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GAELLE MANN - Page 1223

  • Bachar el Assad: Hollande changera-t-il de politique ?

     16/05/2012

    Bachar el Assad: Hollande changera-t-il de politique?



    IRIB-Le dirigeant syrien Bachar al-Assad a déclaré espérer que le nouveau président français François Hollande allait "penser aux intérêts de la France" et changer de politique à l'égard de la Syrie et dans la région, dans un entretien diffusé mercredi à la télévision Rossia 24.

    "J'espère que le nouveau président va penser aux intérêts de la France, je suis sûr qu'ils ne consistent pas à continuer de semer le chaos au Proche-Orient et dans l'ensemble du monde arabe", a déclaré M. Assad, interrogé sur le rôle de Paris dans cette crise et l'élection de François Hollande.

    "La question est de savoir ce que la France a gagné dans l'année écoulée grâce à sa position à l'égard de la Syrie, de la Libye, et d'autres pays", a-t-il ajouté. "Elle a participé à l'agression militaire (contre le régime libyen, ndlr) et elle est responsable de la mort de centaines de milliers de Libyens", a encore déclaré Bachar al-Assad.
     

    http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/188694-syrie-hollande-changera-t-il-de-politique http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/188694-syrie-hollande-changera-t-il-de-politique

     

  • Ratko Mladic défie les survivants à l'ouverture de son procès au TPIY

     

    sans-titre.png Ratko M.png

    LA HAYE (Reuters) - L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, a eu un geste de menace envers des survivants du massacre de Srebrenica au premier jour de son procès devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye.

    En entrant dans la salle d'audience, mercredi, l'ancien général serbe, accusé de génocide et crimes de guerre pendant la guerre civile de 1992-1995, a applaudi et levé les pouces.

    Vêtu d'un costume sombre, il s'est ensuite assis derrière son avocat, lunettes à la main, pour écouter avec attention les déclarations liminaires des procureurs.

    A 70 ans, Ratko Mladic est poursuivi notamment pour avoir dirigé le siège de Sarajevo qui a fait 10.000 morts et pour le massacre de Srebrenica, en juillet 1995, au cours duquel près de 8.000 musulmans de Bosnie ont été exécutés.

    Le procureur Dermot Groome a accusé Ratko Mladic et d'autres responsables serbes d'avoir mis en place un nettoyage ethnique et divisé le territoire de l'ex-Yougoslavie.

    Captant le regard d'une musulmane proche de victimes, Munira Subasic, présente dans la salle, Ratko Mladic a fait un geste explicite de la main, comme s'il allait lui trancher la gorge. Le juge-président Alphons Orie a alors brièvement suspendu la séance et a appelé à mettre fin à "ces interactions inappropriées."

    "Je pensais qu'en venant ici, j'aurais au moins pu voir des remords dans ses yeux", raconte Munira Subasic, dont le fils de 18 ans, le mari et les frères ont été tués à Srebrenica. "Au lieu de ça, j'ai vu sa soif de sang."

    Le procès du "boucher des Balkans", qui encourt une peine de prison à perpétuité s'il est reconnu coupable, a ravivé les douleurs des proches de victimes et des rescapés.

    Un vingtaine de mères de victime du massacre de Srebrenica s'étaient rassemblées devant le tribunal, brandissant pour certaines des pancartes, où l'on pouvait lire : "Mladic, le plus grand meurtrier de personnes et d'enfants innocents."

    "CRIMINEL ET LÂCHE"

    A Sarajevo, le procès était retransmis en direct sur de grands écrans.

    "J'ai envie de pleurer lorsque je pense à ce qu'ils nous a fait : il a tué 8.000 personnes uniquement à Srebrenica, mais également Foca, Visegrad, et nos enfants à Sarajevo", confie Hasna Hadzic, une retraitée qui a passé la guerre à Sarajevo. "Ils n'auraient jamais dû le faire comparaître en justice, ils auraient dû le liquider immédiatement."

    "J'espère que les personnes qui pensent que Mladic est un héros serbe changeront d'avis et que ce procès montrera qu'il n'est qu'un criminel et un lâche", a dit à Reuters le président de l'association des parents et enfants tués lors du siège de Sarajevo, Fikret Grabovica.

    Arrêté en mai 2011 après onze années de clandestinité, Ratko Mladic rejette ces accusations "monstrueuses" et estime qu'il est trop faible pour comparaître devant la justice.

