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BREIZATAO – ETREBROADEL (21/05/2018) Vers 17H00, cet après-midi, des individus cagoulés et armés de kalachnikovs ont ouvert le feu sur un groupe de jeunes dans le quartier de la Busserine, 14° arrondissement de Marseille. Un périmètre de sécurité est mis en place
Selon un premier bilan, révélé par nos confrères du journal « La Provence », la fusillade aurait fait un blessé léger.
Vers 17H00, cet après-midi, des individus cagoulés sont entrés dans le quartier de la Busserine, 14° arrondissement de Marseille, à bord de trois véhicule. Ces individus, armés de kalachnikovs, ont ouvert le feu sur un groupe de jeunes, à proximité de l’Espace culturel « La Busserine ». Un périmètre de sécurité a été mis en place, les forces de l’ordre et les marins-pompiers sont toujours sur place. Les enquêteurs procèdent aux premières investigations et interrogent les témoins.
(Source : France 3)
JUSTICE L’homme, qui se dit tchétchène, a été placé en garde à vue pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime »…
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L’homme interpellé gare Saint-Charles à Marseille samedi avec du matériel électrique pouvant servir à fabriquer un engin explosif est un ressortissant bulgare de 48 ans, a indiqué dimanche à l’AFP le procureur de la République Xavier Tarabeux.
Cet homme, dont la garde à vue a été prolongée dimanche à la mi-journée, a été identifié en fin d’après-midi. « Il aurait une fiche pour tentative d’homicide et serait recherché pour ces faits », a ajouté le procureur. Le suspect, qui se disait Tchétchène dans un premier temps et parlait russe, est entendu en garde à vue pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ».
La police tente d’élucider les intentions de cet homme, dont le comportement « étrange » avait inquiété une voyageuse, qui l’avait alors signalé aux militaires patrouillant dans la gare. Après son interpellation sans difficulté par la police, la gare avait été fermée pendant près de 4 heures pour laisser travailler les démineurs.
Samedi, l’homme, âgé d’une cinquantaine d’années, a refusé de donner son nom mais a assuré être tchétchène.
Peu après son arrestation, le maire LR de Marseille Jean-Claude Gaudin a évoqué un « attentat déjoué », mais la section antiterroriste du parquet de Paris n’a pas été saisie.
>> A lire aussi : Le supect interpellé à la gare Saint-Charles «dit être tchétchène»
Il y a tout juste une semaine, un Français d’origine tchétchène âgé de 20 ans a poignardé à mort un passant et en a blessé quatre autres à Paris, une attaque revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique.
(…)Les brimades, elles, auraient commencé dès le premier jour de l’année.
« Je n’ai pas peur de le dire, mon fils, qui est un petit blondinet, a été victime de racisme, affirme cette maman métisse. Les insultes sur sa coiffure et sa couleur de peau ont commencé dès son entrée au collège. En primaire, il n’y a jamais eu aucun problème. »
D’une voix calme et sans jamais s’emporter, la mère poursuit son récit : « Les brimades étaient quasi quotidiennes, elles laissaient même parfois place à des menaces de mort, détaille-t-elle. Mon fils était sans cesse pris à partie, ils lui faisaient des croche-pieds, lui volaient son matériel… »
Face à cette situation qui s’envenime, la maman prend contact avec l’établissement. « J’ai été reçue par l’adjoint de la principale, poursuit-elle. Mais j’ai eu l’impression qu’il minimisait les faits, seul un élève a été changé de classe. (…)
Ivan Rioufol sur le nouveau gouvernement italien Salvini-DiMaio : «Je comprends le désarroi de Laurent Joffrin (Libération) car c’est tout un monde qui s’effondre devant lui (…) C’est le réveil des peuples, des nations, des fiertés, des frontières, qui se manifeste en Israël comme en Italie où on assiste dans le fond à l’insurrection des peuples. Je trouve ceci formidablement encourageant. (…) Les Italiens se libèrent de la pensée unique qui forçait à se plier à des diktats technocratiques, européistes ou comptables (…) Cessez de dire que le nationalisme c’est la guerre. Aujourd’hui, c’est le multiculturalisme qui est la guerre. Vous avez là le réveil d’un peuple occidental qui ne veut pas être submergé par une culture extra-européenne parce que ce malaise italien, c’est naturellement la gestion de l’immigration, la place de l’Islam et la place du multiculturalisme.»
