LENI RIEFENSTAHL - Photographies - 1935
Leni Riefenstahl 1902-2003
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LENI RIEFENSTAHL - Photographies - 1935
Leni Riefenstahl 1902-2003
Diane Andrésy | Publié le 8 oct. 2013, 07h00
Dans cette commune jadis rurale de 17 000 habitants, située dans l’arrière-pays varois, près d’Aix-en-Provence, l’activité économique s’est longtemps polarisée sur les mines de bauxite qui ont fermé dans les années 1990. Aujourd’hui, Brignoles vit beaucoup du tourisme dans sa « Provence verte », mais les industries manquent. « C’est la pénurie d’activité qui provoque ce vote protestataire », commente Gérard Desprez, libraire. « Mais il faut le relativiser, car on a voté trois fois en trois ans aux cantonales à cause des recours juridiques. Les gens en ont assez. » Pour cet homme au « cœur ancré à gauche », la percée du FN est réelle, mais ne représente finalement que 17 % des inscrits. Je n’espère pas que ces 17 %-là vont décider du sort de la ville, même si le rassemblement républicain (NDLR : PCF, PS et les Verts ont appelé hier à faire barrage au FN en votant pour le candidat UMP) va être compliqué à réaliser. »
Sur la place centrale du Caramy, les commentaires vont bon train sous le soleil et tournent très vite autour de l’insécurité. « Notre voiture a été forcée trois fois cette année pendant la nuit. Il y en a ras le bol à la fin ! Alors on le dit comme on peut : en votant ! » assume la femme d’un commerçant. « Brignoles est devenue la banlieue d’Aix, renchérit Solange, une infirmière. Nous avons la chance d’avoir des loyers plus bas. Mais du coup, ça attire les plus pauvres et les immigrés qui trouvent refuge ici. » Comme beaucoup à Brignoles, elle dit ressentir un très « fort sentiment d’insécurité » et une tenace « impression d’abandon par les pouvoirs publics ». « On dirait une ville meurtrie par la crise », confie cette maman de deux enfants, qui espère les voir partir « dès qu’ils le pourront, car il n’y a pas d’avenir ici ».
De racisme en revanche, il n’en est pas vraiment question. C’est en tout cas ce qu’assure Mohamed, jeune maçon d’origine algérienne. « Je ne ressens pas d’hostilité, explique-t-il, même s’il est amer : dire que près de la moitié de la ville a voté pour le FN, ça me fait mal au cœur ! Parmi les électeurs, il doit y avoir des particuliers chez qui j’ai travaillé. Je regrette de ne pas avoir été aux urnes. Dimanche, j’irai voter UMP. »
Un pas que d’autres ne franchiront pas. « Je suis de gauche, mais de là à voter pour le candidat de droite, non… » souffle Laurent Jessika, qui a son petit avis sur la prégnance du vote frontiste : « Il suffit de peu : les poubelles pas toujours ramassées, les impôts qui augmentent, la crise qui dure… » Comme lui, beaucoup de Brignolais pensent s’abstenir de nouveau au second tour ou voter blanc. Une façon, comme pour ceux qui ont voté FN, d’« exprimer un ras-le-bol généralisé », tonne un commerçant, triste d’avoir vu peu à peu sa ville « tomber en déliquescence ». « Avant les problèmes se concentraient dans les grandes villes. Maintenant, ils se déplacent dans les communes plus éloignées, comme la nôtre. On va où comme ça ? »
Le Parisien
CORINNE FOURCIN | Publié le 5 oct. 2013, 07h00
07/10/2013 – 19h30
STRASBOURG (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – La stèle de granit aux promesses non tenues de François Hollande aux sidérurgistes de Florange sera offerte au président par un entrepreneur lorrain. Lionel Bieder, chef d’entreprise qui avait acquis la plaque, veut désormais “la remettre au chef de l’Etat ou à un de ses représentants”.
La stèle de Florange rappelle la promesse faite par François Hollande durant la campagne de l’élection présidentielle. Le candidat socialiste et futur président avait affirmé qu’il ferait tout pour assurer la pérennité des hauts fourneaux.