    "Le monde entier sait qui je suis", avait-il lancé lors d'une audition l'année dernière. "J'ai défendu mon peuple, mon pays, maintenant je me défends moi-même."

    A la fin du conflit, en 1995, il a été inculpé avec Radovan Karadzic, le chef politique des Serbes de Bosnie, de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité par le TPIY. Les deux hommes avaient été recherchés pendant plus de dix ans avant d'être finalement arrêtés et transférés à La Haye.

    Le procès de Radovan Karadzic est en cours. L'ancien président serbe Slobodan Milosevic, inculpé en 1999 et transféré à La Haye en 2001, est quant à lui décédé en 2006 en détention avant le verdict, alimentant les critiques sur la lenteur des procédures du TPIY.

    "ENTREPRISE CRIMINELLE"

    Selon les procureurs, Ratko Mladic faisait partie d'une "entreprise criminelle visant à éliminer les Musulmans de Bosnie à Srebrenica en tuant les hommes et les adolescents et en chassant par la force les femmes, les enfants et quelques vieillards". Les forces serbes de Bosnie avaient tenté à l'époque de cacher le massacre en enterrant les corps des victimes dans des tombes anonymes.

    Ratko Mladic est également poursuivi pour le siège et le bombardement de Sarajevo. "Il ne fait aucun doute que Mladic a contrôlé le bombardement de Sarajevo", a dit le procureur.

    L'ancien général serbe bénéficie d'un suivi médical depuis son transfert à La Haye. Lors de sa première apparition devant le tribunal, il s'était révélé incapable de lever un verre avec son bras droit ou de placer de lui-même ses écouteurs pour écouter la traduction en serbe des propos tenus au tribunal.

    La liste de témoins de l'accusation compte 411 personnes. Leur audition devrait prendre environ 200 heures.

    Marine Pennetier pour le service français, édité par Gilles Trequesser

    Yahoo!Actu - 16/05/12

  • Ayrault: "il faut combattre sans relâche le FN"

     

    Sans (grosse) surprise, c’est Jean-Marc-Ayrault, 62 ans, sans expérience gouvernementale mais fidèle de François Hollande, membre de son équipe de campagne, maire de Nantes depuis 1989, député depuis 35 ans, à la tête du groupe PS à l’assemblée depuis 15 ans, qui a été nommé à Matignon. « Une erreur » a estimé aujourd’hui Marine Le Pen sur BFM-TV, «cette nomination ne correspond pas aux engagements de François Hollande », a-t-elle jugé en référence à la promesse du chef de l’État de ne nommer personne autour de lui ayant été condamné.

    «Le 19 décembre 1997 rappelle la fiche biographique que lui consacre Wikipédia, il a été condamné à une peine de six mois de prison avec sursis et 30 000 F d’amende pour favoritisme, après l’octroi, de décembre 1991 à décembre 1993, sans mise en concurrence ni appels d’offres ni contrat, du marché d’impression du journal municipal nantais à Daniel Nedzela, homme d’affaires proche du PS, pour un budget d’impression évalué à six millions de francs par an »

    Pour M. Ayrault, sa « probité personnelle » n’a « jamais été mise en cause » dans cette affaire et son avocat répète que cette condamnation a été « anéantie par une réhabilitation intervenue en 2007 » et que « l’invoquer revient à se mettre en infraction avec la loi pénale. »

    Quand bien même, il y a dans les prises de positions et les décisions de M. Ayrault, membre dans sa jeunesse, avant de rejoindre François Mitterrand au Congrès d’Epinay (1971), du très progressiste et marxisant Mouvement rural de la jeunesse chrétienne (MRJC), matière à juger que nous avons affaire à un adversaire résolu de la cause nationale.

    Adepte de la repentance à tout crin et de la culpabilisation ad nauseam de « l’homme blanc », il porta sur les fonds baptismaux en mars 2012 la création dans sa ville de Nantes, un des symboles de la traite négrière, du Mémorial de l’abolition de l’esclavage. Une pulsion humaniste qui explique certainement qu’en 2009 il « (tenta) de faire passer une subvention municipale de 400.000 euros aux deux loges (maçonniques) locales » rapporte le site mécanopolis.

    Humanisme du chrétien Ayrault qui l’a aussi poussé à refuser a contrario, lors du traditionnel pardon catholique qui se déroule tous les 7 ans dans sa ville, que des prêtres en soutane pénètrent dans la cour du Château des Ducs de Bretagne !

