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Le pape Benoît XVI a jugé « bienvenue » la création d’une « commission bilatérale » entre le Vatican et l’Iran, dans une lettre adressée au président iranien Mahmoud Ahmadinejad publiée jeudi 11 novembre 2010 par le Vatican.« Je suis convaincu que la création d’une commission bilatérale serait particulièrement bienvenue pour traiter les questions d’intérêt commun, y compris celle du statut juridique de l’Eglise catholique dans le pays », écrit le pape, en réponse à une lettre de Mahmoud Ahmadinejad en octobre 2010 dans laquelle ce dernier appelait à une « coopération étroite » pour la « défense » de « la liberté religieuse ».Photo : D.R.Source : la Tribune de Genève du 12 novembre 2010CRIF - 15/11/10
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Les chrétiens d'Irak racontent leur calvaire quotidien
Les récits et les images du massacre du 31 octobre, à Bagdad, à la cathédrale syriaque catholique de Karrada, sont insoutenables. Condamnés à choisir entre la valise et le cercueil, les chrétiens d'Irak sont de plus en plus nombreux à se réfugier en Turquie.
Les images sont tout simplement effrayantes. Je n'ai pas pu aller jusqu'au bout. Elles viennent d'arriver ce matin de Bagdad et défilent sur l'écran de l'ordinateur. Hadeer ne peut continuer non plus, les larmes lui viennent. Sa main tremble sur la souris. Il se tait. Ce sont des photos prises dans la demi-heure suivant le massacre: des corps ensanglantés, des visages fracassés, des petits corps d'enfants tordus par la violence des explosions, les murs tachés de sang, des cercueils contenant le corps des deux prêtres criblés de balles, des croix renversées, les icônes souillées, l'autel brisé en deux... Nous sommes dans le petit local de l'association Kader, fondée à Istanbul par Mgr François Yakan, pour accueillir les réfugiés chrétiens venus d'Irak. Depuis dimanche 31 octobre, le défilé a commencé. Le flux s'annonce important. Le traumatisme est total.«Hier soir, ce sont encore trois familles qui sont arrivées avec une seule valise par personne, des jeunes gens avec des enfants en bas âge, explique-t-il. Nous en sommes déjà à plusieurs dizaines de personnes par jour et nous en attendons beaucoup d'autres, 150 familles par semaine. Les nouvelles de Bagdad sont très mauvaises. Après l'attaque contre la cathédrale syriaque catholique de Karrada où plus de soixante personnes ont été exécutées , deux chrétiens ont encore été assassinés chez eux le3novembre. C'est fou !» continue-t-il dans un murmure.
Devant la cathédrale syriaque catholique Notre-Dame du Perpétuel Secours, un imposant édifice moderne du quartier de Karrada, dans le centre de la capitale irakienne, un policier monte la garde. Crédits photo : THAIER AL-SUDANI/REUTERSRetour sur l'écran. Un film cette fois-ci, le témoignage de deux soeurs rescapées enregistré chez elles, le soir même de l'attentat. «La télévision irakienne a refusé de le diffuser. Seule la chaîne Télé Lumière du Liban a osé le faire, c'est une chaîne chrétienne», dit Hadeer. L'une d'elles, Shehad, 22 ans, étudiante à l'université, raconte ce qui s'est passé. Elle était dans l'église lorsque les terroristes sont entrés. Entre les spasmes des sanglots, sa voix est difficilement audible: «Peu avant cinq heures et demie, nous avons entendu des cris près de l'autel, l'église était pleine, près de 200 personnes. Je suis venue à la messe du soir avec mes parents, ma soeur, mes deux frères et leurs enfants. Puis des coups de feu ont retenti, nous nous sommes tous jetés sur le sol. Ils ont commencé à crier et à nous insulter: “Chiens de chrétiens, vous allez tous mourir car vous être des infidèles, vous irez en enfer et nous au paradis ! Allah Akbar!” Ils ont tué tout de suite les personnes du premier rang, puis le prêtre a tenté de s'interposer pour les calmer et il a été exécuté aussi. J'avais quatre de ces terroristes en face de moi. Je voyais leur haine dans leur regard.»