– CNEWS, 19 mai 2018, 19h25
Une cérémonie alliant le faste de la monarchie britannique aux accents de la culture afro-américaine : c’est ainsi que l’on pourrait décrire le mariage du prince Harry et de l’ex-actrice américaine Meghan Markle, qui a eu lieu samedi 19 mai à la chapelle St-Georges du château de Windsor. « Une mini-révolution [impulsée par la mariée] », analyse le Daily Mail.
« Il est clair que la mariée voulait faire ressortir son identité raciale, mettre son patrimoine à l’honneur devant un vaste auditoire », écrit Sarah Lyall dans le New York Times.
Les origines de Meghan Markle, née d’un père blanc et d’une mère noire, ont marqué cette «cérémonie multiculturelle». La chroniqueuse du quotidien britannique The Guardian, Afua Hirsch, parle ainsi d’une célébration de «l’identité noire» («blackness»). Elle se réjouit de voir que ce mariage a entraîné sur les réseaux sociaux la juxtaposition de deux hashtags, jamais associés jusqu’alors, #mariage royal et #blackexcellence.
La chorale gospel, la présence d’Oprah Winfrey, le sermon du révérend Michael Bruce Curry : autant de symboles pour revendiquer la culture afro-américaine de Meghan Markle. […] Le violoncelliste Sheku Kanneh-Mason, 19 ans et premier musicien noir à remporter le Young Musician Award de la BBC dans ses 38 ans d’histoire, «expressément demandé par Meghan Markle», et qui a notamment chanté Après un Rêve de Gabriel Faure, ont concouru à renforcer l’identité afro-américaine de cette cérémonie , insiste le magazine Essence, publication dédiée aux femmes afro-américaines. […]
A quatre mois des législatives, le social-démocrate Stefan Löfven restreint les règles d’asile pour contrer la droite et l’extrême droite.
Le premier ministre suédois, Stefan Löfven, assure qu’il s’agit d’un « retour à une politique sociale-démocrate traditionnelle de l’asile ». Ses détracteurs, au contraire, y voient une droitisation de l’idéologie du parti, destinée à séduire les indécis et à regagner la confiance d’électeurs préférant voter en faveur des Démocrates de Suède (extrême droite), à moins de quatre mois d’un scrutin législatif où l’immigration et l’intégration s’annoncent déjà comme les principaux sujets de la campagne électorale.
[…]
Les sociaux-démocrates […] ont récemment présenté une nouvelle politique d’immigration plus stricte , en partie pour essayer de récupérer des électeurs des Démocrates de Suède [SD], selon Soren Holmberg, professeur de sciences politiques à l’Université de Göteborg.
Au lieu de cela, davantage d’électeurs se sont tournés vers le SD et le parti côtoie désormais les sociaux-démocrates à 23 % dans les sondages, selon le dernier sondage d’opinion de Yougov effectué pour Metro. […]
(Traduction Fdesouche)
Il n’a donc pas été fait, dans cette affaire, le procès de l’idéologie régressive qui porte constamment ses anathèmes contre l’ « impudeur » supposée de l’amour et des femmes : c’était pourtant la base et la cause directe de l’agression. On peut se demander, en effet, depuis quand il n’est plus devenu possible de s’embrasser librement sans qu’une police de la pudeur ne s’abatte.
Marin, c’est le Arnaud Beltrame de la société civile, du quotidien de si nombreux Français confrontés à la violence, à la régression de la civilité dans l’espace public, à ce terrorisme de basse intensité de la sauvagerie qui rend le « vivre-ensemble », au nom duquel pourtant il se répand, impossible. Or, le traitement de cette affaire par les pouvoirs publics au moment des faits, ou plus exactement son absence de traitement, est le reflet de l’aveuglement et du déni qui entourent la réalité dont elle est pourtant le symptôme éclatant.
