Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GAELLE MANN - Page 283

  • L'UE poursuit sa folle stratégie migratoire: "L'Europe a besoin de migrants "

    Federica Mogherini, Haute représentante pour la politique étrangère de l'UE, annonce clairement la stratégie de l'UE vis-à-vis des migrants. Selon elle, il est impératif de poursuivre la politique de déplacements massifs de réfugiés et de migrants vers l'Europe.
    "Nous continuerons à avoir besoin de migrants. Ce n'est pas un phénomène qu'il faut entraver, au contraire".
    "Les migrations amènent des chances incroyables pour ceux qui quittent leur pays et pour ceux qui les accueillent".

    Le Plan Kalergi en œuvre!

  • VIDEO - Marion Maréchal-Le Pen: "François Hollande n'en fait pas assez pour protéger les français !",

     

    http://www.boursorama.com/actualites/francois-hollande-n-en-fait-pas-assez-pour-proteger-les-francais-selon-marion-marechal-le-pen-fn-76f363b44443a27c1bc80e0b80505e19

  • AUDIO - Marc-Etienne Lansade: " Savoir combien il y a de fichés S dans ma ville ne me paraît pas inutile"

    http://www.bvoltaire.fr/marcetiennelansade/savoir-combien-il-y-a-de-fiches-s-dans-ma-ville-ne-me-parait-pas-inutile,282504?mc_cid=b9eb8543a0&mc_eid=0b0d8f3739

  • Donald Trump :un clown ou un révolutionnaire ? Par Guillaume FAYE

     Capture.PNG Donald.PNG

    15 septembre 2016 par Guillaume Faye

    Anti-immigration, pro-Poutine, très hostile à l’islamisation, durement critique envers l’Otan, protectionniste, partisan des valeurs traditionnelles, contre l’establishment, Trump a tout pour plaire en France à une frange grandissante de l’opinion populaire, qualifiée d’ ”extrême droite” par l’idéologie officielle mais qui gagne tous les jours du terrain. Il a tout pour déplaire, évidemment, à l’oligarchie bien pensante et politiquement correcte qui le traite de ”populiste”, ce terme qui diabolise ceux qui se réclament de l’avis de leur peuple, c’est-à-dire de la vraie démocratie. Et puis, son look et sa faconde populaire déplaisent fortement aux intelligentsias et aux classes politiques d’Amérique du Nord et d’Europe.

    Un homme neuf, un mystère américain

    Il brouille les pistes, par sa rupture complète avec la bienséance idéologique. Et pourtant il a 70 ans. C’est autre chose que le jeune Macron en France, qui n’est qu’un simulacre de rupture et de nouveauté. Homme neuf en politique, non professionnel, producteur et animateur d’émissions télévisées, promoteur immobilier milliardaire et donc indépendant d’un establishment de plus en plus détesté par la white middle class, Donald Trump est shocking pour le puritanisme politique bien pensant américain…et européen. Trump rejoint la tradition américaine de l’isolationnisme, qui a été abandonné au XXe siècle au profit de l’impérialisme – ce terme n’ayant aucun caractère péjoratif – sur le modèle français et britannique du XIXe siècle.

    Quelques gaffes et saillies au cours de ses discours de campagne du mois d’août 2016, exagérées et démultipliées par les médias américains et européens, l’ont sévèrement fait baisser dans les sondages. Alors qu’en août 2016, l’avance de Hillary Clinton se creusait à cause de déclarations très polémiques de Trump, amplifiées par les médias américains et européens partiaux, les présentant comme des signes de maladie mentale, cette avance a fondu début septembre et ils sont de nouveau au coude à coude. C’est sans doute à cause du discours de Phoenix, très dur sur l’immigration, qui a plu aux classes moyennes blanches.

    Les Blancs soutiennent Trump à 55% et Clinton à 34%, les minorités (Chicanos et Noirs) votent pour Clinton à 71% et pour Trump à 18%. Malheureusement, les jeunes préfèrent Clinton à Trump : 54% contre 29%. (Sondage de CNN, pas forcément crédible). Trump a eu raison de dire que les médias et les journalistes sont partiaux à son égard. Comme en France, la majorité des grands médias sont hostiles à tout ce qui est ”populiste”. Mais les ”indépendants”, plus nombreux que les partisans des deux grands partis, basculent en faveur de Trump (49% contre 29%). Ennuyeux, les Blancs diplômés d’université se rallient à Hillary Clinton : 49% contre 36% à Trump. On a donc la même configuration qu’en Europe : la bourgeoisie des grandes agglomérations vote plutôt à gauche et le vote de droite est principalement le fait des classes moyennes blanches modestes, rurales ou des petites villes périphériques. Bourgeoisie de gauche, prolétariat de droite.

    En août 2016, Trump, à la grande joie de l’oligarchie française bien-pensante, s’effondre dans les sondages d’intentions de vote avec 6% de moins que Hillary Clinton. On pronostique la défaite de Trump avec la même assurance qu’on pronostiquait la défaite du Brexit. Antoine Colonna écrit  (Valeurs actuelles, 1–7/09/2016) : « Pourquoi la surprise a–t–elle été si grande le matin du 24 juin à Londres ? Tout simplement parce que c’est l’électeur britannique profond, le petit Blanc déclassé, qui a voté, sur une analyse plus instinctive que rationnelle. Si ce scénario se reproduit du fait d’un phénomène aussi profond aux États–Unis, avec la démesure de ce pays, alors le matin des résultats de la présidentielle pourrait être dur pour ceux qui avaient des pronostics raisonnables… » Et puis, en septembre, Trump remonte dans les sondages…

    La diabolisation de Trump

    Jamais une campagne électorale américaine n’aura été si riche en insultes entre les candidats, ce qui prouve, outre-Atlantique comme en Europe, un durcissement des tensions et des enjeux idéologiques, signe avant–coureur de crises et d’affrontements majeurs. La candidate démocrate a traité son rival de « raciste, sexiste et islamophobe ». (1) Même en France, aucun socialiste n’oserait prononcer de tel propos contre des candidats FN.

    Les malaises de Hillary Clinton et les soupçons sur sa mauvaise santé peuvent compromettre son élection. De même ces insultes qu’elle a proférée à l’égard de son rival et, plus grave, envers son électorat (les électeurs de Trump sont des « gens déplorables, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes, et j’en passe », propos proféré au cours d’un gala de charité à New–York le 9 septembre) la disqualifient dans une partie de l’opinion.

