21 avril 2016
Il y a 14 ans, le 21 avril 2002, coup de tonnerre dans le paysage politique français : Jean-Marie Le Pen se qualifiait pour le deuxième tour des élections présidentielles, éliminant Lionel Jospin.
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21 avril 2016
Il y a 14 ans, le 21 avril 2002, coup de tonnerre dans le paysage politique français : Jean-Marie Le Pen se qualifiait pour le deuxième tour des élections présidentielles, éliminant Lionel Jospin.
Organisateur du Rendez-Vous de Béziers, Robert Ménard a accordé un entretien au blog Le Rouge & Le Noir. Nous en publions ces extraits.
R&N : Quel est le périmètre, souhaitable d’une part, réalisable de l’autre, de la “droite française” dont vous souhaitez faire de Béziers la capitale du 27 au 29 mai prochains ?
Robert Ménard : Le périmètre le plus large ! Pourvu que l’on soit d’accord sur un point fondamental : il y a urgence à prendre le pouvoir. Cela n’exclut donc que ceux qui le veulent ou les quelques-uns qui préfèrent s’enfermer dans le témoignage ou la provocation.
Que l’on se sente proche du FN, de Philippe de Villiers, des Républicains, de Nicolas Dupont Aignan, je crois que sur l’essentiel, et notamment l’identité, nous sommes d’accord. La question pour 2017 est donc : qu’allons-nous faire de cette convergence théorique ? Allons-nous laisser un Juppé venir au pouvoir ? Sommes-nous incapables de peser ?
Voilà pour le souhaitable. Pour ce qui est du réalisable, nous en saurons davantage après le rendez-vous de Béziers. Nous sommes à un an de l’élection. Par définition, tout est possible. Même le meilleur.
R&N : Pourquoi avoir choisi comme slogan pour cette manifestation « Pour ne pas attendre 2022 » ?
Robert Ménard : En réaction à une sorte de résignation que je sens gagner de nombreux gens de droite. L’incapacité du FN à prendre une région en décembre dernier, la place de Juppé très haut dans les sondages, tout concourt à décourager certains de nos amis, à penser que 2017 est déjà perdu.
Or, je pense, au contraire, que la victoire est possible. Encore faut-il changer de stratégie. Majoritaires idéologiquement, nous devons réaliser la synthèse pour l’être politiquement. Seul contre tous, le FN ne peut rien, sinon s’en remettre à de graves circonstances. Quand on voit que Hollande est unanimement rejeté mais que, dans les sondages, il bat Marine Le Pen ou n’est battu que de très peu, cela en dit long sur le chemin qu’il y a à parcourir.
Pourquoi « pour ne pas attendre 2022 » ? D’abord, parce que, si rien ne change, les obstacles seront les mêmes à ce moment là qu’en 2017. Ensuite, parce qu’en cinq ans, par la simple mortalité, la France aura perdu plusieurs millions de citoyens, alors que, dans le même temps, via les naturalisations et l’arrivée à l’âge adulte de nombreuses personnes ayant acquis notre nationalité sans jamais la demander, le rapport de force électoral sera considérablement aggravé.
Certes, je sais que nombre de musulmans votent à droite. Mais il ne faut pas se dissimuler que leur immense majorité vote pour la gauche. Plus leur poids démographique sera important, plus les hommes politiques de la droite sans convictions « gauchiront » leurs positions pour ne pas s’aliéner ces votes. C’est une course contre la montre.
R&N : Marine le Pen, président du Front national, affirme que ce dernier n’est pas un parti de droite. Êtes-vous d’accord et, si oui, ce positionnement ambigu est-il soutenable à moyen terme ?
Robert Ménard : Ce n’est pas l’opinion de ses électeurs. Dans leur immense majorité, ceux qui votent Le Pen se positionnent à droite. Par ailleurs, il faut distinguer le positionnement idéologique et le politique. Se dire ni de droite ni de gauche, c’est un petit jeu à la Macron. Je ne pense pas que Marine Le Pen soit sur cette ligne…
Il me semble, en l’espèce, que le « ni droite ni gauche » traduit une sorte de confusionnisme, plus ou moins organisé, qui, laissant planer toutes les ambiguïtés possibles, permet toutes les postures imaginables. Plus prosaïquement, on a l’impression de pouvoir ratisser plus large.
