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  • Infirmière espagnole contaminée par Ebola: les failles de l'hôpital pointées du doigt

    http://www.leparisien.fr/societe/ebola-l-aide-soignante-espagnole-contaminee-aurait-touche-un-gant-infecte-08-10-2014-4197457.php

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    - Espagne

    - Aéroport de Paris

    - Marisol Touraine

  • Interdiction de parler russe en Israël

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    Une pancarte interdisant l'usage de la langue russe a été suspendue sur la porte de la base de Tsahal située dans la ville de Haïfa.

    Aussi improbable que cela puisse paraître voici une photo qui nous laisse pantois de surprise (bonne ?)

    Une pancarte ainsi clouée sur le bureau d'une administration israèlienne à Haifa, remet peut-être enfin en cause cette seconde langue qu'est devenue le russe depuis la fin des années 90 .

    Avec plus d'un million d'immigrés russes, Israël a dû agir en urgence afin d'intégrer au plus vite cette importante pour ne pas dire la plus importante vague d'immigration qu'a  connue le pays.

    Ainsi, que ce soit dans les produits de consommation courante, vendeurs, administrations, il est devenu rare de ne pas lire ou entendre parler le russe.

    Certains agacés par ce envahissement linguistique vont jusqu'à suspendre soit des pancartes autour du cou avec écrit en ...russe "je ne parle pas russe" - vu dans chez un primeur à Bat-Yam, soit des pancartes comme ici .

    Lorsque l'on dit ,à qui veut bien l'entendre que l'apprentissage de l'hébreu est l'élément indispensable à l'intégration en Israël , il est d'autant plus difficile de le croire quand on rencontre de tels signes de révolte.

    L'hébreu oui le russe non.

    Claudine Douillet 

    ALLIANCE

  • Belgique: une école de Borgerhout éconduit trois jeunes par crainte du virus Ebola

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    Bientôt des classes vides en Europe ?

     

    08/10/2014 à 10:22

    Source: De Morgen

    Selon une information rapportée par les quotidiens De Morgen et Het Nieuwsblad, l'institut Maris Stella-Sint-Agnes de Borgerhout a refusé l'accès à l'école à trois élèves libériens pendant trois semaines de peur qu'ils souffrent d'Ebola.

     

     

     

    Photo prétexte © iStock

     

    Les trois jeunes arrivés du Libéria fin septembre et âgés de douze à dix-sept ans souhaitaient s'inscrire à un cours de néerlandais pour nouveaux venus. Cependant, la direction a demandé à leur père de les garder trois semaines à la maison avant de venir assister aux cours.

    Entre-temps, l'école a annulé la période de quarantaine et fait examiner les élèves par l'Institut tropical. "Et le médecin nous a dit que le risque qu'ils aient été contaminés est pratiquement inexistant. Il n'y a pas de raison de paniquer. On n'est contagieux uniquement quand on présente les symptômes de la maladie et ces enfants n'avaient pas de fièvre. Ils semblent en parfaite santé" a confié le directeur de l'école Dimitri Meurrens au Morgen.

    Malgré cette information rassurante, un professeur de l'école concernée a adressé une lettre ouverte au bourgmestre d'Anvers Bart De Wever (N-VA) et aux ministres de l'Enseignement et de la Santé publique. "Pourquoi personne en Belgique ne prend-il ses responsabilités ? Il s'agit non seulement de la sécurité des enseignants, mais également des jeunes eux-mêmes et de leurs condisciples" écrit Quinten Noppen.

    Le cabinet de Bart De Wever lui a répondu qu'il n'y a aucune règle qui permet aux écoles d'exclure des élèves pendant 21 jours et que s'ils ne présentent pas de symptômes, c'est qu'ils ne sont pas contagieux. Le SPF de la Santé Publique se veut également rassurant : "Notre avis est de laisser les élèves à l'école. S'il y en a un qui tombe malade, il faut qu'il ou elle se rende chez le médecin. Tous les médecins recevront prochainement une procédure leur expliquant comment gérer les patients saisis de fièvre et venus des pays touchés par le virus".

