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GAELLE MANN - Page 923

  • Saisie d’armes de guerre et de cocaïne près de Marseille (Maj : le cousin de la sénatrice PS Samia Ghali serait impliqué)

     

    Addendum 11.10.2013: Le cousin de la sénatrice PS Samia Ghali impliqué

    [...] parmi les dix interpellés du jour, figurerait Afid B., le cousin germain de la sénatrice PS Samia Ghali qui avait appelée l’armée en renfort pour mettre fin au trafic dans les quartiers nord. Afid, originaire de la cité Campagne-Levesque est officiellement le président du club de foot du quartier.

    MetroNews

    ———–

    Plusieurs armes de guerre ont été retrouvées cette semaine à Plan-de-Cuques, près de Marseille. Une nouvelle saisie, donc, pour la police judiciaire dans l’enquête sur un vaste trafic d’armes et de stupéfiants avec la Corse.

    Parmi l’arsenal mis au jour, un mini-Uzi israélien. Lors de ce coup de filet, un homme a été placé en garde à vue. L’étendue de son implication présumée n’est pas connue pour le moment.

    Une vaste enquête

    Dans ce dossier, ouvert à l’automne 2011, une dizaine de personne est mise en examen et écrouée. Notamment, des marins de la SNCM, dont un représentant syndical aujourd’hui suspendu par la CFTC. Ils sont suspectés d’être les acteurs d’un trafic d’armes et de stupéfiants, transportés à bord de bateaux de la compagnie maritime.

    Metro

    F.Desouche

  • La maire de Niort (PS) porte plainte contre une fausse rumeur qui empoisonne la ville

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    Après plus de trois ans, Geneviève Gaillard, la maire de Niort (Deux-Sèvres), a craqué et décidé vendredi de porter plainte contre X auprès du procureur de la République. Une plainte peu banale puisque Geneviève Gaillard veut ainsi mettre un terme à une fausse rumeur, révèle le site de La Nouvelle République.

     

      Selon cette rumeur tenace, «la ville de Niort aurait passé une convention avec le Conseil général de Seine-Saint-Denis pour accueillir, contre de l'argent, des populations noires en provenance du département de Seine-Saint-Denis», écrit le quotidien.

    «Je considère qu'au-delà des démentis que j'ai pu publier en vain, la situation atteint désormais un seuil de gravité inacceptable», écrit Geneviève Gaillard au procureur selon «La Nouvelle République». Le maire dépose plainte contre X pour «préjudice causé à l'autorité publique par des assertions mensongères à mon sens constitutives d'injures». Par ailleurs, elle souligne «la persistance et l'ampleur du phénomène qui porte en lui la provocation à la discrimination, la haine et la violence».

    Le maire affirme qu'aucune délibération n'a jamais été passée au conseil municipal de Niort pour envisager un tel déplacement de population. Des bruits qui, selon Geneviève Gaillard, suscitent un climat malsain.

    La «rumeur du 9-3» s'installe dans d'autres villes de France

    Le journal régional indique par ailleurs que Niort n'est pas la seule ville en à faire face à cette «rumeur du 9-3». A Poitiers, le maire Alain Claeys, aurait lui aussi porté plainte en juillet dernier. Même scénario à Saint-Yrieix, en Haute-Vienne, en mars dernier, ou encore à Châlons-en-Champagne où Benoist Apparu, ex-secrétaire d'État au logement de Nicolas Sarkozy, a été accusé durant de longs mois de faire s'installer à Châlons des populations en provenance de Seine-Saint-Denis. L'élu a lui aussi porté plainte pour diffamation au mois de juillet.

    CARTE. Niort (Deux-Sèvres)

    Agrandir le plan



                                                

                             LeParisien.fr  - 12/10/13

  • Florian Philippot à Claire Checcaglini, la «mini-Fourest» : «Votre crédibilité est nulle, votre avenir est dans un tabloïd»

      Vendredi 11 octobre 2013 dans « Ça vous regarde » sur LCP, Florian Philippot remet à sa place Claire Checcaglini, une journaliste qui s’était infiltrée au sein du FN en bafouant la charte de déontologie des journalistes et qui n’hésite pas à traiter les électeurs du FN de « salauds ». « Votre livre suinte le racisme social », dénonce le vice-président du Front national.

    NOUVELLES DE FRANCE

  • Olympe de Gouges au Panthéon! Par Dominique Jamet

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    À l’époque, pas si lointaine, où les Français étaient encore nombreux à parler, ou au moins à comprendre le français, il n’échappait à personne que la fameuse inscription gravée au fronton du Panthéon : « Aux grands hommes la Patrie reconnaissante », ne signifiait pas que les femmes étaient par principe exclues de la consécration suprême par laquelle la France honore en retour ceux qui l’ont honorée. « L’homme », dans l’acception commune donnée à ce mot, était simplement celui qui appartenait à l’espèce humaine, sans distinction de genre ou de couleur, et les hommes politiques ne se sentaient pas obligés dans leurs discours, comme Valéry Giscard d’Estaing en généralisa l’usage, de s’adresser de façon redondante et ridicule aux « Français, Françaises »… Passons !

