Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GAELLE MANN - Page 12

  • Gilets jaunes : jacquerie française ou révolution planétaire ? Par Pierre-Emile BLAIRON

    Gilets_jaunes_Gaulois_En-Marche.jpg

     

     

    Plus de deux mois après la première manifestation des Gilets jaunes, je dois constater que je n’ai guère répondu à ma question en titre si j’en crois celui, quasiment identique, de ma première intervention sur le sujet sur Boulevard Voltaire, le 4 novembre 2018 : 17 novembre 2019 : fronde des automobilistes ou nouvelle « Révolution » française ? Alors même que la dénomination Gilets jaunes n’avait pas encore eu droit de rond‐point (et de cité plus tard). 
    Je la réitère donc, un peu différemment puisque la fronde ne se limite plus à contester le prix du carburant.

    Les origines du mouvement

    Selon le journal Libération, c’est Ghislain Coutard, 36 ans, mécanicien à Narbonne, qui serait l’inventeur involontaire du nom en appelant, le 24 octobre 2018, « tous les automobilistes en colère à déposer un gilet jaune sur leur tableau de bord. » et ce sont« deux chauffeurs routiers et une vendeuse en ligne de cosmétique bio, tous originaires de Seine‐et‐Marne » qui avaient lancé le 15 octobre une pétition contre la hausse du prix des carburants.

    Les jacqueries

    Les jacqueries qui se sont répétées tout au long de l’Histoire de France furent des émeutes provoquées pour des motifs essentiellement d’ordre matériel : famines, excès d’impôts et taxes qui s’accompagnent d’une arrogance et d’une désinvolture affichées des nantis, seigneurs, bourgeois ou gouvernants, selon les périodes et les situations. Nous étions bien, à l’origine des Gilets jaunes, dans ce contexte. Cette nouvelle jacquerie (qui n’est pas près de s’éteindre) ne tranche pas, sous un certain aspect, avec les précédentes : c’est toujours l’opposition des campagnes à l’État central (les « Jacques » étaient des paysans, comme les appelaient les gens des villes). Cette opposition était due au fait que nos gouvernants n’avaient pas pris en compte l’importance de l’automobile comme moyen de transport presque exclusif dans les « provinces », comme on disait sous l’Ancien régime ( ou « en province », comme on dit à Paris actuellement), surtout après le démantèlement par les gouvernements successifs depuis des dizaines d’années de tous les services publics pour les regrouper ( quand ils le sont) parfois à des dizaines de kilomètres de son lieu d’habitation. Rappelons que la « province », c’est 45 millions d’habitants contre 15 pour l’ensemble des grandes agglomérations urbaines.

    Quelles sont les forces en présence ?

    D’un côté, le gouvernement. Sa position et son projet concernant le bras de fer en cours avec les Gilets jaunes sont clairs ; le gouvernement utilisera la même méthode éprouvée par ses prédécesseurs pour mater les jacqueries des siècles passées : la répression par sa police, en y ajoutant – c’est la « modernité » – la désinformation pratiquée par les médias à ses ordres.

    Un Macron sans états d’âme

    Le président Macron ne changera rien à la feuille de route qu’il s’est fixée, feuille de route qui n’a rien d’original puisqu’elle s’inscrit dans le grand mouvement mondialiste (auquel il semble adhérer avec délectation) de désintégration des nations, de leurs peuples, et de leurs cultures traditionnelles. Il agira sans sourciller, sans états d’âme contre la révolte des Gilets jaunes, avec les moyens policiers qui sont mis à la disposition d’un État démocratique qui flirte dangereusement avec le totalitarisme, sachant qu’il pourra, en fin de compte, se poser en défenseur de l’ordre « républicain », quitte à jeter de l’huile sur le feu si nécessaire, à manipuler les Gilets jaunes de toutes les manières possibles, y compris en inspirant la création de listes aux européennes et en espérant que le mouvement finira par s’essouffler ou s’achever, quoi qu’il en soit, après les résultats des élections européennes.

    De l’autre côté, les Gilets jaunes : là, les tentatives de mettre en place un outil prospectif sont vouées à l’échec du fait que les Gilets jaunes constituent un agrégat protéiforme d’individus, de revendications diverses, de mots d’ordre et de méthodes qui le sont tout autant pour les faire aboutir. L’un des aspects qui nous paraît positif est l’extraordinaire détermination qui caractérise la plupart des révoltés.

    Persistance du vieux fond gaulois

    Les premiers samedis (puisque les manifestations, par routine, se font désormais le samedi) avaient quelque chose de magique et de festif ; les rassemblements autour et sur les ronds‐points permettaient la rencontre amicale et chaleureuse de Français de tous âges et de toutes conditions, comme si se réveillait un vieux rêve enfoui sous des tonnes de béton et de technocratie, comme autant de places de village où règne encore un esprit communautaire, comme autrefois, du temps où existait encore un peuple français et une nation française. Rappelons la définition du mot « nation » : « ensemble des êtres humains vivant dans un même territoire et ayant une communauté d’origine, d’histoire, de mœurs et, souvent, de langue. » (Larousse). La relative homogénéité ethnique des Gilets jaunes pouvait même nous faire penser à la persistance d’un vieux fond gaulois, les « réfractaires », comme les a si bien définis leur principal ennemi. Un Gaulois est un rebelle permanent.

    Cependant, nos ancêtres les Gaulois, s’ils étaient vaillants au combat, n’ont jamais brillé par leur persévérance et leur discipline ; Vercingétorix qui a voulu les rassembler contre l’ennemi romain en a fait les frais, et nous aussi, leurs descendants, par la même occasion. Ce qui distingue les Gilets jaunes de leurs ancêtres, c’est qu’ils ont pour eux une détermination et une constance sans faille.

    Récupération en cours du mouvement par l’extrême-gauche

    Le motif de ces rassemblements, à l’origine, était d’ordre purement matériel, très ciblé au début sur la hausse du prix des carburants et, petit à petit, agrégeant d’autres revendications toujours et uniquement dans le domaine fiscal et social, ressemblant fortement aux habituelles revendications syndicales ; il convient de remarquer que les syndicats n’ont pas jugé utile de se joindre au mouvement, du fait même de leur accointance avec le régime en place qui en nourrit substantiellement les dirigeants. Par la suite, le mouvement a été contenu dans cet unique domaine, malgré quelques timides tentatives de lui donner un caractère plus identitaire.

    Macron a traité les Gilets jaunes de racistes, d’antisémites, d’homophobes, autant de qualificatifs récurrents dans la bouche des bobos de la France d’en-haut. Ces Gaulois Gilets jaunes savent à peine de quoi il s’agit. Ce n’est pas leur monde ni leur façon d’être, peu de peuples dans le monde sont moins racistes, antisémites, etc. que le peuple français. Ils sentent confusément qu’une autre France, une vraie France existe, ou avait existé, une France dont leur avaient parlé leurs parents mais l’Éducation nationale et la télévision les ont formatés dès leur plus jeune âge : ils n’ont plus d’idées très affirmées, pas de formation idéologique, politique, intellectuelle, spirituelle, pas d’esprit critique, peu de lucidité, pas de repères identitaires, plus de possibilité d’étudier l’histoire de leur pays, l’héritage laissé par leurs ancêtres, ils sont déculturés, dépersonnalisés, pacifiques à défaut d’être pacifistes (ce qui est déjà une idéologie), antiracistes, bisounours (on ne fait pas une révolution en se laissant crever les yeux et en agitant des petits ballons jaunes pour manifester sa réprobation). Les Gilets jaunes, ne disposant d’aucune carapace militante, donc la capacité de se prémunir de toute attaque d’ordre doctrinal et encore moins d’y répondre, sont vulnérables dans leur candeur et leur bonhomie et la proie de toutes les manipulations tordues venant du gouvernement ou de ses satellites gauchistes ou communistes en mal de reconnaissance qui s’infiltrent dans les cortèges et dans les sites internet créés par des groupes de Gilets jaunes, imposent leurs mots d’ordre et leurs slogans et récupèrent le mouvement pour le compte du mondialisme ou de l’altermondialisme, ce qui revient au même.