    LE VIF.be

  • Pays-Bas : un établissement catholique annule un séjour de 400 élèves à Paris par peur d’une attaque de musulmans islamistes

                                   

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    Vendredi 3 octobre, une école catholique néerlandaise a annulé un séjour d’une journée à Paris pour 400 élèves par peur d’une attaque de musulmans islamistes dans le métro, ceci malgré les dénégations des autorités françaises concernant une menace spécifique. Les étudiants s’apprêtaient à quitter la ville d’Etten mais l’école a déclaré dans un communiqué l’annulation du séjour par mesure de précaution suite à l’annonce des médias sur d’éventuelles violences « militantes » en France.

    Le Premier ministre irakien Haidar al-Abadi a déclaré le mois dernier qu’il avait des informations crédibles sur une possible attaque de réseaux affiliés à l’État islamique contre les États-Unis et les transports français.

    "La probabilité pour qu’il arrive quelque chose à nos élèves est faible, mais nous sommes responsable de leur sécurité" a déclaré Peter van Heusden, directeur de l’école catholique KSE ajoutant que des parents et des professeurs étaient inquiets d’une menace terroriste.

    Interrogé sur une éventuelle annulation d’une conférence de presse en France, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a refusé de commenter. Il a réaffirmé la position des autorités en début de semaine : les Hollandais doivent continuer à vaquer à leurs occupations habituelles.

    Source : Business Insider via ce blog.

    NDF

  • « Un ancien ministre s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons » : Luc Ferry « ne regrette rien » et confirme l’information, France 5 parle de « fausse note » et de « couac »


    Luc Ferry s'énerve dans "Médias, le mag" par puremedias

     

     

    Ce dimanche, « Médias le Mag » recevait Luc Ferry. L’ancien ministre de l’Education ne s’est pas laissé démonté par l’insipide Thomas Hugues.

    NDF

  • « Le Point » : « Le Suicide français » de Zemmour « écrase tout sur son passage », dont « Merci pour le moment » de Valérie Trierweiler

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    Selon le réseau Datalib, qui calcule les ventes de 242 libraires sur les sept derniers jours, Valérie Trierweiler, qui caracolait en tête des ventes avec Merci pour ce moment (éditions des Arènes) depuis la sortie de son ouvrage il y a un mois, vient d’être dépassée… Éric Zemmour, avec Le Suicide français (éditions Albin Michel), « est en train de tout écraser sur son passage », commente LePoint.fr.

    Alors qu’il a été initialement imprimé à 100 000 exemplaires, une réimpression de plus de 20 000 exemplaires a été lancée avant même la mise en place de l’ouvrage, la semaine dernière. Et, depuis le début de la commercialisation, il s’en vend 5 000 exemplaires par jour !

    NDF

    Voilà une excellente nouvelle!

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  • "Diplômes privés" de Sciences Po : le directeur de l'IEP d'Aix annonce un moratoire

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    Aix-en-Provence / Publié le Mercredi 08/10/2014 à 17H11
     
     

    C'est un directeur de l'Institut d'Etudes Politiques embarrassé qui a répondu ce mercredi matin à la presse, à l'issue de la conférence sur cette rentrée universitaire. Il était venu parler de politique d'égalité des chances, du double diplôme franco-russe et franco-marocain, de l'excellent taux d'emploi à l'issue de la formation, de la création d'une académie d'entreprise avec la CMA CGM... Mais c'est l'affaire des diplômes dispensés par des organismes privés portant l'estampille Sciences po d'Aix, grâce à des partenariats signés depuis 2008 avec des organismes de formation privés aussi bien en France qu'à l'Etranger, qui a focalisé les questions de la presse.