    Bien sûr, ce sourcilleux laïcisme intégriste ne s’applique pas pour tous, mais principalement contre les Français de souche que M Ayrault considère comme des suspects « J’en ai assez de cette France de la peur » proclamait-il il y a peu, en référence à ces mauvais Français qui refusent notamment l’immigration de peuplement.

    Aussi a-t-il décidé de prendre 200 000 euros dans la poche des contribuables nantais pour l’érection d’un centre culturel islamique, celui de la mosquée du quartier Malakoff, dont le terrain a été « mis à disposition par la ville »…Ce qui n’a pas soulevé l’objection de ses « amis » écolo-gauchistes vent debout contre son projet de construction du nouvel aéroport de Notre-Dame des Landes…

    Pour le reste, Bruno Gollnisch constate aussi que toute la gauche plurielle applaudit le député-maire de Nantes des deux mains lorsqu’il affirme, comme ce fut encore le cas en février dernier : « il faut combattre sans relâche le FN qui tente d’avancer masqué ». Une lutte contre les défenseurs de la France française qui sera une de ses priorités, n’en doutons pas.

    Mêmes applaudissements jusque dans les rangs de l’UMP quand il se démène en faveur du mariage et de l’adoption par les couples homosexuels, un sujet qui lui tient particulièrement à cœur. En juin 2011 il se félicitait de ce que la proposition du groupe PS déposée en ce sens et reprise par le candidat Hollande, ait ouvert « le débat pour la première fois dans l’hémicycle de l’Assemblée. »

    Avec la même charité chrétienne, Jean-Marc Ayrault volait au secours de son camarade Dominique Strauss-Kahn il ya un an, juste après le scandale du Sofitel. « Dans cette affaire, nous savons qu’il y a une victime, mais nous ne savons pas encore si cette victime est la plaignante ou l’accusé » expliquait M Ayrault à ses collègues. La victime présumée et l’agresseur présumé placés sur le même plan. Voilà qui permet de jauger du courage et de l’honnêteté de notre nouveau Premier ministre qui à l’instar de ses amis du PS et du Tout-Paris, ignorait tout bien évidemment de la vie privée de DSK… ça promet.

    Blog de Bruno Gollnisch

  • Arnaud Montebourg ministre du "Redressement productif" ...

    Arnaud Montebourg, chantre de la "démondialisation" et troisième homme de la primaire PS, a été nommé ministre du "Redressement productif".

     
    Arnaud Montebourg a été nommé ministre du "redressement productif"
     

    Il fallait le voir exulter, dimanche 6 mai, et danser à la Bastille, heureux de la victoire de son camp. Arnaud Montebourg, ex-troisième homme des primaires socialistes, est devenu mercredi soir ministre du "redressement productif", un intitulé inédit créé sur-mesure pour lui. Le couronnement pour ce fils de la Nièvre, né en 1962 d'un père, Michel, fonctionnaire des impôts, et d'une mère, Leïla, universitaire. Son parcours n'est pourtant pas semblable à celui de nombreux autres ministres. Il étudie bien à Science Po Paris mais échoue au concours d'entrée de l'ENA.

    Cliquez ici !

    Son engagement politique débute quand il s'apprête à effectuer son service militaire à Fontainebleau. Il adhère au club fabiusien « Espace 89 » en 1985. Au cours de son service, il est très vite affecté dans un ministère pour rédiger des discours. Montebourg creuse son trou, lentement, préférant dans un premier temps se consacrer à sa carrière d'avocat.

    Le ''chevalier blanc''...

    Il est élu pour la première fois député en 1997, dans la 6e circonscription de Saône-et-Loire, un siège qu'il occupe toujours aujourd'hui. Il endosse dès lors le costume de « chevalier blanc » et part en guerre contre le blanchiment d'argent en Europe.

    Se forge alors cette image d'homme de la gauche du PS, une image qu'il entretient en fondant en 2002 le courant Nouveau Parti socialiste, avec Vincent Peillon, Julien Dray et Benoît Hamon. Montebourg défend ses idées mais sait aussi se tempérer lorsque le moment est venu. Ainsi, en 2005, il est partisan du « non » au référendum sur la Constitution européenne. L'entend-on, pourtant, comme Laurent Fabius ou Jean-Luc Mélenchon ? Non.

