Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 17

  • Tarascon: un policier grièvement blessé lors d'un contrôle routier

    Un policier du commissariat de Tarascon (Bouches-du-Rhône) a été grièvement blessé mercredi vers 1 heure du matin après avoir été vraisemblablement percuté par un véhicule refusant de se soumettre à un contrôle routier. Il a été transporté par hélicoptère à l'hôpital Nord de Marseille dans un état critique.

     Avec un collègue, ce gardien de la paix de 35 ans, père de deux enfants, avait pris en chasse une voiture Clio avec deux occupants qui était en infraction avec le code de la route.

    Mais la Clio s'est brutalement immobilisée sur un chemin de terre en direction d'Arles. Son chauffeur a alors pris la fuite à pied. L'un des policiers l'a alors poursuivi à pied tandis que l'autre est resté sur place pour tenter d'interpeller le passager.

    Le passager aurait écrasé le policier

    C'est alors que le drame s'est produit. Selon les premières investigations, le passager de la Clio aurait pris le volant et écrasé le policier qui tentait de le freiner, avant de prendre la fuite.

    Le parquet de Tarascon a confié l' à la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille.

    «Même s'il survit, notre camarade présentera des lésions terribles et tout ça pour une simple infraction», a déploré le représentant régional du syndicat Alliance, David-Olivier Reverdy.

    Dimanche en Dordogne, un motard avait percuté et tué un gendarme en refusant de s'arrêter à un contrôle routier. Il a été mis en examen et écroué.

    Le Parisien - 03.03.10

  • Deux églises profanées à Nantes

    Eglise profanée à Nantes.jpg
    Sur une des portes de la basilique Saint-Donatien
    (Cliquez sur la photo)

    La basilique Saint-Donatien et l'église Saint-Clément ont été vandalisées à moins de deux jours d'écart.

    "Brûle ton église ». L'inscription haineuse a été peinte en grosses lettres grises sur une des portes de la basilique Saint-Donatien. La porte principale, elle, a été recouverte d'un A majuscule entouré d'un cercle, symbole de l'anarchie. Ces dégradations remontent à la nuit de vendredi à samedi.

    D'autres ont été commises dans le même temps à quelques mètres de là, sur le portail et le mur d'enceinte du lycée catholique Saint-Donatien : « Les curés au bûcher, les sorcières en liberté », « Ni Dieu, ni maître ». Tous ces slogans anticatholiques ont été effacés hier matin par les services de Nantes Métropole. Quatre suspects ont été interpellés par la police dans la nuit des dégradations. La direction du lycée et Michel Bonnet, curé de la paroisse Saint-Donatien, ont porté plainte. « Ces propos nous ont choqués, mais ces personnes interpellées n'ont aucun rapport avec notre lycée », confie le chef d'établissement.

    « Pas tolérables »

    « Les inscriptions haineuses, incitant à la violence et à la haine contre une communauté, à la destruction d'un lieu de culte ne sont pas tolérables dans une société de droit où la liberté de culte est garantie par la constitution et la loi », ont réagi dans un communiqué les Jeunes Indépendants de Loire-Atlantique, branche jeune du Centre national des indépendants et paysans (CNI), parti de la droite française.

    Deux jours plus tôt, d'autres dégradations avaient été commises dans l'église Saint-Clément. « Entre dix et quinze chaises ont été cassées. La main d'une statue d'un mètre de Saint-Pierre assis a aussi été brisée. Enfin, une des quatorze stations du chemin de croix a été volée », détaille Yves Chéreau, curé de la paroisse Saint-Clément. Ces actes ont été perpétrés jeudi, dans le courant de l'après-midi. « Quand on laisse une église ouverte, il faut malheureusement s'attendre à ça », réagit l'ecclésiastique, dépité. Lui n'a pas souhaité porter plainte. « Mais si ça recommence, on le fera ! ».

    Précédent à la cathédrale
    En juin dernier, à l'intérieur de la cathédrale de Nantes, une statue du général de Lamoricière avait été recouverte de peinture rouge. Le choix de l'oeuvre souillée ne devait rien au hasard...
    Les dégradations étaient accompagnées d'un écriteau condamnant les actions menées par Lamoricière.

    La Ville de Nantes va porter plainte

    Via son compte twitter, le maire PS de Nantes Jean-Marc Ayrault vient d'annoncer que la Ville allait porter plainte, après la profanation de la basilique Saint-Donatien et de l'église Saint-Clément.

    Jean-Marc Ayrault "assure la communauté chrétienne et l’ensemble des communautés religieuses de son soutien et de sa fermeté face à ces actes de violences et de provocation envers des lieux de culte", explique-t-il. "Les services de la Ville de Nantes et de Nantes Métropole sont intervenus rapidement pour réparer les dégâts dans ces deux églises qui appartiennent aussi au patrimoine de tous les Nantais".

