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Florian Philippot réagit aux déclarations de JF... par MarineLePen
Posté par Isabelle Weber le 26 septembre 2012
Florian Philippot, vice-président du Front National, a réagi au micro d’Europe 1 ce midi, aux déclarations de Jean-François Copé. En s’emparant du terme de « racisme anti-Blancs » dans son livre Manifeste pour une droite décomplexée à paraître vendredi, le candidat à la présidence de l’UMP tente de s’emparer d’un thème qu’il avait jusque-là refusé de prendre en compte. Florian Philippot pointe le niveau d’insincérité de ce cacique de l’UMPS dont l’opportunisme n’est plus à démontrer. Jean-François Copé est à « l’école sarkozyste de l’enfumage », c’est « totalement électoraliste et cynique ».
« Un racisme anti-Blancs se développe dans les quartiers de nos villes où des individus – dont certains ont la nationalité française – méprisent des Français qualifiés de ‘Gaulois’ au prétexte qu’ils n’ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu’eux », écrit le secrétaire général de l’UMP, donné perdant dans les sondages face à François Fillon.
À moins de deux mois de l'élection du président de l'UMP, son secrétaire général publie un livre programme dans lequel il se dévoile et lance quelques idées qui ne plairont pas à tout le monde, notamment sur l'Éducation nationale.
• Meaux comme exemple
Si j'ai reçu en héritage l'amour de la France et le désir de la servir, c'est à Meaux que cet amour s'est incarné, frotté à la complexité de la vie. Car la France dont je parle à travers ces pages, ce n'est pas une France abstraite, conceptuelle, romanesque. Ce n'est pas non plus la France des beaux quartiers et des élites. (…) Le «choc de la réalité», c'est aussi cette mère de famille qui est venue me voir il y a peu. Elle vit seule avec son fils dans une tour du quartier Beauval et elle se sent menacée depuis qu'elle a réagi face à une agression. Son garçon jouait avec sa console de jeux vidéos portable en bas de l'immeuble. Il s'est fait bousculer par un adolescent qui lui a pris sa machine. La mère connaît l'adolescent. Elle va voir les parents, des voisins, pour réclamer l'objet qu'elle a acheté au prix de plusieurs mois d'économies. Et voilà qu'on lui répond: «Si t'es pas contente, casse-toi, la Gauloise…» Depuis, cette femme sent qu'on la dévisage ; elle se sent comme étrangère dans ce quartier où elle habite depuis des années. Un «racisme anti-Blanc» se développe dans les quartiers de nos villes où des individus - dont certains ont la nationalité française - méprisent des Français qualifiés de «Gaulois», au prétexte qu'ils n'ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu'eux.
J'entends de plus en plus d'habitants de Meaux s'en plaindre et ce racisme-là est aussi inacceptable que toutes les autres formes de racisme: nous devons donc le dénoncer, comme nous condamnons toutes les autres discriminations. Je sais que je brise un tabou en employant le terme de «racisme anti-Blanc» mais je le fais à dessein, parce que c'est la vérité que vivent certains de nos concitoyens et que le silence ne fait qu'aggraver les traumatismes. Ces phénomènes sont impossibles à voir depuis Paris, dans des sphères médiatiques et politiques où la grande majorité des dirigeants sont des Français blancs de peau, nés de parents français. Dans ces microcosmes, le manque de diversité limite la présence de personnes de couleur ou d'origine étrangère. Mais regardons la réalité en face: la situation est inversée dans beaucoup de quartiers de nos banlieues.
Le Figaro - 26/09/12
Lorsque le président iranien Ahmadinejad est monté sur le podium pour parler de l'état de droit à l'ONU aujourd'hui, l'émissaire israélien Ron Prosor s'est levé et est sorti tandis que les émissaires américains, eux, sont restés pour écouter, selon Fox News. La vidéo brute, sans montage, de l'ONU confirme que les représentants américains ont assisté à l'ensemble du discours.
Ahmadinejad a fait allusion à l'arsenal nucléaire illégitime d'Israël, et a critiqué les membres qui n'ont pas empêché Israël de l'acquérir : «Certains membres du Conseil de sécurité avec droit de veto ont choisi le silence en ce qui concerne les ogives nucléaires d'un faux régime, tandis qu'ils entravaient dans un même temps le progrès scientifique des autres nations."
