GAELLE MANN - Page 56
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JOURNAL DU LUNDI 04 JUIN 2018
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La France black-blanc-beur vingt ans après, par Guy Rouvrais
Il y a donc vingt ans, dans l’euphorie de la victoire de la France au Mondial de football, médias et politiques célébraient aussi celle de la France black-blanc-beur. Tous les clivages étaient effacés, les jeunes des banlieues fraternisaient avec ceux des beaux quartiers, une nouvelle France allait donc jaillir du triomphe de l’équipe nationale, effaçant la couleur des joueurs et leur origine pour communier dans la fête déferlant sur les Champs-Elysées. Ce que les politiques et les milliards déversés dans les banlieues n’avaient pu obtenir, voilà qu’un ballon, divine surprise, allait apporter la paix et la concorde, car, comme le disait alors Jospin, « rien ne sera plus comme avant »… L’intégration n’était plus un vœu mais une réalité. Las ! Trois ans plus tard lors du match France-Algérie, les tricolores mènent largement 4-1, le terrain est envahi par de jeunes partisans de l’Algérie, ils ne brandissent plus le drapeau français mais celui du pays de leurs pères, frappé du croissant ! Ce n’était qu’un début.
Vingt ans après, c’en est bien fini du mythe d’une France black-blanc-beur et du salut par le ballon rond. C’est le communautarisme qui règne dans les « quartiers » sous la coupe des salafistes et des vendeurs de drogue. Ceux qui croient encore au foot n’y voient qu’un moyen d’y faire fortune, les Blacks et les Beurs qui font partie de l’équipe de France ne sont enviés que pour les salaires colossaux perçus dans leurs clubs respectifs.
Aujourd’hui, nous voyons des réunions dont les mâles blancs, comme dirait le chef de l’Etat, sont exclus pour n’être ouvertes qu’aux « racisés », noirs ou maghrébins, qui se considèrent toujours comme « colonisés ». C’est la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte qui, après avoir dénoncé « une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans », élimine progressivement ces hommes-là. C’est le CSA qui, au nom de la « diversité » demande que les antennes reflètent celle du pays et que l’on y trouve plus de personnes « perçues » comme noires et ce dans les rôles valorisants.
Toutefois, dans l’équipe de France, rien n’est changé depuis 1998 et, là, l’exigence de diversité ne s’applique pas davantage aujourd’hui qu’hier. Les deux tiers sont « blacks » ou « beurs », ce qui ne semble pas représenter la diversité du pays où il y a plus d’un tiers de Blancs. Mais là, on fait remarquer que ce qui compte, c’est le talent, la compétence, l’habileté dans le jeu. On tremble à l’idée de ce que cela sous-entend à savoir que certaines « races » – quoiqu’elles n’existent pas, sauf dans la Constitution – seraient plus douées que d’autres ? Et cela expliquerait que les Blancs soient en minorité dans l’équipe nationale. Attention ! N’allez pas appliquer cela à d’autres disciplines et prétendre que s’il y a peu de Noirs en équitation ou dans le tennis, c’est parce que les Blancs y sont meilleurs ! Non, là, c’est parce que ce sont des sports « bourgeois » auxquels les fils de famille blanche interdisent à ceux « issus de la diversité » d’avoir accès, les « discriminant » par l’argent. Ainsi, tout s’explique…
Guy Rouvrais
Article paru dans Présent daté du 5 juin 2018
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Élections en Slovénie : le conservateur « anti-migrants » Janez Janša est largement en tête, selon les premières estimations (MàJ VIDEO)
0h35Le Conservateur Anti-Migrants Janez Janša arrive largement en tête des élections en Slovénie avec 24.4% des voix. Marjan Sarec est 2ème avec 12.7% et le Premier Ministre sortant Miro Cerar fait 9.8%. L’immigration a été un thème central de la campagne.
– Euronews, 4 juin 2018, 00h04
Les nationalistes du Parti démocratique slovène (SDS) sont sans surprise arrivés en tête dimanche des élections législatives. Avec 24,4% des voix, le parti anti-immigration a nettement devancé le parti de centre-gauche LMS du maire de Kamnik, Marjan Sarec (12,6%)
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Lille (59) : un jeune homme de 23 ans tabassé à mort à coups de crosse à son domicile et devant sa mère
20h07Le jeune homme a été enterré, vendredi. La police enquête sur le meurtre d’un Lillois de 23 ans, lundi, à son domicile, dans le quartier de l’Epine, à Lille-Hellemmes, rapporte La Voix du Nord. Jason, surnommé Doui, a été frappé à mort par plusieurs individus qui se sont introduits chez lui.
Selon les premiers témoignages, les agresseurs sont arrivés armés et masqués dans l’appartement que la victime occupait avec sa mère. Cette dernière a été tenue en joue par certains, tandis que les autres s’acharnaient sur Jason à coups de crosse. Le jeune homme est décédé peu de temps après, des suites de ses blessures.
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Européennes : Dupont-Aignan repousse la main tendue de Marine Le Pen
LE SCAN POLITIQUE - La présidente du nouveau Rassemblement national avait invité son homologue de Debout la France à nouer un pacte en vue des élections de 2019. Ce dernier lui oppose pour l'instant une fin de non-recevoir.
