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GAELLE MANN - Page 159

  • Jacques Bompard: " Emmanuel Macron représente , à mes yeux, l'abomination"

     

     

    15/06/2017 – VAUCLUSE (NOVOpress) : Jacques Bompard, député sortant de la quatrième circonscription du Vaucluse et maire d’Orange, a obtenu 33,8 % dans sa ville mais n’est arrivé que deuxième dans la circonscription (19,1 %) derrière Carole Normani (LREM, 25,2 %). Il a accordé un entretien au quotidien Présent. Nous le publions ci-dessous.

    Jacques Bompard Présent– Comment expliquez-vous [votre score] ?

    — Je crois que l’explication est double : le FN, qui a strictement fait campagne contre moi, a engrangé des voix [ndlr : Catherine Candela, candidate FN, a obtenu 18,1 %], et le système médiatique est contre nous. Le poids de la télévision dans la vie politique est colossal, son impact sur les cerveaux se constate dans les résultats électoraux. Depuis quelques semaines, vous croisez des gens, intelligents par ailleurs, mais qui vous répètent les sornettes entendues dans telle ou telle émission, c’est effrayant. Il y a une dérive totalitaire : la France devient la Turquie et Macron, Erdogan. La Ligue du Sud, elle, n’est jamais à la télévision. Nous sommes tricards. Donc, quelle que soit la qualité du travail local que l’on fait, nous partons avec un handicap.

    — Le FN n’est donc pas seul responsable de cette deuxième place ?

    — Non, bien sûr : il y a Macron. Nous avons face à nous une candidate LREM inconnue, comme beaucoup d’autres ailleurs. Carole Normani sort de nulle part. Un jour elle se dit représentante commerciale, le lendemain spécialiste dans le vin. Son profil est confus, mais c’est logique : le macronisme, c’est la confusion. En ce sens elle est représentative de son mouvement. Sans mener campagne, elle fait un tabac. Mais c’est le jeu démocratique : on est jeune, on est beau, alors on plaît !

    — Mais vous êtes jeune et beau vous aussi, Monsieur le maire…

    — Je suis jeune et beau, mais personne ne le dit à la télé !

    — Comment s’organisent les soutiens en vue du second tour ?

    — Personnellement, j’apporte mon soutien à l’ensemble des candidats de droite dans le département, qu’ils soient FN (Hervé de Lépinau, Anne-Sophie Rigault) ou LR (Jean-Claude Bouchet, Julien Aubert). J’ai reçu le soutien de deux conseillers départementaux du FN, Antonia Dufour et Rémi Rayé.

    Quant à Catherine Candela, qui a été éliminée, elle a appelé à voter pour moi, non sans y mêler des attaques personnelles et politiques – curieuse façon de soutenir. Mais le fait est que j’ai, formellement, le soutien du Front national. Or la cohérence politique implique aujourd’hui de se soutenir les uns les autres face à Emmanuel Macron qui représente, à mes yeux, l’abomination.

    Néanmoins, je ne suis pas inquiet pour le second tour. Dans la circonscription, les électeurs de droite ont recueilli 52 % des suffrages et les électeurs d’extrême gauche ne devraient pas voter pour le candidat des banques.

    Propos recueillis par Samuel Martin

    Entretien publié dans Présent daté du 16 juin 2017

  • USA : Un militant d’extrême-gauche, affilié au parti d’Obama, abat un parlementaire proche de Trump

     
    Posted by La Rédaction on 14th juin 2017
    | 3 views
     

    BREIZATAO – ETREBREDROADEL (14/06/2017) Un militant d’extrême-gauche lié au Parti Démocrate a tenté d’assassiner plusieurs parlementaires américains affiliés au Parti Républicain, la formation politique de Donald Trump.

    La fusillade a eu lieu sur un terrain de baseball dans la ville d’Alexandria, dans l’état de Virginie.

    France TV Info (source) :

    Un homme a ouvert le feu vers 7 heures du matin, heure locale (13 heures à Paris), avec une arme semi-automatique, faisant plusieurs blessés. Les tirs se sont produits lors d’un rassemblement en marge d’un entraînement de baseball, auquel participaient plusieurs membres du Congrès américain. « Le tireur a été interpellé et n’est plus une menace », a annoncé la police d’Alexandria.

