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  • Un petit garçon de 10 ans violé dans les toilettes d'un centre commercial

    Un petit garçon de dix ans qui était aux toilettes dans un centre commercial du Mans a été violé par un jeune homme de 19 ans. La mère de l'enfant qui ne se doutait de rien, attendait son fils à la sortie, quand une personne, témoin de la scène, a donné l'alerte. Pris sur le fait, l'agresseur a été aussitôt arrêté par les agents de sécurité de la galerie marchande, avant que la police n'arrive.

       Vendredi, au terme de sa garde à vue, le suspect a été présenté au parquet qui a demandé l'ouverture d'une information judiciaire pour sur mineur.

    Le Parisien - 30.04.10

  • Plus de précisions sur l'agression d'un juif à Strasbourg

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    Roland Ries le maire de Strsbourg
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    Juif portant la kippa
    Un juif portant la kippa a été légèrement blessé vendredi au centre de Strasbourg par deux hommes souffrant de troubles psychiatriques, qui l'ont frappé à coups de couteau et de barre de fer, un acte dénoncé comme "antisémite" par la communauté juive.

    "Il s'agit bien d'une agression antisémite", a déclaré à l'AFP Pierre Lévy, délégué régional du Conseil représentatif des institutions juives de France.

    "Nous dénonçons cet acte ignoble, un acte de violence antisémite commis en plein jour et en plein centre de Strasbourg", a dit de son côté le grand rabbin de Strasbourg René Gutman. Cependant, il s'agit d'une agression commise par un "sujet psychiatrique" et donc d'un "acte isolé", a ajouté le rabbin, qui s'exprimait sur les antennes régionales de France 3 et France Bleu.

    "L'acte est limité, mais la communauté va être très émue et peut-être même inquiète par le fait qu'un juif, par le fait qu'il soit reconnaissable, puisse être victime de n'importe quelle agression", a ajouté le responsable religieux.

    Selon le parquet, qui ne s'est pas prononcé sur le caractère antisémite de l'agression, deux suspects ont été rapidement interpellés et placés en garde à vue.

    D'après la LICRA et le grand rabbin, le motif de l'agression pourrait être à chercher dans le passé de l'un des agresseurs présumés.

    Celui-ci aurait été par le passé hospitalisé en milieu psychiatrique sur décision d'un médecin juif, ce qui l'aurait amené à "nourrir une haine contre les juifs", selon Maud Nisand, avocate strasbourgeoise de la LICRA. Selon un témoignage recueilli par cette association, il aurait déclaré aux enquêteurs: "c'est à cause de psys juifs que j'ai été à l'hôpital".

    La victime, âgée de 41 ans, a été hospitalisée. Elle a d'abord été blessée superficiellement à l'arme blanche au niveau de l'épaule ou de la nuque. Puis elle est tombée à terre, où elle a été frappée avec une barre de fer, selon Me Nisand.

    Dans l'après-midi, le blessé a reçu la visite du grand rabbin à l'hôpital. "Je voudrais rassurer la communauté et l'ensemble de nos concitoyens. Il va beaucoup mieux", a dit M. Gutman. "Il devrait normalement pouvoir rentrer chez lui".

    Selon une source proche de l'enquête, l'auteur des coups et son complice souffrent tous deux de problèmes psychiatriques.

    Les faits ont eu lieu en milieu de journée sur une place très fréquentée du centre-ville, alors que la victime quittait un tramway.

    Un journaliste des DNA, qui a assisté à l'interpellation de l'un des suspects par une patrouille de policiers à bicyclette, a rapporté que celui-ci portait une "sorte de chéchia" sur la tête. Le rabbin Gutman a évoqué lui-même le fait que le principal agresseur présumé serait "de confession musulmane ou d'origine arabe". "Mais nous ne voulons surtout pas généraliser", a-t-il ajouté.

    Le sénateur-maire socialiste de Strasbourg Roland Ries a condamné dans un communiqué un "acte d'une rare violence", indiquant que "les premiers éléments de l'enquête font état d'une agression à caractère antisémite, commise par un déséquilibré".

    De son côté le président (UMP) de la Région Alsace, Philippe Richert, s'est dit "révolté" par des violences dont "le caractère antisémite ne semble faire aucun doute".

    L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) qui "dénonce cet acte extrêmement violent à caractère antisémite s'inquiète du climat délétère de violences racistes et antisémites qui s'est installé cette semaine, cette agression faisant suite au mitraillage d'une mosquée à Istres, ainsi que d'une boucherie halal à Marseille"...

