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  • "La Rafle" diffusée dans les lycées?

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    Serge Klarsfeld
    (Cliquez sur la photo)
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    Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, a dit aujourd'hui souhaiter que le film "La rafle", qui relate la rafle du Vel d'Hiv le 16 juillet 1942, soit disponible sur la "plate-forme numérique" qui sera créée à la rentrée prochaine pour les lycées. M. Chatel était interrogé sur RTL, après que Serge Klarsfeld, fondateur de l'association des Fils et Filles des Déportés juifs de France, eut souhaité à l'antenne de la même radio que des DVD à prix modique de ce film soient mis à la disposition des enseignants et des élèves.

    "Je pense que le film 'La rafle' a vocation à être utilisé comme ressource pédagogique par nos enseignants pour nos élèves", a déclaré M. Chatel. "J'ai proposé aux producteurs qu'il fasse partie de la plate-forme numérique qu'on crée à la rentrée prochaine pour les lycées", a-t-il ajouté, expliquant que "ce système fonctionnera comme des vidéos à la demande, un catalogue de films de l'histoire du cinéma".

    "Je souhaite que 'La rafle' puisse faire partie de ce catalogue de films, j'ai eu de la part des producteurs une réponse intéressée à cette proposition", a ajouté le ministre. "Je dois les rencontrer prochainement pour essayer de concrétiser cette chose", a-t-il conclu.

    Le film "La rafle" de Rose Bosch sort mercredi en salles.
    Le Figaro - 06.03.10

  • Saccage d'un TER Saint-Raphaël-Nice

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    Gare de Nice
    TER SNCF GARE NICE - Alors que la police a difficilement réussi à mettre la main sur l’un des auteurs des 500.000 euros de dégâts occasionnés à des voitures de TER, Corail et TGV de la SNCF stationnées dans l’emprise de la gare de Nice lors de la nuit du 23 au 24 janvier dernier, on apprenait ce soir vendredi 5 mars 2010, qu’un TER venant à vide ( à priori ) de Saint-Raphaël était arrivé dans la capitale azuréenne avec 27 vitres brisées… de l’intérieur !

    Évidemment le Préfet Lamy fustige «ces nouvelles dégradations inqualifiables» et Christian Estrosi, Maire de Nice ne peut que, lui aussi, « condamner fermement les nouvelles dégradations commises sur le Train Express Régional en provenance de Saint-Raphaël» et s’il «fait toute confiance en la police pour identifier les coupables de ces nouveaux actes inqualifiables, il souhaite pour le bon fonctionnement de la chaîne pénale, que la justice puisse prendre rapidement des sanctions exemplaires. »

    Quant au jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années, soupçonné d'avoir saccagé les sept trains, une quinzaine d’automobiles et la supérette Schlecker de la rue Trachel, - ce sont les caméras de celle-ci qui ont permis de l’identifier - présenté à la justice, il a reconnu les faits selon le procureur de la république qui l'a inculpé mais laissé libre sous contrôle judiciaire.
    Originaire de la région parisienne il aurait, escorté de deux autres individus dont une jeune femme, agi sous l’emprise d’un excès de boisson.

    Nice-Matin - 05.03.10

  • Kouchner et "l'affaire de la Maison jaune"

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    En visite officielle au Kosovo, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a été interrogé le 1er mars par un journaliste à propos des rumeurs selon lesquelles il serait impliqué dans le scandale des trafics d’organe.

    Plusieurs médias serbes ont accusé M. Kouchner d’avoir couvert ces agissements lorsqu’il était Haut représentant des Nations Unies dans la région (1999-2001).

    « L’affaire de la Maison jaune », par référence à la couleur de la clinique clandestine où des organes étaient prélevés sur plus de 300 prisonniers civils serbes avant qu’ils ne soient exécutés, a été attestée par l’ancienne procureur du Tribunal pénal international Carla del Ponte dans son livre La caccia. Io e i criminali di guerra [Version française : La Traque, les criminels de guerre et moi (éd. Héloïse d’Ormesson, 2009)]. Quatre ans après les faits, les enquêteurs de Mme Del Ponte ont localisé la Maison jaune à Burrell (Albanie), mais n’ont pu y trouver d’indices permettant de reconstituer la filière.

    Sur proposition de la délégation russe, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a mandaté le sénateur suisse Dick Marty pour ouvrir une nouvelle enquête.

    En répondant à la presse, Bernard Kouchner ne manifeste aucune compassion pour les victimes et leurs familles. Fort étrangement il choisit de démentir la complicité passive qu’on lui impute en niant l’existence du crime. En outre, il qualifie de « salauds et d’assassins » ceux qui colportent cette rumeur ; des propos qui incluent Carla Del Ponte.

    voltairenet.org -  05.03.10

  • Pécresse: une "alerte SMS" en cas d'agression...

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    Valérie enverra un SMS lorsqu'elle sera agressée... 
    Au coeur d'une campagne qui lui promet une défaite sans appel contre le Jean-Paul Huchon, la chef de file de la majorité présidentielle aux régionales en Ile-de-, a emprunté vendredi soir l'une des lignes de bus les plus «chaudes» de la région parisienne, en Seine-Saint-Denis, la 122 entre mairie de Montreuil et Val de Fontenay.
    Objet de ce déplacement : la présentation d'un «système alerte agression par SMS dans les transports», permettant aux voyageurs témoins d'une agression de prévenir directement le service régional de la police des transports.

    Valérie Pécresse a expliqué qu'il s'agirait pour les témoins d'une agression de taper sur leur portable un numéro court et d'envoyer par SMS par exemple «RER B La Courneuve» ou «Alésia ligne 4».

    L'alerte serait immédiatement répercutée par la police des transports vers la patrouille de police la plus proche.

    Selon Mme Pécresse, ce serait un «système d'alerte supplémentaire discret, rapide, efficace et surtout pas anonyme».