    Nous verrons que les dirigeants des Gilets jaunes les plus médiatisés seront finalement récupérés ; on sent bien qu’ils n’ont pas assez de coffre pour contenir toute la force de revendications fondamentales. Cependant, certaines personnes qui se revendiquent des Gilets jaunes ont du talent, une grande lucidité et une grande force de conviction comme Komrad, dont nous ignorons jusqu’au nom(. Mais il n’est pas le chouchou des médias.

    Prise de conscience inconsciente

    C’est ainsi que cette prise de conscience inconsciente a été tuée dans l’œuf. Toutes les revendications fondamentales susceptibles de redonner une colonne vertébrale à la société française ont été très rapidement bannies des discours, des banderoles et des slogans, celle concernant le Traité de Marrakech (c’est-à-dire le problème de l’immigration et du remplacement de notre peuple par des hordes africaines) est à peine ébauchée, comme sont évacués les sujets sur la peine de mort, l’islamisation de l’Europe, sur la dictature des minorités (homosexualité, transgenrisme, transhumanisme, PMAGPA et autres loufoqueries), sur le localisme, la mort de la paysannerie, le protectionnisme, le réveil identitaire, l’indépendance nationale, la tradition, la culture… la lutte contre le Système, la technocratie, l’uniformisation, l’agro-alimentaire chimique, la désertification médicale, la vaccination obligatoire, le mondialisme, etc. Subsiste par intermittence la seule revendication susceptible de réunir tous les Gilets jaunes : le référendum, que les gens de droite appellent « d’initiative populaire » et ceux de gauche « d’initiative citoyenne » mais dont le gouvernement ne veut pas, qu’il soit « populaire » ou « citoyen ».

    Les Gilets jaunes sont des bisounours

    Semaine après semaine, le même rituel se répète : des forces de police armées jusqu’aux dents et très agressives dispersent les manifestations pacifiques de Gilets jaunes dépourvus de moyens défensifs physiques et mentaux. Chaque semaine, les médias subventionnés ne parlent que de la violence des Gilets jaunes, alors que les réseaux sociaux ne nous montrent que des gens qui tentent vainement de se défendre contre les violences policières. Si les Gilets jaunes étaient violents, ils auraient déjà gagné face à une mobilisation permanente des forces de police épuisées (mais toujours motivées, à tel point qu’on se demande si elles ne fonctionnent pas au Captagon, ou si elles ne se nourrissent pas d’une haine radicale et incompréhensible contre leur propre peuple) ; les Gilets jaunes ont peur que la presse ne les montre comme des gens violents, alors, ils s’abstiennent de tous comportements qui pourrait ressembler à de la violence (voir la vidéo concernant l’infâme Muselier et le traitement débonnaire qui lui a été généreusement octroyé et qui est très significatif de cette démission(2),mais le mal est déjà fait : la presse les a déjà montrés injustement comme violents.

    https://www.facebook.com/giletjaune1970/videos/vb.959799787551575/597144287376467/?type=2&theater )

    Les forces de police étaient, avant l’apparition du mouvement Gilets jaunes, désarmées par le syndrome Oussekine (syndrome créé par la presse du temps où elle était contre le gouvernement), elles ne le sont plus. Les Gilets jaunes, eux, sont désarmés par le syndrome Charlie‐bisounours‐vous n’aurez pas ma haine, créé par cette même presse maintenant au service du pouvoir mondialiste. Les dégradations des biens privés (vitrines et véhicules) et symboliques (comme la dévastation de l’Arc de triomphe) opérées par des casseurs casqués et masqués, Black‐blocs, gauchistes‐zadistes, en fin de journée, sont présentées comme l’œuvre des Gilets jaunes alors qu’il pourrait s’agir de provocations délibérées à même de servir la cause du gouvernement. Il convient de remarquer que les casseurs‐racailles de banlieue ont reçu la consigne de ne pas se manifester ; ils n’ont pas intérêt à le faire puisqu’il est entendu qu’ils sont protégés par les pouvoirs en place depuis des décennies, lesquels pouvoirs n’ont jamais employé contre eux les mêmes méthodes radicales de répression qu’ils utilisent contre les Gilets jaunes.

    Élections européennes : Macron l’exterminateur

    Pour en arriver à la fin de cette étude qui s’est efforcée de n’être qu’un constat de la situation présente en ce début de février 2019, il reste à risquer deux prospectives : l’une temporelle, l’autre géographique.

    L’échéance temporelle concerne bien évidemment les élections européennes fixées au mois de mai.

    Même si les Gilets jaunes semblent actuellement soutenus par une majorité de la population française, on sait bien que les Français soumis au matraquage permanent des médias « mainstream » ne réagissent pas toujours comme les instituts de sondages le laissent supposer, instituts de sondage dont la partialité ne peut faire aucun doute, puisqu’ils appartiennent eux aussi au Système et qu’ils sont tout aussi habiles que leurs complices médiatiques à déguiser la vérité et à renverser les tendances.

    Cette rébellion circonstanciée et superficielle des Français – je parle ici du soutien apparent des Français aux Gilets jaunes, de ces Français spectateurs qui ne se risquent pas à manifester – fait largement place aux sorties des urnes à un comportement de bourgeois frileux qui ne tient compte que de sauvegarder un confort sans risque et un ordre établi, l’un et l’autre réels ou factices. Si les identitaires (concept global qui s’oppose le plus radicalement et le plus clairement à l’uniformisation mondialiste) ne parviennent pas à imposer leurs points de vue d’ici là, nous risquons fort de retrouver un Macron encore plus conforté dans son rôle d’ange – de Satan – exterminateur de nos peuples européens.

    Une révolution planétaire

    En réalité, la perspective qui nous semble la plus positive et durable du mouvement, et qui a été le plus largement sous‐estimée, est celle qui concerne son incroyable et rapide extension sur l’ensemble de la planète ; il s’agit ici alors d’un violent changement de paradigme, d’une nouvelle vision du monde, qui doit s’opposer à celle qui tente de se mettre en place. Sur l’ensemble de la planète, des citoyens se mobilisent pour des raisons très diverses contre leur régime (et même dans des pays aussi inattendus que l’Irak, le Burkina‐Faso, la Serbie, Israël ou la Jordanie) en revêtant eux aussi ce même gilet jaune qui n’était destiné, à l’origine, qu’à se faire signaler des autres automobilistes en cas de panne sur la route. Autant de petites bulles clairsemées qui paraissent inoffensives mais qui constituent finalement le contenu d’un chaudron qui bout.

    Symboliquement, la personne qui porte un gilet jaune est alors un être humain en danger, quel que soit le pays qu’il habite.

    Le pouvoir mondial qui se met en place et qui tente de faire de l’ensemble de l’humanité une masse d’esclaves coupés de leurs racines, malléables et corvéables à merci, et de la planète un désert lunaire, dépourvue d’animaux et de végétaux, est sur le point de réussir son opération avec la complicité de la quasi‐totalité des dirigeants de la planète, des mafias financières, médiatiques, bancaires et industrielles dont l’absence de scrupules, la malhonnêteté et l’aptitude au mensonge stupéfient les êtres les plus avertis et les plus lucides. Nous n’allons pas ici à nouveau évoquer Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley ou le 1984 de George Orwell(1).