Ils ont tiré une balle dans la tête de l'enfant
Hadeer me traduit de l'arabe au fur et à mesure. «Un seul était irakien, les autres étaient syriens et égyptiens. Au bout d'une heure, ils ont commencé à tuer tous les hommes puis les enfants, mon frère a été emmené puis mitraillé contre le mur. Ils riaient en continuant à nous insulter ! (Crise de larmes) Puis, ils ont pris les femmes, dont ma mère, et les ont enfermées dans la sacristie, il y avait peut-être 40 personnes, et ont jeté des grenades par paquet à l'intérieur, nous avons tous hurlé et ils se sont mis à tirer dans le tas. Je pensais mourir aussi. Puis, l'un deux voyant que mon père n'était que blessé, il l'a achevé. Il tentait de protéger mon neveu de 3 ans sous son corps, ils ont pris l'enfant et lui ont tiré une balle dans la tête... Une vieille femme, blessée au ventre, suppliait à côté de moi qu'on l'achève. “Tu dois sentir la douleur car tu es une infidèle”, lui a répondu le Syrien...» Difficile de continuer.« Je priais Marie de nous protéger... L'armée est ensuite entrée, les terroristes n'avaient plus de munitions, ni de grenades, ils se sont alors fait exploser. Les détonations étaient tellement puissantes que j'ai cru à un tremblement de terre, que l'église allait nous tomber dessus... Ils étaient le diable, je peux dire que je l'ai vu...» termine-t-elle. Le drame a duré cinq heures.
Les chrétiens de Bagdad ont affirmé la force de leur foi face aux menaces de mort d'al-Qaida en assistant à une messe en hommage aux victimes du massacre du 31 octobre. Crédits photo : MOHAMMED AMEEN/REUTERSAu moment où le film s'achève, la porte du petit bureau s'ouvre. Ce sont les personnes arrivées hier soir. Ils ont accepté de me rencontrer pour témoigner. Michael, 25 ans, était cuisinier à Bagdad, il est arrivé quelques minutes après sur les lieux du drame. Il confirme le chaos et l'extrême violence de l'attaque:«Nous sommes des cibles vivantes!» Dès le lendemain, il a décidé de partir avec sa jeune femme enceinte. Zina est arménienne. Direction le nord du pays d'abord, dans un GMC jusqu'à Zakho, près de la frontière turque.«Je n'en pouvais plus de cette vie dans la peur quotidienne. Nous n'avons aucun droit, aucun avenir dans ce pays. Ma femme a dû revenir chez elle plusieurs fois car elle portait un pantalon, et devait mettre un foulard.» Assise sur sa chaise, elle ne dit rien et me sourit pourtant.« Nous avons payé 850dollars pour le transport, puis le visa d'entrée en Turquie à 250 dollars. De Silopi (en Turquie), nous avons pris un bus jusqu'à Istanbul.»
Mgr François Yakan entre à son tour, le téléphone à la main. Son association prend en compte ces réfugiés, s'occupe d'eux, les inscrit sur la liste du Haut Comité pour les réfugiés (HCR) pour qu'ils puissent vivre en Turquie et demander leurs visas à destination de l'Europe ou des Etats-Unis. «Les traumatismes sont profonds. Surtout pour les jeunes femmes, elles vivent cloîtrées chez elles, elles ne sortent plus. Elles ne peuvent pas avoir d'enfants, toutes font des fausses couches dans les derniers mois de grossesse. Nous avons ici une cellule psychologique pour les calmer», me dit-il. Maryem explique sa peur. Elle a assisté à plusieurs assassinats, à Bagdad, dans le quartier martyre de Dora où des centaines de chrétiens ont été tués depuis 2003. «Mon seul espoir est dans la Vierge Marie et ce que vous pourrez faire pour nous», dit-elle en s'adressant au prélat. La colère est palpable même si, étrangement, tous conservent leur calme. «Ils ont tellement subi, vous savez... Et puis quand vous avez tout perdu, il ne reste que l'espoir. Notre travail est de les rassurer sinon nous ne servons à rien. De leur dire qu'ils sont ici en paix, que personne ne leur veut de mal: “Maintenant vous êtes pris en charge.” Nous leur donnons des biens de première nécessité, du lait en poudre pour les enfants. Il faut laisser à Bagdad ce qui appartient à Bagdad...» poursuit-il.
Accueillis par le ministre de l'Immigration, Eric Besson, les blessés ont été acheminés en ambulances vers des hôpitaux de la région parisienne. Mais le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a appelé indirectement la France à ne pas favoriser l'émigration des chrétiens. Crédits photo : Christophe Petit Tesson/MAXPPPLa Turquie semble ouverte pour accueillir ces nouveaux réfugiés. Une association humanitaire turque appelée Hassam travaille main dans la main avec l'Eglise chaldéenne pour s'occuper d'eux.«Nous accueillons tout le monde, nous ne faisons pas de différence entre les religions, les chrétiens d'Irak sont une priorité pour nous en ce moment», me dit Özlem, une jeune représentante. Des centaines de familles fuient aussi vers la Syrie et la Jordanie voisine. Les musulmans vont vers l'Egypte. Sur une photo prise lors d'une procession funéraire pour les tués du 31 octobre, je distingue plusieurs femmes musulmanes venues s'associer aux pleurs des chrétiens. Hadeer m'explique que ce sont souvent des voisins, des amis de la famille, des gens qui n'acceptent pas et souffrent eux aussi de cette même violence. De Bagdad, par téléphone, Loay, 34 ans, me confirme l'intention de beaucoup de chrétiens de continuer à quitter la ville: manque de sécurité, aucun lieu pour se protéger, attaques frontales, pression sociale, chômage, pas d'école ni de possibilité d'études pour les femmes: «Ils veulent que nous partions !»