    Le représentant du Congrès Steve Scalise, affilié au Parti Républicain, a été touché.

    Cinq personnes ont été transportées à l’hôpital, dont le suspect, a précisé Michael Brown, le chef de la police d’Alexandria, lors d’une conférence de presse. Parmi les blessés : Steve Scalise, 51 ans, est l’un des chefs de file du parti républicain à la Chambre de représentants. Donald Trump a rapidement expliqué sur Twitter que cet « ami » était « grièvement blessé » mais qu’il « se remettra ».

    Le climat de violence entretenu par la gauche – Parti Démocrate ou communistes – ainsi que par les financiers et les médias hostiles au programme du président américain, ont largement contribué à radicaliser des franges extrémistes.

     

  • Brutalisée par l'Exécutif, la presse mainstream joue mainteant les indigées!

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Brutalisee-par-l-executif-la-presse-mainstream-joue-les-indignees-46250.html

  • Grèce : un séisme ravage l'île de Lesbos

     

    Un tremblement de terre de magnitude 6,3 a fait un mort et plusieurs blessés, sur l'île grecque, lundi.

     
    avatar
    Benoît JourdainfranceinfoFrance Télévisions

    Mis à jour le
    publié le

     
     

    La terre a tremblé lundi 12 juin. Au large de la Grèce et de la Turquie, en pleine mer Egée, l'île de Lesbos a subi un séisme d'une magnitude de 6,3. Une forte secousse qui a causé beaucoup de dégâts, tant matériels que humains. Une femme d’une cinquantaine d’années est morte, piégée dans sa maison, et une dizaine d’autres personnes ont été blessées. 

    "C'est un désastre"

    Deux villages, situés dans le sud de l’île, la zone la plus exposée, ont été particulièrement touchés : Plomari, à 11 km de l’épicentre, et Vrisa où a été retrouvée la personne décédée. Dans ce village, "des dizaines de maisons se sont effondrées et les routes du village sont bloquées", a assuré à la télévision publique grecque ERT le superviseur du service régional des pompiers, Marios Apostolides.

    Le ministre de la Protection civile, Nikos Toskas, a déclaré à la radio publique ANA que "70 à 80% des maisons du village se sont effondrées". "La situation est difficile, c’est un désastre", a, de son côté, déploré Christiana Kalogirou, le gouverneur de la région d'Egée du nord.

  • Le plan Kalergi, génocide des peuples européens, en marche!

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-plan-kalergi-genocide-des-172751

    (merci à Dirk)

  • Affaire Grégory: "AnaCrim", ce super-logiciel qui a aidé les gendarmes

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    http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-gregory-anacrim-le-super-logiciel-des-gendarmes-qui-a-aide-a-remonter-une-piste-14-06-2017-7052283.php

    Grégory, 4 ans, mort noyé dans la Vologne le 16 octobre 1984

     

  • Affaire Grégory : qui sont les trois personnes interpellées et les deux personnes entendues ?

     

    Trois personnes ont été interpellées ce matin dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Grégory en 1984. Deux autres ont été entendues.

    • Vu 30340 fois
    • Le 14/06/2017 à 16:21
    • mis à jour à 22:03
     
     
     

    Ce matin, trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans l'affaire du meurtre de Grégory Villemin le 16 octobre 1984.

    - Marcel Jacob, 72 ans, le frère de Monique Villemin (la grand-mère de Grégory) et oncle de Jean-Marie Villemin.

    - Jacqueline Jacob, 73 ans, aurait été interpellée en même temps que son mari dans leur maison à Aumontzey.

    - Ginette Villemin, née Leconte,  l'épouse de Michel Villemin (le frère de Jean-Marie Villemin, décédé en 2010 et qui s'était constitué partie civile dans l'affaire).

    Les qualifications pour lesquelles ils ont été placés en garde à vue sont les suivantes : complicité d’assassinat, non-dénonciation de crime, non-assistance à personne en danger et abstention volontaire d’empêcher un crime. 

