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Alerté par les passants, l’auteur des coups de couteau, un SDF qui se dit né en 1963 en Gambie, a été arrêté quelques minutes plus tard. Les policiers l’ont trouvé « dans un renfoncement à côté de la scène de crime, un couteau ensanglanté à la main », d’après une source proche du dossier. LCI
L’homme « serait arrivé depuis peu en France » et « vivait dans un terrain vague proche ». L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. Ouest-France
Selon nos informations, une touriste américaine d’une cinquantaine d’années a été poignardée à mort par un sans-abris à Montreuil, à proximité du Palais des Congrès. La victime a été poignardée à six reprises aux alentours de 17 heures ce jeudi.
L’auteur du meurtre, un sans-abris, a été interpellé à proximité du lieu du crime. Il n’aurait pas apprécié que la victime prenne des photos de graffitis sur les murs.
INTERVIEW - Le comédien, dont le spectacle Poésie? triomphe depuis bientôt trois ans, entame une lecture d'écrivains autour du thème de l'argent. Zola, Marx, Péguy, Cioran, Pagnol, Jean Cau… Des morceaux de chefs-d'œuvre entrecoupés de considérations autobiographiques: un trésor d'intelligence, de finesse et d'esprit.
Quelques naïfs pensent encore que Fabrice Luchini, dans ses spectacles ou ses lectures, est seul en scène. Ils ne voient pas que les ombres ont quitté leur loge, leur table de travail, pour le rejoindre derrière le rideau. Fidèles au poste, La Fontaine et Céline sont là. Désormais Emile Zola, Jean Cau, Emil Cioran, Karl Marx font la haie d'honneur, un peu intimidés, à Charles Péguy. Sur sa chaise de bois ou dans son fauteuil, Fabrice Luchini donne l'illusion au spectateur de s'entretenir avec lui, mais c'est avec tous ces géants que la salle fait salon. Par la force du verbe, sa fréquentation éprouvée des textes, son travail inlassable sur le rythme, le comédien ressuscite deux heures durant leurs phrases qui dormaient dans des livres. «Nous avons connu un temps, nous avons touché un temps», murmure Péguy ; «l'argent rend fous les gens», reprend Jules Romains. Au milieu de cette polyphonie, c'est Luchini lui-même qui se fait conteur. Sa vie quotidienne d'épargnant angoissé par la crise des subprimes mêle l'autodérision à la Woody Allen et le charme absurde d'une nouvelle de Marcel Aymé. La salle pleure de rire et la confrérie qui l'accompagne depuis des décennies - Molière, Guitry, Jouvet - le regarde comme l'un des leurs.
LE FIGARO MAGAZINE. - Pourquoi l'argent?
Fabrice LUCHINI. - L'argent? Ceux que Pascal appelle les demi-habiles me parlent, avec des sous-entendus, en se croyant très malins. «Luchini il fait un spectacle sur l'argent! Bien vu!» Puis ils ajoutent cette formule désolante: «C'est en plein dans l'actu!» Au risque de les décevoir, une lecture comme celle-ci ne se prépare pas en quelques semaines. Ce sont des années de maturation. Il faut d'abord choisir le thème, l'éprouver dans la durée. Ensuite, sélectionner les textes. Et c'est là que commence le travail le plus difficile: leur agencement. Ça semble naturel l'agencement, mais c'est comme une phrase: c'est l'agencement des mots qui fait la force d'une phrase. C'est en travaillant, en ajoutant, en retranchant que l'on parvient à une impression de fluidité. Certains textes ont déjà disparu depuis la première, d'autres vont prendre une place de plus en plus importante. Tout cela c'est une matière vivante. Souvenez-vous de Gilles Deleuze: «Qu'est-ce que c'est être amoureux? Un agencement.»
C'est-à-dire?
Quand Proust se promène et voit toutes ces jeunes filles en fleurs, il y a le ciel immense de Cabourg, les robes d'été des jeunes filles, la mer, la grève: tout cela, c'est l'agencement.
Entendu, mais pourquoi l'argent?
À cause des subprimes.
Des subprimes?
Oui, la crise des subprimes. Souvenez-vous, c'était à l'automne 2008: chaque week-end était celui de la dernière chance. On parlait de fonds en euros, d'emprunts toxiques, d'effet domino. Je regardais «C dans l'air» et les chemises hallucinantes de Calvi ajoutaient à l'inquiétude. On découvrait une nouvelle ethnie: celle des économistes. Ils étaient magnifiques: fins comme Elie Cohen, balzaciens comme Philippe Dessertine, implacables comme Christian Saint-Etienne, utopistes comme Bernard Maris et pleins de bon sens comme Michel Didier. Je ne comprenais rien, je dormais encore moins que d'habitude. J'ai invité Dessertine à déjeuner et j'ai cessé de l'écouter quand j'ai compris que ce phénomène macroéconomique pouvait avoir des conséquences sur mon assurance-vie. Cette histoire, je la raconte dans le spectacle.
Comment se prépare une telle lecture?