    Le Point - 30/04/10

  • Marine Le Pen: la burqa n'est que la partie émergée de l'iceberg

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    La vice-présidente du Front national, Marine Le Pen, a déclaré aujourd'hui qu'avec une loi d'interdiction du voile intégral, le gouvernement ne s'attaquait qu'"à la partie émergée de l'iceberg".

    Selon une version du futur texte de loi révélée par Le Figaro aujourd'hui, le gouvernement projette de punir de 150 euros d'amende le port du voile intégral et d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende le fait de l'imposer à une femme. Interrogée sur France Info, Marine Le Pen, candidate à la succession de son père à la tête du parti d'extrême droite, a estimé qu'"on ne s'attaque là qu'à la partie émergée de l'iceberg". "En réalité, il fallait contre tous les communautarismes une loi intégrale et il fallait inscrire dans la Constitution 'la République ne reconnaît aucune communauté'", a ajouté Marine Le Pen.

    "Quand on aura réglé le problème de la burqa, on aura toujours le problème de la polygamie, on aura toujours le problème de la prière dans les rues des grandes villes, on aura toujours le problème du bannissement du porc dans les cantines, c'est-à-dire toutes ces revendications communautaristes quotidiennes auxquelles les Français sont confrontés", a poursuivi la députée européenne.

    Un peu plus tôt sur Europe 1, Marine Le Pen avait assuré que le "combat" des idées du Front national ne faisait "que commencer", alors que les militants du parti doivent se retrouver demain pour le traditionnel défilé du 1er mai. Elle a aussi affirmé que "l'ensemble de l'actualité" donnait "totalement raison" au FN, "de la Grèce, en passant par la Belgique, par la burqa, la fraude aux allocations familiales, l'explosion de l'insécurité".
    Le Figaro - 30/04/10

  • Un juif agressé à Strasbourg

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    Un homme d'une quarantaine d'années, portant la kippa juive, a été violemment agressé en milieu de journée au centre de Strasbourg par deux hommes qui l'ont blessé de deux coups de couteau, a l'indiqué Pierre Lévy, délégué du CRIF en Alsace.
    Le Figaro - 30/04/10

  • Verdict clément pour Charles Pasqua - Comme on pouvait s'y attendre, il n'ira pas en prison

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    L'ancien ministre de l'Intérieur a été relaxé dans deux des trois affaires pour lesquelles il était jugé par la Cour de justice de la République. Dans la troisième, il échappe à l'emprisonnement comme à l'amende.

    Charles Pasqua n'ira pas derrière les barreaux. Le sénateur des Hauts-de-Seine a été condamné vendredi par la Cour de justice de la République à un an de prison avec sursis, sans amende, pour «complicité et recel d'abus de bien sociaux» dans l'affaire de la Sofremi. La CJR l'a en revanche relaxé dans les deux autres affaires pour lesquelles il comparaissait.

    La Cour, qui motivera son arrêt lundi, a par ailleurs ordonné une confusion de cette peine avec celle de 18 mois d'emprisonnement avec sursis déjà prononcée par une juridiction de droit commun dans l'affaire du casino d'Annemasse. Un des avocats du sénateur a d'ailleurs annoncé vendredi qu'il envisage de demander la révision de cette condamnation définitive.

    Concrètement, la décision de la CJR ne change donc rien à la situation qui était celle de Charles Pasqua avant ce procès. L'arrêt de la Cour est très en retrait du réquisitoire de l'avocat général, Yves Charpenel, qui avait réclamé jeudi quatre ans de prison dont deux fermes, 200.000 euros d'amende et la «privation des droits électifs» du sénateur des Hauts-de-Seine.

     

    «Comment peut-on imaginer que je me sois laissé corrompre ?»

     

    «C'est peut-être une condamnation avec sursis - nous verrons ce que nous en ferons - mais c'est aussi deux relaxes de plus», s'est réjoui l'intéressé à l'issue du procès. «Les accusations de corruption ont disparu», a-t-il souligné avant de s'exclamer : «Comment peut-on imaginer que je me sois laissé corrompre ?» Vindicatif, il s'en est ensuite pris une nouvelle fois sans le nommer à Philippe Courroye, le magistrat qui avait instruit ces trois affaires, dénonçant une «instruction construite à charge, de manière partiale».