     

    Deux autres personnes ont été entendues mais n'ont pas été placées en garde à vue : les parents de Jean-Marie Villemin et grands-parents de Grégory : Albert et Monique Villemin. Ils sont ce mercredi après-midi en cours d'audition par les gendarmes, chez eux, à Aumontzey. Les gendarmes sont repartis de leur domicile peu après 18 h 30.

    L’affaire Grégory, la plus grande énigme criminelle de l’histoire judiciaire française, est bel et bien relancée

    L'Est Républicain

  • Journal TVL DU 14 JUIN 2017

    Invasion de gale à Paris, porte la Chapelle. Regarder jusqu'au bout la vidéo

  • Invasion migratoire : L’UE veut sanctionner les pays qui refusent d’accueillir des demandeurs d’asile

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    14/06/2017 – EUROPE (NOVOpress)
    La Commission européenne a décidé de lancer des procédures d’infraction contre la Pologne, la Hongrie et la République tchèque. Ces trois pays membres refusent d’accueillir des demandeurs d’asile.

    Pour le Commissaire chargé de la Migration il s’agit avant tout de respecter les règles européennes. “Il est obligatoire et contraignant pour tous les Etats membres de se conformer et de mettre en oeuvre les promesses faites“, explique Dimitris Avramopoulos.

    Pour l’eurodéputé polonais Jacek Saryusz-Wolski la méthode employée sur cette question migratoire n’est pas la bonne :

    Je pense que nous devons nous asseoir ensemble et nous entendre de façon plus consensuelle plutôt que de pousser sur certains Etats membres les décisions d’autres pays membres qui veulent se débarrasser de leurs problèmes sans reconnaître ni respecter les difficultés des uns et des autres.

  • Pourquoi le FN est en train de passer très loin de son objectif initial

    http://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/legislatives-pourquoi-le-fn-est-en-train-de-passer-tres-loin-de-son-objectif-initial_2224143.html

  • Le ramadan, nouvelle tendance chez les Européens non-musulmans

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    Toute la Belgique multiculturaliste a applaudi à tout rompre son roi qui a participé, ce lundi soir, à l’iftar.

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    Toute la Belgique multiculturaliste a applaudi à tout rompre son roi qui a participé, ce lundi soir, à l’iftar, c’est-à-dire, pour les non-initiés, au culte musulman, au repas qui marque la rupture du jeûne en période de ramadan.

    Dans une vidéo qui fait la fierté de la Belgique bien-pensante, on peut voir le toujours très gauche – et aussi très à gauche; malgré une éducation traditionnelle – Philippe entouré de deux femmes… voilées et du restant d’une famille d’Evergem, dans l’arrondissement de Gand (Flandre orientale).

    Après avoir fait connaissance de la « famille modèle », selon les nouvelles normes du politiquement correct, le roi, sous ses airs coquebins, s’est enquis de la signification du ramadan. En bonne mystagogue, la famille lui a expliqué la discipline, la rigueur et la persévérance requises durant les 18 heures de jeûne quotidien.

    Si l’on est évidemment favorable à une hypothétique paix entre les religions sur le sol européen, on est aussi en droit de se demander si la présence du chef de l’État auprès d’une famille musulmane se justifiait. Bien sûr, en agissant ainsi, le souverain pensait pouvoir apaiser le « choc des civilisations » à l’œuvre jusque dans les quartiers de son royaume. Une telle naïveté n’aura pourtant pas manqué d’agacer de nombreux Belges.

    La visite du roi reflète une tendance plus générale.

    Un nombre croissant d’Européens non musulmans, épris d’ouverture, abreuvés au « pas d’amalgame », avides d’exotisme afin de rendre plus attractives leurs petites vies peccamineuses et souvent rythmées par le métro-boulot-dodo, se prennent désormais de passion pour le ramadan – ce sont souvent les mêmes qui crachent sur la religion catholique de leurs ancêtres.