    Est‐ce le grand troupeau qu’on mène à l’abattoir qui s’affole, sentant déjà l’odeur du sang qui gicle sur les murs, et qui se met à bêler, qui tente d’échapper aux chiens de garde débordés qui ne peuvent plus le contenir ? 
    Ou ces manifestations éparses, désordonnées et timides sont‐elles le grondement sourd d’une vague de fond qui s’amplifie, les prémisses d’un tsunami qui va se gonfler inexorablement de tous les malheurs du monde et qui va tout balayer sur son passage ?

    La révolution bourgeoise de 1789 en France avait donné le signal de la curée matérialiste qui allait envahir le monde. Elle était devenue le modèle de toutes les utopies sanglantes qui ont placé le monde sous leurs griffes et qui ont toutes échoué. La chute du mur de Berlin en 1989 fut le symbole de l’effondrement d’une dictature qui a duré 70 ans et qui a envoyé à la mort des dizaines de millions d’êtres humains. Le monde ignorait alors que la tyrannie communiste allait être rapidement remplacée par son double inversé. D’un totalitarisme à l’autre, le monde vit depuis sous la poigne de Big Brother, un système despotique qui, sous un déguisement de démocratie soft et de « mondialisation heureuse », comme dirait l’un de nos sinistres hommes d’État, vide lentement le monde de toutes ses raisons de vivre au profit de quelques individus assoiffés de pouvoir et d’argent.

    Cette nouvelle révolution mondiale, si elle advenait, pourrait bien être le coup d’arrêt de cette dérive qui mène le monde à sa perte. Nous ne pouvons qu’espérer sa venue.


    Pierre‐Émile Blairon

    NdB: Un bel article à lire jusqu'au bout et à méditer

     

  • Enregistrement Benalla: une enquête ouverte, Mediapart refuse une perquisition

     

    Enregistrement Benalla: une enquête ouverte, Mediapart refuse une perquisition
    Alexandre Benalla après son audition devant la commission d'enquête du Sénat, le 21 janvier 2019

    AFP, publié le lundi 04 février 2019 à 18h03

     

    Déjà tentaculaire, l'affaire Benalla connaît un nouveau front: le parquet de Paris a tenté de perquisitionner Mediapart lundi, après la diffusion la semaine passée d'une conversation entre l'ancien conseiller d'Emmanuel Macron et Vincent Crase, quelques jours après leur mise en examen en juillet.

     

     

    Cette nouvelle enquête a été ouverte pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "détention illicite d'appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d'interception de télécommunications ou de conversations", autrement dit sur les conditions dans lesquelles cet enregistrement a été réalisé, selon une source judiciaire.

     

     

    Le média en ligne a indiqué avoir refusé lundi matin une perquisition dans ses locaux, où s'étaient présentés deux magistrats du parquet et des enquêteurs qui voulaient saisir les enregistrements en question.

     

     

    "Tout ça est une manœuvre, un habillage juridique qui n'a qu'une seule fin : trouver les sources de Mediapart et les tarir !", a estimé Fabrice Arfi, co-responsable des enquêtes du journal en ligne, lors d'une conférence de presse au siège de Mediapart.

     

     

    "Nous avons révélé des faits d'intérêt public. Nous n'avons commis aucun délit", a renchéri Edwy Plenel, président et cofondateur du média en ligne, s'insurgeant que "le procureur de la République de Paris -choisi par Emmanuel Macron lui-même- n'a d'autre urgence que de faire cet acte violent et rarissime de venir perquisitionner un journal".

     

     

    Mediapart avait publié jeudi des extraits d'un enregistrement d'une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, ex-employé de LREM et gendarme réserviste.

     

     

    Selon le site d'information, cette conversation a eu lieu le 26 juillet, quelques jours après que les deux hommes ont été mis en examen pour des violences sur des manifestants le 1er mai 2018 et en violation de leur contrôle judiciaire.

     

     

    Alexandre Benalla s'y targue du soutien du président de la République, alors que l'"affaire" qui porte son nom a éclaté quelques jours plus tôt et crée des remous jusqu'au sommet de l'État.

     

     

    "Truc de dingue, le +patron+ (Emmanuel Macron, ndlr), hier soir il m'envoie un message, il me dit: +Tu vas les bouffer. Tu es plus fort qu'eux, c'est pour ça que je t'avais auprès de moi. Je suis avec Isma (Ismaël Emelien, conseiller spécial du président, ndlr), etc. On attend Le Monde, machin, etc+", dit-il dans cet extrait à la très bonne qualité sonore.

     

     

    - Pas de plainte de M. Benalla -

     

     

    La source judiciaire a précisé que l'ouverture de l'enquête préliminaire est intervenue à la suite de la réception par le parquet de Paris d'"éléments", dont la nature n'a pas été précisée.

     

     

    Une source proche de l'enquête a ajouté qu'elle n'avait pas été déclenchée à la suite d'une plainte de M. Benalla.

     

     

    "Comme on est dans le cadre d'une enquête préliminaire, nous avons le droit de refuser une perquisition et nous l'avons donc évidemment refusée, en nous permettant de commenter cette situation inédite dans l'histoire du journal, et que nous considérons comme particulièrement grave pour le journal", a également expliqué M. Arfi.

     

     

    Avant Mediapart, d'autres médias ont fait l'objet de perquisitions ou de tentatives de perquisitions au cours des dernières années. 

     

     

    En 2007, un magistrat avait par exemple tenté de perquisitionner Le Canard enchaîné, dans le cadre d'une procédure pour "violation du secret de l'instruction" concernant l'affaire Clearstream. Les journalistes avaient refusé de lui donner les clés permettant d'ouvrir la salle de rédaction.

     

     

    Depuis juillet, l'affaire Benalla a connu de multiples épisodes, judiciaires comme politiques, qu'il s'agisse des violences du 1er-Mai, de l'utilisation des passeports diplomatiques ou des SMS que l'ancien collaborateur présidentiel dit avoir échangé avec Emmanuel Macron après son licenciement de l'Élysée l'été dernier.

     

     

    Mediapart affirmait également la semaine passée qu'Alexandre Benalla aurait été impliqué directement dans un contrat de sécurité signé par Vincent Crase avec Iskander Makhmoudov, un oligarque russe, "proche de Vladimir Poutine" et "soupçonné par plusieurs magistrats européens d'accointances avec l'un des pires groupes criminels moscovites".

     

     

    Or, M. Benalla travaillait encore à l'Élysée à l'époque. Ce dernier et M. Crase avaient affirmé le contraire devant la commission d'enquête sénatoriale constituée à l'été 2018 après les premières révélations du Monde sur cette affaire.

  • Etats-Unis : Le pays frappé par un froid glacial, Donald Trump demande « le retour du réchauffement climatique »

     

    15h32

    Les habitants du Midwest devraient se réveiller avec -21 degrés en ressenti à Pittsburgh en Pennsylvanie, -45 à Chicago ou encore -50 à Grand Forks, dans le Dakota du Nord…

    La France fait face à la tempête Gabriel, tandis que plusieurs millions d’habitants du nord des Etats-Unis sont confrontés à une vague de froid historique. Outre-Atlantique, des températures glaciales sont ce mercredi, allant jusqu’à -50 degrés Celsius en ressenti, un froid provoquant fermetures d’école, suspensions de distribution du courrier ou perturbations du trafic aérien.

    Cette vague de froid, observée depuis le bureau Ovale, a fait réagir le président américain, Donald Trump, dont le scepticisme en matière de réchauffement climatique est connu.