    «Les gens qui comme moi se sont battus, ce n'est pas pour qu'une partie de l'instruction et des policiers se comportent comme dans un Etat totalitaire, c'est inacceptable», a-t-il dénoncé. «Il appartient au ministre de la Justice de tirer les conséquences de tout ce qui s'est dit au cours de l'audience concernant les outrances, les atteintes portées aux droits de la personne dans le cadre des gardes à vue», a-t-il ajouté, réclamant à ses collègues parlementaires une commission d'enquête.

     

    Cinq jours pour se pourvoir en cassation

     

    L'affaire de la Sofremi, dans laquelle Charles Pasqua est reconnu coupable, concerne d'importants détournements de fonds. La Sofremi, organisme dépendant du ministère de l'Intérieur, est chargé de promouvoir la vente de matériel de police à l'étranger. Alors que Charles Pasqua était place Beauvau, des commissions injustifiées s'élevant à quelque 36 millions de francs (5,4 millions d'euros) ont été versées dans quatre marchés au Koweït, en Colombie, en Argentine et au Brésil. Une part importante de cet argent a bénéficié à l'entourage du ministre, notamment à son fils Pierre-Philippe Pasqua. Ce dernier, ainsi que Pierre Falcone, ont été condamnés dans cette affaire à deux ans de prison dont un ferme.

    Outre celle-ci, Charles Pasqua était mis en cause pour «corruption passive» et «complicité et recel d'abus de biens sociaux» dans deux affaires datant de l'époque où il était place Beauvau. Il s'agissait d'une autorisation d'exploitation accordée au casino d'Annemasse en échange présumé d'un financement électoral ultérieur - qui lui a valu condamnation par un tribunal de de droit commun - et d'un pot-de-vin extorqué au groupe GEC-Alsthom en contrepartie du déménagement d'une de ses filiales.

    Le ministère public et le prévenu disposent désormais, s'ils le souhaitent, de cinq jours pour se pourvoir en cassation. Le recours ne peut donc se faire que sur la forme et non sur le fond. Un pourvoi en cassation suspendrait l'exécution du jugement. Si la Cour de cassation est saisie et qu'elle décide d'annuler l'arrêt de la CJR, un nouveau procès devra être organisé devant une cour composée de nouveaux juges.

    Le Figaro - 30/04/10

  • Après le reportage des "Infiltrés", la justice ouvre une enquête à Bordeaux

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    L'abbé Philippe Laguérie (Cliquez sur la photo)

    La diffusion mardi par France 2 d'un reportage en caméra cachée sur un groupuscule d'extrême droite et le milieu catholique traditionaliste bordelais dans lequel sont tenus des propos racistes et antisémites a suscité l'indignation, poussant la justice à ouvrir une enquête.

    Après les réactions politiques, religieuses et associatives, qui se sont succédées tout au long de le semaine, le parquet de Bordeaux a annoncé avoir ouvert jeudi "une enquête préliminaire" suite à la diffusion "dans le cadre de l'émission Les Infiltrés du reportage intitulé "A l'extrême droite du père", révélateur d'agissements susceptibles d'incriminations pénales".

    Ce reportage, produit par l'agence Capa, s'intéresse à un groupuscule d'extrême droite, Dies Irae, dirigé par un ex-militant du Front national, et fait un lien avec le milieu catholique intégriste, représenté à Bordeaux par l'Institut du Bon pasteur, dirigé par l'abbé Philippe Laguérie, ancien curé de l'église traditionaliste parisienne Saint-Nicolas du Chardonnet.

    L'Institut du Bon pasteur dispose d'un lieu de culte - l'église Saint Eloi, située en centre-ville - et un de ses proches gère l'école privée hors-contrat Saint-Projet, où le journaliste a été témoin de chants et discours racistes et antisémites proférés tant par des élèves que par certains parents ou enseignants.

    L'école, ouverte depuis environ 5 ans et qui accueille 85 élèves du primaire au collège, a été contrôlée courant mars par l'inspection d'académie, alertée par les rumeurs entourant la prochaine diffusion du reportage.

    Ce contrôle a mis en lumière "un certain nombre d'insuffisances graves", notamment concernant les enseignements d'histoire et de sciences, a indiqué à l'AFP le recteur d'académie, Jean-Louis Nembrini, qui, "en tant que citoyen", s'est déclaré "horrifié" par les propos entendu dans le reportage.