     Ils sont, ainsi, de plus en plus nombreux à être tentés par le jeûne « un jour ou deux, comme ça, pour voir », ou à vanter le courage de ces hommes et de ces femmes qui se privent de nourriture par des températures estivales, ou encore à vouloir déguster des pâtisseries autour d’un thé à la menthe à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, ou fête de la rupture, qui marque la fin du ramadan.

    Chez les célébrités décadentes, en quête d’identité et de publicité, la posture tourne souvent au ridicule. Ophélie Winter a ainsi arrêté son ramadan, « la plus jolie et incroyable communion humaine » qu’elle ait jamais vécue, après « avoir perdu 6 kilos », ce qui « ne le fait pas du tout sur [son] corps de poulet rôti ». Avant de supplier Dieu de lui pardonner ce manque de volonté.

    En revanche, les médias parlent peu – en réalité, pas du tout – des complications engendrées par le ramadan. Sans sombrer dans un discours « économiste », notons que de nombreux patrons souffrent, toujours à demi-mot, des absences injustifiées durant le mois de jeûne. Sans faire d’amalgames, ajoutons aussi que les services de sécurité se plaignent d’une recrudescence des incivilités et de la délinquance pendant cette période cultuelle. Mais ne le dites pas trop fort : le ramadan, c’est tendance !

    BV

  • # Super Trump - "Il faut une vision courageuse et ambitieuse"

    Ajoutée le 13 juin 2017

    Chaque semaine, le pôle Traduction d’E&R vous propose de retrouver en exclusivité les prises de parole de Donald Trump à l’intention des Américains. L’occasion régulière de mesurer le décalage entre les propos réels du Président et les recensions malhonnêtes des médias alignés sur les intérêts de l’atlanto-sionisme.

    Allocution hebdomadaire numéro 20 du 9 juin 2017.

  • Qui est Agnès Buzyn, ministre de la santé du gouvernement Philippe ?

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Qui-est-Agnes-Buzyn-ministre-de-la-Sante-du-gouvernement-Philippe-46226.html

  • Débâcle FN : les fruits amers de la ligne Marine/Philippot

     

     

     

     

    par Jean-Yves Le Gallou*

    Avec 13,20% des suffrages, le FN ne retrouve pas son résultat législatif de 1997 (15%) et dépasse à peine celui de 1993 (12,4%). C’est dire l’ampleur de la régression. Une régression considérable aussi par rapport aux dernières élections régionales de 2015 (28%).

    Certes, les élections législatives amplifient souvent les résultats de l’élection présidentielle au bénéfice de son vainqueur. Mais le recul du FN – moins 8 points par rapport à l’élection présidentielle – est là aussi sans précédent à l’exception de 2002, chant du cygne de Jean-Marie Le Pen. Cette débâcle a une cause : la ligne Marine/Philippot.

    1.Une campagne présidentielle désaxée

    Alors que le ressort électoral premier du vote FN est la question identitaire et la lutte contre l’immigration, c’est la souveraineté abstraite et désincarnée qui a été placée au cœur de la campagne. Pire : les propositions sur l’immigration ont été « pasteurisées » dans l’espoir, comblé d’ailleurs, de les faire échapper aux radars médiatiques. Marine Le Pen a même commis de graves dénis de réalité en condamnant l’expression « Grand Remplacement » et en prétendant que « l’islam était compatible avec la République » (sic). Résultat : le FN n’a pas été « accroché » par les critiques sur l’immigration mais sur les « affaires » et l’économie, ce qui était beaucoup moins porteur électoralement pour lui.

    2.Une campagne présidentielle sur le terrain de l’adversaire

    Marine Le Pen a choisi d’insister sur les aspects économiques et sociaux de son programme là où elle intéressait le moins les électeurs et les inquiétait le plus… Pourtant, dès janvier 2012 la journaliste Anne–Sophie Lapix avait théorisé, avec succès, l’angle économique comme voie la plus performante d’attaque du FN. Cinq ans plus tard, la direction du FN n’avait toujours pas compris…

    3.Une campagne présidentielle polluée par la question de l’euro

    Malgré tous les conseils donnés à Marine Le Pen (par les Horaces notamment) de se sortir du piège de l’euro, Marine Le Pen a cédé aux pressions de Philippot et continué à faire de la « souveraineté monétaire » l’alpha et l’oméga de son programme. Dans cette campagne l’euro a été comme le sparadrap du capitaine Haddock dans Vol 717 pour Sydney : impossible de s’en débarrasser. Jusqu’à la chute finale.