Au vu de ces nouvelles, il n'y a aucune raison que l'exil massif, entamé en 2003, s'arrête. L'hémorragie continue en cette terre de civilisation deux fois millénaire. Il faut rappeler que les chrétiens d'Irak sont l'âme de ce pays, beaucoup parlent encore l'araméen, la langue des origines, celle de ce terreau mésopotamien berceau d'une riche histoire. Estimée à près d'un million d'individus, il y a une dizaine d'années, la communauté chrétienne d'Irak a déjà fondu de moitié. Il resterait, selon une source religieuse, quelque 100.000 chrétiens à Bagdad, peut-être 400.000 dans le reste du pays, y compris dans la zone kurde au nord, mieux sécurisée. En Irak, le silence des responsables politiques est étonnant, même si le Premier ministre, Nouri al-Maliki, est venu se recueillir sur les cercueils le lendemain du drame. Après la déclaration d'al- Qaida qualifiant les chrétiens d'Orient dans leur ensemble de «cibles légitimes» ce qui est très inquiétant , les Frères musulmans d'Egypte ont appelé à protéger «leurs frères chrétiens». L'accueil des blessés par les hôpitaux de Paris a été perçu comme un signe encourageant et nécessaire. La déclaration de Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, condamnant le massacre de «fidèles chrétiens», est courageuse dans le contexte actuel. Mais il est bien seul. L'émotion est telle qu'elle dépasse le seul contexte irakien. «Nous pouvons espérer que ces morts n'auront pas été inutiles, peut-être provoqueront-elles un sursaut dans les consciences...» me souffle le jeune Hadeer.
Sébastien de Courtois est l'auteur du Nouveau Défi des chrétiens d'Orient, d'Istanbul à Bagdad, JC Lattès, 2009, 279 p.
Pour venir en aide aux chrétiens d'Irak, un appel aux dons est organisé. Chèque à libeller à l'ordre de l'OEuvre d'Orient et à adresser à l'association Kader, 20, rue du Regard, 75006 Paris.
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Dans le "gruyère" de la défense suisse
Les Suisses l'appellent affectueusement le «gruyère». Il ne s'agit pas de leur célébrissime fromage, mais des centaines de kilomètres de galeries souterraines blindées, des bases aériennes, des arsenaux et des abris antinucléaires dissimulés dans la montagne et au milieu des chalets. Bienvenue dans un pays de paix toujours paré pour la guerre.
Le Figaro - 15/11/10
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Cette soupe populaire est illégale parce qu'elle est ni hallal ni casher!
«Allez, on va attaquer les choses sérieuses! » Il est 19 h 15 ce lundi 25 octobre dans un coin du parvis de la gare Montparnasse à Paris lorsque la chef de file de l’association d’extrême droite SDF — acronyme qui signifie Solidarité des Français — s’apprête à ouvrir le cubi de vin rouge.
- Devant elle, instantanément, se forme une file indienne de sans-abri mais aussi de retraités à la très maigre pension, de sympathisants et de bénévoles. Ils sont au total une quarantaine, sous un immense parasol bleu, à prendre part à cette soupe populaire « identitaire ». Le dernier lundi de chaque mois, ce groupuscule dont la devise est « Pour les nôtres, pas aux autres! » sert en toute illégalité aux démunis de l’alcool et un plat principal à base de porc, sans être inquiété par les pouvoirs publics.
Pourtant, depuis une ordonnance du Conseil d’Etat de janvier 2007, cette distribution alimentaire, jugée discriminatoire par les autorités et comportant des risques de troubles à l’ordre public, est interdite. En principe. Car elle continue d’avoir lieu comme nous avons pu le constater en nous rendant incognito à la dernière en date, le 25 octobre.
Juste avant l’arrivée de la grande marmite chaude sur la table, un habitué répète : « Du cochon, du cochon! » Il ne sera pas déçu. Au menu ce soir-là, dans l’assiette en plastique, des lentilles, un morceau de porc et une tranche de jambon. « Pas de panique, y en aura pour tout le monde », rassure un serveur.
