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GAELLE MANN - Page 254

  • Contrairement aux pronostics, Wall Street bondit proche d’un record après la victoire de Trump

     

    0h03

    Wall Street a déjoué la plupart des pronostics mercredi en réagissant par une nette hausse à l’élection de Donald Trump à la présidence américaine, au point de presque battre un record: le Dow Jones a pris 1,40% et le Nasdaq 1,11%.

     

    Selon les résultats définitifs, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average a gagné 256,95 points à 18 589,69 points, à une cinquantaine de points de son record de clôture, et le Nasdaq, à dominante technologique, 57,58 points à 5251,07 points. L’indice élargi S&P 500 a avancé de 23,70 points, soit 1,11%, à 2163,26 points.
    «C’est une réaction particulièrement inattendue pour la Bourse (…) qui essaie de digérer les ramifications de la victoire inattendue de Trump», a reconnu David Levy, de First Republic Advisors.
    Depuis mardi soir et la fin des élections américaines, les marchés évoluent sur des «montagnes russes», a-t-il rappelé.
    Les places mondiales, sur lesquels les investisseurs affichaient une large préférence à l’idée d’une victoire de la démocrate Hillary Clinton, ont d’abord chuté, comme se concrétisait l’élection imprévue de M. Trump, mais Wall Street a rapidement trouvé de l’élan après quelques hésitations à l’ouverture et n’a ensuite fait qu’accélérer.

    Journal de Montréal

  • #Monde - Donald Trump remporte l’élection américaine : le détail des résultats

    Publié le 9 Novembre 2016

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    Le républicain a remporté 290 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour gagner. Sa rivale démocrate en totalise, elle, 218.
     

    La candidate démocrate n’a pas encore pris la parole devant ses partisans

    Publié dans le Monde le 9 novembre 2016
     
    Donald Trump sera le prochain président des Etats-Unis. Un peu avant 9 heures, heure française, le candidat républicain avait remporté 290 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour gagner l’élection. Sa rivale démocrate Hillary Clinton en a, elle, remporté 218.
     
    La victoire du candidat républicain s’est dessiné au fil de la nuit, alors que M. Trump a remporté la plupart des « swing-states », ces Etats-clés déterminants pour le résultat final : la Floride (29 grands électeurs), la Pennsylvanie (20 grands électeurs), l’Ohio (18 grands électeurs), la Caroline du Nord (15 grands électeurs), l’Iowa (6 grands électeurs).
     
    Il l’a également emporté dans l’Alaska, l’Arizona, l’Utah, le Montana, l’Idaho, le Wyoming, le Kentucky, l’Indiana, la Louisianne, le Missouri, la Géorgie, la Virginie-Occidentale, le Tennessee, l’Oklahoma, le Mississippi, la Caroline du Sud, le Dakota du Nord et le Dakota du Sud, le Nebraska, le Kansas, le Texas, l’Arkansas, le Wisconsin et l’Alabama.
     
    Tout juste élu, Donald Trump a affirmé mercredi matin lors de son discours de victoire devant un parterre de fidèles à New York qu’il serait « le président de tous les Américains », au terme d’une campagne particulièrement acrimonieuse.
     
    La candidate démocrate n’a pas encore pris la parole devant ses partisans mais a appelé au téléphone le vainqueur de l’élection pour le féliciter, a confirmé M. Trump. Selon le porte-parole de la campagne d’Hillary Clinton, elle s’exprimera jeudi... Lire l'intégralité.
  • Les six victoires de Donald Trump

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    Magnifique victoire de Donald Trump qui, à 2 h 56 du matin, mercredi, avait dépassé le chiffre fatidique de 270 grands électeurs et donc pris une option décisive sur la Maison Blanche où il entrera officiellement le 20 janvier prochain. Le New Yorkais a obtenu plus de voix populaires et raflé bien davantage d’Etats que sa rivale Hillary Clinton. C’est une superbe victoire semblable à celle de Ronald Reagan en 1980. Tout le pays est recouvert de couleur rouge, celle des républicains, et ne laisse aux démocrates et à leur couleur bleue que quelques taches périphériques.