Il a aussi dénoncé la chasse aux sorcières contre le révisionnisme de l'Holocauste. Il l'a fait en attirant l'attention sur ceux qui « portent atteinte à la liberté de l'autre et permettent de ridiculiser les croyances et valeurs sacrées, alors qu'ils critiquent toute question ou enquête historique."
Pendant tout ce temps, la délégation américaine est restée à écouter, c'est-à-dire que l'émissaire israélien s'est trouvé tout seul à quitter la salle.
En dehors de la salle où Ahmadinejad parlait, l'envoyé israélien, furieux, a traité Ahmadinejad de "leader d'un pays hors la loi", qui "violerait en série des principes fondamentaux de la primauté du droit", autant d'accusations qui, en fait, sont celles que la communauté internationale fait à Israël. L'officiel juif a ajouté: «C'est une honte et un déshonneur de donner à quelqu'un comme lui l'occasion de s'exprimer sur un sujet aussi important."
Source : breitbart.com
Traduction rapide : Propagandes.info
24/09/12
Le président de la République y annoncé ses priorités diplomatiques à court et moyen terme. Le Moyen-Orient, l'Afrique, l'environnement, la lutte contre les trafics internationaux.
> Soutenir le peuple syrien
François Hollande annonce que la France reconnaîtra « le gouvernement provisoire, représentatif de la nouvelle Syrie libre, lorsqu’il sera formé ». Il demande également aux Nations-Unies d'"assurer une aide humanitaire pour les réfugiés" et de "protéger les zone libérées". La situation en Syrie est vivement débattue lors de cette assemblée.
> Redonner au Mali sa souverainté territoriale
« L’Union Africaine, la CEDEAO doivent prendre des décisions courageuses » concernant l'emprise des réseaux terroristes sur le Nord Mali. La réponse doit être « politique, économique et humanitaire ». Cette déclaration fait écho à un entretien récent entre le chef de l'Etat et Ban Ki Moon évoquant la possibilité d'envoyer un émissaire sur place.
> Trouver une issue au conflit israélo-palestinien
« Le statu quo n’est pas une réponse. C’est une impasse ». François Hollande envisage de nouvelles négociations pour faire coexister les deux Etats, la « seule solution qui soit juste et durable ».
> Lutter contre les armes de destruction massive : la Syrie et l'Iran visés
La communauté internationale sera amenée à intervenir si les dirigeants syriens utilisent des armes chimiques. « Car l’urgence, c’est aussi de lutter contre la plus grave menace contre la paix et la sécurité internationale : la prolifération des armes des destructions massives ».
Même menace contre l’Iran qui « ne respecte pas les résolutions du Conseil de sécurité et développe un programme nucléaire sans aucune finalité civile ». Lors de son discours, Obama a lui promis d'empêcher l'Iran d'avoir l'arme nucléaire.
> Accélérer les discussions sur l’environnement
Pour François Hollande, un accord mondial sur le climat doit être trouvé d’ici à 2015. Il annonce que la France est « disponible pour accueillir, à cette date, la conférence des parties à la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques ».
Il préconise enfin la création d’une Organisation des Nations Unies pour l’environnement.
> Endiguer les trafics
Drogue et armes doivent être contrôlées, notamment grâce à une « stratégie mondiale de lutte contre la drogue » et d’un « traité universel sur le commerce des armes ».
François Hollande demande aux Nations-Unies de prendre des mesures contre la piraterie, comme l’a déjà fait l’Union Européenne.
Direct Matin - 25/09/12
http://french.ruvr.ru/2012_09_25/89327900/
ALTERINFO.NET
Les réactions internationales au film de « Sam Bacile » sont de plus en plus incompréhensibles si on les prend au premier degré, en ignorant qui sont les commanditaires et quels sont leurs objectifs.
Cette provocation au choc des civilisations est très différente des précédentes. Il ne s’agit pas ici de stigmatiser l’islam auprès des populations occidentales pour susciter une haine à l’encontre des musulmans, mais de s’adresser aux musulmans pour les injurier et susciter chez eux une haine des occidentaux. Ce n’est pas de l’« islamophobie », mais de l’« islam bashing ». L’objectif est de provoquer la colère des musulmans et de l’orienter vers des cibles précises : ceux qui aux USA ou parmi leurs alliés veulent interrompre le cycle de guerres débuté le 11 septembre 2001.