    Cette externalisation de la marque "Sciences po", qui agace les autres IEP, qui émettent des doutes sur la légalité de cette pratique de sous traiter des diplômes nationaux, pourrait avoir des incidences sur le concours commun. Les IEP demandent donc des réponses d'Aix avant le 10 novembre, avant le salon des étudiants de Paris où ils vont communiquer sur le futur concours. "Je vais m'entretenir avec mes pairs, précise Christian Duval; j'ai demandé un audit qui donnera tous les éclaircissements sur cette affaire, sur la portée des conventions, les problématiques juridiques... En attendant je préconise un moratoire sur ces formations. J'engagerai ma responsabilité devant le conseil d'administration en décembre".

    La Provence  - 08 10 14

  • Le bilan africain de Nicolas Sarkozy - Editorial de Bernard Lugan

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    George Bush désintégra l'Irak et Nicolas Sarkozy la Libye, deux pays qui étaient des remparts contre l'islamisme. La Libye du colonel Kadhafi était, de plus, devenue un partenaire essentiel dans la lutte contre la déferlante migratoire venue de la mer, phénomène si bien annoncé par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints.

    Si George Bush n'a plus d'avenir politique, Nicolas Sarkozy ambitionne quant à lui de revenir aux Affaires. Le bilan africain de son premier mandat doit donc être fait. Il est catastrophique et tient en sept points :

     

    1) Le plus grave par ses conséquences régionales fut la guerre incompréhensible qu'il déclara au colonel Kadhafi après qu'il l'eut pourtant reçu avec tous les honneurs. Nicolas Sarkozy devra répondre à trois questions :

    - Pourquoi outrepassa-t-il le mandat international prévoyant une zone d'exclusion aérienne dans le seul secteur de Benghazi pour le transformer en une guerre totale ?

    - Pourquoi refusa-t-il toutes les options de sortie de crise proposées par les chefs d'Etat africains, exigeant au contraire d'une manière obstinée la destruction pure et simple du régime libyen ?

    - Pourquoi, alors que le colonel Kadhafi venait de réussir à se sortir du piège de Syrte, fit-il tronçonner son convoi par l'aviation, le livrant ainsi aux islamo-gangsters de Misrata qui le mirent ignominieusement à mort ?

     

    2) Le plus irresponsable pour l'avenir de la France est d'avoir, par petit calcul électoral, et sans consultation préalable du peuple français, transformé Mayotte en département. Dans ce Lampedusa d’outre-mer qui vit des prestations versées par les impôts des métropolitains, la maternité de Mamoudzou met au monde chaque année 7000 jeunes compatriotes, dont 80% nés de mères immigrées originaires de toute l’Afrique orientale et jusqu’à la cuvette du Congo. Juridiquement, il n’existe plus aucun moyen de revenir au statut antérieur qui permettait de maintenir cette île de l’océan indien dans l’ensemble français sans avoir à subir les conséquences dramatiques de la départementalisation.

     

    3) Le plus indécent fut la façon dont, en Côte d'Ivoire, il intervint directement dans la guerre civile en hissant au pouvoir son ami et celui de la Banque mondiale, le très mal élu Alassane Ouattara, prolongeant ainsi toutes les conditions des futures crises.

     

    4) Le plus insolite fut son « discours de Dakar », dans lequel il osa déclarer que si l'Afrique n'est, selon lui, pas entrée dans l'histoire, c'est parce qu'elle ne s'est pas soumise au dogme démocratique...

     

    5) Le plus scandaleux fut sa gestion du dossier rwandais quand, influencé par son ministre Bernard Kouchner, il ne conditionna pas le rapprochement diplomatique entre Paris et Kigali au préalable de l'abandon des accusations fabriquées par Paul Kagamé contre l'armée française.

     

    6) Le plus symptomatique fut son alignement sur les Etats-Unis, politique illustrée par un vaste désengagement, de Djibouti à Dakar, avec pour résultat de laisser le Sahel à Washington. Il aura fallu un président socialiste pour que la France fasse son grand retour dans la région...

