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GAELLE MANN - Page 1259

  • Marine Le Pen à Montauban

    Posté par le 20 mars 2012

     

    Marine Le Pen, député français au Parlement européen et candidate à l’élection présidentielle, assistera mercredi 21 mars 2012 dans l’après-midi à la cérémonie militaire en l’honneur des parachutistes assassinés à Montauban.

  • Israël critique violemment les propos tenus par Catherine Ashton sur la mort des enfants de Gaza

    JERUSALEM (Reuters) - Le gouvernement israélien s'est ému mardi de propos tenus par Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie européenne, qui a selon lui comparé la mort des quatre victimes de la tuerie de Toulouse avec celle d'enfants palestiniens de la bande de Gaza.

    S'exprimant lundi à Bruxelles dans le cadre d'une conférence de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA), la diplomate a parlé de tragédie "des jeunes tués dans toutes sortes de circonstances terribles".

    Elle a ensuite énuméré la tuerie du lycée Ozar Hatorah de Toulouse, le massacre d'Utoya, l'été dernier en Norvège, l'accident de car qui a coûté la vie à 22 enfants belges il y a une semaine, ainsi que les violences en Syrie et "ce qui se passe à Gaza comme dans différentes parties du monde".

    Catherine Ashton a par la suite démenti avoir dressé un tel parallèle.

    "Ce qui me rend furieux, c'est la comparaison entre le meurtre délibéré d'enfants et les activités défensives chirurgicales (des forces israéliennes) contre des terroristes qui utilisent des enfants comme boucliers humains", a déclaré le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, s'adressant à la presse.

    Ehud Barak, ministre de la Défense, a quant à lui jugé l'amalgame entre Toulouse, Gaza et les violences de Syrie "révoltant et sans rapport avec la réalité".

    Dans un communiqué publié mardi, le porte-parole de Catherine Ashton explique qu'elle a fait référence "aux tragédies qui coûtent la vie à des enfants à travers le monde et n'a dressé aucun parallèle entre les circonstances de l'attaque de Toulouse et la situation à Gaza".

    Ari Rabinoviotch, Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Gilles Trequesser

    Yahoo! Actu - 20/03/12

     

    Faut-il ressortir les photos des enfants palestiniens tués par Tsahal ?

    Non, les Palestiniens de Gaza ne se servent pas de leurs enfants comme boucliers humains: c'est un vieux bobard de guerre ! Il n'y en a aucune preuve.

  • EN DIRECT: Tout sur Toulouse - Le tueur serait un homme blanc, mince, aux yeux clairs...

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-direct-toulouse-course-contre-la-montre-pour-retrouver-le-tueur-20-03-2012-1914876.php

     

    + vidéos

     

     

    Le Parisien - 20/03/12

  • Fusillade à Montauban: la famille d'une des victimes se porte partie civile

    Abel Chennouf a été tué le 15 mars dernier devant un distributeur de billets à Montauban.

     
    Abel Chennouf était catholique pratiquant, et non de "confession musulmanne" comme l'a déclaré le chef de l'Etat
     

    La famille d'Abel Chennouf, l'un des militaires assassinés jeudi à Montauban (Tarn-et-Garonne), s'est constituée partie civile auprès du parquet antiterroriste de Paris mardi. L'avocat de la famille d'Abdel Chennouf, Gilbert Collard, a, par ailleurs, déclaré que le jeune caporal de 25 ans était « catholique pratiquant » et non de « confession musulmane » comme l'a indiqué lundi le président de la République Nicolas Sarkozy. Il a déclaré à l'agence de presse Reuters que « c'est la raison pour laquelle une cérémonie est prévue mercredi en la cathédrale de Montauban ». L'avocat, qui préside par ailleurs le comité de soutien de Marine Le Pen, candidate du Front national à l'élection présidentielle, n'a pas souhaité faire de commentaire politique sur cet événement.

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    Nicolas Sarkozy présidera les hommages rendus aux militaires mercredi

    Nicolas Sarkozy présidera mercredi à Montauban, à partir de 15h, au 17e régiment de génie parachutiste (RGP), la cérémonie d'hommage aux trois militaires assassinés par le « tueur au scooter », puis se rendra à Toulouse auprès des enquêteurs, a confirmé mardi l'Elysée. Le chef de l'Etat y prononcera notamment l'éloge funèbre d'Imad Ibn Ziaten, 30 ans, du 1er régiment du train parachutiste (RTP) de Francazal (Haute-Garonne), d'Abdel Chennouf et Mohamed Legouad, du 17e RGP de Montauban, avant de s'entretenir avec leurs familles et celle du troisième militaire du 17e RGP grièvement blessé à Montauban, précise l'Elysée dans un communiqué.

