Un reportage bouleversant pour mieux comprendre ce crime sordide
GAELLE MANN - Page 121
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TF1 consacre un reportage au meurtre de Sophie Lionnet à Londres
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Donald Trump s'exprime de la Maison Blanche sur la fusillade de Las Vegas. 50 morts ,plus de 400 blessés
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Jeannette Bougrab : « S’attaquer aux femmes, c’est répondre à une lecture littérale du Coran »
20h39Le modus operandi du terroriste qui a tué deux jeunes femmes à Marseille est particulièrement inquiétant, juge l’essayiste Jeannette Bougrab.
Un attentat a eu lieu, dimanche, à la gare Saint-Charles à Marseille. Deux femmes ont été tuées…
Viser les femmes par égorgement et éventration, comme dans les montagnes de Blida, en Algérie, dans les années 1990, n’est pas anodin. Cela a une signification politique. Selon Ali Har, un philosophe libanais, la violence dans l’islam est démultipliée parce que sa doxa religieuse se structure autour de deux notions: la pureté et la souillure. Dans l’islam, les femmes sont considérées comme impures.
S’attaquer aux femmes, c’est répondre à une lecture littérale du Coran.
Lorsque la communauté internationale s’est indignée des viols commis par l’État islamique, leurs dirigeants ont objecté qu’ils répondaient à une prescription: «Chacun doit se rappeler que réduire en esclavage les familles kuffars et prendre leurs femmes comme concubines est un aspect fermement établi par la charia. Et qu’en le niant ou le moquant, on nierait ou on moquerait les versets du Coran.» […]
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Devant la communauté juive, Philippe annonce un plan contre la «bête immonde» de l'antisémitisme
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© CHRISTOPHE ARCHAMBAULT /Edouard Philippe avait revêtu une kippaLors d'une allocution devant les représentants de la communauté juive, à la synagogue de la rue Buffault à Paris, le Premier ministre français a annoncé la mise en oeuvre à partir de 2018 d'un nouveau plan de lutte contre l'antisémitisme.
Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé le soir du 2 octobre que l'Etat mettrait en oeuvre à partir de 2018 un nouveau plan pluriannuel de lutte contre l'antisémitisme, «cette bête immonde» qui, quand on la croit disparue, «réapparaît encore».
Le chef du gouvernement s'exprimait lors des vœux à la communauté juive à l'occasion du Nouvel an juif, à la synagogue de la rue Buffault à Paris, en présence notamment du ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer et de représentants des cultes.
Edouard Philippe a plaidé l'exigence de se «battre ensemble», avant d'ajouter : «Et quand je dis ensemble c'est bien tous ensemble, toutes confessions, toutes philosophies confondues, contre cette bête immonde qu'est l'antisémitisme.»
«[Cette bête] emprunte à la fois à l'hydre et au phénix [...] quand on le croit disparu, il réapparaît encore et encore», a-t-il encore détaillé.
Le Premier ministre a cité, au titre des causes de cet antisémitisme, «l'ultraviolence du terrorisme islamiste», énumérant l'assassinat d'Ilan Halimi en 2006 et la tuerie dans une école juive de Toulouse en 2012, pour laquelle le frère du djihadiste Mohamed Merah, accusé de complicité, comparaît depuis le 2 octobre devant la cour d'assises spéciales de Paris.
Edouard Philippe a également rappelé l'attaque contre l'Hyper Cacher en janvier 2015, l'assassinat par défenestration de Sarah Halimi en avril dernier, puis la séquestration d'une famille en septembre à Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis.
Pour le chef du gouvernement, si les actes antisémites ont baissé en 2016 (-58,5%), ce recul ne devrait pas faire oublier une autre réalité, celle de la «banalisation de l'antisémitisme et de sa forme réinventée [...] qu'est l'antisionisme».