     

    7) Le plus incompréhensible, conséquence du point précédent, fut son refus d'intervention au Mali. Pourquoi laissa t-il les islamistes se renforcer puis coiffer les Touareg du MNLA alors que nos intérêts nationaux, notamment en ce qui concerne l'uranium du Niger, étaient directement engagés dans la région ?

     

    www.bernard-lugan.com

  • Le directeur de cabinet du préfet de police des Bouches-du-Rhône dérape

     

    Marseille / Publié le Mardi 07/10/2014 à 10H19
     

    Les extraits de la conversation houleuse entre une délégation kurde et Gilles Gray ont de quoi choquer

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    Manifestation et défilé de la communauté Kurde dans les rues de Marseille afin de dénoncer les exactions de l'Etat Islamique au Kurdistan.

    Photo DR

     

    Les extraits de la conversation houleuse entre une délégation kurde et Gilles Gray, le directeur de cabinet du préfet de police des Bouches-du-Rhône révélés par la Marseillaise, ont de quoi choquer. Tout a démarré par une réunion plus que banale, jeudi dernier, entre le fonctionnaire et cette délégation qui occupait une tente sur le Vieux-Port depuis une semaine et qui organisait une manifestation pour ce samedi, en soutien à ses compatriotes ciblés par Daesh dans la ville de Kobane en Syrie. Sauf que le dir'cab du préfet a rapidement perdu ses nerfs, quant à cette tente et cette manifestation spontanée. "Ne nous prenez pas pour des cons, vous parlez au sous-préfet de police, monsieur qui-n'êtes-pas-français", pestait-il en reprochant à l'un de ses interlocuteurs de ne pas avoir déposé de demande d'autorisation de manifester, avant de déraper : "Vous ferez ce qu'on acceptera, vous avez compris ça ? C'est pas le club clodo ici, c'est pas le bordel".

    Et le fonctionnaire, ancien de la DST et de la police nationale, n'allait pas s'arrêter là, alors que la délégation tentait de faire entendre sa cause en évoquant une pétition demandant l'aide militaire de la France dans cette zone de la Syrie: "Mais attendez, les Marseillais s'en foutent, les Français de manière générale ont tellement de soucis, les gens s'en foutent. Franchement ne croyez pas que les gens s'intéressent à votre cause. C'est pas un jugement de valeur, c'est un constat", continuait le sous-préfet. Et alors que la délégation demandait l'autorisation de faire passer le cortège devant le consulat de Turquie, dont elle estime qu'elle joue dans ce conflit un double jeu, le dir'cab se faisait menaçant : "Le consulat c'est non ! Le premier qu'on chope il va en taule, c'est clair ? S'il n'est pas Français, il est mort !"

    Ce lundi, le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Jean-Paul Bonnetain, que nous avons pu joindre, estimait que "ces propos ne sauraient engager l'État" et que "l'idée d'enregistrer une telle conversation est aussi inhabituelle que les paroles prononcées par ce fonctionnaire, lesquelles ne sont pas conformes aux standards de la profession".

    Selon nos informations, Gilles Gray a été sommé de rédiger un rapport et de le transmettre dans les plus brefs délais au ministre de l'Intérieur, qui serait des plus attentifs à ce dérapage incontrôlé. Bernard Cazeneuve décidera alors des suites à y donner.

    La Provence - 08 10 14

    NdB: Les Marseillais en ont effectivement assez de ces manifestations kurdes  vociférantes dans les rues de la ville, sur le Vieux-Port, le Prado... qui bloquent la circulation  par des défilés interminables accompagnés de musiques et de cris...  Que les Kurdes aillent se battre dans leur pays!