La plupart des sans-abri, qui dévorent leur repas à une vitesse éclair, discutent avec les organisateurs. Quelques-uns mangent seuls. Les femmes sont minoritaires, les jeunes quasiment absents. Un homme ivre ne tient debout que grâce à sa béquille. « Il est où mon chariot ? » s’alarme une vieille dame à la rue avant de le retrouver, chargé de sacs en plastique et de tout son barda.
On ne croise pas de bénéficiaires d’origine maghrébine ou africaine. Des sympathisants causent, entre eux, de « ces racailles » qui ont « tout cassé » durant les manifestations contre les retraites. Aux aguets, un costaud avec un bonnet noir sur la tête semble faire office de service d’ordre. Après le fromage, du camembert, les sans-domicile-fixe ont droit à une part de tarte et à un pot de crème à la vanille nappée de caramel. Ils se voient aussi proposer un digestif, « Le flambant après le Flanby », se marre un fidèle participant. La bouteille de calvados est vidée en quelques minutes.
Le dîner terminé, c’est l’heure de la distribution de vêtements récupérés par l’association. Une bénévole monte alors dans une camionnette stationnée à deux mètres de là et propose des chaussettes, des pull-overs ou même un manteau en fourrure aux défavorisés. « Ne vous battez pas! » ordonne-t-elle.
A l’écart de la foule, nous retrouvons Eric, 49 ans, pour lui demander ce qu’il vient chercher ici. D’emblée, cet ancien commis de salle dans un restaurant, à la rue depuis dix ans, précise qu’il ne fait pas le déplacement parce qu’il partage les idées de Solidarité des Français. « Leur soupe au cochon, c’est de la provocation. Moi, je n’ai jamais voté de ma vie. La politique, je m’en fous. J’y vais parce qu’il y a de la chaleur et des potes et parce que la nourriture est bonne. Ce n’est pas le cas ailleurs », lâche l’exclu aux lunettes abîmées, qui dort dans des laveries, des halls d’immeuble et « parfois » à l’hôtel.Le Parisien - 15/11/10
- Devant elle, instantanément, se forme une file indienne de sans-abri mais aussi de retraités à la très maigre pension, de sympathisants et de bénévoles. Ils sont au total une quarantaine, sous un immense parasol bleu, à prendre part à cette soupe populaire « identitaire ». Le dernier lundi de chaque mois, ce groupuscule dont la devise est « Pour les nôtres, pas aux autres! » sert en toute illégalité aux démunis de l’alcool et un plat principal à base de porc, sans être inquiété par les pouvoirs publics.
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Réinsertion scolaire: 8 ados renvoyés chez eux... au bout d'une semaine!
Mardi, ces 8 élèves, originaires de Seine-Saint-Denis, ont fait leur rentrée dans un établissement de réinsertion scolaire (ERS) à Portbail, près de Cherbourg, dans la Manche.
Jeudi deux d’entre eux ont été renvoyés après avoir cassé les vitres de la voiture d’un éducateur, révèle Le Figaro.Et samedi, les six autres ont été renvoyés à Bobigny, après une altercation avec un garçon de café de Porbail. Mineurs, ils ont voulu acheter du tabac (c'est interdit), puis, devant le refus du buraliste, sont allés en acheter ailleurs... pour revenir le fumer dans le bar-tabac.
Guy Cholot, le maire de Portbail, a indiqué que toutefois il continuait de soutenir "le projet sur le fond", mais à la condition que cette réinsertion scolaire bénéficie "d’un encadrement beaucoup plus soutenu".
Le premier magistrat indiquant que "les jeunes en réinsertion étaient encadrés par d’autres jeunes issus du service civique sans formation particulière".
Guy Cholot ajoutant :
"On a vraiment fait tout ce qu’il fallait. On s’intéresse à ces jeunes désocialisés, on a mis des associations à disposition. C’est maintenant à l’académie de Seine-Saint-Denis de donner des moyens".Conclusion du quotidien régional La Manche Libre: "L'installation à Portbail de ces jeunes en difficulté devait faire figure de test. L'expérience n'aura pas duré une semaine."
Officiellement, l'inspection d'académie tire un bilan de cette expérience et assure que le projet n'est pas remis en cause. "Le projet pédagogique prévoyait de faire revenir des élèves si nous jugions, à un moment important, que c’était nécessaire" explique l'inspecteur dans Le Parisien.Rappel:
Mardi, à Craon, dans la Mayenne, cinq ados internes de 13 à 15 ans, qui venaient d'arriver dans le cadre du programme de réinsertion scolaire ont été renvoyés chez eux, en Seine-Saint-Denis. Des élèves qui s'en sont violemment pris à plusieurs élèves du collège, après le petit-déjeuner. Depuis, les enseignants ont exercé leur droit de retrait et les parents d'élèves n'ont plus envoyé leurs enfants en cours.Sources: Le Figaro
LE POST - 15/11/10
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Pendant ce temps... Pierre Sarkozy devient mannequin
Ozap raconte que le fils de Nicolas Sarkozy, Pierre Sarkozy qui est plus connu dans le milieu du rap sous le nom de Mosey, va prendre la pose pour le créateur allemand Philipp Plein.
