GAELLE MANN - Page 1146
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CHIMULUS
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Marseille : l'histoire de la peste s'écrit à l'ancre du Grand St-Antoine
Publié le samedi 15 septembre 2012 à 13H35Cette pièce de métal de 960 kg a été sortie de l'eau, hier, à la Pointe Rouge
Après un long traitement, l'ancre de 3,80 m de long sera exposée à l'entrée du musée d'Histoire.
Photo Patrick Nosetto
La sortie de l'eau hier de l'ancre du Grand Saint-Antoine, le bateau maudit qui avait amené la peste à Marseille en 1720, a été suivie avec beaucoup d'attention et d'émotion par près de 300 spectateurs réunis à l'Institut national de la plongée professionnelle (INPP) de la Pointe Rouge.
C'est en effet à l'entrée du bassin de l'institut que le précieux et imposant objet, long de 3,80 m et d'une masse de 960 kg, avait été réimmergé peu après sa découverte, en 1982, dans l'attente qu'une solution à la fois technique et financière soit trouvée pour le mettre en valeur. Une ancre qui constitue le témoignage le plus concret et le plus émouvant de la terrible épidémie qui allait emporter en quelques mois 120 000 à 160 000 Provençaux, dont 48 000 Marseillais, la moitié de la population phocéenne de l'époque...11 000€ nécessaires à la réussite de l'opération
Invités du commandant Paul Gavarry, directeur de l'INPP, de très nombreux représentants du monde maritime local, de la plongée et de l'archéologie sous-marine étaient ainsi rassemblés autour du sénateur-maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin et du président du directoire de la Caisse d'Epargne Provence Alpes Corse, Alain Lacroix, mécène de l'opération, pour assister à la levée de l'ancre ; tous avec la ferme impression de participer à un événement d'une grande portée historique et symbolique.
On notait d'ailleurs la présence de l'archevêque de Marseille, Mgr Georges Pontier, du directeur du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm), Michel L'Hour, ou encore de l'éditrice Jeanne Laffitte. C'est en effet par son entremise qu'Alain Lacroix avait eu connaissance du projet porté par Michel Goury, pugnace président de l'Association de recherches historiques et archéologiques (Arha).Dès lundi, l'ancre sera donc expédiée dans les ateliers de la société arlésienne A-Corros, spécialisée dans le traitement des objets métalliques menacés de corrosion, afin de subir un long processus de conservation qui devrait durer entre 16 et 18 mois. Si tout se déroule comme prévu, l'objet devrait être présenté au public à la fin de l'année 2013, installé à l'entrée du musée d'Histoire dont il constituera le totem emblématique.
Découverte au milieu des années 70 dans la crique nord-ouest de l'îlot de Jarron (archipel du Frioul), par des plongeurs qui n'avaient pu l'identifier avec précision, l'épave du Grand Saint-Antoine avait été déclarée en juin 1978 par Christian Barsacq et Daniel Moyssinat, permettant l'ouverture d'un chantier de fouilles en bonne et due forme ; chantier qui allait notamment permettre de découvrir l'imposante ancre en acier du bateau.Une période riche d'enseignements
"Certains s'étonneront que l'on puisse se mobiliser pour sauvegarder le symbole d'un événement chargé d'autant de noirceur, indiquait Alain Lacroix dont la banque a offert les quelque 11 000 € nécessaires à la réussite de l'opération. Mais les Marseillais ont le devoir de transmettre à leurs enfants l'histoire de leur ville. Or cette période a été particulièrement riche d'enseignements en tous genres. Elle a notamment révélé des êtres exceptionnels qui par leur sacrifice, ont racheté la cupidité de beaucoup d'autres."
Quand au maire de Marseille, il soulignait que "l'événement ne pouvait pas mieux tomber, à la veille des journées du patrimoine consacrées cette année à la mise en valeur de ses éléments cachés."
La Provence
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Il faut renier nos racines pour cesser de se faire agresser...
Lu sur Itinerarium cet exemple de dhimmitude à la française :
"Le professeur violemment agressé par un de ses élèves d’origine marocaine (Marouane) au lycée Trégey de Bordeaux-Bastide a été interviewé par des journalistes du Nouvel Observateur. Il accuse la laïcité à la française, et une civilisation trop catholique… Que dire de plus ?