  • III La population nordique de l'Inde ancienne: des visages et des regards d'aujourd'hui

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    Blog Au bout de la route  - Peuples d'Asie centrale - Publié par Marc LAFONTAN

  • « Le Suicide français » d’Eric Zemmour

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    Note de lecture de Bernard Mazin, essayiste

    ♦ Comme le polémiste de talent qu’est Eric Zemmour nous y a depuis longtemps accoutumés, la plume est incisive. Mais cette prose alerte et souvent caustique est ici mise au service de la gravité du propos.

    Le dernier ouvrage d’Eric Zemmour pourrait s’intituler « Du bon usage du devoir de mémoire ». Il se présente en effet comme une éphéméride de quelques quatre-vingts événements intervenus sur la période 1970-2007, certains d’entre eux en apparence anecdotiques – un film sorti sur les écrans, la parution d’un ouvrage, une manifestation, un match de football… –, d’autres beaucoup plus « lourds » (la loi Pleven, l’affaire de la Rue Copernic, le Traité de Maastricht, l’entrée dans l’euro…).


    « Il est temps de déconstruire les déconstructeurs »

    L’objectif de l’auteur est en effet de montrer que « notre époque a été tout entière dessinée par Mai-68 », plus précisément par « le triptyque soixante-huitard : Dérision, Déconstruction, Destruction » qui a sapé « les fondements de toutes les structures traditionnelles : famille, nation, travail, Etat, école ».

    Les « révolutionnaires » de Mai-68 n’ont pas pris le pouvoir politique, mais cette défaite les a sauvés malgré eux. Car « l’Etat fut sauvé, mais pas la Société ». Citons encore quelques phrases de l’introduction de l’ouvrage, qui campent l’intention d’Eric Zemmour :

    « La Ve République fut maintenue. Mais l’édifice était lézardé. Pourri de l’intérieur. Rendu peu à peu inopérant. Retourné (…) une “évolution des mentalités” menée tambour battant vida peu à peu de sa substance l’esprit de la République gaullienne, bien que fussent conservées intactes les apparences institutionnelles. La couronne du Président lui fut ôtée, sans le renverser, le suffrage universel, débranché pour se débarrasser du peuple. La République, exaltée sans cesse pour mieux abattre la France. 1789, sacralisé pour mieux imposer la revanche d’une contre-révolution libérale que n’aurait pas reniée Burke. »

    « La France sortie de Mai-68 sonnerait la revanche des oligarques sur le peuple, de l’internationalisme sur les nations, des nouveaux féodaux sur l’Etat, des girondins sur les jacobins, des juges sur la loi, de la féminité sur la virilité. »

    « Il nous faut désormais conter les quarante années qui ont défait la France (…) l’histoire totale d’une déconstruction joyeuse, savante et obstinée des moindres rouages qui avaient édifié la France ; histoire d’une dépossession absolue, d’une désintégration inouïe ; d’une dissolution dans les “eaux glacées” de l’individualisme et de la haine de soi. »

    Chacune des 80 « vignettes » racontées par Eric Zemmour est une illustration de ce travail de sape insidieux, mais continu, qui a permis que l’échec politique de Mai-68 se transforme en une victoire dans les esprits qui produit encore ses effets près de cinquante ans plus tard. Il a réalisé, ce faisant, un véritable travail d’orfèvre, en mettant en résonance des événements d’importance très disparate, et qui sont sortis bien souvent de nos mémoires, mais qui illustrent chacun à leur manière cette évolution quasi inéluctable qui a marqué la France au lendemain de Mai-68. C’est en ce sens que l’on peut dire que cette fois-ci le devoir de mémoire sert une bonne cause.

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    L’auteur a choisi délibérément de borner son investigation à la période 1970-2007. On interprétera ce fait à la fois comme une volonté de prendre un peu de recul, mais surtout comme un refus de la facilité, car il eût été aisé de prolonger et d’amplifier l’analyse à certains événements qui ont jalonné le quinquennat de Nicolas Sarkozy (un exemple parmi bien d’autres : la validation par la voie parlementaire du traité constitutionnel de l’Union européenne refusé par les Français par référendum et rebaptisé pour les besoins de la cause « mini-traité »), sans parler des débuts de celui de François Hollande.