    Il n’en reste pas moins que la part accordée aux femmes sous les voûtes du temple laïque dédié à toutes nos gloires est pour le moins inéquitable, en dépit de la place récemment faite à Marie Curie et de celle plus anciennement concédée à Mme Marcellin Berthelot. Et ce n’est pas seulement pour qu’un certain nombre de messieurs, à commencer par Victor Hugo, qui ne cachaient pas leur attirance pour le beau sexe, se sentent moins seuls dans leurs caveaux, mais pour des raisons d’élémentaire justice que l’intention prêtée aux pouvoirs publics d’introduire un peu de parité dans une immortalité jusqu’ici bien machiste rencontre une large adhésion dans l’opinion publique et suscite ces temps derniers d’intéressantes propositions.

    Parmi les noms les plus fréquemment retenus lors des pétitions, enquêtes et sondages récents, reviennent, comme on sait, ceux de personnages indiscutables par leur vertu (au sens romain du terme) et leur talent. Ainsi Germaine Tillion, qui lutta avec la même détermination tranquille et souriante contre la barbarie au camp de Ravensbrück et contre la torture pendant la guerre d’Algérie. Ainsi de Simone Weil, la philosophe engagée qui ne se payait pas de mots mais mettait sa peau au bout de ses idées, au service de la République espagnole puis de la Résistance. Pour ce qui est de Mme Simone Veil, dont beaucoup ont soutenu la candidature sans avoir pris la peine de lui demander son avis, on leur rappellera qu’il est des séjours plus confortables pour les vivants et que jusqu’ici on n’est jamais entré au Panthéon que les pieds devant. N’anticipons pas.

    Chacun porte avec lui son Panthéon personnel. Pour ma part, j’inscrirais volontiers sur la liste des panthéonisables le nom de « Madame Roland », née Manon Philipon, pour avoir épousé, plus amoureusement que son mari, la cause des Girondins, pour avoir démontré que les femmes étaient aussi aptes que les hommes à concevoir et à exprimer des idées politiques, et pour l’apostrophe désespérée qu’elle lança de la charrette fatale à la statue, antiphrase de pierre, qui faisait face à la guillotine sur la place de la Concorde : « Liberté, que de crimes commis en son nom ! »

    Je verrais bien aussi reconnaître enfin le courage et le civisme dont fit preuve Charlotte Corday en accomplissant le geste salutaire dont des millions d’hommes rêvaient sans l’oser. Ce n’est pas assez d’avoir jeté au ruisseau la dépouille de celui que le fanatisme avait fait entrer au Panthéon. Le peuple n’a pas besoin de tels amis. Il y a deux siècles que la place libérée par le propagandiste fou d’une solution finale à la mode de son siècle attend l’héroïne qui débarrassa la République d’un personnage physiquement, mentalement et moralement monstrueux.

    Mais ma préférence, je l’avoue, va à Olympe de Gouges. Pas seulement parce qu’elle prétendit, vainement, faire reconnaître aux femmes des droits équivalents à ceux des hommes. Pas seulement parce qu’elle eut l’audace de se proposer pour être l’avocate de Louis XVI, demande qui fut repoussée parce qu’elle émanait d’une femme et parce qu’en 1793, les seuls droits que reconnaissait la justice révolutionnaire étaient ceux de l’accusation. Pas seulement parce qu’elle eut la témérité, devant le club des Jacobins, d’affronter Robespierre et de lui couper la parole, crime que l’Incorruptible lui fit payer de sa tête. Mais d’abord pour le syllogisme sublime qu’elle opposa à la Terreur : « La femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit bien avoir celui de monter à la tribune. »

    Et donc celui d’entrer au Panthéon.

     

    BOULEVARD VOLTAIRE - 12/10/13

  • Elisabeth Bousquet, ou la victime passée sous silence

     

    Hamida Djandoubi

    Hamida Djandoubi

    Dernièrement, on a beaucoup parlé d’Hamida Djandoubi, le dernier condamné à mort de France, guillotiné à Marseille en septembre 1977. On s’est épanché de remords quant à la peine capitale, avec une description larmoyante de la longue attente du meurtrier dans sa salle d’exécution. La foule de détails avec laquelle la scène est racontée nous présente un condamné victime de la société, impuissant face à la machinerie étatique qui s’est mise en tête de broyer une vie humaine qui, après tout, valait la peine d’être vécue. L’article du Monde est à ce sujet tout à fait insistant, mettant en avant la fragilité de la vie d’un homme ordinaire face à la dureté d’une justice d’un « autre temps ». Il est évident que les deux courants qui s’opposent sur la peine de mort ont tous deux des arguments valables. La liberté est laissée à chacun de juger de la chose en son âme et conscience.

    Toutefois, une chose tout à fait révoltante, que l’on soit pour ou contre la peine capitale, est le silence total concernant la victime des crimes à l’origine du destin d’Hamida Djandoubi. On n’y apprend pas même son nom, ce qui est un comble de mépris à l’égard de cette victime de la folie furieuse de cet assassin.

    Cette femme, c’est Elisabeth Bousquet, une des nombreuses conquêtes du futur bourreau. Alors que ce dernier avait pour habitude de prostituer les filles qu’il contrôlait, Elisabeth refusa de céder aux menaces de son amant de l’époque. Hors de lui, il l’insulte, la bat et finit en prison.