Christophe Varagnac, qui se définit comme « libre penseur », loin de mettre en cause les problèmes créés par la présence d’une immigration de masse, rejette au contraire la faute sur l’identité française : « Ce dont on doit débattre, c’est la manière dont on applique la laïcité en tenant compte des évolutions contemporaines. Or on applique en France la « catholaïcité », pas la laïcité. Il n’y a qu’à voir le calendrier de l’Education nationale calqué sur les fêtes chrétiennes. Je ne vois pas non plus pourquoi on met des sapins de Noël dans les établissements scolaires »."
Le Salon Beige
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Syrie/Alep : le secrétaire général du Conseil militaire de l'ASL et plusieurs officiers turcs ont été tués !
IRIB- Selon les sources syriennes, le secrétaire du Conseil militaire de l'ASL, opposition armée à Assad et plusieurs officiers turcs ont été tués à Alep.Selon Dampress, les opérations de ratissage, à Alep, se sont soldés par la mort de Amar Al-Vavi, secrétaire général de l'ASL. Ayant fait défection, il y a quelques mois, Amar Al-Vavi avait adhéré à l'ASL et il s'est fait tuer, vendredi, au cours des combats, dans la localité d'al-Maydan. L'information fait également état de la mort de plusieurs officiers turcs qui assistaient, visiblement, le conseil militaire de l'ASL.
15/09/12
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L'Espagne bientôt sous domination musulmane
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Le Journal de Syrie 15 septembre 2012
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VIDEO - A propos de l'enseignant agressé dans un lycée de Bordeaux
15/09/12
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Comment se pratique l'abattage rituel casher et halal (rappel)
VIDEO : http://www.wat.tv/video/abattage-rituel-cacher-halal-38v87_2exyv_.html
Peut-on appeler "pratique religieuse" cette barbarie répugnante envers les bêtes d'abattoir ?
Quel dieu a décrété que les animaux devaient souffrir atrocement avant que leur chair soit consommée?
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"L'abattage rituel et la circoncision ne sont pas négociables"
A la veille du Nouvel An juif, Joël Mergui, président du Consistoire central israélite de France, s'inquiète des tentatives de remises en cause, par la société, de "rites fondamentaux".
Le chef de l'Etat et le premier ministre ont inauguré des lieux de mémoire importants pour la communauté juive, un plan d'action contre le racisme et l'antisémitisme a été annoncé et le ministre de l'intérieur devrait adresser ses vœux aux juifs de France pour Roch Hachana (le Nouvel An juif). Les inquiétudes d'une partie de la communauté juive après l'élection de M. Hollande sont-elles levées ?
Certains se demandaient effectivement si la communauté juive serait aussi entendue que sous le gouvernement précédent. Nous attendions des signaux pour que la confiance ne soit pas perdue. D'autant qu'après la tuerie de Toulouse , alors que nous nous attendions à une diminution des actes antisémites, nous avons au contraire constaté une sorte de libération de pulsions. Cette affaire a toutefois fait prendre conscience à tous les partis politiques que nous étions arrivés à un point extrême de haine antisémite et antisioniste dans notre société.
Aujourd'hui, dans les échanges que j'ai eus avec le président de la République, le premier ministre et de nombreux ministres, je peux dire que l'écoute et la réactivité sont là, l'expérience dira comment les choses évolueront concrètement.
[...]
Sur le dossier de l'abattage rituel, les polémiques qui ont éclaté durant la campagne présidentielle ont-elles fait long feu ?
Je ne pense pas que ces questions soient derrière nous ; les coups peuvent venir de partout, d'autant qu'il s'agit d'un enjeu de niveau européen. Nous attendons que la France joue un rôle moteur en Europe dans la défense de cette pratique millénaire.
Ces tentatives de remise en cause d'une pratique religieuse ne sont pas des accidents de parcours mais le signe que nos sociétés s'arc-boutent contre le fait religieux. Nous venons d'en avoir une autre illustration en Allemagne avec le débat sur la circoncision. Ce jugement montre que l'on a atteint un point extrême dans les atteintes à la liberté de culte.