Cette stèle rappellera sûrement une autre promesse de notre président : le 26 septembre à Florange même, il promettait de revenir tous les ans.
Crédit image : copie d’écran de la mise en vente sur eBay par le Syndicat Force Ouvrière d’Arcelormittal Florange, en août dernier. DR.
[cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]
A 150 jours des élections municipales, nouveau coup de semonce pour l’UMPS, nouvelle démonstration de force pour les nationaux ce dimanche lors du premier tour de la cantonale partielle de Brignoles (Var). Certes, un taux d’abstention très fort (66,65% contre 56,86% et 61,89% lors des précédentes élections de 2011 et 2012), une grève des urnes toujours pénalisante pour l’opposition nationale, a entrainé une baisse du nombre de voix recueilli par le FN, mais le candidat frontiste Laurent Lopez est arrivé largement en tête avec 40,4%. Malgré la candidature de l’ex FN Jean-Paul Dispard (9,1% sous l’étiquette du Parti de la France ), lequel a appelé à voter UMP pour le second tour, Laurent Lopez a amélioré très sensiblement le pourcentage obtenu en 2011 puis en 2012 par le candidat frontiste (32,97% et 34,9% des voix). Il devance la championne de l’UMP Catherine Delzers (20,8% des voix), dans ce canton gagné par la gauche en 2012. Sont éliminés du second tour le candidat du Parti communiste, Laurent Carratala, soutenu par le Parti socialiste, qui a obtenu 14,6% des voix, et la candidate d’Europe Ecologie Les Verts, Magda Igyarto-Arnoult (8,9%), elle-même bénéficiant localement du soutien de certains socialistes.
Le PC, le PRG, les personnalités du PS (Harlem Désir, Michel Sapin, Vincent Peillon, David Assouline, Arnaud Montebourg…) ont immédiatement appelé à voter UMP pour faire «barrage au FN».
Le PC a par ailleurs retourné sa hargne contre les écolo-gauchistes, leur faisant porter la responsabilité de leur défaite humiliante, de « la division à gauche provoquée par la candidate d’EELV».
Mieux encore, Jean-Luc Mélenchon, qui a refusé lui d’appeler à voter UMP, a estimé hier sur RTL que c’est le soutien du PS au candidat communiste qui a plombé la candidature de celui-ci, tant le rejet de la politique sociale démocrate de François Hollande est fort dans l’opinion. Une politique estime-t-il encore qui est la première responsable de la bonne santé électorale de l’opposition nationale: « le principal pourvoyeur des voix du FN est à l’Elysée»…
Ce qui est certain c’est que dans les conversations entendues à la sortie des bureaux de vote dimanche à Brignoles, comme dans celles des Français depuis des mois, reviennent sans cesse les mêmes constats traduisant la même exaspération. A savoir le ras-le-bol devant le matraquage fiscal délirant du gouvernement Ayrault, l’échec de Manuel Valls à juguler l’insécurité (une forte hausse notamment dans le canton) ; le tout sur fond de poursuite des flux migratoires qui ici comme ailleurs ont bouleversé le paysage…
Cette incompétence socialiste qui fait écho à l’impuissance de l’UMP est relevée implicitement par Jérôme Fourquet de l’Ifop qui constate que Manuel Valls –qui débute aujourd »hui une tournée anti FN par un déplacement à Forbach- « gagne sur le terrain de la communication, pas sur celui de l’action ».
M. Fourquet commentait le sondage pour le Figaro publié hier indiquant que 84% des Français ont le sentiment que la délinquance a augmenté ou beaucoup augmenté au cours des derniers mois ; 75% des sondés estiment aussi que le projet de loi pénale présenté par la ministre de la Justice Christiane Taubira, ne permettra pas de lutter efficacement contre la délinquance.
Cette panique du Système se constate aussi avec la levée de bouclier contre la réitération par Marine Le Pen ces derniers jours, de son refus de voir accoler le terme extrême droite à celui du FN pour le qualifier.
Samedi, le président de Debout le République (DLR), Nicolas Dupont-Aignan (1,79% à la présidentielle de 2012), a déclaré que « Marine Le Pen n’a pas aujourd’hui des propos d’extrême droite. Mais son parti reste d’extrême droite puisque son président (d’honneur) reste toujours Jean-Marie Le Pen ».