    Reagan, en 1980,  était traité par les esprits forts parisiens et washingtoniens de « cow-boy incompétent ». Il aura pourtant été un des présidents américains les plus performants. Les dirigeants européens, ainsi que Hillary Clinton, insistent sur l’inculture de Trump en politique étrangère et s’interrogent sur sa santé mentale, voulant le faire passer pour un demi fou. Sa sympathie envers Vladimir Poutine –  dix fois plus diabolisé que ne l’étaient les anciens dirigeants de l’URSS – scandalise et inquiète. Les dirigeants européens, en particulier britanniques, allemands et polonais – ces derniers ouvertement russophobes–, enfreignent la réserve diplomatique pour s’en prendre à Trump et s’immiscer dans la campagne présidentielle américaine.

    Il apparaît souvent et est décrit par une partie des médias américains comme un gaffeur frustre, vulgaire et ridicule, misogyne, voire raciste. Une fraction des cadres du Parti républicain a même essayé de le remplacer par un autre, bien qu’il ait été désigné par la convention !

    Le côté délirant du personnage n’est qu’une apparence. Car ce promoteur immobilier milliardaire n’a rien d’un « timbré », selon le terme employé par Robert De Niro. Les critiques polémiques contre Trump par l’establishment (notamment le New–York Times et le Washington Post) et l’équipe Clinton portent sur son incapacité à gouverner, son incompétence, son immaturité. CQFD

    Le problème mexicain

    Avec sa visite stupéfiante au président mexicain Enrique Pena Nieto, début septembre 2016, invité au palais présidentiel de Los Pinos, Donald Trump a donné l’impression de céder, de se renier, afin de promouvoir l’image d’un modéré, responsable et diplomate. Après avoir traité les Mexicains d’envahisseurs, de voleurs, de violeurs, après avoir promis d’en expulser la majorité et de construire un mur frontalier de 3.200 km, « un grand mur, haut, puissant, impénétrable, magnifique », équipé de senseurs souterrains anti-tunnels et de miradors, facturé de force au Mexique, il a paru s’excuser et oublier ses propos.

    Schizophrène à deux visages ? Pendant sa visite au Mexique, il ne fit aucune allusion à son programme d’expulsions massives parmi les 25 millions de Mexicains résidant aux États–Unis. Pour les démocrates de l’équipe Clinton, c’est un dégonflé, qui, devant le président Nieto, a opéré une reculade en exprimant officiellement son  « énorme affection pour les Mexicains –Américains ».

    Mais quelques heures après avoir quitté Mexico, il change son fusil d’épaule et prononce à Phénix dans l’Arizona un discours anti-immigration plus remonté que jamais où il dévoile son arsenal répressif contre les clandestins. Serait-ce un personnage versatile, peut-être aussi un faux dur peu courageux, une ”grande gueule” faible en actes ? Ce qui laisserait supposer, tout comme Sarkozy en France, s’il est élu, qu’il édulcorera son programme ou ne le réalisera pas. On n’est sûr de rien avec Donald Trump.

    Immigration : un remède de cheval

    Le candidat républicain prône la « déportation » (2) des 11 millions de clandestins estimés, en majorité Mexicains, le durcissement sans précédent des procédures d’octroi de visas, un renforcement considérable des moyens et prérogatives des garde– frontières, le refus de tout visa pour les ressortissants de tout pays jugé à risques, avec des « certifications idéologiques sévères » pour l’obtention de visas (il vise l’islam radical), une sélection des migrants « qui correspondent à nos intérêts nationaux », en fonction de leurs mérites, talents et aptitudes et surtout leur « capacité à subvenir à leurs besoins ». Ce qui implique : pas de réfugiés ni de demandeurs d’asile, pas d’allocations ni d’aides de l’État pour les nouveaux résidents.

    Dans ce programme également : aucune prestation sociale, aide au logement, ni tickets alimentaires pour les étrangers en situation irrégulière ; renforcement considérable de l’arsenal policier et législatif pour débarrasser le pays des délinquants étrangers, présentés par Trump comme la cause principale de la criminalité, du fait de « la politique de frontières ouvertes d’Obama et de Clinton ». Et Trump a de nouveau insisté dans son discours–programme de Phoenix sur la construction du mur frontalier contre les clandestins venant du Mexique ou d’Amérique latine : « le Mexique va payer à 100%. Ils ne le savent pas encore, mais ils vont le payer». Ce discours très dur de Phoenix sur l’immigration a autant choqué les ”minorités raciales” et la bourgeoisie urbaine de gauche que ravi les ”petits Blancs”. Trump fait là un choix électoral et politique racial, peut-être pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, en prenant un risque énorme.

    En effet il a choisi de perdre définitivement le vote des minorités ethniques qui représentent tout de même un tiers de l’électorat. Il lui faut donc impérativement mobiliser massivement chez les Américains blancs. Ce qui n’est pas évident. 

    Le candidat des Blancs

    Jared Taylor, directeur de la société de pensée (think tank) American Renaissance et du magazine en ligne éponyme en forte progression outre–Atlantique, a expliqué au Figaro (14/09/ 2016) : « Beaucoup de Blancs n’osent rien dire alors qu’ils voient leur pays leur glisser entre les mains. Donald Trump pourrait être notre dernière chance d’arrêter l’immigration illégale, qui transforme les États–Unis en un pays du tiers–monde ». Steve Bannon, le directeur de campagne de Trump, anime un site grand public Breitbart News (31 millions de visiteurs uniques) qui défend un « nationalisme blanc », selon lequel l’immigration et le multiculturalisme menacent l’identité américaine. Le rédacteur en chef, Alex Marlow, explique : « nous sommes ouvertement populistes, nationalistes et anti-politiquement corrects ». Trump a aussi le soutien de Richard Spencer, qui préside le National Policy Institute qui se consacre à promouvoir « l’héritage, l’identité et l’avenir des Américains d’origine européenne ». Jared Taylor estime néanmoins (dans Le Figaro cité) que « Trump n’a pas sérieusement réfléchi à la question raciale ».

    On a calculé que 90% des électeurs de Trump seront blancs, mais dans la population américaine le poids électoral des Blancs est passé de 89% en 1976 à 70% aujourd’hui. Rappelons que les Blancs qui représentaient 90% de la population en 1950 ne sont plus que 62,6%. À ce rythme, si rien ne change, ils seront minoritaires (moins de 50%) en 2045. Le problème pour Trump est donc de mobiliser au maximum cette majorité électorale blanche déclinante numériquement.