    Autour de M. Sarkozy, le Premier ministre François Fillon et les ministres de la Défense Gérard Longuet, de l'Intérieur Claude Guéant et de la Justice Michel Mercier participeront à cette cérémonie. Deux candidats à l'élection présidentielle, celui du PS François Hollande et celui du MoDem François Bayrou, ont aussi annoncé leur présence à Montauban. A l'issue de cet hommage, le président se rendra à Toulouse pour y faire un point sur l'enquête ouverte après la mort des trois parachutistes et des quatre personnes, dont trois enfants, tuées lundi devant une école juive de Toulouse, attribuée au même "tueur au scooter".

    Abdel Chennouf sera inhumé jeudi à Manduel, dans le Gard, où une marche blanche est également prévue.

    France-Soir
  • Tuerie de Toulouse: l'émotion nationale

    La tuerie de Toulouse a suscité une émotion nationale. Toulouse est bien évidemment sous le choc mais tout le territoire est touché. La campagne présidentielle a même été suspendue. Du jamais vu. Toute la presse en parle.

     
    Une marche silencieuse a eu lieu lundi soir
     

    « La tragédie qui bouleverse la France ». Le journal Le Parisien donne une tendance. En France, de nombreuses personnes sont bouleversées après la tuerie de Toulouse qui a fait quatre morts dont trois enfants. Ce mardi, la presse française s'indigne et salue l'unité nationale retrouvée des candidats à la présidentielle mais appelle à éviter toute récupération politique.

    « En l'état de l'enquête, dans le feu de la campagne électorale, les candidats, et le candidat-président en particulier, doivent se garder de toute surenchère, interprétation abusive ou exploitation politicienne de ces crimes » écrit François Sergent dans Libération. « Puisse ce drame inciter les différents responsables politiques à la retenue et à la prudence, dans l'usage des mots, dans l'agitation des antagonismes, dans la dénonciation de boucs émissaires », exhorte Dominique Quinio dans La Croix. Pour Jean-Paul Piérot de L'Humanité,« l'exigence de dignité interdit à quiconque d'instrumentaliser ces crimes et la douleur qu'ils provoquent ». Dans Le Figaro, Yves Thréard reconnaît, avec un certain réalisme, que « l'assassin a le souci de sa publicité et de la mise en scène de sa barbarie ».

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    "La parenthèse d'unité nationale sera vite refermée dans le contexte électoral"

    « Le débat politique, ses joutes et ses petites phrases sont mis entre parenthèses » mais, ajoute-t-il, « la France, en deuil, meurtrie, consternée, ne doit pas rester prostrée ». Yves Harté dans Sud Ouest constate, pour sa part, qu'il est « heureux » que l'on puisse faire une pause dans une campagne présidentielle « dont la tonalité mauvaise et les arguments employés n'augurent rien de bon. Car, selon lui, on oublierait volontiers que montrer l'autre du doigt arrive, un jour, à le désigner avec un pistolet ».

    Dans le Midi Libre (qui consacre 10 pages à la tragédie), Yann Marec estime qu'« en l'espace de quelques heures, l'unité de la Nation a supplanté les aboiements partisans et les viles querelles des présidentiables », ce qui pour l'éditorialiste est « un bien. Mais pour combien de temps ? » s'interroge-t-il. La réponse pourrait venir d'Hervé Favre dans La Voix du Nord qui reconnait que « la parenthèse d'unité nationale sera vite refermée dans le contexte électoral » bien qu'il soit « trop tôt pour mesurer l'impact du drame sur une campagne qui reprendra vite ses droits ».

    Jacques Camus dans la République du Centre se « réjouit » cependant de cette « trève républicaine » forcée mais pour lui, ce serait l'occasion de « méditer sur la médiocrité » des « joutes électorales» des candidats. Même si « l'heure est à la solidarité, à l'émotion, au respect, au recueillement », d'après Hervé Cannet (La Nouvelle République du Centre-ouest), « l'ombre de ce tueur glacial va désormais planer sur la campagne ».

  • Mélenchon en 6 minutes !

  • Halal/casher: qu'en pensent les moutons ?

     

    Loin d’être anecdotique, la polémique sur la viande halal/casher est révélatrice d’un véritable enjeu pour la civilisation européenne. Elle participe à transformer une législation anthropocentrée en une législation écocentrée.

    Marine Le Pen a lancé le débat. Puis, Claude Guéant, François Fillon, Nicolas Sarkozy l'ont relayée, chacun tentant d'attirer quelques électeurs de plus en pointant les pratiques halal/casher.

