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  • Un peu tard... Sarkozy veut "un plan digues"

    Le président Nicolas Sarkozy a demandé "un plan digues" à Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, après la tempête Xynthia qui a balayé la Vendée et la Charente-Maritime, aujourd'hui lors d'une visite à L'Aiguillon-sur-Mer.

    Le Figaro - 01.03.10

  • Tempête: Sarkozy promet de débloquer 3 millions d'euros

    Arrivé lundi matin en Charente-Maritime, le chef de l'Etat promet également de signer dès mardi l'arrêté de catastrophe naturelle. Le dernier bilan de la tempête Xynthia fait état de 50 morts.

    En visite en Charente-Maritime, particulièrement frappée par la tempête Xynthia, Nicolas Sarkozy a annoncé lundi matin qu'il signera dès mardi l'arrêté de catastrophe naturelle, promettant par ailleurs de débloquer trois millions d'euros pour faire face aux dépenses des victimes. Le chef de l'Etat a par ailleurs demandé une mission d'inspection au ministère de l'Intérieur et aux services de l'Equipement, qui rendra «un rapport dans les dix jours pour comprendre ce qui s'est passé».

    Pendant ce temps, les recherches se poursuivent sur la côte vendéenne pour retrouver des survivants de la tempête Xynthia, qui a fait 50 morts en France, selon un bilan provisoire arrêté en début de matinée. La Sécurité civile rapporte aussi 9 disparus, 7 en Vendée et 2 en Charente Maritime. Une trentaine de blessés ont par ailleurs été admis dans des hôpitaux de la région. Plus de 500 rescapés ont été hébergés pour la nuit dans différents centres et d'autres ont été accueillis par des proches. Deux départements, le Finistère et le Morbihan, restent en vigilance orange lundi matin pour risque d'inondations.

    En tout, 9.240 sapeurs-pompiers sont à l'oeuvre sur le terrain pour venir en aide aux sinistrés, a précisé le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux. Ils ont repris leurs recherches en embarcations légères, notamment en direction des maisons inondées dont les volets sont restés fermés, tandis qu'un hélicoptère survole la zone. Il reste encore «une trentaine de personnes dont nous n'avons pas de nouvelles», soit parce qu'elles sont absentes, soit parce qu'elles sont bloquées chez elles, avait dit dimanche le président du conseil général Philippe de Villiers.

     

    Mobilisation du gouvernement

     

    Xynthia, une des plus violentes tempêtes depuis celle de 1999, laisse en France un sillage de destruction et un lourd bilan humain. Sur le littoral atlantique, zone la plus lourdement touchée, la plupart des victimes se sont noyées, surprises par la brusque montée des eaux dans les terres. «Le bilan est susceptible de s'alourdir avec nos reconnaissances plus en avant à l'intérieur des terres dans les maisons, dans les parkings», a prévenu le porte-parole de la Sécurité civile. En 1999, la tempête avait provoqué la mort de 92 personnes.

    Le président Nicolas Sarkozy est arrivé dans la matinée en Charente-Maritime, un des deux départements, avec la Vendée, les plus touchés par la tempête. Le président de la République a demandé «au gouvernement d'agir sans attendre». Une réunion s'est tenue dimanche après-midi à Matignon, au terme de laquelle François Fillon a promis que les arrêtés de catastrophe naturelle seraient publiés «dans les 48 heures». «C'est une catastrophe nationale», a déploré le premier ministre François Fillon. Il a également annoncé «un plan exceptionnel de construction et renforcement des digues», en accord avec les collectivités locales. Le ministère de l'Intérieur va débloquer 1 million d'euros de crédit d'urgence qui seront mis à disposition des préfets pour venir en aide aux régions sinistrées.

     

     

    La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a de son côté pris contact avec les assureurs pour que soient mis en place des dispositifs permettant des avances pour que les remboursements soient rapides. Son collègue Eric Woerth a prié les services de la Direction générale des finances publiques d'examiner «avec une bienveillance particulière» les demandes de délai de paiement des impôts. Les demandes de remise ou de diminution d'impôts directs restant à payer feront également l'objet «d'un examen attentif». Le ministre du Budget a également décidé que les cotisations de l'année 2010 de la taxe d'habitation et de la taxe foncière seront «remises en totalité», sur demande du contribuable, lorsque les locaux ont été détruits.

