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GAELLE MANN - Page 891

  • L’Iran ignore les accords de Genève

    Hier, 19:23

         

    L’Iran ignore les accords de Genève
     

    Par La Voix de la Russie | L’Iran décidera lui-même du niveau d’enrichissement de l'uranium, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif, indiquent les médias locaux du samedi.

     Selon Zarif, « les décisions sur le niveau d'enrichissement seront prises en fonction des besoins ».

     

     Au même temps, selon les accords conclus à Genève le 27 novembre entre l'Iran et « six » médiateurs internationaux (Russie, USA, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne), en échange de l'assouplissement des sanctions, Téhéran s'est engagé à limiter l'enrichissement de l'uranium à un niveau de 5 %.


    http://french.ruvr.ru/news/2013_11_30/L-Iran-ignore-les-accords-de-Geneve-7466/

  • Eric Bey, le bijoutier de Sézanne, livre sa version des faits

     

  • Trois Français sur quatre ont une mauvaise opinion de Cécile Duflot

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    Exclusif.

     

     

     

    Publié le 30.11.2013, 20h40 | Mise à jour : 23h58

     

     

    Cécile Duflot est la personnalité politique la moins populaire parmi les 11 testées par BVA pour « Le Parisien-Aujourd’hui en France » depuis ces derniers mois.

                                           

     

     

    Mal-aimée. Avec 74% de mauvaises opinions et 23% de bonnes opinions, selon un sondage BVA* à découvrir demain dans «Le Parisien»-«Aujourd'hui en France», la ministre du Cécile Duflot est la personnalité politique la moins populaire des 11 testées par BVA pour notre journal ces derniers mois. Les Français sont notamment sévères sur son bilan au .

    De moins en moins aimée à gauche. Réunissant contre elle la quasi-totalité des sympathisants de droite (92%), Cécile Duflot est également impopulaire pour presque la moitié des sympathisants de gauche (47%). L'ancienne numéro un des Verts, une famille politique où elle demeure appréciée, paye sans doute les conséquences de sa posture délicate, au sein d'un gouvernement dont elle est également critique.

    Une «mauvaise ministre». Les Français sont également très sévères sur son bilan au gouvernement puisque 69% des sondés trouvent qu'elle est «une mauvaise ministre» (contre 26% de bonnes opinions) et 69% des personnes interrogées trouvent qu'elle «est un handicap» pour le gouvernement, alors que 26% pensent qu'elle est «un atout». 5% des sondés ne se prononcent pas. En décembre 2012, 48% pensaient qu'elle était un «atout» et 48% un «handicap».

     

    Sa des Verts critiquée. 57% des sondés (contre 38%) considèrent aussi que Cécile Duflot a été «une mauvaise première secrétaire nationale» d'EELV et le même pourcentage (57%) «un handicap» plutôt qu'un atout pour EELV (contre 37%). Une majorité de Français (54% contre 44%) sont par ailleurs favorables, désormais, à ce que les Verts quittent le gouvernement, comme en octobre dernier (56%) alors qu'ils y étaient opposés en septembre dernier (à 50%) et en décembre 2012 (à 55%). En dehors du chef de file des sénateurs écologistes Jean-Vincent Placé, encore moins populaire qu'elle (seulement 17% de bonnes opinions ), Cécile Duflot est la personnalité écologiste la moins populaire parmi les six testées. Elle est moins appréciée qu'Eva Joly (30%), Dominique Voynet (41%), Noël Mamère (40%) et surtout Daniel Cohn-Bendit (51%) et Nicolas Hulot (68%).

    Une image personnelle très mauvaise. La ministre écologiste a une image personnelle très mauvaise: ils sont une majorité à la trouver «trop perso» (63% contre 25%), «arriviste» (60% contre 28%), «bobo» (58%, contre 29%), «incontrôlable» (55% contre 32%), «trop politicienne» (54% contre 34%), «arrogante» (52% contre 36%) et «sectaire» (51% contre 36%), alors qu'ils ne sont qu'une minorité à penser qu'elle «sait où elle va» (36% contre 51%) et à la trouver «sincère» (32% contre 57%), «sympathique» (31% contre 57%), «compétente» (30% contre 57%), «proche des gens» (24% contre 63%) et «charismatique» (17% contre 69%).


    *Sondage réalisé par téléphone les 28 et 29 novembre auprès d'un échantillon de 999 personnes, représentatif de la population française adulte (méthode des quotas).


    LeParisien.fr

  • Jérusalem : les exactions contre l’abbaye de la Dormition doivent cesser !