    Trump avait l’habitude de dire que ce qu’il avait entrepris n’était pas une campagne électorale « classique » mais un véritable mouvement politique avec ce que cela impliquait de nouveau et de percutant. Ceux qui ne l’ont pas pris au sérieux ont eu tort : ce mouvement fut un tsunami à l’américaine, c’est-à-dire qu’il a tout emporté sur son passage. Il ne reste presque rien du paysage qui existait encore la veille de cette élection. Il y aura désormais un avant et un après 8 novembre.

    La victoire de Trump a provoqué six défaites. Et c’est même dans ces six défaites que l’événement de ce 8 novembre prend toute sa signification. Première défaite, celle, bien sûr, d’Hillary Clinton. Personnage flou, ambigu, arriviste qui a payé en une journée à la fois son amateurisme, sa corruption et son arrogance. La deuxième victime est le président Barack Obama lui-même. Il comptait bien sur l’ex-First lady pour récupérer le flambeau du gaucho-libéralisme, assurer la gestion du legs de ses deux mandats et pousser jusqu’aux extrêmes le démantèlement de l’Amérique. C’est raté. Troisième défaite : celle de l’establishment qui a commis, dès le début de cette course présidentielle, l’impardonnable erreur de considérer le milliardaire comme un marginal avant de s’apercevoir, mais trop tard, qu’il pouvait aller loin.

    La quatrième défaite, c’est chez les caciques, les notables du parti républicain, que l’on en trouve les traces les plus caractéristiques. Des gens comme l’ancien président George Bush, le sénateur John McCain, l’ancien candidat à la présidence Mitt Romney et bien d’autres n’ont rien compris. Ils n’ont rien compris au personnage de Trump, à ce qu’il avait d’imprévisible et de novateur. Ils n’ont rien compris à la dynamique qu’il a réussi à intégrer aux primaires républicaines. Et ils n’ont rien compris au souffle destructeur qui menaçait d’emporter l’idéologie et les structures d’un conservatisme sclérosé.

    Cinquième défaite : celle du globalisme. En fait, ce n’est pas exactement une défaite mais un coup d’arrêt. Avec Trump dans le Bureau ovale, les manipulateurs seront bien obligés de marquer le coup, de geler, pour un temps au moins, leurs opérations visant à corroder l’indépendance nationale américaine. Sixième victime du 8 novembre : les médias. C’est sans doute le naufrage le plus spectaculaire de cette histoire. Une sorte de Titanic journalistique. Entre ceux qui affirmaient que Trump n’avait aucune chance de gagner seulement deux primaires et ceux qui claironnaient 48 heures avant l’élection qu’Hillary allait la remporter triomphalement, on obtient une galerie de portraits où la suffisance le dispute à l’hypocrisie.

     

    Pourquoi Trump a-t-il gagné ? D’abord parce que tous les groupes sur lesquels il s’appuyait (les Blancs, les indépendants, les démocrates déçus) ont montré jusqu’au bout leur fidélité et leur cohésion. Ensuite, parce que Trump s’est présenté très tôt comme l’homme du changement, le pourfendeur de l’establishment, l’initiateur d’indispensables réformes. Enfin parce qu’il a développé durant toute cette course un programme populiste qui a pris du social à la gauche et du national à la droite. Mélange qui a plu dans l’Amérique profonde assaillie de problèmes auxquels Trump s’est intéressé pour bâtir son discours et sophistiquer son charisme. A ces trois raisons s’ajoute l’opération qui a consisté à démolir le personnage d’Hillary Clinton. Cette opération fut la moins difficile à mener : Avec ses scandales et son cynisme, l’intéressée avait pratiquement apporté à son vainqueur sa propre tête sur un plateau.