Déni quant aux causes de l’agression tout d’abord, dont il aura été urgent de taire le motif déclencheur. Car il ne s’agit pas d’une banale altercation requalifiable en simple bagarre de rue qui aurait mal tourné ou en fait divers tragique : il s’agit d’un véritable problème social de régression des mœurs qui conduit des pans croissants de la population à considérer comme abominablement impudique et intolérable qu’un couple s’embrasse, que l’amour et les individus soient libres. Cet aspect de la réalité a été promptement passé sous silence alors qu’il constitue pourtant la source du problème ici posé, la cause de cette même violence que subissent de nombreuses jeunes filles dans de nombreux quartiers, qualifiées d’impudiques selon exactement la même rhétorique si elles osent présenter leur corps non dissimulé dans l’espace public.
Si cette cause pourtant évidente n’a pas été évoquée avec le courage et la clarté requis, c’est parce que la seule obsession dans ce dossier, jusqu’à ces tout derniers jours, est de ne pas abonder dans le sens de la mystérieuse « fachosphère » dont on semble redouter en permanence l’action secrète et manipulatrice. Il ne s’agit manifestement pas de se méfier des délinquants ni de l’idéologie qui les encourage à la violence, non, il s’agit de redouter le halo paranormal et plus ou moins fantasmagorique de la « récupération » par l’extrême droite numérique. Cette dernière, dont on ignore où elle se situe exactement, probablement quelque part entre l’atmosphère et les confins de l’Univers, et qui semble toutefois obséder jusqu’à la paralysie bon nombre d’acteurs et d’observateurs, serait donc le véritable danger. A ceux qui se coltinent la réalité de se débrouiller tout seuls avec la violence concrète et d’en avoir le corps et l’esprit massacrés à vie.
Au nom de cette inversion paradigmatique de la réalité, de ce déni du réel, les véritables causes et le sens de cette agression auront été passés sous silence. Si les pouvoirs publics s’emparaient du réel, le « récupéraient », justement, afin de le traiter, ce qui constitue normalement la base mais aussi l’objectif de leur action et donc leur seule légitimité, cela fournirait une excellente garantie contre ces mystérieuses récupérations nauséabondes dignes de la mythologie gréco-romaine dont on se préoccupe beaucoup. Mais la question ne sera toujours pas posée, elle dérange.
Cet aveuglement, qui a pour hantise un hypothétique risque de « stigmatisation », préfère ne pas regarder en face celui qui, pour le coup, porte dans sa chair les vrais stigmates d’un vrai danger, bien réel celui-ci.
Ainsi, Marin ne s’est curieusement pas encore vu décerner la Légion d’honneur, malgré le mouvement populaire de soutien et de pression qui s’est constitué pour en faire la demande. Le ministre de l’Intérieur et ancien maire de Lyon, Gérard Collomb affirme pourtant en avoir activement saisi le président Emmanuel Macron et l’on suppose donc que cette Légion, pourtant tellement méritée tant il s’agit bien d’honneur et d’un honneur national, s’est perdue quelque part dans le trou noir du courage politique, errant entre la stratosphère et la fameuse « fachosphère » que d’éminents astrophysiciens découvriront peut-être un jour.
Déni également quant à la réponse pénale apportée : l’auteur des coups, alors âgé de 17 ans et 8 mois (et l’on se doute bien que sa force physique de destruction n’aurait pas brutalement décuplé en 4 mois ni comme par enchantement le matin de ses 18 ans : elle était déjà là, adulte et bestiale, lorsqu’elle s’est abattue pour massacrer Marin), a bénéficié de la mansuétude de la Cour d’assises des mineurs de Lyon. Elle lui a appliqué l’excuse de minorité et l’a condamné à 7 ans et demi de prison ferme au lieu des 14 ans requis par l’avocat général, un verdict contre lequel la partie civile a annoncé toutefois ne pas souhaiter faire appel en raison de l’immense fatigue qu’un nouveau procès représenterait pour Marin. Dans ce cas pourtant, l’excuse de minorité aurait pu être levée, en raison du lourd passé de délinquance de l’accusé (18 condamnations à son actif dont certaines pour faits de violence), en raison de son imminente majorité au moment des faits, en raison du fait que son geste s’est apparenté, ce qui a été souligné, à une quasi tentative d’homicide. Mais non, c’est l’esprit rédempteur de l’ordonnance du 2 février 1945, organisant une justice pénale des mineurs de l’immédiat après-guerre, qui prévaudra dans cette affaire, en dépit de l’évolution du réel social et en marge du bon sens.