    Donald J. Trump
     
    @realDonaldTrump
     
     

    In the beautiful Midwest, windchill temperatures are reaching minus 60 degrees, the coldest ever recorded. In coming days, expected to get even colder. People can’t last outside even for minutes. What the hell is going on with Global Waming? Please come back fast, we need you!

  • "C'est un prêt" : l'entourage de Brigitte Macron s'explique sur les baskets dorées Louis Vuitton de la Première dame

     

    Un article du "Daily Mail" sur le prix des chaussures portées par Brigitte Macron a fait beaucoup réagir parmi les "gilets jaunes". La Première dame n'a "aucun frais de représentation", rappelle son entourage, contacté par franceinfo.

    Brigitte et Emmanuel Macron, le 27 janvier 2019 à Abou Simbel (Egypte).
    Brigitte et Emmanuel Macron, le 27 janvier 2019 à Abou Simbel (Egypte). (LUDOVIC MARIN

    Des baskets au reflet or, d'une marque dont les prix oscillent entre 450 et 980 euros. La valeur des chaussures Louis Vuitton portées par Brigitte Macron lors d'un voyage officiel en Egypte le 27 janvier, et remarquées par le tabloïd britannique Daily Mail, a fait réagir parmi les "gilets jaunes""Pour Madame Macron, comme pour son mari, rien n'est trop beau, rien n'est trop haut avec nos impôts", dénonce l'un d'eux, repéré par le journaliste Vincent Glad.

    Vincent Glad
     
    @vincentglad
     
     

    Cette publication sur les baskets Louis Vuitton à 750 euros de Brigitte Macron circule partout sur les groupes de gilets jaunes depuis ce matin. Une information reprise d'un article du Daily Mail. https://www.dailymail.co.uk/news/article-6637963/Brigitte-Macron-65-raises-eyebrows-635-Louis-Vuitton-trainers-visit-Egyptian-temple.html 

     
    245 personnes parlent à ce sujet
     
     

     

    Contacté par franceinfo, l'entourage de la Première dame s'explique : "Ce sont des chaussures prêtées. Les vêtements n'appartiennent pas à Brigitte Macron. C'est le système que nous avons mis en place pour que cela ne coûte rien à l'Etat et pour mettre en valeur les créateurs français." La Première dame n'a "aucun frais de représentation", rappelle-t-on. Le modèle porté par Brigitte Macron ne figure pas parmi ceux commercialisés par la marque.

    NdB: Puisqu'on vous dit que  "c'est prêté" !!!

     

  • Tribune d’Eléonore Bez, Conseillère Régionale PACA

     

     | TRIBUNES LIBRES - 1 février 2019

     

    Qu’est-ce qui explique une telle augmentation ? Des universités attractives? Le nombre d’étudiants étrangers ne cesse d’augmenter en France : le nombre de visas étudiants délivrés est passé de 78 419 en 2013 à 101 746 en 2018

     Pour une partie de ces étudiants oui, mais beaucoup sont surtout attirés par la délivrance d’un visa. S’inscrire comme étudiant, c’est l’assurance d’obtenir un titre de séjour et de rester sur le territoire français… avec tous les avantages sociaux qui vont avec.

    Face à ce qui est devenu une filière de la submersion migratoire que subit la France, le gouvernement Macron a fait mine de sévérité en annonçant cette année une hausse des frais de scolarité pour les étudiants extra-européens. Tant mieux, il n’est après tout que justice que les étudiants étrangers, dont les parents ne payent pas l’impôt en France, s’acquittent de droits d’inscription plus élevés que les étudiants nationaux.

    Précisons d’ailleurs que cette hausse (2 770 euros l’année de licence, 3 770 euros l’année de master ou de doctorat) ne couvre pas le coût d’une année d’étude, celle-ci étant de 13 873 euros en moyenne. Les étudiants étrangers coûtent donc 10 000 euros par an à la collectivité.

    Même avec cette hausse, la France reste incroyablement généreuse.

    Or, nous voyons certains de ces étudiants étrangers, qui ne sont que les invités de la France, manifester leur mécontentement. On croit rêver ! Depuis quand un étranger est-il légitime à participer au débat public national ? Si un étranger n’est pas content de la façon dont on le traite, il n’a qu’à partir : ce n’est pas son pays.

    Ces étudiants étrangers qui manifestent sont appuyés par tout ce que le show-business compte de bobos immigrationnistes, mais aussi par les recteurs de certaines universités. Ceux-ci annoncent qu’ils dérogeront à cette hausse, en ne l’appliquant pas à leurs étudiants étrangers.

    Pendant ce temps-là, des milliers d’étudiants français peinent à se loger. Des milliers d’étudiants français doivent mener un petit job en parallèle de leurs études pour joindre les deux bouts, ce qui se fait au détriment de leur travail universitaire.

    Pire, des milliers, voire des dizaines de milliers de jeunes Français, abandonnent toute idée d’études supérieures alors qu’ils en ont l’envie et le talent. Ce sont ces jeunes de la France enracinée, cette France des oubliés, cette France des gilets jaunes en fait. Parce qu’ils sont trop loin des métropoles universitaires, parce que leurs parents ne peuvent pas payer de loyer dans une grande ville, parce qu’ils ont le sentiment que ce n’est pas pour eux.

    Ceux-là, personne ne les aide. Aucune association ni pouvoir public ne met à leur disposition les moyens nécessaires à ce que leurs talents puissent se développer.

    Les jeunes Français qui se lancent dans des études supérieures découvrent des universités paupérisées, des amphis surchargés, des filières bouchées. Comme quoi, il semble bien qu’on ne puisse pas accueillir tous les étudiants du monde et en même temps garantir à chacun des conditions d’études dignes de ce nom…

    Pour de nombreux étudiants français, souvent les plus brillants, la seule perspective est de partir à l’étranger. Combien reviendront ? Combien, après avoir payé des frais d’inscription extrêmement élevés, y trouveront un emploi convenable et y fonderont leur famille ? Combien seront perdus pour la France ?

    Pendant que nos jeunes cerveaux partent ou restent sans les diplômes qu’ils mériteraient, des dizaines de milliers d’étrangers s’inscrivent de façon quasi gratuite dans les universités françaises,

    bénéficient des aides de l’État et du soutien d’associations subventionnées.

    Notre jeunesse est oubliée et les immigrationnistes préfèrent manifestement la remplacer par des étrangers.

    Cette idéologie, cette politique à deux vitesses sont d’autant plus insupportables que la jeunesse est l’avenir de notre pays.

    L’université aussi doit être réservée aux étudiants français d’abord. Si des étrangers veulent étudier en France, ils sont évidemment les bienvenus : mais à condition de payer la réalité de ce qu’ils coûtent à notre pays et de rentrer chez eux à la fin de leurs études.

    Par |1 février 2019|Tribunes libres
     
  • La Celle-Saint-Cloud : l’épouse de Jean Marie Le Pen agressée dans la rue

     

    >Île-de-France & Oise>Yvelines|Julien Constant|28 janvier 2019, 18h58|MAJ : 28 janvier 2019, 21h06|44
    Jany Le Pen LP/Frédéric Dugit.
    picto info
     

    Projetée au sol, elle a reçu un coup de poing et un coup de casque d’un homme reparti avec son sac à main.

    Jany, la seconde épouse de Jean-Marie Le Pen, a été agressée, samedi, à La Celle-Saint-Cloud, par un homme qui lui a dérobé son sac à main.

    Il était près de 13 heures. Jany Le Pen, 86 ans, garait sa voiture pour aller au marché. A peine sortie du véhicule, elle a été attaquée par un homme qui l’a projetée au sol, lui donnant un coup de poing et un coup de casque, avant de s’emparer de son sac à main.

