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GAELLE MANN - Page 250

  • George Soros concentre toute sa puissance de feu contre Donald Trump

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    18/11/2016 – FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Le Républicain Rich Swier a publié sur son blog une liste de 187 organisations ouvertement anti‑Trump. Ces 187 ONG présentent toutes la particularité d’être directement financées par le financier américano‑hongrois George Soros, par l’intermédiaire de son Open Society Institute.

    Ces 187 entités sont une déclinaison de tout le spectre de la gauche à l’extrême gauche. On compte ainsi de nombreuses organisations à base ethniciste black ou latinos, comme Voto Latino, ou encore Black Alliance for Just Immigration. Prison Moratorium Project milite pour la suppression des prisons et la libération inconditionnelle de tous les prisonniers. On y trouve aussi de nombreuses organisations LGBT et féministes, naturellement, comme la National Organization for Women, qui prône « l’avortement libre et gratuit » et fustige « les valeurs du christianisme ». La Faithful America milite quant à elle pour une redistribution rigoureusement égalitaire des richesses, à la mode Pol Pot.

  • Clash au Parlement des Pays-Bas : « Retournez en Turquie ! »

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    18/11/2016 – PAYS-BAS (NOVOpress) : « Si vous aimez tant votre pays, retournez y vivre, retournez en Turquie ! » : tels sont les aimables propos que Louis Bontes a lancé à Selçuk Öztürk dans l’enceinte du Parlement néerlandais, où ils siègent tous deux comme députés, ce qui est bien leur seul point commun !

    Selçuk Öztürk, un musulman né en Turquie en 1972, est un ancien du PvdA, le Parti travailliste, qu’il a quitté pour fonder sa propre formation avec un autre élu également né en Turquie et tout aussi musulman, Tunahan Kuzu.

    Louis Bontes est député lui aussi mais il n’est ni turc ni musulman. Elu sous l’étiquette du Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, dont il s’est éloigné depuis tout en continuant à défendre les mêmes convictions, il est même farouchement hostile à l’islamisation de son pays.

    Alors quand Selçuk Öztürk a commencé à prôner la suppression de l’armée des Pays-Bas, le sang de Louis Bontes n’a fait qu’un tour. Et il est allé lui parler du pays…

  • Thierry Ardisson se lâche sur le Qatar

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    18/11/2016 – FRANCE (NOVOpress)
    Mardi dernier, dans l’émission La Nouvelle Edition de la chaîne C8, à une question sur l’élection de Trump, l’animateur a déclaré :« La fille [sic] qui était en face de Donald Trump a reçu un million de dollars du Qatar pour sa fondation. Le Qatar étant notre pire ennemi, c’est comme si un homme politique français avait reçu de l’argent d’Hitler en 1938 ».

    Consternation sur le plateau. Ardisson continue : « C’est comme Sarkozy : tous ces gens qui touchent de l’argent du Qatar, il faudra bien un jour qu’ils répondent devant un tribunal. Si vous êtes financé par des gens qui veulent nous détruire, y a un moment où c’est de la haute trahison ».

    Manifestement, Ardisson commence à avoir sa carrière derrière lui…

  • Trump, révolution ou simulacre ? 2) Un programme de choc. Par Guillaume Faye

     

    18 novembre 2016 par Guillaume Faye

    Voici le second article du triptyque sur l’élection surprise de Donald Trump Son accès à la présidence des États–Unis peut donner lieu à un séisme américain et mondial, comme ne s’avérer qu’une baudruche vite dégonflée, décevant profondément le peuple qui l’avait élu en ultime sauveur. Analyse en trois parties, dont la première (article précédent) s’intitulait La rébellion du peuple. Voici la deuxième partie, Un programme de choc. La troisième s’intitulera Risque d’échec ou d’explosion.   

    Le premier projet révolutionnaire porté au pouvoir dans l’histoire américaine

    Dans ses trois premiers mois à la Maison Blanche, Donald Trump a promis de prendre des mesures proprement révolutionnaires dans tous les domaines : gel des embauches de fonctionnaires civils, augmentation des budgets de l’armée et de la police, remise en cause des accords de libre–échange nord-américain, asiatique et européen (politique néo–protectionniste), abrogation des réglementations fédérales notamment sur l’environnement, liberté totale d’exploitation des énergies fossiles, annulation de tous les décrets présidentiels pris par Barack Obama, début des expulsions de millions de clandestins, surtout mexicains, construction d’un mur frontalier financé par Mexico, suspension ou durcissement des visas pour tout pays à forte présence musulmane (attention pour les Français musulmans…), préférence nationale américaine pour le travail, abrogation de l’assurance-maladie d’Obama (Obamacare), baisses d’impôts massives pour les particuliers et les entreprises, réforme de l’éducation fondée sur le libre choix scolaire et la décentralisation, tarifs douaniers pour les entreprises américaines qui délocalisent leur production, plan de 1.000 milliards de dollars sur dix ans pour rénover les infrastructures, aides fédérales à l’éducation des enfants pauvres et aux personnes âgées., etc.

    Sans parler d’une réorientation complète de la politique étrangère américaine, avec cet incroyable désengagement de l’Otan, le rapprochement avec la Russie, une politique durcie envers la Chine. Jamais un président américain n’avait réussi à être élu sur un programme aussi radical, pour tout dire révolutionnaire.

    Une révolution conservatrice américaine

    Trump veut entamer un bouleversement politique, proposant une révolution conservatrice, et d’abord une rupture isolationniste, qui ressemble au Brexit. On retrouve une similarité – mais dans un autre registre idéologique – avec l’alliance Thatcher-Reagan. Le Brexit et l’élection de Trump sont liés ; et c’est très paradoxal : les Anglo-Saxons, initiateurs de la mondialisation, se révoltent contre leur propre créature devenue folle !

    La seule dirigeante européenne avec qui Trump s’entend est Theresa May. Il était pour le Brexit. Elle appréciait, ou du moins ne crachait pas sur son programme. Ils veulent relancer la ”relation spéciale” anglo-saxonne (USA–UK) politique et économique. Avec Merkel et Hollande, évidemment, le courant ne passe pas et les relations sont glaciales. Trump est considéré comme un avatar de Satan. La chancelière, juste après son élection, lui a adressé un message ridicule et arrogant de maîtresse d’école moralisatrice, (« rappel des valeurs de base » liant les États–Unis à l’Allemagne et à l’Europe) insistant sur le refus du racisme, de l’islamophobie, la nécessité de la ”démocratie” (enfin la pseudo–démocratie anti populiste, c’est-à-dire l’oligocratie), de la ”liberté” et de l’ouverture des frontières. Bref, la doxa précisément rejetée par son électorat populaire. Ce message menaçant de Merkel préfigure les pressions énormes – de l’establishment américain et des gouvernements européens bien–pensants – que va subir Trump dès son entrée en fonction pour renoncer à son programme. Aura-t-il la force de résister ?