    Pour Trump, l’Europe est l’exemple à ne pas suivre.

    André Bercoff, qui a rencontré Donald Trump, explique qu’ « il ne reconnaît plus la France » (il veut parler de l’immigration invasive incontrôlée). Il se demande d’ailleurs comment cela a été possible. Au fond, il n’aime pas les perdants et ceux qui se laissent tirer dessus sans même se défendre ». (Valeurs actuelles, 8–14/09/2016). Trump a affirmé que la France se laissait envahir, notamment par son ancienne colonie, l’Algérie.

    Il a aussi déclaré : « la France n’est plus la France », par allusion à l’immigration et à l’islamisation. Constat avec lequel de plus en plus d’électeurs français sont d’accord au grand effroi des classes politique, journalistique, cultureuse et intellocrate, qui ne voient pas en quoi l’invasion et l’islamisation posent problème.

    « Certains quartiers de Londres et de Paris sont à ce point radicalisés (islamisme et criminalité agressive des immigrés) que les policiers, craignant pour leur vie, n’osent plus y pénétrer » a lancé Trump dans une interview. Cette assertion a suscité l’indignation d’Anne Hidalgo, maire de Paris, et de Boris Johnson, ancien maire de Londres (remplacé par un musulman pakistanais naturalisé) et chef du Foreign Office, qui a cru humoristique de répliquer que la seule raison pour laquelle il fuyait certains quartiers de New-York était « le risque réel de rencontrer Donald Trump ». Blague stupide. Car non seulement Trump a raison mais il est en dessous de la réalité. Des pans entiers du territoire français, banlieues et villes, sont dans cette situation où la police ne pénètre plus que pour les cas gravissimes et en force, où les services publics ne sont plus assurés, où l’islamisation (salafiste) est totale et intolérante, où la criminalité et le trafic de drogues prospèrent, où les derniers Français de souche sont victimes d’agressions et de persécutions racistes… Et ce, dans l’impunité la plus totale.

    « On peut être vraiment effrayé de ce que le monde pourrait devenir si Trump devenait vraiment président » a déclaré Frank–Walter Steinmeier, le chef de la diplomatie allemande. Ah bon ? Ça pourrait être pire que la catastrophe qu’a déclenchée l’irresponsable chancelière Merkel en ouvrant ses frontières à plus d’un million de migrants envahisseurs ? « Les propos mal informés de Donald Trump sont d’une absurdité totale » a dit Boris Johnson, ministre britannique des Affaires étrangères, ancien maire de Londres. Mais Nigel Farage, ancien président de l’Ukip (Parti indépendantiste du Royaume –Uni), nationaliste et l’un des artisans du Brexit, est venu soutenir Trump, ”The Donald”. Steinmeier et Johnson, ministres des Affaires étrangères d’Allemagne et de Grande Bretagne auront l’air malins, si Trump est élu président des Etats-Unis, après l’avoir ainsi injurié. Mais s’il ont agi ainsi c’est qu’ils devaient être persuadés que le candidat répulicain ne franchirait jamais le seuil de la Maison Blanche.

    Politique étrangère de Trump : la grande rupture

    Si Trump était élu et s’il mettait en œuvre son programme, ce serait un séisme international, car les Etats-Unis renoueraient avec l’isolationnisme des origines, abandonné au cours de la Première guerre mondiale, qui a vu la défaite de l’Allemagne en partie grâce à l’intervention américaine en Europe.   

    En effet, dans le programme de Trump, il y a deux points absolument énormes, qui sont en telle rupture complète avec toute la politique étrangère américaine qu’on se demande s’il pourrait les mettre en œuvre face au Congrès, à la CIA, au Pentagone ou s’il ne finirait pas assassiné !

    Car enfin, les deux axes qu’il propose, le lâchage de l’Otan (qualifié d’ « obsolète ») et une alliance avec la Russie de Poutine, signeraient un abandon radical de tous les fondamentaux de la politique internationale américaine.

    En réalité le programme de Trump, qui est le symbole et le produit d’un bouleversement, d’un durcissement de l’opinion des classes moyennes blanches, renoue avec l’isolationnisme des mouvements nationalistes des années 30 – qui a été balayé par Roosevelt. Un de ses slogans, « L’Amérique d’abord ! » ressemble singulièrement au nom du mouvement America First de l’aviateur Charles Lindberg, soutenu par Joseph Kennedy (ambassadeur à Londres et père de JFK), Henry Ford et Walt Disney. Ce lobby isolationniste ne voulait pas que les États–Unis participent à un éventuel conflit en Europe contre l’Allemagne. Roosevelt en a décidé autrement après l’attaque du Japon, allié de l’Allemagne, à Pearl Harbor, mais aussi, auparavant en aidant la Grande Bretagne par des fournitures, brisant la neutralité américaine.

    Trump entend aussi, en cessant de financer la protection des membres européens de l’Otan qui ne veulent pas faire d’efforts de défense, restaurer la puissance de l’armée des États–Unis qui, selon lui, n’a jamais été aussi faible et de format aussi réduit. D’autre part, il entend écraser l’État islamique Dae’ch par une intervention brutale, en coopération avec les Russes : ce qu’a demandé Poutine et ce qu’a toujours refusé Washington.

    Il ne cesse de faire des allusions à la politique de main tendue qu’il mettra en œuvre envers la Russie et à sa sympathie pour Poutine (« Poutine regarde Hillary et il se marre »), ce qui va à l’encontre de tous les codes de l’establishement, qui est russophobe et diabolise le président russe, alors que les milieux patriotes et isolationnistes sont plutôt russophiles et admirent Poutine.

    Des options stratégiques ”gaullistes” qui bouleversent les dogmes

    « Si on a des armes nucléaires, pourquoi ne pourrait-on pas s’en servir ? » Tout le monde a été choqué par ces propos supposés ”irresponsables” de Trump, surtout en France. S’il est élu, il risque, dit-on, de déclencher une guerre nucléaire en s’amusant à frapper n’importe quel pays jugé menaçant. En réalité la remarque de Trump est très sensée et réfléchie. Il bouleverse la théorie de la dissuasion et du non-emploi de l’arme atomique héritée de la guerre froide et d’un monde bipolaire Occident–URSS. Aujourd’hui dans un monde multipolaire aux menaces plurielles, une riposte nucléaire au cours d’une guerre classique ou bien une frappe préventive sont parfaitement envisageables. C’est la doctrine des généraux israéliens et celle de Poutine qui avait clairement menacé de frappes nucléaires tactiques quiconque empêcherait la Russie de récupérer la Crimée.