    Les SMS «étant toujours identifiables», «il n'y aura pas de dérive», a-t-elle assuré. «Ce n'est pas un système de dénonciation anonyme, mais un système de témoignage pour des témoins aujourd'hui complètement désemparés».

    «Lorsqu'ils sont témoins d'une agression dans un métro, un bus ou un RER», les autres voyageurs «n'ont aucun moyen de prévenir rapidement et discrètement la police».

    «Ils peuvent appeler le 112 et parler ou alors tirer le signal d'alarme et n'ont donc pas d'autre choix que d'intervenir directement, a-t-elle dit. C'est à leurs risques et périls ou alors ils sont impuissants: dans certaines situations il est impossible d'intervenir tout seul quand l'agression est commise par un groupe».

    Selon elle, «c'est d'autant plus regrettable que les patrouilles de police et en uniforme circulent en permanence dans le réseau de transports et peuvent intervenir très rapidement».

    Elle souhaite que ce soit l'Ile-de-France qui mette en place le service via le Stif (syndicat des transports de la région).

    Elle a fait état d'une «hausse de 11% des agressions dans les bus et tramways dans les six premiers mois de l'année 2009» et d'une «augmentation de 38% des vols avec violence dans les bus Noctilien» (Ndlr : bus de nuit).

    Le Parisien - 06.03.10

     

  • Des agriculteurs résignés

    Eleveur de 60 vaches à Layolles dans l'Aveyron, Thibaut Dijols n'a pas été épargné par la chute des revenus (-34% en un an) qui touche les 600 000 agriculteurs français. Pour survivre, lui et sa mère ont ouvert un bar-tabac en parallèle.

    «C'est toujours un honneur de serrer la main du président même si on sait que ça ne va pas changer grand-chose pour nous», confie-t-il, alors que Nicolas Sarkozy s'éloigne de son stand après un arrêt de quelques minutes au cours duquel le jeune agriculteur dit avoir dressé au président les difficultés et l'avenir «sombre» de sa profession. «Je lui ai dit qu'il faut vraiment faire quelque chose et rapidement», relate-t-il.

    Devant son stand, qui propose des fromages, Jean-Luc Langlois suit des yeux le groupe présidentiel qui se fraye difficilement un passage au milieu de la nuée de journalistes. Comme nombre d'exposants, il aimerait bien que Nicolas Sarkozy s'aventure vers son stand et, pourquoi pas, goûte un de ses fromages. Las, il s'en retourne vers ses cartons.

    «Ca fait longtemps qu'on n'écoute plus les promesses»

    Il aurait souhaité lui dire qu'il a bien fait d'être venu. «Je n'imagine même pas ce qui se serait passé s'il n'était pas venu», avance ce producteur du Parc de Vercors en Rhône-Alpes.

    Peut-on alors parler de réconciliation ? «Il ne faut pas abuser. L'important c'est qu'il soit là», préfère-t-il retenir.

    «Ca fait longtemps qu'on n'écoute plus les promesses», lui emboîte le pas Franck Camus, propriétaire de l'exploitation du même nom à Arnac-La-Poste dans le Limousin. M. Camus dit qu'il ne parvient plus à prélever les salaires: «D'ici deux ans, 30% des agriculteurs vont disparaître», prédit-il.

    Le Parisien - 06.03.10

     

  • "Défendre l'agriculture au même titre que la finance"

    Le chef de l'Etat met sur la table 800 millions d'euros supplémentaires de prêts bonifiés, et 50 millions en plus d'allègements de frais financiers pour les emprunts anciens. Sans oublier l'exonération des charges patronales pour les saisonniers.

    En restant près de quatre heures ce matin au Salon de l'Agriculture à Paris, Nicolas Sarkozy aura voulu effacer dans les esprits le fait qu'il ne soit pas venu inaugurer la manifestation samedi dernier. Une visite qui a débuté vers 8 h 30 et qui s'est déroulée en deux parties de deux heures chacune. Dans un premier temps, le chef de l'Etat a rencontré les exposants des bovins du hall 1, puis ceux de la production végétale du hall 2 dans une cohue générale mais bien canalisée. Une ambiance bon enfant, où les applaudissements et les encouragements ont prédominé, toutefois sans aucune mesure avec l'ovation la veille réservée à Jacques Chirac. Quelques sifflets se sont fait entendre mais sans plus, sur l'escalier qui relie les deux halls.

    Ensuite, le président de la République a organisé, et c'est une première, une table ronde avec l'ensemble des syndicats agricoles représentatifs. Et plus seulement la FNSEA, le syndicat majoritaire dont une délégation avait été cependant reçue à l'Elysée mercredi dernier. «C'est une première, auparavant seule la FNSEA assistait à ce genre de table ronde à travers le conseil national de l'agriculture», souligne Frédéric Hénin, qui suit le secteur depuis plus de dix ans pour la publication agricole Terre Net.

     

    800 millions de prêts bonifiés

     

    C'est au cours de cet entretien, où étaient présents aussi des représentants de l'agroalimentaire, des assurances et des banques, soit au total une vingtaine de représentants, que le président de la République a annoncé ses mesures pour aider le secteur à sortir de la crise. «Je ferai pour l'agriculture française et européenne ce que nous avons déjà fait pour sauver la finance, a martelé Nicolas Sarkozy. Je ne céderai pas d'un millimètre.» En revanche, il a fait une croix sur les méthodes du passé pour soutenir le secteur agricole. «Il y a des voies que l'on a empruntées depuis une vingtaine d'années, celles des échanges de prix contre des subventions, qu'on ne peut plus emprunter aujourd'hui, a-t-il indiqué. Car dix ans après, il faut les rembourser». Le chef de l'Etat faisait allusion aux 500 millions d'euros d'aides retoquées par Bruxelles cet été et que les producteurs de fruits sont censés rembourser. «Les solutions que nous avons retenues pour assurer un prix aux éleveurs sont légales». En plus du plan d'aides d'urgence annoncé il y a quatre mois à Poligny dans le Jura, Nicolas Sarkozy a mis sur la table 850 millions de plus.

