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GAELLE MANN - Page 1348

  • Des Grecs chaque jour un peu plus brisés

    Après deux jours de manifestations et de grève générale à Athènes, la capitale tente d’effacer les traces de la colère. Certains ont profité de la manifestation contre un énième plan d’austérité pour s’en prendre aux biens publics. Trottoirs saccagés, magasins vandalisés, façades abîmés, chacun tente aujourd’hui de réparer mais le coeur n’y est plus.

    “Les Européens, les Allemands, les Néerlandais, les Français veulent qu’on ressemble aux Balkans, à la Bulgarie et à la Roumanie explique un homme. Ils réduisent nos salaires pour faire venir leurs sociétés ici et nous faire travailler pour rien.”

    “Les gens ont l’air sombre, vraiment déprimés, déplore une femme. Ils coupent nos retraites, il y a des ordures partout et personne ne se soucie de nous. Il n’y a pas de gouvernement, il n’y a rien. Nous sommes désespérés.”

    50.000 personnes ont dénoncé jeudi le vote d’un nouveau plan d’austérité. Les violences qui ont éclaté entre casseurs, forces de l’ordre et militants ont fait un mort et une vingtaine de blessés.

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    20/10/11

  • DSK, les filles, et les factures...

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    Il aurait pu être président de la République... Merci, Nafissatou!

    Ils ont passé un très sale été. Les deux policiers lillois, les deux chefs d’entreprise et les deux prostituées étaient les mercredi 11 et jeudi 12 mai à Washington en compagnie de DSK. Soirées comprises. Les six, plus un "couple échangiste", selon un des témoignages du dossier, sont rentrés le vendredi 13 en France. Le dimanche 15, avec le reste du monde, ils ont donc découvert l’incarcération du patron du FMI et l’affaire du Sofitel.

    "Pendant tout l’été, ils ont prié pour que les enquêteurs du procureur de New York, au pic de l’affaire, ne tombent pas sur leur escapade", admet un de leurs avocats. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que des policiers français, depuis le mois de février, les pistaient déjà. Rétrospectivement, DSK a aussi beaucoup de chance qu’il n’y ait eu aucune fuite du dossier lillois alors qu’il était en prison aux États-Unis. "À Paris, certains savaient et ont préféré ne pas en rajouter", confie une bonne source.

    "Il y a un code éthique chez Eiffage"...

    Aujourd’hui, toutes les factures sortent. Selon nos sources, l’audit mené par la société Eiffage a permis de mettre au jour cinq factures correspondant aux trois voyages aux États-Unis de décembre 2010, février et mai 2011. Trois factures, aux montants considérables, correspondent à des billets d’avion et des hôtels. Deux factures, une de 800 euros et une autre de 1.700 euros, sont plus énigmatiques. Toutes portent au dos la mention "DSK", pour un montant total avoisinant 30.000 euros. "Eiffage et la société de Fabrice Paszkowski se partageaient les frais, on peut donc tabler pour un total de l’ordre de 60.000 euros", confie un enquêteur.

    "Il y a un code éthique chez Eiffage, il n’a évidemment jamais été question de financer ce genre de choses", assure au JDD l’avocat du groupe, Me Thierry Dalmasso, qui s’est constitué partie civile, particulièrement remonté contre "les contre-feux sans fondement" de Me Éric Dupond-Moretti, l’avocat de David Roquet, le cadre licencié.

    Chez Eiffage, on épluche encore la comptabilité pour déterminer aussi le montant des "escapades" parisiennes, également prises en charge par David Roquet. C’est au bar L’Aventure, en compagnie du cadre d’Eiffage, que DSK y aurait rencontré "Béa", alias Béatrice Legrain, la compagne du proxénète "Dodo la Saumure", le 6 mars 2009… avant de la retrouver au printemps 2010 à l’hôtel Murano, en compagnie de trois autres professionnelles. "Béatrice Legrain nie être impliquée dans un quelconque réseau de prostitution, elle n’a rien à voir avec cela", confie Me Étienne Wéry, son avocat belge, qui réclame sa libération… Réponse le 4 novembre.

    Laurent Valdiguié et Jean-Pierre Vergès -

    Source Le Journal du Dimanche

    29/10/11

  • Bombardements aériens sur Gaza dimanche: plusieurs morts et blessés

    GAZA (Reuters) - La violence s'est réveillée dimanche entre Israël et les activistes de la bande de Gaza, après l'annonce d'une trêve négociée par l'Egypte pour faire cesser les attaques qui ont tué dix Palestiniens armés et un civil israélien ces cinq derniers jours.