Face à ces dénis de toute nature, aveuglement quant aux causes de l’agression, aveuglement quant à ses conséquences, aveuglement quant aux solutions à y apporter, Marin et sa famille sont restés dignes et héroïques, bien que très choqués par le verdict. Comme pour le colonel Beltrame, l’autre héros français, la foi a joué un rôle, notamment cette rencontre récente avec le Pape François, afin de se hisser à un niveau élevé d’engagement, de résistance à l’adversité, d’espérance et de courage face au réel, et même, d’aptitude au pardon.
On peut à l’inverse espérer que dans le naufrage du traitement social, médiatique, politique et judiciaire de cette affaire, l’auteur des coups, le coupable du martyre de Marin, n’aille pas pour parachever son parcours criminel, se radicaliser dans une prison dont on doute qu’elle puisse, de toute façon, à elle seule résoudre le problème qui se pose ici et qui concerne le dysfonctionnement de la société française tout entière.
CAUSEUR.fr
Si le programme est qualifié de séditieux et d’irréalisable par les médias, il semble s’imposer comme tout à fait légitime dans l’esprit des citoyens.
Incroyable mais vrai. Après plus de deux mois de piques à la limite de l’insulte, de refus catégorique d’alliance, puis de dures négociations, les représentants des deux partis dits « populistes » sortis vainqueurs des dernières élections, Matteo Salvini (Ligue) et Luigi Di Maio (Mouvement 5 étoiles) se sont mis d’accord sur un programme commun. Ce dernier, intitulé « contrat de gouvernement », est un compromis sur trente points cruciaux qui intéressent le pays, qu’ils s’engagent à respecter. Il est soumis à l’approbation des militants et sympathisants des deux formations, en ligne ou auprès des stands politiques qui seront présents dans les villes d’Italie jusqu’à dimanche.
La substance du texte a de quoi « inquiéter » marchés financiers, technocrates et médias officiels. Car, sans être vraiment révolutionnaire – pas de sortie de l’euro, d’Italexit ou de renégociation de la dette –, elle est une remise en question totale de la politique italienne telle qu’elle a été menée ces dernières années sous les gouvernements technocrates ou de gauche.
C’est, avant tout, un refus de l’austérité : c’est par « l’augmentation du PIB à travers la relance de la demande interne » que le nouveau gouvernement entend réduire la dette publique.
Une réforme institutionnelle envisage une « réduction drastique du nombre de parlementaires », qui passent de 948 à 600, doublée d’une législation sévère contre la corruption. Les charges ministérielles sont interdites à quiconque est en procès ou a été condamné pour corruption, concussion ou mafia, aux francs-maçons et à toute personne qui se présente en conflit d’intérêts avec la matière de la charge.
Une réforme fiscale « révolutionnaire » prévoit deux barèmes d’impôts pour particuliers et entreprises abaissés à 15 et 20 %.
Un revenu de citoyenneté, cher au M5S, sera instauré (780 euros mensuels), mais n’en est pas vraiment un : il ressemble plus à une indemnité de chômage, puisque « le bénéficiaire devra accepter les offres de travail provenant des centres pour l’emploi ».
Le chapitre concernant les mesures d’une politique nataliste y est assez synthétique, mais présent ; le minimum des retraites augmenté à 780 euros mensuels et l’âge de la retraite est abaissé : il sera possible de cesser le travail quand la somme de l’âge et des années de cotisation atteint 100.