    Ce choix de période est cependant loin d’être anodin. Il nous enseigne plusieurs leçons : il nous rappelle d’abord que les évolutions dont nous parle Eric Zemmour se sont développées indépendamment de la famille politique au pouvoir à un moment donné. Autrement formulé : le ver était dans le fruit dès Pompidou et Giscard d’Estaing, a prospéré sous Chirac, et le pourrissement n’a pas forcément été accéléré pendant la période mitterrandienne. Cette constatation confirme, s’il en était besoin, la dichotomie qui s’opère entre l’appétence aux réformes sociétales ou culturelles et le contexte politique sous-jacent : en particulier, les « alternances » ou le supposé clivage gauche-droite tel qu’on l’entend communément, n’interfèrent en rien sur l’idéologie dominante.

    A cet égard, Eric Zemmour rejoint à sa façon la cohorte de plus en plus nombreuse, de Jean-Claude Michéa à Paul-François Paoli, des analystes qui mettent en évidence que dans le domaine économique et social plus rien ne sépare vraiment les deux familles politiques qui se succèdent au pouvoir en France depuis cinquante ans. De nombreux événements qu’il relate montrent d’ailleurs de façon éloquente cette complicité objective (cf. les citations des personnalités politiques de tous bords ou presque – de Mélenchon à Madelin – sur le fait que ne pas voter pour le Traité de Maastricht serait un signe de débilité profonde des Français, incapables de comprendre l’avenir radieux que ce traité leur préparait !

    Démission du politique

    Les récits d’Eric Zemmour montrent également que le « suicide français » n’est pas le résultat d’un complot savamment orchestré, mais d’une somme de démissions individuelles d’une classe politique « de droite » qui a abandonné depuis longtemps le combat des idées au profit de ses adversaires, pour ne garder que des préoccupations électoralistes. Le drame qui se noue depuis 1970 est que les protagonistes n’avaient souvent même pas conscience de leurs abandons.

    Il est vrai, et c’est là un autre aspect de l’analyse qui s’inscrit dans la durée, que déjà dans les années 1970, la machine politico-médiatique était en place, prête à ringardiser et à diaboliser tous ceux qui auraient été tentés de se montrer rétifs à la perspective de changements « sociétaux » que leurs partisans, si minoritaires fussent-ils, jugeaient inéluctables. Si la gauche a pu avancer sur le boulevard du mariage homosexuel en 2013, c’est parce qu’au milieu des années 1980 a commencé à émerger un pouvoir gay, avec la complicité de personnalités du monde du spectacle (Thierry Le Luron, Coluche, Yves Mourousi) qui jouissaient d’une grande popularité, souvent humoristes de surcroît, donc que peu se seraient hasardés à aborder de front, de peur de se voir cloués au pilori.

    Mais si le manque de clairvoyance est excusable, le manque de courage l’est beaucoup moins et, malheureusement, la classe politique française ne s’est pas montrée à son avantage dans ce domaine, comme en témoigne l’absence de réactivité, quand ce n’est pas la complicité active, des politiciens dans les différents épisodes passés au tamis de la recherche d’Eric Zemmour.

    Face à une gauche qui, même si elle communie avec la « droite », en matière économique, dans l’acceptation du capitalisme mondialiste, n’a jamais renoncé à faire prévaloir ses vues sur les « valeurs de la République (1) », les droits de l’homme ou l’égalitarisme poussé à son paroxysme, et qui considère le « progrès » comme une tendance continue (2), la droite post-gaullienne, giscardienne ou chiraquienne n’a jamais pu opposer un référentiel de valeurs cohérent ; de surcroît, elle n’a jamais pu prendre appui sur un réseau d’influence aussi solide que celui de la gauche : enseignants, syndicats, technocratie des « énarques », juges, médias, écologistes politiques, lobby de l’immigration, féministes, LGBT et, bien sûr, les « intellectuels » qui, dans un passé pas si lointain, avaient le choix entre être « de gauche » ou n’être pas.