    Alors que le cessez-le-feu semblait être respecté sur la frontière, l'aviation israélienne a bombardé dimanche des activistes palestiniens soupçonnés de vouloir lancer des roquettes depuis le sud de la bande de Gaza.

    Selon des sources médicales, l'homme qui a été tué et l'autre blessé sont membres du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP), un groupe d'activistes qui lance rarement des attaques contre Israël.

    Le Djihad islamique entretient des liens étroits avec l'Iran. Une source des milieux islamistes qui s'est exprimée quelques heures après le début du cessez-le-feu annoncé par les autorités égyptiennes a déclaré que le groupe était favorable aux efforts du Caire.

    L'aviation israélienne avait bombardé samedi une base du Djihad islamique dans la bande de Gaza, tuant cinq membres importants de cette organisation et déclenchant une salve de tirs de roquettes de la part de militants palestiniens qui a coûté la vie à un Israélien.

    L'attaque aérienne visait un camp d'entraînement au sud de la ville de Rafah en représailles à des tirs de roquettes qui s'étaient abattus sur Israël dans la nuit de mercredi à jeudi.

    Les tirs palestiniens n'avaient pas fait de victimes mais ils avaient pénétré suffisamment loin en territoire israélien pour provoquer le déclenchement de sirènes d'alerte dans la banlieue de Tel Aviv.

    Le Djihad islamique a indiqué que l'un de ses chefs militaires, Ahmed al Cheikh Khalil, ainsi que quatre de ses compagnons qui supervisaient la fabrication de bombes et de roquettes, avaient été tués lors du raid aérien survenu à la mi-journée. Deux autres activistes ont été blessés.

    L'armée israélienne a précisé que son aviation "visait une équipe terroriste qui se préparait à des tirs de roquettes à longue portée".

    "Nous ne cherchons pas la confrontation avec les Palestiniens et ne voulons pas envenimer la situation, mais nous n'assisterons pas sans réactions à la multiplication des tirs de roquettes", déclare le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, dans un communiqué. Il réclame en outre une intervention étrangère pour faire cesser ces tirs.

    La trêve observée pour l'échange de prisonniers auquel le Hamas et l'Etat hébreu ont procédé le 18 octobre a donc volé en éclats.

    "Il n'est plus possible de parler de trêve désormais, après les crimes commis contre les dirigeants de notre organisation", a dit Abou Ahmed, porte-parole du Djihad islamique.

    ÉCOLES FERMÉES

    Samedi en début de soirée, au moins 30 roquettes avaient été tirées contre Israël provoquant la mort d'un homme de 50 ans dans la ville d'Ashkelon et blessant deux autres civils israéliens, a précisé la police.

    Le Djihad islamique et deux autres factions, le FPLP et les Brigades des martyrs d'Al Aqsa ont chacun revendiqué la responsabilité de ces tirs.

    Cela a entraîné deux autres raids israéliens qui ont vu la mort de quatre activistes djihadistes. Un cinquième a été blessé.

    En raison de ce regain de tension, la trêve entre l'Etat hébreu et les activistes de Gaza n'est pas entrée en vigueur dimanche, selon une source militaire israélienne.

    Auparavant, l'Egypte avait affirmé que la trêve entre l'Etat hébreu et les activistes de Gaza allait entrer en vigueur dimanche.

    Israël a décidé de fermer les écoles dans le sud du pays dans la journée de dimanche. Quant aux centaines de milliers de civils israéliens vivant à moins de 40 km de Gaza, ils ont été priés de rester cloîtrés chez eux.

    Source Yahoo!Actualités - 30/10/11

  • Les chrétiens dans la rue contre les insultes et les provocations: "Ca suffit!"

    30/10/11 – 17h00
    PARIS (NOVOpress)
    – Lassés d’être la seule religion que l’on peut insulter, agresser et souiller sans risque ni danger et même sous les applaudissements de la « bien pensance », les chrétiens ont défilé hier samedi pour exprimer leur refus de cette « christianophobie » rampante.

    Dans la lignée de la mobilisation contre la pièce de théâtre jugée blasphématoire de l’italien Romeo Castellucci actuellement jouée au Théâtre de la Ville, ils étaient près de 3000 à s’être rassemblés autour de la statue de Jeanne d’Arc, derrière une banderole proclamant « La France est chrétienne et doit le rester. »

    Le cortège s’est ensuite dirigé vers la place André Malraux, à proximité du Palais Royal, et environ 200 catholiques se sont ensuite rendus devant le théâtre de la Ville, place du Châtelet, pour y prier devant un cordon de CRS en tenue anti-émeutes les empêchant d’atteindre les abords du théâtre.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/]

  • La Libye sous le pouvoir des milices islamistes - Point de la situation par Bernard Lugan

     

    Analyse de Bernard Lugan

    Les nouvelles images du lynchage du colonel Kadhafi qui commencent à être diffusées sur le net annoncent un « hiver libyen » plein de douceurs et de mièvreries… Mais au-delà de la mort atroce de l’ancien chef de l’Etat libyen, quelle est la situation sur le terrain au moment où ces lignes sont écrites ?