« Ma ligne est très simple : je suis patriote et gaulliste. Et les gaullistes ne peuvent pas s’allier à un parti dont Jean-Marie le Pen est toujours président d’honneur. Ce n’est pas possible »(sic).
« Ce n’est pas à moi de changer. Je suis patriote et républicain. C’est au Front National de changer. Marine Le Pen doit choisir ». Bref l’union des patriotes ne sera possible que « quand, justement, le Front National ne sera plus d’extrême droite. C’est tout ». a-t-il encore avancé.
Notons pour notre part que c’est pourtant M. Dupont-Aignan qui a changé en quittant, non sans parfois certaines ambiguïtés, les rivages de la droite européiste se proclamant elle aussi gaulliste. C’est lui qui a repris à son compte il y a déjà plusieurs années des pans entiers du programme de résistance patriotique et de souveraineté nationale défendu historiquement par un FN, alors présidé par un certain Jean-Marie Le Pen.
Les justifications avancées par le président de DLR pour refuser la main tendue par le FN, ressemblent surtout à une peur certaine de franchir le Rubicon, que n’ont pas de nombreux électeurs français. A commencer par les électeurs souverainistes, pour ne rien dire de beaucoup d’ adhérents de DLR qui n’hésitent à braver frontalement le politiquement correct…
Cette volonté d’agiter les peurs et les fantasmes, de faire perdurer un cordon sanitaire autour du FN, notamment par l’utilisation du qualificatif d’extrême droite a été actée de nouveau par le ministre Arnaud Montebourg, dimanche soir sur BFM : « Le Front National c’est un extrémisme dans toutes les solutions. »
Le Front National «reste une formation politique d’extrême droite» que «tout» rattache à ce camp, a accusé lui aussi samedi le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, avant l’ouverture du Forum «la République face aux extrémismes».
Dans un long article paru sur le site du magazine politis, le journaliste et militant anti FN Michel Soudais, a rappelé que le refus de Marine de voir le FN « être étiqueté d’extrême droite et ses menaces de poursuivre en justice ceux qui s’obstineraient à le qualifier ainsi n’ont rien de nouveau. »
Déjà en 1995, Jean-Marie Le Pen avait envoyé à plusieurs directeurs de journaux (Le Monde, Libération), « par lettre recommandée avec accusé de réception », un courrier dans lequel il informait qu’il entendait utilisait un droit de réponse «chaque fois que les mots extrême droite et extrémiste qualifieront le Front National dans vos colonnes ». En vain. La justice l’avait débouté, considérant qu’il s’agissait, de sa part, d’un «abus de droit», visant, «de façon délibérément dissuasive, à censurer le vocabulaire du journaliste».
Dans une lettre du 31 octobre 1995, envoyée à plusieurs quotidiens, il rappelait aussi qu’ « en science politique, (l’extrême droite) a une définition bien précise ». Celle-ci évoquerait « les ligues et les mouvements fascistes d’avant guerre », et se caractériserait par « le refus de la démocratie et des élections, l’appel à la violence, le racisme et la volonté d’installer le parti unique ». « Or sur chacun de ces points, écrit Jean-Marie Le Pen, le Front National se distingue de l’extrême droite et même s’oppose à elle. »
« Dans le monde médiatique, souligne encore Jean-Marie Le Pen, l’extrême droite est toujours associée à la violence.» « Quand il y a un attentat, un incendie, un meurtre, des violences, on dit : On ne néglige pas la piste d’extrême droite , et on associe toujours ce mot à ces images. Après, il suffit de l’associer systématiquement au Front national pour obtenir une espèce d’image subliminale, une image politiquement connotée ».
