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  • Un démenti en forme d'aveu...

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    Patrouille française au nord de Kaboul le 25 août 2008

    L'Otan a démenti dimanche avoir formulé des critiques contre l'équipement et la préparation des soldats français envoyés en Afghanistan, mais a reconnu la capacité des talibans de mener des opérations d'envergure.

    "Nous n'avons aucune information indiquant que les forces françaises étaient sous-équipées", a affirmé à l'AFP le porte-parole de l'Alliance, James Appathurai.

    "L'Otan n'a aucun doute sur les capacités et l'entraînement des forces françaises", a-t-il insisté.

    Le quotidien canadien Globe and Mail a fait état samedi d'un rapport secret de l'Otan dénonçant le manque de munitions et d'équipements de communication de l'unité française tombée dans une embuscade meurtrière le 18 août en Afghanistan. Dix soldats ont été tués dans l'affrontement.

    "Je suis en mesure d'affirmer qu'il n'y a eu aucun rapport, ni de l'Otan, ni de l'Isaf (la force internatinale en Afghanistan) sur ces événements", a affirmé en début d'après-midi à l'AFP le porte-parole de l'Allliance.

    Selon le document cité par le Globe and Mail, les talibans avaient un équipement et une préparation bien supérieurs.

    L'unité de soldats français a été obligée d'abandonner le combat lorsqu'elle s'est retrouvée sans munitions après seulement 90 minutes d'engagement, affirme le quotidien canadien de référence citant ce rapport.

    Au contraire, les insurgés, eux, étaient extrêmement bien préparés, accompagnés de tireurs d'élite, entraînés aux techniques de guérilla et équipés en balles incendiaires, souligne-t-il.

    "La précision de l'ennemi était très bonne", note le rapport cité par le quotidien.

    Le porte-parole a reconnu que l'Otan était préoccupée par l'implication de combattants étrangers dans les opérations menées par les talibans en Afghanistan.

    "Nous nous demandons qui mène vraiment ces attaques", a déclaré M. Appathurai. "L'Otan est préoccupé par l'implication de combattants étrangers et d'Al-Qaïda, basés de l'autre côté de la frontière avec le Pakistan, avec pour conséquence une meilleure capacité pour mener des attaques contre les forces de l'Otan, et pas seulement contre les forces françaises", a-t-il expliqué. AFP.21.09.08

     

  • Dominique de Villepin et l'OTAN

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    L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin s'est prononcé vendredi 4 avril  contre le retour «plein et entier de la France dans l'Otan» qui «banaliserait notre diplomatie».


    «Nous avons besoin d'expression forte et indépendante sur la scène internationale», a-t-il déclaré sur Europe 1.

    «Le retour plein et entier de la France dans l'Otan banaliserait notre diplomatie et créerait un certain nombre d'amalgames qui ne me paraissent pas souhaitables», a dit M. de Villepin.

    «La France a une position d'indépendance sur l'échiquier international et c'est pour cela qu'elle est respectée, c'est pour cela qu'elle est entendue», a-t-il fait valoir.

    «La France est médiatrice entre l'Est et l'Ouest, médiatrice entre le Nord et le Sud, donc défendons cette voix originale», a poursuivi M. de Villepin.

    Le président Nicolas Sarközy a «posé deux conditions à une évolution» de la position française dans l'OTAN : «la rénovation de l'Alliance Atlantique. Il est clair que nous sommes encore très loin du compte d'une Alliance sortie de la bureaucratie dans laquelle elle est plongée, ayant clarifié ses missions et où la domination des Etats-Unis serait rééquilibrée par des prises de responsabilité européennes», a-t-il dit. «Deuxième condition, la création d'un véritable pilier de la Défense européenne, là encore nous sommes loin du compte», a jugé l'ancien chef du gouvernement.

    Nicolas Sarközy a programmé jeudi à Bucarest la réintégration complète de la France dans l'Otan pour 2009.

    (Le Parisien - 04.04.08)

  • Petit camouflet à Bush...