    Plus que jamais, le CNT ne représente que lui-même et c’est d’ailleurs pourquoi il demanda avec une grande insistance, mais en vain, que l’Otan maintienne sa présence. Ce pseudo gouvernement sait en effet qu’il porte un péché originel : celui d’avoir été mis en place par l’Otan, donc par les « impérialistes » et les « mécréants ». Ses lendemains vont donc être difficiles. D’autant que ses principaux dirigeants, tous d’anciens très hauts responsables de l’ancien régime et donc des « résistants de la dernière heure », commencent à être mis en accusation par certains de ces chefs de guerre qui détiennent désormais les vrais pouvoirs.

    Le président du CNT, Mustapha Abd el Jalil, a déclaré que la charia serait désormais la base de la Constitution ainsi que du droit, que la polygamie, interdite sous Kadhafi, serait rétablie et que le divorce, autorisé sous l’ancien régime, était désormais illégal. Enfermé dans leur européocentrisme, les Occidentaux ont considéré que ces déclarations étaient « maladroites ». Leur erreur d’analyse était une fois de plus totale car ces propos à but interne étaient destinés à amadouer les milices islamistes auxquelles le pouvoir du CNT est suspendu. Pour mémoire, Mustapha Abd el Jalil, l’ami de BHL, était le président de la Cour d’appel de Tripoli qui, par deux fois, confirma la condamnation à mort des infirmières bulgares et en 2007, le colonel Kadhafi le nomma ministre de la Justice. En dépit de son passé kadhafiste, Abd el Jalid est pourtant respecté par certains islamistes car il est proche des Frères musulmans, mais son pouvoir ne dépasse pas son tapis de prière.

     

    La Libye est en effet éclatée entre plusieurs zones contrôlées par des chefs de guerre jaloux de leur autonomie et prêts à s’entre-déchirer, comme en Somalie. Ces territoires ont tous une ouverture sur la mer et une profondeur vers l’intérieur pétrolier ou gazier, ce qui fait que, comme je le disais il y a déjà plusieurs semaines déjà, le pays est aujourd’hui découpé en « touches de piano ».

    Benghazi est sous le contrôle de plusieurs milices islamistes, elles-mêmes éclatées en un grand nombre de petits groupes plus ou moins autonomes, mais c’est à Tripoli que se joue l’unité de la Libye.
    Dans la capitale, le chef du CNT, Mustapha Abd el Jalil s’appuie sur le TMC (Tripoli Military Council) qui engerbe plusieurs milices islamistes pouvant mobiliser entre 8000 et 10 000 combattants. Le chef du TMC, originaire de Tripoli, est Abd el-Hakim Belhaj dit Abu Abdullah Assadaq. Ayant combattu en Afghanistan, ce partisan du califat supra frontalier fonda le Libyan Islamic Fighting Group dans les années 1990. Ayant fui la répression anti islamique du régime Kadhafi, il retourna en Afghanistan où il fut arrêté en 2004 puis remis à la police libyenne avant d’être libéré au mois de mars 2010, à la veille de l’insurrection de Benghazi.
    Durant la guerre civile, le TMC fut armé et encadré par les services spéciaux du Qatar et il reçut une aide « substantielle » de la part de certaines unités « spécialisées » de l’Otan. Ce fut lui qui prit d’assaut le réduit de Bab al-Aziya à Tripoli. Plusieurs autres milices islamistes se partagent la ville et n’acceptent pas le leadership reconnu au TMC par Mustapha Abd el Jalil. Pour encore compliquer l’embrouille locale, le 2 octobre, fut fondé le Tripoli Revolutionists Council ou TRC, par Addallah Ahmed Naker al-Zentani, originaire de Zentan mais indépendant des milices berbères de cette dernière ville.