    Du fait de ses opinions critiques envers l’Otan et positives envers la Russie, Trump est accusé de fragiliser les grands principes qui régissent la sécurité européenne depuis la fin du communisme. Il est accusé par l’establishment américain de trahison, en fait. Mais il a raison : ces grands principes reposent sur l’irresponsabilité de l’Europe qui néglige ses budgets de défense et s’en remet à l’Otan, c’est-à-dire aux USA. Dans une interview au New York Times, le candidat républicain a créé le scandale : une intervention américaine pour aider un pays membre de l’Otan, en l’occurrence les pays Baltes, s’il était attaqué par la Russie, n’irait pas de soi… Position typiquement isolationniste et remise en cause explosive de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord. C’est la première fois depuis 1949 qu’un prétendant à la Maison Blanche s’en prend aux fondements de l’Otan. (3)

    Trump signifie aux Européens : débrouillez-vous, faites un effort de défense, cessez de nous la faire payer. Mais ce choix isolationniste est aussi un renoncement à dominer l’Europe par le concours de l’Otan, une sortie de l’impérialisme. Ce qui horrifie Hillary Clinton. En fait, Donald Trump campe sur une position gaullienne, voire gaulliste ! Il incite les Européens à se créer une défense commune indépendante de l’Amérique ! La menace de ne pas utiliser l’article 5 du traité, obligeant à une riposte collective en cas d’agression d’un membre de l’Otan, ferait que, si Trump était élu, les Européens seraient amenés à créer une défense européenne commune, probablement autour de la France qui possède les forces armées les plus puissantes – plus exactement les moins faibles – d’Europe.

    Angela Merkel, atlantiste convaincue, offusquée, perd pied ; les Britanniques, viscéralement attachés à l’Otan, sont furieux : Trump élu, ils seraient orphelins d’un pays qui joue le rôle d’un père après avoir été leur fils. Les Pays de l’Est qui craignent une attaque de la Russie, sont extrêmement inquiets (crainte invraisemblable créée de toutes pièces par la propagande, alors que la seule menace est celle de l’invasion musulmane non militaire). Un grand quotidien polonais a titré : « Trump met en danger l’Otan ». Ce n’est pas qu’il la met en danger, c’est que, de manière révolutionnaire, il veut s’en débarrasser parce qu’elle ne correspond plus, selon lui, aux intérêts des États-Unis. Après avoir affirmé que l’Europe de l’Est n’était qu’un vaste « désordre » (« a mess ») il a, contredisant la doctrine occidentale sur le conflit ukrainien, affirmé que la Crimée ”annexée” était bel et bien russe, sous entendant que Poutine avait raison…

    Certains considèrent que ces propos ”révisionnistes” encouragent Poutine et amèneront de nouvelles tensions entre la Russie et l’Ukraine. En tous cas, si Donald Trump était élu et tenait parole, en s’alliant avec la Russie sur la question ukrainienne et d’Europe de l’Est et sur la question de la guerre au Moyen–Orient, cela constituerait un bouleversement géostratégique mondial.

    On parle de la légèreté géopolitique de Trump, alors que c’est l’inverse : sa stratégie ne provient nullement de l’improvisation d’un incompétent solitaire mais d’un courant de pensée néo-isolationniste et patriote américain, dynamique, qui est l’ennemi absolu des néo–conservateurs, soutiens et conseils d’Hillary Clinton comme jadis du catastrophique et belliciste G.W.Bush.

    Trump : la grande peur des bien–pensants

    En Europe, la grande peur du système et de l’oligarchie, droite et gauche confondues : que l’élection du ”populiste” Donald Trump n’entraîne une ”droitisation” très forte des opinions et des suffrages ; surtout avec la ”crise des migrants”, euphémisme pour invasion migratoire musulmane. Nos élites médiatiques et surtout politiques sont plus préoccupées et effrayées des succès des ”populistes” que de l’invasion migratoire elle-même. C’est normal, elles l’organisent et la provoquent, comme on l’a vu avec la chancelière Merkel – qui agit sur ordre. Une victoire de Trump à la tête de la première puissance mondiale serait une calamité, car un encouragement fort à ces partis ”populistes”.

    Si Trump était élu, et, respectant ses engagements, construisait son Mur le long de la frontière mexicaine, procédait à des expulsions massives de clandestins, limitait la présence d’un islam hostile en refusant les visas aux musulmans, il donnerait des idées aux ”populistes ”européens, en Hongrie et ailleurs : il renforcerait encore le Front national en France et AfD en Allemagne.   

    Voilà pourquoi les oligarchies européennes ont une grande peur de Trump. Les gouvernements européens, surtout allemands et polonais, ainsi que l’opaque administration de l’UE dirigée par le non moins opaque M. Junker, s’emploient à aider secrètement Hillary Clinton par tous les moyens, financiers et médiatiques, pour qu’elle soit élue.

    Un programme économique de rupture

    Les options économiques de Trump sont, elles aussi, en rupture sévère avec la politique américaine actuelle. Dans un de ses discours, il déclare : « Quand vous pensez que l’Amérique en est à 15 trillions de dollars de dettes et que personne ne fait rien sauf la léguer aux Chinois, il y a de quoi enrager. Le gouvernement n’a pas à taxer la classe moyenne pour exempter les copains du président. Les enseignants, les infirmières, les policiers, les pompiers n’ont pas à effacer avec leurs salaires et leurs économies les traders de Wall Street et les grosses entreprises qui délocalisent et fuient dans les paradis fiscaux ». Le candidat républicain s’attaque donc au mercantilisme américain comme au libre-échangisme international – sans tomber pour autant dans un modèle économique socialo-étatiste étouffant comme dans la France socialiste actuelle. Ce bouleversement est tout à fait étonnant dans le contexte américain.

    Hillary Clinton, le vrai danger

    Hillary Clinton serait une catastrophe, G.W. Bush en pire. Paradoxalement, elle représente l’impérialisme américain dans ce qu’il a de plus obtus et destructeur, mais aussi un danger pour l’Amérique historique puisqu’elle ne fera rien contre l’immigration clandestine et accentuera les discriminations positives (affirmative actions) ethniques. 

