"Le Pen s'est adressée hier aux banlieues, qui... par radioclassique
GAELLE MANN - Page 251
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Florian Philippot sur Radio classique
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JOURNAL TVLibertés DU 16/11/16
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Robert Ménard : « il ne faut prendre aucun gant avec la presse. Elle est contre nous, elle est contre le peuple »
18h15[...] R&N : Vous expliquez justement être, en tant que maire, contraint de signer des demandes de regroupement familial. Quelles sont finalement les possibilités pour un maire de résister quand l’État et les différentes strates du millefeuille administratif sont contre vous ?
Robert Ménard : Le sous-préfet m’a écrit pour me dire que, comme je disais trop souvent non à certains regroupements familiaux ou à l’attribution de cartes de séjour de dix ans, il fallait dorénavant que je justifie les refus. Il ne m’a jamais demandé de justifier les réponses positives… Bien sûr, ma marge de manœuvre est étroite. C’est bien pour cela que je participe – avec ce livre notamment – au débat national. Bien des problèmes auxquels je suis confronté comme maire ne peuvent trouver de solution qu’à Paris ou à Bruxelles. [...]
Robert Ménard : Ce que je veux retenir de Trump, c’est tout d’abord qu’il faut dire les choses telles qu’elles sont. J’entends des commentateurs moquer le fait qu’il n’emploierait que 700 mots dans ses discours. Et alors ? Il emploie les mots des gens. Il faut convaincre les gens avec leurs mots. Quand je m’adresse à mes concitoyens, je ne fais pas une thèse de troisième cycle, je m’adresse à eux avec leurs mots qui, ça tombe bien, sont les miens.
La deuxième chose à retenir, c’est qu’il ne faut prendre aucun gant avec la presse. La presse est contre nous, elle est contre le peuple. [...] Il faut en tirer toutes les conséquences. Demain au pouvoir, il faudra commencer par supprimer toutes les aides publiques à la presse. On verra bien qui survivra, qui répondra aux attentes du public… [...]
R&N : Vous écrivez que les patriotes, s’ils ont le pouvoir, devront agir assez vite.
Robert Ménard : C’est l’expérience que j’ai tirée des erreurs à une toute petite échelle, celle de ma ville : il faut réagir immédiatement. Il ne faut pas hésiter à se séparer d’une partie de ceux qui peuplent la haute administration. Un peu à la manière du système américain.
R&N : Et d’un point de vue législatif ?
Robert Ménard : Je crois qu’il va falloir, dans un premier temps, diriger ce pays par ordonnance. Vous avez vu l’hystérie médiatique entre les deux tours des régionales ? Vous imaginez ce que cela va être entre les deux tours de la présidentielle. Alors si Marine Le Pen l’emporte… Il faudra aller vite et frapper fort !
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Les manifestants anti-Trump payés par Soros
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VIDEO - Aux Pays-Bas, le père Fouettard accusé de racisme
http://www.contre-info.com/pays-bas-le-pere-fouettard-accuse-de-racisme
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Gilles Lebreton (FN) : La résistance à la politique migratoire de l'UE s'organise
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ZOOM - Xavier Moreau: "L'Amérique est un peu la Russie de 1999-2000
TVL
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Donald Trump : ce que doit vite comprendre le Front National
Michel Lhomme, philosophe, politologue ♦
Il faut tirer les leçons de l’élection de Donald Trump, le Front National en premier. Il y a un an, personne n’aurait parié sur sa personne. Or il l’a emporté malgré tout l’hallali médiatique contre lui.