    A Misrata, les milices se considèrent comme l’élite des révolutionnaires et leur prestige est immense depuis qu’elles ont capturé le colonel Kadhafi. Ce furent certains de leurs hommes, gentils démocrates si chers aux médias français, qui lynchèrent et sodomisèrent vivant l’ancien guide et qui, comme « trophée », emportèrent son corps dans leur ville.
    Misrata est sous le contrôle du Misurata Military Council (MSR), qui engerbe plusieurs milices dont la principale est la Misurata Brigade. La situation est cependant confuse car les combattants sont divisés en plusieurs dizaines de groupes commandés par des chefs indépendants rassemblant au total plusieurs milliers d’hommes. A la différence du TMC, le MSR n’a pas besoin d’aide étrangère car il dispose d’énormes quantités d’armes pillées dans les arsenaux de l’ancienne armée.
    Les miliciens de Misrata ont une forte tendance à l’autonomie et ils ne semblent pas vouloir accepter de se soumettre au CNT. De plus, ils se méfient des originaires de Benghazi. Pour pouvoir espérer prendre le contrôle de la ville, le CNT devra donc, comme à Tripoli, s’appuyer sur certaines milices contre les autres, ce qui promet bien des « incidents ». Des tentatives de rapprochement ont été faites en direction de Salim Joha, chef de l’Union on Libya’s Revolutionary Brigades, mais rien de concret ne s’est produit pour le moment. Le CNT pourrait également tenter d’amadouer Misrata en nommant Abdul Rahman Swehli Premier ministre, ce qui lui permettrait du même coup d’échapper à la main-mise des clans de Benghazi.

    Autre zone ayant échappé au contrôle du CNT, le pays berbère de Zentan avec sa puissante milice ancrée sur djebel Nefuza. Ce furent les Berbères qui permirent l’assaut sur Tripoli en prenant à revers les forces de Kadhafi, opération préparée par les forces spéciales de l’Otan.
    Zentan est contrôlée par le Zentan Military Council (ZMC), dont les milices arborent le drapeau amazigh. Militairement, les milices berbères sont les mieux formées de toute la Libye, leurs cadres étant d’anciens officiers libyens. Les deux principales unités berbères sont la Zentan Brigade commandée par Muktar al-Akdhar et la Kekaa Brigade, chacune forte d’environ 1000 combattants. Ces milices ont refusé de quitter Tripoli en dépit des ordres du CNT, ce qui provoqua de graves tensions. Le 3 octobre, après un ultimatum du CNT, la Brigade Kekaa se livra même à une véritable tentative d’intimidation, paradant dans Tripoli et attirant la réplique des islamistes. La guerre civile fut alors évitée de justesse, mais ce n’est que partie remise…

    Ceux qui, poussés par BHL, décidèrent d’intervenir en Libye et de s’immiscer dans une guerre civile qui ne concernait en rien la France, vont désormais porter la très lourde responsabilité des événements dramatiques qui s’annoncent et qui vont se dérouler à quelques heures de navigation de nos côtes.

    NPI

  • Assad menace et promet "un séisme" en cas d'intervention occidentale

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    Alors que la répression s'intensifie en Syrie - au moins 50 civils ont été tués au cours des dernières 48 heures et des déserteurs ont tué au moins 30 soldats dans des affrontements à Homs et dans la province de d'Idlib samedi, le président Bachar al Assad maintient sa ligne de défense et menace les Occidentaux, déjà accusés par l'un de ses ministres d'"attiser la violence en Syrie" (Lire notre article : Syrie : la communauté internationale demande le départ d'Assad). L'insurrection qui secoue le pays depuis sept mois peut-elle aboutir au renversement de son gouvernement, comme en Tunisie ou en Egypte? La situation est "complètement différente", affirme le président syrien dans un entretien accordé dimanche au journal britannique The Sunday Telegraph. "L'histoire est différente et la politique est différente", précise Bachar al Assad qui reconnaît que les pays occidentaux "vont faire monter la pression".

    Mais selon lui, le Syrie est "un élément clé central désormais dans la région". Et la déstabiliser reviendrait à déstabiliser tout le Proche-Orient. "Il existe une ligne de faille et si vous jouez avec la Terre vous risquez de provoquer un séisme", affirme-t-il avant de devenir plus menaçant : "Voulez-vous connaître un nouvel Afghanistan ou même des dizaines d'Afghanistan? La Syrie n'hésitera pas à embraser  toute la région." Il estime que les réformes entreprises depuis le début des manifestations ont fait "décroître" les problèmes. "La vague a commencé à refluer. Les gens ont commencé à soutenir le gouvernement."