    Trump n’est donc nullement un clown irresponsable, incompétent et dangereux. Celle qui est dangereuse, c’est Hillary Clinton, qui mêle les positions les plus décadentistes et gauchistes sur le plan sociétal et les plus irresponsables en matière de politique extérieure. Elle s’inscrit en effet dans la droite ligne de l’impérialisme belliciste des néo-conservateurs qui sont à l’origine de l’agression contre la Serbie en 1999 et contre l’Irak en 2003, cause directe du chaos actuel et de Dae’ch. Si elle est élue, elle risque de provoquer dangereusement Moscou. C’est elle, la fanatique, pas Trump. Fausse patriote américaine mais vraie cosmopolite, tout comme M. Hollande est un faux patriote français, Mme Clinton a pour ennemie l’Amérique historique profonde et ses racines. Elle ressemble comme deux gouttes d’eau aux socialistes français et à Mme Merkel. Si elle est élue, l’immigration, légale et illégale, explosera.   

    Trump au contraire, bien qu’il veuille renforcer la puissance américaine, n’est pas un impérialiste. Il est un néo-isolationniste qui veut relativiser l’Otan, mettre les Européens en face de leurs responsabilités de défense. Il a entrevu que l’ennemi principal n’était pas la Russie mais l’islam, et qu’il fallait un partenariat avec Moscou, que l’immigration incontrôlée est mortelle à terme pour les États–Unis et l’Europe. Tout son programme est en rupture complète avec la doxa, l’idéologie dominante des deux côtés de l’Atlantique.

    Bref, Donald Trump n’est pas un clown mais un révolutionnaire approximatif. Il rebat les cartes. C’est mieux que rien. Jared Taylor et Richard Spencer, bien qu’un peu distants et sceptiques sur le personnage, ont raison de le soutenir. Il faut souhaiter qu’il soit élu à la Maison Blanche. Si Mme Clinton occupait le bureau ovale après son mari, tous les maux dont nous souffrons s’aggraveraient. Donald Trump est l’espoir d’une renaissance américaine qui pourra entrainer une renaissance européenne.

    1. Si elle le traite d’islamophobe, c’est donc qu’elle est islamophile. Les proches des victimes d’attentats islamiques aux États–Unis depuis 2001 apprécieront.
    2. Malhonnêtement, les médias français ont repris le terme américain « deportation », qui signifie ”expulsion” en français en le traduisant par le français ”déportation” qui n’a pas le même sens et a une connotation liée à la Seconde guerre mondiale. Tout cela pour nazifier Trump, on l’a bien compris.

    3 En réalité, l’ ”outil Otan” n’a servi qu’une seule fois, en 1999, pour bombarder la Serbie, au prix d’une double illégalité : pas de mandat de l’Onu et guerre d’agression violant la charte de l’Otan purement défensive. L’armée de l’air française et l’USAF, principaux ntervenants, n’ont pas joué un rôle très reluisant.

    (Merci à Dirk)

    Un article remarquable à lire absolument!

     

     

  • On n'en veut ni dans nos villes ni dans nos campagnes !

    Crise des migrants : le gouvernement veut créer plus de 12.000 places d’accueil dans toute la France  

  • Procès Cahuzac : trois ans de prison ferme requis contre l'ex-ministre du Budget et deux contre son ex-femme

    XVMac5fa1b2-7a7e-11e6-b13a-32139200ba5e.jpg C ahuzac.jpg

     

     La procureur a aussi demandé une peine d'inéligibilité de cinq ans contre l'ancien poids lourd du Parti socialiste qui a «trahi tous ses serments», jugé pour fraude fiscale. Elle a également requis deux ans de prison ferme à l'encontre de son ancienne femme, Patricia Cahuzac.

    Mardi, devant le tribunal, il avait demandé «ni pitié, ni compassion». «Je veux juste être jugé pour ce que j'ai fait et pour ce que je suis vraiment», avait dit Jérôme Cahuzac, lors d'une audience où il est apparu bouleversé, fondant en larmes au moment d'évoquer, à demi-mot, sa tentation passée pour le suicide.

    Mercredi, le parquet national financier a requis trois ans de prison ferme à l'encontre de l'ancien ministre du Budget pour fraude fiscale et blanchiment, estimant que c'était le juste prix de la «trahison» pour avoir «sacrifié tous les principes pour l'appât du gain». La procureur Eliane Houlette a aussi demandé une peine d'inéligibilité de cinq ans contre le socialiste déchu, ancien maire et ancien député, qui a «trahi tous ses serments».

    Elle a requis deux ans de prison ferme à l'encontre de son ancienne femme Patricia Cahuzac, qui a «surpassé» son mari «dans la dissimulation de ses avoirs au fisc». «Le seul élément qui distingue vos situations, c'est que lui était ministre», a lancé la procureur.

    Fraude familiale et opacité offshore

    L'ancien héraut de la lutte contre l'évasion fiscale, à l'origine du plus retentissant scandale du quinquennat, est jugé depuis le 5 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris pour ses comptes cachés à l'étranger, au côté de son ex-épouse et de leurs anciens conseillers, le banquier François Reyl et l'homme d'affaires Philippe Houman. À l'encontre de ces protagonistes, accusés d'avoir «organisé l'opacité» des avoirs, passés de Suisse à Singapour via des sociétés offshore, le parquet a requis 18 mois de prison avec sursis et 375.000 euros d'amende. Contre la banque Reyl, qui a «mis sa technicité au service» de la fraude, il a demandé 1,875 million d'amende et une interdiction d'exercer toute activité bancaire en France pendant cinq ans.

    Patricia et Jérôme Cahuzac ont reconnu au cours des audiences une fraude «familiale», une plongée dans l'opacité offshore comme une fuite en avant, mais nié avoir construit «un système organisé».

    Trois ans et demi après le scandale, qui a éclaté en décembre 2012, l'ancien ministre assume «une faute impardonnable». Il avait nié les accusations «les yeux dans les yeux» devant l'Assemblée nationale et fini par démissionner du gouvernement le 19 mars 2013. «Je suis dévasté par le remords», avait-il finalement écrit sur son blog le 2 avril 2013, reconnaissant posséder un compte en Suisse.