Dans son livre Les Français d’abord (1984), il notait encore, non « sans fondement » concède M. Soudais que «l’extrême droite est une notion floue, imprécise, équivoque, d’usage plus polémique que scientifique. On s’en sert comme d’une arme dans un combat où les mots tuent parfois plus sûrement que des balles (…). Le concept d’extrême droite est si vague, aussi bien dans l’espace que dans le temps, que le Grand Larousse encyclopédique ne s’est même pas risqué à en donner une définition. Indéfini, il se prête donc admirablement à tous les amalgames historiques ou idéologiques. »
« La sémantique n’est pas neutre, puisque l’adjectif d’extrême gauche est: gauchiste, et que l’adjectif d’extrême droite est: extrémiste de droite, ce qui laisse entendre qu’elle mettrait au service d’idées extrémistes ou révolutionnaires des méthodes extrémistes ou terroristes, fait observer Le Pen en répétant inlassablement que son parti n’est extrémiste ni dans ses idées ni dans ses méthodes ».
« Pour le FN, l’enjeu est d’importance. Les luttes politiques sont des luttes sémantiques, expliquait ainsi Bruno Gollnisch dans une tribune libre publiée dans le Figaro (le 21 juin 12996). Celui qui impose à l’autre son vocabulaire lui impose ses valeurs, sa dialectique et l’amène sur son terrain, à livrer un combat inégal. Le secrétaire général du parti lepéniste le sait d’autant plus que son mouvement invitait dès 1989 ses militants à engager la bataille du vocabulaire ».
Pour autant, c’est un autre spécialiste « es extrême droite », Renaud Dély, qui vend la mèche en indiquant le 5 octobre dans Le Nouvel Observateur la vraie raison de la diabolisation de l’ogre FN. La preuve irréfragable que le Front National est bien un mouvement extrémiste réside dans son refus de l’immigration de peuplement, dans « sa conception de l’identité nationale immuable, figée, éternelle (…) ».
« Dans son projet, il (le FN, NDLR) scinde et oppose les citoyens en trois catégories : les Français à part entière, qu’il juge de souche, les Français de papier, c’est-à-dire issus de l’immigration, et les étrangers. Cette conception maurrassienne se traduit par un programme d’extrême droite qui repose sur un précepte foncièrement anti-républicain : la fameuse préférence nationale, rebaptisée priorité nationale, colonne vertébrale du projet frontiste» écrit M. Dély.
Cette défense de l’identité culturelle, civilisationnelle, mais aussi physique du peuple français, ici bien caricaturée, suffit en effet à être relégué dans le camp du Mal par la caste mondialiste autoproclamée « républicaine », œuvrant à la disparition des nations et des peuples enracinés.
Bruno Gollnisch le rappelait sur son blog, pour nos adversaires nous sommes forcément et par nature extrémistes, anti-républicains, anti-démocrates , anti-laïcs et même racistes puisque nous défendons non pas une vision abstraite de la France, réduite à une république des droits de l’homme née en 1789 , et de son peuple, vu comme un simple agrégat d’individus, mais une identité française qui n’est pas hors sol mais faite de chair et de sang.
La caste politico-médiatique et ses relais intellectuels entend interdire d’examiner avec le sang froid nécessaire le type d’invasion que subit la France sous le nom d’immigration, d’évaluer les dommages déjà faits à l’identité française et de décider de la forme que doit prendre la résistance. Le but de cette grosse diversion, l’opération antiracisme, dont les grands prêtres prononcent les sentences d’excommunication et les accusations d’extrémisme , est de faire en sorte que la situation ne soit pas examinée.
L’antiracisme des idéologues français au nom duquel le FN est combattu, chez ceux qui ont réellement un projet, correspond à une volonté politique de modifier la teneur de la population française. Elle ferait que le terme France, en cas de réussite de cette opération d’invasion acceptée, change tout à fait de sens. Mais comme nous l’avons souvent souligné, le mot France n’a justement pas le même sens pour eux et pour nous.
Supposons cette opération réussie, l’idée de la France comme œuvre historique de lignées où le regard rétrospectif de l’observateur peut discerner quelques chose comme une volonté, comme une collectivité ayant une mémoire, étant un passé et se concevant elle-même comme le présent et le passé, cette idée est effacée. Il n’y a plus de France.
Des signes encourageants se multiplient qui tendent à indiquer que les mensonges du Système ne tiennent plus devant la prise de conscience générale de la situation, le choc du réel. Il est donc évident que notre combat pour une renaissance française passe aussi clairement par la bataille du vocabulaire, tant il est vrai que les mots ne sont pas neutres.