Rendant hommage à Manuel Valls - présent et très applaudi - et à son plan national de lutte contre le racisme et l'antisémitisme de 100 millions d'euros lancé au printemps 2015, Edouard Philippe a annoncé qu'un nouveau plan du même type serait mis en oeuvre pour la période 2018-2020.
«Un de ses objectifs sera de combattre l'antisémitisme sur internet, en particulier le déferlement de haine qui s'abat sur les réseaux sociaux», a-t-il précisé.
«Nous ne laisserons rien passer et vous ne serez pas seuls dans ce combat car ce combat, c'est évidemment celui de toute la République», a fait valoir le Premier ministre devant les responsables communautaires, dont le grand rabbin de France Haïm Korsia et le président du Consistoire Joël Mergui.
RT
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Un engin explosif découvert à Paris, cinq interpellations
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Une enquête antiterroriste a été ouverte après la découverte samedi de quatre bonbonnes de gaz reliées à un dispositif de mise à feu sur le palier d'un immeuble d'habitation du XVIe arrondissement de Paris.
Plusieurs bonbonnes de gaz ont été retrouvées dans la nuit de vendredi à samedi sur le palier d'un immeuble du XVIe arrondissement de Paris, non loin de la Porte d'Auteuil, selon nos informations confirmées par une source proche du dossier. Elles étaient «ouvertes, aspergées d'essence, et reliées à un dispositif de mise à feu commandé par un téléphone portable». Ce dernier était en parfait état de marche. Cinq personnes ont été interpellées lundi sur Bretigny-sur-Orge, Arpajon (Essonne) et Villejuif (Val-de-Marne), en lien avec cette affaire et placées en garde à vue. Leur lien avec la mouvance islamiste radicale était examiné.
Selon nos confrères du Point , l'immeuble au pied duquel a été retrouvé l'engin explosif est situé au 31 rue Chanez. Il s'agit d'un immeuble d'habitation classique, en pierre de taille, implanté dans cette petite rue parallèle au boulevard Exelmans. D'après le récit fait par l'hebdomadaire, c'est un locataire, réveillé vers 4h30 du matin par des bruits en bas de chez lui, qui aurait fait la découverte. Une équipe de démineur est intervenue pour désamorcer la bombe. «Nous avons évité le pire de justesse», a confié une source proche de l'affaire à nos confrères. Une équipe de la police scientifique aurait été dépêchée sur place afin de procéder à des relevés.
Selon nos informations, «aucune personnalité sensible ne réside dans cet immeuble» d'habitation en apparence tranquille, dans une rue calme et peu fréquentée de Paris. À ce stade des investigations, les enquêteurs croient savoir que les terroristes visaient à l'origine «un associatif militant contre l'islamisme radical». Les assaillants se seraient trompés, prenant pour cible un homonyme exerçant une profession libérale.
La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête de flagrance pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle», «tentative de destruction par un moyen dangereux en relation avec une entreprise terroriste» et «tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste».
Le Figaro
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L'Etat islamique revendique l'attentat de Las Vegas
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VIDEO - Marseille, gare Saint-Charles. Ce que l'on sait des deux jeunes victimes,Laura et Mauranne
http://www.fdesouche.com/889975-attaque-couteau-a-marseille-lon-sait-deux-victimes+
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Journal TVL du 02.10.17
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Attentat à la gare Saint-Charles de Marseille : les deux victimes étaient des cousines de 20 et 21 ans
Selon nos informations, les deux victimes de l'acte terroriste survenu en début d'après-midi avaient 20 et 21 ans. Elles seraient cousines. L'une étudiante à Marseille, l'autre à Lyon. Cette dernière rentrait d'un agréable week-end dans la cité phocéenne.
L'homme qui leur a ôté la vie serait un Tunisien en situation irrégulière d'une trentaine d'années, connu pour des délits mineurs. Il avait été, pas plus tard que la semaine dernière, arrêté en flagrant délit de vol à Lyon. Sans aucun papier d'identité sur lui, les enquêteurs ont dû procéder à l'examen de ses empreintes digitales, lesquelles auraient "matché" dans leurs fichiers avec pas moins de huit identités. Reste qu'aucune de celles-ci ne faisait l'objet d'une fiche au Renseignement intérieur.