Cela ressemble à un premier revers pour le nouveau Rassemblement national. Actant le nouveau nom de son parti, choisi pour incarner la volonté d'unir les «patriotes» de tous horizons, Marine Le Pen avait lancé jeudi une première ligne en adressant une lettre ouverte au souverainiste Nicolas Dupont-Aignan l'appelant à un pacte en vue des européennes. Mais ce dimanche, le président de Debout la France, a repoussé la main tendue de l'ex-candidate à la présidentielle. «Sa proposition n'est pas du tout à la hauteur de l'enjeu historique qui est devant nous. Aujourd'hui, c'est non à la cuisine politicienne», a-t-il déclaré lors de l'émission Dimanche en politique sur France 3.
Concrètement, Marine Le Pen souhaiterait faire liste commune avec Debout la France et rédiger à quatre mains une charte de transformation de l'Union européenne. Une telle alliance «nous permettrait de sortir en tête» des élections européennes, a-t-elle estimé au cours de son discours prononcé vendredi soir devant environ 200 cadres du mouvement. «L'enjeu, c'est comment on va refonder l'Europe et sauver la France. Ça nécessite un projet», a répondu Nicolas Dupont-Aignan, refusant de «partir aux européennes sur un programme bancal et pas clair».
Le patron de Debout La France veut «sortir du seul tête à tête avec Marine Le Pen» et défendre avant toute chose le travail «sérieux» mené avec sa propre plateforme de rassemblement, baptisée les Amoureux de la France, et à laquelle le Parti Chrétien-Démocrate (PCD) et le CNIP ont adhéré. «On part d'abord du projet: qu'est-ce qu'on veut pour les Gafa, pour les frontières... Une fois que ce projet sera achevé, c'est-à-dire à la fin de l'été, je l'enverrai à tous les responsables politiques: Laurent Wauquiez, Marine Le Pen... J'espère qu'elle aura travaillé de son côté, qu'elle aura clarifié sa position sur l'euro notamment».
Faire porter le chapeau de la division
De quoi agacer Marine Le Pen, invitée ce dimanche du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. «Je lui avais proposé lorsqu'il m'a soutenue au second tour de l'élection présidentielle d'être mon premier ministre et il avait accepté. Il n'aurait pas accepté si nous n'avions pas fait le bilan des positions très proches que nous avions dans ce que nous voulons pour le pays et face à une Union européenne carcérale. Je vais attendre avec grand intérêt de voir le projet de Nicolas Dupont-Aignan mais nous avons déjà travaillé ensemble, et l'euro faisait partie des sujets communs de la présidentielle», a-t-elle répliqué.
«Nous devons montrer que nous ne nous servons pas des européennes comme d'un tremplin en vue des présidentielles», a encore ajouté la présidente du Rassemblement national. «Si malgré les discours sur le rassemblement qu'il fait en toutes circonstances, [il] souhaite partir seul, nous rassemblerons quand même des gens qui viennent de l'ancienne droite ou de l'ancienne gauche», a-t-elle poursuivi, cherchant à faire porter à son homologue la responsabilité de la désunion.
«Personne ne me fera passer, notamment aux yeux des électeurs FN, comme un diviseur», a répliqué Nicolas Dupont-Aignan. «Il y a beaucoup de gens qui apprécient ma façon, peut être plus sérieuse, moins flamboyante, de faire de la politique», a ajouté celui qui vient d'enregistrer le ralliement de l'eurodéputé Bernard Monot, cheville ouvrière du programme économique de Marine Le Pen pour la présidentielle. Reste que Debout La France pèse peu dans un rapport de force face au Rassemblement national: dans le dernier sondage Harris interactive, le mouvement est crédité de 6% des intentions de vote aux européennes contre 17% pour celui de Marine Le Pen.
Le Figaro
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Dix-huit mois de prison dont neuf mois ferme requis contre la maire LR d'Aix-en-Provence Maryse Joissains-Masini, à son arrivée au tribunal (Montpellier) / © Photo Pascal Guyot/AFP
Maryse Joissains-Masini, à son arrivée au tribunal (Montpellier)
Le procureur du tribunal correctionnel de Montpellier a requis dix-huit mois de prison dont neuf mois ferme et 10 ans d'inéligibilité contre la maire LR d'Aix-en-Provence, qui comparaît pour favoritisme. Selon le magistrat, les faits sont "parfaitement caractérisés".
Dominique Sie, le procureur du tribunal correctionnel de Montpellier, a requis dix-huit mois de prison dont neuf mois ferme et 10 ans d'inéligibilité lundi soir contre la maire LR d'Aix-en-Provence jugée à Montpellier pour la promotion indue de son chauffeur et l'embauche par complaisance de certains proches.
Le procès avait été délocalisé à Montpellier à la demande du parquet aixois pour "la bonne marche de l'administration".
Pour le procureur de Montpellier, les faits de détournement de fonds publics et de prise illégale d'intérêts pour lesquels Maryse Joissains-Masini est poursuivie sont "parfaitement caractérisés": ils sont "d'une gravité extrême car ils sont le contraire de la probité attendue d'un élu", a-t-il précisé.