Les photos ont été prises sur un bateau amarré dans la très discrète Saint Tropez.
Son frère, Jean Sarkozy a choisi lui la politique.
Pierre Sarkozy cherche sa voie. Sa carrière de DJ et de producteur n'a pas cassé trois pattes à un canard.Alors a-t-il trouvé sa nouvelle vocation ?LE POST - 14/11/10 -
94 - Bravo, Iacchos!
94 - Louis de BROGLIE, duc de Broglie (1892-1987) - Un très grand physicien français!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Broglie
C'est Iacchos qui le premier m'a envoyé la réponse juste: qu'il soit félicité, ce n'était pas facile!
Je ne donne pas encore d'indices pour le 92 et le 93. Cherchez, vous allez sûrement les identifier!
Bonne chance!
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Marine Le Pen et Bruno Gollnish s'opposent sur la stratégie politique du FN
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
Lors d'une "Fête des patriotes" organisée samedi au domaine de Grand'Maisons, à Villepreux (Yvelines), Bruno Gollnisch s'est à nouveau posé en rassembleur de "la droite nationale" et en héraut de la "résistance" au "discours dominant", devant des centaines de partisans conquis.
Au cours d'une séance de réponses à des questions de sympathisants, il a pris des accents radicaux en évoquant le maréchal Pétain.
"Pétain avait au moins une excuse, celle d'une armée victorieuse et implacable" qui occupait le territoire, "tandis que les traîtres qui sont aujourd'hui au pouvoir, c'est en toute connaissance de cause qu'ils bradent la France, qu'ils livrent son économie, qu'ils livrent son identité à l'étranger", a-t-il lancé.
"Je ne cours pas après la dédiabolisation, je ne cours pas après les succès éphémères", avait-il expliqué quelques heures plus tôt lors d'un point-presse.
"Il n'est plus temps de témoigner!", lui a répondu Marine Le Pen dimanche, dans une discothèque parisienne, le Back-Up, pleine à craquer.Surfant sur les sondages, dont certains l'ont récemment créditée de 14% à la présidentielle de 2012, et sur l'espoir de renouveau qu'elle suscite chez les militants, elle s'est située au-delà d'une stratégie de rassemblement des courants qui gravitent autour du Front national. Sans nommer son rival, elle a ironisé sur "l'ambition d'être un club de rencontres de la droite nationale", évoquant aussi les "quelques bras cassés de nos milieux".
"Je ne vous propose pas d'errer dans la plaine sans autre but que l'entre-soi", a-t-elle insisté. D'un autre côté, elle a également rejeté toute idée d'alliance avec l'UMP, en affichant le projet de "faire du Front national le pôle de rassemblement du peuple français tout entier".
Chercheur à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques) et spécialiste de l'extrême droite, Jean-Yves Camus souligne que cette stratégie n'est pas sans danger. "Comment peut-on dire qu'on ne veut pas témoigner et écarter les alliances?", se demande-t-il.
Selon lui, Marine Le Pen dit "quelque chose de fondamental aux cadres et aux adhérents, c'est qu'ils vont y arriver", mais d'un autre côté, ces promesses risquent "d'engendrer un capital de frustration" dans l'avenir.
A deux mois du congrès de Tours (15-16 janvier 2011), le clivage entre les deux candidats semble en tout cas avoir été intégré par les militants, qui seront appelés à trancher lors d'un vote par correspondance.
"Avant toute chose, il faut rassembler notre camp", a expliqué Pierre, un partisan de Bruno Gollnisch qui n'a pas voulu donner son nom.
"Quand on s'est dédiabolisés en 2007, on a fait 10% (à la présidentielle, ndlr) pendant que Sarkozy gagnait en parlant de nettoyer les cités au Kärcher", a ajouté ce militant de 33 ans.
Mais pour Philippe, un magasinier de 44 ans rencontré le lendemain à Paris, "c'est l'efficacité politique" qui compte.
"Marine est susceptible de toucher plus de classes de gens que Bruno", a-t-il ajouté.
"Je lui fais confiance pour ne pas faire les mêmes bévues que son père sur les Juifs", a-t-il également confié, soulignant aussi la différence d'âge des deux candidats: 42 ans pour Marine Le Pen, 60 ans pour Bruno Gollnisch.