Or, c’est une erreur. D’un point de vue politique, au regard du fonctionnement de la Ve république, refuser d’être de droite, c’est se condamner à rester sur la dernière marche avant le pouvoir. La chose pouvait se concevoir quand le FN était à 10 % ou même à 20. L’isolement ne permettait pas un rapport de force favorable. A 30 %, le rapport de force devient possible. Encore faut-il le préparer. Encore faut-il savoir tendre la main. Encore faut-il comprendre qu’il y a plus d’avantages à prendre le risque de s’ouvrir qu’à rester dans la quiétude d’un splendide isolement.
R&N : Il n’y aura que deux candidats encore en lice au second tour de l’élection présidentielle de 2017. Si l’un d’entre eux appartenait à la gauche institutionnelle, conviendra—t-il de donner pour consigne de le battre à tout prix ?
Robert Ménard : Faire battre Manuel Valls par Alain Juppé ne me semble ni une obligation morale ni un impératif politique. Ce qu’il faut à tout prix, c’est se battre pour éviter cette fausse alternative.
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Ivan Rioufol, qui participera le 28 mai prochain à la table ronde « Immigration : que fait-on ? » au premier Rendez-vous de Béziers, s’est confié à Boulevard Voltaire. S’il estime « évident » le besoin de changer d’idées et de candidats pour l’élection présidentielle de 2017, il juge tout aussi important de porter un nouveau regard sur l’immigration ainsi que sur les règles de l’intégration et de l’assimilation.
Nadiya Jamir Hussain, la première britannique de confession musulmane et voilée consacrée, en novembre dernier, « meilleure pâtissière » du royaume sur la BBC, a l’insigne honneur de confectionner le gâteau d’anniversaire royal célébrant, jeudi 21 avril, les 90 ans d’Elisabeth II.
Merci à moi
https://youtu.be/_5JNHStl6rk?list=PL_qvDcKT8C2vJ2Z6parQ_0PQFe8ygNRCo
Le Premier ministre Manuel Valls a inauguré jeudi soir l’exposition « Jardins d’Orient » à l’Institut du monde arabe, auquel il a exprimé un soutien appuyé en présence du président de l’IMA, Jack Lang.
« Vous nous trouverez toujours à vos côtés pour promouvoir l’Institut du Monde arabe, pour le soutenir au plan politique comme sur le plan financier bien évidemment« , a dit Manuel Valls lors d’une courte allocution, saluant au passage le « rôle de passeur » de Jack Lang.
Ce type d’expositions montrent à quel point « les civilisations orientales, arabes, islamiques, sont anciennes, riches et vivantes. Et pour nos compatriotes, nos concitoyens de culture ou de confession musulmane, c’est un motif de fierté, pour eux, mais pour nous aussi« , a souligné aussi le Premier ministre.
« A ceux qui s’interrogent sur la place de l’islam en France, un questionnement ma foi normal dans le monde que nous vivons, avec les événements que nous traversons, vos expositions, les expositions de l’Institut du monde arabe (…) sont la plus belle des réponses à cette interrogation« , a-t-il poursuivi.
« C’est aussi un signe d’apaisement. Votre message, c’est que les civilisations, quand elles se côtoient, s’enrichissent« , a dit encore le Premier ministre.
Des bagagistes musulmans interrompent leur travail pour prier plusieurs fois par jour dans un lieu commun. Personnel outré. Silence de l’employeur.