    Cela ne l'empêche pas de bousculer la fourmilière socialiste. Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon, traite les harkis de « sous-hommes » ? Montebourg réclame illico son exclusion du PS. Des soupçons de fraudes se portent sur la fédération des Bouches-du-Rhône et sur son patron, Jean-Noël Guérini ? Il rédige un rapport sanglant et réclame l'exclusion du socialiste. On parle de fraudes et de malversation dans la fédération du Pas-de-Calais ? Il accuse certains ténors – et notamment Jack Lang-, d'entretenir un système fait de « corruption », de « clientélisme », d' « affairisme ». Ambiance.

    … devenu ''faiseur de roi''

    Après avoir été le porte-parole de Ségolène Royal en 2007 – « Le principal défaut de Ségolène Royal ? C'est son compagnon (François Hollande à l'époque, NDLR) », avait-il lancé sur le plateau du Grand Journal de Canal+ - il décide de se présenter aux primaires citoyennes en 2011. Surprise, le chantre de la « démondialisation » et de la VIe République arrive en troisième position et devient, pendant quelques jours, le « faiseur de roi », l'arbitre du duel opposant François Hollande à Martine Aubry. Il choisit le premier puis se fait discret, laissant la lumière à sa compagne, la journaliste Audrey Pulvar.

    Mais la montée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages pousse François Hollande à gauchiser son discours. Montebourg réapparait alors dans la campagne, accompagnant le candidat socialiste lors de certains déplacements. Son rôle ? Souligner les points de convergences, « nombreux » selon lui, entre les deux prétendants à l'Élysée. Hollande élu, il n'oublie pas la loyauté de l'incorruptible Montebourg, désormais ministre. Audrey Pulvar, elle, en fait les frais: avec France Inter, elle a décidé, "d'un commun accord", l'arrêt à partir du 21 mai de l'émission de la journaliste diffusée du lundi au vendredi entre 6 heures et 7 heures.

    Par Sylvain Chazot
     
    France-Soir
  • Céline Bara, une star du X qui se verrait bien députée

     

    Publié le 16/05/2012 | 17:37 , mis à jour le 16/05/2012 | 17:43
    L'affiche de campagne de l'actrice de X Céline Bara pour les législatives 2012.
    L'affiche de campagne de l'actrice de X Céline Bara pour les législatives 2012.
    (CELINE BARA)
     

    • Son programme

    Contre la religion, pour la peine de mort Son positionnement à l'extrême gauche est clair. La candidate du MAL, installée dans le village de Bélesta (Pyrénées-Orientales), l'affiche sur son site de campagne, marteau et faucille à l'appui, et sur Twitter où elle attaque régulièrement Marine Le Pen. Economie planifiée, entreprises nationalisées, gratuité des ressources essentielles et de la culture, Céline Bara s'inspire du communisme pur jus.

    Débaptisée officiellement en 2011, elle pousse le rejet des religions à son paroxysme en demandant la "fermeture des lieux de culte", "l'interdiction de toutes les sectes et religions" ou encore "la suppression du calendrier grégorien et la création d'un calendrier athée". Un calendrier qu'elle ferait démarrer en 1871, date de la Commune de Paris, d'après son site de campagne.

    Céline Bara trouve en revanche qu'il y a trop d'êtres humains sur Terre. Elle veut donc "limiter les naissances" et "privilégier le droit à l'adoption". Certaines de ses propositions font froid dans le dos, comme "la stérilisation à la naissance des handicapés mentaux et physiques" ou le rétablissement de la peine de mort "comme peine de substitution aux longues condamnations et uniquement sur demande du condamné".

    Droits des homos et conquête spatiale Mais son programme "libertin" n'est pas fait seulement d'interdits. Son projet de société repose principalement sur la défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels (LGBT). L'actrice candidate entend aussi dépénaliser toutes les drogues, pour les commercialiser de manière encadrée en pharmacie, légaliser la prostitution et la création de maisons closes.

    Et si elle a affirmé au quotidien La Dépêche que sa candidature n'avait "rien de loufoque", elle veut tout de même faire de la conquête spatiale "une priorité nationale", interdire l'homéopathie, dissoudre toutes les associations de supporters… Aucun domaine n'est négligé.

    • Son parcours

    Quand ses détracteurs qualifient l'actrice aux 180 films porno de "candidate de l'obscénité", elle répond, très sérieuse, "chômage des jeunes", désertification des campagnes et racisme. Ambitieuse mais lucide, la postulante à la députation a par ailleurs déclaré à La Dépêche : "Si je fais 4, voire 5%, je serai au Paradis !"

    Céline Bara ne renie pas pour autant sa carrière dans le X. Son site de campagne est bardé de photos d'elle seins nus, avec marteau et faucille toujours, et de photos trash tirées d'un calendrier "crade et méchant". Et sa biographie précise son palmarès, entre nominations aux Hot d'or en 2000 et titres de films évocateurs.