    Tout le monde avait – évidemment – prévu un krach boursier généralisé si Trump était élu. C’est l’inverse qui se produit : les promesses de relance de l’économie par les investissements (infrastructures, etc) et de baisse des impôts des particuliers et des entreprises stimulent l’optimisme des investisseurs. Les indices boursiers sont en hausse depuis l’élection de Trump. Mais, vu la volatilité de ce marché, cela pourrait ne pas durer. En tout cas, la catastrophe annoncée n’a pas eu lieu.

    L’élite américaine, même républicaine et de droite, est déroutée. Le Great Old Party ne sait comment gérer les idées dissidentes de ce Trump qui ne vient pas de ses rangs, notamment le rejet du libre–échange et la contestation de l’Otan. Ce bouleversement idéologique n’a pas été avalé. Quand Trump sera à la Maison Blanche, il sera prié d’amender son programme, jugé inadmissible. Cette difficulté qu’aura Trump d’imposer sa feuille de route, même à l’appareil républicain, sera évoquée dans la troisième partie de ce texte.

    Politique étrangère : rupture avec la tradition américaine

    Les gouvernements européens et la Commission de Bruxelles ont été sidérés par l’élection de Trump comme des enfants surpris par un ouragan. En plein désarroi, ils sont choqués par la politique étrangère annoncée de Trump, nationaliste, isolationniste, et qui romprait avec tout le système conçu en 1945, qui était fondé sur un ” impérialisme soft ”, où l’Europe était confortablement protégée, dirigée et déresponsabilisée.

    Déjà Obama avait amorcé un retrait américain de la scène du monde, notamment au Proche–Orient, un recul du ”gendarme de la planète”. Mais le programme de Trump va beaucoup plus loin. Il semble vouloir abandonner toute une tradition diplomatique et… l’atlantisme lui-même ! En effet, la volonté d’une entente avec la Russie de Poutine (la bête noire des dirigeants européens) notamment pour coopérer militairement à écraser Dae’ch et aider Assad, la menace de ne pas respecter l’article 5 de l’Otan (défense mutuelle en cas d’agression), l’injonction aux Européens d’assumer budgétairement leur défense sans compter sur les financements, le parapluie ou le bouclier américains, tout cela panique le marigot des gouvernements européens. Les vassaux ont peur que leur suzerain les abandonne.

    Les gouvernements polonais et baltes – qui fantasment sur une agression russe parfaitement impossible – se sentent lâchés par leur ”protecteur” américain supposé. Ils vivent l’élection de Trump comme une catastrophe : l’Amérique et l’Otan ne seront plus là pour les protéger contre ce qu’ils appellent l’impérialisme russe.

    Cela dit, un ”lâchage” américain, un affaiblissement de l’Otan, le départ de la Grande Bretagne seraient théoriquement très positifs pour la construction d’une défense continentale européenne. Ajoutons à cela la position anti–chinoise de Trump, – cohérente avec son isolationnisme et son protectionnisme – visant à bloquer les exportations et les offensives monétaires de Pékin, la volonté de dénoncer le traité de libre-échange avec le continent nord–américain (Alena), celui avec l’Asie et celui en négociation avec l’Europe ; mentionnons aussi le projet d’augmenter le budget militaire américain, probablement en prévision d’une confrontation avec la Chine dans la zone pacifique à moyen terme et de la nécessité de dissuader le monde islamique. C’est un principe de précaution militaire que la Russie applique aussi.

    Le national–isolationnisme

    Le slogan « America first » de Trump est le même que le nom du mouvement isolationniste opposé à Roosevelt de l’aviateur Charles Lindberg, adversaire d’une participation américaine à la Seconde guerre mondiale qui débutait. Trump veut en finir avec les interventions militaires coûteuses et improductives (sauf contre Dae’ch, à côté des Russes, intéressant…). Il veut à juste titre enterrer la politique des néo-conservateurs de l’ère Bush du « regime change », c’est-à-dire l’imposition forcée d’un régime ”démocratique”. Mais Obama avait déjà commencé avec le « leading from behind » (diriger en restant en retrait, pilotage en coulisses). Seulement Obama, nullement isolationniste, était immigrationniste, partisan d’une Amérique de moins en moins conforme à ses origines européennes, et n’ayant jamais osé qualifier d’ ”islamique” le terroris

    Trump, l’isolationniste, prend à contre–front les souverainistes et identitaires français et européens généralement anti-américains, et par là–même les séduit. Il rejette le Tafta, l’accord de libre échange USA–UE en négociation, en disant que c’est nuisible pour l’Amérique. Or, l’argument des souverainistes européens était de dire qu’il s’agissait d’une ruse de l’impérialisme commercial américain contre les intérêts européens ! Trump a brouillé toutes les cartes, comme lorsqu’il a fait l’éloge de Poutine et d’une future alliance russe. Là encore, les souverainistes et populistes européens, qui pensaient l’Amérique comme ennemie absolue d’eux–mêmes et de la Russie, voient surgir un Donald Trump qui a plus ou moins leurs idées ! Et qui est nationaliste américain…La solution à ce problème est que Trump a intuitivement compris – mais imparfaitement formulé–  l’idée que, sur le fond, l’Europe, l’Amérique du Nord –sauf le Mexique– et la Russie forment une même civilisation menacée par les mêmes ennemis.

    Les deux alliances fondamentales des USA au Moyen-Orient, avec Israël et l’Arabie saoudite demeureront. L’alliance israélienne sera même consolidée, à l’inverse de la politique d’Obama, très distant envers l’État hébreu et hostile à Netanyahu, le Premier ministre.

