MUSULMANS MODERES REJOIGNEZ LE FN POUR 2012... par FNADDICT
17 avril 2011
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MUSULMANS MODERES REJOIGNEZ LE FN POUR 2012... par FNADDICT
17 avril 2011
Trois membres de la mission onusienne qui ont participé à la rédaction du rapport Goldstone sur l'opération Plomb durci ont publié un communiqué, jeudi. Objectif : mettre fin à la polémique suscitée par les déclarations du juge Richard Goldstone. Et préciser qu'il n'était pas question de retirer ou de réviser le rapport.
Photo: REUTERS , JPost
Ils s'agit de l'avocat pakistanais spécialisé dans les droits de l'Homme, Hina Jilani, de la professeure de droit international Christine Chinvin et du colonel irlandais Desmond Travers. Ils ont écrit, dans le journal anglais The Guardian, qu'il "leur semblait nécessaire de préciser que rien de ce qui s'est passé récemment ne justifiait la révision du rapport".
"Les calomnies qui ont entaché le document ne peuvent pas rester impunies", ont écrit les trois membres de la commission. Jilani, Chinvin et Travers ne mentionnent pas Goldstone clairement mais affirment que "les appels à la révision ou au retrait du rapport, ainsi que les mauvaises interprétations concernant sa nature et son but, enlèvent tout droit aux victimes, palestiniennes et israéliennes, de connaître la vérité".
Ceux qui ont appelé au retrait de Goldstone "ont biaisé les faits afin de discréditer les conclusions et jeter le trouble sur sa crédibilité".
"Nous n'avons cédé à aucune pression", écrivent-ils. "Cela aurait été une grave injustice pour les centaines de civils innocents tués lors du conflit à Gaza."
Source Jerusalem Post - 14 avril 2011
Il en a déjà un, c'est la Libye!
17 avril 2011
Hichem est perdu. Sur le parvis de la gare de Vintimille, ville frontalière avec la France, ce Tunisien peste. "J'ai dit dégage à Ben Ali et, maintenant, c'est à moi qu'on dit dégage". Il ne comprend pas pourquoi Paris refuse de l'accueillir, ainsi que ses milliers de compatriotes réfugiés dans la petite cité italienne. "Ils m'ont promis que ça suffisait", soupire-t-il en sortant de sa poche un permis de séjour flambant neuf, délivré quelques jours plus tôt par le commissariat de police de Vintimille. Cette carte s'accompagne d'un "titre de voyage pour étranger", sorte de livret conçu sur le même modèle que les passeports européens... et censé jouer le même rôle à travers l'espace Schengen.
Début avril, pour répondre à l'afflux de clandestins qui débarquaient en Sicile, Rome annonçait son souhait d'accorder un permis de séjour temporaire à tous les Tunisiens arrivés sur leur territoire avant le 5 avril. La décision italienne avait provoqué la colère de Paris, qui, dès le 7 avril, publiait un décret rappelant aux préfets les règles de la convention de Schengen.
À savoir que tout titre de séjour temporaire n'aurait aucune valeur s'il n'était pas accompagné d'un passeport en règle et que des ressources suffisantes (62 euros par jour, 31 si la personne est hébergée) étaient exigées. Les premiers documents ont été délivrés vendredi par l'Italie.
"Un beau souvenir..."
À la frontière, la situation est, depuis, particulièrement tendue. Des dizaines de jeunes Italiens soutenant les migrants ont débarqué dimanche à Vintimille. Leur objectif : tenter d'aider les ex-sans-papiers à traverser la frontière car, faute de moyens ils ne peuvent la franchir légalement. La préfecture des Alpes-Maritimes a, du coup, donné l'ordre d'interrompre le trafic ferroviaire entre la France et l'Italie. Selon Luciano Cosco, président de la Croix-Verte locale, des dizaines de migrants se sont dirigés vers le consulat de France à l'annonce de cette mesure avec la ferme intention d'en découdre. Les forces de l'ordre italiennes se sont interposées avant qu'ils n'entrent en action.