    Dans le détail, cela se ventile de la façon suivante : 800 millions pour les prêts bonifiés qui atteindront désormais 1,8 milliard d'euros, contre 1,5 milliard initialement prévu dans le plan de Poligny. «Toutes les demandes de prêts actuelles seront ainsi honorées», a affirmé le locataire de l'Elysée. Ce sont aussi 50 millions supplémentaires qui iront vers les agriculteurs au titre du FAC (Fonds d'allègement des charges). Ils serviront à alléger les frais financiers des emprunts anciens. Par ailleurs, le décret devant permettre l'exonération de l'intégralité des charges patronales pour les employeurs de saisonniers dans les fruits et légumes, paraîtra à la fin du mois. Une mesure de 170 millions d'euros déjà annoncée dans le Jura qui doit donner une meilleure compétitivité à la filière, avec une baisse de deux euros du coût horaire de cette main-d'œuvre intérimaire.

     

    «Une nouvelle méthode de mesures environnementales»

     

    Par ailleurs sur le front de l'environnement, le président a estimé que les agriculteurs avaient déjà beaucoup fait. «Je crois à une agriculture durable, cependant il faut changer les méthodes. J'ai demandé à Bruno Le Maire et Jean-Louis Borloo de tenir dès la semaine prochaine un premier groupe de travail autour d'une nouvelle méthode d'analyse des mesures environnementales en agriculture», a-t-il indiqué. Ce groupe de travail planchera autour de trois axes : une analyse de ce qui se fait chez nos voisins européens, une étude de l'impact économique et social sur les filières et un chiffrage du bénéfice attendu pour la société. Le président de la République a rappelé que les agriculteurs, à travers les prairies, permettaient de stocker le CO2. Un intérêt donc d'éviter le gaspillage de ces terres agricoles qui disparaissent au rythme d'un département tous les dix ans. Une taxe de 10% s'appliquera à toutes ventes de ces terres lorsqu'elles deviendront des terrains agricoles.

    Enfin, dans le débat sur l'avenir de la PAC, qui doit être revue avant 2013, Nicolas Sarkozy s'est dit prêt à diminuer le budget de plus de 50 milliards d'euros mais à condition que les agriculteurs vivent avec des prix décents et que l'on applique la préférence communautaire.

    A l'annonce de ces mesures les syndicats étaient mitigés, les plus septiques étant ceux de la Confédération Paysanne. «Ces mesures sont intéressantes et vont dans la bonne direction. Mais elles ne sont pas suffisantes, il faudrait aller vers la TVA sociale pour rendre plus compétitive l'agriculture français», a précisé François Lucas président de la Coordination rurale. La FNSEA s'est quant à elle félicitée de l'assouplissement des mesures agroenvironnementales. «Sans renier les objectifs de développement durable, on ne peut pas demander des investissements de plus en plus lourds aux agriculteurs s'il n'y a pas de prix rémunérateurs et des revenus, a réagi Jean-Michel Lemétayer, président de la Fnsea. L'agriculture ne doit pas devenir la sidérurgie ou le textile de demain», a-t-il ajouté.

    Vers 12h30, le président de la République a clos le débat, en promettant de revoir les parties présentes trois fois dans l'année pour faire un point avec elles du suivi des dossiers en cours. «J'étais heureux d'être avec vous», a-t-il lancé à la vingtaine de participants.

    Le Figaro - 06.03.10

  • "Il devrait monter sur une vache pour qu'on puisse mieux le voir!"

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    Le 6 mars 2010
    (Cliquez sur la photo)

    «Il devrait monter sur une vache pour qu'on puisse mieux le voir !» Au Salon de l'agriculture, une foule de curieux s'est rapidement formée sur le parcours de Nicolas Sarkozy, et ce malgré une arrivée plus matinale que prévu, ce samedi matin. Au lieu de débuter la visite à 9h30 comme initialement indiqué, Nicolas Sarkozy a surpris la quasi-totalité des journalistes en arrivant une heure en avance.

    Jeunes participants au concours des lycées agricoles, éleveurs équins, bovins, ovins mais aussi bouchers et fleuristes… Le président de la République a sacrifié à la tradition et a passé deux heures dans les allées, à la rencontre d'une filière agricole en grande difficulté. Après le bain de foule, il a annoncé de nouvelles mesures d'aide lors d'une table ronde avec les agriculteurs.

     

    «Il doit nous protéger contre les catastrophes»

     

    Parmi les rencontres marquantes de la matinée, Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec Jean-Paul Rault, éleveur de moutons en Vendée qui a perdu la quasi-totalité de son troupeau lors de la tempête Xynthia. «Je lui ai dit qu'il devait nous protéger contre les catastrophes à venir, parce que recommencer une fois, je veux bien, mais pas deux», raconte l'éleveur de Sainte Radegonde des Noyers. Seuls ont été sauvés les moutons qu'il a amenés à Paris pour les exposer au Salon.

    «Le président m'a répondu qu'il n'allait pas nous laisser tomber, qu'il allait nous aider à reconstruire. Et qu'il viendrait nous voir en Vendée», rapporte Jean-Paul Rault. L'éleveur a-t-il été réconforté par la parole présidentielle ? «Je n'ai pas d'a priori», répond-il. «Nous avons vu des chiffres pour l'aide, nous verrons bien à quoi cela va servir.»

    Plus politique, la filière viande a interpellé le chef de l'Etat à propos… de la Grèce. «Il avait l'air surpris et pas vraiment au courant, mais je lui ai demandé d'être très vigilant sur la question grecque : c'est notre premier client à l'exportation avec 70.000 tonnes», explique Denis Sibille, président d'Interbev, l'interprofession du bœuf, du mouton et du cheval. «Le nombre de défaillances est très élevé et nous nous abstenons maintenant d'y exporter, d'où un certain manque à gagner.»