La « dédiabolisation » du Front National est une erreur monumentale. Elle pouvait se comprendre comme stratégie du pouvoir dans les années 90, pas en 2016. Il ne doit pas aligner sa stratégie sur celle des médias. Les Français ont réellement ouvert les yeux. Ils savent parfaitement qu’Alain Juppé est laxiste, imbu jusqu’à satiété d’orgueil et qu’il ne fera rien. Ils savent aussi que Nicolas Sarkozy est au service des États-Unis et de la finance et que Les Républicains n’ont aucune conviction. De fait quand un Républicain sort du rang, et nous pensons ici à Jean-Frédéric Poisson, les Français le plébiscitent aussitôt. Les Français savent parfaitement que les journaux les manipulent. Ils s’en sont encore rendu compte avec les élections américaines. Ils savent surtout ce qu’ils vivent au quotidien. C’est donc un discours ferme, parfois provocateur, sans langue de bois qu’ils attendent. Ils veulent du Zemmour à la puissance électorale. Ils attendent qu’on fasse tomber les masques.
Le gauchissement du Front National est la pire erreur politique qui soit. Pourtant Marine Le Pen continue sa politique de « dédiabolisation ». On a ainsi appris que le SIEL (Souveraineté, indépendance et liberté) a officiellement quitté le Rassemblement Bleu Marine alors que ce groupement était destiné à élargir l’assise électorale du Fn et attirer des personnalités et des mouvements extérieurs au Front. Ce nouvel épisode est loin d’être anodin puisqu’il prouve la difficulté pour le Front national d’avoir des alliés, condition sine qua non de sa victoire électorale.
Certes, le Fn cherche des alliés mais sur sa gauche voire chez Les Républicains comme si un Jacques Myard pourrait tourner casaque et voter Fn. On retrouve là le fantasme de l’union des Droites auquel pourtant le dernier livre de Patrick Buisson, La Cause du Peuple a tordu le coup. En fait, aujourd’hui au Front National, lorsque l’on ne partage pas la ligne politique et stratégique imprimée par le tandem Marine Le Pen-Florian Philippot, on est maudit, on est exclu, on est interdit de parole (voir les difficultés rencontrées par le maire de Béziers sur l’infléchissement à droite des questions économiques et sociétales, la volonté d’éliminer Jacques Bompard et la Ligue du Sud, les départs d’intellectuels comme Laurent Ozon, Aymeric Chauprade ou de jeunes prometteurs comme Julien Rochedy.
Poursuivre une telle politique d’exclusion est suicidaire et conduira à l’échec
Il faut relire le jugement de Marine Le Pen sur l’éviction du Siel : « Le Siel était devenu un groupuscule concentrant tous les profils d’extrême droite dont on ne voulait plus. Les virés, les tarés, les racialistes, Civitas et autres dingues. Son départ est une bonne nouvelle ». Or ce que Marine Le Pen oublie c’est que Trump a remporté aussi sa victoire avec eux, avec les » illuminés » des Tea Party. Si tous ceux qui se placent à la droite de Marine Le Pen – ce qui fait maintenant du monde ! – sont à exclure pourquoi ne rejoint-elle pas la drauche ? Qu’elle le veuille ou non, ce nom familial lui interdira jusqu’au décès de Jean-Marie Le Pen d’être acceptée par le système. Ce n’est donc pas à gauche, en adoucissant son discours qu’elle remportera l’élection présidentielle de 2017 mais au contraire en le radicalisant, en l’hystérisant à la Trump, tout en proposant un programme cohérent de gouvernance pragmatique à venir.
Marine Le Pen s’est plainte récemment de ce que ses alliés successifs , censés être à sa gauche,finissent toujours à la droite du Fn. Mais c’est précisément parce que Marine le Pen et Florian Philippot ne cessent de dériver à gauche, sur la plupart des questions sociétales ou d’immigration que tous ses alliés, même ceux issus de la droite parlementaire la plus modérée finissent effectivement par se retrouver à sa droite ! Oui, il faut proposer le » rembarquement « . Oui, il faut parler haut et fort du « grand remplacement « . Il faut décliner l’identité charnelle de la France, l’importance de la famille, le réarmement spirituel et moral de notre pays, l’incompatibilité de l’Islam, la fermeté sécuritaire, la fin des radars routiers et l’abrogation des taxes sur les entreprises.