    Dies Irae compterait environ 150 membres, plutôt jeunes, qui arborent des insignes franquistes et tiennent devant le journaliste infiltré des propos violemment anti-juifs, anti-arabes et anti-noirs.

    Au fil des conversations, les militants disent aussi leur attachement à l'église traditionnelle, celle d'avant le concile Vatican II, représentée à Bordeaux par l'abbé Laguérie.

    Apparaissant - le visage flouté - dans une séquence du film, l'abbé Laguérie, ancien proche de monseigneur Marcel Lefebvre, a dénoncé auprès de l'AFP un "amalgame odieux" entre "des fous furieux racistes et antisémites" qu'il "ne connaît pas" et sa paroisse.

    Seulement admet-il connaître "à titre personnel" Fabrice Sorlin, le fondateur de Dies Irae, candidat FN aux législatives de 2007 en Gironde mais exclu l'année suivante, qu'il a "marié dans le Berry".

    Sur un blog, Dies Irae a estimé que "le but" de ce reportage était "de salir encore une fois l'église catholique tout en stigmatisant la mouvance traditionnelle".

    En début de semaine, en plein conseil municipal, l'opposition socialiste avait interpellé le maire UMP de Bordeaux Alain Juppé, qui avait attribué en 2002 aux ouailles de l'abbé Laguérie la jouissance de l'église Saint-Eloi, une délibération ensuite cassée par des décisions de justice jamais appliquées.

    Mercredi, M. Juppé a demandé, par courrier, au préfet et au recteur d'académie des "poursuites judiciaires (...) une fois les faits avérés". Sollicités vendredi par l'AFP, ses services se sont toutefois refusés à de plus amples commentaires.

    Le Point - 30 avril 2010

  • Berlin 30 avril 1945

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    Mort  d'Adolf Hitler
    24e Chancelier du Reich (30 janvier 1933-30 avril 1945)

  • CHARD

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  • L'ALBATROS

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    Albatros au-dessus des mers australes (Cliquez sur la photo)

    Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
    Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
    Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
    Le navire glissant sur les gouffres amers.

    A peine les ont-ils déposés sur les planches,
    Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
    Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
    Comme des avirons traîner à coté d'eux.

    Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
    Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
    L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
    L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!

    Le Poète est semblable au prince des nuées
    Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
    Exilé sur le sol au milieu des huées,
    Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

     

    Charles Baudelaire (Les Fleurs du mal)
  • Arrestation d'un sans-papiers moldave

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    Drapeau de la Moldavie

    JUVISY-SUR-ORGE (ESSONNE). «Pas gentils, les policiers. » Les mots sont simples dans la bouche de Daniel*, mais ils résument la peur et l’incompréhension de ce garçon de trois ans. Jeudi dernier, il a passé une partie de la soirée au commissariat de Juvisy où son père, un sans-papiers moldave de 43 ans, avait été placé en garde à vue.

    Ce jour-là, Alexandre*, qui revient du centre de loisirs avec son fils, s’arrête acheter des cigarettes et se gare en double file. A la sortie, les policiers l’attendent, contrôlent ses papiers. En situation irrégulière, il est menotté et emmené au commissariat avec son fils. « Ils m’ont attaché à une chaise pendant vingt minutes, raconte-il, dans un français laborieux. Puis ils m’ont arraché Daniel. Je disais : Non, non, je suis son père . »
    Les policiers appellent la maman, Maria*, qui travaille à , à plus d’une heure de transport de là. « Ils m’ont dit : Venez chercher votre fils tout de suite, sinon il ira dans un foyer . » Paniquée, elle appelle un cousin pour qu’il tente de récupérer l’enfant, saute dans le RER. Le cousin arrive, « entend Daniel pleurer ». Maria arrive à son tour vers 19 heures, surmonte sa peur du commissariat et retrouve son fils « tout rouge » qui, apeuré, « avait fait dans sa culotte ». Selon la famille, l’épisode aura duré près de deux heures, entre l’arrestation initiale et l’arrivée de la maman. Le commissariat, pour qui la garde à vue du père a officiellement démarré à 18 h 30, parle d’une « trentaine de minutes ». Placé en rétention puis relâché, Alexandre a formé un recours qui sera examiné ce matin par le tribunal administratif de Versailles (Yvelines). En cas de rejet, il pourrait être expulsé. Pour Maria, Daniel « n’aurait pas dû voir son père avec des menottes. Depuis, il fait des cauchemars et pipi au lit. ». « L’enfant a été emmené pour sa sécurité, réagit-on au commissariat. Il n’était pas question de le laisser seul dans la rue. Il a ensuite été séparé de son père parce que celui-ci devait être placé en garde à vue. Cela doit être fait dans l’heure, car les gardés à vue ont ensuite des droits, comme la visite médicale. L’enfant a été pris en charge à l’accueil, dans un lieu neutre, et une place en foyer avait été réservée, au cas où. »

    * Les prénoms ont été modifiés.