Toutes nos informations sur l'attentat de Marseille en direct
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Discours de Marine Le Pen à la journée des élus du FN au Futuroscope de Poitiers
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Bistro Libertés avec Bruno Gollnisch: sera-t-il candidat à la tête du FN?
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Daesh revendique l'attaque au couteau de Marseille qui a fait deux morts
Un policier en civil met en joue l'auteur présumé de l'attaque au couteau de Marseille, revendiquée par DaeshVia son agence de propagande Amaq, l'organisation terroriste a revendiqué l'attaque de la gare Saint-Charles à Marseille, qui a fait deux victimes. L'assaillant avait été abattu.
Dans un communiqué de l'agence de propagande djihadiste Amaq, cité par le groupe américain spécialisé dans l'étude du terrorisme SITE, Daesh revendique l'attaque au couteau de Marseille. L'information a été confirmée dans la foulée par les agences de presse AFP et Reuters.
Le 1er octobre, un individu a attaqué deux femmes au couteau à la gare Saint-Charles de Marseille. Les deux victimes ont perdu la vie, alors que l'assaillant a été abattu. Selon une source proche de l'enquête, il a crié «Allah Akbar» au moment des faits.
Si le profil du terroriste reste pour l'heure flou, on sait d'ores et déjà qu'il était connu des services de police pour des faits de droit commun. Il utilisait par ailleurs plusieurs identités, qui ne seraient pas connues des services de renseignement. Il ne portait pas de papiers d'identité sur lui au moment des faits.
Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.
Lire aussi : Attaque à Marseille : l'assaillant est connu pour des faits de droit commun
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Pontoise : la jeune fille violée de 11 ans serait une migrante de 14 ou 16 ans…
20h52Il faut lire la presse Israélienne pour apprendre cela :
Les raisons de la prudence de la justice dans cette affaire sont très nombreuses. En effet la jeune fille a immigré en France avec sa mère il y a 4 ans et le médecin qui l’avait examinée à l’époque avait déclaré que l’enfant était évidemment plus âgé que ce qu’avait déclaré sa mère d’au moins 3 ans. Le médecin désigné par la police dans cette affaire après le dépôt de plainte a également indiqué que la jeune fille était âgée de 14 ans minimum (plutôt 16 ans même). Il faut savoir que les migrants qui arrivent en France ont tendance à abaisser volontairement l’âge officiel de leurs enfants lorsqu’ils les déclarent à l’entrée pour bénéficier plus longtemps des avantages sociaux offerts par la France. La question est de savoir maintenant si l’âge réel de la jeune fille est un élément pertinent pour la défense . Il est interdit par la loi de débattre du comportement sexuel de la victime avant le viol sauf si la victime présumée a menti sur des choses aussi essentielles que son âge ou son nom (voila)…
Par ailleurs la défense a en sa possession des photos de la jeune fille nue qui ont été envoyées par la mère de la jeune fille a de nombreux adultes masculins. La mère a donc été mise en examen pour ces faits.
Critique par le journaliste de la médiatisation de l’affaire : le monde de la justice est de plus en plus complexe alors que celui des médias est de plus en plus accessible. Et ça continue là-dessus donc pas d’infos sur le cas
Selon Médiapart pourtant, la mère de la victime serait née en Guadeloupe -
Le tueur de la gare Saint-Charles serait un Algérien, bien connu des services de police.
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Un homme abattu par la police après avoir égorgé deux jeunes voyageuses à la gare Saint-Charles
VIDÉO - Deux jeunes femmes ont été tuées dimanche à l'arme blanche à la gare principale de Marseille par un homme qui a ensuite été abattu par des militaires. Le parquet antiterroriste est saisi.