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    Un article vraiment accablant du Figaro de ce matin, sur des comportements inadmissibles de jeunes extrémistes juifs contre le couvent de la Dormition (voir aussi ).

    Crachats, pneus crevés, graffitis blasphématoires: les moines bénédictins de l’abbaye de la Dormition, à Jérusalem, sont depuis plusieurs mois la cible d’un harcèlement incessant. Début octobre, la tension est montée d’un cran lorsqu’une quinzaine de tombes ont été vandalisées dans un cimetière protestant attenant au monastère. « Nous ne sommes plus dans le cadre d’une simple querelle de voisinage, s’inquiète le Frère Nikodemus, porte-parole de la communauté, et nul ne sait comment tout cela va finir… » Les douze moines et la vingtaine d’étudiants qui ont élu domicile au sommet du Mont Sion, à deux pas de la Vieille Ville, imputent leurs tourments à de jeunes extrémistes juifs qui gravitent autour de l’école talmudique voisine. À entendre les religieux, certains étudiants de la Yeshiva Diaspora tolèreraient mal la proximité du monastère sur ce site auquel les deux religions accordent une grande importance. «À la nuit tombée, on ne peut plus sortir sans se faire cracher dessus ou sans qu’un jeune éméché nous dise de retourner dans notre pays», raconte le Frère Nikodemus. La police israélienne, informée des incidents les plus sérieux, a procédé à quelques arrestations. Début octobre, deux élèves de la Yeshiva Diaspora ainsi que deux jeunes colons récemment bannis de Cisjordanie en raison de leur comportement violent ont été interpellés dans le cadre de l’enquête sur la profanation du cimetière luthérien. À en croire les moines, cependant, les suspects ont aussitôt été relâchés et les autorités ne montrent qu’un empressement limité à réprimer ces agissements.

    Selon les riverains, c’est l’atmosphère du quartier tout entier qui s’est progressivement viciée au cours des derniers mois. Fin mai, des inconnus ont crevé les pneus de plusieurs voitures garées devant l’abbaye et tagué, sur ses murs, « Jésus est un singe ». Une autre inscription faisant référence à « Havat Maon », un avant-poste illégal démantelé quelques jours plus tôt en Cisjordanie, semble pouvoir être imputé à des colons mécontents. Début novembre, par ailleurs, des inconnus ont grièvement blessé un employé palestinien du restaurant attenant à la Yeshiva Diaspora. Les policiers ont interpellé dans la foulée trois élèves de l’école talmudique.

    « Il s’agit d’un malentendu, proteste le rabbin Avraham Goldstein, directeur de l’établissement. Depuis la fondation de la Yeshiva Diaspora en 1966, nous nous attachons à délivrer un message de paix et d’harmonie entre les religions. Je n’imagine pas un instant que nos étudiants aient pu se rendre coupable de pareilles violences… » Poussé dans ses retranchements, le rabbin concède tout juste que la Yeshiva Diaspora attire « certains jeunes en perte de repères ». Mais il réfute toute implication dans la dérive violente de certains d’entre eux. À entendre le rabbin Goldstein, l’agressivité de ces « brebis égarées » pourrait être liée aux craintes de voir remis en cause le statu quo qui régit le Cénacle voisin, enjeu de revendications concurrentes. Les disciples de la Yeshiva Diaspora, convaincus que l’édifice a été bâti sur le tombeau du roi David, sont très inquiets à l’idée que des chrétiens puissent à l’avenir être autorisés à célébrer des messes à l’étage supérieur, lieu où la tradition affirme que se tint le dernier repas du Christ et de ses apôtres. « Nous n’avons aucun problème avec le fait que des chrétiens prient dans ce lieu, assure le rabbin Goldstein, mais la célébration de messes porteraient, à nos yeux, atteinte à son caractère sacré. » Un faux problème, selon le Frère Nikodemus. « Notre abbaye n’a aucune revendication de ce type et je refuse de considérer que nos agresseurs agissent au nom de motivations religieuses, assure le porte-parole de l’abbaye de la Dormition. La vérité, c’est qu’il n’y pas de problèmes entre chrétiens et juifs sur le Mont Sion. Juste une situation d’anarchie alimentée par une poignée d’extrémistes. »

    Source : Le Figaro

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  • Le fils de Jacques Blondel interpellé pour vol par effraction

     

     
    Marignane / Publié le Jeudi 28/11/2013 à 19H48
     
     

    Le meurtre de Jacques Blondel, ce sexagénaire abattu par deux braqueurs en août dernier, avait ému toute une ville - voire tout un pays. Mais les agissements de son fils sont beaucoup moins teintés de courage et d'honneur. Ce dernier a, en effet, été interpellé le 20 novembre dernier après avoir commis un vol par effraction dans une propriété de Marignane.