    Jérôme Jolivet - PresseOcéan.fr - 02.03.10

  • Le Conseil de l'Europe réclame la dissolution du British National Party

    british-jobs-for-british-workers-bnp3-206x300.jpg
    Griffin nick.jpg
    Nick Griffin

    STRASBOURG (NOVOPress) 02.03.2010 : Le succès obtenu au Royaume-Uni par le British National Party (BNP) aux élections européennes de juin 2009 n’est pas du goût du Conseil de l’Europe. Avec 6,2 % des voix, le BNP, dirigé par Nick Griffin, a obtenu deux députés qui ont rejoint, au Parlement européen, l’Alliance des mouvements nationaux européens (AMNE) qui regroupe les élus du Front national et ceux du Jobbik hongrois.

    Or dans un rapport rendu public cet après-midi par sa Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), le Conseil de l’Europe « s’inquiète grandement » de ce que l’élection de ces deux députés, conjointement à la structuration « d’importantes bases de soutien local dans certaines régions », offre au BNP une tribune, « ce qui pourrait conduire au développement du discours ouvertement raciste dans la société britannique ».

    En conséquence, l’ECRI demande au Royaume-Uni « de prendre des mesures pour remédier à l’exploitation du racisme en politique » et rappelle, que, conformément à sa Recommandation de politique générale n° 7 adoptée en décembre 2002, « la loi doit prévoir la possibilité de dissoudre des organisations qui promeuvent le racisme ». En clair : il faut que le Royaume-Uni adopte d’urgence une loi lui permettant de prononcer la dissolution du BNP dont l’un des slogans est : « British Jobs for British Workers ».

    Présidée par un Letton, Nils Muiznieks, la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (Ecri) comprend des membres des 47 pays composant le Conseil de l’Europe (dont la Turquie). La France y est représentée par Marc Leyenberger, avocat au barreau de Strasbourg et membre, depuis septembre 2002, de la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme (CNCDH).

    La CNCDH a pour mission d’assurer, auprès du gouvernement français, « un rôle de conseil et de proposition dans le domaine des droits de l’homme, du droit et de l’action humanitaire et du respect des garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques ».

  • Quand Sarkozy voulait assouplir la loi Littoral...

    Après la tempête.jpg
    Xynthia a tué 52 personnes à ce jour. Après l'émotion, l'heure est aux interrogations.
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Cécile Duflot rappelle qu'en 2007, le candidat à la présidence de la République appelait à "ne pas entraver le développement normal des communes".

    Au moment où la polémique sur les constructions en zone inondable prend de l'ampleur, Cécile Duflot a accusé mardi 2 mars Nicolas Sarkozy d'avoir lui-même "mis en cause la loi Littoral" pendant la campagne présidentielle de 2007.
    "La mise en cause de la loi Littoral, c'est le candidat Sarkozy lui-même qui avait commencé. Il avait dit en avril 2007 : il faut assouplir la loi Littoral pour que les communes puissent se développer normalement, c'était à peu près sa déclaration", a assuré la secrétaire nationale des Verts sur France Info.

    Interrogé sur la loi Littoral de 1986 dans un numéro spécial de l'hebdomadaire Le marin paru le 13 avril 2007, le candidat Sarkozy avait déclaré que celle-ci méritait "d'être mise à jour sans pour autant que l'économie générale du dispositif soit bouleversée. Je crois qu'il faut à la fois la renforcer pour mieux lutter contre les cas de détournement qui ont été constatés, et l'assouplir pour ne pas entraver le développement normal des communes, tout en conservant l'objectif général de protection de l'environnement", ajoutait-il.

    Mise en cause de la politique d'urbanisme


    Lundi, lors d'un déplacement en Vendée et Charente-Maritime, le chef de l'Etat a mis en cause la politique d'urbanisme dans ces départements dévastés par la tempête Xynthia. "On ne peut pas transiger avec la sécurité", a-t-il déclaré, appelant à "faire de toute urgence la lumière sur ce drame inacceptable et incompréhensible".
    Cécile Duflot a aussi affirmé qu'au Sénat également on avait essayé "de remettre en cause la loi Littoral". "On sait qu'il y a un an et demi", la Haute Assemblée "a voulu assouplir les règles d'urbanisme", a-t-elle assuré.
    "Il y a eu 100.000 logements construits en zone inondable entre 1999 et 2006, donc très récemment, ce n'est pas des vieilles constructions", a aussi dénoncé la chef de file d'Europe-Ecologie en Ile-de-France pour les régionales.