On ignore toujours si L’Innocence des musulmans existe en entier. Pour le moment, on ne connaît que 13 minutes de ce film qui sont devenues injurieuses à l’encontre de l’islam après que l’on en ait modifié la bande sonore. D’abord placée sur YouTube, cette bande vidéo n’a eu l’impact attendu que lorsqu’elle a été diffusée en arabe par la télévision salafiste Al-Nas. Des groupes salafistes ont alors réagi avec violence, mais au lieu d’attaquer leur télévision ou ses financiers saoudiens… ils s’en sont pris aux représentations diplomatiques états-uniennes.
Le département d’État avait été averti le 9 septembre —c’est-à-dire deux jours avant la diffusion du film par la télévision salafiste— que plusieurs de ses ambassades seraient attaquées le 11. Cependant cette alerte n’a pas été prise au sérieux et le personnel diplomatique n’a pas été informé du danger. Le département d’État s’attendait à des manifestations anti-américaines commémoratives des attentats du 11 septembre 2001, pas à la relance de cette logique.
Il est désormais établi que, derrière la foule de Benghazi, un commando était prêt pour attaquer le consulat, puis, à attaquer la villa sécurisée prévue pour servir de position de repli en cas de problème grave.
La cible de cette opération était l’ambassadeur US en Libye, Chris Stevens. Ce spécialiste des affaires proche-orientales au département d’État était connu pour ses positions certes impérialistes US, mais anti-sionistes. Ainsi que l’a confirmé le négociateur spécial palestinien Saeb Erekat en déplorant la mort d’un diplomate qui avait beaucoup fait pour comprendre et faire entendre à Washington le point de vue du peuple palestinien.
Une seconde cible devrait être choisie pour punir la France de s’être alignée sur les positions US. Paris refuse en effet de se laisser entraîner dans une guerre contre l’Iran et refuse également de s’engager un peu plus dans le bourbier syrien. À cet effet, une nouvelle provocation a été ourdie en utilisant une revue satirique qui relaie depuis des années le point de vue néo-conservateur dans les milieux de la gauche française. Anticipant les conséquences, la France a immédiatement interrompu le fonctionnement de vingt de ses ambassades et déployé un lourd système de sécurité.
Dans son pays, le gouvernement français s’est présenté comme garant de la liberté d’expression. À ce titre, il défend le droit des adversaires de l’islam à la caricature blasphématoire. Toutefois, se contredisant lui-même, le même gouvernement a annoncé l’interdiction de toute manifestation hostile au film ou au journal déniant ainsi la liberté d’expression des défenseurs de l’islam.
Pourtant, dans la tradition française, la liberté d’expression s’entend comme une condition préalable de la démocratie. Elle s’accompagne donc de l’interdiction de l’injure et de la diffamation qui viennent perturber le débat démocratique. Or, la caractéristique principale de L’Innocence est qu’il ne rapporte aucun fait historique et ne présente aucune critique de l’islam. Il se compose exclusivement de scènes injurieuses. Et l’insulte n’est pas un droit de l’homme.
Revenons au plan géopolitique. L’Innocence des musulmans rappelle l’opération conduite autour des Versets sataniques. C’était en 1988, l’Iran venait de triompher seul de l’Irak, massivement soutenu par les Occidentaux. En quelques années, l’imam Khomeini avait transformé un peuple colonisé en une nation de guerriers. Il puisait dans sa religion la force qui lui avait permis de transformer son pays et de vaincre. Pour casser cette dangereuse révolution islamique, le MI6 avaient commandé un ouvrage à l’écrivain britannique Salman Rushdié. Rouhollah Khomeini publia immédiatement un décret religieux le condamnant à mort. La campagne s’arrêta instantanément et la condamnation, bien que maintenue, ne fut pas exécutée.
Cette fois, Téhéran se devait de réagir avec la même promptitude. Mais il était piégé : en condamnant le film, il faisait le jeu de ceux qui font pression pour que Washington entre en guerre contre l’Iran. La solution tactique réside dans l’intervention de nouveaux protagonistes. Dans un premier temps, l’Ayatollah Ali Khamenei a condamné le film en rappelant que l’ennemi, c’est le sionisme. Puis, dans un second temps, Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, s’est positionné pour prendre la tête du mouvement. À Beyrouth, dans un discours enflammé, devant une foule galvanisée, il a placé ceux qui répandent ces insultes devant leurs responsabilités. L’entrée en lice du Hezbollah modifie profondément la donne. On passe d’exactions commises par des groupuscules salafistes désordonnés, facilement manipulés par Israël, à une mise en garde par une vaste organisation structurée, disposant de cellules en ordre de bataille dans de nombreux pays. Cette fois, c’est Tel-Aviv qui est piégé : il a perdu le contrôle du mouvement de protestation qui peut à tout instant se retourner contre lui.