Douze mois de prison dont six ferme et une interdiction d'exercer dans la fonction publique pendant 5 ans ont par ailleurs été requis contre le fils du chauffeur de la maire, Christophe Achouri, 41 ans, accusé de "concussion" pour avoir bénéficié d'emplois de complaisance aux sein de structures sportives où selon l'enquête il aurait brillé par son absence.
Une promotion éclair
Maryse Joissains-Masini est maire d'Aix-en-Provence et présidente de la Communauté du Pays d'Aix depuis 2001, et députée de 2002 à 2012.
Elle a été mise en examen en 2014, notamment pour l'embauche d'une collaboratrice chargée de la maltraitance animale, la promotion éclair de son chauffeur et deux emplois pour les enfants de ce dernier.
Une lettre anonyme avait alerté le parquet d'Aix-en-Provence en 2012, qui avait alors diligenté une enquête.
Au terme des investigations, il apparaissait "un somptueux mélange d'autocratie, de népotisme et de désinvolture dans l'engagement des deniers publics", tant à la mairie qu'à la communauté du pays d'Aix.
Maryse Joissains-Masini avait exigé la promotion d'Omar Achouri, son chauffeur et conseiller, âgé aujourd'hui de 65 ans, alors qu'il figurait à la 50e place sur une liste dressée par ordre de mérite.Il a un engagement total que j'ai voulu récompenser par une promotion sociale
de la ville.La promotion de M. Omar Achouri était erronée de manière criante
Il est également reproché à l'élue l'embauche à son cabinet de la Communauté du Pays d'Aix d'une militante de la cause animale, Sylvie Roche, 50 ans, ce qui n'entrait pas dans les compétences communautaires.
"Le contrôle, c'est moi...."
Maryse Joissains-Masini, qui défend la cause animale depuis les années 1970, a mis en avant le "savoir-faire avec les animaux maltraités" de Sylvie Roche, assurant que sa décision d'en faire un collaborateur de cabinet pour la communauté de communes du pays d'Aix relevait de son "pouvoir discrétionnaire"
sans avoir à passer par un vote.L'autorité territoriale, c'est moi, le contrôle, c'est moi
Sylvie Roche et Omar Achouri, placés sous le statut de témoin assisté, ont bénéficié d'un non-lieu.
Avant la fin du procès, la maire d'Aix-en-Provence a assuré avoir été une élue "intègre" et "rigoureuse".
Mon territoire a besoin de moi, de mon honnêteté, de ma rigueur...
La défense a plaidé la relaxe de la maire d'Aix et du fils de son chauffeur.
La décision a été mise en délibéré au 18 juillet.Franceinfo -
Le portrait-robot de l’homme suspecté du meurtre de Kévin, à Mourmelon-le-Grand (51)
21h31Voici, selon nos informations, le portrait-robot qui a été diffusé, ce dimanche, auprès des riverains par les gendarmes de la Brigade de recherche (BR) de Châlons-en-Champagne et la Section de recherche (SR) de Reims. Ce jeune homme serait le principal suspect dans le meurtre du jeune Kévin 17 ans, tué dans le parc du Bois des Sœurs, à Mourmelon-le-Grand, samedi après-midi
Toute personne susceptible de fournir des informations pour faire avancer l’enquête et permettant d’identifier l’individu est invitée à contacter la gendarmerie de Mourmelon-le-Grand au 03.26.66.10.33.
Ce dimanche matin, les enquêteurs ont poursuivi l’enquête de voisinage en présentant ce portrait-robot aux riverains. Ils étaient toujours à la recherche de l’arme du crime et de l’auteur des coups, qui s’est acharné sur l’adolescent, originaire de Mourmelon-le-Grand, en portant « une vingtaine de coups au total, avec cette arme blanche », indiquait le substitut du procureur de la République de Châlons-en-Champagne.
D’après le témoignage de l’amie de Kévin – présente au moment de l’agression – il s’agirait « d’un homme d’origine maghrébine, de grande taille, qui avait la tête couverte lors de l’agression et portait un pantalon treillis », rapporte le magistrat.
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Le nouveau ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini : « Le bon temps pour les clandestins est fini : préparez-vous à faire les valises » Par Koba le 03/06/2018
11h12Pozzallo (Italie) – Matteo Salvini, le chef de la Ligue devenu cette semaine ministre de l’Intérieur, se rend dimanche en Sicile pour marteler le discours anti-immigration qui l’a porté au pouvoir.
(…) La dernière arrivée remonte à vendredi soir, quelques heures après la prestation de serment de M. Salvini: 158 personnes, dont neuf enfants, sont arrivés à Pozzallo après avoir été secourus au large de la Libye par un navire humanitaire, dans une opération coordonnée par les gardes-côtes italiens.
Mais désormais, « le bon temps pour les clandestins est fini: préparez-vous à faire les valises« , a prévenu M. Salvini samedi soir lors d’un meeting à Vincenza (nord).
« Les Etats doivent recommencer à faire leur travail et plus aucun vice-passeur ne doit accoster dans les ports italiens« , a-t-il aussi prévenu, dans une attaque claire contre les ONG de secours en mer, qu’il accuse régulièrement de complicité avec les réseaux de passeurs.