    Dès sa sortie, en juillet 1974, il l’enlève. Arrivé chez lui, il la jette à terre, la frappe, l’assomme et la viole. Comble de barbarie, il lui brûle les seins et le sexe avec le bout de sa cigarette. La femme gît au sol, et le tortionnaire l’asperge d’essence avant de tenter de l’enflammer. Voyant que cela ne prend pas, il emporte le corps de la malheureuse dans son cabanon, et l’y étrangle, sous les yeux de deux mineures qu’il prostituait.

    Se focaliser sur l’assassin et son parcours, pour ensuite combattre la peine de mort, a eu pour effet un abandon mémoriel de la victime de la part de nos médias. On y défend maintenant le malfaisant, qu’on victimise au nom d’une idéologie droit de l’hommiste qui se contredit elle-même.

    À quand un article du Monde en mémoire à la mort tragique d’Elisabeth Bousquet ? Où sont les revendications féministes qui habituellement fusent dans de telles situations ? Citoyens, Citoyennes, ne laissons pas la désinformation triompher au nom d’une idéologie immorale !

    NOUVELLES DE FRANCE 10/10/13

  • Les Français qui ont terminé de payer leur maison bientôt taxés ?

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    Le Journal du Siècle en parlait déjà il y a un an, mais l’idée fait son retour. Dans un récent rapport, le Conseil économique et social préconise d’instaurer une taxe sur les "loyers fictifs" dont bénéficient les propriétaires qui ont terminé de payer leur résidence principale.

    Mardi 10 septembre 2013 a été remis au Premier ministre un rapport du Conseil d’analyse économique (CAE) qui préconise d’augmenter la fiscalité sur l’immobilier, de taxer les propriétaires occupants, et d’actualiser les valeurs locatives pour accorder la taxe foncière à la valeur effective des propriétés.

    Cette mesure se fonde sur le raisonnement suivant : le propriétaire qui occupe son logement principal est favorisé par rapport à la fiscalité qui lui serait applicable s’il donnait son logement en location. Le propriétaire de son logement n’a pas de loyer à acquitter et bénéficie de son logement. Il touche donc un loyer dit fictif qu’il faudrait inclure dans son revenu imposable afin de compenser les inégalités avec les locataires qui paient, eux, un véritable loyer.

    En octobre 2012, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg avait déjà suggéré de taxer le secteur de l’immobilier.

    « On doit aller chercher dans les secteurs abrités de l’économie pour relancer l’investissement productif (…) par exemple le secteur bancaire (…) je pense aussi à l’immobilier… on gagne beaucoup dans l’immobilier ! », avait-il déclaré dans le grand rendez-vous Europe 1 / iTélé / Le Parisien.

    Dans son édition du 12 août 2012, le journal Libération faisait part d’une idée proposée par un groupe de sympathisants PS, Front de gauche et d’EELV, et remis au Président de la République. de soumettre à l’impôt sur le revenu des «revenus fictifs», que constitue selon eux l’absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt. Voici le passage :

    « Plus audacieuse, l’idée de soumettre à l’impôt sur le revenu les «revenus fictifs», que constitue l’absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt, rapporterait 5,5 milliards par an. »

    Sources : Les Echos / Le JDS

  • Hollywood a collaboré

    Par Samuel Blumenfeld

     

    C'est une lettre de janvier 1938, sur papier à en-tête de la Fox. Un courrier stupéfiant : les responsables du studio hollywoodien demandent à Hitler s'il souhaite donner son avis sur la valeur des films américains, avant de conclure par "Heil Hitler !" Ce document est l'une des révélations d'un livre paru en septembre aux États-Unis. The Collaboration. Hollywood's Pact with Hitler ("La collaboration. Le pacte d'Hollywood avec Hitler"), de l'historien Ben Urwand, chercheur à l'université Harvard, apporte un nouvel éclairage sur l'attitude des patrons de studio face au pouvoir hitlérien entre 1933, date de l'arrivée du dictateur allemand au pouvoir, et 1941, lorsque les États-Unis entrent en guerre.

    « Que les studios hollywoodiens se soient en grande partie tus devant le sort réservé aux juifs d'Europe est un fait bien établi »

    Que les studios hollywoodiens se soient en grande partie tus devant le sort réservé aux juifs d'Europe est un fait bien établi. Aucun film antinazi ne fut produit par Hollywood durant cette période, à l'exception des Aveux d'un espion nazi (1939), d'Anatole Litvak, et de La tempête qui tue (The Mortal Storm, 1940), de Frank Borzage. Le Dictateur, de Chaplin, est certes sorti en 1940, mais il s'agit d'une production indépendante. Les personnages juifs, qui apparaissaient régulièrement à l'écran jusqu'au début des années 1930, en disparaissent à partir de 1933, si ce n'est dans La Maison des Rothschild (1934), d'Alfred Werker, et La Vie d'Émile Zola (1937), de William Dieterle. Une absence d'autant plus spectaculaire que, exception faite du patron de la Twentieth Century Fox, Darryl F. Zanuck, les dirigeants des grands studios - Metro Goldwyn Mayer (MGM), Universal, Paramount, Warner Bros - étaient juifs…

    CRIF - 11/10/13

  • La justice autorise le mariage d’un couple homosexuel franco-marocain

     

    Un couple homosexuel franco-marocain a obtenu vendredi de la justice française le droit de se marier malgré une convention bilatérale entre les deux pays interdisant de fait de telles unions, une décision qui pourrait créer un précédent.