    Le cas du Mexique, pays hostile aux États-Unis

    Le Mexique est blessé, humilié et saisi d’angoisse par l’élection d’un Trump qui a traité de « criminels, drogués, violeurs » ses ressortissants clandestins. Le mur frontalier de protection, à payer par le Mexique, est inacceptable pour le président Enrique Pena Nieto. Trump veut contester l’accord de libre–échange nord-américain (Alena) de 1994. Petit problème : à la frontière, les échanges se montent à 1,5 milliards de dollars… par jour ! Le Mexique, est le second plus grand client et importateur de marchandises américaines. Le défi sera donc – ce qui est possible quand on en a la volonté – de laisser circuler les marchandises, pas les migrants. Et de faire repasser la frontière à des millions de clandestins. Ce que les pays européens devraient faire à leurs frontières routières, ferroviaires, maritimes et aériennes, s’ils n’étaient pas paralysés par leur idéologie cosmopolite d’envahis consentants.

    Le Mexique n’est pas un pays ami des USA. C’est un pays objectivement ennemi, depuis longtemps, même si les échanges commerciaux sont très importants. De même que tous les pays du Maghreb et du Moyen Orient sont des ennemis objectifs de l’Europe. Pourquoi ? Parce qu’ils visent tous l’invasion par leurs ressortissants – invasion par le bas, par l’immigration colonisatrice de peuplement – de nos terres ancestrales. La situation est beaucoup plus grave pour l’Europe que pour les États–Unis, puisqu’il s’agit d’une invasion migratoire islamisée – l’islam étant en conflit constant avec la civilisation européenne, qu’il veut détruire, depuis le VIIIe siècle – et que les masses migrantes sont ici beaucoup plus nombreuses qu’aux USA.

    L’élection de Trump, dans un pays nettement moins menacé que l’Europe,  devrait être la cause d’un sursaut pour tous les mouvements populistes et anti–oligarchiques d’Europe. Il faut espérer, néanmoins, qu’une fois installé à la Maison Blanche, le nouveau président ne soit pas neutralisé. Ce sera l’objet du troisième et dernier article de ce triptyque : Risque d’échec ou d’explosion

  • JOURNAL TVLibetés DU 18/11/16

  • Gollnisch, ancien dauphin de Jean-Marie Le Pen, revient aux affaires au FN

    Par Marc de Boni
    Publié le 17/11/2016 à 19h28

    LE SCAN POLITIQUE - La nomination de l'ex-bras droit du «Menhir» au sein du comité stratégique apparaît comme un gage au canal historique du FN.

    C'est un nom que l'on n'attendait pas forcément au sein du comité stratégique de Marine Le Pen, annoncé mercredi 16 novembre, et qui montre que le FN n'a pas totalement mué. Bruno Gollnisch, ancien dauphin de Jean-Marie Le Pen et adversaire malheureux de sa fille pour prendre la présidence du parti en 2011, fait partie de la garde rapprochée de 34 cadres qui suivront en détail chaque étape de la campagne présidentielle. Un geste fort à rebours de la dynamique «de délepénisation» en vigueur, et adressé au canal historique au sein de la base frontiste, dont une partie persiste à regretter l'interminable brouille familiale à la tête du parti.

    S'il est resté membre du bureau politique du parti, Bruno Gollnisch, autrefois incontournable, n'est plus membre des principales instances dirigeantes du FN. Progressivement mis en minorité par l'équipe en place, il avait été jusqu'à remettre sa démission après une crise interne déclenchée après que l'eurodéputé ait accompagné Jean-Marie Le Pen le 1er mai dernier pour célébrer la mémoire de Jeanne D'Arc. Marine Le Pen, qui avait opté pour un banquet, avait proscrit aux cadres du parti de rejoindre son père. «C'était une tempête dans un verre d'eau, tout cela est allé vers l'apaisement maintenant», se félicite auprès du Scan celui qui reste un ami proche du «Menhir».

    Quel sera son rôle dans ce comité stratégique? Bruno Gollnisch lui-même l'ignore encore. «J'ai quelques compétences en matière de relations internationales, je connais bien les institutions avec 30 ans de vie parlementaire derrière moi», se hasarde-t-il. «J'ai toujours participé aux affaires du parti, certes pas autant que je ne l'aurais voulu et je conserve une audience certaine au sein du mouvement», fait valoir ce tenant d'une ligne radicalement de «droite nationale». «Je suis un partisan de l'union des droites, et je l'avais théorisée dans la campagne de 2011. Le manque de soutien de la part d'autres formations politiques reste l'un des principaux écueils de la dynamique actuelle», déplore l'ami de Jean-Marie Le Pen. Malgré les conflits en cours, ce dernier n'a d'ailleurs «pas pris ombrage» de voir son ancien bras droit intégrer l'état-major de sa fille, assure l'intéressé.

    Une aile droite du FN malmenée dernièrement

    Dès lors, le «geste» de Marine Le Pen envers Bruno Gollnisch apparaît comme une volonté d'apaisement en direction de l'aile droite du parti alors que les partisans frontistes de «l'union des droites» semblent clairement lésés cers derniers temps. Ainsi le Rassemblement Bleu Marine (RBM) de Gilbert Collard s'est-il récemment trouvé privé de sa principale composante, le SIEL de Karim Ouchikh, proche de Robert Ménard, et qui porte désormais ses attentions en direction de la fameuse «droite hors les murs» d'un Jean-Frédéric Poisson ou de Philippe De Villiers. Autre indice, l'absence remarquée de Marion Maréchal-Le Pen, autre figure de l'aile conservatrice et identitaire du parti, lors de la présentation du comité stratégique du logo et du siège de campagne, qui vient marquer une séquence de relatives tensions, sur fond de rivalité avec la présidente du parti.

    Par ailleurs, l'affichage d'un proche compagnon de route de Jean-Marie Le Pen à la tête du dispositif de campagne de sa fille pourrait amoindrir le potentiel de nuisibilité des comités Jeanne, qui entendent présenter des candidats concurrents du FN à l'occasion des prochaines législatives. «Je crois en effet conserver une certaine audience parmi les partisans de la réconciliation de Jean-Marie Le Pen avec sa fille. Je voudrais aujourd'hui incarner cette passerelle», élude-t-il. Du côté du FN, on ne veut officiellement pas entendre parler de réconciliation. «Le conseil stratégique rassemble les différentes sensibilités et les différentes compétences, ça n'a rien à voir avec les comités Jeanne», balaye de son côté Jean-Lin Lacapelle, l'important secrétaire national du FN aux fédérations et à l'implantation, en charge de rénover les effectifs du parti.