Lentement. D'abord Dominique Reynié, le brillant politologue avec qui j'avais parlé de ces thèmes, a regroupé de très nombreux textes littéraires sur le sujet. Tout cela n'était pas agencé et mon instinct m'a dit: ça ne tiendra pas. J'ai travaillé sur d'autres projets puis j'y suis revenu il y a deux ans et demi, mon spectacle Poésie? démarrait très fort…
Ce spectacle continue de faire le plein: pourquoi se lancer dès maintenant dans une nouvelle lecture?
Je n'ai pas une nature suffisamment heureuse, ludique, pour arrêter de travailler. J'ai repris les textes et j'ai commencé à les agencer. Une réunion de textes, comme dirait Roland Barthes, c'est un paquet de désir, c'est l'équivalent du montage au cinéma. Il y a une part de mystère dans cet agencement. Pourquoi Péguy? J'entendais il y a sept, huit ans, des gens comme Alain Finkielkraut me parler de Péguy. Il me disait: «Il faut que tu passes par Péguy.» Mon premier contact avec Péguy était un peu complexe: Jeanne d'Arc, Orléans, la mère qui rempaille les chaises… Et puis Péguy m'a embarqué. À la différence de Bloy, le catholique révolté, dont l'exaltation m'est absolument étrangère. J'ai commencé à le mettre en oralité, puis Zola, puis une chanson de Volpone de Jules Romains, «l'argent, l'argent rend fous les gens»: il n'a aucune valeur littéraire, mais c'est un refrain obsessionnel qui rythme ma lecture.
Comment choisir?
En disant mais pour choisir justement. Notre époque ne choisit plus: elle veut tout dire. Tout est à dire. Il y a des festivals «de dire». On dit. On dit. On ne se tait plus. On en fait des festivals: «Venez dire des scénarios». Un scénario, c'est déjà pénible à lire, mais alors à haute voix! Tout n'est pas à dire. Proust n'est pas obligatoirement à dire. Il est à lire. Céline est peut-être à dire, mais avec beaucoup de précautions.
Il s'agit donc d'une lecture, pas d'un spectacle?
Poésie? est passé du statut de lecture à celui de spectacle, mais là je reviens à une lecture modeste, qui est un autre exercice. Je ne suis plus condamné à faire un show comme il faut le faire devant 800 personnes au Théâtre Montparnasse. La lecture n'impose pas de spectaculaire. Il ne faut pas perdre de vue que l'oralité de Proust ou de Zola, la très grande majorité s'en fout complètement. À la radio, il y a des non-dépressifs remarquables, il y a des gens qui s'appellent «100 % Brunet» et juste après «100 % Bachelot». «100 % Bachelot»: vous imaginez la santé psychique. Les journaux, les télévisions, W9, les réseaux sociaux et nous, nous sommes 80 dans un théâtre à 18h30 à comparer les mérites de Péguy et de Zola. Comment se fait-il que des gens s'intéressent à ce type de lecture? C'est un miracle. C'est peut-être ça la culture française?
Vous avez cité Emile Zola: pourquoi commencer votre lecture sur l'argent avec lui?
«Dès qu'il apprenait une faillite, il accourait»: il suffit de lire cette première phrase et ça s'impose. Et ça continue: «… rôdait autour du syndic, finissait par acheter tout ce dont on ne pouvait rien tirer de bon immédiatement». Zola ici est flaubertien. Mieux encore: balzacien. Il continue avec des formules comme «chiffonnier de la dette», «créances désespérées». J'aime énormément «créances désespérées». Et encore mieux: «assistait aux adjudications».
Pourquoi Karl Marx?
C'est Pascal qui, dans la lecture, fait le lien entre Zola et Marx. Dire du Marx, ce n'était pas une évidence. C'est un texte dans lequel, en citant longuement Shakespeare, il explique que les insuffisances de l'individualité sont compensées par la puissance financière. L'argent pour Marx est la courtisane universelle, il oblige les contraires à s'embrasser, il peut tout acheter. «Les qualités de l'argent sont mes qualités.» En substance, il dit: je suis laid, mais grâce à l'argent, je peux avoir une belle femme dans mon lit, donc je ne suis pas laid. Je suis vulgaire, mais comme je suis riche tout le monde s'incline devant moi, donc je ne suis pas vulgaire: c'est Trump! Les qualités essentielles de l'individu Trump sont celles de son argent. Shakespeare ne dit pas autre chose: «La tête savante fait plongeon devant l'imbécile vêtu d'or. Tout est oblique, rien n'est uni dans notre nature maudite, que le sentier direct de la perversité.»
Cioran?
S'il y en a un qui n'est pas du tout marxiste, c'est Cioran, ce magnifique moraliste désespéré qui a vécu «en marge de tout, comme un parasite». Son activité principale était quand même fascinante. Un jour, on lui a demandé ce qu'il avait fait au cours de sa vie, il a répondu: «J'ai déploré.» Il écrivait aussi: «Je me voyais si bien en éternel étudiant, raté et pauvre, traînant avec d'autres déchets de mon espèce au Quartier latin. Je me disais: il faut tout faire pour ne pas travailler.»