    Le président des Etats-Unis demandait d'accorder à la Géorgie et à l'Ukraine le statut de candidat officiel à l'OTAN. Les pays européens ont refusé. Comme ils ont refusé la demande américaine concernant l'adhésion de la Macédoine, reportée à plus tard. Ce double 'non' est une première. L'administration Bush a toutefois réussi à obtenir l'appui de l'ensemble de ces alliés à son projet d'extension du bouclier anti-missile à l'Europe.

    Non à l'Ukraine et à la Géorgie, oui à la Croatie et à l'Albanie

    L'Ukraine et la Géorgie espéraient se voir octroyer le Plan d'action en vue de l'adhésion (MAP) à Bucarest, avec le soutien affiché des Etats-Unis et malgré l'opposition de la Russie. Mais un groupe de pays, emmenés par l'Allemagne, la France et le Bénélux, s'y est opposé, selon le Premier ministre belge Yves Leterme, qui a souligné que le moment n'était pas encore venu d'accorder ce statut à ces deux anciennes républiques soviétiques.

    L'Allemagne, la France et la Belgique s'étaient déjà fortement opposés aux Etats-Unis lors de leur intervention en Irak en 2003, ce qui leur avait valu l'appelation de "vieille Europe" de la part du secrétaire américain à la Défense de l'époque, Donald Rumsfeld.

    Ce double "non" infligé à un président américain, même en fin de mandat - M. Bush, dont c'est le dernier sommet atlantique, quittera la Maison Blanche en janvier prochain, après l'élection présidentielle du 4 novembre - est une première, soulignait jeudi matin le journal italien 'La Repubblica'.

    Preuve de son embarras, M. Bush est resté muet sur le compromis finalement trouvé sur la Géorgie et l'Ukraine, tout en saluant l'invitation faite à l'Albanie et à la Croatie et regrettant que cela n'ait pas été le cas pour la Macédoine.

    M. Bush a affirmé que le processus d'élargissement se poursuivait, sans évoquer nommément la Géorgie et l'Ukraine. "Je suis heureux que l'Alliance se soit entendue pour inviter l'Albanie et la Croatie à devenir membres de l'OTAN", a-t-il dit lors de la session du sommet élargie aux dirigeants croate et albanais. "Nous regrettons de ne pas avoir été en mesure de trouver un consensus" en ce qui concerne la Macédoine, dont le nom provoque un conflit avec la Grèce, a-t-il dit. "Le problème du nom doit être résolu rapidement", a-t-il ajouté. Il n'a pas cité la Géorgie ni l'Ukraine, mais "la porte de l'OTAN doit rester ouverte", a-t-il dit, et les candidats doivent bénéficier d'un examen "complet et juste".

    L'OTAN a signifié à Bucarest que "le processus d'élargissement continuera", a-t-il dit dans un message transparent à l'intention de la Russie, à la veille de la tenue du Conseil OTAN-Russie avec le président Vladimir Poutine qui doit clore les réunions vendredi à Bucarest.

    M. Bush a en revanche enregistré un succès en ralliant ses alliés à son projet de bouclier anti-missile, avec l'installation prévue en République tchèque d'un puissant radar de détection et de dix missiles intercepteurs en Pologne d'ici 2012, alors que ce dossier était jusqu'ici presque tabou à l'OTAN. "Nous reconnaissons que l'initiative prise par les Etats-Unis et d'autres est utile. La France y participera avec pragmatisme", a affirmé le président français Nicolas Sarkozy. Le bouclier américain "peut être un élément important de réponse à cette menace" posée par la prolifération croissante de missiles balistiques, a pour sa part admis M. Leterme.

    (RTL info - 03.04.08)

     


  • Afghanistan: pour l'OTAN, pas pour la France

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    La décision de Sarközy de doubler les forces militaires françaises déjà engagées en Afghanistan provoque des remous. Les députés débattront demain du danger de participer à une guerre qui ne dit pas son nom, sur fond d'intégration à l'Otan.