  • Toulouse : l’ubuesque audience du directeur de l’école musulmane

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    2h16

    [...] Directeur de l’école privée musulmane hors contrat Al-Badr, Abdelfattah Rahhaoui devait répondre ce jeudi, devant le tribunal correctionnel de Toulouse, de trois accusations: violences volontaires sur mineurs, ouverture d’un collège clandestin et poursuite d’une activité scolaire malgré une mise en demeure de l’Éducation nationale.

    Opposition aux contrôles académiques menés à l’école Al-Badr, refus de serrer la main à l’inspectrice, enseignements «très déficitaires» en dehors de l’arabe et de l’étude du Coran, existence d’un collège non déclaré, intimidations et violences sur deux anciens élèves – dont l’un raconte l’invitation à se cacher lors des inspections… la liste des griefs est longue contre cette personnalité controversée, imam et conférencier au discours rigoriste. Également accusé d’avoir ouvert un collège illégalement, le directeur préfère parler d’activités périscolaires.

    «Chez les musulmans, beaucoup de parents ne sont malheureusement pas instruits», regrette l’homme, qui incarne la volonté de la communauté musulmane de s’emparer de l’instruction de ses enfants, à travers la création d’établissements privés confessionnels sous contrat. [...]

    Le Figaro

    Merci à Lilib

  • Geert Wilders et la justice des Pays-Bas...

    http://www.fdesouche.com/790131-pays-bas-pour-la-justice-geert-wilders-a-remis-en-cause-le-droit-des-marocains-a-exister

     

    Et Geert Wilders, a-t-il le droit d'exister dans son pays?

  • Le taux de chômage (officiel) remonte à 10 %

     Une barrière symbolique qui enterre Hollande pour la présidentielle ?

    Le taux de chômage, qui baissait depuis un an, est reparti en légère hausse au 3e trimestre à 10 %, moins d’un mois avant la possible candidature du président à un second mandat. Les jeunes sont les principales victimes de cette hausse.

     

    Mauvaise nouvelle pour les Français, et pour François Hollande : le taux de chômage, qui baissait depuis un an, est reparti en légère hausse au 3e trimestre, moins d’un mois avant la possible candidature du président à un second mandat. L’indicateur de l’Insee, mesuré selon les normes du Bureau international du travail (BIT), a augmenté de 0,1 point entre juillet et septembre, pour s’établir à 9,7% de la population active en métropole et 10,0 % en France entière. Ces deux taux, qui avaient atteint mi-2016 leur plus bas niveau depuis 2012, s’éloignent de ceux observés en début de mandat de François Hollande : 9,3 % en métropole, 9,7 % avec l’outre-mer. L’évolution trimestrielle est toutefois à analyser avec prudence, car elle se situe dans la marge d’erreur de l’indicateur (+/-0,3 pt).

    Bien que faible, cette hausse tombe mal pour le président, qui annoncera s’il brigue ou non un second mandat avant le 15 décembre et qui a conditionné cette décision à une inversion de la courbe. « L’évolution reste favorable sur un an », fait toutefois valoir dans un communiqué la ministre du Travail Myriam El Khomri, qui y voit une « tendance cohérente avec les bons résultats » sur le marché de l’emploi. Le taux de chômage reste en baisse de 0,4 point par rapport au 3e trimestre 2015.

    Au total, l’Insee comptabilise 2,805 millions de chômeurs en métropole, soit 31 000 de plus sur le trimestre (+1,1 %) et 118 000 de moins sur un an (-4 %). Parmi eux, 1,2 million recherchent du travail depuis au moins un an, soit 4,3 % de la population active, un taux stable depuis un an.

    Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr

  • JOURNAL TVLibertés DU 17/11/16

  • Florian Philippot sur Emmanuel Macron ( BFM TV)

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/emmanuel-macron-c-est-le-candidat-des-banques-florian-philippot-885775.html

  • Pétrole, charbon : pourquoi Trump fait trembler les défenseurs de l'environnement

    Par Hayat Gazzane - Le Figaro
    Mis à jour le 17/11/2016 à 16h21 | Publié le 17/11/2016 à 13h47

    Le président américain élu veut redonner de l'élan aux énergies fossiles et défaire les engagements écologiques pris par Obama. Décryptage.

    Pour les partisans de la lutte contre le réchauffement climatique, c'était le scénario catastrophe. L'élection de Donald Trump au poste de président des États-Unis est pourtant devenue réalité le 8 novembre dernier. Depuis, les défenseurs du climat ont des sueurs froides. Et pour cause. Donald Trump est un climato-sceptique assumé: «Le concept du réchauffement climatique a été créé par et pour la Chine pour rendre l'industrie américaine non compétitive», écrivait-il dans un tweet daté de 2012.

     

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    Sans surprise, son programme énergétique s'inscrit dans cette logique.

    • La relance du pétrole et du gaz

    Le futur président républicain a promis de faciliter l'exploitation des hydrocarbures de schiste et des carburants fossiles en général. Il a promis d'ouvrir à l'exploitation une plus grande partie du domaine public fédéral, notamment en Alaska. «Je vais lever les restrictions sur l'énergie américaine et permettre à cette nouvelle richesse de profiter aux communautés locales», avait-il affirmé lors d'une conférence sur les hydrocarbures de schiste en septembre. Donald Trump a également apporté son soutien au projet de construction de l'oléoduc Keystone XL bloqué par Barack Obama. Ce pipeline long de 1900 km est censé transporter quotidiennement 830.000 barils de pétrole issus des sables bitumineux canadiens de la province de l'Alberta aux raffineries américaines du Golfe du Mexique.

     

    «Le plus important dans ce programme c'est le soutien à la construction de pipelines, qui était gelée sous Obama. Cela permettra de fluidifier tout le marché et de baisser le coût du transport. Le coût du baril pourrait augmenter de 7 dollars dans les zones les plus excentrées du pays. On parle par exemple du Dakota. Ce n'est pas rien», explique Alexandre Andlauer, responsable du secteur pétrolier et gazier chez AlphaValue. «S'il met en place les pipelines, libère une partie du territoire fédéral, accélère l'octroi de permis, allège les restrictions, c'est évidemment positif pour le secteur. Le prix du baril reste le premier critère dans le choix de relancer une production mais il est clair que les acteurs sont plus en confiance désormais», ajoute le spécialiste. «Ce programme pourrait contribuer à plomber les prix du pétrole car si la production augmente, l'offre aussi. D'autant plus qu'à moyen-long terme, les États-Unis pourraient décider de lever les sanctions contre le secteur énergétique en Russie (suite à la crise ukrainienne, les États-Unis interdisent la vente de biens, de services et de technologies destinées à des forages aux géants russes de l'énergie, ndlr). Ce qui pourrait libérer un potentiel de production en Russie et accroître l'offre», explique-t-il.