    Les deux hommes, Dominique et Mohammed, avaient prévu de se marier le 14 septembre à Jacob-Bellecombette, près de Chambéry (est), quatre mois après la promulgation de la loi sur le mariage pour tous.

    Mais le procureur de Chambéry s’était opposé à la cérémonie, en vertu d’une circulaire du ministère de la Justice précisant que les ressortissants de onze pays (dont le Maroc, la Pologne, le Laos ou la Serbie) ne peuvent se marier avec une personne de même sexe.

    Ces pays, qui interdisent le mariage homosexuel, ont en effet conclu des conventions bilatérales avec la France faisant passer leur loi nationale avant la loi française en cas de mariage de l’un de leurs ressortissants en France.

    Le tribunal de Chambéry a jugé que la convention franco-marocaine du 10 août 1981 peut être écartée « si elle est manifestement incompatible avec l’ordre public ».

    Or, la loi sur le mariage pour tous « a implicitement mais nécessairement modifié l’ordre public international français », ont estimé les magistrats.

    Un article de la loi dispose en effet que « deux personnes de même sexe peuvent » se marier lorsque « pour au moins l’une d’elles », soit la loi de son État d’origine, soit la loi de l’État dans lequel il réside le permet.

    Dès lors, « une discrimination à l’accès au mariage fondée sur le sexe » justifie « l’éviction (...) de la convention franco-marocaine », estime le tribunal.

    « Mes clients sont ravis », s’est réjoui Me Didier Besson, l’avocat du couple, estimant que « ce jugement fait jurisprudence ».

    Interrogé par l’AFP, le parquet de Chambéry a indiqué qu’il déciderait lundi s’il fait appel ou non de ce jugement.

    Selon Charlotte Rosamond, coordinatrice du mouvement « Les amoureux au ban public », les situations des couples binationaux voulant se marier sont « très disparates ».

    « On a eu des couples qui n’ont pas pu déposer leur dossier de mariage en mairie. Pour d’autres couples, le procureur est saisi et ne s’oppose pas au mariage », a-t-elle indiqué.

    Selon elle, Dominique et Mohammed étaient le seul couple en France à avoir fait l’objet d’une opposition formelle du parquet.

    Début septembre, plusieurs associations françaises avaient demandé au ministère de la Justice une « réponse politique et rapide » à ce problème des couples binationaux de même sexe.

    E&R

  • Naufrage d'un bateau de 250 clandestins entre Malte et la Sicile

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    Un nouveau drame serait en train de se nouer en mer au large des côtes maltaises. Un bateau, transportant quelque 250 immigrés, vraisemblablement des candidats à l'immigration, a fait naufrage entre Malte et la Sicile, a annoncé un porte-parole de la marine militaire italienne.

    «Nous avons envoyé nos bateaux de secours et des hélicoptères sur le site à quelque 70 milles au nord de Malte.

     

     

    Le bateau aurait coulé et des migrants seraient à la mer, mais ne pouvons en dire plus à ce stade», a déclaré ce responsable. «Il s'agit d'un naufrage dans les eaux territoriales maltaises. Nous apportons notre aide aux autorités de Malte. On ne sait pas encore s'il y a des morts», a déclaré pour sa part Filippo Marini, commandant des garde-côtes italiens.

    «L'opération est en . Les conditions de navigation sont difficiles, avec un vent fort», a-t-il ajouté. Des canots pneumatiques de secours ont été lancés depuis les hélicoptères. Selon l'agence italienne Ansa, des corps auraient été aperçus aux abords de l'embarcation. En revanche des dizaines de survivants ont été recueillis à bord du Libra, un bateau de la marine militaire italienne. Ce sont les immigrés qui ont donné eux-mêmes l'alerte grâce à un téléphone satellitaire.

    Cet accident survient une semaine après le naufrage d'un bateau de pêche au large de l'île de Lampedusa, le 3 octobre, qui a coûté la vie à plus de 300 immigrés. A ce jour, 328 corps ont été retrouvés à l'intérieur et aux abords de l'épave. Le navire transportait plus de 500 réfugiés, en majorité érythréens, et seuls 155 ont survécu au drame. Selon le Haut commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR), «entre 50 et 70 corps se trouveraient encore en mer», autour de l'île de Lampedusa.

     

    Le Parisien - 11/10/13

     

  • Taxe FMI sur l'épargne : demain, tous des Chypriotes ?

      10 octobre 2013

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    Communiqué de Presse de Florian Philippot, Vice-président du Front National

    Dans un récent rapport, le FMI propose pour les pays de la zone euro une taxation de 10% du patrimoine de tous les ménages, à commencer par leur épargne. Cette taxation aurait pour objectif de revenir au niveau de dette de l’année 2007 dans ces pays.

    Cette proposition traduit la férocité d’un système ultralibéral tout entier soumis au diktat des banques. Cette taxe sur l’épargne correspondrait en effet à un transfert direct et autoritaire des ménages vers les banques qui possèdent la dette des Etats. Elle serait particulièrement injuste car appliquée au même taux, 10%, pour tout le monde, riches ou pauvres. Bref, un nouveau cadeau pour les grandes banques sans aucune contrepartie !

    Le système bancaire fera-t-il de nous demain des Chypriotes avec la complicité du FMI et de l’Union européenne ? Doit-on accepter d’être saigné par les banques au nom d’une idéologie ultralibérale et d’une monnaie unique qui nous a endettés comme jamais auparavant ?

