui fait la part belle au groupe et à l’homogénéité.

     

    Imaginez un pays qui refuserait les plus grands dogmes de la mondialisation et qui parviendrait pourtant à se hisser dans le tiercé gagnant de l’économie planétaire! Ce pays existe: bienvenue au Japon. (…)

    L’immigration, qui pourrait pourtant compenser le déséquilibre de la pyramide des âges est nulle ou quasi nulle et même les immenses besoins de reconstruction post-tsunami n’ont pas suffi à faire ouvrir les vannes. Seuls quelques «guest workers» (travailleurs invités) sont acceptés sur les chantiers, mais ils n’ont d’invités que le nom. Leur travail est précaire, conditionné dans le temps, ils ne peuvent pas faire venir leur famille et ils sont renvoyables dans leur pays à tout moment.

       

    (…) Pour comprendre cette situation, il faut aller chercher du côté de la psyché, de la culture et de la tradition.

    Ouvrir l’archipel aux immigrés serait pour un Japonais la remise en cause de l’équilibre et de l’harmonie nécessaire au pays, avec un risque de perte de ses traditions.

    (…) En bref, les Japonais préfèrent donc penser que les robots assureront plus sûrement leur avenir que n’importe quelle mutation qui remettrait en péril leur identité.

    Cette résistance aux oukazes de la mondialisation n’a pas pour l’heure pénalisé l’archipel. Le pays reste la troisième économie mondiale. (…) Nous sommes bien ici dans un face-à-face de deux modèles cohérents et totalement différents. D’un côté, la proposition libérale est celle de l’émancipation de l’individu par sa performance dans un ensemble fait de diversité et dans un temps qui va toujours plus vite. De l’autre, la proposition japonaise est celle d’une identité qui fait la part belle au groupe et à l’homogénéité dans une culture du temps long. Que le Japon perde cette bataille et il sera pour les adorateurs de la doxa libérale la preuve que la mondialisation représentait bien le sens de l’Histoire. Que le Japon parvienne à résister et il demeurera pour les partisans de l’identité des nations la preuve de «la possibilité d’une île» comme dirait Houellebecq. En attendant l’issue de cette mère des batailles, le Japon est bel est bien devenu le premier laboratoire de la mondialisation.

    Le Figaro

     
  • Présidence du Front National: Marine Le Pen refuse tout autre candidat face à elle

    http://www.medias-presse.info/presidence-du-front-national-marine-le-pen-refuse-tout-autre-candidat-face-a-elle/83970/

  • JT TVL DU 14 DECEMBRE

  • BALI - Le riz des dieux

    A Bali, le riz est vénéré par tous. Élément vital, symbole de richesse et de pureté originelle, il apparaît dans toutes les cérémonies, toutes les offrandes. Mais il est une espèce qui l’emporte sur toutes les autres par sa finesse : le padi bali .
    Cultivé dans la région de Jatiluwih, sur des terrasses inscrites au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, on dit de lui qu’il est le riz des dieux.

  • FRANÇOISE NYSSEN LAISSE DÉTRUIRE UN SITE GREC DU VIÈME SIÈCLE À MARSEILLE!

     

    Dans le dossier de la Corderie, cette carrière grecque découverte à Marseille et menacée par la construction d’un immeuble de Vinci1, Françoise Nyssen, ministre de la Culture, se présente en défenseur de l’État de droit ! Une position intenable qui démontre s’il en était besoin que cette femme, dans laquelle nous mettions beaucoup d’espoir se révèle un tout aussi piètre ministre que ses prédécesseurs.