     

    «Moins bavard que le président Chirac»

     

    L'échange a été plus vif avec le représentant de la Fédération nationale bovine (section de la FNSEA). Jean-Paul Fleury a demandé à Nicolas Sarkozy de moins écouter son ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo, et d'arbitrer plus souvent en faveur de son «excellent ministre de l'Agriculture», Bruno Lemaire. «Les arbitrages, c'est mon travail, je fais ceux que je dois faire», a répondu le président.

    Comme le veut la tradition, le président s'est vu offrir un panier de victuailles au stand des artisans bouchers. Une côte de bœuf et un gigot d'agneau. «Autant avec Chirac, je suis sûr que la viande était consommée, autant avec Nicolas Sarkozy, je n'en suis pas vraiment certain», estime toutefois Jean Claude Obriot, de l'Ecole professionnelle de la Boucherie. «Et puis, il est moins bavard que le président Chirac», se rappelle le boucher qui accueille au Salon les présidents depuis dix ans.

    Un peu curieux tout de même, Nicolas Sarkozy s'est enquêté de savoir en quel bois était fait les bâtons des jeunes du Lycée agricole de Laurent Sainte Marie, dans les Pyrénées-Atlantiques. En noisetier, ont-ils répondu. Un bois mi-dur, mi-flexible et surtout léger. Idéal pour tapoter le flanc des bêtes et les faire avancer.

    Le Figaro- 06.03.10

  • Le chômage au plus haut depuis dix ans

    En des préoccupations des Français et au coeur des débats de la campagne des régionales, le refait une entrée en scène fracassante. Il vient de battre des records : le cap des 10 % de chômeurs (DOM inclus, dont 9,6 % en métropole) a été franchi au quatrième trimestre 2009, portant à plus de 2,7 millions le nombre de demandeurs d’emploi inscrits sur les listes officielles de Pôle .

    Ce que montraient déjà les chiffres mensuels publiés par Bercy. La France retrouve ainsi son niveau d’il y a dix ans. C’est ce qu’a révélé hier l’Insee, après avoir péché par trop d’optimisme. En décembre, l’institut économique (rattaché au gouvernement) prévoyait en effet que la France ne franchirait la barre des 10 % qu’en juin 2010.

    Lanterne rouge pour le chômage des jeunes

     C’est dire la violence de la crise qui continue de frapper sur le front de l’emploi. Sur les trois derniers mois de l’année 2009, le nombre de chômeurs a bondi comme au pire moment de la tempête financière de 2008 : 150 000 demandeurs d’emploi de plus en trois mois. Une explosion pourtant en partie amortie par les mesures de chômage partiel utilisées abondamment par les entreprises. Et l’Insee enregistre un phénomène jamais vu : la dégradation de l’emploi des jeunes hommes de moins de 24 ans, dont près d’un quart (25,3 %) étaient au chômage fin 2009. Une première depuis la création des statistiques du chômage dans les années 1970. Plus généralement, avec la crise, les hommes payent un plus lourd tribut que les femmes. Et, pour la première fois, la courbe du chômage masculin (9,6 % en métropole, 10 % avec l’outre-mer), traditionnellement inférieure à celle des femmes, a rejoint cette dernière. Les femmes restent cependant davantage exposées aux petits boulots et à la pauvreté.

    L’embellie renvoyée à plus tard

     La baisse des chiffres du chômage annoncée le 25 janvier par le chef de l’Etat (sans doute à la lumière des précédentes prévisions de l’Insee) est donc reportée. Ce qu’avait anticipé le Premier ministre qui n’espérait pas d’amélioration avant la fin du deuxième trimestre. Prenant « note de la progression du chômage », Christine Lagarde et Laurent Wauquiez attirent néanmoins l’attention sur nos voisins. Et de rappeler que si la hausse est certes « supérieure en France de 22 % à son niveau de mai 2007 », elle « a plus que doublé aux Etats-Unis (+ 119 %) et en Espagne (+ 146 %) et a progressé de 34 % en zone euro ».


    Une chose est sûre, le chômage continuera d’augmenter au moins jusqu’à la mi-2010. Et, si le redémarrage de l’emploi est toujours décalé par rapport à l’activité, il passera d’abord par des temps partiels et de l’intérim. Certains économistes annoncent d’ailleurs une année sombre au plan social. « Le plus dur est devant nous, car le chômage va continuer d’augmenter, certes moins vite qu’avant, mais les nouveaux chômeurs s’ajoutent aux anciens, et de plus en plus de personnes vont tomber en fin de droits », s’inquiète Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Une question qui sera abordée aujourd’hui entre le gouvernement et les partenaires sociaux dans le cadre du dossier sur les chômeurs en fin de droits.

    Le parisien - 05.03.10

  • L'homme au hachoir du RER A et C

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    (Cliquez sur la photo)

    L'auteur présumé de huit vols sous la menace d'un couteau ou d'un hachoir de boucher sur les lignes A et C du RER depuis la mi-janvier a été interpellé jeudi matin à la gare de Sartrouville (Yvelines).

    Le 13 février, l'homme âgé de 20 ans, habitant Sartrouville, sans profession, avait menacé un voyageur sur la ligne C du RER à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) le dépouillant de ses biens.

    Il avait ensuite sévi sept fois sur la ligne A à Conflans-Fin-d'Oise, Houilles, (à deux reprises), puis à Nation et Val-de-Fontenay ainsi que sur la ligne C à Invalides et Musée d'Orsay.

    A chaque agression, c'est sous la menace d'un couteau ou d'un hachoir qu'il se faisait remettre téléphones portables et cartes bancaires, avec extorsion du code confidentiel, ainsi que d'autres objets personnels. En exploitant les images de vidéosurveillance des gares et des établissements bancaires où l'individu avait fait des retraits les policiers ont réussi à l'identifier.