Le calme est revenu progressivement dans la soirée, au fil des rotations de bus de la Croix-Rouge venus chercher les migrants pour les déposer dans les centres en périphérie de la ville. Dans les rues, encore, les forces de l'ordre, les personnels de la Croix-Rouge et de la Croix-Verte et le maire de Vintimille, Gaetano Scullino, sonné et "fatigué" par les événements de la journée. Au même moment, sur la plage, quelques migrants s'installent pour la nuit. Eux n'ont pas encore obtenu leurs documents. Ils n'en attendent plus grand'chose après les événements de la journée. Leur seul réconfort, une page de journal arrachée et minutieusement rangée dans leur poche. Datée du 4 avril, elle montre une photo. La photo de leur arrivée en barque à Lampedusa. "Un beau souvenir", confie Zied, 20 ans, avant de murmurer : "On a réussi à quitter la Tunisie, on réussira bien à quitter l'Italie." C'est leur nouveau défi.
Source Le Point.fr - 17 avril 2011
Alain Dufaut est en colère. Le sénateur UMP et conseiller général du Vaucluse a été « un des premiers à réagir » à l’exposition de « Piss Christ » à la galerie Lambert, indique-t-il à Nouvelles de France. « Une véritable provocation ». Le 5 janvier dernier, il envoyait cette lettre à la rédaction du Midi Libre qui s’étonnait de l’absence de polémique :
(Cliquez sur la lettre)
« Je suis particulièrement choqué par cette photographie stylisée intitulée « Piss Christ » montrant un Jésus immergé dans un verre d’urine » écrivait-il. Le sénateur dénonçait une « provocation gratuite (…) particulièrement indécente » qui « démontre, une fois de plus, que ce type d’art contemporain n’a strictement rien d’artistique ».
Aux Nouvelles de France, Alain Dufaut confie qu’il avait alors regretté que sa lettre n’ait « aucun écho ». L’insulte faite aux chrétiens ? « Le maire (Marie-Josée Roig, ndlr) s’en fout », comme « de l’intérêt général d’Avignon ». « La ville ne va pas très bien, le premier adjoint du maire a démissionné et son équipe n’est pas costaud » explique l’élu qui parle de « Bérézina ».
L'ancien ministre écrit: "Il faut être fier de nos racines. La Chrétienté a parsemé notre pays de perles : cathédrales gothiques, chapelles romanes, culture sacrée, oeuvres cultuelles… C’est la Chrétienté qui a donné à la France son âme, sa force. « France, fille aînée de l’Eglise » : c’est une revendication. « France héritière de la Chrétienté » : c’est un constat. Au moment où la France accepte une immigration officielle, aux cultures variées, mais subit également celle, inacceptable, d’hommes et de femmes illégaux, de clandestins, il est plus que nécessaire que la Chrétienté soit ferme et fière. Cela ne veut pas pour autant dire qu’il faille critiquer ni l’Islam, ni les autres religions.
Une nouvelle fois, des irresponsables osent, au nom d’une liberté d’expression galvaudée, salir une religion, car c’est bien le but. Curieuse conception de cette liberté d’expression qui de façon surprenante, s’exerce à sens unique, sans limite. Alors, je le dis d’abord à mon amie, Marie-Josée ROIG : « Pourquoi as-tu accepté cette provocation ? Coup de pub ? « Buzz » ? Tu aurais dû refuser, non seulement au nom de la dignité, l’exposition de cette image odieuse au lieu de subventionner ce projet mais également refuser d’afficher dans ta ville ce « visuel » ».
Pour l’auteur ? Je n’ai que mépris ! Est-ce de l’art ? Non bien sûr. L’art ennoblit l’homme, cette « production » est ignoble. Cet auteur est vraisemblablement dérangé, torturé et faible. Quant à ceux qui comme moi, sont révoltés, je leur dis : « Vous avez raison ! Votre combat, lui intellectuel, vous honore. Je suis à vos côtés. Exigeons le retrait de ces images insultantes et mettons un terme à leur subventionnement »."