    Une nouvelle provocation qui intervient avant une rencontre entre les ministres de la Ligue arabe et des dirigeants syriens à Doha, au Qatar, dimanche. Objectif? Instaurer un début de dialogue entre le gouvernement Assad et les opposants. Selon le quotidien koweïtien Al-Qabas, la Ligue arabe a d'ores et déjà averti Bachar al Assad qu'une intervention internationale serait inévitable "si une solution arabe échouait". "La Syrie devrait s'attendre à une intervention étrangère et à un embargo économique", ajoute le journal.

    Assad "compte sur le soutien de la Russie" 

    Dans une interview diffusée dimanche à la télévision russe, le président syrien a réaffirmé ses relations d'amitié avec la Russie, l'un des rares pays à le soutenir. "Depuis les premiers jours de la crise, nous sommes restés en contact permanent avec le gouvernement russe. Nous tenons nos amis russes au courant de tous les détails de l'évolution des événements", a-t-il déclaré. "Nous comptons sur le soutien de la Russie, un pays auquel nous sommes liés par des liens solides (...). Le rôle de la Russie est extrêmement important". Car la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'Onu, pourrait poser son droit de veto, bloquant ainsi le vote d'une possible résolution du Conseil. Le mois dernier, Dmitri Medvedev avait appelé pour la première fois le président syrien à accepter des réformes ou bien à démissionner. Ce qui pourrait expliquer ce soudain appel du pied d'Assad à son homologue russe.

    TF1 News - 30/10/11

  • Un Israélien de 60 ans a plaidé coupable devant un tribunal américain pour trafic d'organes humains

    Peut-être ses clients essayaient-ils de contourner la filière officielle, contrôlée, des greffes d’organes. Pour cela, d’après ses aveux, ceux-ci, tous originaires de l’Etat américain du New Jersey, étaient prêts à payer des reins sains de 120.000 à 150.000 $.

     Tout cela resterait inconnu du grand public si la justice américaine n’avait mis son nez dans les affaires juteuses de Levy Izhak Rosenbaum, un ressortissant israélien âgé de 60 ans qui vient de reconnaître l’acquisition, le recel et la tentative de trafic d’organes humains.

    Arrêté en flagrant délit alors qu’il négociait la vente d’un rein avec un enquêteur se faisant passer pour un acheteur potentiel, il a plaidé coupable devant un tribunal du New Jersey (sur la côte est américaine, dans les environs de New York). Chacun des quatre chefs d’accusation retenus contre lui pourrait lui valoir au minimum 250.000 $ par délit, et au maximum cinq années d’emprisonnement. Soit beaucoup plus, même, que les centaines de milliers de dollars qu’il amassait en vendant des organes humains.

    L’accusé a été placé en résidence surveillée en attendant la fixation de sa peine en février prochain.

    France-Soir - 29/10/11

  • Eric Zemmour: "l'euro made in China"

    30/10/11

  • Raid israélien sur Gaza: 7 morts - Pour empêcher la libération des 550 détenus palestiniens ?

    La trêve conclue fébrilement entre Gaza et Israël en août dernier ne tient plus qu'à un fil. Peut-être est-elle déjà définitivement rompue... Car depuis samedi, les affrontements entre l'Etat hébreu et le territoire palestinien ont repris. Dans la soirée, des roquettes ont été tirées depuis le territoire palestinien (faisant deux blessés) en réponse à un raid aérien israélien mené quelques heures plus tôt contre Gaza.

     

    Lors d'un premier raid en début d'après-midi, cinq Palestiniens faisant partie des Brigades al-Qods, la branche militaire du Jihad islamique, dont un commandant local, Ahmed Cheikh Khalil, ont trouvé la mort dans un camp d'entraînement près de Rafah. Trois autres combattants palestiniens ont été grièvement blessés.

     L'armée israélienne, qui confirme cette première offensive, explique avoir voulu désarmer un «groupe de terroristes qui se préparait à tirer des roquettes à longue portée» vers l'Etat hébreu.

    Dans la soirée, deux autres combattants, qui s'apprêtaient apparemment à lancer une roquette, ont été tués à Rafah, et deux autres blessés, au cours de nouvelles frappes israéliennes. Un autre raid a visé l'est de la ville de Gaza et à Khan Younès, mais sans faire de victime.

    Pas de victime, ni de dégâts majeurs côté israélien
     
    Le Jihad islamique, qui s'était pourtant rallié à la trêve d'août dernier, n'a pas tardé à répliquer à l'Etat Hébreu «pour venger la mort de ses hommes». En milieu de soirée, 21 projectiles avaient été tirés sur le sud d'Israël, où l'alerte rouge a été déclenchée. Deux personnes ont été légèrement blessées, selon la police. Plusieurs personnes en état de choc ont été prises en charge.