    Françoise Nyssen raconte n’importe quoi. Sans doute est-elle mal conseillée, mais c’est bien sa responsabilité de nommer les bonnes personnes pour cette mission, et on sait qu’elle a conservé en place le directeur des Patrimoines, et que la nouvelle conseillère du cabinet, Frédérique Girardin, « en charge des questions européennes et internationales, de la francophonie et du patrimoine » (dans cet ordre) ne connaît rien malgré toute sa bonne volonté à ce dernier domaine, comme les associations qui l’ont rencontrée ont pu s’en rendre compte.
    Dire que l’État de droit empêcherait de protéger la carrière est faux car le ministère de la Culture, dans le respect de la loi, peut parfaitement décider de poser une instance de classement et de demander le classement d’office de tout monument ou vestige archéologique qui le mériterait. Ce classement est ensuite prononcé par décret du premier ministre après avis du Conseil d’État. Prétendre qu’utiliser une procédure prévue par la loi ne se fait pas, c’est une bien curieuse conception de l’État de droit !

    Et entendre le ministère de la Culture invoquer l’État de droit alors que dans bien des cas il s’assoit sur la loi, n’est pas moins savoureux. Les associations et La Tribune de l’Art ont à maintes reprises dénoncé des manquements à la loi et aux règlements, comme par exemple les baraquements de Marcel Campion sur la place de la Concorde ou l’installation hors période d’autorisation de la grande roue et, sauf erreur, Françoise Nyssen ne s’est pas préoccupée de la loi et n’a pas prétexté l’État de droit pour engager une action.

    Lorsque le préfet déclare que les archéologues de l’INRAP ont choisi le périmètre à classer et qu’ils l’ont fait de manière indépendante, ou que la ministre explique que la délimitation de la parcelle a été tracée « en toute indépendance », par les services de l’État, ils racontent là encore n’importe quoi. Car l’INRAP est un établissement public placé sous la double tutelle des ministères de la Culture et de la Recherche. Prétendre qu’il serait indépendant de l’État et qu’il pourrait défendre un classement total du site en contestant la décision du ministère, c’est comme affirmer que le Centre des Monuments Nationaux ou le Louvre pourrait s’opposer publiquement au ministre de la Culture. Ils ont un devoir de réserve et doivent suivre les orientations décidées par le ministère. On imagine encore moins les « services de l’État » (le service de l’archéologie de la DRAC donc) aller contre la décision de la ministre. Qui, dans le cas de la Corderie, a décidé qu’il ne fallait pas faire de la peine à Vinci et à Jean-Claude Gaudin contre l’avis d’un grand nombre de spécialistes, eux vraiment indépendants.

    Françoise Nyssen devrait peut-être, plutôt que de se faire la complice de la destruction du patrimoine archéologique marseillais, lire la tribune publiée dans Le Figaro par une certaine Nyssen Françoise (sûrement une homonyme), un texte fort lyrique où elle propose de mobiliser « autour de la protection du patrimoine ». Une bien belle idée qu’elle devrait faire sienne.

    DélitD'images

     

  • RÉÉDITION DES PAMPHLETS ANTISÉMITES DE CÉLINE : LE GOUVERNEMENT VEUT DES GARANTIES

    louis-ferdinand_celine_1932-768x614.jpg

    L.-F. Céline en 1932

    LU DANS LA PRESSE
    |
    PUBLIÉ LE 14 DÉCEMBRE 2017

    #ACTU #CELINE - 

    Lucette Destouches a finalement changé d'avis très récemment et donné son feu vert à leur réédition. Un revirement qui a notamment suscité mardi une mise au point de Pierre-André Taguieff et Annick Duraffour, auteurs de Céline, la race, le juif (Fayard), sur le site du Crif.
     

    Publié le 14 décembre 2017 dans L'Express

    C'est une lettre qui pourrait faire du bruit. Selon nos informations, mardi 12 décembre, Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), un organisme qui dépend du Premier ministre, a écrit à Antoine Gallimard pour lui demander des "garanties" à propos de la réédition des pamphlets antisémites de Louis-Ferdinand Céline, annoncée quelques jours auparavant. La maison d'édition envisage en effet de publier Bagatelles pour un massacreL'Ecole des cadavres et Les Beaux draps, en mai 2018, en un gros volume intitulé Ecrits polémiques. 