Source Chrétienté info - 17 avril 2011
Contacté par nos soins, Jonathan Sfadj, rabbin en Avignon et à Carpentras a refusé de s’exprimer sur l’affaire de l’exposition d’une photographie d’un Christ plongé dans de l’urine : « je ne vous connais pas ».
Le président du Consistoire de la communauté juive de la ville, Claude Nahoum, a quant à lui déclaré aux Nouvelles de France : « je pense qu’en tant que catholique, on peut être choqué mais je n’ai pas d’autre commentaire à faire ».
Source Nouvelles de France - 17 avril 2011
Une peluche pour consoler Boo, petit orang-outan orphelin de neuf mois né au zoo de Madrid. Il a été adopté par une des femelles du zoo et est nourri au biberon par les soigneurs.
(Cliquez sur la photo)
L'âne Dotty a été décoré le 5 avril pour avoir sauvé la vie du mouton Stanley il y a deux ans dans le nord de l'Angleterre. Attaqué par un chien, Stanley ne s'en serait pas sorti sans la courageuse intervention de Dotty qui a fait fuir le chien. Aujourd'hui Stanley, qui souffre de paralysie faciale depuis son agression, et Dotty sont inséparables.
17 avril 2011
Le jardin public où elle jouait
Il était aux environs de 18 h 30, vendredi, lorsqu'une petite fille de 5 ans, qui jouait non loin de ses parents au jardin public de Fontaine Lestang, à Toulouse, a été enlevée. Ne trouvant pas trace de la petite, ils ont, vers 19 h 30, alerté la police. A leur tour, les policiers, assistés d'une compagnie de CRS et d'un chien de la gendarmerie, ont arpenté et inspecté le moindre mètre carré du jardin.
Comprenant qu'ils avaient affaire à une disparition « très inquiétante », les enquêteurs ont informé la police judiciaire qui a aussitôt pris en main les investigations. Plusieurs hommes de ce service, accompagnés du procureur de la République, se sont à leur tour rendus sur les lieux. Malgré l'audition de plusieurs personnes, dont les enfants qui se trouvaient au parc avec la fillette, les enquêteurs ne sont malheureusement pas parvenus, dans un premier temps, à trouver une piste à même de les conduire à la fillette. Ils ont, en vain, poursuivi leurs fouilles dans tout le quartier. « Ils m'ont demandé si je n'avais pas vu une fillette aux cheveux mi-longs portant un T-shirt rose et un pantalon blanc », rapporte une habitante du secteur.
Soudain, vers 1 h 55 du matin, c'est un véritable coup de théâtre qui se produit. Un véhicule arrive à proximité du parc, a ralenti, s'arrête et dépose la fillette. Tout de suite informés du signalement de cette voiture, les policiers, toujours très nombreux à patrouiller, la prennent en chasse en se positionnant sur tous les axes routiers permettant de sortir du quartier. Forts de son immatriculation qui leur aurait été communiqué par un témoin, ils ne tardent pas à identifier son propriétaire et son lieu de résidence. Mais, il semble que ce dernier avait prêté sa voiture à un ami. Et, c'est cet ami qui aurait enlevé l'enfant.
Finalement, vers 2 h 30, les policiers localisent le véhicule à Muret et parviennent à interpeller son conducteur, un homme qui aurait une quarantaine d'années. « Il n'a pas opposé de résistance », assure le procureur de la République. Il a aussitôt été placé en garde à vue dans les locaux de la PJ. Très choquée, la fillette a été conduite à l'hôpital où les médecins ont diagnostiqué qu'elle avait été violée. Le suspect, qui aurait reconnu les faits, pourrait être mis en examen, aujourd'hui, pour « enlèvement, séquestration et viol sur mineure ».