    Christian Daisug

    Article paru dans Présent daté du 10 novembre 2016
    sous le titre « Le grand retour du peuple »

     

     

  • Les tweets de la droite FN et du qui saluent la victoire de Trump

    http://fr.novopress.info/201566/les-tweets-de-la-droite-et-du-fn-qui-saluent-la-victoire-de-donald-trump/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+novopressfrance+%28%3A%3A+Novopress.info+%7C+Agence+de+presse+ind%C3%A9pendante%29

  • Robert Ménard invite Donald Trump à venir à Béziers

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    09/11/2016 – FRANCE (NOVOpress) : Robert Ménard, qui a fêté l’élection de Donald Trump en compagnie de Miss Languedoc et une casquette Trump sur la tête, a adressé au candidat vainqueur une lettre de félicitations et a invité le prochain Président des Etats-Unis à venir dans sa « ville de résistance ». Voici la lettre de Robert Ménard à Donald Trump :

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  • Élection américaine 2016 : Donald Trump est élu 45eme président face à Hillary Clinton

     

     

    Le candidat républicain, Donald Trump, a désormais atteint le nombre fatidique de 270 grands électeurs, annoncent plusieurs médias américains. Il distance sa concurrente Hillary Clinton et va devenir le 45e président des États-Unis. 

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    C'est merveilleux!

     

     

  • Élection américaine : avant même le résultat, Marine Le Pen salue la victoire de Donald Trump

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    LE SCAN POLITIQUE - Tandis qu'ils s'étaient presque tous unanimement prononcés pour une victoire du candidat républicain, les cadres du Front national brocardent ce mercredi matin «le bloc médiatique de la pensée unique».

    Le suspense reste entier. S'il tient la corde depuis le début des dépouillements, Donald Trump pourrait encore être rattrapé par Hillary Clinton dans la course à la Maison Blanche. Une incertitude qui a poussé la quasi-totalité des responsables politiques français à rester en retrait, mercredi matin, préférant attendre les résultats définitifs avant de se livrer à tout commentaire. Exception faite du Front national, dont les principaux cadres n'ont pas hésité à saluer la performance du candidat républicain dès l'aube.

    » EN DIRECT - Suivez les dernières informations sur l'élection américaine

    Sans même attendre le résultat définitif, la présidente du parti, Marine Le Pen, a tweeté en personne, comme en attestent les initiales à la fin du message: «Félicitations au nouveau président des États-Unis Donald Trump et au peuple américain, libre!». Son numéro deux, Florian Philippot, lui a très vite emboîté le pas: «Leur monde s'effondre. Le nôtre se construit». «#PlaceAuxPeuples», a-t-il conclu, dans une allusion au slogan présidentiel de sa candidate: «Au nom du peuple».

     

    «Le bloc médiatique de la pensée unique française a la gueule de bois. Il y a une justice. La journée sera belle quoiqu'il arrive», s'est réjoui sur Twitter le vice-président du parti, Louis Aliot, très tôt ce mercredi matin. Idem pour son collègue Steeve Briois, qui n'a cependant pas pris de gants quant à l'issue du scrutin. «L'élection de Donald Trump est une gifle aux journalistes et “experts” de la pensée unique, méprisants pour les peuples! Un grand espoir!», s'est félicité le maire d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).

     

    Même satisfaction pour le secrétaire général du parti, Nicolas Bay: «Une claque monumentale à tous les fanatiques du mondialisme et aux médias qui se sont comportés en militants du camp». De son côté, le député RBM du Gard, Gilbert Collard, s'est d'abord contenté d'une photo de Donald Trump, pouce en l'air, accompagnée du commentaire: «Le système tremble! (...) Quand le peuple a parlé les médias sont mouchés!». Et d'ajouter: «Quel coup de pied au cul pour tous les bobos médiatiques, sondagiers, politiques...»