    Le Parisien - 29/04.2010

  • La Belgique premier pays d'Europe à interdire le voile intégral

    Homme et femme, enfant - niqab.jpg

    Les députés belges n'ont plus de gouvernement mais ils ont voté à la quasi-unanimité l'interdiction de la burqa et du niqab dans les lieux publics.

    Sans gouvernement et plongée dans une grave crise politique, la Belgique est néanmoins devenue, ce jeudi, le premier pays occidental à interdire le port du voile islamique intégral dans tout l'espace public - avant la France qui prévoit de présenter un texte similaire en mai.

    Pour une fois unanimes, quelle que soit leur couleur politique ou leur appartenance linguistique, les députés belges ont voté dans la soirée un texte interdisant le port de la burqa et du niqab - deux d'entre eux se sont abstenus.

    "L'image de notre pays à l'étranger est de plus en plus incompréhensible mais, au moins, par rapport à l'unanimité qui va s'exprimer au sein de ce Parlement sur ce vote interdisant la burqa et le niqab dans notre pays, il y a un élément de fierté à être Belge, s'est félicité le député libéral Denis Ducarme. Nous sommes le premier pays à faire sauter le verrou qui a mis bon nombre de femmes en esclavage et nous espérons être suivis par la France, la Suisse, l'Italie, les Pays-Bas, les pays qui réfléchissent".

    "Qu'un pays, un tout petit pays, un peu difficile à gérer, ait pris une initiative comme celle là, les aidera peut-être à aller plus loin", a-t-il ajouté.

    Seule une toute petite partie de la communauté musulmane est concernée, le port du voile intégral étant un phénomène marginal en Belgique.

    Le texte, qui ne parle pas explicitement de burqa ou de niqab, prévoit que les personnes qui "se présenteront dans l'espace public le visage masqué ou dissimulé, en tout ou en partie, par un vêtement de manière telle qu'ils ne soient plus identifiables" seront punies d'une amende et/ou d'une peine de prison de un à sept jours.

    L'espace public désigne l'ensemble des rues, chemins, jardins publics, terrains de sports ou "bâtiments destinés à l'usage du public où des services peuvent lui être rendus".

    Des exceptions sont toutefois prévues pour les événements festifs comme les carnavals, s'ils ont été autorisés par décision municipale.

    Certains experts ont émis des doutes sur l'utilité de cette loi. Ils ont notamment fait remarquer que des règlements de police interdisant de cacher son visage sont déjà en vigueur dans la plupart des communes belges concernées.

    Depuis un an et demi, des femmes portant un voile intégral sont régulièrement verbalisées. En 2009, 29 procès-verbaux d'amende ont été dressés par la police sur l'ensemble de la région de Bruxelles-Capitale pour port du voile intégral dans un lieu public.

    Selon les députés, les textes jusqu'à présent en vigueur, remontant à l'entre-deux-guerres et qui visaient à l'origine à lutter contre les gangs pratiquant des braquages, n'étaient plus adaptés à la situation.

    Deux arguments principaux ont été avancés par les législateurs: la question de la sécurité - il faut que chacun soit identifiable en tous lieux - et celle de la "dignité de la femme" et du respect des "principes démocratiques fondamentaux".

    Le voile intégral est "une prison mobile" relevant d'une "pratique moyenâgeuse", a estimé le libéral flamand Bart Somers. "C'est la manifestation la plus visible d'autres atteintes aux droits humains", a renchéri son collègue démocrate-chrétien Georges Dallemagne.

    La chambre haute du Parlement belge, le Sénat, devra également se prononcer sur le texte - ce qui, compte tenu de la crise politique actuelle, pourrait prendre du temps.

    AFP. 29/04/2010

  • Israël: un ancien membre du gouvernement condamné pour crimes sexuels

    Nissim Aharon a été condamné pour crimes sexuels graves. Lundi, l'ordre de censure médiatique sur l'affaire a été levé. Il a écopé de dix ans de prison ferme pour viol, sodomie et comportement outrageant.