    Les peuples ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel des banques et de l’euro. Nous demandons la remise en cause des Traités européens qui, depuis Maastricht, interdisent aux Etats d’emprunter directement et à taux quasi nul auprès de leur Banque centrale nationale. C’est la seule solution qui permette de se dégager de l’emprise des banques et de la finance sur nos économies et nos vies, et de faire fondre la dette. Elle suppose bien sûr de remettre en cause l’euro, d’adopter le modèle efficace de la monnaie nationale comme dans 95% des pays du monde.
    Dans l’immédiat le gouvernement français doit faire savoir qu’il ne mettra jamais en place une telle taxe.

  • Copé passe un sale quart d'heure à la télévision face à la France d'en bas

    Invité jeudi soir de l’émission « Des Paroles et des actes », Jean-François Copé a dû faire face à une Alsacienne qui lui a rappelé (ou appris) le sort économique de nombreux Français.

    Contre-info.com

  • Les Roms de l’UE sont les bienvenus en Ukraine

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    5 Octobre, 13:14

          

     

    Par La Voix de la Russie | Des centaines de milliers de Roms de l’Union européenne pourraient trouver refuge en Ukraine. Le pays s'est engagé à accueillir ces populations dans le cadre d’un accord d’association avec l’UE. Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a signé un décret sur cette question en avril. Le délai de 6 mois accordé par le chef d’Etat ukrainien au gouvernement pour élaborer un projet spécial de réinstallation et l’intégration des Roms expire bientôt.

     Les détails du projet de relogement des Roms seront discutés probablement en novembre, lors du sommet du Partenariat oriental à Vilnius. Lors de ce sommet l’accord d’association de l’Ukraine avec l’Union européenne pourrait être signé. Ce rapprochement tant souhaité par l’Ukraine l’oblige toutefois à contracter de nouvelles obligations. L'une d’elles, c’est l’accueil chaleureux des campements tsiganes de l’Ancien Monde.

     La « question tsigane » a toujours été un défi pour l'Europe. Mais ce n’est qu’après l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’UE en janvier 2007 que les Roms sont devenus un problème. On a même surnommé cette adhésion la « deuxième chute du mur de Berlin ». La seule différence, c’est que cette « chute » ne réjouit personne en Allemagne ou en France. Les Roms, principalement originaires de Roumanie, de Bulgarie et de Hongrie ne se sont pas intégrés dans la société européenne. Les campements continuent de mener une vie nomade et de vivre grâce aux prestations sociales, qui sortent de facto de la poche des contribuables.

     Les autorités ukrainiennes sont convaincues que c’est la discrimination des Roms qui pose le plus grand problème. Et elles sont prêtes à proposer un programme offrant les mêmes conditions pour la participation des Roms à la vie sociale, économique et culturelle de l’Ukraine qu’aux Ukrainiens, est persuadé le député de la Verkhovna Rada (parlement ukrainien) Vladimir Oleïnik.

     « Nous devons prendre des mesures juridiques. Notamment adopter une législation appropriée et exiger l’application à tous ceux qui arrivent dans notre pays de la législation actuellement en vigueur en Ukraine. Nous devons également communiquer étroitement avec nos homologues de l'UE. »

     Cette interaction sera-t-elle réellement profitable à l’intégration des Roms ? Les pays d’Europe ne sont pas parvenus à un consensus sur cette question. Ainsi, en France, la discussion au niveau des ministres du gouvernement s’est terminée par un scandale. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a proposé d'expulser les Roms du pays, et ses déclarations furent sévèrement critiquées par ses collègues. Mais Valls a bénéficié du soutien de la majorité des Français. Selon les derniers sondages, la majorité des Français, près des trois quarts, se prononcent pour le retour des Roms dans leurs pays d’origine. Et les Européens sont même prêts à dépenser des milliards d'euros pour le rapatriement des gens du voyage. Ce programme est déjà mis en œuvre en Allemagne, en Autriche, en Suisse et au Danemark. Pourquoi l’Ukraine veut-elle devenir le pays d’accueil de tous ces migrants ? Il est peu probable qu’on puisse expliquer cette décision par la seule volonté de se rapprocher de l’Europe.

     « Selon vous, qui en retirer les bénéfiques ? », s’interroge le directeur du Centre d’information russo-ukrainien Oleg Bondarenko. « Apparemment, les partisans du parti raciste Svoboda (Liberté) vont affirmer haut et fort que l’Ukraine s’est transformée en pays d’accueil pour qui le veut. Cela s’inscrit dans la stratégie de transformation d’Oleg Tiagnibok en principal rival de Ianoukovitch aux élections présidentielles de mars 2015. Cette technique est élaborée par l’administration de Ianoukovitch et il est clair que quelle que soit la situation, Ianoukovicth l’emportera sur Tiagnibok . »

     Ni Timochenko, ni Klitchko ne pourront participer à ces élections, et ce renforcement du mouvement nationaliste joue en faveur du président ukrainien, souligne l’expert, en rappelant que le parti radical-nationaliste Svoboda a déjà obtenu 37 sièges à la Verkhovna Rada lors des dernières élections parlementaires. Il s'avère que l'Ukraine a besoin des Roms. Ou alors c’est son président qui a besoin d’eux.


  • Vers un prélèvement de 10% sur les comptes de tous les ménages !