    (Nouvelobs.com) - 02.03.10

  • Zidane reste avant tout un Algérien

    Zidane.png
    02/03/2010 – 18h08 ALGER (NOVOPress) : Hier soir, Zinedine Zidane était heureux. La preuve : il a souri. Pas fréquent. Il a même parlé : « C’est toujours un plaisir d’être ici, en Algérie. Cette fois-ci, ça coïncide avec la qualification de l’Algérie pour le mondial, ce qui m’a beaucoup réjoui. Ce qui n’est pas uniquement mon cas, beaucoup de gens sont également contents de revoir l’Algérie en coupe du monde. J’ai eu l’occasion de voir les joueurs à l’occasion de leur stage, j’en ai profité pour les encourager. »
    Venu à Alger pour participer à un Tournoi de l’amitié qui opposait l’équipe de France victorieuse de la coupe du monde 1998 à une sélection algérienne, Zinedine Zidane a été accueilli comme un enfant du pays et comme un héros national. Le Sofitel où il logeait était assailli par ses fans et la rencontre s’est déroulée en présence du ministre algérien des Sports et de l’ambassadeur de France. Durant l’échauffement, raconte notre confrère Mustapha Kessous dans LeMonde.fr (photo), « des jeunes surexcités entonnent des chansons à la gloire de « Zizou ». […] Un chanteur de raï, micro à la main, en train d’interpréter un de ses tubes, lui offre une écharpe verte et blanche, couleurs de l’Algérie. Zidane l’enroule autour de sa taille. Puis le même chanteur drape l’icône d’un grand fanion du pays. Le public exulte. »
    Commentaire de Sofiane Gassoum, journaliste algérien à La Nouvelle République : « C’est enfin le retour de l’enfant prodige. Zidane est une fierté pour nous, il ne faut pas oublier qu’il est Algérien d’origine. » La rumeur voulait même que Zidane, après une mi-temps sous le maillot de l’équipe de France, change de camp et aille jouer avec l’équipe d’Algérie. Il ne l’a pas fait. « Ce n’est pas grave, a confié une Algérienne au Monde. Même si Zizou porte le maillot de l’équipe de France, il reste avant tout un Algérien. » Pour l’anecdote, la France de Zidane a battu l’Algérie de Zidane par cinq buts à quatre.
    NOVOpress -02.03.10

  • Radovan Karadzic qualifie de mythe le massacre de Srebrenica

    Karaddzic procès mythe.jpg
    Radovan Karadzic le 1er février 2010

    Une dernière sortie controversée avant l'ajournement du procès.

    L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic a qualifié mardi de «mythe» le massacre de Srebrenica et affirmé que des bombardements du siège de Sarajevo avaient été «mis en scène» par les Musulmans de Bosnie.

    Puis, son procès a été ajourné sine die pour des raisons de procédure par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie de La Haye. L'objectif est de laisser à la chambre d'appel le temps de statuer sur une nouvelle demande d'ajournement des audiences, au 17 juin, déposée par Radovan Karadzic.

    Ce dernier, qui avait boycotté les trois premiers jours de son procès fin octobre 2009 au motif qu'il n'avait pas eu assez de temps pour préparer sa défense, était apparu lundi pour la première fois à son procès, ajourné pendant quatre mois.

    Accusé de génocide, crimes de guerre et contre l'humanité, Radovan Karadzic, qui se défend seul, a poursuivi mardi sa déclaration liminaire, évoquant plusieurs épisodes de la guerre de Bosnie qui figurent dans l'acte d'accusation.

    Il a ainsi affirmé que le massacre qui fit plus de 7.000 morts parmi les hommes musulmans de l'enclave de Srebrenica (est de la Bosnie) en juillet 1995 était «encore un mythe», dénonçant des «mensonges» et affirmant que le nombre de victimes avait été «exagéré».

    «L'expulsion forcée des Musulmans et Croates de Bosnie n'a jamais été notre projet, et nous l'avons encore moins mise en pratique», a assuré Radovan Karadzic, âgé de 64 ans.

    Accusé d'avoir orchestré un «nettoyage ethnique» pendant la guerre de Bosnie, qui a fait 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés entre 1992 et 1995, il a rejeté la responsabilité du conflit sur ces deux communautés qui voulaient déclarer leur indépendance de la fédération yougoslave.

    «Le comportement des Serbes était une réponse, une réaction», a insisté l'accusé, qui plaide non coupable. Les Musulmans de Bosnie «nous ont forcé la main, nous devions réagir sinon nous aurions été engloutis».

    L'ancien président de la République autoproclamée des Serbes de Bosnie a aussi affirmé que les Musulmans avaient «mis en scène» deux bombardements, en 1994 et 1995, du marché de Markale qui ont fait des dizaines de morts pendant le siège de la capitale bosniaque Sarajevo.

    «Je suis convaincu qu'il n'y avait peut-être pas de victimes civiles du tout», a poursuivi Radovan Karadzic, qui doit notamment répondre des tirs et bombardements des troupes bosno-serbes sur Sarajevo, qui firent 10.000 morts civils en 44 mois.

    «Nous pouvons prouver qu'ils bombardaient leur propre peuple et qu'ils tuaient leurs propres gens», a-t-il encore dit, accusant l'armée des Musulmans de Bosnie de recourir à ces «ruses» pour pour déclencher l'engagement d'armées occidentales, et notamment de l'Otan, «à leurs côtés».

    «Nous avons toujours dit que nous voulions vivre avec les Musulmans, a-t-il lancé, mais nous pouvions accepter de vivre sous un régime fondamentaliste» tel que le souhaitait selon lui le chef des Musulmans de Bosnie Alia Izetbegovic.

    AFP - 02.03.10

  • Le Goncourt du premier roman pour "HHhH"

    heydrich.jpg
    Reinhard HEYDRICH  (1904-1942)
    Binet Laurent.jpg
    Laurent Binet
    Le prix Goncourt du premier roman 2010 a été attribué à Laurent Binet pour "HHhH", consacré au "boucher de Prague", le nazi Reinhard Heydrich, qui est aussi une réflexion sur les rapports entre réalité et fiction après plusieurs polémiques sur la liberté des romanciers face à l'Histoire.