De son côté, pour se sortir d’affaire, l’administration Obama a multiplié les déclarations apaisantes à l’intention des musulmans. Mais, avec un manque total de solidarité, elle a aussi condamné les contradictions françaises en espérant détourner ainsi vers Paris la foudre qui la frappe.
Quoi qu’il en soit, Benjamin Netanyahu ne relâche pas la pression. Il a sommé Barack Obama de tracer une ligne rouge devant les ambitions nucléaires militaires qu’il attribue aux Iraniens, et d’entrer en guerre lorsque Tel-Aviv pensera qu’ils la franchissent.
Rédacteur: Damien le 25 septembre 2012 à 17:09 Fil Info
Vendredi 21 septembre, 9 heures du matin. L’ambiance est extatique dans l’amphithéâtre de l’Université privée de Marrakech (UPM), située à une dizaine de kilomètres au sud de la ville. C’est que, pour sa conférence inaugurale de rentrée, l’établissement privé, habitué à des réceptions cérémonieuses, n’a pas choisi d’inviter n’importe qui : Dominique Strauss-Kahn, l’ex-patron du FMI et enfant d’Agadir – où il a grandi – s’apprête en effet à y faire l’une de ses premières apparitions publiques depuis le scandale de l’affaire du Sofitel.
(…)
« Être ici au Maroc en général et à Marrakech en particulier revêt une dimension spéciale. (…) C’est vraiment mon deuxième pays (…) parce que si je dis mon premier, je vais avoir des ennuis! » lance-t-il avec humour, histoire de souligner ce lien si particulier qui l’unit avec un Maroc où il a grandi et – chose moins connue – dans lequel il continue toujours de faire des affaires.
Suite et source : Yabiladi, Merci à Nodens
Défrancisation
Rédacteur : Damien le 25 septembre 2012 à 14:09 Actes anti-chrétiens, Fil Info
La statue de la fontaine de la place Saint-Michel-des-Lions à Limoges a été vandalisée cette nuit.
Ce matin à 9 heures les services de police ont été contacté par un employé de la ville leur signalant que la statue de Saint Martial trônant au centre de la fontaine devant l’église Saint-Michel-des-Lions avait été vandalisée.
Descellée la statue a été retrouvée au sol, brisée en trois morceaux et la tête de Saint-Martial a disparu.
Une plainte a été déposée par la Mairie de Limoges.
Source : France 3, Merci à Nodens via Chrétienté.info
Défrancisation
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Fables de Jean de La Fontaine
CLUB ACACIA
Xavier Lemoine est maire (UMP) de Montfermeil (Seine-Saint-Denis, 25 000 habitants). Sensible à la question du « mariage » homosexuel, ce proche de Christine Boutin a accepté de donner son point de vue de maire aux Nouvelles de France.
La question d’un « mariage » entre personnes de même sexe semble poser problème à un certain nombre d’élus. En tant que maire, accepterez-vous d’en célébrer ?
Non, je ne célébrerai jamais de mariage homosexuel. Il faut comprendre que cette question pose un vrai cas de conscience à de nombreux élus. J’espère qu’une clause de conscience, qui permettrait à ceux qui ne veulent pas en célébrer, sera intégrée dans la loi. Toutefois, même cette clause ne suffit pas. Je ne veux pas être Ponce Pilate et simplement me laver les mains sur un sujet de cette importance. Je ne peux pas défaire d’une main ce que j’essaie de faire de l’autre.
Alors quel est votre souhait face à ce projet de loi en préparation ?
Au minimum, je souhaite qu’un débat ait lieu. Il faut que sereinement et calmement nous nous interrogions afin d’avoir une vision de la famille et de la société. Sans passions, nous devons considérer ce sur quoi nous sommes autorisés à légiférer et ce qu’il n’est pas possible de faire.
Le Cardinal Barbarin a déclaré « après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera », qu’est-ce que cela vous inspire ?
Effectivement, si la société célèbre toutes formes d’amour, logiquement, il n’y a pas de raisons de s’arrêter au mariage homosexuel. En réalité le débat devrait se positionner de manière à répondre à la question suivante : qu’est-ce qui est bon pour la société ?
Voyez-vous là une manœuvre d’un lobby homosexuel ?