Les Français n’attendent plus du tout un projet politique aseptisé
Les Français savent ce que valent les valeurs républicaines recyclées dans un vivre-ensemble cosmopolite qui les étrangle et les menace.
A quoi sert-il d’être placé sur l’échiquier politique à l’extrême-droite si c’est pour être « républicaniste » ou « assimilationniste » ? Quoi que disent Marine Le Pen et Florian Philippot sur les plateaux des médias télévisuels , ils seront les gens de l’extrême-droite. Trump l’avait immédiatement compris. Contre toute attente, il a gagné.
La victoire de Donald Trump exige un changement de stratégie et d’orientation de la part de Marine Le Pen. La campagne électorale doit attaquer le système, les pseudo-intellectuels, les médias et les artistes aux ordres. Le Front National ne peut pas être un parti comme les autres puisqu’il est le parti de la rupture.
Et puis enfin, est-on aveugle ? Si le Front national atteint aujourd’hui des scores importants, ce n’est pas du tout en raison de sa « dédiabolisation » mais avant tout parce qu’un nombre croissant de nos compatriotes se sont radicalisés et ont compris où allait les mener le mondialisme sans frontières. S’ils votent Front National c’est parce que Marine s’appelle Le Pen et que son parti s’appelle encore le Front National.
Aussi vouloir poursuivre une campagne aseptisée, c’est bien aller à l’encontre du vote populaire alors que les Français n’ont jamais été aussi réceptifs aux discours radicaux. Le Parti qui est censé incarner l’anti-système ne peut se permettre de renier ses fondamentaux qui en ont fait jusqu’alors sa force et son originalité pour rentrer dans un système qui de toute façon ne l’acceptera jamais. La victoire, une victoire éclatante et sidérante au second tour en sera alors le juste prix.
Le grand rembarquement, d’Emmanuel Albac, éditions Dualpha, 336 pages, 26€.
La cause du peuple de Patrick Buisson, éditions Perrin, 464 pages.
METAMAG
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Eric Zemmour : « Ce sont les Européens qui regrettent le plus Hillary Clinton »
15/11/2016 – FRANCE (NOVOpress) : « Les Américains ont choisi Donald Trump mais ce sont les Européens qui regrettent le plus Hillary Clinton », s’est amusé ce matin Eric Zemmour sur RTL : « Ils pleurent comme des enfants qui ont perdu leur papa, comme des enfants du divorce qui voient leur père quitter leur mère : les Américains ont choisi Donald Trump mais ce sont les Européens qui regrettent le plus Hillary Clinton. » Tous les Européens ? Pas tout à fait mais tous ceux dont « le monde s’écroule » :
« Tous ceux qui croient encore au monde libre, en la fable de l’Oncle Sam bienveillant, tous les atlantistes, tous les libéraux, tous ceux qui ont la foi dans les vertus du libre-échange, tous ceux qui se sentent à l’abri sous le parapluie nucléaire américain, tous ceux qui ont peur de l’ogre russe, tous ceux qui considèrent que l’Amérique est la mère des démocraties, tous ceux qui ont la bannière étoilée dans le cœur avant même leur propre drapeau, tous ceux qui sont éternellement reconnaissants à l’Amérique de les avoir libérés de la botte nazie, en oubliant seulement que c’est la Russie qui a brisé la machine de guerre allemande, oui tous ceux-là ont la gueule de bois. »
Et pourtant, ils auraient dû pourtant s’y attendre :
« Ils auraient dû se méfier. Ils auraient dû mieux écouter ce que leur murmurait Obama. Ah les manières du distingué Barack étaient bien sûr plus policées, mais le fond n’était pas substantiellement différent des vociférations de Donald. »
Déjà, explique Zemmour, « Obama n’avait plus d’yeux que pour la Chine et son fameux pivot. Déjà le Congrès américain à majorité républicaine n’entendait pas ratifier les résultats de la Cop 21. Déjà Hillary Clinton avait renoncé au traité transatlantique sur la pression de sa base du parti démocrate. Déjà les militaires américains disaient le plus grand mal de l’Otan ; ils jugeaient les forces européennes minables voire encombrantes. Seules les troupes françaises en Afrique trouvaient grâce à leurs yeux. En vérité, l’Otan est devenue inutile depuis la chute de l’URSS il y a vingt-cinq ans. L’état-major américain a tout de suite proposé sa dissolution, mais les présidents ne l’ont conservée que pour justifier le maintien de leur protectorat sur l’Europe. »
Conclusion d’Eric Zemmour :
« Les dirigeants européens n’ont rien voulu voir et rien voulu savoir. Après le Brexit, la surprise devient chez eux une seconde nature. Si gouverner c’est prévoir, il faut admettre qu’il y a belle lurette que nous ne sommes plus gouvernés… »
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JOURNAL TVLibertés DU 15/11/16
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Vers un rapprochement entre Marine Le Pen et Donald Trump ?