    Le voleur a ensuite pris la fuite en montant sur un scooter conduit par un complice. Les voleurs sont parvenus à faire deux retraits frauduleux avec sa carte bancaire, pour un montant de 2 410 €, avant que la victime ne fasse opposition.

    Conduite à l’hôpital, Jany Le Pen souffre d’une contusion au coude gauche et de douleurs aux cervicales. Les enquêteurs du commissariat de Versailles sont chargés de l’enquête pour retrouver ses agresseurs.

    Le Parisien

     

  • MARSEILLE: : des fissures inquiètent dans un immeuble habité du centre-ville

    https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/immobilier-indigne/marseille-des-fissures-qui-inquietent-dans-un-immeuble-habite_3151287.html

    Voir la vidéo! 

  • JT TVL 29 janvier 2019

  • TEMOIGNAGES: Mon oeil a perdu plus des trois-quarts de sa vue, ils accusent les L.B.D. d'avoir bouleversé leur vie

    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/temoignages-franceinfo-mon-oeil-a-perdu-plus-des-trois-quarts-de-sa-vue-ils-accusent-les-lbd-d-avoir-bouleverse-leur-vie_3161463.html#xtor=EPR-502-[newslettervideo]-20190129-[video4]

    Voir les vidéos

  • Près de 130 djihadistes français vont être prochainement rapatriés de Syrie (MàJ)

     

    11h15

    Près de 130 hommes et femmes détenus en Syrie et soupçonnés de jihadisme vont être rapatriés en France, dans les prochaines semaines, pour être jugés.

     
    Vidéo intégrée
    BFMTV
     
    @BFMTV
     
     

    Christophe Castaner affirme que les jihadistes rapatriés en France, "seront mis en prison"

     
    308 personnes parlent à ce sujet
     
     

     

     

    C’est la première fois que la France organise un rapatriement aussi massif de jihadistes français depuis la Syrie. Selon nos informations, près de 130 hommes et femmes, détenus dans des camps en Syrie sous la surveillance des Kurdes, vont revenir dans les prochaines semaines en France.

    A cause du retrait des soldats américains en Syrie et de l’instabilité du pays, les autorités françaises craignent de perdre la trace de ces jihadistes et préfèrent les rapatrier pour les juger. Les rapatriements se feront par avion.

    « Tous ceux qui rentreront en France seront judiciarisés et confiés aux juges. Lorsque le juge estimera qu’il faudra les mettre en prison – et ce sera l’essentiel des cas – ils seront mis en prison », a réagi Christophe Castaner ce mardi sur notre antenne.

    Christophe Castaner : « D’abord ce sont des Français avant d’être des djihadistes »

    Ces individus sont soupçonnés d’avoir quitté la France pour la Syrie, il y a plusieurs années, afin de combattre dans les rangs de Daesh. Pour certains, les services antiterroristes français ne disposent que de leurs noms de combattants, pour d’autres, ils connaissent leur identité réelle et détiennent parfois des vidéos les montrant en train de commettre des exactions.

    BFM TV

     NdB: Non, ces djihadistes ne sont plus des Français !  Dire cela est une insulte à notre peuple.

     
  • Monsieur Macron, nous ne sommes pas vos « enfants »!

     

    Le président veut nous expliquer, parce qu'on ne comprend pas bien

     
     
     

    « Les vraies réformes, elles vont avec les contraintes, les enfants ! » On croyait Emmanuel Macron guéri de toute envie de « pédagogie », mais non: le petit père du peuple a encore frappé. Le président veut absolument nous expliquer, parce qu’on ne comprend pas bien. 


    « Il faut proposer de vraies réformes, mais les vraies réformes, elles vont avec les contraintes, les enfants ! Parce que si derrière on veut ceci, comment on le finance ? C’est pas open bar. Le bar, c’est le nôtre. »

                                      
     

    « Les enfants. » Voilà comment s’adressait le président de la République, jeudi dernier, à une assemblée de citoyens réunis pour une séance du fameux « grand débat », à Bourg-de-Péage dans la Drôme, où il s’était invité à la dernière minute. Evidemment, vient de suite l’antienne habituelle : « Imagine-t-on le Général de Gaulle… ? » Et en effet, on a un peu de mal à l’imaginer.

    Emmanuel « Hanouna » Macron

    Et si nous étions décidément de mauvais coucheurs ? Reprochant tout et son contraire à Emmanuel Macron ? D’être jupitérien et éloigné, puis de venir au contact et entamer un dialogue franc et à bâtons rompus avec les Français ? Pas ici, désolé. Nous ne lui avons jamais reproché de souhaiter restaurer la fonction présidentielle, après l’avoir théorisé pendant sa campagne – ce qui n’a d’ailleurs pas été pour rien dans sa victoire. Nous lui avons justement reproché l’été dernier, son « qu’ils viennent me chercher », en plein cœur de l’affaire Benalla, cette expression qui déboulonnait Jupiter et le transformait en homme de clan. « Qu’ils viennent me chercher ! », c’est la faute originelle. En novembre et décembre, d’ailleurs, les gilets jaunes les plus virulents tentaient de s’approcher de l’Elysée avec le slogan « on vient te chercher ». Ils le tutoyaient déjà. La fonction présidentielle était autant désacralisée qu’au temps du président-joggeur Sarkozy ou de Monsieur petites blagues François Hollande. Pari raté.

    « Les enfants », nous appelle-t-il donc. Nous pensions avoir élu un jeune président de quarante ans, et il nous prend pour ses gosses. Regardez bien la vidéo, et observez la salle à laquelle il s’adresse.

    La très grande majorité des participants pourrait au contraire avoir l’âge d’être ses parents. Mauvais coucheur, encore, me répondra-t-on. « Les enfants », c’est une expression qu’on emploie tous, en réunion de rédac, à la table familiale ou dans le vestiaire à la mi-temps d’un match, sans que ceux à qui l’on s’adresse soient précisément en âge de faire partie de notre progéniture. « C’est une expression. » Cela me rappelle un vieux sketch de Jean-Marie Bigard. Le comique expliquait à quel point certaines expressions pouvaient être absurdes, surtout dans des contextes particuliers.

    Parce que si Emmanuel Macron dit « les enfants », comme un chef de service dans une réunion de boulot, pourquoi pas « mes loulous » (ou plutôt « mes louloutes et mes loulous »), « Chatons », ou « Mes fanzouzes » (Droits réservés – Cyril Hanouna) ?

    « Les enfants », l’échec du macronisme

    Dans l’utilisation de ce « les enfants », réside l’échec du macronisme. On ne peut pas être « en même temps », celui qui reproche à un adolescent d’être familier en l’appelant « Manu », et se montrer soi-même familier, quand on s’adresse à une assemblée de Français. On ne peut pas être le Général de Gaulle un jour, et Cyril Hanouna le lendemain. On ne peut pas être François Mitterrand et en même temps Thierry Ardisson. Dans cette expression « Les enfants », il y a aussi la posture qui s’est avéré le carburant le plus efficace du mouvement de cet automne. L’idée que nous ne comprenions pas tout. Qu’il fallait nous expliquer. Qu’il fallait nous expliquer longtemps. Qu’il fallait de la pé-da-go-gie. Nous l’avions évoqué dans ces colonnes : cette posture était dévastatrice.

    Nous avions cru qu’il s’était amendé le 10 décembre. Il semblait avoir compris. C’était les gilets jaunes qui s’étaient montrés les plus pédagogues. Le 31 décembre, à l’occasion des vœux présidentiels, nous nous rendions compte qu’il n’en était rien. Emmanuel Macron veut toujours nous expliquer. Il va devant les maires, et il leur explique pendant six ou sept heures. Le lendemain, on s’extasie de la « performance ». « Qu’est-ce qu’il a été bon ! », « Qui donc est capable d’un tel show ? » La fusion du commentaire politique et du commentaire sportif est une vieille histoire. Pourtant nous n’avons pas élu Neymar, nous avons élu un président. Nous n’avons pas élu un président pour qu’il soit « performant », mais pour qu’il porte une vision. Nous n’avons pas élu un président pour qu’il « nous explique », mais pour, selon ses propres mots devant le Congrès à Versailles à l’été 2017, « qu’il restaure la souveraineté de la nation », comme le rappelle Stéphane Rozès.