    Laurent Binet, 37 ans, est agrégé de lettres, professeur de français en Seine-Saint-Denis depuis dix ans et chargé de cours à l'université.

    Son énigmatique "HHhH" se réfère à l'un des surnoms donnés par les SS à Heydrich, "Himmlers Hirn heisst Heydrich" (Le cerveau d'Himmler s'appelle Heydrich), réputé l'homme le plus dangereux du IIIème Reich, bien plus que son chef Heinrich Himmler.

    Le roman était en lice avec "Fourrure" d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre (Stock), "Un sentiment" de Natascha Cucheval (Fayard), "La peine du menuisier" de Marie Le Gall (Phébus) et "Les veilleurs" de Vincent Message (Seuil).

    Patron de la Gestapo, créateur des services secrets et de sécurité (SD), Heydrich avait droit aussi aux surnoms de "Boucher de Prague", une ville où il sema la terreur à partir de 1941, de "bourreau" ou encore de "L'homme au coeur de fer", petit nom donné par Hitler lui-même, qui appréciait le physique aryen d'Heydrich, sa férocité et sa traque impitoyable des Juifs.

    "HHhH" raconte l'histoire de ce Nazi et d'une mission, "Anthropoïde", lancée pour l'éliminer. C'est aussi un corps à corps entre l'écriture et la réalité, l'auteur entrecoupant son récit d'interrogations sur les mots qu'il emploie pour restituer le passé.

    Il renvoie aux interrogations sur l'histoire et la fiction et les limites de leur confrontation dans la création littéraire, notamment autour du Nazisme.

    Après le livre de Jonathan Littell "Les Bienveillantes", prix Goncourt 2006 qui relate les confessions d'un ancien SS, le roman de Yannick Haenel sur le résistant polonais Jean Karski, "Jan Karski" (Gallimard), Prix Interallié 2009, a encore récemment fait l'objet de vives critiques. Le cinéaste Claude Lanzmann a notamment accusé l'auteur d'avoir falsifié l'histoire.

    Laurent Binet a effectué son service militaire en Slovaquie où il a commencé à s'intéresser au personnage d'Heydrich et à la tentative d'assassinat menée contre lui depuis Londres par le gouvernement tchécoslovaque en exil.

    Le Point - 02.03.10

  • VIDEOS - La Journée sans immigrés: un fiasco!

    http://www.youtube.com/watch?v=SzElQZahYFk

    http://www.youtube.com/watch?v=-0h4qVhuNt0

    Communiqué de Presse de Marine Le Pen

    Non content de copier les Etats-Unis sur le modèle communautariste de société, le lobby immigrationniste de France a voulu plagier l’exemple américain de la « journée sans immigrés ».
    Le résultat est une démonstration au-delà des espérances du Front National.
    La journée se révèle être un fiasco total avec à peine 70 000 messages de soutien sur Facebook et une mobilisation inexistante malgré le battage médiatique.

    Cet échec appelle une double conclusion :
    - Soit la France est totalement insensible à la présence ou à l’absence des travailleurs immigrés ce qui conforte l’analyse des adversaires les plus farouches de l’immigration ; cela signifierait surtout que toute nouvelle immigration est superflue et qu’il est possible d’engager une politique de retour dans des conditions humaines et dignes des immigrés sans travail.
    - Soit les promoteurs de cette action ne représentent qu’eux-mêmes ; les immigrés qui travaillent ont ainsi montré qu’ils sont totalement opposés aux tentatives d’embrigadement auxquelles des agitateurs d’extrême gauche voudraient les soumettre.

    Les médias qui ont donné du crédit à cette opération par des articles ou des commentaires d’une complaisance puérile en sont pour leur frais.

    NPI - 02.03.10

  • Un ancien SS de 88 ans condamné à la perpétuité

    heinrich_boere.jpg
    Heinrich Boere, 88 ans
    Le parquet allemand a requis aujourd'hui la prison à perpétuité à l'encontre d'un ancien SS de 88 ans jugé pour avoir participé à l'exécution de trois civils aux Pays-Bas pendant la seconde guerre mondiale, a indiqué le procureur général Ulrich Maas. Soixante-six ans après les faits, "nous devons tout simplement aux victimes de ne pas les oublier", a déclaré M. Maas, estimant "d'une importance capitale" de faire publiquement la lumière sur les atrocités du nazisme.

    Heinrich Boere, d'origine néerlandaise, qui vit depuis 55 ans en Allemagne où il réside aujourd'hui en maison de retraite, est l'une des dernières personnes à être jugée pour des faits remontant à la seconde guerre mondiale. Il s'est montré imperturbable à l'énoncé du réquisitoire.

    En décembre, il avait reconnu avoir abattu trois Néerlandais, soupçonnés d'entretenir des "sentiments anti-allemands", en juillet et septembre 1944, précisant qu'il s'agissait de mesures de représailles prises à l'encontre des mouvements de résistance. Il avait affirmé avoir obéi aux ordres et n'avoir pas estimé, à l'époque, avoir commis de crimes, tout en reconnaissant qu'il voyait les choses autrement aujourd'hui.