     

    Seule élue les Républicains (LR) à s'être jointe au concert de louanges du Front national: l'eurodéputée Nadine Morano. Dans une série de messages postés tout au long de la nuit, l'ancienne ministre a noté, non sans une certaine joie, que «les sondeurs (s'étaient) encore lourdement trompés». «Quand les médias veulent imposer leur choix le peuple leur inflige la raclée par les urnes», a-t-elle ajouté, estimant que «les médias sont devenus des organes de manipulation (dont) les citoyens ont marre!»

  • Brexit : Éric Zemmour dénonce « un coup d’État en gants blancs » des juges britanniques

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    08/11/2016 – FRANCE (NOVOpress)
    La Haute Cour de justice britannique a exigé un vote du Parlement pour déclencher le Brexit. Comme si le référendum ne pouvait pas être le dernier mot de l’Angleterre.

    Éric Zemmour dénonce un coup d’État en gants blancs :

    On aurait dû se méfier. On aurait dû comprendre les messages envoyés, les réactions furibondes des partisans de l’Union européenne, en Grande-Bretagne comme en France, en Allemagne comme aux États-Unis. Puisque le Premier ministre britannique avait l’outrecuidance de vouloir respecter la volonté du peuple, puisque les menaces de la City de faire ses bagages ne l’intimidait pas, on emploierait les grands moyens : le droit. (…) C’est l’arme suprême, qui ne pourra être surmontée que par un autre juge, Cour suprême anglaise ou Cour européenne. Un comble, comme si les élites avaient voulu montrer aux gueux qui tenait le manche.


  • A 3h30, pour la première fois, les bookmakers donnaient le statut de favori à Trump

     

    Rédaction en ligne Publié le - Mis à jour le

    USA 2016

    A quelques heures du début des dépouillements, Hillary Clinton était cotée à 1,12. Comprenez qu'une mise de 10 euros sur la candidate démocrate vous aurait rapporté 1,20€ de bénéfice. Donald Trump, lui, vous permettait de multiplier votre mise par 6,5.

    Mais les premiers résultats de cette nuit électorale n'ont fait que resserrer cet écart. En remportant quelques états qui ne lui étaient pas destinés théoriquement, Donald Trump a relancé complètement le suspense. A 3h20, les cotes des deux prétendants étaient à l'équilibre parfait. Sur le coup de 3h30, le candidat républicain prenait même une courte avance. Vers 4h00 du matin, Donald Trump avait une cote de 1,65 contre 2,20 pour Hillary Clinton qui endossait alors le rôle d'outsider.. Au même moment, le New York Times estimait à 54% les chances de victoire de Trump.

    Les bookmakers et les médias penchent de plus en plus du côté du milliardaire !

    La Libre Belgique

  • Les premiers résultats des Etats de l'Indiana et du Kentucky, Trump devance Clinton

    Les premiers résultats des Etats de l'Indiana et du Kentucky, Trump devance Clinton International00:05 09.11.2016(mis à jour 00:25 09.11.2016) URL courte41650214
     
    Les premiers chiffres proviennent des Etats de l'Indiana et du Kentucky, soit moins de 4% de la population et 19 grands électeurs, en majorité favorables à Donald Trump. Donc pas de surprise si Donald Trump devance Clinton selon ces premiers résultats.Les premiers chiffres proviennent des Etats de l'Indiana et du Kentucky, soit moins de 4% de la population et 19 grands électeurs, en majorité favorables à Donald Trump. Donc pas de surprise si Donald Trump devance Clinton selon ces premiers résultats.

    Pour connaître les résultats, il faudra attendre les dépouillements dans les « swing states », les Etats qui hésitent tous les quatre ans entre démocrates et républicains. Ce sont ces Etats qui généralement font basculer le scrutin.