     

    Ca y est, on y vient !

    A Chypre, il s’agissait d’un test. Maintenant, le Système envisage un prélèvement brutal sur l’épargne des ménages de l’Union européenne, pour payer un peu de la dette que les politiciens ont accumulé.

    Le Figaro décrit la nouvelle piste qu’étudient le FMI et ses économistes : « les taux de taxation nécessaires pour ramener les ratios de dettes (par rapport au PIB) à leur niveau de la fin 2007 nécessiteraient une imposition d’environ 10% sur tous les ménages disposant d’une épargne nette positive».
    Ces calculs, précise le FMI, ont été faits pour 15 pays de la zone euro.
    Le quotidien rappelle que « de tels raisonnements se veulent de simples suggestions à caractère «théorique» » et que ce prélèvement aurait lieu «une fois pour toute [...] avec la promesse qu’on ne recommencera jamais plus ».

    Évidemment, il s’agit de préparer par étapes les esprits à cet impôt destiné à financer le train de vie de l’oligarchie. Et on sait aussi ce que cela veut dire, dans la bouche de ces gens-là, quand ils disent que c’est juste pour une fois…

    De quoi susciter une révolution en France ?

    Contre-info.com

  • Prédestination

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    Prédestination - 1941

    Arno BREKER   (1900-1991)

  • Réflexions sur Aube dorée et la Grèce de 2013

       <p>Logo officiel</p>

    Par La Voix de la Russie | En Grèce, le parti Aube dorée vient de subir ce que l’on appelle une frappe chirurgicale de la part du « système démocratique ». Créé en 1992, le parti réapparait sur le devant de la scène politique grecque en 2007 par son fondateur qui le dirige toujours aujourd’hui.

     Lorsque la crise éclate en Grèce, le parti n’obtiendra même pas 1% aux élections européennes de 2009 et 0,3% aux législatives de la même année pendant qu’un autre parti nationaliste plus modéré (L’Alerte populaire orthodoxe ou LAOS) obtiendra 386.152 voix et un peu plus de 7% des suffrages aux mêmes élections.

     Mais rapidement, la rhétorique nationaliste et historique affirmée du parti (Le passé glorieux allant de l'Antiquité à la Byzance grecque et au général Metaxas…) ainsi que sa critique des élites corrompues et d’une immigration incontrôlée (les étrangers représentent 8 à 10% de la population du pays et il y a 5 à 6% de minorités n’appartenant pas à l’ethnie grecque) séduira un nombre croissant de citoyens furieux de la spirale de destruction dans laquelle le pays s’enfonce.

     En 2010, son fondateur et dirigeant est élu au conseil municipal de la ville d’Athènes.

     En 2012, coup de tonnerre dans la politique grecque, le parti obtient 6,92 % des voix et 18 députés sur les 300 du Parlement grec, devenant ainsi le cinquième parti du pays. Aux mêmes élections, l’Alerte populaire orthodoxe obtient elle 2,9 % des voix, portant la totalité des suffrages accordés aux nationalistes à près de 10%. La répartition des votes est à peu près égale dans toute la Grèce, y compris dans les petites villes et les villages, mais c’est surtout dans certains quartiers de la capitale que le parti obtient jusqu'à 20% des voix ou au sein de certains corps de métier : entre 25 et 40% des agents des forces spéciales et 10 à 15% des militaires auraient en effet voté pour Aube dorée.

     Aube dorée va rapidement entamer une importante et efficace activité de terrain en organisant de gigantesques distributions de nourriture aux Grecs « de souche » les plus pauvres (les militants prenant parfois sur leurs revenus à cette fin) ou en procurant des formes d’aides aux personnes âgées ou encore en organisant des cours d'« éveil national » pour les enfants de 6-10 ans. Aube dorée va également intervenir de façon plus musclée en organisant des rondes dans les quartiers à forte criminalité pour les sécuriser ou encore des manifestations violentes contre les demandeurs d’asiles ou enfin en attaquant au bulldozer des centres de rétentions d’immigrés clandestins.

     De nombreux sondages laissaient « craindre » une forte hausse d’Aube dorée, créditée de jusqu’à 18% des voix au niveau national et qui aurait pu devenir le troisième parti du pays. Athènes prend il est vrai la présidence tournante de l’UE au 1er janvier 2014 et l’Onu a récemment également soulevé avec insistance la question Aube dorée lors d’une rencontre avec le ministre grec des Affaires étrangères.

     Sans surprise, en ce mois de septembre 2013, coup de tonnerre, une rixe entre supporters de foot dégénère et entraîne la mort d’un militant antifasciste de 34 ans à la sortie d'un bar, dans la banlieue d'Athènes. La Grèce tient enfin son Brahim Bouarram et la classe politique grecque peut enfin et provisoirement retrouver son unité dans la lutte contre l’Organisation criminelle que serait visiblement Aube dorée.

     Rapidement, le président fondateur du parti est arrêté et placé en détention pendant que quatre autres députés sont arrêtés par la police et inculpés eux aussi au motif d’appartenance à une « organisation criminelle ». L’organisation est décapitée et la Grèce se prépare à interdire l’organisation Aube dore et même à fonctionner avec un parlement réduit numériquement. On imagine le tollé international que cela créerait si Aube Dorée était au pouvoir et proposait que le pays fonctionne avec un nombre réduit de députés.