Pour nous, l'abattage rituel ou la circoncision sont des pratiques qui ne sont pas négociables. Sinon, cela signifie pour les juifs d'Europe qu'ils doivent partir.
La maladresse de François Fillon au printemps [l'ex-premier ministre avait laissé entendre que juifs et musulmans devaient revoir leurs "traditions ancestrales"] montre qu'il faut être vigilant. Il ne faudrait pas entériner le projet d'une société qui accepte toutes les libertés sauf celle de pratiquer une religion.
Propos recueillis par Stéphanie Le Bars
Le Monde - 15/09/12
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VIDEO - BHL sur Al Arabiya
BHL sur une chaîne saoudienne par LenferMeMentE&R - 15 septembre 2012
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La théorie du "genre" en application dans les crèches !
- Publié le : samedi 15 septembre 2012
- Source : madame.lefigaro.fr
Comment les stéréotypes sexistes pénètrent-ils – encore – le cerveau des tout-petits ? Dans les crèches ou les écoles, les filles en rose et les garçons en bleu sont-ils en passe d’être ringardisés ?
En Converse roses et chemise de bûcheron, Darius, 2 ans, savonne méticuleusement un poupon en plastique dans une baignoire d’enfant. À quelques mètres, des petites filles jouent avec des voitures.
Bienvenue à la crèche Bourdarias, à Saint-Ouen : depuis 2009, l’équipe se mobilise pour lutter contre les stéréotypes de genre qui assignent les enfants à des rôles différents en fonction de leur sexe.
« On encourage les filles à manier le marteau à l’atelier bricolage, et les garçons à s’exprimer à l’atelier émotions », explique David, un des éducateurs. Dans la bibliothèque, les histoires pour la sieste s’intitulent par exemple : Le Papa qui avait dix enfants.
Cette expérience pilote intéresse le gouvernement : le 7 septembre, la crèche a reçu la visite de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, et de Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille. Elles ont affirmé clairement leur désir de multiplier ce type de dispositif. « C’était mon premier projet en arrivant à ce ministère », a expliqué Najat Vallaud-Belkacem.
Lire la suite de l’article : madame.lefigaro.fr
E&R
NdB: Quelle crétinerie!
A noter que les poupées qu'on peut voir sur la photo sont issues de la diversité! La touche de raffinement!
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(2) Il a réécrit Molière - suite de l'article
« J’ai fait ça pour m’amuser, confie l’étudiant en commerce extérieur. J’avais 17 ans, c’était les vacances de Noël, je m’ennuyais. »
En une semaine, cette œuvre qui moque la vie d’un bourgeois radin est mangée et digérée à la sauce cité. « Père » devient « daron » et les poétiques « je t’aime » se transforment en un expressif « je te kiffe ». Une volonté peut-être de rendre accessible le vieux français à ses potes du quartier? « Pas du tout, sourit Jean. Mes amis ne lisent pas. Après, si l’Education nationale veut que mon livre soit au programme de seconde, comme l’a suggéré un de mes anciens profs, je serai flatté. »
Un joli pied de nez à la littérature française pour ce jeune Camerounais, fils d’enseignants, débarqué au pays de Molière à l’âge de 7 ans. « J’ai toujours considéré que venir ici était une chance même si, à l’école, quand on évoquait mes ancêtres les Gaulois, ça ne me parlait pas trop. »
Ce touche-à-tout, auteur d’un court-métrage sur l’homosexualité dans les cités, acteur dans un film d’Ana Gironella avec Nawell Madani ou même mannequin à ses heures perdues, est un passionné de Molière. « J’ai lu Tartuffe mais aussi les Femmes savantes, mais l’Avare est mon préféré. Une partie de l’histoire et du caractère du personnage principal, comme l’égoïsme et le sexisme, sont toujours d’actualité. » Si le jeune homme suit scrupuleusement le rythme de la pièce, il n’hésite pas à prendre quelques largesses avec l’intrigue. « C’est ma touche personnelle. Et puis, parfois, j’ai lutté pour trouver une correspondance avec le langage des cités. »
Aux Harpagon, Cléante ou encore Elise de la pièce originale ont succédé les Sébastien, Nicolas et Jennifer dans « Super Cagnotte », qui a failli s’intituler « Crevard ». Avec parfois un clin d’œil. « Dans mon livre, les policiers sont appelés Horatio et Eric Delko, les héros des Experts Miami. » Prochain objectif pour Jean qui a attendu quatre ans pour dénicher un éditeur, trouver un metteur en scène pour porter son livre au théâtre.Le Parisien
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Val de Marne - Il a réécrit Molière en wesh wesh, le langage des cités
«Moi aussi, je peux kiffer quelqu’un. Mais avec les plans du daron, c’est cuit d’avance. » Il fallait oser. Réécrire « l’Avare », la pièce de Molière, façon wesh wesh, c’est-à-dire dans le langage des banlieues, Jean Eyoum l’a fait. Oubliée l’écriture tout en raffinement du XVIIe siècle, le jeune de 21 ans, originaire de Villeneuve-Saint-Georges, a choisi la langue fleurie et imagée de sa cité.