    • La résurrection du charbon

    Alors qu'Hillary Clinton promettait de poursuivre la politique d'abandon progressif du charbon menée par Barack Obama, Donald Trump veut relancer cette industrie. «La guerre contre le charbon menée par Obama tue des milliers d'emplois américains, nous rendant dépendant de nos ennemis et créant un énorme désavantage commercial», écrivait-il dans un tweet en 2014. L'argument, repris pendant la campagne, a très probablement contribué à sa victoire sur son adversaire démocrate dans plusieurs États de la «Rust Belt», dans le nord-est du pays.

     

    Le futur locataire de la Maison-Blanche reste évasif sur la manière dont il souhaite relancer ce secteur en crise. Sur la seule période 2008-2012, près de 50.000 emplois directs et indirects y ont été perdus. «Je ne vois pas comment il peut à la fois relancer le gaz et le charbon. Ces deux énergies sont en concurrence», décrypte Alexandre Andlauer. Le charbon, qui générait encore 50% de la production d'électricité il y a une quinzaine d'années dans le pays, subit de plein fouet la concurrence du gaz naturel, moins cher et plus facile à transporter dans les terres. «Relancer le charbon n'a plus de sens aujourd'hui. Il va y avoir des déceptions. La seule solution politique pour Trump est de mettre en place un programme de reconversion pour les miniers car les besoins en emplois sont plus importants dans le gaz», ajoute l'analyste.

    • L'incertitude sur le sort des énergies renouvelables

    Sous Obama, ce secteur a bénéficié de fortes incitations fiscales et de subventions fédérales. Les déclarations de Donald Trump laissent supposer que cette ère est révolue. Il a plusieurs fois répété qu'il n'appréciait pas la vue des éoliennes, «ces monstruosités qui ruinent les paysages» et «tuent tous les oiseaux».

     

     

    «Les énergies alternatives sont si chères et honnêtement, ça ne marche pas si bien», déclarait-il lors d'un meeting en début d'année. Son souhait de préserver l'indépendance énergétique de son pays et les emplois que génère ce secteur devraient toutefois l'empêcher de mener une lutte frontale contre les énergies vertes. Selon l'agence internationale des énergies renouvelables, le secteur emploie près de 770.000 Américains.

    Selon certains experts, ces énergies sont d'ailleurs en mesure d'assurer leur rentabilité sans subventions. Le Texas, champion de l'industrie pétrolière américaine, recourt ainsi de manière importante à l'éolien et au solaire pour la production de son électricité. «C'est un secteur à part entière et il n'y a pas de raison pour y saper la croissance et l'emploi», assure Greg Wetstone, président du conseil américain sur les énergies renouvelables.


    Un «criminel du climat» à la tête de l'agence de l'environnement

    Les défenseurs de l'environnement redoutent toutefois les choix à venir de la future administration Trump qui sera composée de proches de Donald Trump. Le nom de Harold Hamm, un magnat du pétrole et du gaz, élu républicain du Dakota du Nord, circule pour le poste de secrétaire d'État à l'Énergie. Donald Trump envisage aussi de placer Myron Ebell à la tête de l'Environmental Protection Agency (EPA), agence gouvernementale chargée de la protection de l'environnement. Sur son compte Twitter, ce dernier se présente comme «l'ennemi public numéro un des alarmismes du changement climatique». Plusieurs associations de défense de l'environnement le considèrent comme l'un des pires «criminels du climat»...

  • Le parcours de sortie pour les prostitué (e)s entre en vigueur

    http://www.leparisien.fr/societe/le-parcours-de-sortie-pour-les-prostituees-entre-en-vigueur-31-10-2016-6273519.php

  • Trump, révolution ou simulacre ? 1) La rébellion du peuple - Par Guillaume Faye

     

    17 novembre 2016 par Guillaume Faye

    L’élection de Donald Trump à la présidence des États–Unis peut être un séisme américain et mondial, du jamais vu. Ou un énorme flop et une immense déception pour les populations qui l’ont élu. Analyse en trois parties, dont voici la première.

    Victoire du populisme

    L’élection de Trump a été une surprise mondiale, tout comme le référendum du Brexit. Un milliardaire new-yorkais fantasque, défendant le peuple, la lower middle class des campagnes et des petites villes enclavées qui votent victorieusement pour lui, voici un paradoxe inexplicable pour les politologues et intellectuels officiels. C’est pourtant explicable. La rébellion du peuple de souche contre l’oligarchie cosmopolite et les politiciens, la défaite du ”politiquement correct” englué dans ses mensonges, la baisse d’efficacité de la propagande de l’idéologie dominante (mais minoritaire) –notamment grâce aux réseaux sociaux– face à une éclatante réalité, par exemple la nocivité vécue de l’immigration de masse, expliquent en partie la victoire imprévue de Donald Trump. N’y a–t-il pas une certaine parenté avec la situation française ? Le réel contre l’idéologie.

    Ivan Rioufol écrit : « Le peuple américain a envoyé paître les mandarins de Washington […] La caste croyait régner sur un pays anesthésié. Elle avait avec elle les médias, le show–biz, Wall Street, le Vatican, l’Union européenne et tout ce que l’Occident culpabilisé produit d’esprits clonés. […] La majorité des médias s’est comportée comme le valet d’un Système à bout de souffle. […] L’évacuation du défi posé par l’islamisation de la France est venue mettre en scène la légèreté des partis, unis pour dénoncer le ”populisme”. Mais le voilà victorieux au nom du peuple contre les people […] Trump, en dénonçant le politiquement correct, la haine de soi et la tyrannie de minorités, s’est placé en premier adversaire de ce monde médiatique acquis à la flagellation du monde libre et à la promotion de la culture musulmane. […] Poutine en Russie, Trump aux États–Unis : ce qui se dessine à rebours des codes académiques, est le produit d’une frustration populaire. La droite française peut y répondre si elle se décide à poser les bonnes questions sur l’immigration, l’islam, le communautarisme, les délocalisations ». (Le Figaro, 11/11/2016)

    Le peuple contre les people

    Cette expression d’Ivan Rioufol est particulièrement pertinente. Cette élection participe de la même lame de fond que le Brexit, la percée du FN en France, la montée des partis ”populistes” dans toute l’Europe. C’est-à-dire la révolte des populations autochtones des classes moyennes et pauvres contre des oligarchies mondialistes et l’immigration imposée.