    Choquée que ce thème soit utilisé à des fins électorales, la bien-pensance monta au front arguant que des sujets bien plus importants devaient être privilégiés. Pourtant, le maintien de rites ancestraux au nom d'identités d'essence religieuse manifeste la volonté de minorités d'être en contravention avec la règle commune. Notons que les représentants de l'Ecologie politique officielle sont d'une discrétion absolue sur ce sujet. Eva Joly a même osé qualifier cela de « rideau de fumée qui masque les véritables enjeux ». Elle préfère parler de chômage ou de politique étrangère… Si les «écologistes patentés ne s'intéressent pas à la nature et aux animaux, qui va le faire ?

    Plus globalement, la singularité religieuse casher/halal affirme une volonté de se singulariser au sein d'une civilisation européenne qui accorde de plus en plus de droits à la nature, en général, et à l'animal, en particulier. Parmi ceux-ci : celui de ne pas souffrir. Relevons que sur ce thème aucun mouton, vache, poulet, etc., n'a été interrogé alors qu'ils sont les premiers concernés. Personne ne peut légitimement se revendiquer leur tuteur. Ce constat, entre autres, amène de nombreux juristes à considérer que le droit anthropocentré qui organise nos écosystèmes artificiels est désormais obsolète.

    Hier, la souffrance animale était envisagée comme une illusion. Assimilé à une machine dans la philosophie de Descartes, car dépourvu d'âme, l'animal était offert à toutes les abominations. La vivisection du XIXe siècle fut la conséquence paroxystique de cette conception. En parallèle émerge une conscience naturaliste dont la législation actuelle est l'héritière. Dès le XIIIe siècle, saint François d’Assise diffuse l’idée d’une nature distincte de l’homme, certes, mais dont les éléments comme les oiseaux sont nos frères. Aussi, on trouve dans la tradition chrétienne l'idée que l'homme n'est que le « gérant » ou l' « intendant » de la Création divine à laquelle il doit rendre compte de ses actes. Hans Jonas (1903-1993), philosophe allemand, fut une des personnalités ayant popularisé les enjeux philosophiques de cette relation à la nature.

    Les historiens considèrent que c'est au XIXe siècle que cette reconnaissance des droits de l'animal prend forme. Les modifications industrielles qui conduisent au remplacement de l'énergie animale par la vapeur ou l'électricité font que l'animal de référence n'est plus seulement l'animal de travail, usé à la tâche, souvent traité avec indifférence ou cruauté, mais l'animal de compagnie, observé et aimé. C'est ainsi qu'après les guerres napoléoniennes apparaissent les premières sociétés de protection des animaux. Les traitements inhumains des animaux (élevage ou abattage des animaux de boucherie, dressage des animaux de cirque, bêtes de trait maltraitées) sont stigmatisés. Les chasses cruelles sont condamnées. On dénonce la vivisection. On fait interdire les combats d'animaux. Toute une série de lois assure la protection juridique des animaux. En Angleterre comme en France, le combat contre la souffrance animale est associé à la lutte contre l'esclavage et au développement de la démocratie. C’est une composante du Progrès de l’HOMME.

    Jeremy Bentham dans Introduction aux principes de la morale et de la législation, déclarait ainsi en 1789 : « Il y eut une époque, et j'avoue avec tristesse qu'en bien des lieux ce temps n'est pas révolu, où la plus grande partie de l'espèce, sous la dénomination d'esclaves, était considérée aux yeux de la loi de la même manière que les animaux des races inférieures sont traités en Angleterre par exemple. Le jour viendra peut-être où le reste du règne animal retrouvera ses droits qui n'auraient jamais pu lui être enlevés autrement que par le bras de la tyrannie. Les Français ont déjà réalisé que la peau foncée n'est pas une raison pour abandonner sans recours un être humain aux caprices d'un persécuteur. Peut-être finira-t-on un jour par s'apercevoir que le nombre de jambes, la pilosité de la peau ou l'extrémité de l'os sacrum sont des raisons tout aussi insuffisantes d'abandonner une créature sensible au même sort. »

    Depuis, le droit de la nature et des animaux est devenu un pilier de notre civilisation européenne. La directive 2004/35/CE du Parlement européen et du Conseil, du 21 avril 2004, sur la responsabilité environnementale en est la pierre angulaire. Auparavant, en mai 1999 était entré en vigueur le protocole sur la protection et le bien-être des animaux. Ils y sont reconnus comme des êtres sensibles. S'appuyant sur des législations anticipatrices, la directive 74/577/CEE du Conseil du 18 novembre 1974 imposait l'étourdissement des animaux avant leur abattage. Les procédés d'étourdissement autorisés doivent plonger les animaux dans un état d'inconscience qui doit durer jusqu'à leur abattage, de manière que toute souffrance leur soit épargnée. Or, les pratiques casher/halal s’affranchissent de cette règle de fond.