    Pour atteindre ces 4 ou 5% toutefois, elle devra au moins faire oublier sa condamnation et celle de son époux, en 2002, à deux ans de prison ferme pour avoir agressé le réalisateur de films pornos HPG à son domicile, comme le rapportait Libération à l'époque. Au quotidien, elle avait d'ailleurs confié avoir "pété les plombs" et être "désolée". Pas sûr que cela suffise pour atteindre la Chambre des députés.

    Camille Caldini

    Francetvinfo

  • Un juge va diriger la Grèce jusqu'aux élections du 17 juin

    ATHENES (Reuters) - La Grèce a chargé mercredi le président du Conseil d'Etat de mener un gouvernement provisoire jusqu'aux nouvelles élections législatives prévues le 17 juin, après l'échec des tractations en vue de former un gouvernement de coalition.

    Après avoir rencontré le président Karolos Papoulias, les dirigeants de plusieurs partis représentés au parlement ont nommé comme chef provisoire du gouvernement Panagiotis Pikrammenos, qui préside le Conseil d'Etat grec.

    Les législatives du 6 mai n'ont pas permis de faire émerger une majorité stable et le chef de l'Etat, dont les pouvoirs sont limités, a été contraint d'en appeler à de nouvelles élections.

    Le principal parti de droite, Nouvelle Démocratie (ND), avait obtenu 108 des 300 sièges à pourvoir à la Vouli, le Parlement grec, devant la Coalition de la gauche radicale (Syriza), 52 élus, et le Pasok (socialiste), 41 députés.

    Selon un sondage, la gauche radicale consoliderait sa percée et pourrait même devenir le plus important groupe parlementaire à la faveur des élections de juin. L'enquête de l'institut VPRC entre le 10 et le 14 mai montre que Syriza passerait de près de 17% lors des élections du 6 mai à plus de 20% des suffrages.

    Cette nouvelle poussée se traduit par un net repli de ND, chutant de 19% à 14% des intentions de vote, et du Pasok qui passerait de 13% à moins de 11%.

    INQUIÉTUDES EUROPÉENNES

    Les deux partis ont exprimé leur soutien au plan de sauvetage européen de la Grèce en échange d'une nouvelle série de mesures de rigueur. En revanche, Syriza a affiché son opposition aux demandes d'austérité formulées par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.

    Le parti dit être en mesure de faire annuler le plan de sauvetage tout en maintenant le pays dans la zone euro, mais plusieurs dirigeants européens ont prévenu qu'une transgression des accords conclus avec la Grèce la conduirait à la faillite et à un retrait de la zone euro.

    "Il est important que le peuple grec prenne maintenant une décision en étant pleinement informé des conséquences de celle-ci", a déclaré mercredi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

    L'Allemagne a de son côté affirmé qu'elle souhaitait que la Grèce se stabilise et demeure au sein de la zone euro. "C'est le but de notre politique depuis le début", a dit Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel.

    Au Royaume-Uni, le Premier ministre, David Cameron, a estimé que la zone euro devait agir vite pour éviter une éventuelle dissolution. "Elle doit prendre des mesures pour sécuriser les membres les plus faibles", a t-il déclaré au Parlement britannique. "Soit elle se réconcilie, soit elle va vers une possible désagrégation. C'est le choix qu'elle doit faire et c'est un choix qui ne peut être différé longtemps."

    RETRAITS BANCAIRES

    Depuis le début de la semaine, les Grecs ont procédé à des retraits massifs face à l'hypothèse de plus en plus ouvertement évoquée d'un retrait de la zone euro et de la dévaluation rapide d'une nouvelle drachme.

    D'après la transcription de discussions que le président Karolos Papoulias a eues mardi avec les chefs de file des partis politiques grecs, 700 millions d'euros ont été retirés aux guichets pour la seule journée précédente, lundi.

    "M. (George) Provopoulos (gouverneur de la banque centrale grecque-NDLR) m'a dit qu'il ne s'agissait pas de panique, mais d'une grande peur qui pourrait évoluer en panique", a dit le président grec à ses interlocuteurs.

    Les retraits se sont poursuivis au même rythme mardi, et ont dans l'ensemble confirmé les estimations données par le président, selon des sources provenant de deux banques grecques.