Selon nos informations, l'homme suspecté d'avoir enlevé, séquestré et violé la fillette de 5 ans, vendredi en fin de journée, à Toulouse serait un récidiviste. Cet homme aurait purgé plusieurs années de prison pour des agressions commises sur un ou plusieurs mineurs. Hier, les policiers se sont attachés à déterminer le déroulement de l'agression. Ils ont aussi passé au peigne fin la vie de ce suspect afin de savoir s'il n'aurait pas, depuis sa libération, commis d'autres crimes du même genre. La comparaison de son mode opératoire avec d'autres affaires de viols d'enfants non résolues est plus que probable. Toujours selon nos informations, l'agresseur s'apprêtait à quitter la région lorsqu'il a été interpellé. Il encourt la prison à perpétuité assortie d'une peine de sûreté
Source La Dépêche - 17 avril 2011
17 avril 2011
Monseigneur, pensez-vous vraiment qu’un chrétien se doive de réagir à l’exposition de Piss Christ ?
Si quelqu’un crache ou pisse sur moi, il me méprise. Si quelqu’un pisse sur le crucifix, il le méprise. Est-ce que l’artiste a le droit de faire n’importe quoi ? Est-ce que l’art est compatible avec les pulsions les plus basses de l’homme ? Je ne le crois pas.
Alors qu’avez-vous fait pour y remédier ?
J’ai demandé le retrait des photographies de la ville et de l’exposition. J’ai souhaité également réunir une table ronde avec la mairie, les responsables de l’exposition et les francs-maçons.
Les francs-maçons ?
Oui parce que je m’aperçois qu’à Avignon, où ils sont très nombreux, il y a un certain nombre de francs-maçons très influents.
Suggérez-vous qu’il y aurait un lien entre la franc-maçonnerie et l’exposition de cette photographie ?
Comme ils sont cachés, je ne peux pas les voir, mais je me demande s’il n’y a pas une corrélation avec la franc-maçonnerie.
Comment cela ?
Je constate que là où les francs-maçons sont nombreux, les actes antichrétiens sont également nombreux.
Ces propos font échos à ceux de monseigneur Rey, l’évêque de Fréjus-Toulon qui avait sorti un livre, il y quelques années intitulé « Peut-on être chrétien et franc-maçon ? »
Oui, il avait écrit un petit livre et la réponse que celui-ci offrait est « non, on ne peut pas être chrétien et franc-maçon ».
Si vous pensez qu’il y a un lien entre la franc-maçonnerie et l’exposition de cette photographie, pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ?
Mais je l’ai dit à l’occasion de presque toutes mes interviews mais curieusement, ces passages ont toujours été coupés.
Comment jugez-vous la réaction du maire d’Avignon, Marie-Josée Roig ?
Je suis étonné de son silence. Son chef de cabinet m’a déclaré que la mairie n’avait rien à voir avec cela. Toujours est-il que la commune finance l’exposition et lui a accordé un espace publicitaire. Je constate que depuis plusieurs années sur Avignon, des églises sont dégradées. Il y a deux poids deux mesures, me semble-t-il, dans le traitement que l’on réserve aux différentes religions. En Alsace par exemple, quelqu’un qui a pissé sur le Coran a été condamné à 3 mois de prison.
Pensez-vous que le maire a des liens avec la franc-maçonnerie ?
Ah, là je sors le joker…
Pourquoi ne pas avoir intenté une action judiciaire si vous jugiez cette affiche blasphématoire ?
Au niveau de la Conférence épiscopale, il y a un organisme qui se charge de ces questions mais étant donné que la photographie a 25 ans, qu’elle a déjà été exposée à Beaubourg, nous avons décidé de privilégier le dialogue. Je vais vous donnez un exemple : il y a deux ans, une affiche représentant « La Croix » de Dali avec un singe avait été exposée. Nous avions alors entamé un dialogue avec l’auteur de l’affiche qui a compris que celle-ci pouvait blesser les Chrétiens. Il avait alors décidé de détruire les affiches qui restaient. Je souhaite donc un vrai dialogue parce que cette exposition, à l’entrée de la Semaine Sainte, est certainement liée à la franc-maçonnerie.