    L'accusé s'est successivement fait passer pour un rabbin, un agent du Mossad et un employé du Shin Bet (Agence de sécurité intérieure). Jusqu'il y a un an et demi, il était employé par le ministère de la Défense. Aharon s'est présenté durant 16 ans comme un rabbin spirituel doté de "pouvoirs guérisseurs" spéciaux résidant dans son "sperme saint", exploitant la crédulité de nombreuses femmes et jeunes filles.

    Conformément à la décision de la cour, il devra payer la somme de 100 000 shekels aux cinq femmes qui ont porté plainte contre lui. Le juge a qualifié son comportement de "corrompu" "monstrueux".

    Le masque du "rabbin"

    Tout en se déclarant rabbin, Aharon proclamait qu'il était interdit de parler avec lui face-à-face, et acceptait uniquement les appels téléphoniques. Lorsque les femmes innocentes sollicitaient l'aide ou l'opinion du "rabbin", il changeait sa voix et se disait être l'illustre religieux. A l'issue de plusieurs discussions, il proposait l'aide de son "assistant", Aharon, et de ses "services spéciaux" administrés par voie sexuelle.

    Dans l'un des cas, une femme soldat avait requis l'aide du "rabbin" pour obtenir une certaine position au sein de l'armée. Sans hésitation, Aharon l'avait dirigée vers un "officier compétent", qu'il a ensuite incarné. Cet "officier" avait demandé à la soldate de "prouver ses capacités" en ayant des relations sexuelles avec une personne qu'il allait lui indiquer, qui s'avérait être bien sûr Aharon lui-même.

    L'accusé a ainsi attiré au fil des années un nombre conséquent de personnes qui croyaient en ses "pouvoirs". Quand ses victimes l'approchaient pour lui demander conseil, il leur demandait de payer des sommes qui atteignaient parfois plusieurs centaines de milliers de shekels. Jusqu'à présent, 10 victimes ont contacté la police pour se plaindre du comportement d'Aharon. Il ne s'agirait pourtant "que de la partie émergée de l'iceberg", confie une source proche de l'affaire.

    JERUSALEM POST - 26/04/2010

  • Jokergate: l'humour juif est une affaire sérieuse

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    Jim Jones, conseiller à la Sécurité nationale

    Après le Watergate est venu le temps du "Jokegate". Principal coupable : le conseiller américain à la Sécurité nationale qui s'est permis de faire une plaisanterie de mauvais goût, interprétée comme antisémite, devant un auditoire en grande majorité juive.

    Amené à s'exprimer au sujet du processus de paix au Moyen-Orient lors de la visite d'Ehoud Barak aux Etats-Unis cette semaine, Jim Jones a choisi de commencer son discours par une histoire. Celle d'un marchand juif refoulant un soldat taliban assoiffé, et réussissant finalement à lui vendre une cravate pour que ce dernier puisse acheter de l'eau dans le restaurant de son frère.
    "Je pense que cette histoire est vraie, a renchéri Jim Jones, "et que cela s'est passé récemment dans le sud de l'Afghanistan." Bien entendu, elle n'a rien d'authentique.

    Une réelle préoccupation américaine

    Cette mini-crise, baptisée "Jokegate" par le journaliste Jeffrey Goldberg dans le magazine The Atlantic, jette la lumière sur le caractère spécifique de l'humour ethnique.

    A l'origine, la plaisanterie évoquée par le haut-responsable américain est une vieille histoire mille fois entendue dont l'humour repose sur l'importance inattendue que prend un magasin de cravates en plein milieu du désert. Mais Jones l'a très mal racontée, et pour répondre aux plaintes qui s'en sont suivies, il note que sa plaisanterie ne visait pas à diviser les Juifs mais à les "unir".

    Certes, Jones a voulu introduire ses remarques d'une bien curieuse manière, mais le discours qui a suivi a tout de même du poids. Par son biais, l'administration américaine n'a jamais autant fustigé la diplomatie à deux visages de l'Iran et a exprimé une fois de plus son souci de la sécurité israélienne.

    L'humour, une épée à double tranchant

    Jones a semblé penser que les plaisanteries "juives" constituent un bon moyen de s'octroyer les bonnes grâces de son public, dont de nombreux donateurs juifs et le personnel de l'Institut de Washington pour la politique du Proche-Orient. Une façon d'évoquer finalement le triomphe spirituel juif sur leurs ennemis. Au moins, espérons que c'est ce qu'il avait en tête.