    Papa est en haut…

    Alors non, Monsieur le président, nous n’attendons pas que vous nous expliquiez ce qu’est un budget. La plupart d’entre nous gérons des budgets familiaux et ceux qui étaient sur les ronds-points vous ont vertement fait savoir que ce n’était pas toujours facile. Nous n’attendons pas que vous soyez notre « papa ». La plupart d’entre nous en a déjà un. Nous ne sommes ni vos « enfants », de substitution ou pas, ni vos loulous, ni vos chatons. Nous n’attendons pas forcément que vous nous « parliez cash ». Nous refusons que vous nous disiez « qu’on ne vous changera pas ». Parce que vous avez aussi des devoirs. La vraie réforme à accomplir, c’est sans doute que le président se réforme lui-même. Et cela va effectivement avec des vraies contraintes. La fonction présidentielle, ce n’est pas open bar. Car le bar, c’est le nôtre.

     

     CAUSEUR.fr

     
  • Grand débat: les secrets d’un hold-up

     

    26 JANVIER 2019 | PAR LAURENT MAUDUIT

    Alors que la Commission nationale du débat public était disposée à assurer l'impartialité et la neutralité du grand débat national, l’Élysée s’y est opposé. Documents et courriels confidentiels à l’appui, Mediapart révèle la lutte âpre qui s’est déroulée dans les coulisses du pouvoir, de sorte qu’Emmanuel Macron puisse transformer l’initiative, selon le mot de Chantal Jouanno, en une « campagne de communication ».

    C’est une curieuse histoire, qui se joue le 9 janvier, et qui va lourdement peser sur le grand débat national souhaité par Emmanuel Macron, pour essayer de sortir de la crise des gilets jaunes. L’avant-veille, le 7 janvier, sous le titre « Le salaire pas très “gilet jaune” de Chantal Jouanno », La Lettre A a révélé que la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP) avait une rémunération de 14 666 euros brut par mois. La controverse s’est aussitôt enflammée. Et quand l’intéressée tente de s’expliquer, deux jours plus tard au micro de France Inter, elle est en réalité devenue inaudible.

    Elle a beau dire que le niveau de sa rémunération relève d’un décret, lequel relève de la compétence de la puissance publique, et qu’il lui appartient éventuellement de la diminuer ; elle a beau préciser qu’elle comprend qu’un tel niveau de rémunération puisse choquer les gilets jaunes, dont les revendications portent pour beaucoup sur des questions de pouvoir d’achat… personne ne l’entend.

    Et quand Chantal Jouanno annonce ce 9 janvier qu’elle reste présidente de la CNDP mais qu’elle n’assumera pas, contrairement à ce qui était prévu, le pilotage de ce grand débat national, l’opinion retient que c’est cette polémique sur sa rémunération qui est à l’origine de cette embardée catastrophique pour le pouvoir.

    Et pourtant, non ! Derrière cette histoire, une autre se joue, dont personne à l’époque ne se doute. Il y a bien une rumeur persistante qui circule, et dont Mediapart se fait l’écho dans notre première enquête, selon laquelle les relations sont tendues entre le pouvoir et Chantal Jouanno, l’ex-ministre sarkozyste, le premier cherchant à se débarrasser de la seconde. Mais cela ne va pas plus loin. Et nul ne se doute que cette mise en retrait de Chantal Jouanno est surtout l’aboutissement ultime de très vives tensions entre la CNDP d’un côté, et l’Élysée et Matignon de l'autre, sur la manière de conduire ce grand débat national.

    Chantal Jouanno, dont nous avons recueilli le témoignage, admet elle-même bien volontiers que ce 9 janvier, elle ne dit pas ce qu’elle a sur le cœur. Par « loyauté », dit-elle. Mais avec le recul, la présidente souhaite visiblement faire connaître sa version des faits. Pour rétablir la vérité.

    L’histoire commence donc au début du mois de décembre. Emmanuel Macron a alors annoncé son intention d’ouvrir un grand débat national pour tenter de désarmer la colère des gilets jaunes et leur apporter la preuve qu’il est à l’écoute.

    Le 5 décembre, Chantal Jouanno, qui préside la CNDP, dont la mission est précisément d’être le garant de la neutralité et de l’impartialité de tous les débats publics organisés dans le pays, est donc approchée. Dans un premier temps, c’est Damien Cazé, conseiller au cabinet du premier ministre, qui lui demande si elle accepterait de piloter le grand débat. Mais la demande est curieusement formulée : son interlocuteur lui demande si elle accepte de le faire « à titre personnel ». Réponse de Chantal Jouanno : c’est impossible ! Si le gouvernement veut la saisir, cela ne peut être qu’ès qualités, comme présidente de la CNDP. Il faut donc que le gouvernement respecte les procédures et fasse une saisine officielle de la CNDP.

    Le sous-entendu est très clair : la CNDP est régie par des règles. Et si le gouvernement veut faire appel à elle, il devra les respecter. Comme dans tous les débats organisés par la CNDP, il ne peut y avoir de « lignes rouges », c’est-à-dire de sujets interdits. La neutralité et l’impartialité des débats devront être assurées, et c’est la CNDP qui en est nécessairement le garant – et non un ministre ou un responsable politique. Tous les intervenants dans le débat sont égaux : en clair, la parole d’un président de la République, s’il intervient, ne peut pas peser plus que celle d’un autre citoyen. Ou alors, si le président ou un ministre participe, ils ne peuvent présider la séance ni être sur une tribune ou au centre de la salle, de sorte que tous les participants soient égaux. Quant aux restitutions et au compte-rendu final des débats, c’est aussi la CNDP qui doit en avoir la maîtrise, de sorte qu’ils ne soient pas biaisés par quiconque. Toutes ces règles, la puissance publique les connaît évidemment, et le premier échange ne fait qu’y faire allusion.

    Alors pourquoi Damien Cazé demande-t-il à Chantal Jouanno de piloter le grand débat « à titre personnel » ? Le gouvernement souhaite-t-il obtenir la caution de la présidente de la Commission, mais sans saisine officielle, c’est-à-dire en s’émancipant des procédures démocratiques de la commission ? Ce même 5 décembre, un autre indice peut le suggérer. Il transparaît du courriel (voir ci-dessous) que Chantal Jouanno adresse au même Damien Cazé mais aussi à Thomas Fatome, qui est le directeur adjoint de cabinet d’Édouard Philippe. Chantal Jouanno leur signale que deux ministres, Jacqueline Gourault et Muriel Pénicaud, « rencontrent demain les organisations syndicales et associations d’élus ». Et la présidente de la CNDP d’ajouter : « Elles envisagent de définir et valider avec eux la méthode et l’organisation du débat. Ceci n’est pas en cohérence avec la volonté affichée de confier à une autorité indépendante cette organisation pour en garantir la neutralité. »

     

     

    En clair, il n’y a pas encore de conflit entre le pouvoir et la CNDP, mais celle-ci peut commencer à craindre que le gouvernement ne cherche à s’émanciper des règles d’un véritable débat démocratique. Quelques jours passent ensuite, sans que Chantal Jouanno n’obtienne d’éclaircissements sur la méthode retenue par le gouvernement.