Une attaque au couteau a eu lieu ce dimanche en tout début d'après-midi à la gare Saint-Charles à Marseille. Selon nos informations, une femme de 21 ans et une autre de 20 ans ont été tuées sur le parvis de la gare. L'une des victimes a été égorgée et l'autre a été poignardée à mort, dans une zone vitale.
L'assaillant, qui a agi seul, a été abattu par des membres de la force Sentinelle. Avant d'intervenir, les forces de l'ordre se sont assurées qu'il n'était pas équipé d'un gilet explosif. Sa mort a été confirmée par le parquet. Selon nos informations, l'agresseur ne portait pas de pièce d'identité sur lui au moment des faits, il reste pour l'instant (dimanche à 18h) non identifié. Toutefois, selon une source proche de l'enquête, il aurait entre 30 et 35 ans en fonction de ses alias, et était connu depuis 2005 pour des faits de droit commun, notamment pour des affaires de stupéfiants et d'infraction sur la législation des étrangers, sur Lyon, Toulon, ou encore Menton... En revanche, il n'était pas connu pour des affaires liées au terrorisme ou de radicalisation.
Il était environ 13h50 lorsque la Gare Saint-Charles s'est agitée. «Tout le monde est sorti en courant et en hurlant. C'est là que j'ai entendu deux coups de feu», raconte Lionel au Figaro, un interne en médecine de 23 ans qui s'apprêtait à regagner Lyon avec le TGV de 14h14. «En moins de 5 minutes, des dizaines de policiers sont arrivés de tous les côtés, et ils ont bloqué tous les accès», poursuit l'étudiant, qui a été contraint de renoncer à rentrer chez lui.
La SDAT (Sous-direction anti-terroriste) et la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure) ont été saisis par le parquet anti-terroriste de Paris et une enquête a été ouverte en flagrance pour assassinats en relation avec une entreprise terroriste. De source proche de l'enquête, l'assaillant aurait crié «Allah akbar» (Dieu est grand, en arabe) au moment des faits. Les soldats de Sentinelle ont réalisé un tir de sommation avant de l'atteindre d'au moins deux balles.
Gare évacuée et trafic interrompu avant une reprise partielle
La police nationale a indiqué sur Twitter qu'une intervention était en cours vers 14h30 et que le secteur était à éviter. La gare a été évacuée. Le trafic ferroviaire était interrompu dimanche à 16h. Il devait reprendre partiellement, selon le président de région Renaud Muselier à 17h30.
Vers 16h30, une tente blanche avait été montée sur le parvis, pour permettre aux enquêteurs de travailler. Les policiers procédaient également aux premières auditions de témoins, dans la gare elle-même.
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, est arrivé sur place vers 17h00. Le préfet de police et le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, se sont rendus immédiatement à la gare, où d'importants moyens de police ont été concentrés. Plus de 200 policiers ont été mobilisés selon la Sécurité publique, tandis que la Police judiciaire effectuait les premières constatations.
La mairie de Marseille a rendu hommage aux soldats de Sentinelle «à l'heure où le nombre de victimes aurait pû être plus élevé», selon Caroline Pozmentier, adjointe à la sécurité de la ville.
Cette attaque intervient alors que le gouvernement a renouvelé jusqu'au 1er novembre l'état d'urgence, sur fond de menace terroriste très élevée en France, frappée depuis 2015 par une série d'attentats, qui ont fait 239 morts.
Émoi de la classe politique
«Nous ne baissons pas la garde», a de son côté affirmé sur Twitter le Premier ministre Edouard Philippe, faisant part de sa «colère et tristesse pour les victimes».
En déplacement à Poitiers où elle a réuni les élus FN ce week-end, Marine Le Pen a déclaré en ouverture de son discours au Futuroscope: «Nous apprenons le énième attentat qui une fois de plus nous horrifie et ensanglante nos rues, frappe nos compatriotes en plein coeur.» Avant d'ajouter: «Face à ces meurtres barbares, notre espoir est qu'on prenne en haut enfin la mesure du danger que court notre peuple et qu'on considère enfin le terrorisme pour ce qu'il est, un acte de guerre et non pas un crime de droit commun ou un acte de délinquance comme un autre.»