    Malheureusement pour l'ancien commandant de la Marine, l'humour est une épée à double tranchant. Son pouvoir provient de sa plasticité, de la façon de jouer sur la polysémie et ses résultats inattendus.

    Pour les Juifs il s'agit de grand art, d'une arme des plus aiguisées voir d'un héritage sacré légué par les maîtres conteurs juifs qui exprimaient leurs soucis et leurs propres travers. L'humour reste trop puissant pour être manié sans précaution par quelqu'un de non expérimenté. De même que les Sages interdisent toute critique qui ne sera pas entendue, l'humour doit seulement être employé s'il est compris. Pour cela, le contexte est un élément clé.

    L'erreur de Jones n'est pas d'avoir raconté une plaisanterie juive, mais de l'avoir mal racontée, sans un esprit de camaraderie qui aurait donné à l'histoire sa raison d'être. La mauvaise histoire sera bientôt oubliée mais espérons que le conseiller américain à la Sécurité nationale retiendra de cela une bonne leçon : l'humour est une affaire sérieuse.

    Jerusalem Post - 29 avril 2010

  • HUMOUR

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    (Cliquez sur le dessin pour le voir en totalité)

  • VIDEO - Apparition christique sur le site Google Maps

    http://videos.tf1.fr/infos/2010/apparition-christique-sur-le-site-de-google-maps-5834434.html

    Un "miracle" hongrois grâce au site Google Maps, qui permet d'apercevoir en plein champ, à Puspokladany exactement, le visage de Jésus.

    28 avril 2010

  • La Grande-Bretagne submergée par l'invasion migratoire

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    Gordon Brown
    La gaffe de Gordon Brown, qui a qualifié de "sectaire" une retraitée l'interrogeant sur l'importante immigration en provenance des pays de l'Est, a remis en lumière un sujet sensible au Royaume-Uni, mais peu présent dans les discours des grands partis.

    La question de l'immigration est en tête des préoccupations des électeurs à Peterborough, une ville de l'est de l'Angleterre où quelque 20.000 migrants européens sont arrivés depuis 2004 pour travailler dans l'agriculture et les services, notamment de République tchèque et des pays baltes.

    "Le fait que les gens viennent travailler à Peterborough est une bonne chose. Mais il y en a un grand nombre et il est parfois difficile pour la ville d'y faire face", souligne le député conservateur local Stewart Jackson.

    La ville de 160.000 habitants abrite une importante communauté pakistanaise, mais aussi des populations venues d'Italie, d'Irlande, d'Ouganda, ou encore d'Afghanistan et d'Irak, qui coexistent pacifiquement la plupart du temps.

    Mais les services publics sont très sollicités et le chômage après une longue période de récession a fait du flux migratoire un thème important des élections du 6 mai, renforçant le parti anti-européen UKIP qui n'a pour l'instant aucun député aux Communes.

    Le parti d'extrême droite BNP, qui fait lui campagne sur l'arrêt de toute immigration, n'a pourtant pas réussi à présenter un candidat à Peterborough.

    Selon un récent sondage Harris pour le Daily Mail, 69% des électeurs se disent "très inquiets" du nombre de migrants en Grande-Bretagne.

    Gordon Brown, en campagne dans les Midlands, s'est défendu d'ignorer le sujet jeudi matin. "L'immigration est un sujet qui me préoccupe", a-t-il concédé, rappelant que son gouvernement travailliste avait mis en place un système à points pour l'attribution des visas.

    68.000 migrants d'Europe centrale et de l'est sont venus travailler en Grande-Bretagne en l'espace d'une année jusqu'à juin 2009, moins que les 100.000 arrivés l'année précédente, mais tout de même beaucoup plus que la prévision officielle de 13.000.

    A Peterborough, où le chômage est supérieur à la moyenne nationale et les actifs généralement peu qualifiés, de nombreux habitants se sentent abandonnés.

    "J'étais au bureau pour l'emploi, il y avait cinq Anglais. Deux étrangers arrivent et ils reçoivent toute l'aide", se plaint une chômeuse de 19 ans.

    Les services publics de Peterborough sont aussi mis à rude épreuve et deux élus locaux ont averti récemment que les écoles avaient du mal à accueillir des élèves parlant à eux tous 27 langues différentes.

    Mais c'est un camp de fortune installé par quelque 40 Européens de l'est sans emploi à côté de la rivière Nene qui provoque le plus de critiques. Le camp a été finalement vidé la semaine dernière, trop tard pour éviter que certains journaux le prennent en exemple pour affirmer que la ville était "submergée" par les immigrés.