    Trump a, sans surprise, remporté la majorité de ses suffrages chez les Blancs, les hommes, les ruraux et les petites villes et même chez les femmes blanches ; et Hillary Clinton chez les minorités raciales (de moins en moins minoritaires), les femmes latinos et noires, la bourgeoisie urbaine des côtes est et ouest, les diplômés. Les politologues ont noté un bouleversement électoral jamais encore vu : le Parti républicain devient celui pour lequel votent majoritairement la classe ouvrière et le prolétariat blancs, qui votaient jadis démocrate. Même sociologie électorale qu’en France où le FN est le premier parti ouvrier.

    Trump est vécu par les oligarchies politiques, culturelles, intellectuelles, etc. de tout l’Occident –USA, Europe– comme le Mal, le ”populisme”, l’extrême droite, l’expression du ”petit blanc” inculte, raciste, sexiste, islamophobe. Il a cristallisé sur lui un capital de haine puissant qui s’est manifesté dans les interventions acharnées de la planète culturelle américaine, Hollywood en tête – sauf Clint Eastwood, pro–Trump et donc maintenant détesté – mais aussi la Silicon Valley. Paranoïaques, des milliers de ”cultureux”, d’intellectuels, d’artistes, d’écrivains (dont Stephen King), de membres du show-biz, envisagent de s’installer au Canada, pour ne pas vivre dans des États–Unis ”trumpisés”, donc fascisés…

    Le Pape François a déclaré à des journalistes, juste avant l’élection, à destination des catholiques américains que Donald Trump « n’était pas chrétien  », notamment à cause de son programme d’expulsion des millions de clandestins. Comme Hollywood et la bourgeoisie de la Côte Est, le Vatican diabolise le milliardaire populiste. Mais ces gens là, charitables, humanitaires, protégés dans leurs palais ou leurs résidences sécurisées des quartiers tranquilles, vivent-ils l’angoisse, l’insécurité de ce peuple qui vote mal, incorrectement ? 

    Rejet des politiciens, hostilité de la Silicon Valley

    C’est la première fois depuis 228 ans d’indépendance américaine que le 45e président de la première puissance mondiale vient du monde des affaires sans aucune expérience politique. Ce n’est pas forcément un handicap ! C’est d’ailleurs en partie pour cela qu’on l’a élu : à cause d’un rejet dégoûté de la classe politique professionnelle, exactement comme en Europe. Et puis, pour faire une bonne politique, il n’est pas nécessaire d’être un politicien professionnel ; des non–politiciens bien entourés, courageux, travailleurs et déterminés peuvent être beaucoup plus performants que les dinosaures ”expérimentés”.

    Hillary Clinton, arrogante candidate de l’establishment a subi une gifle magistrale – ainsi que le couple Obama qui l’avait soutenue avec emphase et agressivité pendant sa campagne. L’élite a sous–estimé la détestation populaire à son égard. Hillary Clinton disposait de huit fois plus de moyens que Trump, en financements et en personnel de campagne. Et elle a perdu ! Là encore, tous les pronostics ont été démentis, malgré l’insistance de 95% des médias sur l’impossibilité du Brexit et de la victoire de Trump.    Hillary Clinton a levé plus de 15 millions de dollars dans la Silicon Valley, Trump 706.000. Il désire à juste titre réguler le numérique, notamment Internet – dont il veut fermer des pans entiers– qui est devenu un réseau anarchique hébergeur d’innombrables sites délinquants ou criminels. Selon les gourous de la Silicon Valley, qui ont publié une lettre ouverte anti–Trump de 150 personnalités, ce serait un « désastre pour la tech et l’innovation ». Ils s’affolent aussi de l’anti–immigrationnisme de Trump, rappelant que le secteur de la nouvelle économie numérique s’appuie à 40% sur des créateurs étrangers immigrés. Argument spécieux : ce ne sont pas ceux–là, ces cadres étrangers, assez peu nombreux d’ailleurs et très souvent européens, que Trump veut interdire d’accès ou expulser !   

    Trump et la droite française

    Après avoir méprisé Trump et préféré Mme Clinton, l’imposteur et girouette professionnelle Sarkozy, depuis l’élection du milliardaire, se réjouit de « sa victoire contre la pensée unique » et se rêve en un petit Trump français créant la surprise…Il essaie de profiter d’un ”effet Trump” pour battre Juppé qu’il présente – à juste titre d’ailleurs– comme un centriste mou qui avait soutenu Hillary Clinton.

    Marine Le Pen , de son côté, voyant l’élection de Trump comme une préfiguration de la sienne, une preuve supplémentaire d’une dynamique populaire contre les élites mondialiste, comme « la fin d’un monde », a demandé à Ludovic de Danne, son conseiller aux affaires européennes, d’aller transmettre directement ses félicitations au futur président. Pour l’instant, la crédibilité électorale de Marine Le Pen sort renforcée de cet événement sismique. Néanmoins, sur l’immigration illégale, les projets de Marine Le Pen sont nettement moins audacieux que ceux de Trump : elle ne prévoit aucune expulsion massive –pourtant légale– de clandestins. Globalement, son programme est très modéré comparé à celui du nouveau président américain.

    Elle se félicite de sa volonté de rapprochement avec la Russie, de son refus des ingérences belliqueuses au nom de la morale, de sa volonté de stopper les vagues migratoires. Elle voit dans l’effet Trump une parenté avec son slogan « pour le peuple et au nom du peuple ». Pour elle, l’élection de Trump est la preuve que le plafond de verre entretenu par une oligarchie arrogante peut être brisé par la mobilisation et la révolte du peuple. Oui mais….Trump sera-t-il un exemple ? S’il déçoit, cet ”effet Trump” se retournera contre tous ses soutiens en Europe. 

    Trump et les gouvernements européens

    Le gouvernement français et la gauche sont sortis foudroyés par ce ”scénario catastrophe”. Trump donne des « haut-le–cœur » à Hollande. Il faut dire que le président français ne met pas, en proférant cette insulte irresponsable, la diplomatie française en péril face au nouveau dirigeant de la première puissance mondiale, puisqu’il est internationalement discrédité (petit Narcisse vaniteux, incompétent, indécis et ridicule, qui révèle des secrets d’État) et entrera dans les poubelles de l’histoire en mai 2017. Valls, indécrottable démagogue, dit ” comprendre” ceux qui ont voté pour Trump, tout en condamnant ce dernier. Il essaie de se construire un futur électorat. On peut toujours rêver.