    Repéré jeudi matin peu avant 11 heures à la gare de Sartrouville, sur la ligne A du RER, il a été interpellé par les policiers de la Sous-direction régionale de la police des transports en charge de l' et trouvé en possession d'un couteau de cuisine. Placé en garde à vue, il a avoué les faits et a été reconnu par six de ses victimes. Il devait être déféré vendredi soir au parquet de Paris.

    Le Parisien - 05.03.10

  • Medvedev à Notre-Dame de Paris

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    Le front de Dmitri Medvedev, posé sur une icône de la Vierge, à Notre Dame de Paris, mardi 2 mars, surprend. Un président russe - baptisé dans l'Eglise orthodoxe à l'âge de 23 ans - se recueille dans une cathédrale catholique. Il s'y tient, accompagné de sa femme, une fervente chrétienne. Il suit l'office de la vénération des reliques de la Sainte Couronne d'épines. Devant des caméras, certes. Mais qui peut mettre en doute la sincérité de la foi ou juger du sanctuaire intérieur de l'homme ?

    Rien n'obligeait toutefois ce chef d'Etat à prévoir une telle étape spirituelle dans la capitale française. Ce qui lui donne, dès lors, un sens symbolique et politique. Pour l'occident, elle confirme que la reconstruction russe renoue sérieusement avec les valeurs chrétiennes de cette terre où l'Eglise orthodoxe a pourtant vécu l'un des plus cruels martyrs du vingtième siècle. Pour la Russie, elle s'inscrit dans la suite logique d'une collaboration, aussi inattendue que totalement assumée aujourd'hui, entre l'Etat et l'Eglise. Le défunt Patriarche de Moscou, Alexis II, avait d'ailleurs posé le même geste à Paris, il y a deux ans. Tout comme le Tsar, Nicolas II...en 1896.

    Certains s'inquiètent, dans les milieux orthodoxes, de ce « mélange » russe entre politique et religion. L'Eglise se compromettrait avec un Etat manipulateur en quête d'une image de bonne conduite. On redoute aussi, dans les mêmes milieux, la stratégie de conquête de l'Eglise orthodoxe russe en France (création d'un séminaire en région parisienne ; achat du siège de Meteo-France à Paris pour y édifier une cathédrale orthodoxe russe). Offensive qui serait appuyée par l'Etat russe (récupération juridique de la propriété de la cathédrale orthodoxe de Nice). D'autres enfin, dans des milieux plus politiques, ne supportent pas l'amalgame entre un système politique fort, peu familier des droits de l'homme, et une religion chrétienne.

    Religio blog - 04.03.10

  • Un doctorant tunisien en rétention...

    Un doctorant tunisien de l'université Paris 1, âgé de 37 ans, a été placé au centre de rétention administrative de Vincennes en vue de son expulsion, a-t-on appris aujourd'hui auprès du député (apparenté PCF) de Seine-Saint-Denis, Jean-Pierre Brard.

    En France depuis 2005, Anouar Shimi est en troisième année de thèse à l'institut de géographie de l'université Paris 1, spécialisé sur les enjeux liés à l'eau et au développement durable, selon Jean-Pierre Brard.

    Il a été arrêté lundi à son domicile à Beaugency, dans le Loiret, a-t-il ajouté, dénonçant "une expulsion indigne". Jean-Pierre Brard a indiqué qu'il était intervenu auprès du ministre de l'Immigration Eric Besson et que les services consulaires tunisiens allaient se pencher sur cette affaire.

    Le Figaro - 05.03.10

  • MORT DE STALINE LE 5 MARS 1953

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    Joseph (Iossif) Vissarionovitch Djougachvili  (1878-1953)
    Il y a 57 ans, le 5 mars 1953, le dictateur Joseph STALINE mourrait. Le monde était ainsi débarrassé d’un des plus grands criminels de tous les temps et de toute l’histoire. Il est bien évidemment impossible de rendre un quelconque hommage à cet abominable tortionnaire dont le XXe siècle se serait bien passé.

    C’est aux dizaines de millions de morts du Stalinisme qu’il nous faut rendre hommage. Ces femmes et ces hommes spoliés, déportés, torturés, massacrés, éliminés par la barbarie stalinienne. Ces millions de morts dont on ne parle jamais, ces millions de morts volontairement oubliés, ces millions de morts qui n’intéressent personne !

    Surnommé à tort « le petit père des peuples », appellation désignant traditionnellement les Tsars de l’Empire Russe, le tyran STALINE était en réalité le petit père des pires exactions et des pires ignominies.

    Pourquoi ce silence sur les millions de morts du communisme ? Pourquoi n’évoque-t-on jamais ces génocides orchestrés par STALINE ? Pourquoi ce silence sur les atrocités des Goulags ? A quand toute la vérité sur ces exterminations de masse ? A quand un grand procès du Communisme ?

    Le respect des morts ne se partage pas et il serait temps d’effectuer, à l’égard des victimes du Communisme, un véritable et légitime devoir de mémoire.

    Voila ce que devraient méditer les promoteurs de la liberticide Loi du communiste GAYSSOT, cette Loi qui ne connaît et reconnait qu’un seul crime contre l’humanité.

    Alexandre Simonnot

    Staline a-t-il été empoisonné?

    Le soir du 28 février 1953, Staline emprunte une des trois voitures devant le mener à sa datcha près de Moscou, les deux autres étant des leurres, chaque voiture prend un itinéraire différent chaque soir. Il passe la soirée à sa datcha puis monte se coucher dans une de ses sept chambres, toutes fermées par une porte blindée.

    Staline ne se manifeste pas pendant toute la journée du 1er mars. Dans la nuit du 1er au 2 mars, le chef de la garde convoque les principaux collaborateurs de Staline à la datcha (Khrouchtchev, Boulganine, Béria, Malenkov, etc.) qui décident de forcer les portes. Ils découvrent alors Staline tout habillé, allongé sur le tapis, inconscient, frappé par une attaque cérébrale mais pas encore mort.