    Le 11 décembre, Chantal Jouanno écrit donc un nouveau courriel à Thomas Fatome et Damien Cazé, dans l’espoir d’avoir des nouvelles car l’échéance du 15 janvier, date annoncée pour le lancement du grand débat, se rapproche. « Y voyez-vous plus clair sur l’organisation du débat ? L’Élysée souhaite-t-il le piloter directement ? Si vous souhaitez l’hypothèse de la saisine de la CNDP, il faut le faire très rapidement, car nous devons activer les budgets, les équipes pour mobiliser les prestataires », leur demande-t-elle.

    Dans la soirée, Damien Cazé lui apporte une drôle de réponse. Ou plutôt, il revient vers elle pour lui poser une question : « Chantal, on peut mobiliser les équipes sans saisine formelle ? Car on risque d’avoir une gouvernance un peu compliquée… » Le message, cette fois, n’est plus allusif : la formule de « gouvernance un peu compliquée » suggère que le gouvernement cherche un moyen pour ne pas effectuer de saisine de la CNDP et donc, pour échapper aux contraintes démocratiques que cela imposerait.

    Le nécessaire « filtrage du rapport final »

    Le 12 décembre, Chantal Jouanno confirme donc à Matignon qu’elle ne pourra piloter le grand débat que dans le cadre d’une saisine officielle de la CNDP.

    Le 13 décembre, le ton commence à monter. Une réunion a lieu ce jour-là à l’Élysée, avec une délégation de la CNDP conduite par Chantal Jouanno, la secrétaire générale adjointe de l’Élysée Anne de Bayser, le conseiller spécial de Macron Ismaël Emelien, le directeur adjoint de cabinet du premier ministre et divers autres conseillers. Un premier sujet de conflit apparaît. Ismaël Emelien veut qu’il s’agisse d’un débat fermé, avec des sujets hors débat – ce qui est contraire aux principes de la CNDP. Un second sujet de désaccord apparaît quand un conseiller évoque le nécessaire « filtrage du rapport final ». Ce qui est pour la CNDP tout aussi inacceptable car les données, dans leur intégralité, doivent pouvoir être accessibles à tous, de sorte que chacun puisse vérifier la sincérité de la restitution, à la fin du débat.

    Le 14 décembre, après visiblement beaucoup d’hésitations, Édouard Philippe saisit officiellement la CNDP, mais les mots utilisés par le premier ministre prolongent les ambiguïtés des jours précédents :

     

    Dans sa lettre à Chantal Jouanno, Édouard Philippe utilise en effet ces formules : « Je souhaite que la CNDP accompagne et conseille le gouvernement dans l’organisation de ce grand débat, et que vous assuriez personnellement cette mission. » Qui donc pilotera le grand débat : la CNDP ou le gouvernement ? La formule choisie peut signifier que la CNDP n’aura qu’une mission d’assistance et que c’est le gouvernement qui sera le pilote, ce qui serait une remise en cause du principe de neutralité.

     

    La formule selon laquelle Chantal Jouanno assurerait « personnellement cette mission » peut aussi suggérer qu’elle ne le ferait pas forcément ès qualités de présidente de la CNDP mais à titre personnel, d’autant qu’elle pourrait s’appuyer pour conduire cette mission « sur une équipe interministérielle ».

    Le 17 décembre, la CNDP rend sa décision, qui est publiée comme le veut la loi par le Journal officiel : « Article 1 – La Commission, autorité administrative indépendante, accepte la mission d’accompagner et de conseiller le Gouvernement dans l’organisation du Grand débat national et désigne sa Présidente, Madame Chantal Jouanno, pour qu’elle assure personnellement cette mission. Cet accompagnement se poursuivra jusqu’au lancement du débat. Article 2 – La poursuite de cette mission jusqu’à la rédaction du rapport final suppose un engagement du Gouvernement à respecter pour ce débat public les principes fondamentaux de la Commission nationale du débat public. »

    Il s’agit donc d’une réponse favorable, mais à la condition que les règles du débat démocratique soient bel et bien respectées ! Car tout est là, relève Chantal Jouanno, de manière rétrospective : « Ils ne voulaient pas être contraints par les règles du débat public », confie-t-elle à Mediapart.

    Le 18 décembre, pour en avoir le cœur net, Chantal Jouanno repart à la charge. Sachant qu’il y a eu une réunion de travail peu avant entre l’Élysée et Matignon, elle demande par courriel à Thomas Fatome, le directeur adjoint de cabinet à Matignon, pour lui demander qui fera le rapport final : la CNDP comme le veut ses procédures ou le gouvernement ? « Et ils ont arbitré sur CNDP jusqu’à la restitution ou seulement la mise en place ? », demande-t-elle à son interlocuteur. Réponse peu avant minuit : « Point non abordé. Reparlons-en demain. »

    La formule a de quoi inquiéter Chantal Jouanno car le même jour, peu avant, une réunion a eu lieu, toujours à Matignon, au cours de laquelle on lui a dit que la CNDP piloterait le grand débat, mais qu’elle serait assistée de personnalités faisant office de garants. Ce que Chantal Jouanno a refusé, toujours pour la même raison : le garant, le seul, ne peut être que la CNDP, puisque c’est précisément sa raison d’être.

    Pour lever toutes les équivoques, la CNDP transmet d’ailleurs au gouvernement ce 18 décembre « une proposition de méthode pour la conduite du Grand Débat National » (proposition qui, parmi d’autres documents, figure dans le rapport final de la CNDP, que nous examinerons plus loin).

    Dans le lot de ces recommandations figure celle-ci : « Nous déconseillons fortement de préciser publiquement avant le débat les “lignes rouges”, c’est-à-dire les propositions que le gouvernement refusera quoi qu’il advienne de prendre en compte, et plus encore les sujets dont il ne veut pas débattre. L’expérience de la CNDP lui permet d’affirmer qu’afficher une telle position avant l’ouverture du Grand Débat National en videra les salles ou en radicalisera plus encore les oppositions. Un débat qui ne permet pas d’aborder l’option zéro d’un projet, c’est-à-dire son abandon, est systématiquement un échec. Par contre, il ne vous sera jamais reproché de répondre négativement et de manière argumentée. Nous déconseillons également très fortement d’utiliser les mots de pédagogie, d’explication, ou tout autre terme qui laisse à penser que les décideurs n’écoutent pas et se placent toujours dans une position de supériorité. Plus généralement, l’expérience de la CNDP permet d’affirmer que la seule pédagogie acceptable lors d’un débat est la “pédagogie réciproque” et non unidirectionnelle. Un débat renseigne toutes les parties prenantes des points de vue, des arguments et des informations dont chacun dispose. Enfin le débat ne sert pas à faire accepter les projets, mais à faire émerger leur condition de faisabilité. »

    Au chapitre « Neutralité et écoute pendant le Grand Débat National » figure cette autre recommandation : « Pendant le Grand débat national, les membres du gouvernement comme les parlementaires doivent s’engager à adopter une posture d’écoute active […]. La posture d’écoute active implique de ne jamais prononcer de discours en ouverture, en clôture ou depuis une estrade, mais de répondre éventuellement aux questions posées. »

    La lettre confidentielle de Chantal Jouanno à Édouard Philippe

    Le 21 décembre, Chantal Jouanno sait pourtant, par l’Élysée, que le grand débat ne se déroulera pas sous le pilotage de la CNDP. L’Élysée souhaite toujours qu’elle s’implique, mais seulement à titre personnel. Par une lettre adressée ce 21 décembre à Édouard Philippe, elle lui fait donc savoir qu’elle ne peut pas se livrer à cet exercice. C’est un épisode qui était jusque-là inconnu, car on avait toujours pensé que la décision de se mettre en retrait avait été prise par Chantal Jouanno bien plus tard, le 9 janvier, dans le prolongement des polémiques sur sa rémunération. Or non : dès ce 21 décembre, Chantal Jouanno refuse la mission, telle que le gouvernement la conçoit.