    Un cadre du secteur bancaire a cependant précisé qu'il n'y a pas eu de signes d'une panique équivalente à celle qui avait éclaté en avril 2010. Huit milliards d'euros avaient été retirés, juste avant le premier plan de sauvetage de la Grèce.

    Selon des chiffres de la banque centrale, les dépôts des entreprises et des ménages grecs atteignaient 165 milliards d'euros fin mars.

    Depuis janvier 2010, un tiers des dépôts bancaires, soit 72 milliards d'euros, ont été retirés, ce que les analystes expliquent par une fuite des capitaux et par le fait que les Grecs confrontés à la crise ont dû entamer leurs économies.

    Hélène Duvigneau, Pierre Sérisier et Julien Dury pour le service français, édité par Gilles Trequesser

    Yahoo!Actu - 16/05/12

  • Découvrez le gouvernement Ayrault !

    La liste du gouvernement

    Le secrétaire général de l'Elysée a dévoilé la liste du gouvernement Ayrault, composée de 34 ministres.

    Ministre des Affaires étrangères : Laurent Fabius

    Education : Vincent Peillon

    Justice : Christiane Taubira

    Economie Finances: Pierre Moscovici

    Affaires sociales et Santé : Marisol Touraine

    Egalité des territoires : Cécile Duflot

    Intérieur : Manuel Valls

    Ecologie : Nicole Bricq

    Redressement productif : Arnaud Montebourg

    Travail : Michel Sapin

    Défense : Jean-Yves Le Drian

    Culture et communication : Aurélie Fillippetti

    Enseignement supérieur : Geneviève Fioraso

    Droits des femmes et porte-parole du gouvernement : Najat Vallaud Belkacem

    Agriculture : Stéphane Le Foll

    Réforme de l'Etat et décentralisation : Marylise Lebranchu

    Outre-Mer : Victorin Lurel

    Sports, jeunesse : Valérie Fourneyron

    Budget : Jérôme Cahuzac

    Ville : François Lamy

    Réussite éducative : Georges Pau-Langevin

    Relation avec le Parlement : Alain Vidalies

    Affaires européennes : Bernard Cazeneuve

    Personnes agées : Bernard Delaunay

    Economie sociale : Benoît Hamon

    Famille : Dominique Bertinotti

    Personnes handicapées : Marie-Arlette Carlotti

    Développement : Pascal Canfin

    Français de l'étranger : Yamina Benguigui

    Transports et économie maritime : Frédéric Cuviller

    Artisanat, commerce et tourisme : Sylvia Pinel

    PME, innovation et numérique : Fleur Pellerin

    Anciens combattants : Kader Arif

     

    Le Figaro - 16/05/12

  • La mère d'Antoine, disparu à Issoire en 2008, en garde à vue dans une affaire de meurtre

    La mère du petit Antoine, un garçon de six ans disparu en septembre 2008 à Issoire (Puy-de-Dôme), a été arrêtée mardi matin dans le Vaucluse, dans le cadre d'une enquête pour meurtre à Marseille en juin 2011. Alexandrine Brugerolle de Fraissinette a été placée en garde à vue, de même que son compagnon, à Marseille. L'information est révélée par le site internet du quotidien Aujourd'hui en France/Le Parisien.

    Ces arrestations font suite à l'ouverture d'une information judiciaire pour meurtre par un juge d'instruction marseillais, après la découverte d'une femme de 37 ans, nue dans sa baignoire dans un appartement du centre de Marseille en juin 2011. "Les deux personnes arrêtées ce matin (mardi, NDLR) et la femme décédée se connaissaient et étaient assez proches", a-t-on précisé de même source. Deux gendarmes de la section de recherches de Clermont-Ferrand se sont rendus mardi matin à Marseille pour examiner s'il existe un éventuel lien avec la disparition du petit Antoine, a indiqué un porte-parole de la gendarmerie.

    Le 11 septembre 2008, à Issoire, la mère d'Antoine avait signalé la disparition de son fils de six ans, resté dans l'appartement familial alors qu'elle était sortie dîner avec son compagnon. Placée en garde à vue quelques jours plus tard dans le cadre de l'information judiciaire ouverte pour "enlèvement et séquestration", avec son concubin et six autres personnes, la jeune femme avait été relâchée faute de charges suffisantes.

    le 15 mai 2012
     
    TF1 News
  • Copé: " l'élu UMP qui rejoint le Rassemblement Bleu Marine sera exclu "

    PARIS (Reuters) - Le conseiller général UMP qui a décidé de se présenter sous la bannière du "Rassemblement bleu Marine" de Marine Le Pen pour les législatives se met par définition hors de l'Union pour un mouvement populaire, a déclaré mercredi Jean-François Copé.