    Ils déplacent Staline sur le canapé du salon avant de décider ce qu'il convenait de faire. Ayant peur de son courroux s'ils lui faisaient mal (il faut se rappeler que Staline soupçonnait ses médecins de vouloir le tuer), ils attendent plusieurs heures avant d'appeler un médecin. Selon certains témoignages, Béria s'opposa à la convocation de médecins, sachant que Staline préparait une purge qui le concernait ; il avait donc tout intérêt à ce que Staline meure. Lorsque le médecin arrive, il est trop tard, Staline est déclaré mort le 5 mars à 6h du matin.

    L'aura de Staline est telle que les autorités font en sorte de passer sous silence, pendant près d'une semaine, la mort du compositeur Sergueï Prokofiev dont le décès est survenu le même jour, 50 minutes avant celle du « Petit père des peuples ».

    Les funérailles de Joseph Staline se tiennent le 9 mars à Moscou. Elles sont marquées par une terrible bousculade qui fait des centaines de victimes. Dans le monde socialiste, dans le mouvement communiste international et chez les anciens Alliés de la Seconde Guerre mondiale, le chagrin et la déférence semblent alors les sentiments dominants, au moins en public, ainsi que la peur devant un avenir désormais incertain.

    Exposé au côtés de Lénine dans le mausolée de la place Rouge, il en est déplacé en 1961 pour être enterré entre le mausolée et le mur du Kremlin, dans ce qui deviendra un petit cimetière des hauts personnages de l'URSS.

    (Wikipédia)

  • La fillette de 8 ans kidnappée a été violée

    Une information judiciaire pour "enlèvement sur mineure de quinze ans" et "viol" a été ouverte aujourd'hui à Nîmes après le kidnapping mercredi soir à La Grand-Combe (Gard) d'une fillette de huit ans retrouvée vivante quelques heures après, a-t-on appris de source judiciaire.

    Le parquet nîmois a requis le placement en détention provisoire de son ravisseur présumé, déjà condamné pour agression sexuelle sur mineur, qui devait être présenté à un juge d'instruction.

    Lors de sa garde à vue à la Brigade des recherches d'Alès, le suspect a reconnu avoir imposé une fellation à sa victime qui l'avait accusé. Il a aussi avoué lui avoir diffusé un film pornographique et l'avoir emmenée au cimetière où l'enfant avait été retrouvée dans la nuit de mercredi à jeudi.

    La fillette de huit ans avait été confiée par sa mère à un voisin qui habitait dans le même immeuble et dont elle ignorait le passé judiciaire. Mercredi vers 20h30, elle avait constaté leur disparition et alerté les gendarmes. Un important dispositif de recherches avait alors été mis en place. Vers trois heures du matin, la fillette et l'homme avaient été repérés aux abords du cimetière.

    Le Figaro - 05.03.10

  • Clandestins: la supercherie du gouvernement!

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    Sans-papiers
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
    Un examen détaillé du volumineux « sixième rapport au parlement sur la politique d’immigration » présenté en Janvier dernier et couvrant l’année 2008 permet de pointer une fois de plus l’échec du gouvernement en matière de lutte contre l’immigration clandestine, malgré la priorité de façade affichée.

    En 2008, il n’y a eu en effet que 29.726 « éloignements » sur un total de 101.380 mesures prononcées, soit 70 % non exécutées… De plus, sur le chiffre annoncé des éloignements il y a eu 10.072 « retours aidés » qui sont pour l’essentiel ceux des fameux Roumains à qui l’on donne une prime et un billet d’avion pour rentrer chez eux mais qui, légalement, peuvent revenir peu après.. ! En réalité il n’y a donc eu que 19.654 expulsions réelles.
    D’un autre coté, toujours selon les chiffres officiels, 29.779 clandestins ont été finalement « admis au séjour », donc régularisés.


    Le nombre des régularisés en 2008 est donc 50 % supérieur à celui des expulsés réels.. !

    Nul doute que les candidats à l’immigration clandestine ne seront pas dissuadés par ces chiffres, bien au contraire ! Et contrairement aux affirmations de M.Besson, le nombre de clandestins ne cesse d’augmenter. Dans le même rapport on peut lire par exemple que le nombre de bénéficiaires de l’Aide Médicale d’Etat (A.M.E), réservée aux clandestins, bat tous les records, à 204.072 bénéficiaires au 31 Mars 2009 !

    Ceci démontre, une fois de plus, la tromperie qui consiste à faire croire aux Français que le gouvernement UMP et le Président de la République sont fermes en matière d’immigration clandestine, comme l’avait promis le candidat Sarkozy. La réalité est que rien ne change dans ce domaine comme dans d’autres, sinon en pire.

    NPI - 05.03.10

  • USA: les groupes extrémistes explosent

    Le nombre de groupuscules extrémistes ou paramilitaires d'extrême droite a plus que triplé l'an dernier aux Etats-Unis, une flambée alimentée par l'élection du premier président noir de l'histoire du pays et par la crise économique, selon l'étude annuelle d'une association.

    Le Southern Poverty Law Center, qui surveille ces mouvements, a dénombré l'an dernier 512 groupuscules actifs, contre 149 en 2008. Sur ce total, 127 étaient de véritables milices paramilitaires, contre 42 un an plus tôt. Le nombre de groupes d'autodéfense anti-immigrés ("nativistes") est passé de 173 à 309.

    "Nous avons constaté une explosion du nombre de milices et du mouvement patriote antigouvernemental en général", a expliqué Mark Potok, qui dirige le Southern Poverty Law Center. "Il s'agit d'un mouvement qui voit dans l'Etat l'ennemi public numéro un et qui se laisse entièrement dévorer par tout un tas de théories sur des complots présumés", a-t-il ajouté. "Pour eux, l'Etat fait partie d'une conspiration malfaisante qui a décidé d'éliminer les Américains."

    Le Figaro - 05.03.10

  • Pavot: la Russie met en cause la responsabilité de l'OTAN

    Champ de pavots afghanistan 3 mars 10.jpg

    En quelques années la consommation d’héroïne afghane est devenue un problème majeur de santé publique en Russie.