Péguy?
C'est l'opposé de Cioran. Pour Péguy, «travailler c'est prier». Péguy, c'est compliqué. Laïc mystique, fou républicain, honneur de la littérature française dans l'affaire Dreyfus ou écrivain de la France rancie? C'est surtout une des plus belles langues de notre littérature, un souffle chrétien qui vient du Moyen Âge. «Comment ne pas regretter la sagesse d'avant? Comment ne pas donner un dernier souvenir à cette innocence que nous ne reverrons plus? On ne parle aujourd'hui que de l'égalité et nous vivons dans la plus monstrueuse inégalité économique que l'on n'ait jamais vue dans l'histoire du monde.» Mais Péguy, ce n'est pas seulement un propos - «nos vieux maîtres n'étaient pas seulement des hommes de l'ancienne France» -, c'est un fleuve aux courants profonds. Ecoutons: «Cette stupide morale à laquelle nous avons tant cru, cette stupide morale à laquelle, sots que nous sommes, et si peu scientifiques malgré les démentis du fait, à laquelle nous nous raccrochons désespérément dans le secret de nos cœurs…» Il faut le dire sans forcer, comme si c'était une conversation entre nous. Alors, ça devient mélodique: c'est du Bach.
Et un peu austère!
Oui, c'est austère. On est dans le pointu. N'ayant pas de capacité à prendre du plaisir, à jouir, je me confronte aux textes jusqu'à l'épuisement. Peut-être que je cherche le prof que je n'ai pas eu. Quand je discute avec Jean d'Ormesson, je me souviens que j'ai été un élève raté. Contrairement à ce que l'on dit, les autodidactes ne sont pas merveilleux. L'autodidacte a une seule qualité: l'obsession, mais son champ est assez limité.
Vous regrettez de ne pas avoir fait d'études?
Sans doute, mais lesquelles? Un texte de Jean d'Ormesson relativise tout cela. Dans ses jeunes années, il admirait beaucoup Paul Valéry. Il se rend donc chez lui, ils conversent, jusqu'au moment où l'écrivain lui demande ce qu'il fait. D'Ormesson répond, faraud: «Je viens d'abandonner l'agrégation d'histoire.» Valéry se lève et le serre dans ses bras pour le féliciter. Il lui dit qu'il a mille fois raison, que l'histoire ne sert à rien, que seul l'avenir compte. Puis Valéry l'interroge sur ce qu'il fait maintenant. Et d'Ormesson de répondre, toujours aussi fiérot, qu'il se lance dans l'agrégation de philosophie. «La philosophie? Mais c'est pire! s'exclame Valéry. Vous devriez faire des mathématiques!»
Vous avez inventé une forme théâtrale…
En 1985, l'année de mon premier spectacle sur Voyage au bout de la nuit, personne, à part Jacques Weber, ne faisait ce genre de représentation. J'ai essayé, pour reprendre la formule de Raymond Devos, de faire de la littérature, de l'imprégner de music-hall. C'est périlleux. Voyage au bout de la nuit, ce n'était pas très courageux. Le livre était installé comme l'un des chefs-d'œuvre du XXe siècle. La Fontaine, Nietzsche… on a commencé à monter en difficulté. Nietzsche m'obsède et je voudrais le confronter à Pascal dans un prochain spectacle! Je n'entre pas dans tous ces débats sur la culture française (ils me paraissent si étranges), je n'ai aucune compétence sur le sujet puisque je ne suis pas un intellectuel, mais je me souviens que Friedrich Nietzsche a écrit qu'il n'y a de génie psychologique qu'en France. Il argumente avec Stendhal. «Qu'est-ce que le beau? demandait Stendhal. Une promesse de bonheur.» Nietzsche, donc, expliquait que notre littérature française avait inventé «une sorte de musique de chambre de l'âme». Il disait aussi: «Croiser un Allemand peut retarder mon processus de digestion.»
Vous donnez parfois l'impression d'être vous-même un moraliste…
Un moraliste, non, mais un anxieux frappé d'une incapacité à jouir qui cherche dans le travail des réponses aux questions qui le hantent. Au fond, je suis un solitaire, j'ai peu d'amis, presque pas de vie sociale, sans doute parce que j'ai compris qu'être avec les autres, c'est être avec un paquet de névroses, de maladies, et que je me sens incapable de m'en protéger. Mais ne voulant pas être totalement seul, j'ai choisi la compagnie de grands écrivains.
Pourquoi l'argent est-il objet de fascination pour les écrivains, selon vous?
Parce que c'est le trognon! Les bavardages, la séduction, les mots, c'est la frime. Le vrai test, c'est le pourboire au café… L'argent est sale, oui ou non? C'est la question que pose Ferenczi, le disciple de Freud.
Quel type de réaction attendez-vous ou espérez-vous du public?