    Né aux Pays-Bas, Heinrich Boere avait rejoint les SS en 1940, à l'âge de 18 ans. Emprisonné peu avant la fin de la guerre, il s'était évadé en 1947 mais avait passé 7 ans caché aux Pays-Bas avant de s'installer en Allemagne. Il a été déchu de sa nationalité néerlandaise lors de sa condamnation à mort dans ce pays en 1949.
    Le Figaro - 02.03.10

  • 500.000 contrats d'accueil et d'intégration

    Le 500.000ème Contrat d'accueil et d'intégration (CAI) a été signé solennellement mardi au ministère de l'Immigration et de l'Intégration par le ministre Eric Besson et un jeune Libanais, chercheur dans une grande entreprise de cosmétiques.

    Le CAI concerne les ressortissants étrangers arrivant légalement en France pour de longs séjours, a indiqué le ministre. Il s'agit d'un contrat moral par lequel "le migrant s'engage à respecter les valeurs républicaines qui régissent notre société, à apprendre la langue, à entreprendre activement de s'intégrer à la société française", l'Etat s'engageant de son côté à "dispenser les formations nécessaires à une bonne intégration dans la société", a souligné Eric Besson.

    Le CAI est assorti d'un système de sanctions : si le migrant ne respecte pas ses obligations, le préfet peut décider de ne pas renouveler son titre de séjour, a ajouté le ministre.

    Le CAI a été instauré à titre expérimental en 2003 et généralisé en 2007. L'âge moyen des signataires est de 32 ans. Ce sont le plus souvent des personnes qualifiées : en 2009 plus de 25% d'entre eux avaient suivi des études supérieures et seulement 6% n'avaient jamais été scolarisés, précise le ministère.

    Un migrant sur trois vient du Maghreb.

    Le Figaro - 02.03.10

  • La Vendée sous les eaux: en 2008 la DDE prévoyait le danger

    Aiguillon-sur-Mer.jpg
    L'Aiguillon-sur-Mer après la tempête
    (Cliquez sur la photo)
    Le sud de la Vendée où, depuis le XVII e siècle, on s’efforce de gagner des terres sur la mer, les risques d’inondation sont connus de longue date. Dans une note datée d’octobre 2008, l’ancien chef du Service maritime et des risques de la Direction départementale de l’équipement (DDE), Stéphane Raison, rappelle que « sur le secteur littoral, la zone de l’estuaire du Lay (NDLR : où se trouvent précisément les communes de La Faute-sur-Mer et de L’Aiguillon-sur-Mer, les plus frappées par la tempête) est la zone la plus dangereuse du département, le Lay étant un d’eau majeur drainant une surface représentant la moitié du département de la Vendée, exposée à des phénomènes marins extrêmes, amplifiés par l’effet de baie dans la baie de l’Aiguillon ».
    Il précise que « la commune de La Faute-sur-Mer a été construite sur de vastes espaces gagnés sur la mer, ne tenant pas compte de la mémoire du risque. Plus de trois mille maisons sont construites derrière des digues en terre».  

    Ce week-end, le barrage de la Faute a tenu. Le maire assure d’ailleurs que des travaux de renforcement sont en cours mais celui de L’Aiguillon a cédé, comme en 1999. Ironie du sort, c’est à partir d’une démarche pilote, menée depuis 2005 dans l’estuaire du Lay, que le décret du 11 décembre 2007 « relatif à la sécurité des ouvrages hydrauliques » a vu le jour. Toutes les digues de doivent être passées à la loupe, rénovées si besoin, avant d’être mises sous surveillance.  Depuis 2005, plus de 16 digues en Vendée ont déjà été inspectées par les spécialistes.

    Le parisien - 02.03.10

     
  • VIDEOS Les digues étaient-elles trop vétustes? - L'Ile de Ré en partie submergée

    http://videos.tf1.fr/jt-20h/tempete-les-digues-etaient-elles-trop-vetustes-5752041.html

    Le chef de l'Etat a annoncé lundi un plan pour renforcer les digues qui ont cédé. Mais la polémique commence à poindre. Entre l'Aiguillon et la Faute-sur-Mer, la digue détruite datait de 200 ans.

    http://videos.tf1.fr/jt-20h/sur-l-ile-de-re-un-paysage-devaste-5752046.html

    L'île de Ré a été en partie submergée par les eaux. Les digues qui devaient être consolidées n'ont pas résisté. Et les habitants redoutent une nouvelle montée des eaux.

    TF1 - 01.03.10

  • La tempête n'est pas due au "réchauffement climatique"

    Un météorologue explique pourquoi Xynthia a été beaucoup plus violente qu'une tempête hivernale ordinaire.

    La tempête Xynthia, qui a traversé la France d'ouest en est au cours du week-end, est l'une des plus puissantes qu'ait connue le pays depuis 1999 avec des pointes de vent à 160 kilomètres/heure enregistrées dans l'île de Ré. Quatre départements (Vendée, Deux-Sèvres, Vienne et Charente-Maritime) ont été placés en vigilance rouge, le niveau le plus élevé du système d'alerte créé par Météo-France en 2001.