    "Lever des inquiétudes"

    "Dans un contexte où le fléau de l'antisémitisme doit être plus que jamais combattu avec force, les modalités de mise à disposition du grand public de ces écrits doivent être réfléchies avec soin", écrit notamment le délégué interministériel à l'éditeur, avant de poursuivre: "La qualité de l'appareil critique qui les accompagne, et notamment sa capacité à éclairer le contexte historique et idéologique de leur production, ainsi que le décryptage des biais de l'auteur et des erreurs factuelles contenues sont dès lors déterminants."

    Et de conclure: " Afin de lever les inquiétudes que fait naître à cet égard le calendrier serré annoncé, je vous serais très reconnaissant de bien vouloir m'éclairer sur les conditions d'élaboration de cette édition critique et sur les mesures prises pour en garantir la scientificité et la pluridisciplinarité." 

    Comment réagira Gallimard ?

    Cette lettre envoyée par la Dilcrah en amont d'une publication est une première. "Il ne s'agit en aucun cas de s'ériger en censeur, mais uniquement de s'assurer que cette édition offrira toutes les garanties nécessaires, précise Frédéric Potier, contacté par L'Express. Nous avons été alertés ces derniers jours par des associations comme le Crif ou la Licra, qui nous ont rappelé que ces pamphlets étaient des textes de haine. Après consultation de notre Conseil scientifique, présidé par Dominique Schnapper et dans lequel siège notamment Pierre-André Taguieff, spécialiste de Céline, nous avons décidé de prendre contact avec Gallimard. Nous agissons en l'occurrence comme un lanceur d'alerte." 

    Lire l'article en intégralité

    Le Crif vous propose :

  • Johnny et d ‘Ormesson : requiem pour deux médiocres

     

    13 DÉCEMBRE 2017 PAR GUILLAUME FAYE

    1Share

    Les décès de l’académicien Jean d’Ormesson (92 ans) et du chanteur Johnny Hallyday (74 ans) survenus presque en même temps ont donné lieu à une bouffée délirante qui a submergé tous les médias (presse, radio, TV, sites Internet) et mobilisé la classe politique– y compris un chef d’État ridicule –  unanimes dans la louange dithyrambique. Leurs obsèques ont donné lieu à des cérémonies nationales et à des déluges d’apologies. Ce qui les rassemblait : être sans talent créatif, bénéficier d’un look bétonné dans les médias, ne choquer personne et vendre énormément. Le vide aseptisé, la clé du succès. Johnny, le rocker, et Jean d’Ormesson, l’académicien, symboles de la France, selon le discours officiel ? Ce n’est pas flatteur.

    Johnny et Jean d’O : une même superficialité

    Deux hommes que tout opposait – sauf le compte en banque – ont été présentés comme deux immenses talents, figures emblématiques de la culture française. Rien de moins. On rêve. On est commis de larmoyer à ces deux pertes irréparables, celle du rocker baraqué et vulgaire et celle du frêle aristocrate raffiné et narcissique.   

    Or l’un comme l’autre – et c’est ce qui les rassemble– chacun dans son domaine, littérature et publications pour l’un, chansons et concerts populaires pour l’autre, en dépit de leur indéniable et durable succès, sont caractérisés par la médiocrité et la vacuité de tout ce qu’ils ont produit. Ils ont fait une belle carrière. Mais ils ne laisseront aucune trace.  Dans trente ans, personne ne saura plus qui était ”Jean d’O” ni ne lira une ligne de lui ; en revanche, on lira toujours Balzac, Flaubert, Céline. Dans trente ans, bien peu écouteront encore les interprétations de Johnny, mais beaucoup continueront d’écouter les œuvres de Trénet, Aznavour, Brel, Brassens ou Gainsbourg.

    Ce qui frappe, dans le cas de l’académicien–auteur comme du chanteur–acteur, c’est, qu’à l’inverse des véritables personnalités créatrices, qui ont toujours un écho international, ils sont rigoureusement inconnus hors des frontières de la France et de la Wallonie ! Deuxième trait commun : leur mondanité – dans des milieux très différents –et leur hyper–présence médiatique, qui remplaçaient leur  densité, inexistante. Créatures des médias, c’étaient des people et non pas des artistes.