Je n'en sais rien. Ma petite intuition, c'est que l'on investit sûrement trop dans l'argent, que l'on n'a jamais un rapport apaisé et sage. On en attend beaucoup alors qu'il ne donne pas tout. Après… Quand je choisis des textes à lire, je n'ai pas de démarche intellectuelle, je ne m'attache qu'à la musique, je ne les pense pas. Je ne suis pas un universitaire. Je persiste à croire que les spectateurs ne sortiront pas renseignés sur le sujet. Péguy fustige l'argent, mais Pagnol en fait l'éloge. Céline écoute les billets que l'on froisse et Bruckner décrit les chiottes en or de Kim Kardashian. Je ne conclus pas. On écoute des morceaux de chefs-d'œuvre. Pour le reste, pas de conclusion.
Vous comprenez bien pourtant que vos spectacles ont une dimension politique?
Disons qu'ils fédèrent, par l'écoute partagée du génie de la langue française, des gens qui, normalement, ne peuvent pas se croiser sans se battre: un électeur de François Fillon et un électeur de Benoît Hamon, par exemple. Le premier est inquiet et ne voit que les dangers et les difficultés du monde. Il flippe sur la dette, il est dans le réel. Le supporter de Hamon ou de Mélenchon pense à un avenir radieux. Il parle revenu universel et VIe République. Ils sont côte à côte dans mes spectacles et goûtent, je l'espère, au génie de la langue française. Ensemble.
«Ensemble…», toujours de gauche?
Je me souviens, il y a quelques années, d'un dîner avec une femme qui m'avait dit: «Je suis contente de travailler pour Jean-Paul Huchon.» Quelle phrase extraordinaire! On dirait une pièce de Yasmina Reza. Je la relance: «Vous êtes donc de gauche?»«Oui, me répond-elle en substance, car je pense que naître, c'est être en société et que nous avons des choses à faire ensemble.» C'est fou cette idée, non? Dans son système, que devient un mec qui ne veut pas faire des choses avec les autres? Que devient un aigri, atrabilaire, misanthrope, asocial? On le dégage? Moi, je veux bien admettre l'existence, la nécessité de l'autre - «le miracle de l'autre», comme dit Levinas. Mais pourquoi serais-je obligé pour autant d'avoir des choses à faire avec lui?
Avez-vous une autre raison de programmer du Marx?
Peut-être l'idée que si Mélenchon gagne la présidentielle, il m'en saura gré et qu'il me gardera dans sa société. Qu'il ne me dégagera pas tout de suite.
Vous faites aussi plaisir à Arthaud et à Poutou…
Surtout Poutou! Poutou est une expérience métaphysique à lui tout seul. On sent qu'il ne veut pas y arriver, il n'est pas dans la dynamique de la réalité. Il n'est pas haineux Poutou ; il plane, il flotte Poutou: je l'aime.
NdB: Ce qu'on peut déplorer chez ce comédien de grand talent, qui fait aimer la littérature française, c'est son incroyable snobisme, sa préciosité qui aurait fait rire Molière. Il aime Poutou. Pourquoi pas? Luchini est une précieuse, je n'irai pas jusqu'à dire parfois ridicule.
Poésie? au Théâtre Montparnasse (01.43.22.77.74).
Des écrivains parlent d'argent, à partir du 19 septembre au Théâtre de Paris.
Beaucoup de choses vont changer avec cette frappe. C’est le grand retour des Etats-Unis dans l’équation moyen-orientale. Ils étaient déjà présents sur place pour lutter contre Daech depuis août 2014 après le discours de Barack Obama et l’intervention pour sauver la ville de Kobané. Les Américains sont présents au sol avec des forces spéciales, avec des Marines, qui viennent en appui des forces kurdes.
…
Cette nuit, Trump est devenu un président aux yeux des Américains et c’est ce qui compte le plus pour lui. Avant, on se moquait de lui dans le «Saturday Night Live», toute la presse était vent debout contre lui, mais avec cette frappe, ce mélange d’émotions – le résultat de l’attaque chimique qui a choqué les Américains – et de fermeté, on le découvre comme président, et comme les Américains adorent, en Commander in Chief. C’est aussi une manière de dire : «regardez, Obama était un indécis qui n’est pas allé au bout de ce qu’il devait faire, notamment en août 2013». Même si Trump était contre une intervention à l’époque. Le message est parfait pour l’opinion : punir l’horreur est dans la mentalité américaine. Il remobilise son propre parti : tous, comme McCain ou Graham, sont obligés de reconnaître qu’il n’est pas le fou que l’on décrivait. Même des démocrates ont approuvé les frappes. Même la presse américaine a soutenu son action.
Avec cette frappe, Trump lave le soupçon d’être une créature de Poutine, ce qui avait conduit à la démission de son ancien conseiller à la sécurité nationale , qui avait eu des contacts avec l’ambassadeur russe avant l’élection. Vladimir Poutine a fermement condamné ses frappes. Les Russes sont attachés à la position de principe du respect du droit international, tant que cela ne les concerne pas, notamment en Crimée.