    LE FIGARO

  • Florian Philippot - Alstom : « l’État tape sur une table qui n’existe pas avec un poing en mousse »


    Florian Philippot - Alstom : « l’État tape sur... par Lopinionfr

  • GR - Ils organisent l'occupation musulmane de nos villages

    Le ministre de l’Intérieur et l’ensemble de ce régime ont donc décidé de ventiler 12.000 places de migrants de Calais (eux qui contestaient qu’il puisse y avoir 10.000 clandestins dans la jungle) dans toute la France. Les préfets ont été sommés par l’ineffable Cazeneuve, en contournant l’avis des maires, de recenser toutes les places disponibles, anciennes casernes, bâtiments publics, écoles abandonnées, etc. pour y loger les sympathiques clandestins de Calais qui, depuis plus d’un an, agressent régulièrement nos policiers, les routiers et les autochtones.

    A noter que le plus mauvais ministre de l’Intérieur de l’histoire de la Cinquième République avait promis, il y a quelques semaines, aux Calaisiens qu’en rasant la moitié de la jungle, il ne resterait plus que 2.000 clandestins. On a vu le résultat, et cela recommencera, tel un tonneau des Danaïdes.

    Ce sont donc plusieurs centaines de nos paisibles villages et petites villes rurales qui vont être occupées par des nouveaux venus, majoritairement hommes seuls, de confession musulmane. Il y a moins d’une année, c’était à Loudun, dans la Vienne, que la première implantation massive de 90 clandestins fut imposée aux populations, sans la moindre concertation.

    Par centaines, d’autres communes subirent le même sort : Varennes-sur-Allier, aujourd’hui ville perdue, Bruniquel, Rehobot, et nombre d’autres villes, consultables sur la carte de Résistance républicaine.

     

    Cazeneuve veut accélérer les choses, se moquant ouvertement de la qualité de vie des Français. Dans une ville de l’Essonne, à Forges-les-Bains, il veut placer les occupants près d’une école, provoquant la colère de la population. Le local prévu a été incendié…

    Franchissant une nouvelle étape, le pathétique ministre de l’Intérieur en est à vouloir imposer treize nouveaux centres de « déradicalisation », le premier étant imposé aux habitants de Beaumont-en-Véron, dans l’Indre-et-Loir.

    Dans notre capitale, Hidalgo et Brossat, fanatisés par leur idéologie immigrationniste, ont décidé d’imposer aux Parisiens deux centres de migrants, qui accéléreront sa tiers-mondialisation, et renforceront une insécurité qui fait de plus en plus fuir les touristes.

    On pourra remarquer que les socialistes n’ont jamais fait cet effort en direction des SDF, majoritairement Français, qui meurent tous les ans, ni en direction de nos agriculteurs, dans une telle détresse qu’ils se suicident par centaines tous les ans. Hollande-Valls-Cazeneuve et leur clique confirment, en bon laquais de l’Union européenne, leur préférence pour les Autres, et leur mépris des Nôtres.

    Ce régime se moque des attentats musulmans qui ont ensanglanté la France, et mettent en danger l’ensemble de nos compatriotes évoluant sur le territoire français. Il se fiche que parmi les clandestins qui viennent envahir l’Europe figurent des djihadistes de l’Etat islamique. Il n’applique à l’immigration musulmane aucun des principes de précaution qu’il impose aux Français dans bien d’autres domaines.

    Nous appelons donc tous nos compatriotes qui refusent cette invasion migratoire et l’islamisation de notre pays, tous les citoyens soucieux de préserver leur cadre de vie et un vivre-ensemble à la Française, de s’inscrire dans notre Quinzaine » Sauvons notre pays », à la hauteur de leurs moyens : Manifestation comme à Montpellier, Rassemblements comme à Paris, Bordeaux et Privas, initiative culturelle comme à Cahors, action militante collage et tracts comme dans la Vienne, lettre au préfet pour protester contre ce coup d’Etat socialiste que constituent les décisions de Cazeneuve, rédaction de cahiers de doléances, demande de rencontre avec votre Maire, votre Député, etc.

    http://resistancerepublicaine.eu/2016/09/14/redigeons-nous-aussi-les-cahiers-de-doleances-des-non-musulmans-de-france/

    Seuls les Français peuvent encore sauver la France, pensez à votre avenir, à celui de vos enfants, de vos petits-enfants, à celui de notre pays.

    Inscrivez-vous dans cette quinzaine, contactez-nous en écrivant à redaction@ripostelaique.com ou à contact@resistancerepublicaine.eu

    Christine Tasin et Pierre Cassen

    RL

  • Sosie, empoisonnement... le malaise d'Hillary Clinton alimente les rumeurs

    http://premium.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/09/14/01040-20160914ARTFIG00308-le-malaise-d-hillary-clinton-alimente-rumeurs-et-theories-du-complot.php

    sans-titre.png Clinton  sosie.png

    Après son malaise

  • IGNACE

    Paris-e1473262890301.png

  • Allemagne : des réfugiés allocataires partent en vacances dans le pays qu’ils ont fui

    1609140202060106.jpg réfugiés  gare.jpg

     

    22h32

    Le journal allemand Die Welt am Sonntag révèle que des personnes réfugiées en Allemagne, bénéficiaires d’allocations, feraient des séjours dans leur pays d’origine. Cela jetterait le doute sur la réalité des persécutions ayant motivé leur exil.

     

    Selon une enquête de l’hebdomadaire allemand Die Welt am Sonntag, des réfugiés enregistrés en Allemagne, et à ce titre bénéficiaires d’allocations, feraient de courts séjours dans leurs pays d’origine. On note parmi ces destinations la Syrie, l’Irak et l’Afghanistan. Autant de pays dont certains ressortissants obtiennent le statut de réfugié en Occident compte tenu des dangers et des persécutions dont ils pourraient être victimes en y vivant. Des pays où les consulats occidentaux recommandent de ne pas se rendre, sinon pour des raisons d’extrême urgence.

    La Bundesamt für Arbeit (BA), l’agence fédérale allemande pour l’emploi, évoque pour sa part un «certain nombre de cas» de séjours de migrants au pays. Mais selon un porte-parole cité par Die Welt am Sonntag, l’agence est dans l’impossibilité de fournir des statistiques précises : «Il n’y a pas base légale pour cela, aussi nous n’avons aucune information.» Selon les règles allemandes régissant les droits des demandeurs d’asile, les migrants ont le droit de quitter leur pays d’accueil pour un durée maximale de 21 jours.