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« J’ai fait ça pour m’amuser, confie l’étudiant en commerce extérieur. J’avais 17 ans, c’était les vacances de Noël, je m’ennuyais. »
Le Parisien - 15/09/12
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EN DIRECT - Film anti-islam: 80 interpellations à Paris après une manifestation
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Les photos muettes: quel est le nom de cette petite ville ?
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Givors (69) – Un élu violemment agressé par un individu stationné sur une place réservée aux handicapés
Un conseiller municipal de Givors (Rhône), a été frappé mardi d’un violent coup de poing au visage, sur le parking d’un centre commercial par un individu stationné sur une place pour handicapés. Il souffre d’une triple fracture du plancher orbital.
Il est 14 h 30 sur le grand parking du centre commercial des Deux-Vallées à Givors, quand un automobiliste manœuvre près de Louis Soulier et de son épouse, à pied. Alors que l’individu sort de son véhicule, l’épouse du conseiller municipal fait remarquer à l’indélicat qu’il est stationné sur une place pour personne à mobilité réduite alors qu’il ne semble souffrir d’aucun handicap et qu’ il y a des places libres juste à côté. L’homme s’énerve alors aussitôt et les insultes pleuvent.
Soutenant sa femme, M. Soulier cherche à argumenter, indique qu’il est élu et qu’il va prévenir les forces de police. Après l’altercation verbale vient l’agression physique. L’automobiliste donne un premier coup à l’élu sur la main tenant le téléphone portable. Alors qu’il se redresse après avoir ramassé l’appareil tombé à terre, le conseiller municipal givordin est violemment frappé au visage devant des témoins médusés. Dans le même temps, l’agresseur remonte en voiture et quitte rapidement les lieux.
Le blessé souffre d’une triple fracture du plancher orbital qui nécessite 15 jours d’ITT. Pour l’instant. Car Louis Soulier, conseiller municipal délégué à … la sécurité, doit être opéré dans les prochains jours à l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon.
Rapidement identifié, l’auteur des coups a été interpellé hier matin à son domicile de Tupins-et-Semons par les hommes du commissariat de police de Givors. Placé en garde à vue, il a intégralement reconnu les faits sans les expliquer. Âgé de 27 ans, l’homme, connu pour une dégradation de bien public en 2006, est convoqué devant le tribunal correctionnel de Lyon le 31 octobre. Il est poursuivi pour violences volontaires aggravées sur une personne chargée de mission de service public.
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Mantes-la-Jolie : les miliciens grands frères escortent les médecins en zone musulmane
De toutes les nouvelles (et il y en eut!) qui nous sont parvenues cette semaine du monde en folie, la plus ahurissante est née chez nous, en France, précisément dans la bonne ville de Mantes-la-Jolie, petit paradis multi-culturel que les médecins, las de s’y faire insulter, agresser ou vandaliser leur voiture, fuient désormais à toutes jambes.