    La France compte enfin demander à l'Union européenne de lui accorder des fonds sur son budget de solidarité pour l'aider à faire face aux ravages de la tempête.

    Le Figaro - 01.03.10

  • Conversion à l'islam: Besson débouté contre Bakchich

    Le ministre de l'Immigration, Eric Besson a perdu le procès qu'il avait intenté au site Bakchich Info, qui avait écrit qu'il comptait se convertir à l'islam pour épouser une jeune Tunisienne, selon une ordonnance de référé consultée lundi par l'AFP.

    Le 8 février, dans un article intitulé «Besson trébuche dans le tapis de la prière», Bakchich avait écrit que Besson, «tombé raide amoureux, cet été d'une jeune étudiante tunisienne», avait «promis à la belle-famille de se convertir à l'islam», «avant les noces en juin prochain».

    demandait un de dommages et intérêts

    Le lendemain, le ministre avait démenti une telle conversion, se disant «très attaché au caractère laïque de notre République». Il avait alors engagé une action devant le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris, au titre de l'atteinte à l'intimité de la vie privée. Il réclamait un euro de dommages et intérêts. Dans une ordonnance rendue vendredi, le juge Alain Bourla a débouté l'ancien socialiste. Il a d'abord estimé que Bakchich n'avait pas été valablement assigné. Les poursuites contre le site lui-même ont donc été déclarées nulles.

    Si l'assignation du directeur de publication, Xavier Monnier, est elle régulière, le tribunal a considéré qu'il n'était pas compétent. Il a estimé que seul un juge du fond a le pouvoir d'apprécier si les propos poursuivis sont ou non attentatoires à l'intimité de la vie privée.

    Le Parisien - 01.03.10

  • Vendée: rupture de la digue construite sous Napoléon

    Vidéo: http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafv9_T.html

    Béatrice Lagarde, sous-préfète des Sables-d'Olonne, explique que cette catastrophe est due à la rupture de digues. «Un risque qui était imprévisible», souligne-t-elle.

     

     C'est la Vendée qui paie le plus lourd tribut, à cause de la rupture d’une digue : une trentaine de victimes, essentiellement sur le front de mer - du côté de La Faute-sur-Mer et de l’Aiguillon-sur-Mer.

    Plus de 500 personnes ont été évacuées de la zone aujourd’hui.

    L’Aiguillon-sur-Mer a été construite sur des terres gagnées sur la mer, grâce à des polders et une digue de cinq kilomètres construite à l’époque de Napoléon.

    France Info - 28.02.10

  • 28 février 1794 - Massacre des Innocents aux Lucs-sur-Boulogne (Vendée)

    Les Lucs sur Boulogne massacre dans l'église.jpg
    Les Lucs sur Boulogne massacre vitrail.jpg
    Déplacement de la colonne infernale
    Le 28 février 1794, tuant et incendiant sur leur passage, les colonnes des généraux Cordellier et Crouzat se dirigent vers le village des Lucs-sur-Boulogne. Mais sur le chemin, ils sont attaqués par Charette et mis en déroute. Cependant, après sa victoire, Charette, obligé de pratiquer la guérilla, se retire. Martincourt, un lieutenant de Cordellier s'en aperçoit et après avoir rallié plusieurs fuyards, se dirige vers Les Lucs avec l'intention d'y exercer des représailles.
    Le massacre
    Les Républicains, une fois entrés dans le village, rassemblent la population devant l'église. Les villageois n'étaient guère en mesure de se défendre, la population présente comptant principalement des vieillards, des femmes, des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans. La quasi-absence d'hommes adultes convainquit les Républicains que ces derniers avaient participé aux combats sous les ordres de Charette. Matincourt avait choisi de ne pas faire de quartier ; de plus, il souhaitait que l'opération se fasse en économisant le plus de cartouches possibles. Les soldats firent donc entrer la population dans l'église jusqu'à ce que, tout à coup, la cohue s'arrête, l'église s'avérant trop petite pour pouvoir contenir toute la population du village. Les Républicains mirent leur baïonnette au canon, chargèrent et massacrèrent toutes les personnes restées à l'extérieur. Les portes de la chapelle furent ensuite fermées, emprisonnant les civils à l'intérieur. L'église fut ensuite incendiée et des tirs de canons provoquèrent son éboulement. (Wikipédia)