    (…) RT.com

  • Donald Trump en champion des "nationalistes blancs"

    XVM31896670-79cb-11e6-a30d-cb3a1bb30093.jpg Trump.jpg

    Par Philippe Gélie
    Mis à jour le 13/09/2016 à 18h10 | Publié le 13/09/2016 à 17h37

    REPORTAGE - Pour les tenants de l'extrême droite blanche, le candidat républicain représente une planche de salut. Enchanté par sa promesse d'ériger un mur sur la frontière avec le Mexique ou d'expulser des millions de clandestins, ils lui font aussi crédit de son opposition envers l'immigration musulmane. Et, si Donald Trump cherche aujourd'hui à glaner des soutiens dans la communauté afro-américaine, le candidat sait que le 8 novembre, neuf de ses électeurs sur dix seront blancs.

    Correspondant à Washington

    Jared Taylor a longtemps attendu ce moment. Électeur républicain plus résigné qu'enthousiaste depuis le double échec de Pat Buchanan en 1996 et 2000, l'éditeur du magazine en ligne American Renaissance a enfin trouvé en Donald Trump un candidat à la Maison-Blanche susceptible de faire avancer sa cause. Et la cause de Jared Taylor, c'est la défense de la race blanche.

    Traducteur et journaliste, diplômé de Yale et de Sciences Po Paris, cet homme cultivé de 64 ans, fin connaisseur du Japon où il a passé les seize premières années de sa vie, mène campagne depuis son discret quartier général de Virginie contre ce qu'il appelle «le grand remplacement». «Beaucoup de Blancs n'osent rien dire alors qu'ils voient leur pays leur glisser entre les mains, explique-t-il. Donald Trump pourrait bien être notre dernière chance d'arrêter l'immigration illégale, qui transforme les États-Unis en un pays du tiers-monde.»

    À l'instar de son champion, Jared Taylor se bat contre les moulins à vent du «politiquement correct». «Aucun candidat républicain, pas même Trump, n'ose dire qu'il préfère vivre dans un pays blanc, déplore-t-il. Or, tout ce que les soi-disant conservateurs prétendent conserver va disparaître avec le grand remplacement des populations: un gouvernement aux prérogatives limitées («small government»), le droit d'être armé, la culture blanche, l'État de droit et toutes les marques de la civilisation européenne.»

    Taylor ne quitte pas des yeux le compteur démographique: les Blancs, qui représentaient 90 % de la population américaine en 1950, ne sont plus que 62,6 %. Au rythme actuel, ils passeront sous le seuil de la majorité absolue en 2045. Même s'ils votent en plus grand nombre que les autres communautés, leur poids électoral a constamment baissé depuis quarante ans, passant de 89 % en 1976 à tout juste 70 % aujourd'hui. «Et au nom de la sacro-sainte diversité, nous devrions nous en réjouir?», s'insurge-t-il.

    Aux marges du conservatisme

    Pour cet homme habitué à prêcher dans le désert, l'actuel candidat républicain représente une planche de salut. Enchanté par sa promesse d'ériger un mur sur la frontière avec le Mexique et d'expulser des millions de clandestins, il lui fait aussi crédit de son «scepticisme justifié envers l'immigration musulmane. Pourquoi voudrions-nous importer les problèmes que connaissent actuellement la France ou l'Allemagne? C'est prétendument raciste de le dire, mais c'est le suicide de l'Occident!»

    Avec une audience annoncée sur son site Internet de 300.000  visiteurs par mois, l'éditeur d'American Renaissance rejette l'étiquette de «suprémaciste». «Les Asiatiques peuvent être considérés comme ayant un quotient intellectuel supérieur aux Blancs, objecte-t-il. Et je n'ai jamais rencontré personne qui veuille dominer les autres races. Nous devrions retirer ce mot du vocabulaire.» Ce qu'il affirme défendre, c'est un «réalisme racial» prenant acte «des différences biologiques et culturelles» et «du fait avéré que la plupart des gens, lorsqu'on leur donne le choix, préfèrent vivre au sein de leur groupe» ethnique ou social.

    Le soutien de personnages comme Jared Taylor constitue l'un des angles d'attaque privilégiés de Hillary Clinton contre Donald Trump. Elle l'accuse d'exploiter «les préjugés et la paranoïa» d'une frange extrémiste et de propager «les principes fondamentaux d'une idéologie raciste connue sous le nom d'Alt-Right». Un raccourci pour Alternative Right (droite alternative), un mouvement resté aux marges du conservatisme américain depuis la campagne de Barry Goldwater en 1964, mais réactivé sur Internet au début de la décennie autour de Taylor et ses amis.

    Des supporteurs encombrants

    Le candidat républicain réfute l'amalgame: «Clinton nous accuse, moi et les millions d'honnêtes Américains qui me soutiennent, d'être racistes, ce que nous ne sommes pas! Vouloir des frontières renforcées ne fait pas de vous des racistes!» Le commentateur politique T. A. Frank lui donne raison dans Vanity Fair : «Tout candidat attire des supporteurs encombrants venus d'un bord extrême, écrit-il. C'est comme si l'on reprochait à Barack Obama d'être soutenu par les Panthères noires.»

    Donald Trump n'en cultive pas moins une certaine ambiguïté. Le choix de Steve Bannon en août pour diriger sa campagne a ravi l'extrême droite. Avec 31 millions de visiteurs uniques, son site Breitbart News se revendique comme «la plateforme» grand public de l'Alt-Right. Le mouvement se coagule autour d'un «nationalisme blanc» selon lequel l'immigration et le multiculturalisme menacent l'identité américaine. «La reconnaissance du fait racial est centrale à l'Alt-Right», souligne Jared Taylor.

    Richard Spencer, 38 ans, l'un des principaux porte-voix de la mouvance, préside le National Policy Institute, dédié à «l'héritage, l'identité et l'avenir» des Américains «d'origine européenne». «Nous sommes des radicaux, au sens propre du terme, explique-t-il: nous allons aux racines du problème. Ce que nous disons fait peur parce que c'est la vérité.» Ardent avocat de «l'identité blanche», il salue la Russie comme «le seul pouvoir blanc au monde», définit la crise migratoire comme «une guerre raciale mondiale» et postule que pour sauver l'Amérique d'elle-même, «il faut déchaîner un peu de chaos».