    En Bretagne et sur la majeure partie du littoral atlantique, ces vents violents, conjugués à de très forts coefficients de marée, ont engendré une élévation du niveau de la mer de plus d'un mètre. «C'est ce phénomène, et non la pluie, qui a provoqué des inondations meurtrières en Charente-Maritime et en Vendée» où une digue s'est rompue, note Patrick Galois, ingénieur à Météo-France.

     

    Le froid anticyclonique protecteur  

     

    Pour ce spécialiste, Xynthia s'est formée «lorsque des vents froids d'altitude très puissants, les fameux jets streams, sont entrés en contact avec une masse d'air chaud située en basse couche» au milieu de l'Atlantique à environ 30° de latitude nord. La forte différence de température entre les deux masses d'air a généré le «creusement » d'un énorme tourbillon, ou dépression, qui s'est ensuite évacué vers le nord-est. Samedi, Xynthia frappait le Portugal puis l'Espagne avant de traverser la France en écharpe depuis les Pyrénées et la région Poitou-Charentes jusqu'en Champagne-Ardenne, en passant par le Centre et la Bourgogne.

    «Ces tempêtes hivernales sont relativement courantes mais la plupart du temps, elles naissent beaucoup plus au nord au large de l'Islande et des îles Britanniques et n'atteignent pas une telle intensité, poursuit M. Galois . La violence de Xynthia provient du fait qu'elle s'est formée beaucoup plus au sud que d'habitude et qu'elle a mobilisé une très grande quantité d'air chaud.» Selon ce météorologue, le froid anticyclonique qui s'est abattu sur la France en janvier et février nous a protégés d'une grande partie de ces coups de vents.

    Avec la tempête Klaus qui avait dévasté le Sud-Ouest en janvier 2009, Xynthia est le deuxième événement le plus violent survenu depuis les deux tempêtes exceptionnelles de décembre 1999, qui s'étaient abattues alternativement sur les deux moitiés du pays. «A priori, on ne peut faire aucun lien avec le changement climatique, conclut M. Galois. La tempête de ce week-end rentre dans la variabilité naturelle du climat

    Le Figaro - 01.03.10

  • POURIM

    Fête de Pourim.jpg
    Les enfants se déguisent pour la fête de Pourim
    Le 28 février 2010, dans la Yeshiva Belz, séminaire rabbinique de Jérusalem, des enfants et hommes ultra-orthodoxes lisent la Megila d’Esther (rouleaux), qui raconte l’histoire de la fête juive de Pourim.
     La fête de Pourim commémore le sauvetage des juifs d’un génocide dans la Perse ancienne.
    IsraelValley - 01.03.10

  • FRANCE-EUROPE-RUSSIE - Dïner conférence

    diner_conference_20_mars.jpg
    diner_conference_20_mars-2.jpg
    (Cliquez sur les affiches  pour les agrandir)
    NPI - 01.03.10

  • Evian-les-bains: des policiers frappés en marge du carnaval

    Bouteille voyou Evian.gif
    Quatre jours d'ITT pour l'un des policiers, un jour pour le second, autant dire que la surveillance du carnaval d'Évian a été musclée. Pour autant, ce triste fait divers survenu samedi n'avait rien à voir avec les festivités bon enfant qui ont animé le centre-ville. Simplement étaient-elles menacées : une rumeur faisait état de jets de bouteilles remplies d'acide dans la foule.

    Vers 17 heures, un équipage formé de deux fonctionnaires remarquait, dans le quartier de la Rénovation, un groupe de cinq à six jeunes occupés à remplir des bouteilles. Rapidement le contrôle a tourné au vinaigre. D'autres jeunes venant en renfort, les policers ont reçu de nombreux coups. Ils ont tenté de s'enfuir, mais ont été bloqués par le meneur qui a encore asséné deux coups de poing à l'un d'eux.

    L'excité a été interpellé par les renforts, ainsi que deux autres gaillards. Ils ont été placés en garde à vue.

    Dans la nuit, un quatrième protagoniste était arrêté à proximité du casino d'Évian. Interpellation mouvementée, car son acolyte, qui n'était pourtant pas impliqué dans l'affaire, s'en est pris aux policiers. Tous deux ont été placés en garde à vue.

    Les suspects sont, pour la plupart, majeurs et, certains, déjà connus des services de police.

    Le dauphiné libéré.com - 01.03.10

     

  • Flux démographiques: 700 millions d'émigrants!

    01/03/2010 – 16h50
    PARIS (NOVOPress) : Une enquête Gallup réalisée dans 135 pays entre 2007 et 2009 montre que 700 millions d’hommes et de femmes dans le monde, soit 16% des plus de 18 ans, veulent quitter leur pays pour émigrer, essentiellement vers l’Europe et l’Amérique du Nord.

    Si une situation économique désastreuse et le manque d’opportunités constituent de sérieux motifs d’émigration, l’insécurité dans les pays source devient un facteur de plus en plus décisif. Vols, enlèvements, viols et meurtres sont autant de fléaux qui déclenchent la décision d’abandonner sa terre natale. On peut imaginer la désillusion de ces migrants quand ils débarquent dans les « zones de non-droits » de nos banlieues. A moins que leur accoutumance à la violence ne les aide à intégrer à leur tour les réseaux mafieux.