    Pourtant, la pression est forte. La chaîne de télévision Arte alimente le combat pour le droit des animaux. Le mardi 27 mars 2012, elle diffusera un reportage sous le titre : « Doit-on encore manger des animaux ? » Hier, elle faisait une large publicité au livre Faut-il manger les animaux ? de Jonathan Safran Foer. Une multitude de vidéos sur l'abattage casher ou halal circulent sur le Web. Personne ne peut dire : je ne sais pas. Alors pourquoi des dérogations halal/casher ? Beaucoup de juifs et de musulmans n'approuvent pas leurs coreligionnaires extrémistes. Mais ils sont discrets.

    En imposant, on ne sait comment, des pratiques d'un autre âge, et alors que le combat pour la dignité animale est loin d'être gagné, le maintien de ces pratiques d'abattage halal/casher trahit une volonté de se situer résolument à la marge d'une évolution organique de la civilisation européenne. La polémique déclenchée par Marine Le Pen est donc symptomatique d’un enjeu de civilisation fondamental. Au contraire d’une dispute factice sur les avantages réciproques de la prime pour l’emploi ou de la TVA sociale, elle est digne d’une élection présidentielle. Encore faudrait-il l’aborder franchement et appeler un mouton, un mouton. Cela participerait à la mutation d’un droit anthropocentré en un droit écocentré, seul garant de l’avènement d’une réelle société écologique.

    En guise de conclusion, et pour étouffer d'emblée toutes déformations de ces lignes, précisons que si les prosélytes du halal/casher apportaient la preuve que leurs pratiques limitaient la souffrance animale, alors il faudrait immédiatement que tous les abattoirs s'y adonnent.

    Frédéric Malaval
    13/03/2012

    Voir le dossier halal de Polémia :

    Tout halal : la dictature des minorités religieuses et des marchands
    Le Bobard par euphémisation ; « De la boucherie traditionnelle au halal, passage de témoins en douceur »
    « Garanti non halal » (Suite)
    « Garanti non halal »: l'affichage est possible immédiatement !
    Tout halal ? Un abattage contestable - Risque sanitaire
    Vaucluse : 220 000 euros pour le halal
    Le vrai scandale n'est pas celui qu'on imagine
    Proposition de loi «visant à améliorer l'information du consommateur quant au mode d'abattage des animaux»
    Abattage rituel: Brigitte Bardot censurée
    Halal : intolérance islamique et société marchande
    Le Conseil français du culte musulman : une influence grandissante sur les autorités françaises
    Halal, ramadan, émeutes : trois armes islamistes pour conquérir la France laïque
    Obésité, banalisation du goût et hallalisation (« Polémia » du 10/06/2010)
    Comment échapper au halal ? Obtenir la traçabilité des conditions d'abattage des boeufs, moutons et poulets !
    Apéro-saucisson : Polémia fait le point sur le phénomène halal

    Correspondance Polémia - 17/03/2012

  • Les deux pistes privilégiées par les enquêteurs

    L'enquête sur les tueries de Toulouse et Montauban connaît un nouveau rebondissement. Le meurtre des soldats du 17e régiment de génie parachutiste de Montauban, celui du parachutiste de Toulouse, et l'attaque, lundi matin, de l'école juive qui a coûté la vie à quatre personnes, dont trois enfants, sont bel et bien liés. C'est le même scooter T-Max Yamaha qui a été utilisé par le ou les tireurs. Sa plaque d'immatriculation aurait été enregistrée sur les bandes de vidéosurveillance de la ville de Montauban. C'est aussi la même arme, un calibre de 11,43 mm, qui a servi aux trois attaques. Selon nos informations, trois hommes, dont l'un se serait déjà manifesté, sont actuellement recherchés : des anciens militaires du 17e RGP.

    En 2008, le 17e régiment de génie parachutiste de Montauban s'était fait tristement connaître. La hiérarchie militaire y avait identifié des soldats proches des mouvements "néonazis". Jamel Benserhir, un ancien militaire, avait dénoncé à sa hiérarchie les agissements de trois "frères d'armes", qui avaient poussé le mauvais goût jusqu'à se faire prendre en photo faisant le salut nazi derrière un drapeau à croix gammée. Ce cliché avait alors été publié par Le Canard enchaîné.

    Un ancien militaire ?

    Le colonel Michel Esparsa, chef de corps du 17e RGP, avait donc porté plainte contre ces trois militaires, qui ont "reconnu les faits" et devaient être "lourdement sanctionnés". Le portrait-type de ces sinistres personnages correspond aux maigres signalements dont disposent les enquêteurs pour identifier le tueur fou de Toulouse : tout en muscle et tatoué. "Plusieurs soldats ont des tatouages particulièrement explicites", avait à l'époque affirmé leur accusateur...

