Les 4 et 5 février 2017, l’équipe d’ERTV a rencontré à Lyon le public des meetings de Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Petite étude comparative...
GAELLE MANN - Page 184
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Reportage - Elections 2017 - Petite étude comparative...
Ajoutée le 10 avr. 2017 -
Attentat en Suède : des fleurs contre le terrorisme
Est-ce avec des fleurs, des lampions, des larmes et des manifestations d’amour qu’on aurait vaincu le fanatisme national-socialiste ou bolchevique ? Assurément non. Alors pourquoi donc tant d’Européens s’imaginent-ils pouvoir combattre ainsi le fanatisme islamique ? Ou islamiste, chacun choisira, l’islamisme n’étant qu’un néologisme pour désigner, en faisant croire qu’il s’agit d’une nouveauté, la voie violente de l’islam telle qu’elle a toujours existé depuis les origines de cette religion-idéologie.
Après les larmes de Mogherini, « Haute Représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité », suscitées par les attentats de Bruxelles en mars 2016, nous avons eu droit vendredi aux larmes de Löfven, Premier ministre suédois, après l’attaque au camion contre les passants dans une rue piétonne de Stockholm. Commentaire d’une députée polonaise, qui s’est ainsi étonnée d’une telle réaction :
« Suédois ! Descendant des valeureux Vikings ! Qu’êtes-vous devenus ? »
Des fleurs partout, des lampions et une grande manifestation pour l’amour lancée sur Facebook qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes dimanche à Stockholm : les Charlies suédois étaient de sortie ce week-end.
Quelques fausses notes, toutefois, dans ce concert de bonnes intentions dégoulinantes. Ainsi du chef de la police de l’agglomération de Göteborg, qui a appelé sur Twitter à l’expulsion des immigrés soutenant l’Etat islamique. Mais le ministre de la Justice a vivement réagi, demandant au grossier personnage de s’expliquer après cette déclaration, car la Suède est un pays ouvert : « Nous avons la liberté de parole en Suède, ce qui veut dire que les gens ont le droit d’avoir des opinions répugnantes ici », lui a rappelé le gentil ministre Morgan Johansson.
Car le principal suspect de l’attentat est un Ouzbek de 39 ans, Rachat Akilov (ci-contre), qui ne cachait pas sur internet sa sympathie pour le terrorisme islamique. Par contre, dans la vie de tous les jours, c’était « un type normal » et pas religieux pour un sou. Il aurait, d’après les médias suédois, avoué et serait même content d’avoir réalisé son projet de tuer des « infidèles », soutenant avoir agi pour le compte de l’Etat islamique.
Venu en Suède en laissant au pays sa femme et ses quatre enfants, sa demande d’asile avait été rejetée et il avait reçu l’ordre de quitter le pays en décembre mais avait disparu dans la nature, comme beaucoup d’autres.
Sans doute inspiré par les attentats de Nice, de Berlin et de Londres, pour ne citer que ceux-là, l’Ouzbek a, au volant d’un camion volé, fait quatre morts et 15 blessés.
Selon les déclarations de la police suédoise, il y a environ 12 500 autres immigrants ayant reçu l’ordre de quitter le territoire et dont les autorités ont perdu la trace.
Difficile de contrôler tout ce beau monde quand on a laissé venir, pour ne pas dire encourager à venir, 163 000 « réfugiés » rien qu’en 2015 dans un pays de dix millions d’habitants. Finalement, les larmes que l’on a vues couler sur les joues du Premier ministre Stefan Löfven étaient peut-être celles d’un homme rongé par le remords…
Olivier Bault
Article paru dans Présent daté du 12 avril 2017
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Explosions près du car Dortmund/ Monaco
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Mélenchon, un projet dévastateur pour la France à 270 milliards d'euros !
Le coût faramineux du programme du candidat de La France insoumise se traduirait par une explosion des impôts et de la dette.