AFP. 15/11/10
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Douze sphinx découverts près des temples de Karnak
Une des douze statues - (Cliquez sur la photo)
Douze statues de sphinx datant du pharaon Nectanebo 1er, qui régna de 380 à 362 avant JC, ont été découvertes près des temples de Karnak, dans la région de Louxor, a annoncé lundi le conseil suprême des antiquités (CSA) égyptien.
Les statues ont été trouvées sur une ancienne voie longue de 600 mètres de long qui partait du Nil, dite route de Nectanebo 1er, a indiqué le CSA dans un communiqué.
Cette voie rejoignait le secteur de l'Allée des sphinx, bordée de centaines de statues à tête humaine et corps d'animal, qui reliait sur 2,7 km les temples de Louxor à ceux de Karnak, partiellement restaurée ces dernières années au prix d'importants travaux urbains, précise le communiqué.
Les fouilles, qui se poursuivent, ont également permis de retrouver des objets datant de l'époque romaine, notamment un pressoir à huile et des poteries, ajoute le CSA.
Nectanebo 1er fut l'un des derniers pharaons égyptiens à régner avant la conquête du pays par les Perses, puis par les Grecs qui fondèrent la dynastie des Ptolémées avant que l'Egypte soit intégrée à l'empire romain.
AFP. 15/11/10
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Woerth quitte son ministère "avec émotion" et confie une partie des clés à Bachelot
Mme Bachelot a rendu de son côté "hommage à l'homme et au ministre", estimant qu'Eric Woerth avait toujours mis "la question de la justice sociale au coeur de sa démarche".
"J'ai pris beaucoup de plaisir à travailler dans ce ministère", et "je le quitte avec émotion", a déclaré Eric Woerth, sur le perron du ministère, en présence de Nora Berra, nommée secrétaire d'Etat chargée de la Santé, de Marie-Anne Montchamp, nommée secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, et de Georges Tron, qui reste secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, mais auprès du ministre du Budget et non plus du ministre du Travail.
"Je suis heureux que Roselyne reprenne une partie des fonctions qui étaient les miennes," a-t-il dit, saluant une "excellente professionnelle".
Il a également salué les autres secrétaires d'Etat, et notamment Georges Tron, qui l'a "accompagné sur cette phase extraordinaire, sur le plan politique et social, qu'a été la réforme des retraites".Dans ce ministère, "il y avait beaucoup de choses à faire et il y a beaucoup de choses qui restent à faire", a continué Eric Woerth. "J'ai concentré mon action sur les retraites et sur le droit des femmes, , même si je n'ai pas pu m'y consacrer autant que je l'aurais souhaité", a-t-il dit.
"Je fais confiance à Roselyne pour poursuivre et surtout pour apporter sa propre empreinte dans un domaine majeur de l'iniquité sociale", a-t-il ajouté.
"Au moment où tu quittes pour un moment les fonctions ministérielles, je voulais te rendre hommage, rendre hommage à l'homme et rendre hommage au ministre", a répondu Roselyne Bachelot, estimant qu'il "y a peu de politiques qui ont été l'objet d'attaques aussi odieuses et aussi imméritées que tu l'as été".
"Tu as surmonté ces épreuves avec un courage et un contrôle de soi qui nous a tous épatés", a-t-elle ajouté. La "tâche" était "tellement immense qu'il faut deux ministres pour te remplacer", a-t-elle souligné.
Xavier Bertrand doit prendre lundi après-midi ses fonctions de ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé.
AFP. 15/11/10
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89: Bravo à Abad et à Turigol!
89 - Heinrich von KLEIST (1777-1811)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_von_Kleist
Abad et Turigol ont été les deux seuls à m'envoyer la bonne réponse: félicitations!
Le jeu continue!
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Sainte Jeanne d'Arc, veillez sur la France!
(Photo EB)
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Juste une ligne pour Eric Woerth...
Eric Woerth et sa femme - (Cliquez sur la photo)
Autre nomination de taille: celle de Xavier Bertrand dans un large ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé. Eric Woerth paie l'affaire Bettencourt et disparaît de l'organigramme.
AFP. 15/11/10
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2ème gouvernement Fillon: 31 membres, arrivée de Juppé, départs de Borloo, Kouchner, Morin, WOERTH, Rama Yade et Fadela Amara
(Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
Premier ministre, François Fillon
Ministres:
Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre de la défense et des anciens combattants
Michèle Alliot-Marie, ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes
Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement
Michel Mercier, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés
Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration
Christine Lagarde, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie
Xavier Bertrand, ministre du travail, de l'emploi et de la santé
Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative
François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, porte-parole du gouvernement
Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche
Bruno Le Maire, ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoireFrédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication
Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des solidarités et de la cohésion sociale
Maurice Leroy, ministre de la ville
Chantal Jouanno, ministre des sports
Patrick Ollier, ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement (le compagnon de MAM!)