«C’est tout de même incroyable! En janvier dernier nous dénoncions les prières régulières de certains de nos collègues musulmans dans le local de pause, et malgré cela, ça continue!» Des agents assistants au sol à l’Aéroport de Genève, sont décontenancés: «Nous ne reprochons pas à ces personnes de prier, mais de le faire plusieurs fois par jour à la cafétéria, et parfois ils nous mettent en retard sur l’horaire car ils s’absentent sans demander d’autorisation…»
Attitude désobligeante
Certains employés d’assistants au sol de Swissport sont choqués par ce laisser-faire de la hiérarchie. «Dans un premier temps, c’est dans une salle improvisée qu’ils faisaient leurs prières, détaille un employé au tri des bagages. Puis, cette salle non-autorisée a été fermée. Ainsi, c’est maintenant dans le local de pause qu’ils font, cinq fois par jour, leurs piétés. Et une collègue d’enchaîner: «Ils demandent aux femmes de sortir du local, parfois nous apostrophent si on mange un sandwich au salami pendant qu’ils prient. Et la plupart du temps, ils nous demandent de quitter la cafétéria.»
Hiérarchie muette
Les employés rejetés par des collègues de confession musulmane l’ont fait savoir à leur employeur. En vain: «Nous attendons toujours une réaction de leur part.» Interrogé, Swissport n’a ni confirmé, ni infirmé l’information. Elle nous a brièvement fait savoir qu’elle ne souhaitait faire aucun commentaire.
Jean-Paul Mari s'exprime sur le transfert des réfugiés à Lampedusa après le second sauvetage de l'Aquarius
FDS
21/04/2016 – FRANCE (NOVOpress)
Éric Zemmour est revenu ce jeudi 21 avril sur l’affiche de la CGT qui dénonçait des violences policières, mais qui a choqué les policiers et Bernard Cazeneuve.
On la dirait sortie d’un musée. Une affiche dans une exposition consacrée à mai 68. On imagine les ateliers de création gauchistes du quartier Latin. Sartre et Beauvoir qui viennent en voisins et amis.
Néanmoins, Éric Zemmour estime que les temps ont changé, notamment du côté d’une CGT “à l’époque appuyée par ses millions de travailleurs syndiqués et qui négociait la fin de la grève générale avec le premier ministre Georges Pompidou. On était entre gens sérieux, responsables“.
Enfin, pour Éric Zemmour :
La CGT n’est plus rien, ne représente plus rien. Demain elle sera supplantée par la CFDT qui déjà monopolise l’attention du gouvernement socialiste.
NOVOPRESS - 21 04 2016
Alors que l’information concernant le nombre de victimes commençait à filtrer, un agent de policier – qui préfère rester anonyme – a été témoin de plusieurs incidents. Selon lui, un certain nombre de musulmans se sont clairement réjouis des attaques.
« J’ai été témoin de trois incidents, impliquant neuf personnes. On a vu des jeunes rire, faire le signe V (en guise de victoire) et lever l’index au ciel (ndlr. signe devenu symbole de l’allégeance à l’Etat islamique). J’ai également assisté à une scène où un homme a dit: ‘Enfin! Il est était temps que vous soyez punis’ », raconte-t-il à la chaîne flamande vtm, qui recevait le Ministre de l’Intérieur Jan Jambon sur son plateau.
« Musulmans qui dansent »?
Quant à de véritables scènes de liesse ou « des musulmans qui dansent », le policier ne va pas jusque-là. « Ca me paraît exagéré. Mais en revanche, j’ai l’impression – à travers les contacts que j’ai eus- qu’il y avait certainement un sentiment de sympathie pour ce qui s’est passé ».
Merci à Stormisbrewing
On attend la réaction de SOS Racisme
Mme Le Pen apparaîtra à côté de la députée britannique au Parlement européen et ancienne du parti UKIP (Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni) Janice Atkinson, rapporte le journal britannique Independent.
Mme Le Pen, comme d'autres politiciens français, est une fervente partisane du Brexit parce qu'elle pense que ce serait une réaction en chaîne de décomposition de l'Union européenne.
"La sortie de la Grande-Bretagne va prouver qu'il est possible de vivre en dehors de l'Union européenne. Soit nous sommes libres, soit nous ne le sommes pas", a déclaré Mme Le Pen récemment.