Il a des idées fixes, Jean-Luc Mélenchon. Plus les campagnes passent, plus il est convaincu que «les puissants ne sont jamais rassasiés», que «nous étouffons sous le règne de la finance», que «les traités européens nous retirent toute liberté d'action», que «le protectionnisme est nécessaire». Et donc que les politiques de l'offre, dans ce contexte, sont vouées à l'échec. Qu'au contraire, il faut relancer l'activité par la dépense publique. En d'autres termes, remettre l'État au centre du jeu et sortir le carnet de chèques! Il a même chiffré le montant qui devrait y être inscrit, en toutes lettres: 270 milliards d'euros. Rien de moins.
«C'est une sorte de programme commun dopé aux hormones! Dans l'histoire, les résultats de l'étatisation de l'économie ont été tellement mirifiques que ça donne envie de recommencer!», ironise l'économiste Olivier Babeau, professeur à l'université de Bordeaux. D'inspiration keynésienne, le projet du candidat de La France insoumise n'est pas sans rappeler celui mis en œuvre par Pierre Mauroy en 1981. À l'époque, l'électorat de François Mitterrand attendait que l'État reprenne le pouvoir et lui redonne du pouvoir d'achat. Pas moins de 10 milliards de francs avaient alors été injectés pour relancer la consommation et une grande vague de nationalisations lancée. Avec le succès et les conséquences que l'on connaît: des attaques sur le franc, trois dévaluations et l'obligation pour le gouvernement de revenir en arrière deux ans plus tard en instaurant une politique de rigueur…
Mais qu'à cela ne tienne! Jean-Luc Mélenchon est plus «ambitieux». Lui injectera donc 270 milliards d'euros dans la «machine». Son programme se fonde d'abord sur un plan de relance des investissements de 100 milliards, financés par l'emprunt. Un premier chèque de 50 milliards sera consacré à «l'urgence écologique». Avant un second, de 45 milliards, pour répondre à «l'urgence sociale», notamment le logement et la «fin du pillage économique de la nation», via des renationalisations (aéroports, autoroutes…). Enfin, 7 milliards doivent aller aux services publics.
Mais il ne s'arrêterait pas en si bon chemin. Tout cela serait, en cas de victoire, accompagné d'un programme de hausse de la dépense publique de 173 milliards d'euros sur le quinquennat. Et ce, pour financer la lutte contre la pauvreté, la Sécurité sociale intégrale, le retour de la retraite à 60 ans, l'augmentation des salaires, la création de postes dans le secteur non marchand… «Si le fait que l'État dépense plus aboutissait à la prospérité, la France serait un des pays les plus prospères d'Europe, insiste Olivier Babeau. Mais nos voisins qui ont réduit la dépense publique sont dans une situation plus enviable que la nôtre.»
Comme l'endettement ne peut pas être le remède miracle à tous les maux - et qu'il aura déjà servi pour financer le programme d'investissements -, la hausse des dépenses courantes annoncées par le candidat sera rendue possible grâce à… une «réforme fiscale». Autrement dit, par 120 milliards d'euros, selon le chiffrage du candidat lui-même, d'augmentation des impôts. Et des hausses ciblées, de préférence. En 2012, Mélenchon avait fait un slogan - «au-dessus, on prend tout» - de sa proposition de fixer un taux marginal de 100 % sur les revenus supérieurs à 360.000 euros annuels. Il revient cinq ans plus tard avec un dispositif à peine remanié: ce taux concernera les revenus au-dessus de 20 fois le revenu médian, soit 400.000 euros annuels. Ce qui revient, admet-il, à fixer un «revenu maximum autorisé». Parce que les plus aisés sont dans son viseur, il compte également «renforcer» l'ISF et augmenter les droits de succession sur les gros patrimoines. Au-delà de ces mesures, il veut rendre l'impôt sur les revenus plus progressif avec un barème à 14 tranches contre 5 aujourd'hui.