Mon propos ne se situe pas vraiment là. Je souhaiterais vraiment qu’un véritable débat ait lieu avant l’adoption d’un projet de loi parce que ce sujet est très important. Il faut que nous expliquions rationnellement quel est notre point de vue et pourquoi il est bon pour la société. L’idée n’est vraiment pas de diviser la société mais de rechercher ce qui est le mieux pour elle.
Y a-t-il une réaction des élus hostiles à ce projet qui se prépare ?
Madame Taubira a surpris tout le monde en annonçant les principaux axes du projet de loi dans une interview donnée à La Croix mais depuis il y a une réaction qui s’organise. Je crois savoir qu’un de mes collègues de Seine-Maritime met en place un collectif. Nous sommes vraiment à la veille de l’organisation de la réaction des maires sur ce sujet. C’est d’ailleurs une question qui transcende les clivages.
Comment cela ?
Et bien je connais beaucoup de maires ou d’élus, de droite mais aussi de gauche qui sont gênés par un tel projet de loi. Cette interrogation dépasse parfois les clivages politiques car c’est une question anthropologique fondamentale.
Nouvelles de France
NEW YORK (Nations Unis), 25 septembre 2012 - RIA Novosti
Un Iran doté de l'arme nucléaire serait une menace pour l'existence d'Israël et la sécurité des pays du Golfe, a averti mardi le président américain Barack Obama du haut de la tribune de la 67e session de l'Assemblée générale de l'Onu.
"(Doté de l'arme nucléaire, l'Iran) ferait peser des menaces sur l'existence d'Israël, sur la sécurité des pays du Golfe et sur la stabilité de l'économie mondiale. Cela risquerait de déclencher la course aux armements dans la région et de torpiller le Traité sur la non-prolifération (des armes nucléaires, ndlr)", a déclaré M.Obama.
Et d'ajouter que c'était la raison pour laquelle une coalition de nations demandait des comptes au gouvernement iranien.
"Et c'est pourquoi les Etats-Unis feront ce qu'ils doivent faire pour empêcher l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire", a promis le président américain.
Les Etats-Unis et certains autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Téhéran reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.
Devant les députés, mardi, le ministre s’est finalement dit déterminé à "convaincre".
"A partir du moment où nous donnons le droit de vote aux membres de l’Union européenne, la question se pose de savoir pourquoi nous ne pouvons pas donner le vote à ceux qui ont un lien fort avec la France et ce, depuis des décennies. Ce débat existe, vous ne pouvez pas le rayer d’un trait de plume. Et personne ne peut mettre en cause l’engagement du président pris devant les Français". Qui l’eût cru ? Manuel Valls s’est posé mardi en défenseur du droit de vote des étrangers, à l’Assemblée nationale, alors qu’il exprimait ses doutes sur cette même réforme, mardi dernier, dans Le Monde.
En l’espace de huit jours, Manuel Valls semble donc finalement être rentré dans le rang "gouvernemental". Dans Le Monde, il avait esquissé un premier pas, à contre-temps, en jugeant que le sujet n’était ni "une revendication forte dans la société française", ni "un élément puissant d'intégration". Trois jours plus tard, le 20 septembre le ministre de l’Intérieur avait cette fois fait un pas de côté en tempérant sa position devant les parlementaires socialistes réunis à Dijon. "J'ai suffisamment défendu le droit de vote des résidents étrangers à la tribune de l'Assemblée pour dire qu'il faut y arriver", mais "il ne faut pas se précipiter si on veut réussir et tenir cet engagement", avait-il alors assuré. Changement de discours donc, tout en maintenant une certaine réserve.
Devant les députés, mardi, Manuel Valls est allé un pas plus loin, se disant déterminé à "convaincre" les parlementaires. Le ministre s’est en effet engagé à rechercher une majorité des trois cinquièmes au Congrès, pour que la loi sur le droit de vote des étrangers passe par la voie parlementaire plutôt que par la voie référendaire. "Il faut rechercher une majorité qualifiée au Parlement puisque la gauche à elle toute seule n'a pas la majorité des 3/5e. Donc, nous allons convaincre", a martelé le locataire de la Place Beauvau.
Deux jeunes femmes ont fait face mardi, au premier jour d'un procès devant les Assises des mineurs du Val-de-Marne, à quatorze hommes qu'elles accusent de viols en groupe dans des cités de Fontenay-sous-Bois quand elles avaient 15 et 16 ans, entre 1999 et 2001.