    Le secrétaire général de l'UMP a confirmé que ce type de ralliement conduirait invariablement à l'exclusion de ceux qui en prennent la responsabilité.

    "A partir du moment où il est candidat aux législatives pour le Front national, il n'est plus à l'UMP", a-t-il dit sur Canal+.

    Louis Aliot, le numéro 2 du Front national, avait annoncé mardi qu'Olivier Eyraud, conseiller général de Reyrieux, dans l'Ain, se présenterait sous l'étiquette imaginée par le FN pour rassembler au-delà du parti frontiste.

    Il a également souligné qu'à Boulogne-sur-Mer, dans la 5e circonscription du Pas-de-Calais, le suppléant du candidat FN Antoine Golliot serait un ancien conseiller municipal socialiste.

    Marine Le Pen, qui a obtenu 17,9% au premier tour de la présidentielle, a appelé les élus et responsables déçus par "l'UMPS" à rejoindre son "Rassemblement bleu Marine" avant les législatives de juin prochain.

    La présidente du FN espère élargir à l'occasion des législatives le rassemblement lancé lors de la présidentielle, qui a vu des ex-chevènementistes et villiéristes ainsi que des personnalités indépendantes soutenir sa candidature.

    Elle espère faire élire pour la première fois depuis 25 ans des députés à l'Assemblée nationale en dépit du scrutin majoritaire à deux tours, qui limite les chances des candidats frontistes confrontés à des désistements dit "républicains".

    Yahoo!Actu - 16/05/12

  • VIDEO - Il n'y a pas qu'en France... en Espagne aussi !

    http://www.youtube.com/watch_popup?v=pOq1gJzJ8cM

    Vidéo reçue par e-mail

    A voir absolument!

  • La plage au couchant

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    Saint-Cyr-les-Lecques (Var) - 12 mai 2012

    (Photo EB)

  • Un an après les faits, Dominique Strauss-Kahn réclame un million de dollars à Nafissatou Diallo !

    sans-titre.png DSK.png


                   Nouveau chapitre dans l'affaire opposant Dominique Strauss-Kahn à Nafissatou Diallo. L'ex-directeur général du FMI a porté plainte contre la femme de chambre du Sofitel de New York pour "fausses déclarations", "diffamation" et "procédure abusive". DSK lui réclame un million de dollars.

     

    Le 14 mai 2011, Nafissatou Diallo accusait l'homme politique français d'agression sexuelle. Selon des informations complémentaires du New York Post, si Dominique Strauss-Kahn a avoué avoir eu une relation sexuelle "consentie" avec la femme de chambre, il l'accuse d'avoir "en tout connaissance de cause et intentionnellement fait de fausses déclarations aux forces de l'ordre" et d'avoir ainsi porté atteinte à sa réputation, lui faisant perdre "d'autres opportunités professionnelles". Toujours selon le quotidien américain, dans son dossier remis à la justice, Dominique Strauss-Kahn rappelle qu'il était "considéré par certains comme le prochain président français" au moment des faits.

     

    Outre cette affaire Outre-Atlantique, l'ex-directeur général du FMI reste toujours accusé pour proxénétisme aggravé en bande organisée et placé sous contrôle judiciaire dans l'affaire dite du Carlton de Lille.

     

    15/05/12

  • Retour à la case élections pour la Grèce

    ATHENES (Reuters) - Les tractations entamées en Grèce après les législatives du 6 mai en vue de la formation d'un gouvernement ont échoué mardi et un nouveau scrutin qui pourrait accélérer une hypothétique sortie de l'union monétaire devrait avoir lieu en juin.

    Un gouvernement chargé des affaires courantes sera nommé mercredi, a annoncé un porte-parole de la présidence, où les chefs de file des partis représentés au Parlement avaient été conviés pour une réunion de la dernière chance.

    "Nous nous dirigeons vers des élections", a-t-il dit sans évoquer de date. Les exigences du code électoral laissent toutefois supposer que le scrutin aura lieu à la mi-juin.

    "Pour l'amour de Dieu, allons vers un mieux plutôt que vers le pire !", a déclaré Evangelos Venizelos, chef de file du Parti socialiste (Pasok), s'adressant à la presse à sa sortie du palais présidentiel. "Notre Mère patrie peut s'en sortir. Nous nous battrons pour qu'elle s'en sorte", a-t-il ajouté.