Luigi Di Maio, le chef de file du M5S, a lui aussi traité ces ONG de « taxis de la mer« , même si le discours de son mouvement reste plus tempéré que celui de la Ligue sur l’immigration.
Pour trouver rapidement des fonds, il réclame « un bon coup de ciseaux dans les cinq milliards d’euros » consacrés chaque année à l’accueil des demandeurs d’asile.
Un entrepreneur, électeur de Matteo Salvini (Lega) : «Les questions de fiscalité et de sécurité sont intimement liées. La réduction de la dépense publique liée à l’immigration permettra un allègement de la fiscalité, et en plus nos quartiers seront plus sûrs.»
– France 24, 3 juin 2018, 10h05 -
Mourmelon (51) : à cause d’un « échange de regards », un jeune garçon de 17 ans est tué d’une vingtaine de coups de couteau dans le dos
21h06Selon le parquet de Chalons-en-Champagne, l’altercation serait due à un « échange de regards ». Le mis en cause a pris la fuite et est activement recherché.
Un jeune homme de 17 ans a été poignardé à mort samedi à Mourmelon-le-Grand, dans la Marne, par un homme qui a pris la fuite alors qu’il se promenait dans un parc avec une amie, a indiqué une source judiciaire.
Samedi, vers 15 heures, dans cette petite ville entre Reims et Chalons-en-Champagne, le jeune homme se promène avec une amie dans un parc. « Un échange de regards ne se passe pas bien »avec un autre garçon et l’agresseur présumé « aurait essayé de prendre le sac à main » de la jeune fille, selon le parquet de Chalons-en-Champagne.
« L’altercation redouble et le jeune se prend des coups de couteau dans le dos », avant de succomber, d’après un premier récit de la jeune fille faite aux enquêteurs et relaté par le parquet. Le mis en cause, qui n’est pas identifié, a pris la fuite. Il est activement recherché par la Brigade de recherche (BR) de Chalons-en-Champagne et la Section de recherche (SR) de Reims.
NdB: Peut-on encore vivre en France sans risquer sa vie?
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Enfant sauvé: face à face très tendu entre André Bercoff et Jean-Marc Morandini
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Changement de nom du FN : pour Jean-Marie Le Pen, «c'est le coup le plus rude que le FN ait reçu»
© Charles Platiau Source: ReutersJean-Marie Le Pen ne cautionne pas le changement de nom du Front national en Rassemblement nationalL'ex-président et cofondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a déclaré que le 1er Juin était un «jour de deuil pour les frontistes», après le changement de nom du parti en Rassemblement national.
Le 1er juin, Jean-Marie Le Pen, président du Front national entre 1972 et 2011, s'est senti en «tristesse» après l'officialisation le 1er juin par sa fille Marine Le Pen – son successeur depuis 2011 – du changement de nom du parti en Rassemblement national. Le «menhir» a tweeté le soir même : «1er Juin, jour de deuil pour les frontistes. Le FN âgé de 46 ans a disparu, sabordé par les siens.»
Dans la journée, peu avant l'officialisation du changement de nom, Jean-Marie Le Pen avait rédigé un communiqué dans lequel il estimait que le «honteux effacement» de l'«identité» du parti constituait «le coup le plus rude que le Front national ait jamais reçu depuis sa fondation».
«C'est une longue et courageuse histoire militante que l'on renie [...] seuls les adversaires [...] tireront bénéfice de cette trahison», a-t-il poursuivi.
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Le Samedi Politique avec Laurent Obertone: le duo du complot?
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Lesbos (Grèce) : « Les habitants ont peur de sortir de chez eux » explique le maire, « les Grecs ne représentent qu’un tiers des gens vivant ici »
21h39Spiros Galinos, le maire de l’île de Lesbos, a déclaré à l’agence de presse grecque Iefimerida que les habitants de sa ville sont de plus en plus préoccupés par les migrants. Galinis a déclaré que « les habitants ont peur de sortir de chez eux ».
Selon le maire, Lesbos est épuisé de la situation dangereuse en cours avec les migrants. Les gens de Lesbos étaient autrefois solidaires avec les migrants et certains ont ouverts leurs maisons aux réfugiés venus de Syrie.
Mais maintenant la situation a complètement changé, car les habitants de Lesbos, autrefois solidaires et tolérants, sont confrontés à la réalité cruelle d’une immigration de masse incontrôlée.
M. Galinos a ajouté: « Nos citoyens se sentent abandonnés par la Grèce et par l’UE, les citoyens grecs ne représentent quant à eux qu’un tiers des personnes vivant sur cette île ».
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Londres : furieux, un homme à vélo sort un couteau de chasse et tente de casser les vitres d’une voiture Par Koba le 01/06/2018
14h50La scène se déroule dans la banlieue sud de Londres lorsqu’un individu à vélo semble s’arrêter à côté de la Volkswagen bleue avant que celle-ci ne démarre et percute le vélo.
Hallucinant!