    Plus troublant encore, les militaires abattus à Montauban et à Toulouse sont trois Français d'origine maghrébine, tandis que le soldat blessé est d'origine antillaise. Ce matin, le tueur - sans que l'on ait la preuve qu'il s'agisse du même homme - s'en est pris à une école juive, tuant trois enfants et un adulte de confession israélite.

    Terrorisme

    Les policiers restent persuadés qu'il s'agit d'un militaire - toujours en activité ou non -, compte tenu de son mode opératoire, de sa manière de se déplacer et de sa façon d'utiliser son arme, lui permettant de tirer et viser à 10 mètres de distance. Le fait que son arme se soit enrayée pourrait accréditer le fait qu'il soit un ancien militaire.

    Une autre voie est également suivie par les policiers qui mènent les trois enquêtes, diligentées pour des faits qualifiés "d'assassinats et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste". Les forces de l'ordre seraient sur la piste d'un ou plusieurs hommes qui pourraient être des professionnels organisés. Ils auraient cherché à punir la "trahison" de soldats maghrébins intervenus en Afghanistan, d'une part, et à venger d'autre part le peuple palestinien en attaquant le collège juif de Toulouse. Rien, à ce stade, ne permet encore de confirmer l'une ou l'autre de ces hypothèses.

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    Par et

     

    Le Point -  19/03/12

  • Vigipirate: Sarkozy a activé le niveau écarlate, une première en France

    Le plan vigipirate, dont Nicolas Sarkozy a déclenché, lundi soir, le degré le plus élevé, compte quatre niveaux différents.

    Créé en 1981 et réactualisé en 2006, Vigipirate comprend quatre niveaux et est réévalué fréquemment. Ce sont l'Élysée et Matignon qui peuvent décider de changer d'échelon.

    Le niveau jaune, face à des risques réels mais encore imprécis, se traduit par des mesures locales, qui perturbent le moins possible l'activité normale. Par exemple, des patrouilles ont lieu dans les gares et les métros. Un renforcement gradué de la sécurité aérienne s'opère et les fournisseurs d'eau potable sont sensibilisés aux risques.

    Le niveau orange veut prévenir le risque d'une action terroriste considérée comme plausible. Au niveau des transports terrestres, les patrouilles sont renforcées, notamment sur les accès des voies TGV. Les fournisseurs d'eau doivent renforcer la surveillance de leurs installations.

    Le niveau rouge est déclenché en cas de risque avéré d'un ou de plusieurs attentats graves. Il prévoit notamment la constitution de stocks d'eau et peut entraîner des restrictions de circulation dans certaines zones de l'espace aérien.

    Le niveau écarlate prévient le risque d'attentats majeurs, simultanés ou non. Le trafic aérien civil peut être stoppé, l'eau du robinet coupée, certains tunnels interdits.

  • Toulouse: Jonathan est mort aux côtés de ses deux fils

    Mis à jourle 19/03/2012 à 22:00| publiéle 19/03/2012 à 21:44  

    Jonathan Sandler à Jérusalem, en janvier 2008.

     

    Abattu lundi, le rabbin Jonathan Sandler, 30 ans, venait d'arriver au collège-lycée Ozar-Hatorah à la rentrée 2011.

    Le rabbin Jonathan Sandler est mort avec ses deux fils Arieh, 5 ans, et Gabriel, 4 ans, et laisse une veuve et une petite fille. L'enseignant était natif de Bordeaux, où il a vécu avec ses parents. Ancien élève d'Ozar-Hatorah, Jonathan, dont le père Samuel est aujourd'hui président de l'Association culturelle israélite de Versailles, était ensuite parti étudier dans une yeshiva à Jérusalem.

    Après un séjour de trois ans, il était revenu en France en 2007. Marié, il était ensuite retourné en Israël et s'était de nouveau installé à Jérusalem. Jonathan Sandler y enseignait à des étudiants français souhaitant devenir rabbins et professeurs. Depuis septembre dernier, outre ses fonctions d'enseignement à Ozar-Hatorah à Toulouse, il enseignait chaque semaine le talmud à des étudiants juifs à Bordeaux, où il était attendu mardi soir. Lundi soir, Edgar Cohen, un membre de la communauté juive de Toulouse, rendait hommage à «un homme brillant, respecté, ses cours étaient remarquables».