Selon un bilan statistique de la Police aux frontières, les éloignements sont en baisse de 40% en métropole.
Le Figaro a consulté les tableaux de la Direction centrale de la police aux frontières (PAF). Des statistiques inédites, exhaustives et particulièrement sensibles. Tout ce que cette grande direction sait sur l'immigration clandestine est, en effet, compilé dans son logiciel Pafisa (Programme d'analyse des flux et indicateurs statistiques d'activité) et complété par les données de l'«état 4001», sorte de bible des crimes et délits. Ces chiffres éclairent sur le bilan de Manuel Valls dans la lutte contre l'immigration irrégulière.
Première surprise, alors que le premier flic de France joue le «bulldozer» dans les médias, affichant sa fermeté face aux clandestins roms et autres illégaux, on découvre que le rythme moyen d'éloignement des étrangers en situation irrégulière est passé de 100 personnes par jour l'an dernier à 60 par jour pour les huit premiers mois de l'année, avec un total d'un peu plus de 14.800 éloignements en métropole. Autant dire que les 37.000 éloignements environ réalisés en 2012 sont impossibles à égaler en 2013.
On comprend mieux pourquoi le député UMP de l'Yonne, Guillaume Larrivé, fin connaisseur du dossier, réclamait à cor et à cri, dans un courrier du 25 septembre dernier, des explications au premier flic de France au lendemain de la sortie tonitruante de Manuel Valls sur les Roms, cette semaine-là.
Au hit-parade des nationalités les plus représentées dans les éloignements figurent, dans l'ordre décroissant: les Roumains, 2.700 tout au plus en huit mois, puis les ressortissants des trois pays du Maghreb (Tunisie en tête, Maroc, Algérie), à un rythme deux fois moins soutenu.
La période étudiée est pertinente. Les huit premiers mois de l'année 2013, rapportés aux mêmes mois de l'année précédente, évitent grosso modo la zone grise, d'août à décembre 2012, durant laquelle la police s'était vue privée de tout moyen légal pour retenir les clandestins contrôlés et procéder à leur départ. Depuis le 1er janvier dernier, en effet, les agents disposent d'un droit de rétention de seize heures pour pallier l'interdiction, signifiée par la Cour de cassation le 5 juillet 2012, de placer en garde à vue un étranger au seul motif qu'il serait en situation irrégulière. Le patron du syndicat des commissaires, Emmanuel Roux, en convient. Et il le dit: la lutte contre les clandestins est «largement conditionnée par des choix gouvernementaux».
Tout est limpide dans les tableaux statistiques de la PAF, pour la métropole comme pour l'outre-mer, les non-admissions, les réadmissions, les entrées, séjours et maintiens irréguliers sur le territoire national. Les chiffres intègrent tout ce qui a été comptabilisé par la police nationale, la gendarmerie, la préfecture de police de Paris, et même les douanes.
Dans cette matière qui traduit donc l'activité des services, on constate qu'en 2013, les constats d'infraction d'entrée, de séjour et de maintien sur le territoire ont diminué de 3,6% en métropole (47.300 faits enregistrés) et de 14,5 % outre-mer (17.200 faits).
Un officier de la PAF explique les nouvelles règles du jeu depuis le changement de législation imposé en 2012 par l'Union européenne: «L'agent constate l'infraction, place au besoin le clandestin en rétention jusqu'à seize heures pour vérifications, puis lui délivre une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Ce dernier a alors entre sept jours et un mois pour partir de son plein gré. Tout repose désormais sur la confiance que l'on fait à l'individu.»
Mais si le clandestin passe outre? «S'il n'est pas reparti de lui-même et qu'il est à nouveau contrôlé en situation irrégulière, il entre dans le cadre du non-respect d'une mesure d'éloignement et peut, à ce titre, être placé en garde à vue, dans la perspective de son éventuel départ contraint», poursuit le policier.