Source Nouvelles de France - 17 avril 2011
Le Christ en croix - Velasquez (1599 - 1660)
Un Christ sur sa croix dans un bain d'urine. Exposé à Avignon, le cliché de l'artiste américano-haïtien Andres Serrano n'est pas passé inaperçu à la veille du week-end pascal. Samedi, plus d'un millier de manifestants s'étaient réunis devant le palais des Papes à l'appel de plusieurs associations catholiques et d'organisations d'extrême droite pour dénoncer une œuvre «blasphématoire». L'évêque d'Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, a demandé le retrait de la photographie, dénonçant un cliché «odieux» qui «bafoue l'image du Christ».
Le cliché, daté de 1987, était présenté à la collection d'art contemporain Lambert dans le cadre d'une exposition anniversaire intitulée «Je crois aux miracles» prévue jusqu'au 8 mai et financée en partie par la municipalité, la région et l'État.
Dimanche matin, une nouvelle manifestation a eu lieu devant les locaux de la collection. Deux jeunes gens, pour l'heure non identifiés, se sont introduit dans le musée et ont détruit le Piss Christ à l'aide d'un «marteau et d'un objet contondant, du type pic à glace ou tournevis», indique le musée. «L'un a détruit la protection en plexiglas de l'oeuvre puis l'a fracturée. Une autre oeuvre, Soeur Jeanne Myriam, du même artiste, a été détruite de la même façon», a précisé la direction, ajoutant que trois gardiens qui tentaient de s'interposer avaient été «molestés» et «menacés physiquement avec le marteau». La collection Lambert a déposé plainte pour la destruction des oeuvres et les gardiens concernés ont porté plainte pour agression.
«C'est incroyable. Deux œuvres foutues pour toute cette histoire, ça devient insupportable», a déploré Yvon Lambert, propriétaire de la collection. «Je suis persécuté au téléphone. J'ai reçu 30.000 mails des intégristes». Et d'ajouter: «Cette ignorance, cette intolérance. C'est le Moyen-Age qui revient à grand-pas». De son côté, l'ancien ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon, s'est déclaré «extrêmement choqué», dénonçant «un acte de régression très inquiétant». «Si une œuvre contrevient à la loi, c'est à la justice de le constater. Nul ne peut se faire justice lui-même», a-t-il jugé.
Tout en reconnaissant que l'une des deux oeuvres pouvait «choquer certains publics», Frédéric Mitterrand a quant à lui condamné «une atteinte à un principe fondamental, la présentation de ces oeuvres relevant pleinement de la liberté de création et d'expression qui s'inscrit dans le cadre de la loi».
17 avril 2011
Libres propos de Gilbert Collard
C’est la France du désordre religieux, du passe-droit confessionnel.D’un côté,l’UMP organise un grand petit débat sur la laïcité, de l’autre, la loi interdit le port du voile ; interdiction visant directement le comportement religieux ostentatoire de certaines musulmanes. On peut comprendre cette interdiction vu l’arriération qu’elle combat, vu l’idée de la femme qu’elle veut défendre.
Au même moment où cette prohibition tombe, forcément stigmatisante, on apprend par une délicieuse indiscrétion du cite Médiapart qu’une poignée (5 à 10) d’étudiants juifs des grandes écoles bénéficient d’une dérogation afin de ne pas passer les examens le jour de la Pâque juive ! Pour des raisons lunaires, il est interdit aux plus religieux de travailler ce jour fatidique. Le laïcisme lunatique a fait le reste… il avait été décidé pour cinq ou dix candidats qu’ils passeraient leurs examens la veille, lors de séances nocturnes, sous la surveillance du grand rabbinat, auxiliaires de l’éducation nationale. La décision semble, bien qu’il le démente, venir de l’Élysée…
On ne peut mieux faire pour créer le désordre dans l’unité nationale et le sentiment chez nos concitoyens qu’il existe deux poids et deux mesures. On ne peut organiser un débat sur la laïcité et la fragmenter à coups de privilèges religieux accordés aux uns et refusés aux autres. On touche du doigt la faiblesse d’un État soumis aux pressions préférentielles, qui n’obéit à aucune idée républicaine directrice, mais à des accommodements d’une nature difficile à définir. Il nie d’un côté ce qu’il affirme de l’autre. Un essayiste, après avoir fait un diagnostic robespierriste, à trouvé, dans le monde, une solution radicale : le calendrier républicain étant basé sur des fêtes catholiques, il est pénalisant pour des citoyens pratiquants une autre religion, il faut donc l’adapter !