    Aux côtés des Sandler, une autre enfant est également tombée sous les balles. Âgée de 7 ans, Myriam était la fille du directeur d'Ozar Hatorah, Yaacov Monsonego. Elle était scolarisée, comme Arieh et Gabriel Sandler dans l'école primaire Gan Rachi. Dans la cour de l'établissement, Yvan Lévy, président du Comité régional du fond social juif unifié, s'insurge: «C'est la communauté qui a été visée. Il n'y a pas de doute possible. Ici, vous avez d'un côté les bâtiments dédiés à l'enseignement et, juste en face, vous avez notre synagogue. Il faut trouver celui qui a fait cela le plus rapidement possible. Les enregistrements des caméras de vidéosurveillance sont d'une rare violence.»

    Deux jeunes collégiennes viennent à peine d'arriver sur place alors que dans la rue, le balai des ambulances et des voitures de police se poursuit. Elles sont effondrées: «Nous devions être en cours à 8 heures mais nous sommes arrivées plus tard. Nous aurions pu être dans la cour à ce moment-là. Le tueur s'en est pris à des enfants. Il a visé la tête. C'est barbare!» Serge Selmen fait partie également de cette communauté sous le choc: «Les mots du président de la République sont des mots justes, adaptés à la situation. Pour nous, il était important d'entendre de tels propos. Nous ne sommes pas seuls aujourd'hui. Nous avons été touchés en plein cœur.» Corinne est la maman d'un élève scolarisé dans l'établissement, elle a quitté Bordeaux quelques heures plus tôt, lorsqu'elle a appris la nouvelle: «S'en prendre à des enfants, c'est ce qu'il y a de plus sacré»!

    LIRE AUSSI:

    » La classe politique «horrifiée» par la tuerie de Toulouse

    » Le scénario de la tuerie de Toulouse

     

    Le Figaro

  • La tuerie de Toulouse fait la Une du monde entier

    Les médias du monde entier consacrent leurs sites à la fusillade de Toulouse qui a coûté la vie à quatre personnes, dont trois enfants.

     
     

    Un professeur d'hébreu, ses deux enfants ainsi qu'un autre enfant ont été tués et un adolescent gravement blessé, lundi matin, par un homme qui s'en est pris à un collège juif à Toulouse, avant de s'enfuir à scooter comme le tueur des parachutistes de Montauban et Toulouse. 
Cette fusillade, qualifiée de « tragédie nationale » par Nicolas Sarkozy a brutalement mis entre parenthèses la campagne pour l'élection présidentielle, François Hollande ayant aussi annoncé son déplacement dans la ville rose.

    Calibre similaire

    L'attaque est survenue vers 8h00 alors que de nombreux enfants et parents se trouvaient aux abords de l'établissement, situé 33 rue Jules-Dalou, dans un quartier pavillonnaire tranquille du nord de la ville. L'homme, arrivé sur les lieux à scooter ou à moto, a ouvert le feu sur toutes les personnes qui se trouvaient devant le collège-lycée. Il a utilisé une arme, sans doute du 9 mm, à l'extérieur du collège et cette arme s'est enrayée. A l'intérieur de l'établissement, il a eu recours à une autre arme de calibre 11,43 cette fois.
    Depuis, les médias du monde entier ont relayé l'information.

  • Dix candidats officiels à l'élection présidentielle

    PARIS (Reuters) - Dix candidats sont officiellement en lice pour le premier tour de l'élection présidentielle, le 22 avril, a annoncé lundi le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré.

    Chacun des candidats a obtenu au moins 500 parrainages d'élus émanant d'au moins 30 départements et a remis sous pli scellé une déclaration de patrimoine qui ne sera ouverte qu'en cas d'élection.

    Il s'agit, dans l'ordre, de l'écologiste Eva Joly, de la présidente du Front national Marine Le Pen, du président-candidat Nicolas Sarkozy, du candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, de Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste), de Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), de l'économiste Jacques Cheminade, du centriste François Bayrou, du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan et du socialiste François Hollande.

    Jean-Louis Debré a expliqué que 15.047 parrainages avaient été déposés et que 257 d'entre eux avaient été écartés.

    Lors du précédent scrutin présidentiel, en 2007, 12 candidats étaient présents dans la course à l'Elysée.

    Le record de candidatures a été battu en 2002 avec 16 candidats sur la ligne de départ. Ils étaient 9 en 1995 et en 1988.

    Dix candidats étaient en lice en 1981, 12 en 1974, 7 en 1969 et 6 en 1965 pour la première élection présidentielle au suffrage universel direct.

    Au second tour de l'élection présidentielle, seuls peuvent se présenter les deux candidats arrivés en tête au premier tour.

    Entre le 10 et le 13 avril, le Conseil constitutionnel publiera pour chaque candidat 500 parrainages tirés au sort.