D'autres politiciens ont réagi sur Twitter, comme Florence Parly, Jean-Luc Mélenchon, Christophe Castaner, Christian Estrosi et Anne Hidalgo.
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États-Unis : converti à l’islam, il est reconnu coupable d’avoir décapité une collègue de travail
14h23Un homme de l’Oklahoma qui s’était converti à l’islam a été reconnu coupable de meurtre vendredi, dans l’affaire d’une collègue décapitée il y a trois ans, après que le jury eut rejeté son plaidoyer d’aliénation mentale, rapportent les médias locaux.
Il avait saisi par derrière Colleen Hufford, 54 ans, et lui avait tranché la gorge avec un grand couteau à l’usine Vaughan Foods de Moore […]
Il avait également blessé sa collègue Traci Johnson, qui a survécu. Le carnage avait pris fin lorsque Nolan fut touché à l’intérieur de l’entrepôt par les tirs d’un cadre de l’entreprise.
«Vous savez, tout ce que j’ai fait, c’était… ce que je devais faire en tant que musulman», a-t-il déclaré dans l’enregistrement [de son interrogatoire] qu’on a fait écouter aux jurés […].
[…]
Nolen a dit qu’il souhaitait être exécuté.
(Traduction Fdesouche)
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Africains dépigmentés, ascendances sarrasines : l’obsession de l’ailleurs
Selon certaines autorités archéologiques, nous serions des “Africains dépigmentés” alors que des historiens soucieux de conjurer toute tentation “identitaire” nous attribuent des ascendances “sarrasines”. Un discours qui n’est pas sans lien avec le militantisme idéologique actuellement en vogue dans divers milieux académiques et médiatiques. Par Ludovic Greiling. Source : La Nouvelle Revue d’Histoire, hors-série n°11, automne 2015.
Nous sommes en classe de sixième. Un grand préhistorien fait son cours devant des petites têtes blondes. « Avec ce que l’on sait, “on” est resté cinq millions d’années en Afrique. Et on peut donc dire que nous sommes tous des Africains, ce n’est pas un abus de langage. La plus grande partie de “notre” histoire, on avait la peau brune, comme ces jeunes gens », affirme-t-il en montrant un jeune Noir (vu dans l’émission « Brunet/Coppens, duel aux origines de l’homme », France 5, diffusé le 30 avril 2015). Dans la salle, les petits Blancs stupéfaits regardent leurs camarades d’origine immigrée d’un autre œil… Celui qui prononce ces mots avec tant d’assurance dans des conférences scolaires n’est autre que Michel Brunet, l’homme qui a découvert les restes du plus vieux crâne d’hominidé connu. Dénommé Toumaï, le mammifère probablement bipède aurait fait 1,20 mètre de haut et son volume crânien n’excédait pas, selon notre spécialiste, 360 cm3. Des chiffres à comparer avec des niveaux moyens actuels de 1,75 mètre et de 1400 cm2. Impossible, évidemment, de faire de Toumaï un représentant de la lignée des hommes modernes, encore moins un Africain ou un humain de type noir. Cela n’empêche pas notre expert de décrire les Européens comme de simples descendants de ceux qui habitaient il y a des centaines de milliers d’années, voire plusieurs millions dans le cas cité, le continent africain. Un raccourci pour le moins hardi, régulièrement relayé par les médias officiels.