    Eric Zemmour fait donc œuvre de salubrité publique en dénonçant, preuves à l’appui, les responsables de la situation dramatique dans laquelle se trouve notre pays, et au passage on ne lui en voudra pas d’avoir plus d’aisance que d’autres pour épingler certains des individus (Bernard-Henri Lévy) ou certaines des institutions (CRIF) qui par leur action contribuent au « suicide français ».

    Ce n’est faire preuve d’un optimisme irraisonné que de constater que cette démarche de déconstruction des déconstructeurs est de moins en moins l’apanage d’auteurs isolés, « vilains petits canards » qui prêchaient souvent dans le désert ou qui se voyaient réduits au silence par l’étouffoir médiatique. Il n’en reste pas moins que des analyses telles que celles d’Eric Zemmour demandent encore courage et pugnacité à leur auteur. On en veut pour preuve les nombreuses tentatives de déstabilisation, campagnes de diabolisation et anathèmes que lui valent ses ouvrages, ses articles dans la presse écrite et ses interventions radiophoniques ou télévisuelles.

    On ne saurait donc trop saluer et recommander cet ouvrage passionnant de la première à la dernière ligne. Il nous aide à comprendre comment et par qui la France en est arrivée là, et la compréhension du passé est un premier pas vers l’espérance d’un futur mieux maîtrisé.

    Bernard Mazin
    5/10/2014

    Eric Zemmour, Le Suicide français, Ed. Albin Michel, Collection Essais, octobre 2014, 544 pages.

     

    Correspondance Polémia – 7/10/2014

  • C’était un 7 octobre…

    Contre-info.com

    1571 : bataille navale de Lépante (au large de la Grèce), pour assurer la suprématie sur l’île de Chypre, entre les chrétiens (principalement espagnols et italiens) rassemblés par le pape Saint Pie V, et les Ottomans de Sélim II. En réalité, ce sont deux mondes qui s’affrontent.
    Les pertes sont énormes : 30 000 morts chez les Barbaresques, pourtant partis favoris car plus puissamment armés et plus nombreux, contre environ 8000 chez les chrétiens. Cette bataille de quelques heures met fin à la réputation d’invincibilité des Turcs, même s’ils conservent Chypre.
    Il est décidé, quelques jours après, par Saint Pie V, de créer la fête du rosaire sous le nom de Notre-Dame de la Victoire, pour célébrer le triomphe de la chrétienté. Il attribue en effet celui-ci à la récitation universelle du rosaire qu’il avait demandée aux chrétiens, en vue de cette bataille cruciale.

    1793 : les révolutionnaires, menés par le conventionnel Philippe-Jacques Rühl, ex-pasteur luthérien, brisent, à coups de couteau, la Sainte Ampoule de Reims,  utilisée pour le couronnement des rois de France. Rühl se suicida en mai 1795, pour ne pas être guillotiné.

    1878 : naissance de Georges Valois, dont Lénine disait qu’il fut « le plus intéressant économiste d’Europe ». D’abord lié à l’Action française, avec laquelle il rompit bruyamment, il fonda en 1925 le Faisceau, premier parti « fasciste » français. Il anima ensuite une coopérative de tendance libertaire, la « République syndicale », fut arrêté pour gaullisme en 1940, et mourut en déportation au camp de Bergen-Belsen.

    1918 : l’aviateur Roland Garros, qui avait réalisé la première traversée aérienne de la Méditerranée, en septembre 1913, tombe en combat aérien près de Vouziers (Ardennes).