    En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/201611091028595540-indiana-kentucky/

  • Les Républicains demandent la destitution de François Hollande

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    08/11/2016 – FRANCE (NOVOpress) : A l’initiative de Pierre Lellouche, député (LR) de Paris, le groupe Les Républicains de l’Assemblée nationale, présidé par Christian Jacob, a engagé aujourd’hui la procédure de destitution de François Hollande, sur la base de l’article 68 de la Constitution. Celui-ci prévoit qu’« en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat », le président de la République peut être destitué par le Parlement, réuni en Haute Cour.

    « Nous considérons que le président de la République a manqué à ses responsabilités vu ce qui est publié dans le livre [Un président ne devrait pas dire ça…] sur différentes opérations, des rançons, des cartes classées secret défense. Non, un président ne peut pas tout dire », a expliqué Christian Jacob

    Dans l’ouvrage écrit par deux journalistes du Monde, sur la base de très nombreux entretiens réalisés par le chef de l’Etat, François Hollande se vante notamment d’avoir donné son feu vert aux services secrets français pour quatre « opérations Homo » (pour « homicide »), une incroyable violation du « secret Défense » qui a fait bondir jusqu’à son ministre de la Défense, qui est pourtant l’un de ses derniers fidèles, Jean-Yves Le Drian.

     

  • JOURNAL TVLibertés DU 08/11/16

  • Ixelles (Belgique) : un Africain arrache les yeux d’un homme en pleine rue (MàJ : réglement de compte communautaire ?)

     

    18h06

    (…) L’auteur présumé de cet acte a été interpellé à l’hôpital alors qu’il se faisait soigner. Des policiers qui étaient présents pour une autre affaire ont trouvé ses blessures suspectes et ont procédé à son arrestation. Ce Néerlandais a reconnu s’être bagarré avec la victime mais n’a pas pu affirmer avec certitude lui avoir arraché les yeux. Il a été déféré devant un juge d’instruction pour coups et blessures volontaires, torture et traitement inhumain.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, la dispute serait liée aux origines africaines différentes des deux hommes. Sur Facebook, plusieurs proches de la victime avancent un motif politique. Liban Moustapha est en effet membre actif d’un mouvement d’opposition au régime de Djibouti. Ce dernier a d’ailleurs déposé plainte contre le principal responsable de l’organisation qui pourrait être à l’origine de cet acte.
    (…) La Dépêche


    C’est une agression d’une violence inouïe qui s’est produite dans la nuit de samedi à dimanche à Ixelles.

     

    Aussi affreux et incroyable que cela puisse paraître, c’est malheureusement un arrachage d’yeux qui s’est produit ce week-end à Bruxelles. Une agression d’une violence inouïe, qu’on avait d’ailleurs jamais connue auparavant dans la capitale, de mémoire de spécialistes du monde judiciaire.

    C’est pourtant bien ce qui s’est produit sur le coup des trois heures, dans la nuit de samedi à dimanche dans la commune d’Ixelles.

    En pleine rue, un individu s’en est pris à un homme de 33 ans, d’origine africaine, lui arrachant les yeux, on ignore avec quel outil, avant de prendre la fuite.

    Un témoin, qui passait par là, a pu avertir les services de secours et la police. Transportée à l’hôpital dans un état critique, la victime a survécu à ses blessures.

    Dans le quartier où cela s’est produit, la police locale a mené une enquête afin de mettre la main sur l’auteur de cet horrible geste. Les yeux de la victime ont pu être retrouvés non loin du lieu de l’agression. Un détail qui glace le sang.

    L’auteur des faits, lui, courait toujours à l’heure d’écrire ces lignes. Sur la motivation de son acte, le mystère demeure encore. Quelques pistes sont toutefois explorées par la police locale à ce stade. Celle d’un règlement de comptes entre membres de tribus africaines n’est pas exclue. Mais il est bien trop tôt pour confirmer cette hypothèse.