    Johnny et Jean d’O étaient des personnages fabriqués par la communication, factices et superficiels, sans épaisseur. Ils étaient des produits, totalement issus de la com et de la pub, mais aucunement des producteurs.C’est pourquoi il est affligeant de voir l’idolâtrie posthume dont ils font l’objet. Cependant, elle ne durera pas, ils seront vite oubliés.  Mais je fais le pari que vont surgir un peu partout, dans les mois qui viennent, des rues et des places ”Johnny Hallyday” et ”Jean d’Ormesson”. 

    Johnny, l’Américain  factice

     Les obsèques de Johnny Hallyday, avec défilé de motards américanisés (bikers) sur les Champs–Élysées, précédés de gendarmes, avec aide logistique de l’Élysée, messe solennelle à la Madeleine, qui ont suivi une oraison funèbre de Macron diffusée dans les médias, laissent rêveur. On croirait la répétition des  obsèques de Victor Hugo. Le ridicule ne tue plus.  

     Sacré dans les années 60 «  l’idole des jeunes », Johnny Hallyday a, en réalité, défrancisé et américanisé la chanson populaire française, la vidant de sa substance autochtone. Il fut, dans ces années 60, un instrument important de l’américanisation culturelle de la France. Fasciné comme un enfant par les États–Unis, Jean–Philippe Smet – qui avait changé son nom en un Johnny Hallyday grotesque (1) –  qui baragouinait à peine l’anglais, passait de longs mois en Californie mais restait totalement inconnu du public américain. Son show à Las Vegas n’a attiré que des Français, expatriés ou rameutés par une agence spécialisée.

    Très mauvais guitariste (mais bon motard), inculte, incapable d’écrire un texte ou de créer une mélodie, mais doué d’une puissante présence scénique, d’une voix chaude et polyvalente, d’un physique viril, il fut le produit parfait, voire le meilleur au sens du marketing et le plus rentable, depuis son lancement en 1959, du show–business hexagonal. Décalque d’une star américaine, Johnny était la lessive la moins chère et la mieux distribuée. Très lucides, du temps de leur talent aujourd’hui disparu, les Guignols de l’Info (Canal Plus) dans les années 90, avaient caricaturé Johnny en prototype du demeuré.   

    Il fut aussi le personnage central de films tous plus cuculs les uns que les autres. Ses premiers succès, qui l’ont lancé dans les années 60, sont des traductions de tubes américains, ce qui était un choix  de plagiaire mais surtout pas d’auteur. Par la suite, il a interprété beaucoup d’autres tubes américains, mais les auteurs–compositeurs français lui proposaient des chansons adaptées à son type de voix et à son style scénique percutants. Environ 20% de ses chansons ont un intérêt musical moyen et un contenu stylistique acceptable. Le reste est poussif ou nul. Le succès de J.H. restait principalement centré sur son look et son caractère de bête de scène, mais aussi sa présence constante dans les médias, avec le storytelling de ses faits et gestes, de sa famille et de son entourage, construit comme un feuilleton permanent par une équipe musclée de professionnels de la communication.  

     À partir de la fin des années 90, ce fut l’effondrement qualitatif.  Johnny vieillissant n’interprétait plus que de nouvelles chansons avec des textes prétentieux médiocres et des mélodies pauvres et banales.  Une opération publicitaire du quotidien Le Monde  avait essayé de le remettre en selle, avec une interview sympathique,  pour le présenter comme un chanteur  ”à idées”.  Ah que…  

    Hallyday–Smet n’était pas un ”rocker”, contrairement à la légende. À peine 10% des chansons qu’il a interprétées appartient au registre du véritable rock’n’roll. C’était un crooner. Aucune originalité : tout reposait sur son physique, sa présence scénique, le cirque vulgaire de ses shows à grand spectacle et l’appareil de communication qui le survendait.