Des « grands frères » ont proposé à mes confrères de les accompagner, en escorte, lors de leurs possibles visites chez des patients. Au début, j’ai cru à une de ces vannes véhiculées sur la Toile par des facétieux, à l’un de ces traits d’humour que nos amuseurs publics se dispensent avec précaution, sous peine de quelque fatwa, de lâcher contre l’air du temps. Mais non! L’affaire est sérieuse et l’information, vérifiée.
Ainsi la cité des Yvelines ennoblie par une pure merveille gothique se livre-t-elle, comme dans un cauchemar éveillé, à la mode libanaise des factions, des milices, des postes de contrôle et des traversées de secteurs sous l’oeil des guetteurs et, demain, des tireurs d’élite. Ainsi une ville française officialise-t-elle, dans un subit mouvement vers les profondeurs de ses propres entrailles, à des intermédiaires dont le souci principal est, clairement, d’en soustraire des quartiers entiers pour en faire des zones échappant une fois pour toutes aux lois de la République. Ainsi dois-je revivre, dans mon propre pays, ce que j’ai vécu chez les autres, et qui se nomme, dans la sourde rumeur des glas, guerre civile.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Un territoire naît, confisqué à la communauté nationale, géré et administré par des gens auto-proclamés protecteurs de la civilité, en fait liquidateurs dûment appointés de la règle commune. Fossoyeurs rigolards, pleins de cette force que donne la faiblesse du camp d’en face, passerelles ambiguës entre les mondes, il viennent, insolents, occuper les espaces que leur abandonne l’État. Tout désir de négociation aboli, ils prétendent imposer leur vision des choses, en vérité les barrages qu’il conviendra désormais de franchir avec leur permission pour simplement faire son métier.
Mantes-la-Jolie, laboratoire d’idées neuves, inaugure la grand bâtiment au fond duquel gît la République. Et ce sont les édiles en principe chargées de garder le monument qui ouvrent en grand la porte. Mairie et Conseil Général se déclarent intéressés par le projet. Intéressés par le projet! Il faut le répéter cent fois dans sa tête pour finir par se persuader que c’est possible en France, une telle désertion, une aussi incroyable capacité à baisser son pantalon pour mieux recevoir l’hommage, une trahison semblable à celles qui, à quelques reprises, annoncèrent la livraison de la France, clés en main, à l’étranger.
Alors, que dire? Une adresse au Ministre de l’Intérieur. Monsieur Valls, le temps vous est compté pour remettre les choses en ordre dans le pays que son peuple vous a confié. Escorter des médecins pour les conduire chez les gens! Prenez-vous conscience de ce qui vous est proposé là? Réalisez-vous dans quels abîmes nous jettent les convulsions souterraines dont les « grands frères » de Mantes-la-Jolie ne sont en fait que les ondes transmises, l’écume de la vague? Vous qui, du fait de votre âge, n’avez pas la totale mémoire des grandes tragédies d’avant la chute du Mur, apercevez-vous leur filiation aujourd’hui en action dans la patrie de Clémenceau, de Gambetta, de Jean Moulin? Comprenez-vous la manoeuvre amorcée dans une lointaine banlieue de Paris, demain généralisée à la France toute entière? Voyez-vous, oui ou non, avancer, derrière le fraternel sourire des agents d’influence, la libanisation accélérée de la France?
Si vous vous sentez innocent de tout cela, dites-le. Les choses seront au moins claires vous concernant. Si non, agissez, sans tarder. Rétablissez la République là où l’on s’essuie les pieds dessus, parez le coup qui lui est porté au travers de cette seule, invraisemblable et pourtant bien réelle proposition, imposez-là avant qu’elle ne soit plus qu’un jeu de piste mortellement dangereux, arbitré par les milices. C’est un témoin de barbaries encore fraîches de leur sang versé qui vous le demande.
L’Histoire passe devant vous, Monsieur Valls. Embarquez avec elle pour en changer le cours, c’est là le hasard heureux des hommes d’action placés au bon endroit, au bon moment. Si d’aventure vous restiez sur le quai, sachez que ce serait parce que la locomotive, les wagons et les passagers vous seraient passés sur le corps. À vous de choisir, sans délai.
Alain Dubos
RIPOSTE LAÏQUE