Des anachronismes suspects
Dans La France préhistorique (Gallimard, 2010), une passionnante synthèse des dernières recherches effectuées dans le pays, le professeur Jean Clottes assure dans l’avant-propos : « Citant mon ami et collègue le généticien André Langaney, j’ai parfois rappelé une évidence à propos de nos plus lointaines origines, à savoir que nous sommes tous des Africains dépigmentés ». Au-delà de l’anachronisme énorme du propos reste le questionnement. En effet, aucune « évidence » de ce type n’est lisible dans les chapitres du livre qu’il dirige. Au contraire, la présentation des riches trouvailles en industrie lithique sur ce qui est aujourd’hui le territoire français montre une évolution sans à coups majeurs sur plusieurs centaines de milliers d’années et militerait au contraire pour une remarquable continuité du peuplement de l’Hexagone. La référence à la génétique n’a pas plus l’avantage de l’évidence : en matière de préhistoire, cette science toute neuve donne aujourd’hui des résultats contradictoires d’une année sur l’autre (en 2008, le célèbre Institut Max Planck de Leipzig affirmait après analyse de l’ADN mitochondrial d’un Néandertalien que l’homme moderne ne partageait aucun gène commun avec celui-ci. Deux ans plus tard, il infirmait son point de vue, estimant que les Européens pourraient partager 4 % du génome nucléaire des Néandertaliens, et que ces gènes ne se retrouvaient pas du tout chez les Africains. En 2014, une étude internationale supposait que 20 % du capital génétique de Neandertal se retrouvait dans les populations actuelles de l’Eurasie, selon des intensités très variables).
Mais ces anachronismes bien dans l’air du temps pourraient s’expliquer. Le généticien André Langaney, « ami » de Jean Clottes, nous fournit une piste. Dans La plus belle histoire de l’homme – comment la Terre devint humaine (Éd. du Seuil, 1998.), le savant y affirmait qu’il existait une « responsabilité de ceux qui détiennent le savoir scientifique ». Le chapitre qui concluait cet essai était titré « Le mélange, c’est la diversité ». Décidément dans l’air du temps…
Existe-t-il un militantisme idéologique dans la recherche anthropologique et préhistorique française ? On peut s’étonner en tout cas de voir le prestigieux musée de l’Homme organiser en avril 2014 un débat ouvert au public sur le thème : « Races : pour en finir avec les fantasmes racistes ! ». De qui est dépendant le musée de l’homme ? Du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Tous les chemins mènent à la rue Descartes…
Autre préhistorienne du musée de l’Homme, considérée comme l’un des meilleurs connaisseurs de Neandertal, Marylène Patou-Mathis aime opérer des digressions dans ses présentations destinées au grand public, aux étudiants ou aux spécialistes. Le 18 septembre 2014, devant l’auditorium plein du muséum national d’Histoire naturelle, elle affirmait ainsi que la violence était « une question de valeurs » et rapportait expressément des exemples de… la colonisation. L’intitulé de sa conférence ? « Les traces de violence au paléolithique » (le paléolithique désigne l’âge de la pierre taillée). C’est ce qui s’appelle de l’actualisation… Adepte du hors sujet, la spécialiste attaquait alors l’œuvre de l’académicien René Girard, coupable d’avoir dévoilé les mécanismes de la violence mimétique et du bouc émissaire et d’avoir montré en quoi le christianisme révélait lesdits phénomènes. En mai2015, dans un colloque sur les Pensées symboliques et actes créateurs chez les hominidés au sein du prestigieux Institut de paléontologie humaine, Marylène Patou-Mathis récidivait dans les digressions, affirmant ici que « les Sapiens [la lignée des hommes anatomiquement modernes] qui ont peuplé l’Europe, avaient la peau sombre » ou là que « les peuples migrants sont plus forts ; ça fait peur à tout le monde quand je le dis ». La science est entre de bonnes mains…
Si la question des origines raciales et identitaires des Européens est devenue taboue au musée de l’Homme, elle l’est également à l’Institut national de la recherche archéologique préventive (Inrap), établissement institué en 2001 et dépendant également du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Sous la présidence de Jean-Paul Demoule, entre 2001 et 2008, l’institut a orienté sa communication. Dans La Révolution néolithique (Éd. La Découverte, 2007), rédigé sous sa direction, il est ainsi affirmé à plusieurs reprises – et en dépit de preuves – que la lente expansion des techniques agraires et de l’élevage en Europe sont le résultat d’une « colonisation » démographique orientale. Jean-Paul Demoule s’est efforcé par la suite de nier toute origine aux Européens et aux Français : dans l’introduction à son livre On a retrouvé l’histoire de France (Robert Laffont, 2012), il mettait en garde son lecteur contre toute tentative de quête d’ascendance identitaire et affirmait que la France avait été de tous temps une terre d’immigration et de métissage. Puis il dénonçait dans Où sont passés les Indo-européens ? (Le Seuil, 2014) un supposé « mythe des origines ». En 2014, l’Inrap allait plus loin en coproduisant un DVD intitulé « Nos ancêtres les Sarrasins ». Étrange coïncidence, le ministre de l’Intérieur en personne a repris l’idée de supposées origines arabo-musulmanes de la France, le 15 juin 2015, lors d’une grande réunion avec des représentants musulmans, dans la droite ligne des conseils du think tank Terra Nova.