Le soir de l’élection, deux responsables du FN étaient invités dans la Trump Tower
- Publié le : lundi 14 novembre 2916
- Mots-clés : Donald Trump; États-Unis; France; Front national; Marine Le Pen; Médias; Nationalisme; Politique; Populisme
- Commentaires : 20
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- Source : lexpress.fr
- E&R
Deux responsables du parti de Marine Le Pen, dont son représentant pour l’Amérique du Nord, faisaient partie des happy few invités dans la Trump Tower, le QG de Donald Trump, selon nos informations.
Retour au protectionnisme, rapprochement avec la Russie, rejet du « mondialisme », déconnection entre le peuple et les élites : sur bien des sujets, Marine Le Pen ne peut que se féliciter du succès de Donald Trump à la présidentielle américaine. La présidente du FN ne s’en est d’ailleurs pas privée, convoquant ce mercredi la presse pour déclarer que la victoire du candidat investi par le parti républicain était une « bonne nouvelle pour la France ».
Mais aussi pour le FN. « C’est encore un verrou psychologique qui saute, glisse un proche de la candidate du FN. Après le Brexit et l’élection présidentielle à venir en Autriche [où l’extrême droite a de fortes chances de l’emporter], de plus en plus d’électeurs vont se dire : c’est possible ».
Lire la suite de l’article sur lexpress.fr
« Comprendre le résultat, et l’accepter »
par Denis Franceskin, pour fnamerique.comDernier article, c’est entendu, après une campagne lourde et indigeste. Je m’étais dit, il y a plusieurs mois, en voyant Trump – le lucide, le cynique, le médiatique – prendre le système des primaires Républicaines à contre-pied, que quelque chose se passait. Je ne suis pas spécialiste de Trump, ni d’ailleurs de la politique américaine. Ses institutions et son mode d’élection sont souvent éloignées de la France. Mon but a été depuis le début de décoder ce qui se passe dans la tête de l’électeur américain, et pourquoi.
Un air de déjà-vu :
Je commençais à voir et à entendre autour de moi la même musique qu’en France. Vous savez, celle des médias, des artistes, des politiques… ces gens de bonne compagnie, aveugles et arrogants, qui commencèrent alors leur petit jeu de culpabilisation du peuple – peuple idiot qu’on se doit de rééduquer !
Tout était bon pour se moquer de Trump et de ses futurs électeurs. Comme toujours on ira trouver le plouc dans sa cave, au milieu de nulle part, avec un T-shirt sale et totalement inapte à l’analyse politique. Ça marchera sans doute, on y croit, ça fonctionne toujours !
Mais Trump, le mauvais élève, n’en fait qu’à sa tête. Devant des collègues à la Convention et devant des médias stupéfaits et mal à l’aise, il s’est abandonné à des inconvenances…
Le TAFTA, la concurrence déloyale, les délocalisations, les médias tenus par les puissants, les relations internationales…Quel démagogue ose tenir un pareil langage de haine ? Trump, qui dit exactement ce qu’il ne faut pas dire ! Un milliardaire qui trahit les siens. C’est inacceptable, et il va le payer !