     

    La Provence

  • Sézanne : le bijoutier remis en liberté

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     Le bijoutier qui avait tué jeudi un braqueur récidiviste dans son commerce à Sézanne (51) a été remis en liberté à l'issue de sa garde à vue.

    "Il appartiendra au juge d'instruction saisi de procéder à des investigations approfondies afin d'établir si les conditions caractérisant l'état de légitime défense étaient réunies" a indiqué le procureur

    Une information judiciaire des chefs de tentative de vol sous la menace d'une arme et d'homicide volontaire sera très prochainement ouverte.

     
    FAITS DIVERS 
     
  • Échec retentissant des manifestations contre le racisme

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    30/11/2013 – 19h00
    PARIS (Novopress) –
    Malgré la propagande médiatique, malgré la mobilisation des « intellectuels », les marches organisées aujourd’hui contre le racisme ont connu un échec retentissant.

    Et pourtant toutes les associations antiracistes ont sonné le tocsin afin de mobiliser les foules. Las, elles ont dû se contenter de peu de marcheurs mais surtout de leur public habituel de retraités ou de fonctionnaires au comportement moutonnier…

     

     

  • La franco-sénégalaise Fabienne Kabou a assasssiné sa fille Adélaïde, 15 mois, en la laissant sur le sable à la marée montante

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/video-fillette-morte-a-berck-la-mere-a-avoue-30-11-2013-3364549.php

    VIDEOS

     S'agit-il d'un rituel de sorcellerie? 

  • Digne: un blessé léger lors de la manifestation d'EELV contre Marine le Pen

     

    Alpes de Haute-Provence : un blessé léger lors de la manifestation contre Marine le Pen
      
    Alpes de Haute-Provence - Un blessé léger lors de la venue de Marine le Pen. Alors que la Présidente du Front National était à Digne les Bains pour inaugurer le local de campagne de la candidate frontiste Anne-Marie Baudoui-Maurel, des affrontements ont éclaté lors du rassemblement d'Europe-Ecologie les Verts.
     
    Un militant ou sympathisant FN a été blessé vers 17h30 par un bloc de glace lancé à la tête, il a été évacué sur le centre hospitalier de Digne les Bains.
     
     EELV a rassemblé entre 200 et 300 personnes. Quant aux militants et sympathisants FN, ils étaient une centaine réunie autour de la Présidente du FN.
     
    ALPES 1 - 29 11 13

     

  • VIDEO Abd al Malik vs Louis Aliot


    Abd al Malik à Louis Aliot : "Il faut vous... par LCP

     

    Qui est Abd al Malik ?   http://fr.wikipedia.org/wiki/Abd_al_Malik_(chanteur)

  • Fillette morte à Berck: une femme suspectée d'être la mère arrêtée à Saint-Mandé (Val-de-Marne)

                                                                                                                                  

    Une femme a été interpellée, ce vendredi en fin d’après-midi à Saint-Mandé (Val-de-Marne), dans le cadre de l’enquête sur la fillette retrouvée morte sur une plage de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) le 20 novembre. Elle a été placée en garde à vue vers 18 heures.

    Selon une source policière, elle est suspectée d’être la mère de la petite fille que des pêcheurs avaient découverte dans le sable. Cette même source précise que des analyses ADN sont en pour permettre son identification.

    Cette femme a été arrêtée dans un immeuble de 6 étages sans charme, rue Jeanne d'Arc, dans un quartier résidentiel de Saint-Mandé, petite commune jouxtant .

    «Je ne l'ai jamais vu avec un enfant, elle vit seule», témoigne un voisin interrogé par BFMTV.

    Le procureur de Boulogne-sur-Mer a officialisé jeudi l'ouverture d'une information judiciaire pour «meurtre» huit jours après la découverte du corps de la fillette noyée à Berck-sur-Mer. Depuis que des pêcheurs de crevettes ont découvert le corps, le 20 novembre au petit matin, les enquêteurs cherchent à connaître son identité et celle de sa mère, et à retracer le parcours de cette dernière.