    4.Plus généralement une candidature sans souffle et sans espérance

    Bien sûr, c’est un leurre mais Macron (et Mélenchon) ont su faire passer un souffle d’espérance dans leur campagne. Marine Le Pen, jamais. Le négatif, l’étriqué, le vindicatif l’ont toujours emporté dans son discours.

    5.Les limites du populisme

    Marine Le Pen a fait fond sur le populisme : en théorie, les élites face au peuple, c’est le peuple qui a le nombre et qui doit gagner. Ce n’est pas ce qui s’est passé. Parce qu’on ne peut pas gouverner un pays uniquement avec les vaincus de la vie. Il faut aussi un discours pour les élites. Et ceux qui s’y identifient par souci de se placer symboliquement dans le camp des vainqueurs. Marine Le Pen n’a pas eu de discours adapté. Surtout le populisme ne peut pas gagner car les voix des populistes de gauche et de droite ne sont pas additionnables. Les appels du pied appuyés à l’électorat de Mélenchon ont juste servi à faire fuir les électeurs de droite… Ajoutons que c’est une erreur de fonder une stratégie sur le seul « vote populaire » car c’est le plus… abstentionniste.

     

    6.Une candidate atteinte par le principe de Peter

     

    Marine Le Pen a montré à trois reprises la faiblesse de son niveau personnel dans les trois débats qui l’ont opposée à ses concurrents. Avant le premier tour, elle s’est laissé dominer par Mélenchon et est restée sans voix face à… Poutou. Et elle s’est littéralement effondrée face à Macron le 3 mai. Un débat qui a sonné le glas définitif de ses espérances présidentielles d’hier et… de demain.

    7.Une campagne législative aux accents mélenchonnistes

    Sans tirer la moindre conséquence du résultat présidentiel la direction communicante du FN s’est lancée dans la législative en appelant les électeurs « patriotes » (ah ! la belle langue de bois !) à empêcher la « casse sociale ». Oubliant que les électeurs préfèrent l’original à la copie, Le Pen et Philippot ont fait la campagne de la France insoumise (qui avec le PC dépasse le résultat du FN avec 13,74% des voix !). Candidat dans une des meilleures circonscriptions de France, l’histrion philippotiste Franck de Lapersonne annonce qu’il est là « pour casser du facho » et « lutter contre la casse sociale ». Les électeurs l’entendent et l’éliminent dès le premier tour avec 15%… au profit du candidat de la France insoumise.

    8.L’absence de campagne législative nationale

    Pour la première fois de son histoire le FN n’a pas fait de campagne nationale pour les législatives. Marine Le Pen et Florian Philippot viennent soutenir leurs hommes dans le quart nord-est de la France. Au sud, Marion Maréchal assure seule le soutien des meilleurs candidats. Ailleurs, les candidats sont laissés à eux-mêmes.

    9.Des candidats déracinés et sans expérience

    Les candidats qui tirent le mieux leur épingle du jeu sont les plus enracinés, comme Alliot à Perpignan, Eymery à Dunkerque, Emmanuelle Ménard à Béziers, Gilbert Collard, dans le Gard, Gillet à Beaucaire, Laupies dans les Bouches-du-Rhône et les candidats du Vaucluse. Mais dans beaucoup d’endroits les meilleures investitures ont bénéficié à des parachutés, déplacés parfois de 1000 kilomètres, comme Damien Philippot (de Fréjus à Laon…) pour se trouver en ballotage très défavorable… dès le premier tour. Des parachutés sans expérience électorale et n’ayant souvent jamais vu d’électeur de leur vie… Des parachutés faisant campagne entre eux… sur Twitter sur le thème « tu feras un adorable (sic) député patriote ». Pas grave quand on a un puissant courant derrière soi, catastrophique par vent contraire.