Voilà vers quoi l’on tend, l’air de ne pas y toucher, la suppression de l’Histoire commune à un peuple, son identification depuis Clovis à une culture, à une religion délaissée, mais qui a cimenté nos siècles, nos pensées, nos architectures, nos écritures, notre civilisation . Il ne s’agit pas là d’une revendication identitaire, l’identité étant faite pour la carte du même nom, il s’agit de la sauvegarde du lien, de ce qui relie, de l’amour, j’ose ce mot démodé, pour un pays et son passé. Heidegger disait : « Ce qu’il y a de plus anciens parmi les choses anciennes nous suit, et pourtant vient à notre rencontre. »
De quel prix risquons-nous de payer l’abolition de ce « plus ancien », qui est encore présent, pas pour longtemps, au cœur de notre humanité ? Ce qui se passe dans certains esprits est angoissant, parce qu’on a laissé le communautarisme, à force de lâcheté, grignoter notre fonds, notre durée comme enveloppement par le passé, ils veulent définitivement l’effacer, pour laisser la place aux particularismes religieux :une bombe à fragmentation dans l’unité de l’histoire d’un peuple !
NPI - 17 avril 2011
La zone euro dans se contours actuels, n’est pas prédisposée naturellement à accueillir une monnaie unique. Le droit européen n’a pas prévu de mécanisme de sortie. Il faut donc que le politique se saisisse enfin du sujet en définissant une politique économique commune. Et dans ce contexte, l’Allemagne est bien placée pour imposer ces valeurs
« Tout commence en mystique et tout finit en politique », écrivait Charles Péguy. Ainsi en est-il de l’euro, comme on va le voir. Mais ce que Péguy soupirait sur sa jeunesse, nous pouvons aujourd’hui l’écrire sur l’euro avec le sourire. En effet, le Conseil européen de mars matérialise la prise de conscience que l’euro soulève un problème économique et constitue désormais un facteur de division au sein de l’Europe. Il contraint le politique, du moins on l’espère, à se saisir de la monnaie unique après dix années d’abandon aux mains d’une technocratie qui n’a rien vu venir.
Lavrenti Beria (1899 -1953)
Avril 1943: les Nazis donnent une sépulture aux victimes de Katyn - (Cliquez sur les photos)
Par Michel Colomès
C'est pire qu'un massacre, c'est un abattoir, tant les gestes sont calculés, méthodiques, froids, précis, et surtout répétés en une procédure implacable, des dizaines et des dizaines de fois. Sans un tremblement, sans l'ombre d'une hésitation, sans une pause. Un homme à la fois, d'abord un noeud coulant passé autour du cou, puis les mains garrottées derrière le dos, trois pas à peine, le temps d'ébaucher une prière, il est saisi aux épaules par deux aides, une seule balle dans la tête tirée par un troisième. Le corps est déjà poussé sur un plan incliné et la flaque de son sang lavée d'un coup de seau.
4 404 officiers polonais au moins sont morts ainsi, ou plus expéditivement encore, exécutés au bord de la fosse commune qui allait les ensevelir, en avril 1940, dans la forêt de Katyn, près de Smolensk, en Russie. À l'occasion de l'anniversaire de ce qui fut une tragédie pour la Pologne et pour le genre humain, Arte a eu la bonne idée de diffuser, le 14 avril, le sombre et magnifique film d'Andrzej Wajda, dont le père, capitaine au 72e régiment d'infanterie, fut parmi les victimes. Wajda, ardent patriote polonais, a toute sa vie voulu reconstituer l'histoire et, surtout, rétablir la vérité sur Katyn. Car à l'atrocité des faits s'est ajoutée la honte de leur négation pendant plus de 50 ans par les Soviétiques. Et leur travestissement pour accuser le coupable idéal, le Troisième Reich, responsable, il est vrai, de tant d'horreurs dans cette région d'Europe, et dans d'autres.