    L' s'était concentrée sur la région parisienne

    La mère de l'enfant fait l'objet depuis vendredi dernier d'un appel à témoins qui, photos à l'appui, décrit une femme noire d'une trentaine d'années. Des images de vidéosurveillance prises à la gare du Nord à Paris montrent la mère et l'enfant en route pour Berck, le mardi 19 novembre, puis la mère, seule, au retour, le mercredi 20, quelques heures après la découverte du cadavre. Une source policière indiquait qu'«elle se dirigeait vraisemblablement vers le RER B».

    C'est pourquoi l'enquête s'est concentrée sur la région parisienne, avec l'affichage de l'appel à témoins dans les stations de métro et de RER et la présence d'enquêteurs sur les quais de la gare du Nord.

    L'ouverture d'une information judiciaire devait permettre notamment d'essayer de géolocaliser un éventuel téléphone que la suspecte aurait pu avoir en sa possession et, de là, de remonter vers son utilisatrice.

    Selon le procureur, la poussette trouvée non loin du cadavre et de l'hôtel où femme et fille avaient séjourné à Berck «portait l'ADN de celle qu'on peut très vraisemblablement considérer comme (la) mère» de l'enfant. Et des sources policières ont affirmé que la femme est bien la mère de la fillette.

    Une centaine de coups de fil après l'appel à témoin

    L'analyse de l'eau qui se trouvait dans les poumons du bébé est encore en cours pour déterminer si la noyade a eu lieu dans la mer ou dans de l'eau douce.

    «C'est un dossier qui a monopolisé plus de 80 personnes» à la PJ de Lille, son antenne de Coquelles (Pas-de-Calais) et à Paris, a souligné Guy Sapata, directeur interrégional de la police judiciaire de Lille (Nord).

    A Paris, la police judiciaire avait annoncé jeudi avoir commencé à recevoir des coups de fil à la suite de l'appel à témoins. «Pour l'instant, nous sommes au début, mais nous avons reçu un peu plus d'une centaine d'appels», avait expliqué lors d'un point presse le patron de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), Christophe Molmy.

    Une marche blanche ce samedi

    Une marche blanche est prévue ce samedi à 14 heures à Berck-sur-Mer en hommage à fillette, dont le nom est toujours inconnu. Entre 100 et 200 personnes sont attendues selon la mairie, qui citaient les organisateurs, un collectif d'anonymes qui s'est formé sur les réseaux sociaux.

    La page Facebook «Hommage pour la petite fille de Berck» comptait ce vendredi soir à 21 heures 3079 membres.

    Le cortège partira à 14 heures de l'église Notre-Dame-des-Sables pour se terminer sur la promenade de la plage, face à l'endroit où le corps a été retrouvé.


    CARTE. Une femme interpellée à Saint-Mandé


                                        

                

     

    LeParisien.fr

     

     

  • Le braqueur tué à Sézanne souffrait de troubles du comportement

    http://www.bfmtv.com/societe/braqueur-tue-marne-souffrait-troubles-comportement-657194.html

  • Une information frelatée

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    « L’inconvénient du régime que nous subissons est le suivant : en ce qui concerne l’actualité, il a pour stratégie principale de frelater la matière première, l’information, et de corrompre en même temps les cerveaux qui ont à l’analyser. Toute information est faussée par l’empire qu’exerce le pouvoir sur la grande presse, la radio et la télévision. Ces puissantes usines moulent les faits, les dénaturent, les amputent, les écrasent, les défigurent. Contrairement aux illusions de Paul Valéry, les faits sont malléables à merci, et les techniques d’information qui, à première vue, semblent faites pour l’objectivité -celle de l’image notamment- se prêtent plus facilement encore que d’autres aux travestissements. Aux actualités, devant un poste de télévision, en feuilletant un magazine, ma vigilance est toujours aiguisée par le souvenir d’une anecdote déjà ancienne, et qui est exemplaire : Hitler étant entré à Vienne, une société d’actualités française utilisa les mêmes bandes qu’une société nazie ; on y voyait des rues vides jalonnées de volets fermés ; dans la version allemande, elles signifiaient l’unanimité des Viennois, leur empressement à déserter leur quartier pour aller acclamer le Führer ; et je n’ai pas besoin de vous dire avec quelle émotion contenue le commentateur français tirait de ce spectacle la preuve que, pour éviter d’assister à la hideuse entrée d’Hitler, les citoyens de Vienne s’étaient enfermés chez eux, derrière leurs volets clos. La légende s’incorpore si bien à la photographie, et la « voix-off » à l’image cinématographique télévisée, qu’aucun spectateur, sauf s’il bénéficie d’informations particulières, ne peut douter de ce qu’il croit voir, alors que le Pouvoir à son gré, à partir d’un matériel qui a l’apparence de l’objectivité, la force convaincante du vrai, vous fabrique des Viennois douloureux ou des Viennois émerveillés.
    Cette immense machine à impressionner les cerveaux est aujourd’hui l’arme favorite d’un chef d’État qui a su comprendre qu’il ne régnait que grâce à elle. La France qui croit se renseigner sur ce qui se passe dans le monde ne se renseigne que sur les opinions que le général de Gaulle a de la conjoncture. Mais parce qu’il ignore qu’il assiste à une séance de prestidigitation, le spectateur prend cette fiction officielle pour une vérité à l’état brut.
    Que la matière sur laquelle le citoyen a l’illusion de se former une opinion soit frelatée au départ prend toute sa gravité si l’on considère que l’autre caractéristique de ce régime est son hostilité pour l’esprit critique. Il n’est disposé à le tolérer, ni dans de grands corps de l’État dont jusqu’ici l’existence était fondée sur l’indépendance, le Conseil d’État par exemple, ni dans la presse, ni dans l’édition où sa vengeance poursuit avec méthode le moindre contrevenant. »