Le métier s'est visiblement complexifié. Même les constats d'infraction d'aide à l'entrée, à la circulation et au séjour des étrangers sont en baisse, de 9,3%, alors que cet indicateur témoigne de l'implication des services contre les réseaux, les passeurs. Depuis le 1er janvier, il est vrai, Manuel Valls a fait supprimer par une loi le délit d'aide humanitaire au séjour irrégulier.
Répressif, l'hôte de Beauvau? Chez Manuel Valls, il y a le discours et il y a les faits. Le discours est rodé: il assume sa part de fermeté et assure faire mieux que ses prédécesseurs. Les faits sont un peu moins tranchés...
LE FIGARO - 08/10/13
Florian Philippot - 07 octobre 2013 par hurraken75
Merveilleux Florian Philippot ! Qui se bat avec brio contre les ennemis déclarés de la France ! Débat réjouissant à écouter attentivement jusqu'à la fin.
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Il prépare son futur électorat!
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L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été définitivement libéré lundi de l’affaire Bettencourt, bénéficiant d’un non-lieu de la part des juges d’instruction bordelais en charge de l’affaire. Il était mis en examen depuis mars pour abus de faiblesse. L’ex-ministre Eric Woerth et neuf autres personnes sont renvoyés devant le tribunal correctionnel.
Les juges Jean-Michel Gentil, Valérie Ramonatxo et Valérie Noël avaient mis en examen Nicolas Sarkozy le 21 mars, sous soupçon d’avoir profité de la faiblesse psychique de Liliane Bettencourt pour se faire remettre de l’argent destiné à financer sa campagne électorale de 2007. Selon une expertise, l’héritière de L’Oréal était en état de démence sénile depuis septembre 2006.
À l’appui des soupçons, une ou deux visites du futur président au domicile de la milliardaire début 2007. De même qu’une mention dans le journal intime du photographe François-Marie Banier prêtant à la vieille dame de lui avoir dit : « (Patrice) de Maistre (l’ancien homme de confiance des Bettencourt, aussi renvoyé devant le tribunal) m’a dit que Sarkozy avait encore demandé de l’argent, j’ai dit oui. »
Tous ces éléments ne constituent toutefois pas une preuve et l’ensemble des protagonistes du dossier avaient estimé depuis que les charges pesant sur M. Sarkozy étaient trop faibles pour le renvoyer devant un tribunal. En particulier parce que M. Bettencourt était encore vivant, et présent, au moment de la ou des visites de M. Sarkozy au domicile des milliardaires.
Affaire à suivre
L’ancien ministre Éric Woerth, lui, n’échappera pas au tribunal, sauf appel du parquet de Bordeaux, qui avait requis un non-lieu pour lui aussi.
Parmi les renvoyés au tribunal figurent aussi le successeur de M. de Maistre auprès de Mme Bettencourt, l’avocat Pascal Wilhelm, et l’homme d’affaires Stéphane Courbit. Ou encore deux anciens notaires de l’héritière de L’Oréal ainsi que son dernier infirmier. Sans oublier l’homme dont l’amitié lucrative avec la milliardaire a été à l’origine de toute cette affaire : François-Marie Banier.
E&R
Dans ce nouvel entretien vidéo, le député Européen Bruno Gollnisch revient sur les actualités de ces derniers jours:
Photо: EPA
Par La Voix de la Russie | La mise en examen de l'ancien président de la France Nicolas Sarkozy accusé d’abus de faiblesse de l’héritière de la société L'Oréal, Liliane Bettencourt, pour financer sa campagne électorale de 2007, s’est terminée par un « non-lieu » en faveur de l’ancien président français.
C’est en 2010 que des informations sur le possible financement de la campagne de Sarkozy par la femme la plus riche de France ont commencé à circuler.
En mars 2013, l'ancien président a été accusé d’avoir profité de la maladie d’Alzheimer de Bettencourt pour lui demander de l’argent à des fins personnelles. Les enquêteurs affirmaient que Sarkozy aurait pu lui demander des fonds pour financer sa campagne électorale.
http://french.ruvr.ru/news/2013_10_07/Affaire-Bettencourt-un-non-lieu-pour-Sarkozy-2869/
Il a bien de la chance, Sarkozy !