Mme Atkinson, député européen pour le sud-est de l'Angleterre, a été expulsé de UKIP en mars de l'année dernière après que son chef de cabinet a été accusé d'avoir tenté de cacher ses dépenses du Parlement européen. La police a décidé de ne prendre aucune mesure à cet égard.
La présence de Mme Le Pen au Royaume-Uni va probablement irriter UKIP, notamment le leader du parti, Nigel Farage, qui s’est fâché avec Mme Le Pen au cours des dernières années en déclarant que son parti était raciste et antisémite.
Pour le moment, les Britanniques ne sont pas sûrs au sujet de la sortie de l’Union. Un sondage récent, menés par l’agence de recherches sociales TNS BMRB a montré que 38% des personnes interrogées sont pour l'UE, 34% sont contre et 28% — indécises.
La décision concernant l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne doit être prise à l'issue d'un référendum qui se tiendra le 23 juin.
SPUTNIK
60% des voix républicaines pour le milliardaire. 57% des voix démocrates pour l'ex-secrétaire d'État. La primaire de New York a confirmé le statut des deux favoris pour la course à la Maison-Blanche.
De notre correspondant à New York
Donald Trump espérait un triomphe, et c'est exactement ce qu'il a obtenu. En remportant la primaire si importante de New York, mardi, avec près de 60% des voix, il fait taire ses détracteurs, stratèges républicains et dirigeants du Grand Old party, qui espéraient ouvertement imposer une convention «arrangée» en juillet à Cleveland.
La potion est amère pour ses deux derniers rivaux encore en lice, Ted Cruz et John Kasich, qui, comme prévu, se partagent les miettes du festin new-yorkais: le premier n'a jamais pu remonter son insigne maladresse sur «les valeurs de New York» évoquées ironiquement lors d'un débat en janvier, et se contente d'un score insignifiant (14%). Le second, qui n'a réussi qu'à remporter Manhattan, se voyait comme un recours en cas de convention arrangée. Avec seulement 25% de vote, la perspective s'éloigne, à mesure que le milliardaire new-yorkais s'approche du chiffre magique des 1237 voix de délégués, avec 840 déjà dans son escarcelle, dont 84 sur les 95 qu'offrait l'Empire State mardi.
La suite des événements lui est très favorable: il affiche une nette avance dans les sondages concernant les primaires de Pennsylvanie, du Maryland, du Connecticut, du Delaware et de Rhode Island, qui toutes se joueront le mardi 26 avril. Si le magnat de l'immobilier triomphe à nouveau dans ce «Super Tuesday du nord-est», il peut miser sur un élan lui permettant de remporter haut la main le dernier trophée convoité de ces primaires: la Californie, le 7 juin.
Il parviendrait alors très près des 1237 voix requises et les tractations en coulisses commenceraient, pour «retourner» ici et là les délégués restés fidèles à des candidats ayant précédemment jeté l'éponge, comme Marco Rubio qui en conserve toujours 171 par-devers lui. «Ce n'est plus vraiment une course», plastronne le magnat, qui veut à présent s'arroger les 172 voix de délégués mises en jeu le 26 avril.
Hillary Rodham Clinton, elle aussi, a gagné, et bien gagné. Avec 57% des voix, elle s'impose là où se trouve la moitié du vote démocrate : New York City, ainsi que dans la plupart des zones à forte densité démographique comme Rochester, Syracuse et le comté de Westchester. Avec le vote des femmes, des minorités (dont 75% des noirs), des 30-45 ans et des personnes âgées, elle atteint ses objectifs fixés, notamment dans le bourg de Brooklyn et ses 2,6 millions d'habitants. Solide, coriace et, pour une fois, avec un enthousiasme qu'on pensait définitivement évanoui: critiquée pour sa raideur, elle a esquissé un pas de salsa dans Harlem, enlacé un enfant tandis qu'elle mangeait une glace. Oubliée, sa mésaventure du métro new-yorkais, lorsqu'elle peinait à valider sa carte de transport.