Eric Besson, ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique
Henri de Raincourt, ministre auprès de la ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération
Philippe Richert, ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargé des collectivités territoriales
Laurent Wauquiez, ministre auprès de la ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes
Nadine Morano, ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle
Marie-Luce Penchard, ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargée de l'outre-mer
Secrétaires d'Etat:
Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce extérieur
Nora Berra, secrétaire d'Etat auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé
Benoist Apparu, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement
Georges Tron, secrétaire d'Etat auprès du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, chargé de la fonction publique
Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale
Thierry Mariani, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports
Frédéric Lefèbvre, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation
Jeannette Bougrab, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, chargée de la jeunesse et de la vie associative.
AFP. 14/11/10
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Copé tisse sa toile...
(Cliquez sur la photo)
Jean-François Copé obtient de Sarkozy la direction de l'UMP.
"Avec le chef de l'Etat, nous avons eu des échanges très sympas ce week-end. Nous nous sommes vus samedi soir et parlé à plusieurs reprises dimanche. Il m'a proposé de rentrer au gouvernement comme ministre de l'Intérieur et de l'Immigration. Je lui ai redit que je n'étais pas dans ça et que je voulais l'aider à la tête de l'UMP. On a alors topé", raconte à l'AFP M. Copé.
"La seule chose qu'il m'a demandée, c'est que je travaille main dans la main avec Brice Hortefeux", un très proche du président. "C'est bien sûr une évidence. Brice est un ami", a ajouté le député-maire de Meaux.
M. Hortefeux, tout en restant au gouvernement, pourrait devenir secrétaire général adjoint ou se voir confier le poste pivot de responsable des investitures. Une façon pour le chef de l'Etat de garder la haute main sur l'UMP.
La succession rue de la Boétie pourrait avoir lieu "dès cette semaine ou la semaine prochaine". Un bureau politique doit être convoqué pour la ratifier.
Quand Jean-François Copé a fait son "offre de service" fin août, peu d'observateurs misaient sur ses chances de réussite. Ministres et ténors de l'UMP assuraient que jamais Nicolas Sarkozy ne lui remettrait les clefs de son parti, synonyme selon certains d'adoubement de celui qui vise l'Elysée... en 2017."A l'inverse, à ses amis qui lui déconseillaient d'accepter un poste où il perdrait ses marges de manoeuvre de l'Assemblée, il répondait qu'il garderait intacte sa "liberté" d'action.
Exit donc les déclarations passées de M. Copé où il assurait qu'un parti ne sert "à rien" et vantait son "parcours d'élu et non de nommé", sous-entendu à la différence de Xavier Bertrand.
Tout à son objectif présidentiel, Jean-François Copé n'a en réalité jamais oublié ce conseil glissé en 1990 par Nicolas Sarkozy et mis en pratique par l'actuel chef de l'Etat dans sa route vers le Château: "en politique, ce qui compte, ce ne sont pas les mandats, c'est le parti !"
"C'est surprenant qu'en Sarkozie on réussisse une OPA de cette nature. Si cela se confirme, c'est une victoire totale pour Copé", déplore un cadre UMP.
"Le parti était devenu un parti de fonctionnaires. Il a besoin de se remettre en mouvement. Copé est l'homme de la situation", se réjouit à l'inverse le vice-président de l'Assemblée nationale Marc Laffineur (UMP), proche de Jean-Pierre Raffarin.
Restera ensuite à régler la succession de M. Copé à l'Assemblée. Son bras droit, Christian Jacob, a déclaré dimanche soir à l'AFP qu'il était candidat. Ce qui fait grincer des dents chez les centristes qui s'alarment déjà de "la forte coloration ex-RPR de l'UMP" et du gouvernement
AFP. 14/11/10
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90, 91: bravo!
90 - Pierre Louÿs (1870-1925) http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Lou%C3%BFs
91 - Maureen O'HARA - née le 17 août 1920 à Dublin - http://fr.wikipedia.org/wiki/Maureen_O'Hara
Félicitations aux gagnants!
Il reste à identifier le 89, célèbre écrivain allemand.
Bonne chance à tous!
Le jeu continue!
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Acte II: Fillon maintient le cap sur l'échec
Non content d'avoir triomphé de Jean-Louis Borloo dans la course à Matignon, le Premier ministre a également imposé sa ligne politique. Sitôt confirmé dans ses fonctions, il s'est empressé dimanche matin de faire savoir qu'il ne serait pas l'homme du changement de cap.