Le prochain président de la République n'a jamais vu l'art français.
Le prochain président de la République considère que la colonisation est « un crime contre l'humanité ».
Le prochain président de la République sort de la cuisse de François Hollande, bien piètre Jupiter.
Macron sera-t-il le prochain président de la France ?
Oui, si vous ne faites rien pour l'en empêcher.
Non, si vous soutenez TV Libertés dans son combat contre les médias qui en font leur candidat favori.
L'imposture Macron est dévoilée au public par les médias alternatifs.
Les débats télévisés ne sont pas l'exercice préféré d'Emmanuel Macron où il se montre plat et d'accord avec tout le monde, preuve s'il en est besoin qu'il n'est rien d'autre qu'une coquille vide. Coquille qui commence à se fissurer sous les coups portés par la réinformation et les réseaux sociaux.
Pourtant, les sondages proclament Macron vainqueur des débats télévisés alors que les médias internationaux, qui lui sont cependant relativement favorables, considèrent qu'il n'a pas su s'imposer face à ses adversaires.
Les médias de propagande veulent faire taire les voix dissonantes qui s'élèvent contre Macron, à l'instar de l'émission de LCI « Médiasphère » du 3 avril 2017 dont le replay a été supprimé du site de la chaîne. Heureusement, TV Libertés est là pour se dresser contre les médias du système !
Comme toujours, TV Libertés est à l'avant-garde de l'information.
Avec deux millions de téléspectateurs par mois, et entre huit et dix millions de visiteurs mensuels sur notre page Facebook, TV Libertés a un impact bien plus important que ce que les médias subventionnés veulent admettre.
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Puisque Macron est dans le vent, à nous de déclencher une tempête ! Les cinq prochaines années dépendent de vous !
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Par Léna Lutaud Mis à jour le 07/04/2017 à 23h24 | Publié le 07/04/2017 à 20h05
La police recherchait toujours, vendredi soir, l'auteur présumé de l'attaque au camion qui a causé la mort de quatre personnes et en a blessé quinze autres à Stockholm.
Le ou les terroristes n'auraient pas pu mieux choisir leur moment. Vendredi après-midi, il faisait beau à Stockholm, la capitale suédoise. Les vacances de Pâques allaient commencer. Bien des habitants avaient fini leur journée et flânaient sur Drottninggatan, la grande artère piétonne du centre-ville. Imaginez la rue de Rivoli à Paris avec des magasins H&M à chaque angle, des stands de korv (saucisse en suédois) et des boutiques de souvenirs débordant de Fifi Brindacier en peluche et de faux casques de Vikings.
À 14 h 53, un imposant camion bleu aux couleurs de la marque Spendrups, célèbre bière suédoise, a surgi de nulle part. Il a foncé de façon incontrôlée sur les passants, qui se sont jetés à l'intérieur des boutiques. Dans un film tourné par des voisins penchés aux fenêtres, on entend les hurlements des piétons qui crient «hjälp» (au secours en suédois), et qui essayent d'arrêter le camion. Conduit par au moins un homme encagoulé de noir d'après des témoins, le véhicule a fini sa folle course en s'encastrant avec un énorme bruit dans le rez-de-chaussée du grand magasin Ahlens. Ensuite, tout est allé très vite.
La police a immédiatement bouclé le quartier. Tandis que les ambulances arrivaient sur la zone toutes sirènes hurlantes, les policiers lourdement armés couraient vers le camion. Criant aux passants: «undan undan!» (partez, partez!) Les salariés de Ahlens, profondément choqués, beaucoup en larmes, étaient évacués, un par un, en fil indienne, à l'arrière du grand magasin sur Vasagatan, près de la gare Centrale. Le trafic des trains, des bus et des métros était interrompu. Les hôpitaux ont enclenché le plan catastrophe. Les ministres et les députés, dont les bureaux sont à 300 mètres du lieu de l'attentat, étaient placés en sécurité. En déplacement en province, le premier ministre, Stefan Löfven, s'est très vite exprimé: «La Suède a été attaquée et tout porte à croire qu'il s'agit d'un attentat terroriste.» Le roi Carl XVI Gustav et la reine Silvia, en voyage officiel au Brésil, ont aussitôt décidé de rentrer à Stockholm: «Nous suivons de près l'évolution de la situation. Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles.» Selon un porte-parole de la police suédoise vendredi soir, «quatre personnes sont mortes et quinze ont été blessées».
Quelques minutes après le drame, le «vrai» chauffeur du camion a été retrouvé sain et sauf. «Il était en train de charger en centre-ville quand un ou plusieurs individus ont sauté sur le siège avant et démarré le véhicule», raconte le porte-parole de Spendrups, Marten Lyth.
Sur le coup de dix-sept heures, l'accès au centre-ville de Stockholm était totalement fermé. Des hélicoptères tournaient dans le ciel. La surveillance autour de tous les lieux stratégiques du pays a été rehaussée. Les contrôles aux frontières ont été renforcés. Une enquête préliminaire a été ouverte pour «crime terroriste».