    Hallyday, un chanteur ”français”, emblématique de la France, comme on le rabâche aujourd’hui ? Quelle imposture ! Hallyday fut la copie dégradée des chanteurs et bêtes de scène américains. L’inverse même du talent français et européen. Le parallèle avec la star d’Ormesson est frappant dans un tout autre registre.

    Jean d’O, Jean d’Or, J’endors

    Issu d’une grande famille de la haute société, normalien, agrégé de philosophie  – diplômes qui ne constitue nullement un signe de talent ou d’originalité, mais plutôt de conformité – Jean Le Fèvre d’Ormesson a dû sa réussite médiatique à sa lignée et à ses réseaux de relation, bien plus qu’à la qualité de ses écrits, tous plus gnangnans les uns que les autres.

    Certes, ses romans ou ses essais ne sont pas nuls, ils sont bien écrits grammaticalement, – bien que sans style – mais ils sont surtout effroyablement vides et creux. Leur succès n’était dû qu’à l’image commerciale, au matraquage de communication des éditeurs et des médias autour du ”personnage”  Jean d’O. Dans les années 80 et 90, la revue satirique Jalons, de Basile de Koch, le surnommait ”Jean d’Or” (”j’endors”). De fait, ses écrits sont soporifiques et sans grand intérêt. Mais tellement bien vendus, distribués et couverts par la critique, ce qui est nettement plus important pour une oeuvre que sa  qualité intrinsèque.

    Les textes du narcissique d’Ormesson (surtout sur Dieu et le destin !), empreints de fausse profondeur, relèvent de la philosophie de supermarché. Une succession de lapalissades assénées doctement. Il ne risquait pas de choquer, il faisait l’unanimité. Tout est mou dans ses réflexions creuses, dont la postérité ne retiendra rigoureusement rien. On s’extasiait quand il expliquait sur deux cent pages qu’on ne savait pas qui était Dieu ni ce qui se passait après la mort.     

    Quant à ses romans, ils sont poussifs, sans souffle, d’une banalité dépourvue de la moindre imagination, débordants de bons sentiments. Mais ça marchait. Parce que, comme pour Hallyday, la machine commerciale, médiatique et de communication, fonctionnait à plein régime pour vendre le produit bas de gamme.

    Le fait qu’il ait été publié de son vivant dans La Pléiade (Gallimard) a impressionné tous les naïfs. Comme si cette collection d’œuvres complètes en papier bible conférait un prestige littéraire éternel. Bien au contraire la publication de l’œuvre mièvre et soporifique, inodore et sans saveur de Jean d’Or aura été nuisible à La Pléiade. On ne sélectionne plus le talent littéraire réel et profond, mais on choisit un type bien médiatisé. Pour vendre.

    Ses meilleurs textes auront été ses commentaires politiques, surtout parus dans Le Figaro,  (sa famille) sans grand génie mais agréables à lire. Bon spectateur lucide, Ormesson portait un regard analytique et bien informé sur le monde politique, sans plus. Rien d’extraordinaire, aucune idée originale.     

    Jean d’O, Johnny, la loi de la pub, pas du talent  

    C’est le règne de l’esbroufe. Comme celui de Hallyday, le succès de Jean d’Ormesson reposait en grande partie sur son image physique (innombrables photos et vidéos) : petit pépère tiré à quatre épingle, aux beaux yeux bleus, toujours fendu d’un sourire béat censé délivrer un message de bonté, de gentillesse et de joie mais en réalité – exactement comme le visage de Johnny Hallyday dans un autre registre – qui ne délivre aucun message. Il vend seulement l’image, le spectacle que les pros de la communication ont décidé pour construire un personnage grand public vendeur.