Hillary Clinton, de l'avis de ses plus fervents supporters, n'est «pas parfaite», mais elle parvient à enrayer la série de sept victoires consécutives de son rival Bernie Sanders, vent en poupe depuis le 22 mars. Le sénateur «socialiste» du Vermont, à New York, a drainé les foules, mais perdu du terrain, crédité de seulement 41% des suffrages. En voulant paraître dur face à Clinton, un peu contre sa nature, il s'est fourvoyé en osant la juger «non qualifiée» pour exercer la mandature suprême. «Il ressemble à un vieux bougon et, depuis deux semaines, Hillary, elle, toujours moquée pour son sourire forcé, a réussi à apparaître comme une guerrière joviale», résume Mark Halperin, de Bloomberg.
La victoire est à la mesure du professionnalisme de son équipe de campagne, qui peut sereinement envisager une nomination, avec 1887 voix de délégués sécurisées sur les 2383 nécessaires pour décrocher l'investiture en juillet lors de la convention nationale démocrate de Philadelphie. Mais Sanders, comme Cruz et Kasich, a promis de vendre chèrement sa peau.
LE FIGARO
17/04/2016
Chronique n°59
La comédie des migrants
A la gare de Lyon, hier soir, au pied des escalators menant du RER aux quais du TGV, un vieil accordéoniste jouait, assez maladroitement, Les Fiancés d’Auvergne d’André Verchuren, un air que je n’avais pas entendu depuis des lustres, ma mémoire me trompant d’abord en me faisant croire qu’il s’agissait de Bruyères corréziennes de Jean Ségurel. La musique populaire étant un excellent accélérateur de souvenir, j’ai oublié pendant quelques minutes l’endroit où je me trouvais pour me laisser envahir par les étendues du Cantal et les vastes forêts du haut Limousin, régions dépeuplées où je me demande depuis longtemps quand les terres agricoles seront rachetées par la Chine ou l’Arabie saoudite, comme ces pays le font en Afrique. C’est chose faite, apprend-on, et non pas dans le Massif central, mais dans le Berry où les Chinois ont acquis plus d’un millier d’hectares, ce qui « inquiète », dit-on, l’émotion venant du caractère encore « sacré » que la terre garde, en France, malgré la propagande multiculturelle et les diktats de la « mondialisation ».
Et puis je me suis laissé reprendre par la foule qui gagnait les quais ; une foule fortement métissée, vulgaire, souvent malodorante, que j’avais hâte de fuir, quittant d’un pas vif la gare de Lyon pour rejoindre une amie, place de la Bastille, où pullulaient de jeunes bobos qui prenaient là un verre en attendant de rejoindre les illuminés de « Nuit debout », place de la République, lesquels accueillaient, ce soir-là, le frère d’Ernesto Guevara : notre époque est telle que le népotisme y rencontre naturellement le simulacre pour perpétuer les illusions gauchistes – les fils ou petits-fils des soixante-huitards se contentant du frère de Che Guevara et d’un « mouvement » qui n’est rien d’autre qu’une fébrile festivité gaucho-culturelle organisée par les mêmes officines bobos : regardez les pancartes pro-LGTB, « Welcome refugees », « Hollande dégage ! », et vous comprendrez qu’il n’y a rien de neuf sous les lunes de mars et d’avril, et que tout ça est en parfait accord avec ces réclames pour des compagnies d’assurances ou des hypermarchés mettant en scène des couples mixtes : des Noirs avec des Blanches, telle étant la fatalité pour les Européennes de souche, au sein du Grand Marché capitaliste.