    «J'irai moi-même présenter la position de la France. On est en Afghanistan à la demande de l'ONU. Il est très important que la France soit déterminée à aller au bout de ce processus, qui est un processus de paix.» François Fillon a annoncé hier sur TF 1 son intention de s'impliquer personnellement dans le débat organisé demain à l'Assemblée sur le renforcement de la présence militaire française dans un pays où les talibans n'ont peut-être jamais paru aussi menaçants. (?)

    Levée de boucliers à gauche comme à droite

    En faisant part mercredi devant le Parlement britannique de sa décision d'augmenter sensiblement l'effort militaire de la France au côté des troupes de l'Otan, Nicolas Sarközy a provoqué une levée de boucliers chez les députés français, de droite comme de gauche. Pour réparer cette maladresse, le président a immédiatement accordé un débat à l'Assemblée, comme son président, Bernard Accoyer, le lui demandait. Mais, conformément à nos institutions, ce débat ne sera pas sanctionné par un vote, comme le réclamait hier sur Radio J François Hollande, d'accord sur ce point avec Jean-Pierre Chevènement ou encore Laurent Fabius.

    Hier, dans « le Grand Rendez-vous » Europe 1 - « le Parisien » - « Aujourd'hui en France » - TV5 Monde, ce dernier a vivement condamné l'envoi de nouvelles troupes, jugeant qu'il s'agissait de la part de Nicolas Sarközy de « complaisance » à l'égard de George Bush et d'une politique « très dangereuse ». Au sein même de la majorité, plusieurs voix se sont élevées contre ce retour dans l'Otan (dont le sommet à Bucarest aura lieu mercredi) et vers un atlantisme pur et dur tournant le dos aux conceptions gaullistes.

  • Avertissement de Poutine au nom de Medvedev

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    Angela Merkel et Vladimir Poutine le 8 mars 2008

    Il met les points sur les "i" avant de céder la place. Le président russe Vladimir Poutine a prévenu samedi que le partenariat entre la Russie et l'Occident ne serait pas "plus simple" sous la présidence de son successeur, élu dimanche dernier à plus de 70%. "Dmitri Medvedev sera libre de montrer son attachement à la politique libérale, mais c'est un Russe aussi nationaliste que moi, dans le bon sens du terme", a souligné le président russe, estimant que son successeur "défendra les intérêts de la Russie de la façon la plus active".
     
    "J'ai l'impression que certains de nos partenaires attendent le moment où j'arrêterai d'exercer mes fonctions (présidentielles). Je suis habitué depuis longtemps aux clichés, notamment sur le fait qu'il est difficile de parler avec un ancien agent du KGB", a-t-il ajouté. Des propos tenus lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel, dans sa résidence près de Moscou. La chancelière allemande avait dit, juste avant, voir en Medvedev un "partenaire immédiat dans le dialogue" en vue du sommet du G8 prévu cette année au Japon. La passation de pouvoir avec
    Dmitri Medvedev est prévue le 7 mai. Poutine doit devenir le Premier ministre.
     
    Vladimir Poutine a aussi accusé l'Otan de vouloir "remplacer l'Onu", estimant que la politique de l'Alliance atlantique ne fait qu'accroître un "potentiel de conflit".
     

    Quand Merkel essaie de pièger Poutine!

    Angela Merkel a tenté de piéger son hôte russe en lui demandant s'il avait servi le petit-déjeuner à son épouse Lioudmila ce samedi matin à l'occasion de la Journée internationale des femmes. Vladimir Poutine a souri de manière embarrassée, avant de répondre d'une seule traite : "Non seulement, je lui ai préparé un cadeau, mais nous allons prendre le petit-déjeuner ensemble". "Vous voulez dire déjeuner ?", a rectifié la chancelière allemande. "Oui, vous avez raison. Mais comme c'est aussi chez nous la fête des Crêpes, nous nous amuserons par la suite", a-t-il ajouté.