    Le critère majeur qui décide ceux qui rêvent de partir à passer à l’acte est le fait d’avoir de la famille ou des amis installés à l’étranger avec qui les émigrants potentiels ont gardé le contact. Gallup a constaté que 59% de ceux qui souhaitent émigrer ont un proche qui vit dans un pays d’accueil depuis plus de cinq ans. A peine 13% des candidats à l’émigration n’ont personne sur qui compter à l’étranger.

    Vient ensuite le critère de l’âge : 10% de ceux qui désirent partir ont plus de 35 ans, tandis que 22% ont entre 15 et 34 ans. Le critère de l’instruction arrive en troisième lieu : 40% ont suivi un enseignement secondaire ou supérieur, et seulement 11% n’ont pas été jusqu’au bout du secondaire. Une véritable hémorragie de savoir-faire et de talents sur laquelle les immigrationnistes des pays « d’accueil » font silence, jouant les idiots utiles des nouveaux négriers et des patrons voyous (photo). Un racket planétaire qui prive le tiers-monde – l’Afrique en premier lieu – de toute possibilité de décollage économique. Une situation dramatique dénoncée entre autres par l’Association Camerounaise de Lutte Contre l’Emigration Clandestine et son président Emile Bomba.


  • Contrôle routier: un gendarme meurt percuté par un motard

    Un gendarme de la brigade motorisée de Bergerac, en Dordogne, effectuait dimanche après-midi, un contrôle routier avec un collègue sur la route départementale 933 à Saint-Julien-d'Eymet quand il a été percuté par un motard. Vers 17 heures, il a fait le geste demandant à un motard de s'arrêter mais ce dernier, refusant d'obtempérer, l'a percuté avant de prendre la fuite, selon le Centre opérationnel de gendarmerie (COG).
     
    Le conducteur de la moto, âgé de 50 ans, s'est rendu de lui-même à la gendarmerie de Bergerac une heure plus tard après avoir dans un premier temps pris contact avec les gendarmes par téléphone, selon la même source.
     
    Le militaire blessé souffrait dimanche soir de "fractures ouvertes aux membres inférieurs", selon le COG. Il est décédé dans la soirée à l'hôpital de Bergerac, a indiqué Catherine Delorme, officier de communication de la gendarmerie d'Aquitaine. Elle ne pouvait donner plus de précisions sur les raisons du décès du militaire.
     
    La brigade de recherches de Bergerac est en charge de l'enquête.

    TF1 News - 01.03.10

  • La certification Voltaire - "De la tenue et de l'orthographe!" comme disait Octave Mirbeau

    Certification Voltaire.gif

    Les dames meilleures que les messieurs, des aînés qui surclassent la jeunesse, les Caennais nettement plus forts que les Parisiens, des confusions massives entre « à l’attention de » et « à l’intention de », ou « quelque » et « quel que »… Voici quelques-uns des premiers enseignements à tirer de la certification Voltaire, un test d’orthographe né il y a un mois jour pour jour.

    Celui-ci fonctionne sur le même principe que le TOEFL (ce test évalue les aptitudes des candidats non anglophones à parler et à comprendre l’anglais, tel qu’il est pratiqué dans l’enseignement secondaire et supérieur ). Moyennant la somme de 59,90 €, étudiants, jeunes diplômés, chômeurs ou cadres sup sont invités à plancher sur une série de 300 questions portant sur des règles grammaticales, lexicales ou syntaxiques, afin d’évaluer leurs compétences. Si leur performance est honnête, ils peuvent en faire un argument de poids sur un CV, à l’heure où les recruteurs se plaignent de voir passer des lettres de motivation truffées de fautes.

    Les femmes à l’honneur. Trois cents candidats (dont 70 % de femmes, parmi lesquelles une… retraitée !) ont pris part à cet examen qui se déroule, pour l’instant, dans 29 centres, le plus souvent dans des IUT ou des chambres de commerce*. Mille autres sont déjà inscrits pour faire certifier leur niveau d’ici juin. Moyenne d’âge : 30 ans. Le résultat au test est compris entre 0 et 1 000 points. A partir de 300 sur 1 000, le postulant a des « aptitudes pour rédiger sans faute des textes simples ». A 500, il peut s’attaquer à des « textes élaborés et nuancés ». A 700, il devient un « référent » au travail, ayant des « aptitudes pour relire et corriger les textes de ses collaborateurs ». A 900, c’est un « expert ». A ce jour, le score moyen s’élève à 430. « C’est l’équivalent d’un 12 ou 13/20, ce n’est pas mal du tout », juge Pascal Hostachy, patron de la société Woonoz, conceptrice du nouveau label. La gent féminine (avec une moyenne de 435 sur 1 000) devance d’une courte la gent masculine (420).

    La jeunesse à la traîne. Les plus de 40 ans (en moyenne 480 sur 1 000) donnent une correction aux moins de 25 ans (390). « C’est une confirmation. La maîtrise de l’orthographe est une question de génération, qui a malheureusement perdu de sa superbe chez les jeunes », regrette Bruno Dewaele, agrégé de lettres modernes et champion du monde d’orthographe en 1992. C’est au centre de Caen (551) qu’on a le mieux dompté les pièges de notre langue. A côté, (450) et (390) font pâle figure. Le score à battre culmine à 921. Il est l’oeuvre d’une formatrice en français dans un centre de formation d’apprentis.