Étape suivante : les « experts »
CNN, CBS, FOX etc… ils sont tous formels ! Trump est un clown, il ne peut pas gagner ! Pour la forme on lui donnera une miette, 1 %. C’est humiliant et ça fait rire dans les rédactions !
Étape suivante : les « images »
Mince, le milliardaire est en lice ! Ces imbéciles n’ont donc pas encore compris. Cette fois on va les forcer à ressentir de la honte en votant pour lui. Les médias utiliseront deux photos, toujours les mêmes. La douce Hillary et Trump qui ne sourit jamais. Pas étonnant, il est dangereux ce type, hein ? !
Étape suivante : les « pronostics »
S’il y a bien quelque chose de fantastique dans ces élections c’est bien les sondages. Là encore ils sont formels. C’est « mathématique », et puis même BHL le dit : Trump ne peut pas gagner. C’est ABC ou CNN qui en parlent, donc des sites sérieux, établis, pas comme ce qu’on trouve sur Internet. On parle ici de vrai journalisme, avec de vrais professionnels. Et ils sont formels, je le répète.
Étape suivante : les « affaires »
Le point tournant : ces bonnes casseroles, qui sortent toujours quelques jours avant les élections, débarquent enfin (juste avant les débats). Trump n’y échappera pas. Il faut dire que « Don » n’y met pas du sien… Et là, rien ne se passe. Rien du tout. Les Démocrates, qui de toute façon ne l’aimaient pas, le détestent encore plus – la belle affaire ! Alors je discute autour de moi, je m’interroge. On me dit « comparé à ce qu’elle est, comment osent-ils parler de respect ? », « Mais vous avez lu les emails de Wikileaks ? », « Parce que la Fondation Clinton c’est probablement mieux ? », « l’argent d’Haïti pour tous ces pauvres gens c’est moins grave ? », « quel homme n’a jamais parlé de ses exploits avec ses potes, franchement ! »… On me parle de Wall Street, des emplois perdus, des mensonges depuis des décennies, la difficulté de joindre les deux bouts, la gêne dans le besoin… Tiens, ces « petites gens » m’ont l’air tout de suite bien renseigné sur le « clan Clinton ». Toutes les semaines Wikileaks sort des infos explosives que les médias ne relaient pas – ou si peu – et voici qu’on m’en parle. Étrange. Ils devaient être normalement « un-educated » et ils me semblent bien au fait des affaires… ça ne sent pas bon tout ça !
Mardi soir, le 8 Novembre 2016
Je relis la veille quelques pages d’un livre sur les évènements de février 1848. Des citations que j’avais jadis « stabilotées ». Tocqueville « Nous nous endormons sur un volcan ». Lamartine « la question des prolétaires et celle qui fera l’explosion la plus terrible dans la société actuelle si les gouvernements se refusent à la sonder et à la résoudre ». J’y pense, mais c’est déjà le jour des élections. Je dois me préparer et retrouver le soir même des collègues pour un apéritif, puis direction aux Trump Towers. J’y suis invité, c’est un moment unique qui va clôturer cette aventure atypique. La rue est calme. Des policiers et les Services Secrets sont là. Les voitures attendent le candidat en bas de l’immeuble. La soirée électorale commence. Les chiffres arrivent. Il gagne la Floride. Les convives autour de moi sont maintenant certains qu’il va gagner. Les heures passent. Ça y est ! Il est élu.
Et ces mêmes médias, ces mêmes experts, viennent expliquer le vote. On croit rêver !