    Donald Trump se défend d'adhérer à cette idéologie. «Il n'a jamais utilisé ou adopté ce terme (d'Alt-Right) et continue de désavouer tout groupe ou individu associé à un message de haine», affirme sa porte-parole, Hope Hicks. En 2000, lorsque le promoteur immobilier envisageait d'être candidat à la Maison-Blanche sous l'étiquette du Parti réformiste, il s'en était retiré en dénonçant la connivence de Pat Buchanan avec David Duke, l'ancien «grand sorcier» du Ku Klux Klan, le qualifiant de «sectaire, raciste, un problème (…), pas exactement le genre de personne que l'on veut dans son parti».

    Terreau conspirationniste

    «Trump n'a pas sérieusement réfléchi à la question raciale, estime l'éditeur d'American Renaissance. Il se peut que nous soyons pour lui une gêne. Mais je pense que lorsqu'il hésite à dénoncer des gens comme moi, c'est parce qu'il n'aime pas qu'on lui dise ce qu'il doit faire.»

    Si 70 % des Américains qui votent à la présidentielle sont blancs, leur poids électoral a constamment baissé depuis quarante ans, passant de 89 % en 1976 à tout juste 70 % aujourd'hui

    Si l'étiquette de raciste lui est injustement collée par ses adversaires, le candidat républicain n'en cultive pas moins un terreau populiste et conspirationniste où se retrouvent les «nationalistes blancs». Il n'a jamais fait amende honorable pour sa campagne en 2011 à la tête des «Birthers», une coterie tenant Barack Obama pour un imposteur né hors des États-Unis - même si son entourage affirme désormais qu'il «n'y croit plus». Breitbart News, qui soutient sa campagne depuis le premier jour, relaie complaisamment les rumeurs lancées par Trump et met la question raciale à toutes les sauces. «Nous sommes ouvertement populistes, nationalistes et anti-politiquement corrects», se justifie son rédacteur en chef, Alex Marlow.

    Gardiens d'un temple marginal, Taylor et Spencer se félicitent de voir leurs idées propulsées sous les projecteurs par cette campagne électorale. «Je n'aurais jamais cru que nous sortirions des limbes à ce point et aussi vite», jubile Richard Spencer. Au-delà d'une politique d'immigration et d'une politique étrangère sous l'étendard de «l'Amérique d'abord», ce qui lui plaît chez Trump, «c'est le style autant que la substance: il est prêt à affronter ses ennemis, il ne cède jamais. C'est un chef comme cela que nous voulons, quelqu'un d'un peu héroïque».

    S'il cherche aujourd'hui à glaner des soutiens dans la communauté afro-américaine, le candidat sait que le 8 novembre, neuf de ses électeurs sur dix seront blancs. Il en fut ainsi pour Mitt Romney il y a quatre ans, comme pour la plupart de ses prédécesseurs républicains. Aucun démocrate n'a dominé le vote blanc depuis quarante ans. Le problème pour Trump consiste à mobiliser cette majorité déclinante en nombre suffisant pour faire contrepoids aux minorités. Or, beaucoup de républicains modérés - en particulier les femmes - se disent rebutés par ce qu'ils perçoivent comme sa complaisance envers une extrême droite raciste. C'est là que l'enthousiasme des «nationalistes blancs» devient encombrant.

    Les «déplorables» en campagne avec leur candidat

    Richard Spencer sait très bien qui est visé par la tirade de Hillary Clinton sur «les déplorables»: «ces millions d'Américains qui n'osent pas montrer leur visage», mais s'inquiètent comme lui du déclin de l'Amérique blanche. Dans les sondages, la moitié des électeurs de Donald Trump sont pour fermer le pays aux musulmans ou pensent que les Noirs sont plus violents.

    Le candidat républicain n'est pas dupe non plus et fait le meilleur usage de la polémique. «Mon adversaire vous calomnie, moi je dis que vous êtes des patriotes qui travaillent dur et veulent un meilleur avenir pour tous.» Lundi soir à Asheville, il a illustré le propos en invitant sur scène quelques «déplorables». «Je suis une mère de famille blanche qui travaille à plein-temps et je vais mettre Hillary Clinton à la poubelle!», s'exclame une jeune femme. Mais ce sont seulement les trois Noirs du groupe qui touchent au sujet sensible: «Nous ne sommes pas racistes du tout, s'écrient-ils, et pourtant nous votons Trump!»

    «Tous ces gens sont tellement représentatifs de l'Amérique, conclut Trump, patelin. Vous avez droit à des dirigeants qui vous respectent, vous aiment et vous défendent.» Le Parti républicain a lancé une campagne d'e-mails invitant les Américains à «ajouter (leur) nom au panier des déplorables».

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 14/09/2016. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

  • Marion Maréchal-Le Pen: "Tous les migrants ne fuient pas la guerre"


    Marion Maréchal – Le Pen : "Tous les migrants... par franceinfo

    Belle, fraîche, intelligente face à la meute médiatique de l'anti-France! Merci Marion!

  • Guide du fait religieux en entreprise : le gouvernement a-t-il peur de la laïcité ?

     

    Communiqués / 13 septembre 2016 / Étiquettes : /
     

    Communiqué de presse de Florian Philippot, Vice-Président du Front National

    Faiblesse et compromission sont les maîtres-mots du gouvernement en matière de laïcité.

    Alors que nous ne cessons depuis des années de tirer la sonnette d’alarme sur les revendications religieuses qui se multiplient dans les entreprises, le gouvernement refuse de venir en aide aux responsables RH et aux responsables de direction confrontés à ce phénomène de plus en plus oppressant.

    Comme si le gouvernement avait peur de nos valeurs et de la laïcité, celui-ci n’a trouvé pour seule réponse à ce problème devenu majeur que la parution prochaine d’un « guide » du fait-religieux dans l’entreprise.

    Un « guide », pour faire face aux revendications de fanatiques et de provocateurs ; un « guide », pour pallier l’inaction du gouvernement. À l’évidence, cette réponse n’est pas à la hauteur.

    Ce n’est pas d’un guide dont les entreprises ont besoin mais du secours de la loi. Il faut instaurer dans les entreprises privées les mêmes règles de neutralité religieuse et de laïcité qui prévalent dans les administrations.

    La religion n’a pas sa place dans l’entreprise. Les menus spéciaux, les jours de congés spécifiques, les revendications pour obtenir des salles de prières, etc, ne sont pas de la responsabilité du chef d’entreprise qui n’a ni à se soucier ni à se mêler de la religion de ses salariés.

    Seule une laïcité réaffirmée, en l’occurrence par la loi, pourra permettre d’apaiser les tensions d’origine religieuse dans les entreprises comme dans l’ensemble de la société.