    Des roquettes sont notamment tombées à Ashdod, à quelque 35 km de la bande de Gaza, où un immeuble d'habitation a été touché, de même qu'à Gan Yavneh, à Ashkelon et près de la frontière, selon la police israélienne... 

    Le porte-parole des Brigades al-Qods, Abou Ahmad, accuse Israël d'avoir délibérément lancé ce premier raid pour provoquer un regain de tension entre les deux territoires, dans le seul et unique but d'empêcher la libération des 550 détenus palestiniens prévue d'ici la fin de l'année. Cette remise en liberté fait partie de l'accord conclu entre l'Etat hébreu et le mouvement islamiste du Hamas à Gaza, et qui a permis la libération du soldat israélien Gilad Shalit le 18 octobre, en échange d'un premier contingent de 477 prisonniers palestiniens.

    Le Parisien - 29/10/11

  • Hommage à Kadhafi au coeur de Paris

    28/10/11

  • Chasse à l'homme dans le désert libyen pour assassiner le fils de Kadhafi, Seïf al-Islam

    IRIB – Voici une analyse établie par Gilles Munier, publiée par le site Palestine Solidarité : Le 20 octobre dernier, un groupe d’avocats étatsuniens a informé la Maison Blanche, le Département d’Etat et le Sénat américain qu’ils défendront Seïf al-islam Kadhafi, au cas où il serait arrêté, ou s’il se livrait à la Cour Pénale Internationale (1).

    Ils exigent que leur « client ne soit ni interrogé ni questionné par des représentants de l’actuel gouvernement libyen, ni par des enquêteurs de la Cour Pénale Internationale, avant qu’il ait pu rencontrer ses avocats, ou avant d’être remis d’éventuelles blessures ».

    Ils affirment que « le CNT et les dirigeants de l’OTAN avaient l’intention d’assassiner Seïf al- Islam, pour l’empêcher de parler aux médias internationaux et à ceux qui le soutiennent depuis que son père lui a transmis le pouvoir en août 2011 ».

    Selon le Daily Mail du 27 octobre, des SAS britanniques – les fameux « Rats du désert » - assistés par des avions-espions de l’OTAN, seraient à sa recherche aux confins du Sahel libyen (2). Le « service de renseignement du CNT » le situe près de la frontière nigérienne. D’autres sources assurent qu’il se dirige plutôt vers le Darfour. Il y bénéficierait du soutien du Mouvement Justice et Égalité (JEM), principal groupe d’opposants soudanais au président Omar el-Béchir. Le 26 octobre, dans un discours télévisé, ce dernier - qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour Pénale Internationale depuis 2009 ! - a déclaré avoir approvisionné les rebelles libyens de Misrata, du Djebel Nefoussa, et de Zawiyah, en armes et munitions (3).

    Les avocats étatsuniens ont « l’intention de démontrer à la Cour, que depuis le passage de la Résolution, votée par le Conseil de Sécurité de l’ONU le 17 mars 2011, l’OTAN a ciblé de manière répétée des objectifs civils au cours de 9.000 bombardements de la Libye, dans le but d’assassiner le leader libyen, le colonel Kadhafi, ses conseillers et ses assistants les plus proches » et de « démontrer à la Cour que l’OTAN a, de manière répétée, causé des dommages à d’autres personnes pour aboutir à l’assassinat de Mouammar Kadhafi et que ses meurtriers savaient qu’ils recevraient de grosses sommes d’argent s’ils tuaient Kadhafi pour, l’empêcher de témoigner contre les officiels de l’OTAN et les leaders occidentaux qui ont dirigé les huit mois de destruction de la Libye.»

     Le groupe d’avocats affirme que Seïf al-islam « projette d’annoncer sa candidature aux prochaines élections ». Des sondages effectués en Libye montreraient «qu’il récolterait près de 70% des voix si on l’autorisait à se présenter dans le pays désormais contrôlé par l’OTAN ».