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JOURNAL DU 1er JUIN 2018
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L’affaire Mamoudou : vraisemblablement une nouvelle affaire Théo…
01/06/2018 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Mardi dernier, notre équipe de réinformateurs a analysé l’invraisemblable mayonnaise médiatique qu’a suscitée l’exploit de Mamoudou Gassama, ce clandestin malien de 23 ans qui a escaladé la façade d’un immeuble du XVIIIe arrondissement de Paris pour porter secours à un enfant.Revenons sur cette affaire à la lumière des questions qu’a posé à son sujet André Bercoff, éditorialiste à Sud Radio, lors d’une émission de Cnews, mercredi dernier. Après avoir regretté l’absence totale d’enquête préalable à cet emballement médiatique, Bercoff pose une première question : cet enfant de trois ans et demi est censé avoir escaladé la rambarde du balcon du 5ème étage, puis être tombé. Sachant que sur une distance de chute qu’on peut évaluer à quelque trois mètres, la vitesse acquise dépasse déjà les 30 km par heure, comment l’enfant, à supposer qu’il ait réussi avec ses petites mains à agripper la rambarde du quatrième étage au cours de sa chute, a-t-il pu mobiliser l’énergie nécessaire pour annuler une telle vitesse et pour rester accrocher dans le vide pendant plusieurs minutes à la seule force de ses bras ? Assurément, si Mamoudou est le héros du jour, ce petit garçon en est un autre, dont l’histoire retiendra la force physique proprement herculéenne. Evidemment, Bercoff n’a pas apporté à sa démonstration les précisions physiques que nous y avons ajoutées.
La deuxième question ?
Elle est plus banale mais tout aussi intrigante. Comment se fait-il que le voisin que l’on voit sur une vidéo tentant de sauver le gamin depuis son balcon, un homme barbu, assez trapu et de type méditerranéen, ne soit pas du tout le même que celui qui est peu après interrogé, es-qualité, par Cnews : imberbe, plutôt fluet, et de type caucasien ?
Des questions qui ont valu à Bercoff une volée de bois vert…
A peine a-t-il commencé à parler, que Pascal Praud, qui dirige l’émission, s’emporte : « Je ne comprends toujours pas ce que vous voulez dire ! ». Praud l’interrompt peu après sur le même ton scandalisé : « Vous voulez dire quoi ? Que c’est un montage ?». Quant à Alain Jakubowicz, totalement dans son rôle, il évoque avec un sourire entendu la… « théorie du complot ». « Ça, c’est la déformation du bon avocat de la Licra », rétorque Bercoff, à la limite de l’indicible.
Mais il est une question que n’ont posé ni Bercoff ni les autres…
Cette question, beaucoup d’internautes l’ont posée, mais aucun journaliste du système ne la posera face à une caméra : que fait en France ce Malien, jeune et en pleine forme physique, alors que le Mali est en guerre et que, depuis 2013, 22 soldats français – un officier, neuf sous-officiers et 12 hommes du rang – se sont fait trouer la peau dans le cadre de l’opération Barkhane, pour que lui et les siens puissent vivre en paix dans leur pays ?
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Croatie : la police ouvre le feu sur une camionnette transportant des migrants
12h22La police croate a ouvert le feu dans la nuit de mercredi à jeudi sur une camionnette transportant des migrants, à Srb près de la frontière avec la Bosnie-Herzégovine (…). L’information est confirmée par un porte-parole policier à l’AFP. Le véhicule venait probablement de passer la frontière.
La police aurait tenté à plusieurs reprises d’arrêter la camionnette, avant d’ouvrir le feu quand le véhicule a forcé un barrage. Le conducteur a alors mis le véhicule à l’arrêt et s’est enfui dans les bois.
Les policiers ont quant à eux découvert 29 migrants à bord du véhicule, dont deux mineurs (un Afghan et un Irakien) blessés par les tirs. Leurs jours ne seraient pas en danger, mais ils ont été hospitalisés à Zadar, dans le sud du pays, dans un état grave.
D’autres passagers nécessitaient par ailleurs également des soins, davantage liés aux conditions de transport dans le véhicule plein à craquer.
Merci à Hajduk
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Sortie de crise en Italie: nouvel accord de gouvernement
Après négociations, Giuseppe Conte est de nouveau nommé Premier Ministre et nomme : - Luigi Di Maio (Mouvement 5 Etoiles) Ministre Développement Economique - Matteo Salvini (Ligue, parti anti-immigration) Ministre de l'Intérieur - Paolo Savona (eurosceptique) Ministre des Affaires Européennes La composition du gouvernement a cette fois été validée par le Président Sergio Mattarella. - Euronews, 1er juin 2018, 00h01
NdB: Nous nous en réjouissons!
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L’opération de Génération Identitaire dans les Alpes, le mois dernier
Propos recueillis par Mathieu Vergez.
L’opération de Génération Identitaire dans les Alpes, le mois dernier, a suscité énormément de réactions dans la presse et la classe politique. Un mois jour pour jour après les événements, Infos-Toulouse est allé à la rencontre d’Aymeric, un militant toulousain qui a participé à l’opération.
Infos Toulouse: Un mois après, considérez-vous que l’action de Génération Identitaire au col de l’Echelle a atteint son objectif ?