    Ed Murphy, le candidat aux législatives du Labour qui espère reprendre la ville aux Tories, estime "scandaleux" que l'évacuation du bidonville ait pris autant de temps, accroissant les tensions.

    Le parti UKIP souligne de son côté que si, comme il le préconise, la Grande-Bretagne quittait l'Union européenne, elle pourrait fermer ses frontières et n'aurait plus à accueillir ces migrants.

    "L'immigration n'est plus maîtrisée -- nous sommes débordés", assène Frances Fox, une ancienne employée de cantine scolaire de 76 ans, candidate pour ce parti.

    Le Point - 29/04/2010

  • USA : la nappe de pétrole menace la côte de Louisiane d'une catastrophe majeure

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    Golfe du Mexique (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

    L'équivalent de 5000 barils par jour, c'est cinq fois plus qu'annoncé jusqu'ici ! Alors que la marée noire consécutive à l'incendie et au naufrage d'une plateforme pétrolière jeudi dernier menace les côtes de la Louisiane, aux Etats-Unis, les équipes d'intervention ont trouvé un troisième point de fuite sur le puits, qui aggrave l'écoulement de dans les eaux du golfe du Mexique.

    Ce ne sont plus 159 000 litres de brut qui s'en échapperaient, mais 800 000 !

    Michael Abdenhoff, un porte-parole de , compagnie qui exploitait la plateforme, a reconnu l'existence d'une nouvelle fuite tout en contestant le volume de pétrole qui s'en échappe. «Je dirais que la fourchette se situe entre 1 000 et 5 000 barils par jour», a de son côté dit un responsable de BP, Doug Suttles, interrogé par la chaîne NBC.

    Le gouverneur de Louisiane a demandé une aide d'urgence pour protéger les fragiles côtes de l'Etat, qui pourrait être touchées dès ce jeudi. Une portion de la nappe principale s'est détachée et est poussée vers les côtes par des vents forts.

    Des barrages flottants ont été déployés sur 20 milles nautiques au large de la côte de Louisiane pour tenter de contenir le pétrole, mais ils n'ont pas pu comprimer la portion qui s'échappe. La nappe de pétrole grandit de jour en jour, elle atteignait mercredi soir 965 km de circonférence et se trouve à moins de 26 km des côtes de Louisiane, une région déjà durement éprouvée en 2005 par l'ouragan Katrina.

    Les marais côtiers menacés

    Pour tenter de contenir la progression de la marée noire, les autorités ont décidé de tenter d'enflammer une partie de la nappe, emprisonnée par des barrages flottants. Mercredi, vers 23 h 45 heures française, des équipes d'intervention ont mis le feu. Mais un changement de la direction des vents menaçait d'annuler les effets de cet essai d'incendie «contrôlé». Les autorités comptent renouveler l'expérience, mais devront attendre plusieurs jours que les vents se calment.

    Ce type d'opération n'est pas sans risques. Outre la possibilité d'un embrasement général, la mise à feu de ce brut pourrait présenter des dangers pour l'environnement, avec le risque de projection dans l'atmosphère d'immenses bouffées d'une épaisse fumée noire et de déchets visqueux dans la mer. L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) devrait contrôler la qualité de l'air tout au long des opérations.

    Les Etats-Unis sont menacés par la plus grande marée noire de leur histoire. En première ligne, les marais côtiers de Louisiane constituent un sanctuaire pour la faune, en particulier les oiseaux aquatiques. Les autres Etats américains de la région, la Floride, l'Alabama et le Mississippi notamment, craignent que la nappe de pétrole ne souille dès ce week-end leurs plages et ne pollue les pêcheries, cruciales pour l'économie locale.

    Des éleveurs de crevettes de Louisiane ont d'ores et déjà déposé une plainte contre BP pour «négligence» et «pollution», selon le texte dont l'AFP s'est procuré copie jeudi. Ils comptent obtenir 5 millions de dollars de dommages. Deux éleveurs sont à l'origine de cette plainte en nom collectif à laquelle de nombreux plaignants pourront se joindre en cours de procédure.

    Le Parisien - 29/04/2010

  • 29 avril 1429

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    (Cliquez sur le tableau pour le voir en entier)
    Jeanne d'Arc brise le siège d'Orléans et délivre la ville des Anglais