    (Ce texte aurait pu être écrit aujourd’hui, il le fut en juin 1964 par Jacques Laurent et figure dans « Au contraire », paru aux éditions de la Table Ronde.)

    Le Chemin sous les buis - 28 11 13

  • Bijoutier de Sézanne: "Le braqueur avait le type maghrébin" (RMC)

    29/11/2013 – 17h45
    SEZANNE (NOVOPress) -
    L’information a été donnée par Jean-Jacques Bourdin ce matin sur les ondes de RMC. L’un des témoins présents sur la scène du braquage a indiqué que le braqueur était de type maghrébin (merci à Fdesouche).

  • La conversion de Napoléon Bonaparte

    Posté le 29 novembre 2013 à 17h45 

     

    Un aspect inconnu de la personnalité de Napoléon nous vient d'Italie, à travers un recueil de conversations impromptues avec ses compagnons d'exil, alors qu'il était à Sainte-Hélène. Le livre est préfacé par le cardinal Biffi, archevêque émérite de Bologne. Benoit-et-moi a traduit un article de présentation ainsi que la préface. Extraits :

    B"Ceux qui pensent à un Napoléon toujours plongé dans des stratégies, plans de bataille, manoeuvres politiques sur les scénarios nationaux et étrangers, seront surpris de trouver un homme très cultivé qui maîtrisait l'histoire, la philosophie et même la pensée de son temps. A un [général] Bertrand qui est surpris de sa religiosité et qui, en bon positiviste, lui propose le refrain habituel du Christ comme «grand homme» à l'égal d'Alexandre le Grand, César, Mahomet, il répond: «Je connais les hommes et je vous dis que Jésus n'était pas un homme. Les esprits superficiels voient une ressemblance entre le Christ et les fondateurs d'empires, les conquérants et les dieux des autres religions. Cette similitude n'existe pas: entre le christianisme et les autres religions, il y la distance de l'infini».

    Bertrand, respectueusement, se permet d'insister et Napoléon lui dit qu'il regrette presque de l'avoir fait général: «Vous, général Bertrand, parlez de Confucius, Zoroastre, Jupiter et Mahomet. Eh bien, la différence entre eux et Christ est que tout ce qui concerne le Christ dénonce la nature divine, tandis que tout ce qui touche aux autres dénonce leur nature terrestre».

    Il poursuit: «le Christ a confié tout son message à sa propre mort, comment cela peut-il être l'invention d'un homme?». Mais Bertrand n'est toujours pas convaincu et continue de bégayer sur César et Alexandre. Et l'ex-empereur, impatienté: «Mais l'empire de César a duré pendant combien d'années? Combien de temps Alexandre a-t-il été porté par l'enthousiasme de ses soldats? (...) Les peuplent passent, les trônes s'écroulent, mais l'Église reste. Alors, quelle est la force qui maintient debout cette Église assaillie par l'océan furieux de la colère et du mépris du monde?». À ce point, Napoléon continue tout seul comme un torrent en crue: «Il n'y a pas de juste milieu: ou le Christ est un imposteur ou il est Dieu (...). Il est vrai que Jésus offre à notre foi une série de mystères, dont le premier est la déclaration énigmatique suivante: 'Je suis Dieu', par laquelle il creuse un fossé infranchissable entre la sienne et toutes les autres religions». [...]