    On connaissait jusqu’ici certaines pratiques particulièrement violentes lors de règlements de comptes entre bandes dans la capitale, comme les blessures par balles dans les jambes ou même les atteintes aux parties intimes, mais un tel procédé, consistant à arracher les yeux d’une victime, c’est vraiment très particulier, ce qui interpelle davantage encore les policiers chargés de retrouver l’auteur des faits.

    À ce stade, la victime n’a pas pu délivrer de détails permettant de remonter la trace de son agresseur. Victime qui, selon nos infos, n’était pas connue de la justice.

    DHnet.be

    Merci à Kroaz Du

  • Tous les mondialistes derrière Clinton

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    Ils sont tous pour Hillary Clinton, que dis-je, ils sont en campagne permanente pour elle ! Ils croisent les doigts pour qu’elle accède à la présidence des Etats-Unis, ils tremblent que Trump puisse occuper la Maison Blanche, ils se répandent en anathèmes et exorcismes pour en écarter le Diable dont le candidat des Républicains serait le dernier avatar. « Ils » ? Ce sont ceux qui appartiennent à l’établissement, pas seulement aux Etats-Unis, mais aussi en France et presque partout en Europe : politiciens, financiers, artistes, journalistes installés, ils sont tous derrière elle. Tous ceux-là sont les bénéficiaires de la mondialisation, que l’épouse de Bill veut étendre et aggraver. Certes, ils entendent les casseroles qui tintinnabulent aux pieds de la candidate démocrate, ils connaissent ses mensonges, ses combines, mais elle protégera leurs prébendes, privilèges et autres avantages que la caste dirigeante s’est acquis au détriment du peuple.

    Marx lançait, il y a près de deux siècles : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! », la nouvelle version c’est : « Mondialistes de tous les pays, unissez-vous ! » En Amérique contre Trump, en France contre Marine Le Pen, en Grande-Bretagne contre le Brexit, etc. C’est la sainte alliance des dirigeants, politiques, financiers, médiatiques, artistiques contre les peuples.

    Car si les prétendues élites sont unies derrière Clinton, le peuple, lui, celui de l’Amérique profonde, soutient Trump, comme les plus pauvres des Britanniques ont voté pour le Brexit, tandis qu’en France le Front national est le premier parti chez les ouvriers et les chômeurs. Ce que ces électeurs-là ont tous en commun, c’est d’être les victimes d’une mondialisation qui les appauvrit, comme elle détruit les racines nationales, religieuses et culturelles du pays où ils sont nés.

    Si l’on dépouille les propos et le programme de Trump de ses scories et saillies, on trouve essentiellement la volonté de protéger ses compatriotes, et d’abord les plus démunis, mais aussi les classes moyennes appauvries en quête de boucliers contre les effets désastreux de la globalisation, de l’immigration massive, des délocalisations, qu’Obama a laissé prospérer, Clinton s’inscrivant dans sa continuité.

    Cette classe politico-médiatique, vent debout contre « le milliardaire texan », ricanait quand cet original s’est lancé dans la primaire républicaine : qu’allait faire cet amateur mal dégrossi chez les « pro » de la politique, policés, propres sur eux, aux paroles calibrées par des docteurs ès médias, aux audaces faussement spontanées ? Or il a vaincu, un à un, ses seize concurrents. Ce que les Américains ont perçu en lui, c’est d’abord une volonté indomptable. Sur la grande scène du monde, pensent ses partisans, comme dans son pays, il ne se laissera impressionner par rien ni personne.

    Est-il bon, est-il méchant ? La question n’est plus là pour ses électeurs, mais qu’il ait les qualités de ses défauts pour qu’il « Make America great again », qu’il restaure la grandeur de l’Amérique. C’est pourquoi, quel que soit le verdict des urnes, rien ne sera plus pareil, et on ne pourra pas continuer à museler la voix des laissés pour compte de la mondialisation qui s’est fait entendre à travers lui pendant cette campagne.

    Guy Rouvrais

    Article et dessin parus dans Présent daté du 8 novembre 2016