Aymeric : Évidemment ! L’action « Defend Europe : mission Alpes » a été un succès. Un succès médiatique, déjà, puisque nous avons eu un écho considérable dans tous les médias français. Mais c’est aussi une victoire politique, puisque immédiatement après notre action, le Ministre de l’Intérieur a annoncé qu’il dépêcherait des renforts supplémentaires à la frontière au niveau du col de l’Echelle.Donc, malgré l’opprobre jeté sur vous par une partie de la presse et de la classe politique, il y a quand même eu de l’action, derrière ?
Nous avons surtout noté le soutien que la population nous a apporté sur place. Tous les Briançonais et les habitants de Montgenèvre nous ont dit qu’ils étaient heureux que nous soyons là, qu’ils étaient enfin écoutés et pris en compte. Donc, effectivement, le mépris d’une certaine classe politique ne nous atteint pas quand les habitants, eux, nous soutiennent massivement. Il est aussi important de noter que nous avons eu le soutien de beaucoup d’élus, qu’ils soient du Front National ou derrière Nicolas Dupont-Aignan, qui nous a soutenu après la suppression de notre compte Facebook.Lire aussi : Facebook censure Génération Identitaire
Avez-vous l’impression d’avoir réussi à sensibiliser sur la question de l’immigration illégale, au-delà de la classe politique la plus habituée à cette question ?
Oui, évidemment ! Comme je vous le disais, les Briançonais nous soutenaient dans notre action et nous demandait même de la continuer! Ensuite, la question de l’immigration clandestine a fait la une des journaux grâce à notre action, donc oui, notre action a porté ses fruits dans la population.Parmi vos détracteurs, certains vous comparaient aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes. Qu’est-ce qui vous différencie des zadistes ?
Notre action a été entièrement pacifique. Nous avons simplement matérialisé une frontière au niveau du col de l’Échelle, mené un travail d’enquête auprès de la population, et un travail de surveillance de la frontière en nous appuyant sur l’article 73 du Code de procédure pénale qui autorise tout individu à appréhender un autre individu en flagrant délit. Nous avons agi de manière pacifique, de façon totalement légale, et sans bloquer la circulation des Européens et sans dégrader quoi que ce soit.Comment vivez-vous la diffamation et la calomnie dont vous avez été victimes ?
Le fait qu’une certaine classe politique mondialiste et que certains médias décrient notre action n’est pas une surprise. Évidemment, nous, ce qui nous importe, c’est de défendre l’Europe et les peuples européens. Nous mettons le doigt où ça fait mal, nous sommes des lanceurs d’alertes. Il y a dans notre pays un manque de volonté et de courage politique quant à la lutte contre l’immigration clandestine. Nous, nous dénonçons cela, donc oui, cela gêne. Nous l’avons vu, nous gênons au point qu’il semblerait que l’Etat ait demandé la suppression de nos comptes Facebook. Facebook a lui-même revendiqué cette suppression en disant qu’il ne validait pas les critiques à l’égard des politiques d’immigration, et les arguments qui consistent à restreindre ces politiques. Ces attaques dont nous sommes l’objet montrent bien l’utilité de notre action.Lire aussi : Col de l’Échelle : « La preuve que rétablir nos frontières est possible »
Pendant votre opération sur le col de l’Echelle, une autre opération de la part des antifas italiens s’est effectuée en parallèle non loin, cette fois dans la violence. Les médias en ont très peu parlé. Y a-t-il un deux poids deux mesures vous concernant ?
Le fait que les médias n’en aient pas parlé, c’est très bien. Il ne faut pas donner plus d’importance qu’ils n’en ont à ces gens-là. Il s’agit effectivement de personnes violentes qui font régner leurs lois sur les Briançonais. Comme je vous l’ai dit, la population nous soutenait, mais avaient parfois peur de s’exprimer au grand jour, parce que ces militants font preuve de violence. Je pense qu’à leur égard, l’ignorance est le plus grand des mépris.Subissez-vous d’autres pressions suite à cette action ?
Plusieurs de nos militants ont soit perdu leur emploi, soit été les cibles de campagnes de dénonciation sur Twitter comme Romain Espino. S’engager, aujourd’hui, pour la défense de l’Europe, peut amener des conséquences sur le plan personnel. Mais c’est un choix que nous faisons, nous sommes prêts à défendre l’Europe jusqu’au bout, quitte à ce que cela nous coûte des emplois ou des études.Quel rôle a joué la fédération toulousaine ?
Les militants toulousains étaient présents lors du week-end de lancement mais également tout au long de la permanence qui a eu lieu. Notre fédération toulousaine de Génération Identitaire est très implantée localement et nous sommes en pleine dynamique, ce qui nous a permis de fournir des militants tout au long de cette mission.Article paru sur le site Infos Toulouse.
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Opération « Stop Migrants » dans les Alpes par Euro Libertes 30 mai 2018 Événements, Politique Propos recueillis par Mathieu Vergez. L’opération de Génération Identitaire dans les Alpes, le mois dernier, a suscité énormément de réactions dans la presse
Propos recueillis par Mathieu Vergez.