    Élu contre tous les sondages et démentant les rêves éveillés de la quasi totalité des dirigeants européens, le diable (diabolisé, plutôt) Trump, quand il s’installera dans le Bureau ovale, se posera des questions : les gouvernements européens (surtout français, allemands et polonais) auront l’air malin et se mordront les doigts de l’avoir presque insulté pendant sa campagne, parce qu’ils ne croyaient pas une seconde à son élection. Je serais à la place de Trump, je refuserais par exemple tout contact diplomatique avec la France, toute négociation tant que François Hollande, indigne et irresponsable, ne sera pas remplacé par un autre chef d’État. 

    L’influence de l’élection de Trump sur les populismes européens

    En tout cas, avec l’élection, prétendue impossible de Donald Trump, l’Amérique donne, une fois de plus, le la. Elle montre la voie à suivre aux Européens, elle les décomplexe et les influence comme dans de nombreux autres domaines. Pour le meilleur ou pour le pire. L’élection américaine renforce – et c’est tant mieux– les populismes en Europe et le mouvement de révolte contre les élites méprisantes immigrationnistes et multiculturalistes. Cette élection va conforter la rage des électeurs européens anti-système, quatre mois après le « non » imprévu des Britanniques à l’UE. On a remarqué les soutiens enthousiastes de Marine Le Pen, Geert Wilders (PVV néerlandais), Beatrix von Storch (AfD allemand), Beppe Grillo (Cinque Stelle italien), Heinz–Christian Strache (FPÖ autrichien) à la victoire de Trump. Cette dernière peut pousser encore plus haut toutes ces formations populistes et briser le plafond de verre du Système.

    Mais attention : en Europe les élections arriveront après l’installation de Trump à la Maison Blanche. Il y aura un gros choc de déception s’il ne tient pas ses promesses, qui amputerait le vote populaire des forces qui le soutiennent en Europe. Comme il existe une fascination imitative pour tout ce qui est américain, le basculement populiste des USA peut se répercuter en Europe. L’élection de Donald Trump peut avoir un effet de gonflement de l’électorat populiste en Europe mais aussi de recul si Trump renonce à son programme ou échoue.

    Le Système ne s’avoue que provisoirement vaincu

    Après le Brexit et l’élection de Trump, le Système va tout faire pour neutraliser l’un et l’autre. Mais il faut dire que Trump, par ses outrances de campagne, a fourni les verges pour se faire battre et faire détester son programme. Personne ne le donnait gagnant deux semaines avant l’élection. Il aurait fait un score encore plus fort sans ses gaffes et ses pitreries. D’ailleurs, qu’il ait été élu en dépit de ces dernières en dit long sur l’exaspération populaire envers le Système. Même les électrices blanches de la middle class du Middle West lui ont pardonné ses propos particulièrement vulgaires de dragueur macho et sexiste. Elles ont estimé que ce n’était pas très important par rapport à l’essentiel.

    Hillary Clinton incarnait le Système dans ce qu’il a de plus caricatural : représentante de la bourgeoisie immigrationniste, de l’impérialisme donneur de leçons, arrogante promotrice des dogmes politiquement corrects (antiracisme, théorie du genre, discrimination positive, antipopulisme, multiculturalisme, hostilité à l’Amérique profonde des ”petits Blancs”) la politicienne a vécu sa défaite comme un camouflet, une injustice, un scandale. À tel point que (comme lors de la qualification de Jean–Marie Le Pen au premier tour de la présidentielle en 2002) des manifestations de ”démocrates” se succèdent pour signifier que Trump est illégitime et protester contre son élection. Il faut s’attendre, dès que Trump prendra ses fonctions, à d’énormes pressions des vaincus (électoraux) du Système pour lui faire comprendre qu’ils sont toujours les maîtres et qu’il faut qu’il recule.   

    Chant du cygne des Blancs ?

    L’élection de Trump peut être interprétée comme le chant du cygne des Blancs des classes basses et moyennes qui – comme en Europe de l’Ouest– déclinent numériquement, faute de naissances suffisantes et du fait d’une immigration continue à natalité supérieure. Si les courbes se prolongent, les Blancs, descendants des Européens qui ont créé les États–Unis, seront minoritaires dès le milieu de ce siècle. Cette élection peut malheureusement être une ”réaction” sans suite dans les actes. Ce serait catastrophique.

    C’est pourquoi, il s’agit peut-être de l’élection de la dernière chance. La responsabilité de Donald Trump est énorme : il lui appartient non seulement d’expulser les millions de clandestins (que Hillary Clinton aurait évidemment régularisés) mais d’interdire toute immigration, sauf exceptions pour une minorité d’étrangers à haut potentiel scientifique ou technologique. Le bon sens.

    La seconde partie de ce triptyque Trump : révolution ou simulacre ? s’intitulera Un programme de choc ; et la troisième partie Risque d’échec ou d’explosion.

  • Minute le révèle : le cousin français de Donald Trump vote Le Pen !

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    minute-trump16/11/2016 – FRANCE (NOVOpress) : L’hebdomadaire Minute le révèle ce matin : le cousin français de Donald Trump vote Le Pen ! Le journal a retrouvé, en Normandie, Jean-Jacques Trump, tout à fait heureux de ce cousinage et de l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis : « J’espère que ça va permettre de donner un grand coup dans la fourmilière en France ! Il est plus que temps. »

    Car « J. J. Trump », un chef d’entreprise de 71 ans, est un ancien militant du Front national, puis du MNR de Bruno Mégret, dont il avait même été responsable cantonal :

    « J’ai connu la grande époque des Stirbois, des Jean-Marie. Je militais beaucoup », raconte-t-il.

    Il avait même voulu prendre Marine Le Pen, alors avocate, « comme conseil pour mon activité d’entrepreneur » : « Et puis ça ne s’est pas fait. Dommage… »

    S’il n’a jamais rencontré Donald Trump, Jean-Jacques Trump s’est rendu à New York peu après le 11 septembre et s’est rendu à la Trump Tower, où le portier était manifestement heureux de rencontrer un autre membre de la famille ! (photo)

  • Marine Le Pen inaugure son QG de campagne dans la même rue que l'Elysée

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    LE SCAN POLITIQUE - La présidente du Front national a également présenté le logo de sa campagne : une rose bleue horizontale et sans épines.