     Mais pour autant, le leurre politico-médiatique ne devrait pas fonctionner trop longtemps. La disparition envisageable d’Aube dorée (si celle-ci ne réapparait pas sous une autre forme dans le futur proche) ne règle aucunement les problèmes de la Grèce, mère malade de l’Europe dont la situation devrait continuer à s’aggraver.

     Le taux de chômage y atteint aujourd’hui 27,9% et concerne 58,8% des jeunes de moins de 24 ans et 31,9% des femmes. 45 % de la population vit au niveau du seuil de pauvreté pendant que 20% vit sous ce seuil. Le taux de suicide a augmenté de 40 % en deux ans et pour la seule année 2011 par exemple, ce sont 477 grecs qui se sont suicidés dont 84 femmes. Alors que les dépenses de l'Etat consacrées aux services publics ont été fortement réduites (-23,7 % de 2009 à 2011) le taux de sida a lui aussi considérablement augmenté avec 607 infections en 2010 contre 954 en 2011, soit une hausse de 57 %.

     Qui va payer pour tous les Grecs assassinés par l’austérité ?

     L’Etat grec ? L’UE ? Goldman Sachs qui a trafiqué les comptes de l’Etat grec pour lui permettre d’intégrer l’UE ? Tous les citoyens européens, et les Grecs en premier lieu, devraient se poser la question de savoir qui, pour tout cela, va devoir rendre des comptes. /N

      

     Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur

  • Dunkerque: Le «gang des barbares» de la rue Poincaré jugé, ce mercredi devant le tribunal pour enfants - Tous remis en liberté !

      

    Publié le 10/10/2013

    Par Alexis Constant

     

                    
     
          

    Sur le fond, l’affaire peut s’apparenter au « gang des barbares », à la différence que la victime n’est pas morte. On entraîne un jeune dans une cave et on lui fait subir toute une série de sévices, avec une désinvolture glaçante, sans réel motif. Ce mercredi, quatre jeunes dunkerquois mineurs au moment des faits ont été jugés dans ce dossier qui avait été ouvert sur une qualification criminelle d’actes de torture et de barbarie, avant d’être correctionnalisé.

             

      

    Le 29 mars 2012, vers 16 h, Vincent, un jeune homme de 18 ans, est entraîné de force par quatre mineurs âgés de 14 à 16 ans, dans une cave de la rue Poincaré. Il y restera près de six heures.

    Il est déshabillé, se retrouve ligoté, en slip. On lui enfonce une chaussette dans la bouche pour étouffer les cris.

    Les sévices peuvent commencer : on lui brûle le corps avec des cigarettes et des briquets, on le frappe au visage avec les pieds, avec les poings, on lui entaille les chairs avec un cutter. L’un des agresseurs ira jusqu’à graver des initiales au cutter sur le corps de la victime.

    Vincent a bien pensé qu’il ne ressortirait jamais vivant de cet enfer.

    Il a aussi été question d’un viol à l’aide d’une bouteille dans ce dossier. Mais faute d’éléments de preuve et devant le mutisme de la victime, cette charge n’a pas été retenue contre les mineurs. De même qu’il n’a pas été établi qu’ils lui avaient uriné dessus, comme cela transparaissait à l’origine de l’affaire.

    Vincent a été libéré de cette « cave aux châtiments » dans la soirée, vivant, mais complètement démoli. Physiquement, il était méconnaissable. Psychiquement, il ne s’en remettra probablement jamais.

    Les quatre mineurs, reconnus coupables ce mercredi pour tous ces actes, avaient fait preuve d’une désinvolture inquiétante, lorsqu’ils avaient été placés en garde à vue, quelques jours après les faits, prenant cette affaire à la rigolade, fanfaronnant, enfonçant encore un peu plus leur victime. À aucun moment, ils n’ont exprimé la moindre empathie pour leur souffre-douleur.

    L’un des meneurs, un petit caïd décrit par les experts comme ayant des traits de psychopathie prononcés et présentant une réelle dangerosité, ancré dans la violence, sans garde-fou, avait mis un coup de tête au policier qui l’escortait devant le juge d’instruction. Il n’avait pas hésité à cracher sur la victime et à l’insulter, juste avant la confrontation dans le bureau du juge.

    Des petits caïds

    Un autre, le deuxième meneur de ce dossier, dont les experts ont noté les tendances sadiques et perverses, avait trouvé amusant de rédiger en détention un « mandat d’arrêt de mort » à l’encontre de la victime, lui promettant une mort longue et douloureuse. Il avait d’ailleurs été réincarcéré, sous l’effet d’un mandat d’arrêt, après s’être évadé du centre éducatif fermé qui le suivait. Dans ce dossier, deux éducateurs qui encadraient ces mineurs avaient exercé leur droit de retrait, après des menaces de mort sur leurs familles.

    Les explications initiales de ces actes de sévices étaient de faire passer l’envie à leur victime – qu’ils connaissaient de vue dans le cadre scolaire – de fumer du cannabis. Cette correction avait un rôle « éducatif », avait déclaré, goguenard, l’un des mis en cause. Plus prosaïquement, au fil de l’enquête, il est apparu que les quatre mineurs voulaient tout simplement lui extorquer du cannabis. La victime, terrorisée, était absente à l’audience.