L’opération de Génération Identitaire dans les Alpes, le mois dernier, a suscité énormément de réactions dans la presse et la classe politique. Un mois jour pour jour après les événements, Infos-Toulouse est allé à la rencontre d’Aymeric, un militant toulousain qui a participé à l’opération.
Infos Toulouse: Un mois après, considérez-vous que l’action de Génération Identitaire au col de l’Echelle a atteint son objectif ?
Aymeric : Évidemment ! L’action « Defend Europe : mission Alpes » a été un succès. Un succès médiatique, déjà, puisque nous avons eu un écho considérable dans tous les médias français. Mais c’est aussi une victoire politique, puisque immédiatement après notre action, le Ministre de l’Intérieur a annoncé qu’il dépêcherait des renforts supplémentaires à la frontière au niveau du col de l’Echelle.Donc, malgré l’opprobre jeté sur vous par une partie de la presse et de la classe politique, il y a quand même eu de l’action, derrière ?
Nous avons surtout noté le soutien que la population nous a apporté sur place. Tous les Briançonais et les habitants de Montgenèvre nous ont dit qu’ils étaient heureux que nous soyons là, qu’ils étaient enfin écoutés et pris en compte. Donc, effectivement, le mépris d’une certaine classe politique ne nous atteint pas quand les habitants, eux, nous soutiennent massivement. Il est aussi important de noter que nous avons eu le soutien de beaucoup d’élus, qu’ils soient du Front National ou derrière Nicolas Dupont-Aignan, qui nous a soutenu après la suppression de notre compte Facebook.Lire aussi : Facebook censure Génération Identitaire
Avez-vous l’impression d’avoir réussi à sensibiliser sur la question de l’immigration illégale, au-delà de la classe politique la plus habituée à cette question ?
Oui, évidemment ! Comme je vous le disais, les Briançonais nous soutenaient dans notre action et nous demandait même de la continuer! Ensuite, la question de l’immigration clandestine a fait la une des journaux grâce à notre action, donc oui, notre action a porté ses fruits dans la population.Parmi vos détracteurs, certains vous comparaient aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes. Qu’est-ce qui vous différencie des zadistes ?
Notre action a été entièrement pacifique. Nous avons simplement matérialisé une frontière au niveau du col de l’Échelle, mené un travail d’enquête auprès de la population, et un travail de surveillance de la frontière en nous appuyant sur l’article 73 du Code de procédure pénale qui autorise tout individu à appréhender un autre individu en flagrant délit. Nous avons agi de manière pacifique, de façon totalement légale, et sans bloquer la circulation des Européens et sans dégrader quoi que ce soit.Comment vivez-vous la diffamation et la calomnie dont vous avez été victimes ?
Le fait qu’une certaine classe politique mondialiste et que certains médias décrient notre action n’est pas une surprise. Évidemment, nous, ce qui nous importe, c’est de défendre l’Europe et les peuples européens. Nous mettons le doigt où ça fait mal, nous sommes des lanceurs d’alertes. Il y a dans notre pays un manque de volonté et de courage politique quant à la lutte contre l’immigration clandestine. Nous, nous dénonçons cela, donc oui, cela gêne. Nous l’avons vu, nous gênons au point qu’il semblerait que l’Etat ait demandé la suppression de nos comptes Facebook. Facebook a lui-même revendiqué cette suppression en disant qu’il ne validait pas les critiques à l’égard des politiques d’immigration, et les arguments qui consistent à restreindre ces politiques. Ces attaques dont nous sommes l’objet montrent bien l’utilité de notre action.Lire aussi : Col de l’Échelle : « La preuve que rétablir nos frontières est possible »
Pendant votre opération sur le col de l’Echelle, une autre opération de la part des antifas italiens s’est effectuée en parallèle non loin, cette fois dans la violence. Les médias en ont très peu parlé. Y a-t-il un deux poids deux mesures vous concernant ?
Le fait que les médias n’en aient pas parlé, c’est très bien. Il ne faut pas donner plus d’importance qu’ils n’en ont à ces gens-là. Il s’agit effectivement de personnes violentes qui font régner leurs lois sur les Briançonais. Comme je vous l’ai dit, la population nous soutenait, mais avaient parfois peur de s’exprimer au grand jour, parce que ces militants font preuve de violence. Je pense qu’à leur égard, l’ignorance est le plus grand des mépris.Subissez-vous d’autres pressions suite à cette action ?
Plusieurs de nos militants ont soit perdu leur emploi, soit été les cibles de campagnes de dénonciation sur Twitter comme Romain Espino. S’engager, aujourd’hui, pour la défense de l’Europe, peut amener des conséquences sur le plan personnel. Mais c’est un choix que nous faisons, nous sommes prêts à défendre l’Europe jusqu’au bout, quitte à ce que cela nous coûte des emplois ou des études.Quel rôle a joué la fédération toulousaine ?
Les militants toulousains étaient présents lors du week-end de lancement mais également tout au long de la permanence qui a eu lieu. Notre fédération toulousaine de Génération Identitaire est très implantée localement et nous sommes en pleine dynamique, ce qui nous a permis de fournir des militants tout au long de cette mission.Article paru sur le site Infos Toulouse.
Propos recueillis par Mathieu Vergez.