En début de soirée, un homme a été arrêté dans la banlieue nord de Stockholm. Selon la police, qui n'a pas précisé son identité, il ne s'agirait pas du chauffeur, toujours recherché. L'homme correspondrait aux images diffusées par les forces de l'ordre quelques heures plus tôt. Les services secrets avaient en effet publié deux clichés, pris par les caméras de surveillance, montrant un homme caché sous une capuche noire, à proximité des lieux de l'attentat.
Cette semaine, je me suis encore rendue sur le terrain dans toute la France, à la rencontre des Français. Partout, j’ai trouvé le même accueil enthousiaste et le même espoir pour l’avenir de la France. Cette ferveur populaire me porte et me donne l’énergie pour amplifier encore notre campagne. Après le très réussi meeting de Bordeaux dimanche, je me suis rendue à la foire de Lencloître dans la Vienne. Ce grand marché, qui a lieu le premier lundi de chaque mois, fait partie de ces traditions anciennes et vivaces qui font le cœur de la culture populaire de la France. L’après-midi, au Château-Couvert de Jaunay-Clan, j’ai rencontré les propriétaires de ce lieu exceptionnel. Ils font vivre le patrimoine en ayant transformé cette bâtisse Renaissance en lieu d’exposition pour des œuvres d’art contemporain. Alors oui, je peux vous l’affirmer : pour peu qu’on cherche à la voir, il n’est pas difficile de trouver la culture française, l’art français. Ce n’est pas que l’héritage de notre passé, c’est aussi une vie présente, intense, créative, avec des passionnés qui se dévouent pour entretenir le patrimoine matériel et immatériel, l’enrichir de créations modernes et le transmettre à nos enfants.
J’ai fini cette très riche journée par une belle réunion publique à La Bazoche-Gouet, en Eure-et-Loir. Rencontrer le monde rural et les agriculteurs est d’une extrême importance pour moi. Jamais je ne réduirai la France à quelques grandes métropoles déconnectées du reste du pays.
Mardi, j’ai défendu mon projet pour la France dans le débat organisé entre les onze candidats sur BFM et CNews. Cet exercice démocratique inédit n’était pas inintéressant et j’espère qu’il aura conduit beaucoup de compatriotes à approfondir leur connaissance de mes engagements !
Mercredi, j’étais en Alsace, dans le Bas-Rhin, à Monswiller, où la population s’est montrée enthousiaste à l’idée de faire disparaître les grandes régions fusionnées sans âme que Hollande a imposées aux Français sur injonction de la Commission européenne. Car les régions que nous aimons, ce ne sont pas des structures administratives lointaines et opaques. Nos régions, c’est la vie locale et la culture populaire. Et cela, rien ne pourra l’enlever aux Français !
Enfin, vendredi matin, je suis allée rencontrer Marcel Campion et les forains à la Foire du Trône. Il s’agit encore d’une belle tradition qui amène de la vie dans nos villes et nos villages. Il est important de défendre ces fêtes populaires, traditionnelles et conviviales. Ce sont des lieux de rencontre qui permettent à tous de se distraire et de se retrouver pour passer un bon moment en famille, entre amis, entre voisins. C’est aussi cela, le lien social qui nous unit.
La campagne présidentielle entre désormais dans sa dernière ligne droite. J’ai besoin de vous dans cette période cruciale de campagne officielle. Plus que jamais, jusqu’à la dernière minute, il va falloir rassurer et convaincre. La vision que je porte est celle qui permettra à notre beau pays de retrouver sa grandeur. La France est riche, elle est belle, et chaque déplacement que je fais me donne encore plus d’énergie pour la défendre et défendre son peuple. Plus que jamais, je le crois, nous pouvons l’emporter et rendre aux Français la maîtrise de leur destin !
Les Etats-Unis ont frappé une base aérienne syrienne en réponse à l'attaque chimique présumée attribuée à Damas, selon des responsables américains jeudi.
La frappe a été menée avec 59 missiles, a précisé un responsable de la Maison Blanche. Il a également indiqué que les Etats-Unis avaient frappé la base aérienne de Shayrat, qui selon Washington serait «associée au programme» syrien d'armes chimiques et «directement liée» à l'attaque chimique présumée à Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib.
Un militaire du 6e régiment de génie d'Angers est mort dans une embuscade hier dans l'est du Mali, près de la frontière du Burkina Faso, a annoncé aujourd'hui la présidence française.
"Le président de la République a appris avec une grande tristesse la mort la nuit dernière au Mali d’un caporal-chef du 6ème régiment du génie d’Angers à la suite d’un accrochage avec des terroristes lors d’une opération dans le sud-est de ce pays", peut-on lire dans un communiqué.
Dans un communiqué, le ministère de la Défense précise que le caporal-chef Julien Barbé a été mortellement blessé par des tirs alors que son détachement intervenait après l'attaque d'un véhicule blindé léger par un engin explosif qui a fait deux blessés légers.