    Voici cette lettre qui, jusqu’à présent, n’avait donc jamais été rendue publique.

     

     
  • JT TVL 25 janvier 2019

  • Italie : menacé par des juges pro-migrants, Salvini promet que sa ligne « ne changera pas » et reçoit un soutien massif sur Twitter

     

    21h42

    Un tribunal de Palerme a recommandé, jeudi, que le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini soit renvoyé devant la justice pour l’affaire des 150 migrants du navire Diciotti bloqués pendant dix jours en août dernier dans le port de Catane.

    Matteo Salvini aura-t-il affaire à la justice ? C’est ce que recommande, jeudi 24 janvier, un tribunal de Palerme. L’instance demande que le vice-président du Conseil et ministre italien de l’Intérieur, chef de la Ligue, soit renvoyé devant la justice pour l’affaire des 150 migrants du navire Diciotti bloqués pendant dix jours en août dernier dans le port sicilien de Catane.

    « Je risque de passer entre trois et 15 ans en prison pour avoir bloqué l’entrée en Italie d’immigrants illégaux. J’en reste sans voix », a réagi Matteo Salvini jeudi sur Twitter. « Je pose la question au peuple italien : dois-je continuer à être ministre, à exercer mes droits et à remplir mes devoirs, ou bien dois-je demander à tel ou tel tribunal de décider de la politique migratoire ? »

    Le dernier mot pour renvoyer Matteo Salvini devant un tribunal revient au Sénat, qui devra voter à ce sujet.

    France24

    Depuis cette annonce, les réseaux sociaux se sont mobilisés en faveur de Salvini. Le mot-clé #SalviniNonMollare (#SalviniNabandonnePas) est dans le top des tendances Twitter en Italie et dans le monde.

    « Merci pour cet incroyable signe d’affection, pour moi c’est très important : ensemble nous sommes plus forts que toutes les menaces. Je n’abandonne pas ! » écrit le ministre de l’Intérieur après la mobilisation de ses partisans suite à la décision de la Cour de Catane qui a demandé l’autorisation de poursuivre Matteo Salvini.

    Matteo Salvini
     
    @matteosalvinimi
     
     

    GRAZIE a chi mi sta manifestando il suo affetto twittando , siamo una splendida Comunità!
    Sí, mi dichiaro colpevole di aver difeso i confini e la Patria.
    E non mollo!

     
    3 029 personnes parlent à ce sujet
     
     

     

    Le leader de la Ligue a ajouté : « Merci à ceux qui me montrent leur affection en tweetant #SalviniNonMollare, nous sommes une communauté merveilleuse ! Oui, je plaide coupable d’avoir défendu nos frontières et notre patrie. Et je n’abandonne pas » et « C’est même une tendance mondiale ! Merci pour votre incroyable affection et votre soutien, de l’Italie et de l’étranger : nous sommes plus forts, vous êtes plus forts qu’eux ! »

    Il Giornale

    « Notre ligne ne change pas et ne changera pas. Personne ne débarquera en Italie. » Le ministre italien de l’intérieur, Matteo Salvini, chef de file de la Ligue (extrême droite), a réaffirmé, jeudi 24 janvier, que les ports italiens restaient fermés pour les navires des organisations non gouvernementales (ONG) secourant des migrants en Méditerrannée.

    (…) Le Monde

    Matteo Salvini
     
    @matteosalvinimi
     
     

    PRIMO nelle tendenze Twitter italiane e trend mondiale, pazzesco!!! <img class="Emoji Emoji--forText" title="Visage rigolard" draggable="false" src="https://abs.twimg.com/emoji/v2/72x72/1f600.png" alt="

  • Des clients croient voir Allah sur du papier toilette et obtiennent son retrait (MàJ)

     

    20h16

    24/01/18

    Alors que des vidéos de clients appelant à boycotter Marks & Spencer et saisissant des associations musulmanes devenaient virales sur les réseaux sociaux, la marque a décidé de retirer «définitivement» de la vente ce papier hygiénique en France.

    A-t-elle eu «des hallucinations?», comme le suggère un employé de Marks&Spencer? Toujours est-il qu’une cliente du magasin de La Défense, près de Paris, a cru distinguer le nom d’Allah sur du papier toilette vendu par le magasin. L’inscription mise en cause est en fait…le dessin stylisé d’une feuille d’aloe vera. Mais alors que la vidéo de la cliente, appelant à boycotter la marque et saisissant des associations musulmanes, devenait virale sur les réseaux sociaux, Marks & Spencer a décidé de retirer «définitivement» de la vente ce papier hygiénique, que l’enseigne britannique commercialise pourtant depuis cinq ans.

    (…) Le Figaro


    22/01/18



    Des appels au boycott de Marks & Spencer ont été lancés à la suite de la découverte présumée du mot « Allah » sur le papier hygiénique de la marque du supermarché.
    […]
    « Récemment, j’ai acheté du papier hygiénique chez Marks & Spencer et subhan’Allah (Gloire à Dieu) quand j’en ai ouvert un, il porte le nom d’Allah, comme vous pouvez le voir.

    « Alors s’il vous plaît, frères et sœurs, n’achetez pas ce papier hygiénique, ou essayez de boycotter Marks & Spencers, incha’Allah (si Dieu le veut) car chaque papier hygiénique porte le nom d’Allah. »
    […]
    Ce ne serait pas la première fois qu’une grande entreprise ait des soucis en adoptant involontairement l’écriture islamique sur des produits populaires.

    En 1997, Nike avait retiré 38 000 paires de chaussures de sport portant un logo offensant pour les musulmans d’Amérique et a accepté de ne pas vendre la nouvelle gamme en Grande-Bretagne, après que la société a utilisé un logo destiné à ressembler à des flammes sur une ligne de chaussures de basket-ball qui, selon le Council on American- Islamic Relations (CAIR), ressemblait au mot « Allah » écrit en arabe.

    En janvier de l’année dernière, le magasin de vêtements H&M a retiré une série de chaussettes des étagères après que les clients se sont plaints qu’une partie du motif ressemblait au mot arabe pour Allah écrit à l’envers.

    Il y a à peine une semaine, le géant mondial de la vente en ligne Amazon a annoncé sa décision de retirer de son site une sélection de produits contenant des écritures islamiques à la demande d’un groupe américano-musulman de défense des droits civils. Les produits controversés comprenaient des housses de siège de toilette ornées d’une iconographie islamique.

  • Audition de Benalla devant les sénateurs: ce qu'il faut en retenir

    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2019/01/21/25002-20190121ARTFIG00203-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-audition-de-benalla-devant-les-senateurs.php

    + plusieurs vidéos

  • Salvini : « La fermeture des ports italiens aux navires d’ONG sauve des vies, moins d’arrivées de migrants signifie moins de morts »

     

    22h06

    (ANSA) – Rome, le 21 janvier – Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, a déclaré que le gouvernement entend poursuivre sa politique de fermeture des ports italiens aux navires transportant des migrants sauvés en Méditerranée.

    « Il est nécessaire de mettre les trafiquants d’êtres humains en prison », a déclaré le leader de la Ligue, Salvini, dans une déclarationen direct sur Facebook dimanche.

    « Ils doivent savoir que les ports italiens sont fermés – c’est le seul moyen de sauver des vies humaines. »

    « L’année dernière, moins de migrants sont arrivés et il y a eu moins de morts ».

    Ansa.it

  • JT TVL lundi 21 janvier 2019