    « S’accaparer de » et « je concluerai » au panthéon des erreurs. Parmi les difficultés ayant donné du fil à retordre aux candidats, on trouve le participe passé suivi d’un infinitif, comme « je l’ai fait parlé » au lieu de « je l’ai fait parler ». Ou bien « accaparer » (qui existe), maltraité en « s’accaparer de » (qui n’existe pas), « je conclurai » (du verbe conclure au futur) transformé en « je concluerai » (non valable), ou bien « parti » (comme dans tirer parti) confondu avec « partie » (de prendre à partie). Autre grand classique, la subtile distinction entre « ci-joint » (invariable en début de phrase ou quand il est situé juste devant le mot qu’il détermine, comme dans « je vous envoie ci-joint copie de la lettre ») et ci-jointe (« je vous envoie ci-jointe la copie »). Les candidats sont aussi nombreux à s’être plantés sur les nuances entre « va-t-en » (… guerre) et « va-t’en » (… tu m’énerves). Il ressort que les moins de 25 ans sont particulièrement fâchés avec « vingt » et « vingts » ou « fond » et « fonds ». Les hommes, eux, ont plutôt trébuché sur « acompte » (qui existe) et « accompte » (qui est faux), ainsi que sur le « je vous serais gré » qui… n’a pas lieu d’être ! « On dit Je vous saurais gré, du verbe savoir », rectifie le crack Bruno Dewaele.
    *www.certification-voltaire.fr.
    Le Parisien - 01.03.10
  • La première "Journée sans Immigrés"

    Journée sans immigrés 01.03.10.jpg
    1er mars 2010
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    La première "journée sans immigrés", un nouveau mode d'action consistant à se "retirer" de la vie économique pour montrer l'apport de l'immigration, a mobilisé lundi des centaines de personnes à Paris et a suscité de multiples initiatives en Italie

    De 12H00 à 14H00, le parvis de l'hôtel de ville à Paris, a été la scène de débats, d'histoires familiales partagées, de musique, d'échanges entre plusieurs centaines de personnes d'horizons différents se reconnaissant dans un refus de stigmatisation de l'immigration.

    Chefs d'entreprise et cadres d'origine étrangère, étudiants d'Europe de l'Est, militants du collectif "24H00 sans nous" ou collectifs de sans-papiers ont martelé leur "ras-le-bol de l'instrumentalisation politique de l'immigration".

    "Le message des citoyens qui sont ici est clair", résume Alexandre Mesin, jeune ingénieur venu en compagnie de sa femme Weiwei, née en France de parents chinois, "nous en avons marre d'entendre parler de l'immigration comme d'une menace et non comme une richesse".

    "La France ne serait rien sans ses immigrés", renchérit Rym Cherifa, 24 ans, styliste d'origine marocaine. "Ce rassemblement réveille le vivre-ensemble".

    Le collectif, lancé en juin dernier, a calqué l'idée de boycott économique (24H00 sans consommation et sans travailler) sur un vaste mouvement de protestation mené par les Latinos-Américains aux Etats-Unis en 2006 contre la politique d'immigration.

    Le "déclic" de la quinzaine de personnes à l'origine du mouvement a été provoqué par les propos lancés par Brice Hortefeux à un jeune militant d'origine maghrébine lors de dernière université d'été de l'UMP.

    La date du 1er mars a été choisie car elle marque le cinquième anniversaire de l'entrée en vigueur du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA), qui instaurait une immigration "choisie" sur des critères économiques.

    "On nous demande aujourd'hui de quantifier notre action, or il est nécessairement difficile de mesurer l'impact de notre appel à cesser de travailler ou de consommer pendant 24H00", a expliqué à l'AFP Peggy Derder, vice-présidente du collectif. "Ce qui est certain, c'est que ce mouvement a eu un impact qualitatif sur la société française et a notamment contribué à changer le regard sur l'immigration".

    "Le collectif a le mérite d'avoir mis en relation des mondes qui s'ignoraient souvent", rappelle Nadia Lamarkbi, jeune journaliste franco-marocaine et présidente du collectif. "Même si la démocratie participative est parfois difficile à gérer au quotidien!".

    Soutenue par plusieurs syndicats et des associations comme la Cimade, le Gisti, le Réseau éducation sans frontières ou France Terre d'Asile, l'initiative a suscité des actions plus modestes en province, avec par exemple des rassemblements d'une centaine de personnes à Toulouse et sur le Vieux-Port de Marseille ou encore un "Freeze" à Lille.

    "L'aventure ne fait que commencer. Nous espérons maintenant faire de cette journée un évènement annuel et européen", explique Mme Lamarkbi.

    Plusieurs collectifs se sont déjà formés en Grèce, en Espagne ou en Italie. Dans ce pays, la journée a déjà été marquée lundi par de multiples initiatives, notamment une manifestation à Milan, une exposition de photos à Bologne sur les "nouveaux Italiens" ou à Trieste, des opérations de nettoyage de graffitis racistes.

    Le Point - 01.03.10