    10.Macron est le seul qui puisse sauver le FN

    Le FN va connaître une crise. Ceux qui subissent depuis des années une ligne politique qu’ils désapprouvent et les pratiques népotiques de la coterie Philippot vont hausser le ton. Ils se heurteront sans doute à Marine Le Pen dont le soutien à Florian Philippot n’a jusqu’ici jamais failli. Sans doute le choix pour les opposants sera-t-il : se soumettre ou se démettre. Bref, une « scission blanche » en perspective sur fond d’épuration et de découragement, une scission blanche qui pourrait alors permettre à Philippot d’abattre sa carte ultime : le débarquement de Marine Le Pen, avec deux arguments forts dans la manche : en finir avec un nom en lui seul diabolisant, avoir un candidat plus compétent.

    Mais pour assurer l’avenir du FN, c’est encore Emmanuel Macron qui a les meilleures cartes en main : le rétablissement de la proportionnelle pourrait faire espérer des « débouchés » toujours susceptibles de calmer les ardeurs de changement. Et maintenir une structure d’autant plus utile que sa stratégie est une impasse.

    > Jean-Yves Le Gallou préside la Fondation Polémia.

  • Louis Aliot : « Les nôtres ne sont pas allés voter ! »

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    Implanté depuis quinze ans dans la région, Louis Aliot, qui se présentait dans la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales, est arrivé en tête du premier tour avec 30,80 % des voix. Il devance de justesse la candidate En Marche-Modem Christine Espert, qui a recueilli 29,11 % des voix. Il est l’un de ceux qui ont de réelles chances de l’emporter dimanche.

    Louis Aliot— Vous êtes en duel serré face à la candidate de Macron. Le PS est balayé. Que vont faire Les Républicains qui ont chuté à 13 % ? Y a-t-il des consignes pour le second tour ?

    — Non, il n’y en a pas pour l’instant. Parce que le député sortant des Républicains Fernand Siré est celui que j’avais fait élire en 2012 en retirant notre candidate pour barrer la route à la socialiste Toussainte Calabrèse. [ndlr : Fernand Siré avait expliqué à l’époque « croire au front de droite et vouloir arrêter de diaboliser le Front national »]. Donc s’il est sincère, honnête et droit, il ne dira rien.

     — Que dites-vous aux abstentionnistes, plus d’un électeur sur deux ne s’est pas déplacé dans votre circonscription ?

    — Ce sont surtout les nôtres qui ne sont pas allés voter. Quand on regarde les résultats bureau par bureau, on voit que nous faisons bien en deçà de nos scores passés. Comme aux dernières régionales en triangulaire. Il y a un potentiel énorme dans les abstentionnistes

     Je dis aux électeurs du FN que c’est le moment de savoir ce qu’ils veulent.

    — Etes-vous déçu par le score du FN à l’échelle nationale et à quoi l’attribuez-vous ?

    — Déçu oui. En parvenant au deuxième tour de l’élection présidentielle, on pouvait s’attendre à arriver second à l’élection législative et espérer que les électeurs tiendraient compte de ce que va être la politique de Macron. A quoi doit-on ce score ? A la déferlante Macron bien sûr. Peut-être aussi à un certain nombre de comportements et de commentaires de certains de nos cadres qui n’avaient pas lieu d’être avant les élections législatives.

    Quand on est en guerre électorale, les élections législatives sont le second round de la présidentielle. Alors on ne se disperse pas, on ne raconte pas n’importe quoi sur ce que l’on va faire après, on reste concentré sur l’élection et on défend les législatives.

    Parmi nos candidats, il y a des hommes et des femmes qui prennent sur leurs congés personnels pour faire campagne. Ils n’ont pas la chance d’être élus députés ou conseillers régionaux ni de vivre de la politique. Non seulement cette attitude n’a pas été correcte vis-à-vis d’eux et les a blessés mais elle nous a fait du tort.