Et les finances de l'État dans tout ça? «Sur ce plan-là, et parce qu'il envisage une sortie de l'Union européenne, il nous envoie dans le décor», assure François Ecalle, ancien magistrat de la Cour des comptes et fondateur du site Fipeco. L'intéressé n'est pas du même avis. Le candidat s'appuie en effet sur les projections arrangeantes de ses deux économistes, Jacques Généreux, maître de conférences à Sciences Po Paris, et Liêm Hoang-Ngoc, ancien eurodéputé PS. Ces derniers assurent en effet que l'effet multiplicateur du projet est de 1,4. En d'autres termes, que 140 euros d'activité supplémentaire seraient, par un effet boule de neige, générés pour chaque centaine d'euros dépensée. Du coup, les dépenses creuseraient certes le déficit public à 4,8 % du PIB en 2018. Mais celui-ci se résorberait à mesure que les retours sur investissements s'accumuleraient, pour finalement retomber à 2,5 % à la fin du quinquennat. Quant à la dette, elle tomberait à 87 % du PIB en 2022, soit dix points de moins qu'aujourd'hui.
Reste qu'aucune évaluation du programme Mélenchon, faite ces dernières semaines par les multiples instituts de conjoncture et autres think-tanks, ne parvient à ce résultat. L'Institut Montaigne estime au contraire que l'endettement se creusera de 180 milliards en cinq ans ; la Fondation Concorde le voit exploser à 110 % du PIB quand l'iFRAP le chiffre à 116 %. Si bien, selon ce dernier, que la dette française serait alors sur une pente non soutenable «et les taux d'intérêt augmenteraient de manière importante». Mais les contraintes de la finance, Jean-Luc Mélenchon s'en moque bien… Pour lui, les scénarios catastrophes sont moins importants que les convictions.
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 12/04/2017.
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Marine Le Pen: "Mes 10 mesures immédiates"
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JOURNAL TVL DU MARDI 11 AVRIL 2017
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Florian Philippot: "Vous nous rendez responsable de tout"
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La Paix n'est jamais l'oeuvre des pacifistes
En 24 heures, Trump a su prendre une décision dont son prédécesseur avait été incapable. Celle-ci a deux effets positifs.
La réaction de Donald Trump a surpris tout le monde. Lui qui conseillait en 2013 à Obama de ne pas s’engager en Syrie, qui paraissait vouloir concilier les politiques américaine et russe sur le terrain au point d’être suspecté d’avoir été élu grâce au soutien occulte de Vladimir Poutine, le voilà qui fait raser une base aérienne syrienne en représailles après un bombardement chimique sur un village rebelle. La rapidité de la riposte unilatérale des États-Unis, alors que ceux-ci avaient temporisé et finalement laissé paraître leur impuissance sous la présidence Obama, pourrait être l’expression d’un manque de maturité et d’expérience du nouveau locataire de la Maison-Blanche, un signe inquiétant de son caractère bouillant.
Mais l’action a été menée de manière très maîtrisée. La base aérienne a été détruite mais sans faire beaucoup de victimes, et notamment aucune parmi les Russes, prévenus de la frappe. Les échanges verbaux entre Moscou et Washington sont vifs. On peut y voir un revirement total par rapport au rapprochement esquissé encore récemment. La visite au Kremlin de Rex Tillerson semble cependant maintenue. La décision de Trump pourrait donc bien être plus intelligente, voire subtile, que les esprits superficiels l’imaginent.
En 24 heures, Trump a su prendre une décision dont son prédécesseur avait été incapable. Celle-ci a deux effets positifs. D’abord, l’Amérique revient dans le jeu et à son niveau. Elle ne s’embarrasse pas de discours moralisateurs. Elle pose un acte de guerre qui transgresse la souveraineté syrienne sans passer par l’ONU. Ensuite, Donald Trump, affaibli par ses échecs relatifs sur l’immigration et l’Obamacare, consolide sa présidence auprès du Parti républicain, de l’opinion publique toujours soudée derrière le chef d’une guerre juste, et il déligitime des critiques moins faciles contre celui qui réagit avec vigueur à des actes inhumains.
Cette interprétation très favorable à Donald Trump doit cependant être tempérée en amont et en aval. Même s’il a su saisir une occasion plus qu’il n’a réagi, comme il le dit, à une émotion, encore faut-il que la cause et les effets de sa décision n’en affaiblissent pas l’autonomie.