En matière d’immigration, « rapatriements et arrêt du business »sont les maîtres mots du programme. Il impose la renégociation du traité de Dublin sur la redistribution des migrants au sein de l’Union et prévoit toute une série de mesures visant à réduire les flux et la criminalité générée autour du phénomène, notamment celle des instituts privés qui s’en enrichissent ; une révision des normes concernant regroupement familial et allocation sociale. « Une partie des ressources affectées à l’accueil sera destinée au fonds pour les rapatriements. » Selon le texte, 500.000 migrants irréguliers seraient concernés.
Au niveau de la politique étrangère, l’appartenance à l’Alliance atlantique est confirmée, mais un rapprochement avec la Russie, « partenaire économique et commercial, interlocuteur stratégique », est préconisé, tout comme un arrêt des sanctions à son égard.
Ce « contrat de gouvernement » et le nom du Premier ministre seront présentés lundi au président de la République, Sergio Mattarella, qui donnera son aval. Ou non.
Une chose est sûre : pour avoir les moyens de mettre en œuvre une telle politique, une remise en question du pacte de stabilité imposé par Bruxelles est nécessaire, ce qui suppose de gros litiges à venir avec la structure supranationale.
Si le programme est qualifié de séditieux et d’irréalisable par les médias, il semble s’imposer comme tout à fait légitime dans l’esprit des citoyens.
BV
Le taux de chômage aux Etats-Unis est tombé en avril à 3,9%, au plus bas depuis 17 ans, selon les chiffres du département du Travail publiés vendredi. Cette performance a été possible malgré des créations d’emplois un peu moins bonnes que prévues. L’économie a créé 164’000 nouveaux emplois, alors que les analystes s’attendaient à 190’000. La baisse de deux dixièmes de point du taux de chômage, à un plus bas depuis décembre 2000, est en partie due à une réduction du taux de participation au marché du travail.
Jean-Eric Branaa (Maître de Conférences en politique américaine) : «4 mai 2018. +164000 emplois en avril : le chômage passe à 3,9% aux États-Unis, confirmant la bonne santé de l’économie (le taux le plus bas depuis 2000 avec une hausse des salaires de 2,6% en moyenne)»
Tulle inaugure sa nouvelle mosquée dans le quartier de Souilhac. Vendredi 18 mai 2018, l’établissement ouvrira ses portes aux fidèles en ce début de ramadan.
400 mètres carrés sur deux niveaux. Deux salles de prière, la nouvelle mosquée pourra accueillir près de 200 personnes.
Après 4 ans de démarches et de travaux, le président de l’association des musulmans de Tulle se dit très satisfait.
Un investissement de 450 000 euros, financé par l’Union des mosquées de France.
Un nouvel imam est venu du Maroc.
france3-regions.francetvinfo.fr
(Merci à PierreTerrail)
Son animal préféré reste le cochon. Mais pour un mouton aussi Phil Barney se mobilise. L’artiste qui vit à Sucy-en-Brie, célèbre pour son titre « Un enfant de toi » est venu apporter son soutien à l’association de Stéphane Lamart. Ce vendredi, le défenseur des animaux a déposé un mouton, au centre équestre des Bagaudes à Marolles-en-Brie. L’animal avait été trouvé voilà trois semaines chez des particuliers dans une cave de Sucy. « Les voisins nous ont appelés, il bêlait la nuit. Il était retenu pour la consommation forcément », explique Stéphane Lamart.
« L’association nous a proposé de le prendre dans le jardin, raconte Phil Barney, qui soutient « depuis très longtemps », l’association de défense des animaux. On a plein d’animaux, six chats trouvés dans la rue, et deux chiens, l’un qu’on a sauvé en Espagne, l’autre qui servait pour la mendicité dans la rue. Mais dans le jardin, avec les voisins, ce n’était pas l’idéal. » C’est sa femme, Doriane, qui en discutant avec des amis, à l’idée du centre équestre.