    Les "Sages" ont rejeté le 21 février une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par le Front national qui réclamait l'anonymat pour les parrains afin d'éviter qu'ils ne subissent des pressions.

    Emile Picy, édité par Yves Clarisse

    Yahoo! Actu - 19/03/12

  • La fin de l'Algérie française

    Le 19 mars 1962 entraient en vigueur les Accords d’Evian, mettant fin à 8 ans de guerre et à 132 ans de présence française. S'ensuit une spirale de violences et d'horreurs...

    Ayant tout perdu, les Pieds-Noirs, dont la plupart sont de condition modeste, seront souvent accueillis comme des pestiférés à Marseille.

    Ayant tout perdu, les Pieds-Noirs, dont la plupart sont de condition modeste, seront souvent accueillis comme des pestiférés à Marseille.

    Photos Pierre DOMENECH

    Installé à Marseille, l'historien Jean-Jacques Jordi décrypte les Accords d'Evian, décrit la spirale de violence qui s'ensuit et pointe la volonté d'épuration ethnique du nouvel État algérien. Les mesures de protection des Pieds-Noirs n'ont pas été respectées.

    Que prévoient les Accords d’Evian pour le million d’Européens d’Algérie ?
    - Jean-Jacques Jordi : Ils prévoient une série de mesures visant à garantir les droits des personnes et leur sécurité. Ils actent aussi que les Européens ont un rôle à jouer dans la future Algérie, et pendant 3 ans ils pourront rester Français, avoir une représentation plus forte que leur nombre dans les structures du futur État algérien... De fait, Européens d’Algérie et musulmans auraient dû se sentir protégés. Or, des membres du FLN n’entendaient pas respecter ces accords et se sont livrés à des exactions contre les Européens dès le 19 mars (vols, rançonnement, occupation de maisons, viols, assassinats, enlèvements...). De son côté, l’OAS va tenter de mobiliser la population européenne contre ces accords. La tentative de faire du quartier populaire européen de Bab el-Oued une sorte de Budapest échoue et provoque une terrible répression de l’armée française. C’est dans ce cadre que se produit le massacre de la rue d’Isly le 26 mars où 48 Français sont tués et près de 150 blessés par des éléments de l’armée, dans une manifestation arborant des drapeaux tricolores et pacifiques, contrairement à ce qu’on dit.

    Et c’est le déclenchement d’une spirale de violence inouïe...
    - JJ.J. : Les commandos du FLN et ceux de l’OAS vont entrer dans une surenchère d’assassinats qui confine à l’irréel. On tue pour le plaisir, on tue pour se venger. Plus qu’auparavant, les villes sont ségréguées et malheur à celui qui s’aventure de l’autre côté. Les trottoirs d’Alger et d’Oran se couvrent de cadavres. La terreur est omniprésente et les exactions du FLN poussent les Européens à partir en masse. Un chiffre que j’ai trouvé récemment dans un fonds d’archives : entre 10 000 et 12 000 plaintes pour diverses exactions (du vol de voiture jusqu’à l’assassinat) ont été déposées soit auprès des commissions mixtes de cessez-le-feu (mars-juillet 1962), soit auprès des commissariats et palais de justice de la nouvelle Algérie (juillet-décembre 1962). Aucune de ces plaintes n’a été instruite.

    Les Accords d’Evian avaient prévu que les Français pouvaient rester...
    - JJ.J. : Le gouvernement français a besoin d’une forte population européenne pour peser sur les Accords. Ensuite l’OAS leur a interdit de partir car elle veut s’en servir comme d’une "marée humaine jetée dans les rues" (général Salan). En revanche, le FLN - notamment Ben Bella et Boumedienne - ne souhaite pas voir une Algérie future multiculturelle et multiethnique. Ils disent que l’Algérie indépendante doit se faire sans les Européens dans lesquels ils incluent les juifs d’Algérie. Il y a une volonté d’expulsion de ceux qu’on appellera bientôt Pieds-Noirs. À ce titre, et le mot comme le concept ne doivent pas effrayer, on peut parler d’épuration ethnique. Tous les pays ayant mené des guerres de libération nationale se sont livrés à des expulsions de ceux qu’ils considéraient comme ne devant plus faire partie du pays. Prise entre deux feux, la population européenne se résoud à partir à la hâte alors que le gouvernement français a prévu un "rapatriement" de 100 000 personnes pour 1962 et autant pour chaque année jusqu’en 1965. Un chiffre illustre cette erreur de jugement : 352 000 personnes partent se réfugier en France pour le seul mois de juin 62 !