Dans cette affaire de tournantes qui avait défrayé la chronique à l'époque où les faits furent révélés, les accusés nient, expliquant pour la plupart durant l'enquête que les plaignantes étaient consentantes. "On est innocent", murmure l'un d'eux, visage dissimulé derrière un gilet en laine en sortant de la salle d'audience où les débats se tiennent à huis-clos. A l'exception d'un, détenu dans l'enquête sur le meurtre de sa compagne, ces désormais trentenaires comparaissent libres. Ils sont aujourd'hui, plus de 10 ans après les faits, dirigeants de petites entreprises, ambulancier, intérimaire, chauffeur-livreur, ou encore producteur de rap. Un quinzième est en fuite, vraisemblablement au Chili d'où il est originaire. Ils sont arrivés séparément au tribunal.
Aujourd'hui âgées de 29 ans, les jeunes femmes abordent le procès avec "une attente de justice, pas un désir de vengeance", souligne leur avocate, Me Clotilde Lepetit. Si elles ont tardé à porter plainte, c'est par peur de briser la loi du silence, selon elle. Accompagnées par leurs mères, les deux plaignantes, qui seront entendues mercredi, sont restées stoïques sur le banc des parties civiles en début d'audience, avant que le huis-clos ne soit ordonné la plupart des protagonistes étant mineurs au moment des faits. Nina a expliqué qu'elle avait 16 ans quand elle est violée une première fois au dernier étage d'une tour de la cité de la Redoute, par un garçon à peine plus âgé qu'elle, dans un maelström de rires, de violences et de menaces proférées par un groupe d'adolescents spectateurs. Elle déclarera aux enquêteurs avoir dès lors subi "quotidiennement" des actes similaires des mêmes individus, dans des caves, parkings, appartements... L'intervention d'un homme du quartier mettra fin à ces agissements.
"La honte change doit changer de camp"
Nina se tait jusqu'en 2005, quand elle croise un de ses violeurs présumés dans la rue. M.D., le seul aujourd'hui détenu, la tabasse pour un regard de travers. Nina raconte alors tout aux policiers. Elle raconte les viols quelques années auparavant, des actes de barbarie comme une brûlure de cigarette sur la poitrine. Elle explique n'avoir jamais porté plainte "par peur de représailles". Au fil des investigations, les policiers mettent au jour les agissements passés d'une vingtaine d'adolescents, et découvrent surtout une autre victime présumée.
Avocat de deux accusés, Me Amar Bouaou prévient que ses clients sont "déterminés à montrer leur innocence". Mais au fil des audiences, ils pourraient bien, comme pendant l'enquête, tenter de se rejeter la faute les uns sur les autres. Pour Me Philippe Gény-Santoni, qui en défend deux autres, les jeunes femmes accusent "toute une classe d'âge": "La version des viols ne ressemblait pas tellement à ces filles-là". "Que cela ait existé ponctuellement, oui c'est possible", ajoute-t-il toutefois.
Pour Asma Guenifi, présidente de "Ni putes ni soumises", "ce procès-là va permettre d'envoyer le message que la honte doit changer de camp, cela va permettre à d'autres victimes de parler", a-t-elle commenté mardi matin sur Canal+. Le procès est prévu jusqu'au 12 octobre. Les accusés encourent jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle.
TF1 News 25/09/12
Le Conseil de Paris ne siègera pas à l'occcasion du Yom Kippour, le Grand Pardon, fête la plus importante du judaïsme qui commence cette année mardi soir, alors qu'il était prévu initialement que ses travaux durent de lundi à mercredi, a annoncé lundi le maire Bertrand Delanoë.
Le Conseil de Paris ne siègera pas à l'occcasion du Yom Kippour, le Grand Pardon, fête la plus importante du judaïsme qui commence cette année mardi soir, alors qu'il était prévu initialement que ses travaux durent de lundi à mercredi, a annoncé lundi le maire Bertrand Delanoë. "Personnellement, j'essaie de tenir compte de toutes les composantes de la société parisienne", a déclaré M. Delanoë en réponse à une adresse de Jean-François Legaret, chef de file du groupe UMP, qui jugeait "pas opportun" que le Conseil de Paris de septembre siège le jour du Yom Kippour. "Il est important de veiller à ce que l'on tienne les travaux aujourd'hui et demain", a-t-il souligné. "S'il y a des choses qui ne sont pas urgentes pour les Parisiens, on les repoussera au Conseil du 15 octobre", a-t-il dit.
Ce n'est pas la première fois que le Conseil de Paris est annulé pour cause de Ym Kippour.
TF1 News 24/09/12