    Selon les données recoupées par l’ONU et par le Service fédéral russe pour le contrôle des stupéfiants, les récoltes de pavot à opium ont été multipliées par 40 depuis l’intervention états-unienne en Afghanistan, pour atteindre 7 500 tonnes en 2008.

    La culture du pavot s’étend sur au moins 193 000 hectares. La récolte est transformée grâce à des produits chimiques importés. Les plantations et les laboratoires sont situés à 92 % dans les zones où les troupes de l’OTAN exercent leur autorité.

    En 2008, l’héroïne afghane a tué plus de 100 000 de personnes dans le monde.

    Aussi Moscou a t-il décidé de mettre en cause la responsabilité de l’OTAN devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

    Officiellement, les stratèges US s’opposent aux fumigations des cultures pour ne pas se mettre à dos les paysans afghans. Ils préfèrent lutter contre l’importation des agents chimiques nécessaires.

    Durant la période soviétique, la CIA, conseillée par le directeur des services secrets français Alexandre de Marenches, avait encouragé les Moujahidnes à cultiver le pavot pour intoxiquer les jeunes soldats de l’Armée rouge. A l’époque, les produits chimiques nécessaires étaient importés par des agents français infiltrés dans l’association Médecins sans frontières. Le trafic était organisé sur place par la famille Karzai.

    De notoriété publique, l’essentiel de la production afghane actuelle est achetée et traitée par une organisation criminelle dirigée par le demi-frère du président Karzai et contrôlée par le Pentagone. La partie de la production destinée à l’Europe occidentale est acheminées par les avions des forces US vers camp Bondsteel (Kosovo), puis prise en charge par la mafia kosovare d’Hashim Thaçi. Ce dernier est devenu Premier ministre du Kosovo grâce au soutien de l’ambassadeur Frank Wisner Jr., et de Richard Holbrooke, actuel représentant spécial du président Obama pour l’Afghanistan.

    ==

    Pour en savoir plus :
    - Dans le secret des princes, entretien de Christine Ockrent-Kouchner avec Alexandre de Marenches (Stock, 1986).
    - « Le gouvernement kosovar et le crime organisé », par Jürgen Roth
    - « La géopolitique derrière la guerre bidon des États-Unis en Afghanistan », par F. William Engdahl

    voltairenet.org. 03/03/10

  • Ahmadinejad accuse les Etats-Unis du "plus important vol de l'Histoire humaine"

    Ahmadinejad drapeau iranien 5 mars.jpg

    Intervenant devant les représentants du D8 (un groupe de 8 Etats en développement composé du Bangladesh, de l’Indonésie, de l’Iran, de la Malaisie, du Pakistan et de la Turquie), le président iranien a dénoncé le système financier mondial.

    Pour Mahmoud Ahmadinejad, les Etats-Unis ont imprimé au cours des 30 dernières années pour 29 000 milliards de dollars en bons du Trésor et en billets, sans contrepartie réelle. Avec cette monnaie fictive, ils se sont emparés des principales richesses mondiales, réalisant le « plus important vol de l’Histoire humaine ».

    voltairenet.org - 03.03.10

  • Une fillette de 8 ans enlevée par un pédophile multirécidiviste

    Un homme d’une quarantaine d’années, condamné en 2004 à Toulon à sept ans de prison pour enlèvement et séquestration, a été interpellé mercredi soir à La Grand-Combe (Gard) après avoir kidnappé une fillette de 8 ans. Cet homme avait des antécédents judiciaires liés à d’autres faits à connotation sexuelle sur des mineurs.


    La fillette, qui était sa voisine, était venue chez lui mercredi utiliser son ordinateur. C’est la maman de la petite fille, surprise de ne pas la voir revenir qui s’est inquiétée vers 20 heures. En descendant au rez-de-chaussée, la mère de famille a constaté que l’appartement était allumé, vide, tandis qu’un pornographique était diffusé.

    Alertés, les gendarmes ont mis immédiatement en oeuvre des moyens considérables pour retrouver l’enfant. Ils ont sillonné et quadrillé la petite ville de 6 000 habitants.

    Alors que la chancellerie avait donné son accord pour le déclenchement du dispositif Alerte Enlèvement, la fillette et l’homme ont été aperçus à 3 heures du matin en train d’escalader le mur du cimetière. L’individu a pris la fuite, mais a été arrêté un kilomètre plus loin par les gendarmes. La fillette sous le choc a été conduite à l’hôpital. Hier, le procureur Thierry Lescouarc’h a confié qu’une
    de flagrance était en pour « enlèvement et séquestration de mineur de moins de 15 ans », passible de trente ans de réclusion. Mais, surtout, il est apparu que l’homme est inscrit dans le fichier des délinquants sexuels. Il a été libéré en juillet 2009 et était suivi par un juge d’application des peines d’Alès.

    Le magistrat n’a pas voulu donner d’explication sur une éventuelle agression sexuelle dont aurait pu être victime la fillette. Elle serait restée plusieurs heures dans la nuit noire avec son kidnappeur dans le cadre traumatisant du cimetière de La Grand-Combe. Le multirécidiviste est en prolongation de garde à vue et sera présenté ce matin au parquet de Nîmes, compétent en matière criminelle.

    Le Parisien - 05.03.10

  • MEMOIRE de la Shoah: Vichy complice, Pie XII savait...

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    Le Nouvel Observateur du jeudi 4 mars 2010 consacre un grand dossier à la Shoah, dont voici deux articles par Laurent Lemire:
     
    Vichy complice
     
    Le 20 janvier 1942, à la conférence de Wannsee, les dignitaires nazis mettent au point les grandes lignes de la solution finale destinée à l’extermination des juifs d’Europe. Le 1er février 1942, Maurice Papon est nommé secrétaire général de la préfecture de Gironde, à Bordeaux, en zone occupée. De juillet 1942 à juin 1944, 11 convois transportent de Bordeaux à Drancy près de 1 600 juifs, qui seront ensuite acheminés vers Auschwitz.
     