Le bombardement chimique d’un village par l’aviation syrienne est lui-même surprenant. Comment imaginer que Bachar el-Assad soit assez stupide pour entreprendre une action aussi dangereuse alors qu’elle ne s’impose nullement sur le plan stratégique et risque, au contraire, de compromettre une situation rétablie, avec un rapport de force favorable, une image améliorée et, surtout, une déclaration américaine écartant des priorités son éviction ? Il y a là un mystère et des secrets difficiles à percer. Certains vont jusqu’à susurrer que le « Donald » a été repris en main par les néo-conservateurs influents au Congrès, aux armées et dans les services de renseignement.
Ce serait oublier que Donald Trump est avant tout un habile négociateur. Il sait que, pour négocier, il faut être en position de force et avoir des arguments. Obama était sorti de la négociation par faiblesse. Trump y rentre en force. Poutine et lui savent qu’ils ne peuvent ni se faire la guerre, ni aller jusqu’à l’humiliation de l’adversaire. Il leur faudra donc discuter, et pas seulement du Moyen-Orient. Donald Trump a montré ses muscles alors que le président chinois est en visite aux USA. La Corée du Nord, qui menace le Japon et la Corée du Sud, est une voisine et un allié turbulent de la Chine. Elle sera sans doute au menu, elle aussi. L’avenir n’appartient pas aux moralistes verbeux qui encombrent les « machins » onusien ou européen. Le président Poutine avait rappelé le monde au réalisme politique. Le président Trump vient sans doute de le rejoindre.
La France, qui voulait en 2013 répéter la faute libyenne, s’est hélas mise hors jeu. La paix n’a jamais été l’œuvre des pacifistes mais des réalistes prêts à poursuivre la politique au moyen de la guerre.
BV
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Attentat islamiste de Stockholm : la première victime identifiée est une fillette de 11 ans
20h43La première victime de l’attaque terroriste de vendredi à Stockholm (Suède) a été identifiée : Ebba, une fillette de 11 ans qui revenait de l’école et rentrait chez elle.
Sa mère avait précédemment lancé un appel désespéré pour obtenir des informations sur son sort sur Facebook.
Un membre de la famille a déclaré à Expressen que la police a visité la maison de la fille en demandant de recueillir son ADN.
L’identité de la victime a été confirmée par sa famille au journal.
Comme elle avait l'air gentille!
RIP Ebba
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Pays-Bas: A cheval et à coups de bêton, la police repousse les antifas à Groningue ( VIDEO)
https://francais.rt.com/international/36715-a-cheval-a-coups-baton-police-reposse-antifas-Groningue
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VIDEO - Marine Le Pen invitée du Talk Orange Le Figaro
http://www.frontnational.com/videos/marine-le-pen-invitee-du-talk-orange-le-figaro-9/
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Grande-Synthe: un gigantesque incendie ravage le camp de migrants
NdB: Que d'argent gaspillé!
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Les « réfugiés », la Hongrie et l’ONU
lundi 10 avril 2017
Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) « exhorte » l'Union européenne à suspendre les transferts de demandeurs d'asile vers la Hongrie.
Est-ce que l’ONU reconnaîtrait finalement la légitimité de la politique de Viktor Orban ? Certes non. C’est tout le contraire. Mais le résultat est le même : n’envoyez plus de « réfugiés » en Hongrie…
Désormais tout demandeur d’asile entrant en Hongrie est détenu dans un camp à la frontière jusqu’à ce que les autorités décident de son sort. C’est insupportable pour le Haut-Commissaire Filippo Grandi, qui déclare en conséquence : « J’exhorte les Etats à suspendre tout transfert de demandeurs d'asile vers ce pays jusqu'à ce que les autorités hongroises mettent leurs pratiques et politiques en conformité avec le droit européen et international. »
Ah oui ?
Mais que dit le droit international ? Il dit ceci (Convention de Genève sur les réfugiés, article 9) :
Aucune des dispositions de la présente Convention n'a pour effet d'empêcher un Etat contractant, en temps de guerre ou dans d'autres circonstances graves et exceptionnelles, de prendre provisoirement, à l'égard d'une personne déterminée, les mesures que cet Etat estime indispensables à la sécurité nationale, en attendant qu'il soit établi par ledit Etat contractant que cette personne est effectivement un réfugié et que le maintien desdites mesures est nécessaire à son égard dans l'intérêt de sa sécurité nationale.