Les faits se sont produits lors d'une opération militaire tripartite de la force française Barkhane avec des unités maliennes et burkinabées dans la zone frontalière située au sud de Hombori, à 200 km au sud-ouest de Gao.
Depuis janvier 2013, 17 soldats français sont morts au Mali.
NdB: Honneur à ce soldat français mort au combat contre le terrorisme islamiste
Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle qui avait applaudi l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, a estimé jeudi que celui-ci avait « tort en évoquant une intervention » en Syrie après l’attaque chimique présumée de mardi.
« Attention, je le dis clairement, de pas se relancer dans une opération militaire en Syrie. J’ai entendu des propos de M. Trump qui évoque une intervention... Je crois qu’il a tort » a affirmé la patronne du FN sur LCI.
« En faisant cela, il rentre dans la roue des anciennes administrations américaines, que ce soit l’intervention en Irak ou en Libye, ça n’a pas été une réussite pour le moins, il faut être prudent avec ce type de menaces », a-t-elle insisté.
Pour elle, ce n’est plus « le temps où de grandes nations mettaient des dirigeants à la tête de tel ou tel pays parce que ces dirigeants les arrangeaient (...). C’est au peuple syrien de choisir son futur dirigeant ».
La mosquée Es-sunna, située rue de la Révolution dans le centre de Sète (Hérault), a été fermée mercredi 5 avril et jusqu'à nouvel ordre par un arrêté préfectoral, rapporte une source policière à l'AFP. Elle avait fait l'objet, jeudi 30 mars, d'une perquisition au cours de laquelle des tracts contenant des appels à la haine ont été découverts.
Une fermeture dans le cadre de l'état d'urgence
L'arrêté a été notifié et placardé à l'entrée du lieu de culte. Dans le cadre de la loi sur l'état d'urgence, le préfet peut décider de fermer tout lieu où sont tenus des propos constituant une incitation à la haine ou à la violence ou une provocation à la commission d'actes de terrorisme ou en faisant l'apologie.
"Le responsable de cette mosquée prônait une idéologie radicale appelant à la discrimination, à la haine ainsi qu’à l’animosité à l’égard des autres, explique le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl, dans un communiqué. La mosquée constituait également un lieu de rencontre régulier pour des fidèles connus pour leur radicalisation et leur proximité avec des personnes prônant le djihad armé sur le territoire national et cherchant à rejoindre la zone irako-syrienne. Certains d’entre eux ont ainsi été récemment mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste."
Le gouvernement d’Alexis Tsipras se voit démuni chaque jour dans les sondages. Malgré le soutien populaire reçu dans deux élections, en février et en septembre 2015, et le Non majoritaire de plus de 60 % de voix au référendum de juillet 2015, contre les mesures de l’infâme « Mémorandum », Syriza, formé par une coalition d’organisations de la Gauche radicale, n’a pas pu tenir ses promesses pour une sortie du pays du programme d’austérité imposé par le Fonds Monétaire International et la Banque centrale européenne.
Avec un taux de chômage montant à 23 % de la population, (plus de 45 % chez les jeunes), et les salaires et pensions taxés à un tiers, le parti gauchiste cherche à consolider sa base électorale qui lui échappe. Selon les sondages, Syriza serait en troisième position derrière son prédécesseur au pouvoir, le parti du Centre-droit, Nouvelle Démocratie et la droite nationaliste de l’Aube Dorée qui a cimenté une base électorale de 7 à 10 % qui monterait peut-être à 15 %, voire 19 % dans certaines régions du pays.
Ayant déjà souffert deux pertes de cadres et députés, dont l’ex-présidente du parlement grec, qui ont ensuite fondé des partis gauchistes contre l’euro et l’adhésion du pays à l’Union européenne, Syriza cherche à rattraper le terrain perdu. Il devrait donc polariser le climat pour retenir ses adhérents, en soulignant son profil antipatriotique, anti-droite, antinationaliste et en même temps soutenir ses groupuscules qui se nourrissent en pratiquant la guérilla urbaine.
Il est évident, par exemple, que la lutte en faveur des immigrés clandestins est dans les mains d’un groupuscule de l’extrême gauche, dit Antarcia (Mutinerie), qui soutient toute action pro-islamiste et anti-identitaire. Le ministre de l’intérieur a même répondu au parlement que les « jeunes gens » qui détruisent systématiquement la propriété publique ne seraient interpellés « que s’ils dépassaient certaines limites » ; les incendies volontaires par des cocktails molotov lancés contre des véhicules du transport public, par exemple, semblent donc encore dans des « limites » tolérables pour lui…
C’est dans ce climat que le matin du 31 mars 2017 à 9 h 30, des hommes masqués et portant des massues ont attaqué le siège de l’administration centrale d’Aube Dorée rue Mesogeion, juste en face de l’école de Police, et à quelques mètres du Ministère de l’intérieur.
L’attaque s’est déroulée en pleine heure de pointe sur la grande avenue Mesogeion. N’ayant pas pu forcer l’entrée blindée de l’immeuble, les assaillants ont endommagé la librairie-boutique d’Aube Dorée, au rez-de-chaussée, aspergeant aussi la façade de peinture rouge.