    Les documents produits lors du procès de Maurice Papon en 1998 ne laissent planer aucun doute sur son action. Le 2 avril 1998, la cour d’assises de la Gironde l’a condamné à dix années de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l’humanité. Au cours des audiences, Maurice Papon s’est toujours défendu d’avoir vraiment connu les plans des nazis en n’ayant fait que son travail de fonctionnaire. Mais les documents infirment ses déclarations. Ainsi, le 28 juillet 1942, Maurice Papon demande à l’intendant de police régional d’aviser les autorités allemandes que les juifs Robert Goldenberg, Viktor Braun et Léon Librach ont bien été transférés à Drancy.
     
    Du côté du gouvernement de Vichy, la responsabilité est encore plus nette. Le 2 juillet 1942, René Bousquet, secrétaire général de la police dans le gouvernement Laval, et le général SS Karl Oberg, commandant de la police et du SD – le service de sécurité – allemands, signent un accord de coopération en matière de politique antijuive. Deux jours plus tard, le 4 juillet, Pierre Laval suggère que les rafles n’épargnent pas les enfants de moins de 16 ans pour assurer le "regroupement des familles", ce que les Allemands ne réclamaient pas. Mesure d’un cynisme terrifiant, expliqueront certains historiens, car Pierre Laval ne voulait surtout pas avoir à faire avec les enfants des victimes après la guerre. Lors de la rafle du Vél’d’Hiv’ des 16 et 17 juillet 1942, 12 884 juifs sont arrêtés, dont 4 051 enfants…
     
    Face à la réprobation qui commence à poindre dans la population française et aux interrogations qui surgissent, le 2 septembre 1942, Laval rencontre Oberg. Objectif : se mettre d’accord sur une "convention de langage" en réponse aux questions concernant la destination des juifs. "Il a été convenu que le président Laval communique en réponse à de telles questions que les juifs transférés de la zone non occupée aux Autorités d’Occupation sont transportés pour être employés au travail dans le gouvernement général". Laval qui n’a rien voulu savoir s’en tiendra à cette version de juifs emmenés en Pologne pour y cultiver les terres de leur futur Etat…
     
    Donc l’Etat français et ses principaux responsables, Pétain, Laval et Darlan, savaient. Ni plus ni moins que les autres Etats. Dès 1942, les hommes de Vichy se doutaient d’un "terrible secret", selon la formule de l’historien américain Walter Laqueur, sans pouvoir, dans un premier temps, imaginer l’ampleur de ce qui se déroulait puisqu’il n’y a jamais eu dans la Révolution nationale de projet d’anéantissement physique des juifs. Mais le régime pétainiste y a participé en mettant l’administration et la police françaises au service des Allemands. Par la suite, à mesure que la solution finale se précisait, elle devint secondaire à leurs yeux puisque la machine à détruire était en marche et que rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Par son antisémitisme officiel et sa politique d’exclusion, Vichy l’a alimentée en se retranchant derrière la raison d’Etat et le vocabulaire mis au point par les nazis pour ne pas avoir à en parler.
     
     
    Dès 1942, le Vatican savait...
     
    Rome, 16 octobre 1943. Les autorités allemandes organisent une rafle sous les fenêtres du pape Pie XII : 1 020 juifs sont déportés vers Auschwitz pour y être exterminés. Seize d’entre eux, dont une femme, reviendront. Qu’a fait le Vatican ? Qu’a entrepris Eugenio Pacelli (1876-1958), ce juriste à la politique tortueuse, devenu pape le 2 mars 1939 sous le nom de Pie XII, aux prises avec un IIIe Reich qui ne l’appréciait guère et qui n’a envoyé aucun représentant à son couronnement ? Le souverain pontife serait intervenu auprès des autorités allemandes avant la rafle, mais aucun document, à ce jour, ne le prouve. Reste donc l’imperturbable silence, curieux mélange de précaution et de peur qui met mal à l’aise depuis plus de soixante ans.
     
    En 1963, la pièce du dramaturge allemand Rolf Hochhuth, "le Vicaire", met ouvertement en cause Pie XII sur la scène publique. Face au tollé, Paul VI demande à des historiens de faire le point. Cela donne onze gros volumes parus en 1997 qui ne calment rien. Deux ans plus tard, Jean-Paul II demande la même chose à six historiens juifs et catholiques. Là encore l’unanimité ne se fait pas. Les mêmes silences posent toujours problème. Le fameux message de Noël 1942 que le Vatican présente comme une référence implicite au génocide ne suffit pas à convaincre. Pie XII y évoque "ces centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, parfois seulement en raison de leur nationalité ou de leur race, sont vouées à la mort ou à l’extinction progressive". Il atteste seulement que dès 1942 le Vatican comme les Alliés savaient ce qui se tramait en Europe. En novembre, Rome envoya à Washington des informations confirmant l’utilisation des chambres à gaz.
     
    En 2005, le livre de l’historien britannique John Cornwell signe une condamnation sans appel de la politique du Vatican à cette époque. Il a intitulé sa biographie de Pie XII, "le Pape et Hitler". Il installe ainsi la confusion entre le fait d’avoir été un pape à l’époque de Hitler et un souverain pontife à la botte du Führer, surtout lorsque l’on sait que les deux hommes se méprisaient. Hitler avait même envisagé de faire enlever Pie XII en 1943 pour servir d’otage en échange de la libération de Mussolini…
     
    A force de diplomatie, l’action du pape est devenue invisible aux yeux des historiens et du grand public. Bien sûr, le Vatican a hébergé 477 juifs italiens, dont le grand rabbin de Rome et 4 000 autres ont été accueillis dans diverses institutions dont la résidence papale de Castel Gandolfo. Mais la volonté de Benoît XVI de voir son pâle prédécesseur rejoindre le cortège des saints a de quoi surprendre.
     
    CRIF - 04.03.10