Épuration de classe
Lorsque les Allemands envahissent la Pologne, le 1er septembre 1939, ils sont suivis, quinze jours plus tard, par l'Armée rouge. En vertu de leur pacte d'août 1939, Hitler et Staline avaient décidé de se partager les dépouilles du pays. Tout de suite, les Soviétiques font prisonniers 250 000 soldats et officiers polonais. Les agents du NKVD, à qui Staline a demandé de s'occuper spécialement de ce dossier, libèrent une partie des soldats et livrent les autres aux Allemands. Mais ils gardent les officiers, pas seulement ceux de carrière, mais tous les réservistes, étudiants, médecins, ingénieurs, chefs d'entreprise, qui représentent l'élite de la Pologne. Afin de supprimer une menace potentielle pour le nouveau régime qu'il veut imposer à Varsovie, Staline décide de procéder à une véritable épuration de classe. Le 5 mars 1940, il donne l'ordre d'exécution des officiers polonais "nationalistes et contre-révolutionnaires". Le massacre de Katyn est acté.
Tout le monde l'ignorera, jusqu'à ce que l'armée allemande, qui s'est retournée contre l'URSS et a dénoncé le pacte germano-soviétique, envahisse la Russie occidentale et tombe sur les charniers. Dès avril 1941, des identifications sont faites, et de rares objets personnels rendus aux familles. Commence alors une monstrueuse polémique qui prend d'abord la forme, pendant toute la guerre, d'une campagne de propagande organisée par les Nazis, accusant les officiers juifs de l'Armée rouge du forfait.
Des revolvers de marque allemande
À cette accusation répondra, pendant 50 ans, un déni total de responsabilité de la part de Moscou. Les communistes non seulement nient toute implication, mais appliquent leur tactique habituelle de l'amalgame, un terrorisme intellectuel très efficace, surtout à la fin de la guerre : ceux qui mettent en doute la thèse soviétique sont des pro-nazis. Au point qu'en 1944, Roosevelt refusera les conclusions d'une commission d'enquête défavorable aux Russes. Les Anglais feront de même après un rapport de leur ambassadeur auprès des Polonais qui aboutissait à la même conclusion. Même la Croix-Rouge refusera de rendre publique l'enquête qui lui a été remise par ses services précisant les responsabilités soviétiques du massacre. En dépit des protestations des Polonais libres - les autres sont devenus un satellite de l'URSS -, Katyn va être catalogué pendant toute la guerre froide comme "une tentative sans importance (sic) des Allemands pour retarder leur défaite".
Il faudra attendre Gorbatchev et la glasnost, vraie déstalinisation, pour qu'à la suite des travaux d'une historienne soviétique, l'URSS reconnaisse, en 1990, la responsabilité de sa police secrète dans la tuerie organisée par le chef du NKVD, Lavrenti Beria. Deux ans plus tard, Boris Eltsine, nouveau président russe, remet à Lech Walesa, président de la République polonaise, plusieurs documents émanant du comité central, dont l'ordre d'exécution des officiers polonais.
Dans ces archives, une note montre à elle seule le cynisme et la duplicité des communistes soviétiques : elle indique que les exécutions doivent être accomplies avec des revolvers Walther, de marque allemande, et des munitions allemandes, elles aussi, saisies en Estonie que l'URSS vient d'annexer. Dès 1940, alors qu'il était encore son allié, Staline avait donc monté une opération destinée à faire croire à la responsabilité de son compère Hitler dans les atrocités de Katyn.