    Un autre sujet d'émerveillement pour Napoléon : «Après Saint Pierre, les trente-deux évêques de Rome qui lui ont succédé furent tous, sans exception, martyrisés. Donc, pendant au moins trois siècles, le Siège romain fut synonyme de mort certaine pour ceux qui y montaient (...). Dans cette guerre, tous les pouvoirs de la terre, se sont retrouvés coalisés contre qui ? Des hommes et des femmes pauvres, misérables et sans défense». Et pourtant, le christianisme a triomphé de Rome et du monde entier. Jésus, juste un «grand homme»? Napoléon secoue la tête: «Mon armée m'a déjà oublié, alors que je suis encore en vie (...). Voilà ce qu'est notre pouvoir à nous, grands hommes ! Une seule défaite nous désintègre et l'adversité emporte tous nos amis»."

    Michel Janva

    Le Salon Beige

  • Braqueur tué dans la Marne: le bijoutier peut-il faire valoir la légitime défense ?

     

    La justice cherche à savoir si le bijoutier qui a tué un braqueur jeudi dans la Marne a agi en état dans de légitime défense. BFMTV.com fait le point à partir des premiers éléments connus.

                   
    Karine Lambin
    Le 29/11/2013 à 16:05
         
        
    Un bijoutier de Sézenne dans la Marne a tué jeudi un braqueur. (Alain Julien - AFP)

    Alors que les gendarmes sont toujours à la recherche d'un ou plusieurs complices du braqueur, la justice cherche à déterminer si le bijoutier de Sézanne, mis en garde à vue après avoir tué un braqueur dans cette commune de la Marne, a agi ou non en état de légitime défense. BFMTV.com fait le point d'après les premiers éléments donnés par le procureur de Châlons-en-champagne, et selon ce que dit la loi.

    Que sait-on à ce stade de l'enquête ?

    Selon les premiers éléments de l'enquête, le malfaiteur est entré jeudi dans la bijouterie, le "visage découvert" mais portant "des gants et un bonnet". Il tenait à la main un sac en plastique qui contenait une arme type gomme-cogne, sans munitions.

    D'abord à l'étage, le joaillier est descendu avec une arme dissimulée dans son dos, son épouse et lui se méfiant du comportement "un peu bizarre" de ce client qui demandait à voir plusieurs bijoux.

    Le malfaiteur a alors "sorti une arme, l'a pointée au niveau du visage du commerçant, le poussant au fond du commerce", puis a tenté de se saisir de l'arme du bijoutier, qui a tiré, a raconté le procureur.

    Que dit la loi ?

    Selon l'article 122-5 du Code pénal, "n'est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l'exécution d'un crime ou d'un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu'un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l'infraction".

    L'article 122-6 ajoute: "Est présumé avoir agi en état de légitime défense celui qui accomplit l'acte (…) pour se défendre contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence".

    "Il faut être face à un péril réel et imminent. Si ce danger est avéré et que la riposte est proportionnelle", il s'agit de légitime défense, explique à BFMTV.com Eric Morain, avocat pénaliste.

    S'agit-il de légitime défense ?

    D'après les premiers éléments, Eric Morain estime que la légitime défense peut être retenue: "Le bijoutier était face à un braqueur brandissant une arme de poing. Le fait que l'arme ne soit pas chargée ne change rien, dans la mesure où le commerçant n'avait aucun élément pour le savoir".

    Le bijoutier a tiré quatre fois sur son assaillant, un point qui ne peut pas à lui seul faire tomber la légitime défense. "Sous le coup de la peur et dans le temps de la réaction", on ne peut pas le lui reprocher, estime l'avocat, ajoutant qu'il aurait été préférable qu'un seul coup soit porté.

    Quelle est la différence avec le bijoutier de Nice ?

    L'affaire survenue à Sézanne rappelle celle de Nice en septembre dernier. Le bijoutier niçois, Stephan Turk, avait tué un des braqueurs qui venaient de le dévaliser lors de sa fuite en scooter. Il a été mis en examen pour homicide volontaire et assigné à résidence sous bracelet électronique.

    Le bijoutier de Nice n'avait pas pu bénéficier de la légitime défense, le procureur estimant qu'il avait agi volontairement pour donner la mort", dans un contexte de "violences fortes à son encontre" mais alors que "sa vie n'était pas directement menacée". Il avait en effet tiré dans le dos du braqueur alors que celui-ci prenait la fuite. Et contrairement au bijoutier de Sézanne, il détenait une arme illégalement.