    Tous remis en liberté

    Les peines prononcées ce mercredi par le tribunal pour enfants, sont peu ou proue conformes aux réquisitions du parquet. Celui décrit comme le meneur et le plus violent des quatre comparaissait détenu. Il a été condamné à trois ans de prison dont dix-huit mois avec sursis mise à l’épreuve pendant trois ans. Il est ressorti libre de l’audience.

    Le deuxième meneur de cette affaire écope de trois ans de prison dont vingt-deux mois avec sursis mise à l’épreuve. Lui aussi détenu avant l’audience, il est ressorti libre.

    Les deux autres protagonistes, un peu moins impliqués, qui se sont laissés entraîner dans cette spirale de violences, écopent respectivement de trois ans dont vingt-six mois avec sursis mise à l’épreuve et deux ans dont dix-huit mois avec sursis mise à l‘épreuve. Eux non plus ne sont plus incarcérés.

    Durant leurs mises à l’épreuve, tous ont interdiction d’entrer en contact avec la victime, cela va de soi. Mais il leur est interdit, de même, d’entrer en contact entre eux quatre. « A la moindre incartade, c’est la révocation du sursis et la prison directement », a martelé le juge des enfants.

    Ils devront entamer des soins et effectuer des démarches pour se réinsérer.

    La victime a obtenu un total de 11 900 € de dommages et intérêts pour ses préjudices divers. Les quatre condamnés devront lui verser cette somme solidairement.

  • Les Français sont nuls en maths et en lecture

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    L'OCDE publie pour la première fois une vaste étude sur le niveau de compétences des adultes dans 24 pays, sur leurs capacités à exploiter de l'information écrite et chiffrée. Les Français se retrouvent en bas du classement.

     
     

    Après Pisa, voici Piaac! L'OCDE, qui passe depuis plusieurs années au crible l'acquisition des savoirs des jeunes de 15 ans, s'intéresse désormais aux compétences des adultes. L'organisation internationale publie une vaste enquête menée depuis 2006 dans 24 pays et portant sur 166 000 adultes âgés de 16 à 65 ans. Dans l'Hexagone, environ 7000 personnes ont répondu à l'enquête.

    Le constat n'est guère élogieux pour les Français, qui se retrouvent tout en bas du classement dans les trois domaines étudiés: littératie, c'est-à-dire la capacité de comprendre et de réagir de façon appropriée aux textes écrits, la numératie, ou l'utilisation des concepts numériques et mathématiques, et la résolution de problèmes dans des environnements technologiques.

    Les compétences sont mesurées sur des échelles de 500 points divisées en six niveaux (de 1 à 5 et inférieur à 1). «Il y a un éventail de compétences très large entre les pays, mais également à l'intérieur d'un même État, constate Stefano Scarpetta, directeur de la Direction de l'emploi, du travail et des affaires sociales de l'OCDE. Beaucoup d'adultes se retrouvent dans les plus bas niveaux et un faible nombre tout en haut.»

    22e place en littératie Seuls 7,7 % des adultes français se situent dans les niveaux les plus élevés (4 et 5) et 34 % au niveau 3, contre respectivement 11,8 % et 38,2 % pour la moyenne des pays participants. À l'inverse, la proportion des personnes de niveau égal et inférieur à 1 atteint 21,6 %, contre 15 % en moyenne. Seules l'Italie (27,7 %) et l'Espagne (27,5 %) font moins bien que la France. Les trois meilleurs élèves sont le Japon, la Finlande et les Pays-Bas.

    21e place en numératie 28 % des Français ont un faible niveau de compétence, contre 19 % pour la moyenne des pays. Et seuls 8,3 % se situent dans les niveaux les plus élevés, contre 12,4 % pour la moyenne. Là encore, les Japonais excellent, devant les Finlandais et les Suédois.

    À noter en France une différence assez importante selon les générations. «Les mauvaises performances de la France sont en bonne partie imputables aux résultats des 45-65 ans, tandis que les 16-44 ans obtiennent des scores plus proches de la moyenne», souligne le rapport. C'est la note d'espoir pour la France, mentionne Stefano Scarpetta, qui montre un progrès entre les générations. Il cite à l'appui la proportion de personnes dans les niveaux 4 et 5: 3 % pour les 55-65 ans et 5 % pour 16-25 ans. Alors que par exemple pour les États-Unis, le résultat est 42 % côté senior contre 28 % pour les jeunes.

    Salaire plus élevé

    Autre point, les différences de résultats selon le niveau de formation sont parmi les plus importantes comparées aux autres pays. Ainsi, les personnes n'ayant pas terminé l'enseignement secondaire se retrouvent 14 points en dessous de la moyenne. Et il existe également une forte corrélation avec le niveau d'études des parents. Les Français dont au moins l'un des deux parents est diplômé affichent des résultats semblables à la moyenne des pays.

    Enfin, plus les adultes sont compétents, plus leur salaire est élevé et plus ils ont une chance de trouver un emploi. Un employé de niveau 4 ou 5 en littératie gagne 40 % de plus qu'une personne du niveau 1. Et la probabilité d'occuper un emploi est 30 % plus élevée!

    «Il y a trois dimensions importantes, conclut Stefano Scarpetta. L'accès à la formation, le développement des compétences tout au long de la vie professionnelle et l'utilisation des compétences en adéquation avec le poste occupé.»

    LE FIGARO - 08/10/13