Épilogue – Avant 2017
Pour moi, le grand fait social de notre temps, c’est la formation d’une classe de misérables et d’oubliés. Des gens dont on se moque, auxquels on ment. Nos élites pensent que cela peut continuer. Au JT, on parle de sujets anecdotiques, le point météo en hiver, l’euro de foot, les vacances… et puis loin de chez nous il y a les bons dictateurs et les mauvais dictateurs. Les gentils et les méchants. Et pendant ce temps, nos agriculteurs se tuent, on culpabilise le petit français, sujet – on le sait bien – à l’extrémisme. L’euro l’a ruiné, ses fins de mois commencent le 15. Les vagues migratoires ? Il les ressent, lui. Son gosse s’est fait frapper hier dans le bus pour une cigarette… Mais l’important c’est qu’il ne vote surtout pas pour Marine !
Et puis un jour il se relève ! Il dit non, il se bat… et il gagne.
C’est parce que nous avons été depuis tout ce temps des sonneurs d’alertes, que nous avons mis en garde des maux qui nous touchent aujourd’hui, que nos solutions résonnent comme jamais, que je sais – c’est ma conviction profonde – que Marine Le Pen, apportera à la condition des français tous les changements, toutes les améliorations qu’il est humainement possible d’envisager ; et qu’elle va s’attacher à cette noble tâche avec le zèle le plus sincère et l’empressement le plus vrai.
Denis Franceskin -
VIDEO - Florian Philippot: "Avec Trump il n'y a aucune raison de s'inquiéter"
SUD RADIO - 13/11
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Valls : «L’immense majorité des personnes qui étaient à Calais obtiendront le statut de réfugié»
A l'occasion de la visite d'un centre d'accueil de migrants dans le Pas-de-Calais, le Premier ministre a fait savoir que la plupart des anciens occupants de la «Jungle» avaient vocation à rester en France – voire, pour certains, à devenir français.
«A travers vous c’est un message que j’adresse à mes compatriotes : il ne faut pas avoir peur. Un grand pays comme la France est capable d’intégrer ceux qui étaient à Calais et à Paris, avec fermeté et des règles parce qu’il en faut, mais aussi avec bienveillance». Deux semaines après le démantèlement de la «Jungle» de Calais, le Premier ministre Manuel Valls s'exprimait, lundi 14 novembre, à l'occasion de l'ouverture d'un centre d'accueil pour migrants à Croisilles, une petite commune du Pas-de-Calais.
Là, face à 36 anciens habitants du camp sauvage de Calais – 35 Soudanais et un Nigérian, selon la Voix du Nord –, le chef du gouvernement a esquissé la perspective d'une installation durable de la plupart des migrants issus de l'ancien site illégal : «L’immense majorité des personnes qui étaient à Calais obtiendront le statut de réfugié», a-t-il annoncé, avant de préciser à l'adresse des exilés africains : «Demain vous appartiendrez peut-être à la communauté nationale. Moi, Premier ministre, je suis né en Espagne. La préfète [du département] Fabienne Buccio a des origines italiennes. C’est ça, la France.»
Un plan de répartition des migrants en France qui échappe quelque peu au gouvernement
Les autorités françaises se sont engagées à répartir les quelque 10 000 anciens occupants de la «Jungle» calaisienne – où les conditions de vie étaient désastreuses – dans des centres d'accueil officiels répartis sur le territoire, tels que celui de Croisilles. Néanmoins, de premières limites à ce plan sont apparues, début novembre, avec l'installation de quelque 3 000 migrants (selon les associations) dans des campements de fortune à Paris, depuis dispersés par les forces de l'ordre. En outre, la moitié des jeunes migrants qui avaient été transférés dans un centre d'hébergement de Charente-Maritime se sont enfuis de celui-ci, disparaissant dans la nature.
Enfin, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a évoqué, mardi 8 novembre, la possibilité d'un retour de certains anciens habitants de la «Jungle» dans le Calaisis... alors même que l'évacuation du site avait été présentée par le gouvernement comme l'acte d'abolition définitif des camps illégaux de migrants dans le pays.