Le gouvernement hongrois ne contrevient donc en rien au droit international.
Et que dit le droit européen ? Que tout demandeur d’asile doit être renvoyé dans le premier pays où il a fait une demande d’asile : si cet Etat est la Hongrie, il doit être renvoyé en Hongrie. Et le Haut Commissaire demande alors aux Etats de l’UE de violer le droit européen…
Le blog d'Yves Daoudal
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Après l’attentat en Suède, Jean-Luc Mélenchon demande une minute de silence pour… les migrants
En meeting sur le vieux port de Marseille, le candidat de la France insoumise a appelé la foule présente à respecter une minute de silence en l'honneur des migrants morts en traversant la mer Méditerranée.
Les observateurs.ch
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En Egypte: 47 morts
lundi 10 avril 2017
Deux attentats suicides ont fait 47 morts et 119 blessés hier en Egypte chez les coptes qui célébraient les Rameaux, selon le décompte donné ce matin par Asianews.
En l’église Saint-Georges de Tanta, un jeune homme est entré pendant la messe, il est allé devant le premier rang et a actionné une ceinture explosive. Les victimes sont les diacres qui chantaient alors à gauche de l’autel et les fidèles des premiers rangs : 30 morts, 78 blessés.
A la cathédrale Saint-Marc d’Alexandrie, il aurait pu y avoir encore davantage de morts (dont peut-être le patriarche Tawadros qui y célébrait la messe), mais le kamikaze n’a pas pu entrer. Les gardiens ont demandé à l’homme de passer par un portail électronique. Les détecteurs de métaux ayant fonctionné, il a fait un pas en arrière et a activé sa ceinture d’explosifs. Il y a eu tout de même 17 morts, dont plusieurs policiers, et 41 blessés. (C’était semble-t-il à la fin de la messe.)
Les deux attentats ont été immédiatement revendiqués par l’Etat islamique, qui a donné le nom des deux kamikazes.
Le président égyptien al-Sissi a demandé à l’armée de protéger les « infrastructures vitales » (dont feraient partie les églises, si l’on comprend bien), et a décrété l’état d’urgence pour trois mois.
Côté français on notera les honteuses réactions de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault. Le président de la République déclare dans son communiqué : « Une nouvelle fois l’Egypte est frappée par les terroristes qui veulent détruire son unité et sa diversité. » Pour le ministre des Affaires étrangères, l'objectif des terroristes est de « remettre en cause le vivre-ensemble et la tolérance religieuse qui caractérisent la société égyptienne ». Sic.
Le blog d'Yves DAOUDAL
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Marine Le Pen: "Une polémique inutile et décalée sur le Vél' d'Hiv" "
Par Guillaume Tabard
Mis à jour le 10/04/2017 à 19h47CONTRE-POINT - Après l'affaire Fillon, l'émergence de Macron et la percée de Mélenchon, Marine Le Pen s'était un peu fait oublier. Avec cette polémique liée à une querelle historiographique, la voilà de nouveau au centre de l'arène.
Polémique voulue ou polémique subie? Voilà longtemps en tout cas que le nom d'un dirigeant du Front national n'avait pas été associé à une querelle historique, liée à la Seconde Guerre mondiale de surcroît. C'est bien la preuve que le lepénisme ne change pas, se sont empressés de proclamer ses opposants commençant à s'inquiéter de la trop parfaite réussite de l'opération de «dédiabolisation» lancée par la fille de Jean-Marie Le Pen dès son accession à la tête du FN, en 2010. Mais ce que montre aussi ce débat, c'est que l'anti-lepénisme, lui, ne change pas.
«Négationnisme», «vrai visage de l'extrême droite», «digne fille de son père»… les dénonciations sont venues de la gauche comme de la droite. Or, à aucun moment, la candidate FN n'a nié ou minoré la réalité et l'horreur de la rafle de 13.000 Français juifs conduits au Vél' d'Hiv' par 4500 fonctionnaires de police eux-mêmes français. Elle n'en a pas fait un «point de détail» de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.