    Depuis les élections législatives du 6 mai, marquées par l'affaiblissement spectaculaire des grands partis et une fragmentation du paysage politique, tous les efforts déployés pour former un gouvernement de coalition ont buté sur les positions incompatibles des partisans et des adversaires de l'austérité.

    Arrivée en deuxième position, la Coalition de la gauche radicale (Syriza), formation hostile aux coupes budgétaires exigées par les créanciers internationaux, fait désormais figure de favorite pour le prochain scrutin. La première place est assortie d'une prime de 50 sièges à la Vouli, qui en compte 300.

    "QU'ILS AILLENT AU DIABLE"

    Le non respect des engagements pris par Athènes en échange de l'aide internationale entraînerait l'arrêt de son versement, a averti Bruxelles. Un tel scénario entraînerait à coup sûr la faillite et le retour à la drachme, disent les observateurs.

    "Il y a maintenant un risque considérable de voir la Grèce manquer tout simplement d'argent le mois prochain, ne plus pouvoir verser les salaires, faire fonctionner les transports publics, entretenir les infrastructures, et que le pays sombre dans le chaos total", a commenté Jonathan Loynes, responsable de l'Europe chez Capital Economics, selon lequel Athènes pourrait quitter la zone euro avant la fin de l'année.

    Le président de l'Eurogroupe s'est indigné lundi soir de ces rumeurs, estimant que l'hypothèse relevait de la "propagande" et du "non-sens". Au terme d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker s'est dit fermement opposé à cette idée, tout en rappelant Athènes à ses engagements.

    Les marchés financiers, qui craignent la contagion à des économies plus importantes telles que l'Espagne ou l'Italie, ont toutefois accusé le coup mardi.

    Alexis Tsipras, chef de file de Syriza, conteste les plans d'austérité mais se dit attaché à la monnaie unique, tout comme une énorme majorité de ses concitoyens. Près de 80% d'entre eux souhaitent que le gouvernement fasse le nécessaire pour le maintien de la monnaie unique, selon un sondage récent.

    D'abord ravis du revers infligé aux "partis de gouvernement" jugés responsables de la crise, les Grecs craignent désormais de ne plus pouvoir sortir de l'impasse.

    "Qu'ils aillent au diable ! Dieu seul sait ce qui nous attend maintenant. J'ai très peur de l'avenir. Je ne pense pas que les élections résoudront quoi que ce soit, parce que, dans un mois, on sera dans la même situation", dit Giouli Thomopoulou, une chômeuse de 59 ans.

    Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Gilles Trequesser

    Yahoo!Actu - 15/05/12

  • Sarkozy s'oppose à la candidature de son fils Jean aux législatives

     

    Jean Sarkozy
    Jean Sarkozy

    Nicolas Sarkozy, le président sortant, a interdit à son fils Jean de se présenter aux élections législatives à Neuilly-Puteaux, révèle aujourd'hui Le Parisien.

    L'investiture du jeune homme de 25 ans avait en effet été gelée par les instances de l'UMP.

    Jean Sarkozy se serait ainsi rendu la semaine dernière à l'Élysée afin d'obtenir le soutien de son père, ce à quoi le président sortant lui aurait répondu : "Mauvaise idée. Les Sarkozy doivent se faire oublier, et ils se feront oublier".

    Sans doute le mauvais souvenir de l'affaire de l'Epad a-t-il orienté le choix de Nicolas Sarkozy.

    Celui-ci avait en 2010 fortement soutenu la nomination de son fils à la présidence de l'Epad, l'établissement public de la Défense, nomination qui avait provoqué un tollé car le jeune homme n'était encore qu'en deuxième année de droit et était déjà conseiller général des Hauts-de-Seine.

     

    La Dépêche - 15/05/12

  • Condamné en 1997, Jean-Marc Ayrault est nommné Premier ministre

     

     

     

    Le 19 décembre 1997, Jean-Marc Ayrault, qui était déjà président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, avait été condamné par le tribunal correctionnel de Nantes à six mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende (environ 4 500 €) pour délit de favoritisme dans l’attribution d’un marché public. (Ouest-France).

    Rappel : déclaration de François Hollande le 14 avril 2012:

    Je n’aurai pas autour de moi à l’Elysée des personnes jugées et condamnées.

    Source : 7sur7.be, merci aux lecteurs

    Défrancisation - 15/05/12

  • Morandini Zap: Valérie Trierweiler lance un appel concernant sa dénomination de "Première dame"