Source Le Point - 16 avril 2011
Selon Women's Wear Daily (WWD), quotidien des professionnels de l'industrie de la mode, John Galliano a été écarté de sa propre marque. John Galliano SA, fondée il y a 17 ans, est détenue à 92% par Dior, qui appartient, rappelons-le, au groupe LVMH.
Lorsque l'agence Reuters a demandé confirmation à la société, un porte-parole lui a répondu : « D'après vous, est-ce qu'un journal aussi sérieux que WWD ne vérifie pas les faits avant de les publier ? » Pour sa part, la maison Dior se garde de tout commentaire sur le sujet.
La polémique avait éclaté fin février, à quelques jours de la fashion-week, lorsqu'un couple, puis une femme, avaient porté plainte pour injure antisémites contre le créateur. John Galliano, manifestement sous l'influence de l'alcool, était attablé dans le bar parisien La Perle. Quelques jours plus tard, une vidéo sans équivoque était sortie dans la presse britannique. Le patron de Dior, Sidney Toledano, avait rapidement pris la décision de se séparer de celui qui, depuis une quinzaine d'années, fait les beaux jours de la maison de couture.
Accompagnées de Rachid Nekkaz, elles dénonçaient la loi sur le port du voile intégral.
Vendredi après-midi, au Fouquet’s, sur les Champs-Elysées. Deux femmes en niqab se sont attablées sur la terrasse du célèbre restaurant, accompagnées de Rachid Nekkaz, porte-parole de l'association "Touche pas à ma Constitution". Leur objectif ? Inciter "les femmes qui le souhaitent" à "la désobéissance civile", et donc à "continuer de porter le voile intégral", malgré l’entrée en vigueur de la loi lundi. Celle-ci prévoit une amende de 150 euros en cas de dissimulation du visage dans un lieu public.
Interrogé par Europe 1, Rachid Nekkaz explique cette démarche. "On veut montrer qu’une femme voilée peut s’attabler à une terrasse sans problème. Nous avons choisi le Fouquet’s car c’est un lieu symbolique, cher à Nicolas Sarkozy".
Rachid Nekkaz prévient que : "si le président Sarkozy verbalise des femmes portant le niqab, j’attaquerai l’Etat français auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme" car, estime-t-il, "cette loi va à l’encontre des libertés fondamentales".
De toute façon, il précise que son association a créé "un fond d'un million d'euros" pour aider les femmes à payer leurs éventuelles amendes.
Mais celui qui était déjà à l’origine du happening sur le parvis de Notre-Dame de Paris conteste les chiffres officiels. "J’ai vérifié les chiffres, il n y a pas eu de femme verbalisée" depuis lundi, assure-t-il, alors même que Philippe Richert, ministre chargé des Collectivités territoriales, avait annoncé mardi devant l’Assemblée nationale que quatre femmes avaient été arrêtées.
Alors qu’il annonce qu’"il y aura d’autres happenings de ce genre", Rachid Nekkaz en profite pour rappeler qu'il est "candidat à l’élection présidentielle de 2012".
Hind, une des deux femmes présentes au Fouquet’s, soutient la démarche. "Il ne faut pas confondre politique et religion", affirme-t-elle, avant d’ajouter que "rien n’a changé" pour elle depuis l’instauration de la loi.
La jeune femme, en voile couleur chocolat, raconte qu’elle n’a "pas de problème" à montrer son visage lorsqu'on lui demande, notamment dans les services publics. Sa présence en terrasse a tout de même attisé la curiosité des passants - principalement des touristes -, qui posent des questions, et tentent de prendre des photos.
Après plus d’une heure, le trio s’est rendu devant un autre lieu symbolique des Champs-Elysées, le magasin Louis Vuitton. Et lorsque les caméras se sont éloignées, Rachid Nekkaz, Hind et la deuxième jeune femme ont hélé un taxi et s‘y sont glissés, évitant ainsi d’être verbalisés par les policiers présents sur la plus belle avenue du monde.
La "mégalomanie terrible" de Nicolas Hulot par Europe1fr
16 avril 2011