    Narcissique (il le reconnaissait) à l’égo démesuré, maîtrisant parfaitement les codes médiatiques, Jean d’O, tout comme Johnny, bénéficiait d’un surreprésentation dans les médias, surtout audiovisuels. Il avait même, dans un film burlesque, joué le rôle d’un président de la République. Ridicule.  Sans cette mise en scène physique permanente, sans le travail de communication d’équipes professionnelles pour vendre des personnages (2) (et non pas desœuvres) il est probable que les articles et livres de Jean d’O et les interprétations de Johnny seraient passés totalement inaperçus. La preuve : en dehors des frontières de la France, mis à part le Québec, la Wallonie, la Suisse romande – et encore – Johnny et Jean d’O sont inexistants, totalement inconnus.  Ce n’est pas le cas pour d’autres écrivains ou chanteurs français qui sont connus, vendus, lus, écoutés, traduits dans le monde entier. Pourquoi ? Poser la question, c’est y répondre. Parce que les deux jojos, Jean d’O et Johnny, étaient médiocres.

    (1) À l’époque, dans les années soixante,  des chanteurs français prenaient des pseudonymes américains : Eddy Mitchell, Dick Rivers, etc. 

    (2) En latin, personna signifiait le masque sous lequel jouaient les acteurs.

  • Déjà 44.000 € collectés pour « mettre au chaud 80 jeunes migrants »

    920045.jpg

     

    0h08

    Avec 27.600 €, nous voulons financer deux salariés pendant 6 mois pour développer ce réseau d’hébergement citoyen et sortir 80 mineurs de la rue en 6 mois. Soit 10 mineurs toutes les 3 semaines. Et si vous êtes généreux, ce sont 10 mineurs de plus par tranche de 5.000 €.

  • Moselle: crèche de Noël municipale incendiée à Hagondange

    hagondage-creche.jpg

    Un lecteur, que je remercie, m’a fait parvenir une bien triste photo. Il s’agit de ce qu’il reste de la Crèche de Noël municipale qui a été incendiée dans la nuit de lundi 11 à mardi 12 décembre à Hagondange en Moselle. Cette Crèche est traditionnellement installée dans le cadre du village/marché de Noël. C’est la première Crèche incendiée qu’on me signale cette année, mais je crains que ce ne soit pas la dernière…

    L'Observatoire de la christianophobie

  • Les funérailles de la France blanche, par Richard MILLET

     

    10/12/2017

     
     

    Chronique n°149 

     

    Les funérailles de la France blanche

     

    Qu’on ne se leurre pas : enterrés en grandes pompes avec la bénédiction de l’État français, le comte d’Ormesson et le chanteur populaire Hallyday ont toujours été morts. Ils ne représentaient rien d’autre que la mort française, la France étant morte, on le sait, depuis un demi-siècle, Mai 1968 n’ayant rien été d’autre que l’ultime contrecoup de la débâcle de 1940, et l’immigration de masse l’accomplissement voulu par le capitalisme mondialisé.

                L’unanimité nationale, pompeuse, grotesque, hypocrite qui s’est constituée autour de ces deux personnages est donc la version française du nihilisme contemporain. Certains ont trouvé bon d’évoquer la mort de Cocteau, éclipsée par celle de Piaf, en 1963. Cocteau et Piaf sont encore perçus, à l’étranger, et à des degrés différents, comme des représentants de l’esprit français, lequel n’existe plus depuis longtemps. D’Ormesson et Hallyday sont, eux, inconnus hors de l’hexagone : ils ne sont que des parodies, le premier d’une littérature qui s’est réfugiée dans le simulacre, l’autocensure, la police de la pensée, la falsification, et dont le comte d’Ormesson était la version aimable ; le deuxième n’étant que l’« Elvis français », c’est-à-dire rien : l’ersatz local de cet instrument de domination planétaire qu’est la sous-culture yankee, et qui rappelle que la liberté n’est en vérité que jouissance de la condition d’esclave.