Les casseurs gauchistes grecs à l’œuvre…
La police arrivée sur les lieux une bonne dizaine de minutes plus tard, a interpellé onze personnes… qu’elle a finalement relâchées. Des militants du groupuscule Antarcia, participant à Syriza, comme le président de la communauté pakistanaise à laquelle il est étroitement affilié, sont témoins au procès en cours contre l’Aube Dorée… Un procès initié en septembre 2013 après son ascension dans les sondages qui, selon le Secrétaire du gouvernement de centre-droit de l’époque « lui prenait des votes »…
Il est également intéressant de noter que la date choisie pour une attaque contre la seule voix politique et militante des nationalistes en Grèce, qui revendique la victoire des forces nationales contre l’insurrection communiste, dite « guerre civile » qui finira avec la victoire des forces patriotiques en 1949, n’est autre que celle de l’attaque des communistes contre la Gendarmerie de la ville de Litohoro, tuant neuf gendarmes et deux soldats. L’attaque a signé le début de la guerre civile…
Faisant preuve de leur esprit combattant, des militants Aube Dorée ont organisé le 1er avril, une action politique qui a remporté un grand succès au centre du Pirée ainsi qu’au quartier d’Ampelokipi, près du siège du parti… Ils distribuèrent des centaines de documents à cette occasion…
Contre le terrorisme et la dictature ténébreuse des médias, l’association populaire Aube Dorée poursuit, envers et contre tous les nervis, sa légitime activité politique.
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06/04/2017 – FRANCE (NOVOpress) : « C’est encore une exception française, se désolait Eric Zemmour ce matin sur
Léon Trotsky
RTL, une exception que l’on croyait disparue, ensevelie dans les poubelles de l’Histoire. Une exception qui a fait le spectacle, une exception qui a sauté comme un bouchon de champagne et a bien arrosé François Fillon et Marine Le Pen : l’exception trotskiste. »
« Plus grand monde, poursuit-il, ne connaît Léon Trotsky, fondateur de l’Armée Rouge soviétique et victime de la vindicte de Staline. Plus personne en Europe ne se réfère à son communisme qui ne s’embarrassait pas de sentiments, ni même souvent de la simple humanité. La France est pourtant le dernier pays au monde où des groupuscules trotskistes parviennent à subsister et même à présenter deux candidats à la présidentielle », à savoir Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, auxquels « on pourrait même y ajouter un troisième puisque Jean-Luc Mélenchon, a fait ses classes dans sa jeunesse à l’école trotskiste ».
« Les élèves de Léon sont au communisme ce que les jésuites sont au catholicisme : une formation de redoutables rhétoriciens qui n’ont pas leur pareil pour détruire l’adversaire dans une joute oratoire. »
Parfaitement insérés dans la politique-spectacle, ils se présentent avec « cette fausse décontraction, ce parlé soi-disant spontané, cette rupture des codes qui ne sont en vérité qu’un code inversé » :
« Poutou et sa gouaille d’ouvrier gréviste, Arthaud et sa hargne de tricoteuse au tribunal révolutionnaire, Mélenchon et son onctuosité souveraine de professeur à l’ancienne : de la belle ouvrage, du travail soigné. Léon Trotsky serait fier de ses élèves français. »
Mais, rappelle Eric Zemmour, « Léon Trotsky disait aussi, disait d’abord, qu’il fallait être à l’avant-garde de la classe ouvrière ». Or…
« quand nos trotskistes se retournent, il n’y a pas un ouvrier derrière eux. Même Jean-Luc Mélenchon a un électorat de petits-bourgeois socialistes qui font la révolution comme ils font la guerre avec un ours en peluche et un mojito à la terrasse d’un bistrot. »
Son jugement est sans appel :
« Les petits trotskistes français sont devenus les idiots utiles du grand capital. »
Et devinez pour qui votent désormais les ouvriers et pourquoi…
De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Il faut aussi que tu n'ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise : Rien de plus cher que la chanson grise Où l'Indécis au Précis se joint.
C'est des beaux yeux derrière des voiles, C'est le grand jour tremblant de midi, C'est, par un ciel d'automne attiédi, Le bleu fouillis des claires étoiles !
Car nous voulons la Nuance encor, Pas la Couleur, rien que la nuance ! Oh ! la nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor !
Fuis du plus loin la Pointe assassine, L'Esprit cruel et le Rire impur, Qui font pleurer les yeux de l'Azur, Et tout cet ail de basse cuisine !
Prends l'éloquence et tords-lui son cou ! Tu feras bien, en train d'énergie, De rendre un peu la Rime assagie. Si l'on n'y veille, elle ira jusqu'où ?
O qui dira les torts de la Rime ? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime ?
De la musique encore et toujours ! Que ton vers soit la chose envolée Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée Vers d'autres cieux à d'autres amours.
Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym... Et tout le reste est littérature.