    (1) Texte original : Will Seïf al Islam Gaddafi Survive To Have His Day In Court? par Franklin Lamb (21/10/11) - Extraits traduits par Mai68.org.

    http://countercurrents.org/lamb211011.htm


    (2) Gaddafi's son Saif offers to 'hand himself in' to International Criminal Court (Daily Mail – 27/10/11) http://www.dailymail.co.uk/news/article-2053467/Gaddafis-son-Saif-al-Islam-offers-hand-International-Criminal-Court.html

    (3) Libye : Omar el-Béchir confesse son soutien militaire au CNT

    http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article4554


    © G. Munier/X.Jardez

    Publié le 28 octobre 2011 par le site Palestine Solidarité, avec l'aimable autorisation de Gilles Munier

    http://french.irib.ir/info/afrique/item/149980-chasse-%C3%A0-lhomme-dans-le-d%C3%A9sert-libyen-pour-assassiner-se%C3%AFf-al-islam-par-gilles-munier

    Farid Merrad

    ALTER INFO - 29/10/11

     

  • Israël empêche les experts internationaux d'inspecter ses réacteurs nucléaires

    Le vice- ministre de la santé palestinien, Annan Masri, a appelé tous les Palestiniens qui sont victimes des maladies chroniques suite à la radioactivité émanant du réacteur nucléaire israélien Dimona de subir un suivi médical et de documenter toutes les informations pour présenter leur à des institutions et des forums internationaux.

    Il a souligné au cours d’une interview à la chaîne satellitaire alAlam que l'occupation israélienne empêche les experts nucléaires internationaux et les médecins de venir en Palestine pour poursuivre cette question.

    « Tous les médecins et les experts qui ont traité des cas de maladies incurables et inhabituelles sont tenus de présenter leurs cas au Ministère palestinien et déterminer les causes de ces maladies » a-t-il ajouté.

    Il a précisé :"Nous travaillons en pleine coordination avec l'Organisation mondiale de la santé sur les questions dans lesquelles nous avons une expérience limitée et la propagation de maladies incurables chez les Palestiniens à cause des réacteurs nucléaires israéliens de Dimona est l'une de ces questions".

    En réponse à une question sur la raison de l'inaction de l'Autorité palestinienne sur ce qui se passe dans les villages et les zones palestiniennes exposées aux radiations de Dimona, Masri a répondu : « L’Autorité a, à plusieurs reprises, soulevé cette question dans des conférences internationaux à Genève. Le ministère de la Santé a appelé l'Organisation mondiale de la santé à agir contre les agissements illégaux de l’entité sioniste, notamment contre le fait d’enterrer les déchets nucléaires dans les territoires palestiniens. L’OMS a dénoncé l’occupation israélienne et a envoyé des délégués internationaux pour suivre l'affaire, mais malheureusement, les Israéliens ont empêché ces experts de venir en Palestine pour enquêter sur la question ».

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=36126&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=22&s1=1

     

    Farid Merrad

    ALTER INFO - 29/10/11

     

  • VIDEO - Mgr Vingt-Trois condamne sans appel les manifestations contre la pièce blasphématoire

    http://www.fdesouche.com/253155-christianophobie-au-theatre-de-la-ville-monseigneur-vingt-trois-sur-radio-notre-dame

    29/10/11

  • Théâtre de la Ville - Mgr Vingt-Trois condamne les manifestants catholiques


    Entretien du Cardinal - Radio Notre Dame -... par radio_notre_dame

    29/10/11

  • Roms et demandeurs d'asile: le grand écart d'Arno Klarsfeld

    29/10/2011 – 16h00
    TOURCOING (NOVOpress) –
    En matière d’immigration, Arno Klarsfeld , le président de l’office français pour l’intégration et l’immigration (OFII), ne craint pas le grand écart. Vendredi, sur le site internet de La Voix du Nord, le médiatique avocat n’a pas hésité à déclarer que le « renvoi de Roms » dans leur pays est « un mal nécessaire ».

    Mais la veille, dans une interview accordée au même média, Arno Klarsfeld confiait qu’il a « proposé au ministre de l’Intérieur que l’État puisse orienter les demandeurs d’asile où il y a de la place, dans l’Yonne ou la Creuse ». Comme si étendre les maux de l’immigration massive à l’ensemble de l’Hexagone était la solution ! Le protégé de Nicolas Sarkozy dit tout et son contraire pour lutter efficacement contre les invasions migratoires. Au détriment de l’avenir du peuple français…

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http

  • Grande mosquée - Stéphane Ravier (FN) invité par La Chaîne Marseille

     

    Stéphane Ravier, conseiller régional de Provence Alpes Côte d’Azur et membre du Bureau politique du Front National, est interrogé sur la chaîne de télévision locale LC à Marseille, au sujet de l’annulation par le tribunal administratif de Marseille du permis de construire de la future grande mosquée de soutenue par le maire UMP Jean-Claude Gaudin.

    NPI - 29/10/11

  • Communiqué de Civitas - Paris, le 29 octobre 2011

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    Halte aux mensonges et à la désinformation
    Contrairement aux bruits malveillants qui courent aucun des manifestants interpelés place du Châtelet à Paris n’a été condamné à quoi que ce soit.