    La Provence - 19/03/12

  • La campagne entre parenthèses après la tuerie de Toulouse

    Sarkozy, Hollande et Bayrou se sont rendus à Toulouse toutes affaires cessantes. a annulé un déplacement, Jean-Luc Mélenchon s'exprimera sur le sujet cet après-midi. Quant à , candidate du , elle a demandé le report de sa prestation télévisée de ce lundi soir sur France 2.

    La chaîne a, dans la foulée, annoncé l'annulation de son émission «Spéciale présidentielle», programmée à 22h15. Après la tuerie survenue devant une école juive de Toulouse, toute la classe politique a été saisie d'effroi et la campagne présidentielle a été mise entre parenthèses ce lundi.

    Dans un communiqué, le CSA a d'ailleurs indiqué qu'«en raison des événements tragiques qui ont eu lieu à Toulouse, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a décidé de ne pas décompter les temps de parole et les temps d’antenne des candidats à l’élection présidentielle et de leurs soutiens, lorsqu’ils se rapportent à ces événements».

    Fillon a annulé l'ensemble de son déplacement prévu ce lundi

    Bouleversant immédiatement son emploi du temps de candidat, le chef de l'Etat s'est rendu dès la fin de la matinée sur les lieux du drame, le collège juif Ozar Hatorah, avec le ministre de l'Education Luc Chatel et les responsables de la communauté juive de France. «Aujourd'hui est une tragédie nationale», a déclaré Nicolas Sarkozy au terme de sa visite. Le président de la République a décrété une minute de silence mardi «dans toutes les écoles de France» en mémoire des quatre victimes, dont trois enfants. Il assistera ce lundi soir à la cérémonie de recueillement à la synagogue Nazareth en hommage aux victimes de la fusillade. Le président-candidat devait être l'invité de France Info mardi matin, mais son interview a été repoussée «en raison de l'actualité» au lundi 26 mars.

    De son côté, le Premier ministre François Fillon a annulé l'ensemble de son déplacement prévu ce lundi dans le Rhône à la suite des «événements tragiques survenus» à Toulouse. Il devait visiter une exploitation viticole et la coopérative de Bel-Air, avant de prononcer un discours à l'hôtel de ville de Villefranche-sur-Saône. Il devait ensuite animer une réunion publique de soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy à Gleizé.

    Le Foll : «Il y a un événement d'actualité qui dépasse le reste»

    Le principal rival de Nicolas Sarkozy dans la course à l'Elysée, le socialiste François Hollande a lui aussi interrompu ses activités de candidat pour se rendre à Toulouse. Il a par ailleurs fait savoir, dans un communiqué, qu'il se rendra à la synagogue Nazareth à Paris, ce lundi soir à 19h15, pour assister à la cérémonie en mémoire des victimes de la fusillade. Le candidat du PS ne participera donc pas, comme cela était prévu, au Grand journal de Canal Plus.

    Le porte-parole du PS Benoît Hamon a confirmé que la campagne du candidat PS était «suspendue» pour «honorer la mémoire» des victimes. «Il y a un événement d'actualité qui dépasse le reste, a expliqué Stéphane Le Foll, responsable de l'organisation dans l'équipe Hollande. On va prendre le temps de marquer notre solidarité à tous les parents et tous les proches des enfants qui ont été assassinés ce matin.»

    Le Pen : «Dans ces moments-là, il n'y a plus de campagne.»

    François Bayrou, candidat MoDem à l'Elysée, a décidé également de se rendre à Toulouse dans l'après-midi où il assistera à une cérémonie de recueillement à la grande Synagogue. Jean-Luc Mélenchon, qui a fait part de sa «plus vive émotion», s’exprimera pour sa part sur ce drame, depuis son QG de campagne, à 17h30.

    La candidate du FN, Marine Le Pen, a, elle, demandé le report de sa prestation télévisée de ce lundi soir, dans «Mots croisés» sur France 2 par «compassion et par solidarité». Présentant ses «sincères condoléances aux familles» des victimes, elle a assuré que «dans ces moments-là, il n'y a plus de politique, il n'y a plus de campagne, il n'y a plus de droite, il n'y a plus de gauche». «De temps en temps la politique doit céder le pas, a-t-elle insisté. C'est le moment où jamais.»

    Avant que ce drame ne vienne bouleversé son déroulement, la sécurité ne constituait pas un des thèmes principaux de la campagne, largement reléguée derrière le chômage et la situation économique. La campagne présidentielle de 2002 avait été perturbée par un fait divers, nettement moins grave, l'agression d'un retraité à Orléans. Les images de son visage tuméfié à la télévision avaient bouleversé la France entière et provoqué une vague d'indignation face à la délinquance.

    LeParisien.fr

  • Marine Le Pen: "Que ce tueur soit mis hors d'état de nuire"