En dédouanant la France, en tant que telle, de toute responsabilité, Marine Le Pen n'a fait que reprendre la vulgate gaulliste, maintenue après le général par Pompidou, Giscard et Mitterrand, selon laquelle «Vichy n'était pas la France», celle-ci étant à Londres. Position défendue par un Philippe Séguin ou Jean-Pierre Chevènement après le tournant chiraquien du 16 juillet 1995. «Ce jour-là, la France commit l'irréparable», trancha Jacques Chirac, fixant une nouvelle lecture de cet événement honteux, validée depuis par Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Querelle historiographique
Il est légitime de penser que ce débat moral et historique a été tranché. Que Chirac a imposé définitivement la vérité de l'Histoire au détriment du mythe d'une France qui n'aurait rien eu à avoir avec la «parenthèse» de Vichy. On peut aussi s'interroger sur la pertinence qu'il y a à rouvrir ce débat. Mais Marine Le Pen a ranimé une querelle historiographique ; elle n'a pas réveillé le vieux fond d'antisémitisme que certains croient voir subsister au FN. Il est paradoxal d'y voir la volonté de «remobiliser les nostalgiques du pétainisme», comme l'en accuse Jean-François Copé, alors qu'elle reprend la doctrine gaulliste et qu'elle ajoute que la responsabilité française incombe à «ceux qui étaient au pouvoir à l'époque», autrement dit Pétain justement.
Cette polémique pose une double question. Sur Marine Le Pen, d'abord. Elle assure qu'elle n'a fait que répondre à une question qui lui était posée au «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI». Mais après tant d'efforts pour corriger l'image de son parti et se démarquer des propos de son père, était-il si judicieux d'accepter d'aller sur ce terrain de la Seconde Guerre mondiale sachant que, même par amalgame, cela ranimerait les anciens soupçons sur son parti?
Elle pose ensuite une question sur ses adversaires. Car, en voulant réveiller la diabolisation du lepénisme, ils risquent de n'obtenir que sa victimisation. Sur les millions de Français qui veulent voter Le Pen, combien le font par fidélité au pétainisme? Brandir cette filiation peut au contraire être pris pour un déni des vraies motivations de leur vote. Avec l'affaire Fillon, l'émergence de Macron et la percée de Mélenchon, Le Pen en tout cas n'était pas au centre de cette campagne. Voilà longtemps que ça ne lui était pas arrivé. On saura dans moins de deux semaines maintenant pour qui cette polémique fut une aubaine.
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 11/04/2017. Accédez à sa version PDF en cliquant ici
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JOURNAL TVL DU LUNDI 10 AVRIL 2017
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Le vrai danger, c’est lui : Emmanuel Macron, l’homme de la guerre civile
A Marseille, samedi 1er avril, Emmanuel Macron a montré son vrai visage, et c’est celui de la haine. La haine de la droite et la haine de la France. Macron, c’est Hollande ? Oui, mais en pire. Un Hollande qui n’aurait pas peur de déclencher la guerre civile. Contre la France.
Il a déjà existé dans l’histoire du monde un Macron. C’était à peu près à l’époque où le Macron de 2017 fixe le début de Marseille comme « terre d’immigration », il y a 2000 ans. Alors régnait à Rome, et donc sur Massilia, un empereur, Tibère, sans doute le meilleur empereur que connut Rome après Auguste, car déjà, peu ou prou, comme pour nous, il était dit que chaque nouvel empereur de la dynastie des Julio-Claudiens serait moins bon que le précédent.
Tibère, donc, était empereur et comme tout empereur il entretenait des favoris aux destins incertains. Un jour, les Romains en découvrirent un nouveau. Il s’appelait Macron. D’origine modeste, et même obscure, il était monté par la force de son intelligence et son don pour les intrigues. Le temps passa. Tibère déclinait. Son héritier, le futur Caligula, s’impatientait. Pour plaire au futur maître, Macron tua Tibère et, une fois la chose faite, pour lui plaire encore un peu, car les empereurs comme les présidents de la République oublient vite les services qu’on leur rend, il lui prostitua sa femme jusqu’au jour où, à son tour, pris dans un complot, réel ou imaginaire, le maître lui conseilla vivement de se suicider. Ce qu’il fit, comme le premier Bérégovoy venu.