    Essayer d’apeurer les « indignés » catholiques ne prendra pas : ce sont là des méthodes de barbouzes qui ont fait leur temps et qui retombent toujours sur leurs auteurs.

    Civitas a une dizaine d’avocats qui se sont volontairement portés au secours des jeunes qui ont été placés en garde à vue comme s’il s’agissait de terribles terroristes qui avaient commis d’horribles actes de violence.

    Cette soi-disant violence est un mensonge montée de toutes pièces par le système qui commence à paniquer. Le premier à tomber dans le panneau a été Mgr Vingt-Trois dont la référence suprême semble être le journal Le Monde ou son autre avatar La croix.

    Il devrait plutôt prendre conseil auprès de ses pairs, entre autres Mgr Centène, évêque de Vannes, qui a déclaré :

    « Je félicite et j’encourage tous ceux qui, en cohérence avec leur foi, n’hésitent pas à agir publiquement, et qui, bien que n’usant pas de violence, aussi bien verbale que physique, sont emmenés par les forces de police et placés en garde à vue, alors qu’ils manifestent, en toute justice, leur désapprobation face à des spectacles dont l’ignominie dépasse l’entendement même.»

    Alain Escada, secrétaire Général de Civitas

    Contre-info.com - 29/10/11

  • Neuf ans de prison pour avoir transmis le sida à sa compagne

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    Impassible dans son jogging bleu et rouge, l’accusé écoute le verdict sans sourciller. « De toute façon, dans un an et demi je suis dehors », murmure-t-il, l’air détaché. Hier, la cour d’assises de Paris a condamné Hicheim Garshallah à neuf ans de réclusion criminelle pour avoir transmis le virus du sida à son ancienne compagne alors qu’il se savait malade.



    Entre 2000 et 2008, l’homme âgé de 34 ans — en détention depuis trois ans — a reconnu avoir eu des rapports sexuels non protégés avec au moins trois jeunes femmes. Deux d’entre elles, parties civiles lors de ce procès, n’ont pas été contaminées.

    La troisième, Agnès, n’a pas eu cette chance. « C’est une peine assez lourde, mais je ne peux pas dire que je suis heureuse. On ne me rendra jamais ma vie d’avant », a commenté la victime meurtrie.

    En 2000, après une vie d’errance et de toxicomanie, Hicheim, sur le point de trouver un travail stable, décide de passer le test de dépistage du VIH. Diagnostiqué séropositif, il ne prend pas la peine de se soigner. « Je me disais que j’allais mourir, quoi qu’il arrive », a soufflé l’accusé, qui assure qu’on ne l’avait « pas informé » des modalités de transmission du virus.

    Quatre ans plus tard, après différentes relations sans lendemain, il rencontre Agnès dans un cybercafé. Comme avec ses autres partenaires, le malade n’utilise pas de préservatif. « Ça m’empêche d’avoir des sensations », a-t-il justifié avec un cynisme hors norme devant un auditoire médusé.

    Sur la brèche, à la limite de l’agressivité lorsqu’il est pris en défaut, l’accusé finira par bredouiller quelques mots d’excuses à ses trois anciennes conquêtes. « C’était du bidon. Il n’en croyait rien », a réagi Agnès à l’issue du verdict. « L’accusé a bouleversé, fracassé les règles du vivre ensemble », a tonné l’avocat général dans son réquisitoire, évoquant des débats « lourds émotionnellement, comme une apnée au cœur d’un salaud ordinaire ». De fait, Hicheim Garshallah n’apparaît absolument pas bouleversé par le destin brisé de son ex-concubine. Le malade multiplie réponses lapidaires et provocations, allant jusqu’à arracher des soupirs dépités à son propre avocat.

    Malgré la lourdeur de la peine, le condamné ne sera astreint à aucune obligation de soins. « Ce n’est pas prévu par la loi pour ce type de faits, il y a un vide juridique à combler d’urgence », a déploré Me Morain, l’avocat d’Agnès.

    L’argument avait été repris par le conseil de l’accusé, Me Garbarini, qui avait demandé une requalification des faits en délit, ouvrant la voie à une prise en charge thérapeutique. « C’est un homme qui doit être soigné », a-t-il répété après le verdict, assurant que la possibilité d’un appel « mérite réflexion ».

    Quant aux motivations profondes du condamné, elles resteront sans réponse. « Il voulait se venger, estime pour sa part Agnès. Lorsque je lui ai appris qu’il m’avait inoculé le sida, il m’a répondu : Et alors? Moi aussi on m’a baisé. »

    Le Parisien - 29/10/11