L’opération de Génération Identitaire dans les Alpes, le mois dernier, a suscité énormément de réactions dans la presse et la classe politique. Un mois jour pour jour après les événements, Infos-Toulouse est allé à la rencontre d’Aymeric, un militant toulousain qui a participé à l’opération.
Infos Toulouse: Un mois après, considérez-vous que l’action de Génération Identitaire au col de l’Echelle a atteint son objectif ?
Aymeric : Évidemment ! L’action « Defend Europe : mission Alpes » a été un succès. Un succès médiatique, déjà, puisque nous avons eu un écho considérable dans tous les médias français. Mais c’est aussi une victoire politique, puisque immédiatement après notre action, le Ministre de l’Intérieur a annoncé qu’il dépêcherait des renforts supplémentaires à la frontière au niveau du col de l’Echelle.Donc, malgré l’opprobre jeté sur vous par une partie de la presse et de la classe politique, il y a quand même eu de l’action, derrière ?
Nous avons surtout noté le soutien que la population nous a apporté sur place. Tous les Briançonais et les habitants de Montgenèvre nous ont dit qu’ils étaient heureux que nous soyons là, qu’ils étaient enfin écoutés et pris en compte. Donc, effectivement, le mépris d’une certaine classe politique ne nous atteint pas quand les habitants, eux, nous soutiennent massivement. Il est aussi important de noter que nous avons eu le soutien de beaucoup d’élus, qu’ils soient du Front National ou derrière Nicolas Dupont-Aignan, qui nous a soutenu après la suppression de notre compte Facebook.Lire aussi : Facebook censure Génération Identitaire
Avez-vous l’impression d’avoir réussi à sensibiliser sur la question de l’immigration illégale, au-delà de la classe politique la plus habituée à cette question ?
Oui, évidemment ! Comme je vous le disais, les Briançonais nous soutenaient dans notre action et nous demandait même de la continuer! Ensuite, la question de l’immigration clandestine a fait la une des journaux grâce à notre action, donc oui, notre action a porté ses fruits dans la population.Parmi vos détracteurs, certains vous comparaient aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes. Qu’est-ce qui vous différencie des zadistes ?
Notre action a été entièrement pacifique. Nous avons simplement matérialisé une frontière au niveau du col de l’Échelle, mené un travail d’enquête auprès de la population, et un travail de surveillance de la frontière en nous appuyant sur l’article 73 du Code de procédure pénale qui autorise tout individu à appréhender un autre individu en flagrant délit. Nous avons agi de manière pacifique, de façon totalement légale, et sans bloquer la circulation des Européens et sans dégrader quoi que ce soit.Comment vivez-vous la diffamation et la calomnie dont vous avez été victimes ?
Le fait qu’une certaine classe politique mondialiste et que certains médias décrient notre action n’est pas une surprise. Évidemment, nous, ce qui nous importe, c’est de défendre l’Europe et les peuples européens. Nous mettons le doigt où ça fait mal, nous sommes des lanceurs d’alertes. Il y a dans notre pays un manque de volonté et de courage politique quant à la lutte contre l’immigration clandestine. Nous, nous dénonçons cela, donc oui, cela gêne. Nous l’avons vu, nous gênons au point qu’il semblerait que l’Etat ait demandé la suppression de nos comptes Facebook. Facebook a lui-même revendiqué cette suppression en disant qu’il ne validait pas les critiques à l’égard des politiques d’immigration, et les arguments qui consistent à restreindre ces politiques. Ces attaques dont nous sommes l’objet montrent bien l’utilité de notre action.Lire aussi : Col de l’Échelle : « La preuve que rétablir nos frontières est possible »
Pendant votre opération sur le col de l’Echelle, une autre opération de la part des antifas italiens s’est effectuée en parallèle non loin, cette fois dans la violence. Les médias en ont très peu parlé. Y a-t-il un deux poids deux mesures vous concernant ?
Le fait que les médias n’en aient pas parlé, c’est très bien. Il ne faut pas donner plus d’importance qu’ils n’en ont à ces gens-là. Il s’agit effectivement de personnes violentes qui font régner leurs lois sur les Briançonais. Comme je vous l’ai dit, la population nous soutenait, mais avaient parfois peur de s’exprimer au grand jour, parce que ces militants font preuve de violence. Je pense qu’à leur égard, l’ignorance est le plus grand des mépris.Subissez-vous d’autres pressions suite à cette action ?
Plusieurs de nos militants ont soit perdu leur emploi, soit été les cibles de campagnes de dénonciation sur Twitter comme Romain Espino. S’engager, aujourd’hui, pour la défense de l’Europe, peut amener des conséquences sur le plan personnel. Mais c’est un choix que nous faisons, nous sommes prêts à défendre l’Europe jusqu’au bout, quitte à ce que cela nous coûte des emplois ou des études.Quel rôle a joué la fédération toulousaine ?
Les militants toulousains étaient présents lors du week-end de lancement mais également tout au long de la permanence qui a eu lieu. Notre fédération toulousaine de Génération Identitaire est très implantée localement et nous sommes en pleine dynamique, ce qui nous a permis de fournir des militants tout au long de cette mission.Article paru sur le site Infos Toulouse.