    — Que dites-vous d’un système qui donne entre un et trois députés au parti qui a fait 11 millions de voix à la présidentielle et dont la candidate est arrivée au second tour ? Précisément au moment où le gouvernement présente un projet de moralisation de la vie politique, de « loi pour la confiance dans notre vie démocratique ».

    — Si demain il y a une Assemblée où le parti du président qui a fait 30 % au premier tour fait 80 % des députés, clairement il n’y a pas de système démocratique en France. Il n’y a qu’une seule chose à mettre en place d’urgence, c’est la proportionnelle, mais comme tous ces gens-là sont bien heureux de pouvoir confisquer le pouvoir pour appliquer la seule politique qui a toujours été contre les intérêts du peuple, nous en sommes là. C’est très inquiétant car ce sera comme ça jusqu’à l’explosion.

    — Vous avez des chances dimanche mais que pourront faire deux ou trois députés FN à l’Assemblée nationale ?

     Ils pourront être des porte-voix. Ils pourront déposer des propositions de loi, des amendements, être les seuls à montrer au peuple français ce qui se passe dans ce cénacle. Alors que si nous les laissons entre eux, ce sera encore pire. Il faut que nous soyons le plus possible. Il reste cinq jours.

    Propos recueillis par Caroline Parmentier

    Entretien publié par le journal Présent daté du 14 juin 2017

  • JOURNAL TVL DU 13 JUIN 2017

  • FOLHUMOUR

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  • Emmanuel Macron repousserait l'introduction de la proportionnelle aux législatives

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    Pour cause de calendrier chargé, le gouvernement aurait décidé de repousser l'introduction d'une dose de proportionnelle aux législatives. Un changement de programme qui surviendrait... au lendemain de résultats électoraux triomphaux.

    Au lendemain du premier tour des élections législatives, Emmanuel Macron se serait décidé à repousser la modification du code électoral visant à introduire une dose de proportionnelle pour l'élection des députés. Selon France Info, la réforme ne serait pas à l'agenda du gouvernement avant 2018.

     

    Début mai, Emmanuel Macron avait pourtant annoncé à Mediapart sa volonté de procéder rapidement : «Il faut le faire avant la fin de l'année», avait-il déclaré. Devant l'insistance d'Edwy Plenel, le candidat d'En Marche ! avait même insisté : «Je ne le reporterai pas parce que je pense qu'il faut l'ancrer tout de suite dans notre vie démocratique.»

    Invité sur RTL le 12 juin, le secrétaire général de La République en marche, Benjamin Grivaux, a assuré que «le débat [allait] s'ouvrir» sur cette question, sans pour autant avancer de dates. Mais selon une source gouvernementale proche du chef de l'Etat, citée par France Info, cette réforme ne serait pas à l'ordre du jour avant 2018. En effet, la réforme du Code du travail, la loi sur la moralisation de la vie publique et la préparation des lois budgétaires occuperaient déjà le gouvernement d'Edouard Philippe, qui ne souhaiterait pas ouvrir une modification de la loi électorale en parallèle.

    En tout état de cause, les résultats du premier tour des législatives fournissent à Emmanuel Macron un solide motif pour ne pas se hâter d'introduire la fameuse «dose de proportionnelle» qu'il avait promise pendant sa campagne – sans jamais en définir l'ampleur. Avec le mode de scrutin actuel, LREM pourrait, selon les projections de plusieurs instituts de sondages, espérer obtenir près de 435 sièges le 18 juin prochain, ce qui constituerait un record historique sous la Ve République pour un parti politique.

    © RT France
    Comparaison entre les résultats espérés avec scrutin majoritaire à deux tours et résultats à la proportionnelle (sur base des scores du 1er tour)

    En revanche, avec la proportionnelle intégrale, selon les calculs de RT, LREM et le MoDem n'obtiendraient que 187 sièges. La droite en gagnerait 125 (au lieu de 90 espérés), le Front national 85 (au lieu de quatre espérés), le Parti socialiste 79 (au lieu de 25 espérés) et la France insoumise et ses alliés 84 (au lieu de 32 espérés).

    Lire aussi : «Le PS est mort. Il ne se relèvera pas» : Le Guen amer après la débâcle historique du parti

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