Hollande, lui, est allé au Liban pour faire oublier une désastreuse prestation télévisée au cours de laquelle, en bon apôtre du néant, il a tenté de persuader les Français de souche et les Néo-Français mondialisés que la France va mieux. Il est si seul à le croire que, de ridicule, il en devenait presque touchant, à la manière d’un polichinelle épuisé qui a pourtant accompli sa tâche, laquelle était de faire voter la loi sur le mariage homosexuel. Bien sûr, il visitera, au Liban, un camp de réfugiés, comme l’avait fait, il y a deux ans, son ex-concubine : le charity business vole au secours des sondages d’opinion. Le pape, lui, a fait mieux : il a ramené de Lesbos douze réfugiés syriens, tous musulmans, apportant ainsi sa pierre à l’islamisation de l’Europe (les chrétiens d’Orient, eux, peuvent crever la gueule ouverte). Quant à la comédie des migrants, elle continue de plus belle puisque, la route des Balkans fermée, ces derniers ont retrouvé le chemin de Lampedusa, île si chère à la romancière qui m’a expédié à Pôle emploi où j’irai, la semaine prochaine, voir comment il me sera possible de vivre sans prendre, moi aussi, la route de Lampedusa. Le milliard d’euros octroyé à la Turquie pour qu’elle rapatrie les réfugiés qui s’accumulent en Grèce et ferme sa frontière avec la Syrie n’est donc qu’un bakchich donné à l’islamiste Erdogan – lequel a par ailleurs obtenu de Mme Merkel qu’elle poursuivre en justice un humoriste allemand qui avait offensé le sultan. Ce nouveau signe de soumission est à peu près du même ordre que mon licenciement à la suite de l’article que j’ai écrit sur la littérature française en général : la liberté d’expression n’existe plus vraiment, dans l’Europe post-chrétienne ; et c’est une farce que d’en appeler sans cesse à Voltaire ou à Camus. Nul ne s’indigne, par exemple, des danses de joie musulmanes qui ont accueilli les attentats de Paris et de Bruxelles, comme le révèle un ministre belge : information évidemment taboue, et le ministre d’emblée traité de « nationaliste » par la propagande européenne …
J’ai beau, ce matin, songer aux immenses espaces de l’Auvergne et du Limousin : s’y déverseront bientôt les hordes de migrants et d’immigrés non-occidentaux qui occupent déjà des quartiers entiers de Clermont-Ferrand, de Limoges, de Montluçon, et de toutes les villes françaises. Un ami limousin me dit qu’à Clermont les Tchétchènes, nombreux, regardent les monts d’Auvergne comme ceux du Caucase, et rêvent d’établir là une république islamique. La comédie des migrants qui sont chassés de la porte grecque pour revenir par la fenêtre italienne est, certes, un drame pour tous. Pour nous autres, Français de souche et immigrés sincèrement assimilés, c’est une tragédie dans laquelle le capitalisme mondialisé tient la main de l’islamisme le plus radical.
Richard Millet
(merci à Dirk)
Des migrants secourus en Méditerranée et débarqués à Kalamata (Grèce) ont raconté avoir assisté à un naufrage ayant fait jusqu'à 500 morts, a annoncé mercredi le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).
Ces 41 personnes originaires de Somalie, du Soudan et d'Ethiopie -- 37 hommes, 3 femmes et un enfant de 3 ans voyageant avec sa famille -- décrivent "un grand naufrage qui a eu lieu en mer Méditerranée et qui a tué environ 500 personnes", a expliqué Carlotta Sami, porte-parole du HCR pour l'Europe du Sud basée à Rome.
Les migrants ont dérivé en mer jusqu'à être repérés et secourus samedi, puis débarqués à Kalamata dimanche, a-t-elle ajouté, précisant que la date du naufrage n'était pas claire.
Ces migrants avaient pris la mer près de Tobrouk, dans l'est de la Libye, à bord d'une embarcation délabrée transportant entre 100 et 200 personnes.
En pleine mer, ils ont rejoint un autre bateau déjà chargé de migrants, à bord duquel les passeurs ont essayé de faire monter les autres. Mais sous l'effet de la surcharge et du mouvement, ce plus grand bateau a chaviré.
"Parmi les 41 survivants se trouvent des gens qui n'avaient pas encore embarqué à bord du plus grand bateau ainsi que des gens qui ont réussi à nager jusqu'au plus petit bateau après le naufrage", a expliqué Mme Sami.