« Nous sommes tous Africains », « Nos ancêtres les Sarrasins »… Si ce sont les autorités scientifiques qui le disent… Et ce n’est pas tout : si les Blancs viennent d’ailleurs, ils seront demain tous Brésiliens. C’est que qu’affirmait la préhistorienne du musée de l’Homme Marylène Patou-Mathis, dans une conférence publique donnée le 18 septembre 2014. « Comment sera-t-on dans 100000 ans ? Peut-être des post-humains, on parle pas mal de ça en ce moment » assurait-elle avec une pointe d’humour. « Certains pensent que l’espèce humaine pourrait se mélanger, et que le type universel serait celui du Brésilien…», relançait-t-elle beaucoup plus sérieusement. Grâce aux salariés du ministère de l’enseignement, on connaît désormais l’Évolution en avance !
Ludovic Greiling. Source : la-nrh.fr
Crédit photo : Creative Commons
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Pour BFMTV, la fête du cochon est une discrimination!
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Pyongyang menace les Etats-Unis du feu nucléaire si Washington «nie son droit à exister»
© Sue-Lin Wong Source: ReutersImage d'illustrationL'ambassadeur nord-coréen en Russie a assuré que la Corée du Nord ne céderait pas devant Washington dans l'escalade verbale les opposant et pourrait faire usage de son arsenal nucléaire si l'existence de son Etat venait à être menacée.
«Si les Etats-Unis se comportent de manière à nier le droit à notre Etat d'exister, comme l'a dit notre dirigeant suprême Kim Jong-un, nous leur feront payer cher, par le juste pouvoir de notre arsenal nucléaire», a déclaré l'ambassadeur nord-coréen en Russie, Kim Yong-jae, à l'occasion d'une conférence dédiée à la paix dans la péninsule coréenne et à la réunification des deux Corées, qui s'est tenue à Moscou.
En dépit du changement de président à Séoul en mai dernier, le diplomate s'est malgré tout montré pessimiste quant à l'amélioration des rapports entre les deux Corées, estimant que Séoul ne renonçait pas «à la politique de scission nationale et de confrontation».
Ces derniers mois ont été marqués par une escalade verbale entre les dirigeants nord-coréens et américains, ces derniers reprochant à Pyongyang de refuser d'abandonner son programme nucléaire et balistique. Au cours de ces échanges d'invectives, le président américain Donald Trump a notamment menacé la Corée du Nord de déchaîner le «feu et [la] colère» et s'est déclaré prêt à «détruire l'ensemble de la Corée du Nord».
Si l'étendue des capacités de frappes nucléaires de la Corée du Nord est difficile à estimer, Pyongyang a récemment revendiqué la réussite de l'essai d'une bombe à hydrogène – s'attirant ainsi les foudres de la communauté internationale, y compris de la part de la Chine, son principal allié.
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