                Des « héros », d’Ormesson et Hallyday ? On a ceux qu’on peut, et les « icônes » sont bel et bien des effigies du Démon. Les hommes qu’on a enterrés avec la bénédiction du chef de l’État et de la clique médiatico-littéraire sont, j’y reviens, des symboles de la mort française : la bourgeoisie déculturée se regrette elle-même dans cet homme de lettres certes sympathique mais littérairement sans intérêt, quoiqu’il fût entré dans cette espace de symbolisation culturelle qu’est la Pléiade (comme, avant lui, ces vermicules littéraires que sont le dialoguiste Prévert et l’histrion Boris Vian), tandis que l’autre, « Johnny », non moins sympathique, est pleuré comme un « Dieu » par le « peuple » français, ou par ce qu’il en reste – nul immigré ni descendant d’immigré ne se trouvant à ses funérailles, de la même façon que ces mêmes post-Français ignorent l’existence du comte d’Ormesson, la France américanisée, aliénée, abrutie de rock, de moto, de cannabis et d’athéisme enterrant aussi, en sous-main, un des ultimes représentants de la « vieille France » – la bourgeoisie et le « peuple » devenus l’une et l’autre des zombis sur un territoire qui n’est plus qu’une dépendance de  l’Union européenne.

                Situé entre le royaume islamique de Belgique et celui, anciennement très catholique, d’Espagne, entre l’Allemagne toujours plus luthérienne et une Italie quasi mafieuse, la France est ravagée par la déchristianisation, l’inculture, la médiocrité, le communautarisme, le séparatisme provincial qui s’ajoute à sa provincialisation post-culturelle : elle n’entretient plus que sa propre caricature sous la forme d’écrivains et de chanteurs insignifiants, ou de produits dérivés tels que le très idéologique Louvre d’Abou Dhabi, qui n’est qu’un Disneyland post-culturel aux mains du pouvoir sunnite.

                Ce pays qui ne fait plus que commémorer et enterrer – mais qui a ignoré la mort d’Henri Dutilleux et à peine commenté celle de Pierre Boulez – bannit en revanche les esprits qui continuent à dénoncer le devenir parodique de la culture dans la redéfinition perverse de la « personne humaine », au sein d’un présent où s’agitent des collabos du néant : écrivains et journalistes aussi vulgaires que les « bikers » qui ont descendu les Champs-Elysées, cette prétendue « plus belle avenue du monde » où ils ont défilé, drapeaux américains sur la selle, sous l’œil ému des « Français » qui se croyaient à l’enterrement de Victor Hugo – le pouvoir culturel ayant délivré le message selon lequel culture est désormais passée de Hugo à d’Ormesson, comme de Piaf à Hallyday, avant d’« acter » que les chanteurs chantent maintenant directement en anglais, tandis que le marquis du Clézio, la parolière post-féminine Ernie et le chansonnier Ben Jelloon écrivent dans un sous-français automatiquement traduit « vers » l’anglais par une plateforme de traduction située au Bengladesh.

                Le même soir, je suis descendu dans un des rares endroits où s’est réfugié le réel : le RER – ce réseau électif de la réalité. On y est confronté à l’abomination sociale, morale, ethnique, écologique. Cette nuit-là, à la station Gare-de-Lyon, je me tenais le plus loin possible des humanoïdes qui attendaient le train – tout près d’un haut chariot chargé de poubelles transparentes (car même les « sacs poubelles » doivent être transparents, voire « démocratiques »). J’en admirais le contenu comme on peut le faire d’une « pièce » d’art contemporain : gobelets, emballages de sucreries et de kebabs, journaux gratuits, paquets de cigarettes vides, gants perdus, mouchoirs en papier – mais pas de bébé mort). Le balayeur africain me regardait en souriant : « En Afrique, ces déchets vaudraient de l’or », m’a-t-il dit, en un français bien meilleur que celui de deux pouffes blanches dont j’avais fui jusqu’à la voix. « Oui, c’est le monde à l’envers ; ou c’est le nouvel ordre du monde », ai-je répondu avant qu’il n’aille chercher d’autres poubelles, me laissant devant ces déchets somme toute plus estimables que mes contemporains.

    Richard Millet

     (merci à Dirk)

  • LE JOURNAL DU 13 DECEMBRE