    1936 : assassinat par des communistes, du militant du Parti social français Charles Moreau.

    1940 : création, par Vichy, de l’Ordre des médecins. Nul ne pourra exercer la médecine s’il n’est habilité par le conseil de l’ordre. L’une des principales erreurs du Maréchal Pétain sera d’accepter, comme conséquence, l’interdiction des études et du diplôme d’herboristerie.

    1950 : après avoir maîtrisé le Sin-Kiang, 30 000 soldats chinois envahissent le Tibet pour « libérer » leur « peuple-frère ».

    1957 : mort du multi-assassin « Ali-la-pointe », adjoint du chef terroriste de la Casbah, Yacef Saadi, quand le 1er REP fait sauter sa cache.
    A cette date, la bataille d’Alger est gagnée par le général Massu.

    Source : Ephémérides nationalistes

  • A 82 ans, il sort le sabre face à des jeunes trop bruyants

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    REIMS (51). Lors de la dernière fête des voisins, un octogénaire avait employé les grands moyens pour faire taire les jeunes qui discutaient au pied de son habitation.

    Les victimes réclamaient 26 000 euros pour le remboursement des frais, essentiellement dentaires, engagés.

    Georges n’en pouvait plus. Mais alors plus du tout. Depuis 1971, ce retraité de 82 ans vit avec son épouse dans le même appartement, sur l’avenue de Laon. Sa femme est « en fin de vie », dit-il et, à 82 ans, il n’aspire qu’à la tranquillité. Pas tout à fait le mot pour caractériser la dernière fête des voisins, le 23 mai 2014. Vers une heure du matin, des jeunes, regroupés en bas de chez lui, continuent de discuter. Un peu trop bruyamment selon Georges, pourtant dur d’oreille. Plutôt que d’appeler la police, le vieil homme veut régler ça à l’ancienne : avec une casserole remplie d’eau. Cette tentative de dispersion ne lui attire qu’insultes et moqueries. Georges passe alors la surmultipliée et s’en va se saisir de son sabre décoratif.

    « Une enquête ni faite, ni à faire »

    Par la suite, les versions divergent considérablement. Georges prétend avoir voulu « seulement les impressionner ». Personne n’y croit au regard des certificats médicaux dressés pour deux des jeunes : deux dents cassées pour l’un, des plaies suturées aux urgences pour l’autre. Quelques jours d’ITT au passage. Appelés, les policiers arrivent et embarquent l’octogénaire en garde à vue, meurtri de devoir laisser sa femme seule. Et voilà comment un homme au crépuscule de sa vie, jusque-là sans antécédent, s’est retrouvé, hier, jugé par le tribunal correctionnel de Reims pour « violence avec usage d’une arme ».

    Venues sans avocat, les deux victimes demandent… 26 000 euros pour le remboursement des frais engagés, essentiellement dentaires. La substitut du procureur requiert quatre mois de prison avec sursis et 300 euros d’amende. Suffisant pour faire bondir l’avocat de la défense : « Mais on est où là ? » Il fustige « une enquête ni faite, ni à faire » et sort des photos montrant une vitre cassée et un barbecue jeté dans un hall d’immeuble, celui de Georges et sa femme. Il s’adresse directement à la représentante du parquet : « Mais Madame, la police, elle n’y va pas là-bas ! » Il dégaine des pétitions signées par des habitants du quartier contre les nombreuses incivilités enregistrées.

    Georges est invité à prendre une dernière fois la parole : « Moi, je voudrais bien être tranquille. Eux, ils boivent, ils fument sous mes fenêtres jusqu’à deux heures du matin. »

    Au final, Georges, déclaré coupable, écope d’une amende de 300 euros. Et pour ne pas avoir suivi correctement la procédure, les deux victimes aux mines déconfites devront entamer de nouvelles démarches pour espérer une indemnisation.

    L'Union-L'Ardennais -  07 10 14

    Honte à ces juges anti-Français!