    Elle a osé. Marine Le Pen, présidente du Front national, a inauguré son QG de campagne, mercredi, à Paris, au 262 rue du Faubourg Saint-Honoré. Situés à deux pas de l'Arc de Triomphe, les bureaux, répartis sur deux étages, sont installés sur une artère menant directement au Palais de l'Elysée. Elle a d'ailleurs précisé que l'adresse n'était qu'à «1,7 km de l'Elysée». Le clin d'oeil est totalement assumé par la candidate à la présidentielle et ses équipes. «Cela rendra le déménagement plus facile en mai», s'amuse Jean-Michel Dubois, le trésorier de la campagne qui a découvert l'endroit après avoir visité d'autres adresses du «triangle d'or». Ce quartier du 8e arrondissement de Paris, a été également été choisi pour son accessibilité depuis Nanterre, où siège le FN. À l'intérieur, la décoration, à dominante «bleu marine», est le choix de la présidente. «Ce QG est parfaitement à mon image» a-t-elle confié en dévoilant également le logo de sa campagne présidentielle.

    La rose piquée aux socialistes

    - Crédits photo : CHARLES PLATIAU/REUTERS

    Resté secret jusqu'à la dernière minute, celui-ci est tout aussi subversif: une rose bleue horizontale et sans épines épouse le slogan «Marine Présidente». «Les épines, nous les avons laissées aux socialistes», précise la candidate en reconnaissant l'image d'une pointe prête à viser sa cible. Elle avait imaginé ce symbole il y a plusieurs mois. Double symbole puisque la rose et la couleur bleu renvoient au clivage gauche-droite auquel la présidente du FN ne croit plus. S'en emparer aujourd'hui, en promettant d'incarner un «nouveau monde» politique où les «patriotes» sont invités à militer contre les «mondialistes», est donc une double provocation qui suscite nombre de sourires dans les rangs frontistes. Gilbert Collard voit aussi une «épée» dans cette rose sans épines. Mais quand on lui demande ce qu'il répondrait aux socialistes si ceux-ci décidaient soudain de protester contre «l'outrage», le député du Gard répond: «Je leur conseillerais simplement d'aller suivre des cours d'horticulture».

    Hasard ou pas du calendrier, au même moment, Emmanuel Macron lançait sa candidature au nom de la «révolution démocratique». Mais Marine Le Pen a largement minimisé la menace. Elle a affirmé ne pas craindre le «candidat des banques» et douter fortement de sa capacité à incarner le renouveau en politique.

  • Jean-Frédéric Poisson quitte le plateau de France 3 en plein direct

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    LE SCAN POLITIQUE - Le candidat à la primaire de la droite et du centre a dénoncé mercredi soir le traitement «indigne» qui lui a été infligé par France 2 et France 3 «depuis le début de la campagne».

    Jean-Frédéric Poisson, candidat à la primaire de la droite, a quitté mercredi soir le plateau de France 3, en pleine interview, protestant contre le traitement médiatique dont il estime avoir fait l'objet, sur le service public pendant la campagne.

    LIRE AUSSI:» Qui est Jean-Frédéric Poisson, l'inconnu de la primaire

    Invité de l'émission Grand Soir 3, il était interrogé par le journaliste Francis Letellier. «Monsieur, je vais déroger à une des règles que je me suis fixé jusqu'ici dans mes relations avec la presse, je ne vais pas répondre à vos questions», a répondu le chef du parti chrétien démocrate. «Le traitement qui m'a été infligé depuis le début de la campagne par France 2 et France 3 est indigne», explique-t-il.

    «Mais vous savez qu'on vous invite ce soir, si vous ne répondez pas aux questions, ce n'est pas très démocratique», a rétorqué le journaliste. «Jusqu'ici, mes concurrents ont été reçus dans de grandes émissions sur France 2. Je devais passer ce soir sur le 19/20 de France 3, ça a été changé au dernier moment.» Francis Letellier a alors tenté de se justifier. «Tout ça c'est autre chose, il y a l'actualité, il y a Emmanuel Macron qui est candidat à la présidentielle.» «Non, non c'est pas autre chose», a ensuite répondu Jean-Frédéric Poisson. «Vous avez décidé de ne pas traiter la candidature qui est la mienne alors que nous vivons en France comme dans le monde un sentiment de relégation terrible de la part des populations alors que j'aimerais bien pouvoir parler de choses qui touchent le monde du travail, j'aimerais bien parler de la ruralité, de l'agriculture, de l'Outre-mer, de tas de choses qui intéressent les Français et malheureusement, je me retrouve, quand les autres candidats ont deux heures, avec quatre minutes ce soir. Ce traitement, je le trouve indigne», a-t-il dénoncé.

    Alors que le journaliste lui demandait de «respecter les téléspectateurs» et commençait à lui poser des questions, Jean-Frédéric Poisson a décidé de quitter le plateau. «Puisque visiblement, vous n'avez pas l'intention d'écouter ce que j'ai à vous dire, je quitte ce plateau monsieur, je vous remercie de votre invitation et nous nous reverrons bientôt.» Francis Letellier ne s'est pas laissé faire: «C'est ce qu'on appelle faire du buzz à pas cher», a-t-il conclu. Interrogé un peu plus tard , le journaliste a indiqué qu'un reportage-portrait de trois minutes du député des Yvelines, crédité de 1 à 3% des voix dans les sondages, avait été diffusé il y a quelques semaines, comme pour les autres candidats à la primaire.

  • Financements libyens- Ziad Takieddine: " J'ai remis remis trois valises d'argent à Guéant et à Sarkozy"

     

    La fin de campagne des primaires s’annonce compliquée pour Sarközy. Pour Médiapart, l’ancien homme de confiance du président passe aux aveux en vidéo.

    « L’homme d’affaires Ziad Takieddine, qui avait déjà accusé Nicolas Sarkozy d’avoir perçu des fonds libyens lors de la campagne présidentielle de 2007, a affirmé à Mediapart avoir remis à l’ex-président et à son camp cinq millions d’euros en espèces provenant du régime Kadhafi.

    Entre novembre 2006 et début 2007, «j’ai transporté (…) un total de 5 millions d’euros» dans des valises lors de trois voyages, a assuré l’homme d’affaires franco-libanais dans un entretien filmé le 12 novembre et diffusé mardi par Mediapart. » Source

    A écouter jusqu'au bout!

    Contre-info.com - 16/11/16