Macron élu, on regrettera Hollande !
Hormis leur nom, les deux Macron n’ont rien en commun, mais gageons que si le Romain n’avait pas été un aussi effroyable personnage, BFM n’aurait pas manqué d’y faire référence, tant cette campagne électorale est pleine de tout ce qui est inutile à la compréhension des choses et vide de tout ce qui pourrait peut être permettre aux électeurs les moins sots de comprendre que la comédie dont on les fait rire n’est jamais qu’un drame en marche.
Ce samedi 1er avril, Macron était à Marseille. Petite sardine frétillante dans son costume luisant de champion médiatique, bien incapable de bloquer le port de Marseille, il fit un miracle : dans une salle à la contenance maximale de 3 200 places, il rassembla 6 000 personnes. Il est vrai que chaque personne comptait pour deux. Là où la police comptabilisait un spectateur, Macron voyait un Comorien et un Français, un Ivoirien et un Français, un Algérien et un Français, un Malien et un Français, tant et si bien que s’il avait également vu un Européen en chaque Français, le parc Chanot aurait pu tripler de volume.
Doit-on en rire ? Oui, car d’ici un mois, nous ne le pourrons plus. Si Macron est élu, alors, il ne nous faudra pas un an pour regretter… Hollande.
Hollande, c’est le socialisme à l’ancienne, pépère. Un socialisme vicieux, corrompu, corrupteur, menteur, lâche, tout ce que l’on veut. Mais encore pétri de la terre de Corrèze et fleurant bon la merde des motions de congrès. Macron, c’est la fin du socialisme français car c’est aussi la mort de la France. Il est l’homme de la dernière pelletée sur sa tombe. Macron est un homme hors de la France, hors de notre réel. Il ne marche pas, il lévite. Un homme ? Disons-le tout net, l’est-il bien, au sens viril du mot ? Epaules étroites, corps sans puissance, voix de fausset, il est ce que les magasines désignent du terme de métrosexuel. Comme le dit sa propre mère : « On pourrait déshabiller Laetitia Casta devant lui que cela ne lui ferait rien. »
Chasser les Français hors de France !
Là où ses prédecesseurs se tapaient des journalistes, des actrices ou des mannequins, levaient leur verre « à nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent », bref là où les autres s’empiffraient de femmes pour hommes dominants, pour hommes arrivés, lui a choisi de vivre avec un croisement de Mme Pompidou et des frères Bogdanoff. Quel lien avec la politique ? Un lien essentiel, sauf pour ceux qui veulent ignorer que nos actes privés annoncent nos actes publics. Pour Macron, les peuples, les familles, les frontières, les normes, les sexes n’existent que si on veut qu’ils existent. Quant à la culture française, elle n’a jamais existé…
Et il y a un public pour ça ? Oui. Que celui-ci pèse 25 % ou 15 %, peu importe, ce public existe. Il est le révélateur de notre peuple. Un peuple qui, pour partie, ne veut plus être un peuple et n’aspire plus qu’à la paix des télés, la jouissance des galeries marchandes, la sécurité des zones pavillonnaires. Quant au peuple qui ne veut pas mourir, Macron le hait et le voue à la vindicte. Pour lui, l’ennemi, c’est la droite. Sens commun ? Que Fillon travaille avec lui prouve qu’il « a tourné le dos à la république. » Le Front national ? « Il faut chasser le parti du mépris. » Chasser les Français qui veulent le rester hors de France !
Que tous ceux, au FN ou chez les Républicains, qui pensent s’acheter une virginité en envoyant aux fauves plus à droite qu’eux sachent qu’ils partageront le même sort que leurs victimes. Macron élu, ce sera la guerre civile faite à la droite car aujourd’hui le peuple et donc la France, c’est la droite.
Philippe Martin
Article paru dans Minute daté du 5 avril 2017
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Paris: Plus de 400 clients de prostitué(e)s épinglés depuis un an
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VIDEO - Marine Le Pen au Grand Jury RTL