"Après trois années et demi de réformes courageuses, conduites malgré une sévère crise économique et financière mondiale, je m'engage dans une nouvelle étape qui doit permettre à notre pays de renforcer la croissance de son économie au service de l'emploi, de promouvoir les solidarités et d'assurer la sécurité de tous les Français", a-t-il résumé dans un communiqué.
Exit donc le fameux "tournant" ou "virage" social défendu par toute une partie de la majorité et incarné par le centriste Jean-Louis Borloo.
Pendant des semaines, ses partisans ont défendu un changement de politique. En substance, il faut se rabibocher avec les syndicats après l'épisode douloureux de la réforme des retraites et avec les Français, qui considèrent toujours Nicolas Sarkozy comme le "président des riches". Et rassurer la droite sortie mal à l'aise du discours ultra-sécuritaire de Grenoble.Sur cette ligne, l'ex-ministre de l'Ecologie a bénéficié du soutien des centristes et de membres éminents de l'entourage présidentiel, à commencer par le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, qui a vanté les mérites de cet "orfèvre en matière sociale".
"Avec Jean-Louis Borloo, on pourrait afficher le souhait de recoudre notre tissu social", a encore plaidé samedi l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, "je crains le statu quo, il faut une rupture à caractère social".
A l'inverse, François Fillon a défendu bec et ongles le scénario de la persévérance. "Je crois à la continuité de notre politique réformiste parce que l'on ne gagne rien à changer de cap au milieu de l'action et parce que le redressement de la France réclame de la durée", a-t-il lancé il y a dix jours en faisant acte de candidature à un nouveau "mandat" à Matignon.
Ecartelé entre ces deux tendances et sa volonté d'imprimer un "nouvel élan" à son mandat, Nicolas Sarkozy, toujours au plus bas dans les sondages, a tranché il y a quelques semaines déjà.
Après avoir envisagé une "pause" à l'automne 2011, le président a fait savoir le mois dernier qu'il continuerait les réformes "jusqu'à la dernière minute" et s'est agacé en petit comité des appels au virage social. Une "maladresse", a-t-il dit en rappelant que les retraites et l'emploi étaient "du social" et qu'il continuerait sur cette voie.
Ses chantiers d'ici 2012 sont déjà largement connus. La dépendance, la fiscalité, avec la suppression probable du bouclier fiscal, et la justice avec l'introduction de jurés populaires à l'échelon correctionnel.
Mais dans son propre camp, nombreux sont déjà ceux qui doutent de la capacité de cette politique à assurer une réélection du chef de l'Etat.
"Si l'on ne parvient pas à créer une nouvelle donne politique durant l'acte II du quinquennat, il n'y a aucune chance que le résultat de 2012 soit meilleur", s'inquiétait samedi Jean-Pierre Raffarin en rappelant les claques subies par la droite aux municipales de 2008 et aux régionales de 2010.
"Les contraintes de la rigueur ne laissent pas d'autre choix à Nicolas Sarkozy que de faire de l'habillage jusqu'en 2012", constate, amer, un cadre de l'UMP, "je ne pense pas que ça suffise à assurer sa réélection".
AFP. 14/11/10
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Le Pen vs Sarközy (17 mars 2007)
Le pen vs sarko
envoyé par mezouedina.NPI - 14/11/10
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Le national-sionisme ou l'extrême-droite de Sion
Il est des informations banales qui sont parfois lourdement signifiantes.
Deux d’entre elles – récentes : elles datent de fin mai/début juin – illustrent la montée en puissance au sein de l’extrême droite française d’un courant multiforme : le national-sionisme.
On sait qu’il existe en ce moment une controverse importante au sein de la mouvance sioniste française. Elle porte sur l'appel de J Call paru dans Le Monde le 3 mai dernier et visant à rassembler les sionistes de gauche critique vis-à-vis de l’actuel gouvernement israélien. Aussitôt, un contre-appel des sionistes de droite a été organisé sous le nom de Raison garder.
Dans la liste des signataires de ce second appel, on trouve sans surprise les noms d'islamophobes patentés, habituellement assez appréciés des milieux identitaires : Redeker, Goldnadel, Bat Yeor, Millière, Garfinkiel, etc. Mais ce n’est pas tout et on y relève aussi les signatures de Jean-François Touzé qui issu de l’extrême droite la plus radicale fit carrière au Front national, de Benoît Fleury qui fut un cadre d'Unité radicale et le dernier chef national du GUD, ainsi que celle de Fernand Cortès, qui était tête de liste départementale de la Ligue du Midi (une coalition électorale identitaires) aux dernières régionales. