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  • Le MRAP attaque l'affiche du Front national

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    (Cliquez sur la photo)
    L'association antiraciste MRAP a demandé aujourd'hui au tribunal de Nanterre d'interdire les affiches du Front national dénonçant l'islamisme avec une carte de France recouverte du drapeau algérien et de minarets, alors que la Licra a été déboutée d'une demande similaire à Marseille. Le tribunal de Nanterre, saisi en référé la semaine dernière par le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), rendra sa décision vendredi à 14H00, à deux jours du premier tour des élections régionales.

    A l'audience, l'avocat du MRAP, Me Khaled Lasbeur, a évoqué un risque d'"émeutes", de "manifestations" et d'"effusions de sang", si les affiches ne sont pas retirées par la justice, des déclarations qualifiées de "totalement exagérées" par l'avocat du FN, Me Wallerand de Saint-Just.

    Ces affiches, diffusées par le mouvement jeunesse du FN en région Provence-Alpes-Côte d'Azur puis dans toute la France, représentent une femme intégralement voilée, à côté d'une carte de France recouverte du drapeau algérien sur laquelle se dressent des minarets faisant penser à des missiles. En titre et en grosses lettres noires, on peut y lire : "non à l'islamisme".

    "On assimile l'Algérie à l'islamisme, donc au fanatisme", a dénoncé Me Lasbeur, qui a invoqué "la provocation à la discrimination, à la haine et à la violence raciales" pour justifier la demande du MRAP.
    "L'affiche n'attaque en aucun cas l'islam ou les musulmans. Elle attaque l'islamisme", lui a répondu l'avocat du FN.

    L'avocat du parti de Jean-Marie Le Pen a également soulevé plusieurs arguments de procédure pour obtenir la nullité de l'assignation du MRAP, dont celui utilisé avec succès face à la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) devant le tribunal de Marseille, qui a rendu son ordonnance lundi après-midi.
    Le Figaro - 08.03.10

  • La Poste à Beaucaire!

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    A Beaucaire (Gard), les services de La Poste ne savent plus quoi faire pour satisfaire leur clientèle, quitte à pratiquer une politique discriminatoire en faveur de l’importante colonie nord-africaine installée dans la ville. C’est ainsi que, au bureau de poste, les explications de timbrage sont écrites en français et en arabe. Pas en castillan ni en portugais… bien que nombre de Beaucairois aient leur origine outre-Pyrénées, Non ! en arabe, car, sur les deux marchés du dimanche matin, c’est dans cette langue que s’expriment majoritairement les gens que l’on croise.

    Au Moyen Age, la foire de Beaucaire attirait des marchands venus de tous les pays. Les Arabes – que l’on appelait alors les Maures ou Sarrazins – étaient même autorisés à remonter le Rhône pour venir à la foire où se négociaient entre autres choses les rançons pour obtenir la libération des Chrétiens enlevés par les pirates. Est-ce en souvenir de ces temps lointains que La Poste – oubliant que les Sarrazins ne faisaient que passer – est aux petits soins avec les Maghrébins d’aujourd’hui qui, eux, ont bel et bien l’intention de prospérer à nos frais.

    Lucien Ruty

    NPI - 08.03.10

  • Grand succès du meeting de Marine Le Pen à Lesquin

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    Meeting à Lesquin - 7 mars 2010
    (Cliquez sur la photo)
    Extraordinaire meeting que celui d’hier. 700 personnes se sont réunies à Lesquin pour un grand banquet festif qui faisait office de meeting de fin de campagne.

    Après un repas extrêmement convivial, Marine est intervenue dans un discours particulièrement fort qui a enflammé les foules. La tête de liste du Front National dans le Nord Pas de Calais est intervenue sur la gestion calamiteuse du système socialiste, et l’incompétence des pseudos opposants, du Parti Communiste à l’UMP, en passant par le MoDem. Marine a ainsi pu vilipender les tendances seigneuriales de Daniel Percheron, dont elle a épinglé l’opacité du système qu’il a contribué à installer dans tout le Nord Pas de Calais. Opacité dont la démonstration a été faite cette semaine, puisque les codes d’accès de Steeve Briois au site de la Région ont été supprimés, preuve que les élus ne veulent pas que les citoyens puissent y accéder. L’occasion de révéler un véritable scandale, à savoir la liste de certains employés régionaux, totalement publique et légale, mais à laquelle le Conseil Régional a voulu interdire l’accès. Cette liste contient en effet les noms des employés du Conseil régional…parmi lesquels on trouve en fait énormément d’amis et membres des familles des élus socialistes. La vérité est la suivante : les socialistes ont transformé les services du Conseil régional en entreprise familiale !

    Marine a enfin rappelé la nécessité pour les habitants du Nord-Pas de Calais d’élire un maximum d’élus du Front National afin de leur offrir une alternative et une opposition crédible au Conseil Régional.

    Le meeting s’est clos sur une Marseillaise très émue qui aura laissé un souvenir mémorable à tous les militants, sympathisants et adhérents présents.

    NPI - 08.03.10

  • La LICRA déboutée à Marseille: victoire pour le Front National!

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    Exclusif Nations Presse Info

    Nous venons d’apprendre par Frédéric Boccaletti, directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen et Stéphane Ravier, tête de liste à Marseille pour ces régionales, que dans l’affaire opposant les ligues de vertus, dont la LICRA, au Front national, au sujet de l’affiche du FNJ « Non à l’islamisme », le tribunal de grande instance de Marseille (13) vient de se déclarer incompétent et a condamné la LICRA à verser au Front national la somme de 1.000 euros pour remboursement des frais de procédure.

    L’affaire contre le MRAP devrait être jugée ce soir à Paris.

    Communiqué du Front National
    LICRA : le procès de trop

    La Licra a été déboutée ce lundi 8 mars de sa demande de destruction de l’affiche du Front national de la jeunesse « NON A L’ISLAMISME ». Le président du tribunal de Marseille a consacré le droit pour le Front National, dans une campagne électorale, de faire connaître son opinion sur l’islamisme.

    C’est bien le moins. Il est inadmissible qu’une association comme la Licra puisse ainsi s’arroger la possibilité de brider un mouvement politique. Le Front National demande que ces ligues de « vertu », grassement subventionnées, soient mises hors d’état de nuire à la démocratie et à la liberté d’opinion.

    NPI - 08.03.10

  • Un enfant retrouvé seul à Saint-Dizier - Personne ne l'a encore réclamé

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    Agé de 2 ou 3 ans il a été retrouvé dimanche midi dans le quartier du Vert Bois a Saint-Dizier.

    Il errait tout seul devant un immeuble de Saint-Dizier. Les policiers, alertés par un habitant du quartier, l'ont recueilli.
    L'enfant est en bonne santé, il portait sur lui des vêtements chauds et des chaussures de marque. Il a été admis au service pédiatrique de l'hôpital de Saint-Dizier.

    A cette heure, personne ne l'a encore réclamé, il est impossible de l'identifier. Les policiers ont pourtant fait le tour des écoles, pédiatres et services sociaux de la ville, sans succès.

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    La police lance un appel à témoins, toute personne ayant vu quelque-chose dimanche ou connaissant l'enfant peut appeler le commissariat de police de Saint-Dizier :
    03 25 06 56 56

    Info Champagne-Ardennes -08.03.10

  • Morano persécute des fumeurs en Lorraine

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    La secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano a fait contrôler samedi par les gendarmes un bar lorrain dont les clients fumaient dans l'établissement, une pratique interdite par la loi anti-tabac, a-t-elle indiqué dimanche.

    La scène s'est déroulée samedi à Neuves-Maison (Meurthe-et-Moselle), au sud de Nancy, lors de la braderie annuelle.

    de liste pour les régionales en Lorraine, Laurent Hénart était accompagné par la secrétaire d'Etat, par ailleurs colistière du candidat de la majorité.

     

    Visite surprise ou plan de com ? 

    En pénétrant dans un café, ils découvrent alors plusieurs clients en train de fumer à l'intérieur même de l'établissement.

    Mme Morano rappelle alors au patron que, depuis l'entrée en vigueur le 1er janvier 2008 de la loi anti-tabac, il est interdit de fumer dans les établissements dits «de convivialité», notamment les cafés, a expliqué la secrétaire d'Etat, confirmant une information dévoilée par L'Est Républicain dans son édition de dimanche. «Je suis ministre de la République, si j'arrive et que je ne dis rien, c'est comme si je cautionnais», a-t-elle expliqué.

    Elle a ensuite tenté de faire entendre au patron et aux clients qu'ils devaient aller fumer dehors et, selon la secrétaire d'Etat, le gérant, qui n'était pas joignable dimanche en fin d'après-midi, lui aurait répondu : «S'il fallait que je respecte les lois, il y a longtemps que j'aurais fermé boutique».

    Des gendarmes à la rescousse

    Mme Morano s'est ensuite rendue à la gendarmerie, située de l'autre côté de la rue, où elle a signalé aux militaires la situation. «J'ai prévenu le patron que j'allais voir les gendarmes», a-t-elle indiqué.

    Lorsque les gendarmes sont arrivés, «les cigarettes étaient éteintes et les cendriers évacués des tables», selon L'Est Républicain, qui indique que le gérant, convoqué, a toutefois reconnu les faits.

    Il encourt une amende de 135 euros, contre 68 euros pour les fumeurs.

    Le parisien- 07.04.10

     

  • Sarkozy autorise le retour de la jeune Marocaine expulsée

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    Najlae Lhimer
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    En cette Journée internationale de la femme, a entendu les protestations d'associations et d'élus après l'expulsion d'une lycéenne marocaine de 19 ans, victime de violences de la part de son frère.

    Ce lundi 8 mars, le chef de l'Etat s'est dit «prêt à accueillir en France» Najlae Lhimer, «si elle le souhaite».

     

    Samedi 20 février, la jeune femme avait été renvoyée de force dans son pays d'origine. En situation irrégulière, elle avait eu le tort de porter plainte pour violences contre son frère qui l'hébergeait depuis 2005 dans le Loiret, rappelant ainsi son existence aux forces de l'ordre. L'affaire, dévoilée par Réseau sans frontière (RESF), avait révolté l'association féministe Ni putes ni soumises. Des élus socialistes s'étaient, peu de temps après, joints à la protestation : le cas de Najlae était d'autant plus grave, que la jeune femme risquait d'être mariée de force dans son Maroc natal, d'où son immigration il y a cinq ans en .

    Ce lundi, Nicolas Sarkozy recevait à l'Elysée 22 femmes représentantes d'associations de défense des femmes, sur le thème de la lutte contre les violences faites aux femmes. Au cours de la réunion,  elles l'ont interrogé sur la situation de Najlae Lhimer.

    Un engagement pris devant deux ministres et deux secrétaires d'Etat

    A la sortie de l'entretien, Sihem Habchi, présidente de l'association Ni putes ni soumises, a affirmé que le chef de l'Etat avait pris «l'engagement personnel» de faire revenir en France la jeune Marocaine. «Je m'en félicite car le retour de Najlae, c'est un message lancé à toutes les femmes qui aujourd'hui peuvent se rendre dans les commissariats, dénoncer les violences qu'elles subissent et porter plainte», a-t-elle ajouté.

    Deux ministres, Michèle Alliot-Marie (Justice) et Brice Hortefeux (Intérieur), et deux secrétaire d'Etat, Nadine Morano (Famille) et Fadela Amara (Politique de la Ville), ont assisté à cette réunion. 

    Le Parisien - 08.03.10

  • Le massacre des innocents: Bachelot annonce la hausse des forfaits IVG

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    Foetus avorté à 10 semaines - (photo CBR)
    (Cliquez sur la photo)
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    Foetus à 5 mois de grossesse

    Les forfaits versés aux établissements pratiquant des avortements vont être augmentés de près de 50% dès 2010, a annoncé, lundi, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, dans le cadre d'un plan pour améliorer la prise en charge des grossesses non désirées. Versé par la Sécurité sociale en cas d'interruption volontaire de grossesse  (IVG), cette hausse du forfait représente un montant de "27 millions d'euros  supplémentaires" et devrait avoir lieu "dans les prochaines semaines", a indiqué la ministre en conférence de presse.

    Il s'agit d'une "revalorisation moyenne de l'IVG de 50%, mais ça peut être  beaucoup plus pour l'IVG instrumentale avec anesthésie, où on passe de 383 euros  à 625 euros, donc une augmentation de 63% qui couvrira les frais réels", a  également déclaré Mme Bachelot.

    TF1 News - 08.03.10
    Centre pour la Recherche Bioéthique: http://www.trdd.org/cbr/Resources/picturesF.html
    Ouvrez ce lien et regardez d'autres photos de foetus avortés
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    Le gouvernement augmente la somme versée aux cliniques et hôpitaux qui pratiquent l'avortement, pour éviter que certains établissements arrêtent cette pratique.

    Roselyne Bachelot a saisi l'occasion de la Journée de la Femme, lundi, pour annoncer une augmentation de la rémunération des actes d'interruption volontaire de grossesse (IVG). La ministre de la Santé a détaillé son plan pour améliorer la prise en charge des grossesses non désirées, dans lequel elle prévoit en effet d'augmenter au niveau du coût réel les forfaits versés aux établissements pratiquant des avortements. Ce qui correspond à une augmentation de 50% du forfait IVG, qui passera ainsi de 383 à 625 euros dès 2010.

    L'annonce intervient un mois après la parution d'un rapport édifiant de l'Inspection générale des Affaires sociales (Igas) sur le sujet. Ce rapport, qui pointait les carences dans la prise en charge, relevait notamment que les IVG chirurgicales (praticables jusqu'à quatorze semaines après les dernières règles) constituait une activité déficitaire pour les établissements de santé. De fait, certains d'entre eux se désengagent de cette activité, ce qui contribue à réduire le nombre de lieux de prise en charge pour les femmes.

    Mal considéré, l'acte chirurgical ne suscite en outre pas de vocation dans le corps médical. La revalorisation du forfait, destinée à le rendre plus attractif, est réclamée depuis longtemps par les associations de défense du droit à l'IVG. Ces dernières font valoir que ce droit est de plus en plus difficile à appliquer et déplorent les voyages de femmes en souffrance dans des cliniques espagnoles ou néerlandaises, où tout est plus simple pour subir une IVG.

     

    «Un droit toléré»

     

    «On a fermé des centres d'IVG, nous recevons des femmes dont les délais légaux sont dépassés parce qu'on les promène d'un endroit à un autre», a réagi la présidente de Choisir la cause des femmes, Gisèle Halimi, sur RTL lundi matin. Si la militante féministe salue le geste de Roselyne Bachelot, elle estime toutefois qu'«on est passé d'une liberté à un droit toléré».

    La ministre de la Santé a annoncé que, pour répondre au problème des zones rurales où les jeunes filles n'ont pas accès à un centre du planning familial, la mise en place d'une consultation gratuite auprès de médecins généralistes volontaires était confirmée. Les futures agences régionales de santé seront chargées d'identifier les zones et d'inciter à la signature de conventions avec les médecins. Enfin, la formation initiale des médecins sur la contraception doit être améliorée, par le biais de stages dans les centres de planification et d'éducation familiale. Les associations de défense du droit à l'IVG font en effet valoir que les médecins sont insuffisamment sensibilisés à l'avortement pendant leurs études.

    Le Figaro - 08.03.10

  • Avortement: honte à l'Espagne! Juan-Carlos doit être excommunié

    Le roi Jean-Charles Ier d’Espagne a donc par sa signature, promulgué le 3 mars la loi abominable votée par les Cortès et le Sénat espagnols et qui autorise non seulement l’avortement sans aucune restriction jusqu’à la quatorzième semaine de grossesse, qui repousse à vingt-deux semaines (presque 6 mois ! alors que la médecine sait sauver des prématurés de cet âge-là !) la possibilité d’avorter “si la vie de la mère est en danger et si le fœtus montre des signes de graves malformations” (on connaît la chanson…), mais aussi la possibilité pour des jeunes filles mineures de 16 ans de se faire avorter sans consentement parental et, pour faire bonne mesure, la propagande abortionniste et homosexualiste dans les écoles publiques…

    LIRE TOUT L’ARTICLE : http://www.americatho.over-blog.com/article-le-roi-d-espagne-est-il-excommunie-pro-vie-catholiques-et-canonistes-americains-s-interrogent-46160866.html

    Nous partageons les souffrances de nos frères catholiques espagnols après l’arrivée de cette nouvelle loi immonde … Qu’ils sachent bien que la seule solution pour les peuples chrétiens de sortir de ce bourbier, c’est d’annihiler le libéralisme dans lequel ils se vautrent et de reconstruire la Chrétienté avec l’aide de Dieu …

    Les Intransigeants - 07.03.10

  • Les Grecs ne veulent pas vendre leurs îles pour se renflouer

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    Zante
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    Délos - Temple d'Isis
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    Délos - Terrasse des lions
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    A Athènes, l’affaire faisait hier soir encore la une des journaux télévisés.  Deux jours après la proposition de députés allemands appelant la Grèce à vendre des îles pour financer sa dette, l’indignation des Grecs n’est pas retombée. Le sentiment général de l’homme de la rue est que c’est encore un coup des « germanarades », terme peu élogieux pour designer les Allemands.

    Lesquels sont, de leur côté, très remontés contre une éventuelle aide financière à la Grèce, pays jugé par beaucoup dépensier et corrompu. « On vous donne du fric, donnez-nous Corfou », n’avait pas hésité à proclamer le quotidien populaire « Bild ».

    Dans ce contexte tendu entre les deux pays, le du grec, Philippos Petsalnikos, pointe dans une interview à paraître demain dans le magazine allemand « Focus » le climat antigrec régnant en Allemagne. Il dénonce les commentaires « provocants » de certains responsables allemands avant de révéler que l’ambassade de Grèce à Berlin reçoit des « e-mails injurieux » de la part de citoyens allemands. « Il serait dommage que les bonnes relations soient écornées, a prévenu Philippos Petsalnikos. 350 000 Grecs vivent encore en Allemagne », conclut le responsable .
    Signe de l’ampleur de la polémique, la première question posée vendredi lors de sa conférence de presse au Premier ministre grec, Giorgos Papandréou, au terme de sa visite vendredi à Angela Merkel fut de savoir s’il comptait bien vendre des îles. « Vous savez, on a versé du sang pour les garder et on aimerait bien que cela reste ainsi », répondit-il. La chancelière s’est efforcée de son côté d’apaiser les tensions, indiquant que la proposition de députés, y compris issus du CDU, son parti, de vendre des îles n’engageait pas le gouvernement.

    A y regarder de plus près, cependant, l’idée n’est pas nouvelle. Au début des années 1990, les conservateurs grecs avaient envisagé de mettre quelques îlots en vente pour renflouer les caisses de l’Etat. Mais, devant le tollé, l’idée avait été abandonnée. Pourtant, le pays compte quelque 6 000 îles et îlots, dont seuls 227 sont habités. Or, le prix d’une île déserte peut varier de 2 millions d’euros à plusieurs centaines en fonction de sa taille, de son accessibilité et de sa notoriété.  Si elle dispose d’une source d’eau, le prix d’une île double automatiquement. La situation des finances publiques est si critique en Grèce « qu’il faudrait peut-être regarder dans cette direction pour trouver des fonds », estime le financier Manos Hadzidakis, de la société de courtage Pigassos. Il reste que la vente de ces bijoux du patrimoine grec ne va pas de soi. Témoin, Athina Onassis, la petite-fille de l’illustre armateur Aristote Onassis, a mis en vente l’île de son grand-père, Skorpios, il y a trois ans pour la modique somme de 300 millions de dollars. La rumeur a fait état d’un vif intérêt de la part de Madonna. Mais l’île, qui a reçu en son temps de gloire les plus grandes célébrités comme Maria Callas, est restée au rayon des invendus.
    Pour le gouvernement de Giorgos Papandréou qui doit s’entretenir aujourd’hui avec Nicolas Sarkozy avant d’être reçu le 9 mars à la Maison-Blanche , cette affaire risque en tout état de cause d’empoisonner un peu plus le climat social. Après l’adoption vendredi d’un plan drastique de mesures d’austérité, le chef du gouvernement a promis hier à ses compatriotes que leurs « sacrifices auraient des résultats d’ici à trois ans ». Mais selon un sondage publié hier, 48 % des Grecs s’opposent à son plan d’austérité contre 46,6 % pour , et les syndicats ont appelé à une nouvelle grève générale le 11 mars.
    Le Parisien - 07.03.10
  • "Les mosquées poussent comme des champignons"

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    Meeting du 7 mars 2010 à Marseille - Palais des Congrès
    (Cliquez sur la photo)
    Le 07/03/2010 à 17h54
    MARSEILLE (Reuters) - A une semaine du premier tour des élections régionales, Jean-Marie Le Pen dénonce "la présence islamiste en France", affirmant que les mosquées y "poussent comme des champignons".
    Le président du Front national, tête de liste en Provence-Alpes-Côte d'Azur, tenait à Marseille son dernier meeting avant le premier tour.
    "Les minarets sont comme la burqa le symbole de la présence islamiste en France", a lancé Jean-Marie Le Pen devant plusieurs centaines de militants.
    "Les mosquées poussent comme des champignons et le chant du muezzin ne tardera pas à retentir dans nos rues", a-t-il poursuivi.
    Dans la salle du Palais des Congrès de Marseille, les militants du Front National de la jeunesse brandissaient leurs affiches "Non à l'islamisme", représentant une femme portant un niqab noir devant une carte de France aux couleurs algériennes et cernée de minarets.
    La justice doit statuer lundi sur la demande d'interdiction de cette affiche formulée par plusieurs associations antiracistes, dont la Licra et le Mrap.
    "Cette affiche qui montre le drapeau algérien sur la carte de France n'est qu'une reprise du motif du tee-shirt porté par des jeunes Français de papier", a justifié Jean-Marie Le Pen.
    "Ce drapeau algérien fait aussi référence aux hordes de supporters qui ont défilé par milliers derrière le drapeau fellagha", a-t-il ajouté, en référence à la qualification de l'Algérie pour la Coupe du Monde de football 2010 en novembre dernier.
    Durant plus de deux heures de meeting, consacrées pour une bonne part à l'immigration et à l'islamisme, Jean-Marie Le Pen s'en est pris également à la politique de Nicolas Sarkozy.
    "Ce qui va arriver, ce n'est pas la reprise, mais la re-crise", a-t-il dit.
    "Seule une politique rationnelle de patriotisme économique permettra de remettre la France sur les rails. Mais il ne faut pas compter pour cela sur Nicolas Sarkozy qui est au service de ses amis du Fouquet's Club ", a-t-il ajouté.
    Il a également dénoncé un échec sur la sécurité.
    "Les Français sont floués, on maquille les statistiques à tour de bras. Les causes profondes de l'insécurité ne sont pas traitées par celui qui prétendait nettoyer les racailles au 'Kärcher'", a-t-il dit.
    "Vous êtes un grand diseur et un petit faiseur", a-t-il lancé à l'adresse du président de la République.
    François Revilla, édité par Sophie Louet
    RMC.fr - 07.03.10

  • Grippe A: facture de plus d'un milliard d'euros...

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    La facture pour lutter contre la grippe H1N1 s'élève à plus d'un milliard d'euros, estime le Journal du dimanche (JDD), qui a notamment compilé ses propres estimations du coût de paiement des vacataires et des dépenses liées aux consultations des généralistes.

    Le ministère de la Santé rétorque qu'il est "trop tôt pour valider la moindre estimation". "Nous sommes en train de traiter les différentes remontées chiffrées, l'objectif du ministère étant, dans un souci de transparence, de donner le coût constaté de la campagne de lutte contre la grippe", précise-ton dans les services de Roselyne Bachelot.

    370 millions d'euros de vaccins

    Pour arriver à ce chiffre, le JDD additionne le coût des doses de vaccins non annulées (370 millions d'euros), les 300 millions de masques (150 millions d'euros), l'achat des antiviraux (20 millions), les seringues et le coton (8,5 millions), la campagne de publicité (5,6 millions), le remboursement aux collectivités locales pour les locaux et les personnes mis à disposition (95 millions), le paiement des 10.000 vacataires (150 millions), l'envoi des 65 millions de convocations aux assurés sociaux (28 millions), l'achat du matériel pour la réanimation des cas les plus graves (5 millions), le traitement des déchets et acheminement des produits (41 millions) et les dépenses liées aux consultations de généralistes (145 millions). Le total atteint 1,018 milliard d'euros.

    Le ministère de la Santé n'a jamais donné de chiffres précis sur la facture de la pandémie. Selon la presse et des spécialistes du secteur de la santé, elle se situerait dans la fourchette de 850 millions et 1,3 milliard d'euros.

    En septembre, avant le déclenchement de la grippe, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, avait estimé le coût de la lutte contre la pandémie à 1,5 milliard d'euros, dont 1,1 milliard consacrés à l'achat de produits (vaccins, masques...) et 450 millions aux campagnes d'information, à la rémunération des médecins et du personnel. Cependant, la grippe a été moins virulente que prévu et seulement 5,6 millions de personnes ont été vaccinées, alors que le gouvernement a acheté 94 millions de doses de vaccins. Il est actuellement en négociation avec les laboratoires pharmaceutiques pour résilier les commandes de 50 millions de doses.
    Le Figaro - 07.03.10

  • Un couple de SDF a été retrouvé mort dans le froid

    Un couple de SDF d'une soixantaine d'années a été retrouvé mort dimanche à Grenoble par un promeneur, l'homme ayant "vraisemblablement succombé au froid" qui sévit depuis plusieurs nuits sur la ville, a-t-on appris auprès de la police.

    Le couple, dont les identités n'ont pas encore été formellement établies, a été retrouvé dans une bâtisse en ruine sur les pentes de la bastille surplombant la ville, a précisé la police, confirmant une information du site du Dauphiné libéré.

    "La femme est, semble-t-il, décédée à la suite d'une chute du premier étage provoquée par l'effondrement du plancher", selon la police, qui précise qu'"aucune trace de coup n'a été retrouvée" sur la victime. L'homme, qui a été quant à lui retrouvé dans son lit de fortune, "pourrait être mort de froid", selon la même source. Des autopsies seront effectuées lundi pour déterminer les causes de ces deux décès.

    TF1 News - 07.03.10

  • Affiche anti-islamisme en PACA

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    Le mouvement jeunesse du FN en région PACA diffuse cette affiche pour les élections régionales.

     

    La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a assigné en référé, Jean-Marie Le Pen, président du Front National et tête de liste en Paca.

    La Licra réclame l'arrêt de cette campagne d'affichage « anti-musulmans ».

    Le président du FN comparaissait, ce vendredi, devant le tribunal de grande instance de Marseille.

    Me Michel Pezet, l'avocat de la Licra a dénoncé « un trouble manifestement illicite à l'ordre public », tout en estimant que cette affiche stigmatisait « une communauté ».

    De son côté, Me Wallerand de Saint-Just, l'avocat du FN a invoqué la liberté d'expression et précisé que « cette affiche n'attaque en aucun cas l'islam et les musulmans mais les islamistes ».

    La décision du TGI sera rendue, lundi, en début d'après-midi.

    Le Post - 07.03.10

  • Chantal Jouanno est championne de karaté kata

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    PARIS (Reuters) 07.03.2010 - La secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, a remporté dimanche à Paris le championnat de France de karaté kata par équipes, a-t-on appris auprès de son entourage.

    Le "karaté kata" est un enchaînement codifié de mouvements tendant à "la pureté du geste", sans combat.

    Titulaire d'un titre de championne d'Europe universitaire, Chantal Jouanno, 40 ans, remporte son 13e titre en championnat de France, aux côtés de ses coéquipières Véronique Devido et Léna Pyrée.

    Chantal Jouanno était absente des tatamis depuis près de 13 ans, a précisé son entourage.

    "C'est totalement surréaliste, ça fait vraiment vraiment plaisir. On s'est entraînées trois mois intensivement parce que j'avais arrêté pendant 13 ans", a commenté la secrétaire d'Etat à l'Ecologie sur i>Télé.

    Chantal Jouanno est tête de liste UMP à Paris pour les élections régionales des 14 et 21 mars.

    Entre nous, ça nous fait belle jambe!

  • Marine Le Pen: un mi-mandat accablant pour Sarkozy

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    Les élections régionales auront valeur de "test" pour Nicolas Sarkozy dont le bilan, à mi-mandat, est "accablant", a estimé dimanche à Lesquin (Nord) Marine Le Pen, vice-présidente du Front national (FN) et tête de liste dans le Nord/Pas-de-Calais.

    "A mi-mandat présidentiel, cette élection aura valeur de test pour Nicolas Sarkozy et François Fillon", a déclaré Marine Le Pen lors de son dernier meeting de campagne dans un hôtel de la périphérie lilloise.

    "A-t-il ou non tenu les promesses du Nicolas Sarkozy candidat à l'élection présidentielle?  Le constat est accablant", a-t-elle dit devant quelque 700 sympathisants.

    "On est arrivé au bout de la route tracée par Nicolas Sarkozy. Il a échoué, au point qu'il ne sera peut-être pas en mesure de se représenter" en 2012, a encore estimé Mme Le Pen, qui accuse le chef de l'Etat d'avoir "ruiné le crédit de la France à l'étranger" et d'avoir "davantage vidé les finances publiques".

    S'agissant du pouvoir d'achat, principal engagement de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle en 2007, la responsable frontiste a ironisé sur les Français "qui travaillent plus mais ne gagnent pas plus".

    "D'autres, et c'est le cas dans notre région, ne travaillent plus du tout", a-t-elle déclaré, en appelant ses militants à faire "repartir la réindustrialisation de la France" du Nord/Pas-de-Calais.

    Elle a enfin exhorté les "électeurs de gauche et d'extrême gauche sacrifiés sur l'autel de la mondialisation" et "tous ceux qui ont élu Sarkozy pour moins d'immigration et plus de sécurité et qui ont eu plus d'immigration et moins de sécurité" à voter pour sa liste.

    Le Point - 07.03.10

  • Ni Putes Ni Soumises met une burqa géante sur la statue de la République

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    Une soixantaine de jeunes militants de l'association Ni Putes ni Soumises ont fêté le 8 mars (Ndb: Journée des femmes) avec deux jours d'avance, place de la République samedi, coiffés de bonnets phrygiens, avant de recouvrir la statue d'une burqa géante, enlevée par les forces de l'ordre.

     

    Scandant en musique «des actes, pas des mots», les jeunes militants, dont une petite dizaine de garçons, ont organisé un défilé circulaire en brandissant des pancartes «Ni voile ni burqa», «service public = avortement et contraception» ou «raser mes jambes oui, raser les murs non».

    Un peu plus tard, les militants ont symboliquement recouvert la statue d'une burqa noire géante, afin de protester ce qu'ils estiment être un retard pris dans le vote d'une loi interdisant la burqa dans les lieux publics.

    «Nous avons souhaité dénoncer l'intolérable, nous demandons à ce que la question de la loi sur la Burqa ne soit pas enterrée», a déclaré à l'AFP Sihem Habchi, présidente de «Ni putes ni soumises».

    «Cette burqa de couleur noire, haute de neuf mètres a été retirée» une heure après, «par les forces de l'ordre», a-t-elle précisé.

    «Nous avons voulu interpeller tous les mouvements féministes pour leur dire que sans laïcité, il n'y a pas de féminisme», a souligné la même source.

    Dans un premier temps, un longue étoffe rouge symbolisant un bonnet phrygien avait pendu de la flamme de la statue. «Le bonnet phrygien, c'est le symbole des esclaves affranchis», a rappelé Sihem Habchi, qui sera reçue lundi à l'Elysée, tout comme 4 autres responsables d'associations du collectif national pour les droits des femmes.

    «Pour cette génération, le point d'appui, c'est la laïcité, l'égalité, la mixité, pour bâtir un féminisme basé sur le vivre ensemble partout dans le monde et pas seulement en France», a souligné Sihem Habchi.

    «On se bat pour un féminisme populaire, un féminisme d'urgence, car l'IVG est attaqué, notre corps est attaqué dans l'espace public par les obscurantistes», a-t-elle ajouté.

    Par ailleurs, l'association a invité les quelques 6.000 fans qu'elle compte sur le réseau FaceBook à y déposer leur photo avec le bonnet sur la tête, une trentaine d'entre eux s'étant déjà exécutés samedi midi.

    «Avec tout ce qui se passe actuellement, comme la burqa, c'est essentiel de défendre les lois de la femme car rien n'est acquis. Burqa et liberté c'est antinomique», a déclaré à l'AFP, Olivia, 22 ans, étudiante en hôtellerie.

    Une quinzaine de militantes de l'Association Ni Putes ni Soumises avaient défilé vêtues de burqas noires devant le siège du parti socialiste à la fin janvier pour réclamer son soutien à une disposition législative contre le voile intégral, alors que le parti de Martine Aubry est opposé à une «loi de circonstance».

    L'association féministe Ni Putes Ni Soumises (NPNS), née dans les quartiers de banlieue, avait été créée en 2003 dans la mouvance du vaste débat national qui avait pris corps en France avant le vote en mars 2004 de la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'école, dite loi sur le voile à l'école.

    L'Alsace.fr - 07.03.10
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    Gaëlle Mann

  • Les profs d'histoire à Auschwitz

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    CAMP D’AUSCHWITZ (POLOGNE), MARDI. Dans le camp, les visiteurs, confrontés à l’horreur, peuvent notamment voir des piles de boîtes de zyklon B, le gaz utilisé pour exterminer les déportés
    «Si je dis à mes élèves que les nazis ont exterminé six millions de Juifs, ça ne leur dit rien. Si je leur raconte Olga, 17 ans, obligée de piétiner des corps dans une fosse pour les tasser, là, ça leur parle… » Comme Pierre-Philippe, prof d’histoire dans un lycée professionnel du Val-d’Oise, ils sont formels : pour peu qu’on la rende « plus proche » grâce aux photos et films disponibles, ou à la parole des rescapés encore en vie, « enseigner la Shoah, ce n’est pas difficile ».

    Même si, comme le déplore Victoria, prof de lettres en collège à Strasbourg, « beaucoup d’élèves ne savent déjà même plus que cela a existé ». Mais prendre la Shoah en pleine figure, pendant quatre jours de voyage en Pologne, en compagnie de survivants ou d’enfants de déportés, c’est autre chose : « Mesurer l’indicible et comprendre pourquoi ça l’est. Un choc à chaque fois », confie Pierre, prof de lycée, éprouvé par sa visite des camps. La troisième en neuf ans pourtant. Auschwitz, Birkenau, le ghetto de Cracovie, Lublin et son camp d’extermination préservé en l’état de Majdanek, Varsovie… Une dizaine d’enseignants ont, selon leur région d’origine, pris sur leurs vacances ou promis à leur inspection de rattraper leurs pour s’envoler lundi dernier avec Charles et Arlette Testyler, et leur association Mémoire et vigilance des lycéens. Originaire de Slawków, petit bourg de Silésie, au sud de la Pologne, raflé le jour de ses 15 ans en juin 1942, il a survécu à deux années dans les camps. Elle, à la rafle du Vél’ d’Hiv’ puis à l’internement en avec 320 enfants et au chagrin de n’avoir jamais revu ce père disparu à Auschwitz, dont elle sait juste qu’il a été « logé » dans le pavillon 28.  L’une de ces bâtisses de brique rouge devant laquelle elle allume une bougie à chacun de ses passages. En 1995, avant que les conseils généraux et régionaux ne commencent à financer des voyages réguliers de collégiens, lycéens et profs, le couple a fondé son association, après une première visite. « J’y voyais des groupes de jeunes de tous les pays. Mais pas de Français.  On s’est dit que ce n’était pas possible », dit Arlette, qui, à 76 ans, consacre l’essentiel de son temps à ces voyages de la mémoire. Une douzaine en quinze ans. La plupart juste pour un jour, avec des élèves accompagnés de leurs profs. Et quatre, comme celui-ci, plus complets, avec l’aide du Crif, pour les enseignants avec des survivants et familles de déportés.
    Des témoignages, Pierre, David, Houria, profs d’histoire en lycée ou collège, en ont lu. Et entendu, à force de faire venir des survivants devant leurs élèves. « Quand Arlette est venue à Strasbourg témoigner devant ma classe de 3ème , on aurait entendu une mouche voler », confie Victoria, prof de français.
    A Slawków , c’est devant une rivière que l’on entendrait une mouche voler, quand Charles Testyler, 83 ans, y raconte son enfance « heureuse », les bains avec frères et soeurs dans l’eau qui serpente entre les bouleaux. Cette rivière, il l’a vue rouge quand les Allemands débarquant dans le bourg ont fusillé 140 Juifs.
     Silence dans le car entre Cracovie et Oswiecim, quand Jules, 87 ans, raconte sa survie de trente-quatre mois, les trois jours d’enfer en wagon plombé entre la et Auschwitz, la barbarie, de camp en camp jusqu’à Buchenwald.  Devant les montagnes de lunettes, valises confisquées et chaussures d’enfants, qui racontent aujourd’hui dans les baraques de brique d’Auschwitz ceux qui ne sont plus, devant la rangée industrielle de chambres à gaz de Birkenau, les profs prennent des notes, emmagasinent les photos. 
    Il fait un froid glacial dans la plaine du camp de Birkenau, comme entre les baraques de bois de Majdanek, abandonnées en l’état par les nazis, aux portes de Lublin et de l’Ukraine, mais les yeux rougis ne doivent rien au climat. Pierre-Philippe était pourtant déjà venu, mais il s’en doutait en grimpant dans l’avion lundi : « On ne s’habitue jamais. »
    Le Parisien - 06.03.10