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L’ancien député UMP Jérôme Rivière investi par le FN aux prochaines législatives
Le futur candidat qui représentera le FN aux législatives de 2017 dans la 6e circonscription du Var, sans toutefois prendre sa carte d’adhérent, mènera campagne sur « (s)es valeurs: identité et souveraineté », indique Libération. « Le Brexit en Grande-Bretagne et la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine montrent que l’identité et la souveraineté sont au cœur des préoccupations. »
NDF
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VIDEO - Juppé et les islamistes
Excellent! A voir!
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Vladimir Poutine et Donald Trump s'appellent pour parler de leurs relations et de la Syrie
Le chef d'Etat russe et le président élu américain ont eu leur première conversation téléphonique. Au menu, les futures relations diplomatiques entre les deux pays ainsi que le sujet de la guerre en Syrie. Le Kremlin évoque une convergence de vues.
Le président élu et le chef d'Etat russe se sont parlé au téléphone pour la première fois. Vladimir Poutine et Donald Trump ont convenu de l'importance d'établir une base solide pour leurs relations bilatérales, et ce en développant les liens commerciaux et économiques entre les deux pays, a indiqué le service de presse du Kremlin.
Les deux dirigeants ont affirmé par ailleurs la même volonté d'«unir leur efforts pour combattre le même ennemi numéro un : le terrorisme international et l'extrémisme».
Sur la question plus précise de la guerre en Syrie, Donald Trump a fait connaître durant la campagne son souhait de combattre les terroristes islamistes sans ambiguïté, c'est-à-dire en soutenant le gouvernement de Bachar el-Assad, une position qu'il a réitérée après l'élection : «J'ai eu un point de vue opposé à beaucoup de personnes concernant la Syrie. Mon approche est que la Syrie combat Daesh et que nous devons nous débarrasser de Daesh», et, d'ajouter que bien que «n'aimant pas du tout [le dirigeant syrien], soutenir son gouvernement est le meilleur moyen de contenir l'extrémisme qui a prospéré dans le chaos de la guerre civile».
Lire aussi : La flotte russe prête à bombarder les djihadistes à Alep depuis la Méditerranée
Le président russe pour sa part avait déclaré juste après l'annonce de la victoire de Donald Trump que la Russie était «prête à restaurer les relations en plein format avec les Etats-Unis. «Nous comprenons que le chemin de la normalisation des relations entre les Etats-Unis et la Russie ne sera pas facile mais nous sommes prêts à remplir notre part», a déclaré Vladimir Poutine le 9 novembre 2016.
Le président de la Douma – le parlement russe – Vyacheslav Volodine faisait part ce 13 novembre de son optimisme quant à une amélioration des relations entre la Russie et les Etats-Unis : «Si Trump tient ses promesses, cela changera de façon radicale la situation», a-t-il ainsi déclaré dans une interview à la chaîne russe NTV, «Poutine et Trump ont de très nombreux points communs».
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Donald Trump veut expulser près de trois millions d’immigrés clandestins
14/11/2016 – ÉTATS-UNIS (NOVOpress)
Donald Trump est revenu dimanche sur son engagement de construire un mur à la frontière entre les États-Unis et le Mexique pour empêcher l’immigration illégale, lors de sa première interview télévisée depuis son élection.Interrogé par la chaîne CBS, il a expliqué que, sur certaines parties, le mur pourrait en réalité être une clôture. Il a aussi abordé le sujet de l’expulsion des clandestins.
Ce que nous allons faire, c’est renvoyer les criminels, les personnes ayant des casiers judiciaires, les membres de gangs, les trafiquants de drogue, sans doute deux millions de personnes mais peut-être même trois. Nous allons les faire sortir de notre pays ou les incarcérer. Ils sont ici illégalement.
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Twitter: Marion Le Pen répond oui à l'invitation de Stephen Bannon
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VIDEO - Robert Ménard: l'immigration dépâsse le seuil de tolérance
http://www.fdesouche.com/789241-robert-menard-immigration-depasse-le-seuil-de-tolerance
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VIDEO - Trump veut expulser deux à trois millions de criminels clandestins