« C’est assez rare qu’on place des animaux dans des centres équestres, note Stéphane Lamart. Mais c’est intéressant. Ils ont les structures pour. »
Le centre équestre a d’ailleurs commencé à monter une petite ferme. « On a déjà recueilli deux truies qui ont eu des petits, des chèvres et on a des poules, présente Arabelle, la soigneuse et chef des écuries. Pour les scolaires qui viennent nous voir, cela leur permet de découvrir des animaux qu’on n’a pas l’habitude de voir en ville. »
Les promeneurs de la forêt Notre-Dame à deux pas, qui passent devant les grilles de l’enclos apprécient aussi le spectacle. Barney, le mouton, fait connaissance avec ses nouveaux compagnons. Himalaya et Nino, lui rôdent autour. L’ovin s’éloigne rapidement. Quelques minutes plus tard, il s’allonge. La famille du centre équestre est au complet.
<top>http://www.fdesouche.com/1007211-rdc-il-y-a-40-ans-la-legion-sautait-sur-kolwezi
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Le ministère public de Graz a engagé des poursuites contre dix responsables du « Mouvement identitaire autrichien » (IBÖ) et contre sept autres sympathisants actifs. L’enquête porte sur les faits d’inciter à la haine, d’avoir formé une association criminelle, et en partie aussi sur des déprédations et de la coercition, comme il l’a fait savoir lundi [14 mai].
Selon le ministère public de Graz, l’objectif des actions et de la propagande en direction du public des responsables de l’IBÖ est « d’inciter à la haine contre la communauté religieuse de l’islam, contre les musulmans, les étrangers et les réfugiés et en particulier aussi contre les ressortissants turcs […] »
[L’islamisation tue]
[…]
De vastes perquisitions avaient déjà eu lieu fin avril, notamment chez Martin Sellner, le chef du mouvement, et chez son adjoint Patrick Lenart. […]
[…] il s’agissait là d’une autre information judiciaire concernant des délits relevant de la loi sur les associations et de la loi sur les infractions fiscales.
Le « Mouvement identitaire autrichien » est financé en grande partie par les cotisations et par des dons. Grâce à la vente par correspondance de vêtements, […], de badges, d’affiches et d’autocollants […], ainsi que de livres et de supports sonores, s’est bâtie une « entreprise florissante ».
Selon l’accusation, avec les recettes de cette société, deux des accusés se procurent non seulement un revenu régulier, mais ils financent ainsi en partie les actions de l’IBÖ […]
Ce qui veut donner l’impression d’un danger public se rapporte en réalité à la triple accusation d' »incitation à la haine » : premièrement en raison du slogan « L’islamisation tue » (occupation d’un toit à Graz), ensuite à cause du texte « Erdogan, ramène tes Turcs à la maison » sur une banderole (action sur l’ambassade [turque]) et finalement la mise en scène artistique d’une « lapidation » à l’université de Klagenfurt.
L’accusation de « déprédations » correspond à l’utilisation de spray de marquage à la craie et au « voilage » d’une statue […]. Quant à l’accusation de « coercition », elle se réfère à la prétendue bourrade qu’aurait donnée un militant au recteur de l’université de Klagenfurt. […]
L’accusation de « fraude fiscale » ne cause pas d’inquiétude particulière aux identitaires, nous a déclaré Patrick Lenart, dirigeant de l’IBÖ. […] les deux propriétaires ont clairement déclaré au fisc leurs revenus, même si le compte bancaire de « Phalanx Europa » a dû être transféré à l’étranger suite à diverses résiliations de compte.
L’accusation contre dix responsables identitaires et sept sympathisants présentée par le ministère public de Graz et fondée notamment sur le controversé paragraphe 278 (peine maximale : trois années de prison), qui punit la constitution d’une association criminelle et l’appartenance à celle-ci, provoque des critiques venant de bords politiques inattendus. « On ne peut sûrement pas me soupçonner d’aimer les identitaires, mais j’observe avec inquiétude que les procureurs ont de plus en plus recours à des instruments qui ont été créés pour des structures mafieuses, mais absolument pas pour de telles affaires« , nous déclare Hannes Jarolim, porte-parole pour les affaires juridiques du SPÖ [parti socialiste autrichien] et avocat.
Des convictions politiques deviennent à elles seules un délit quand l’appartenance à un mouvement suffit pour déclencher des poursuites, a-t-il ajouté.
(Traduction Fdesouche)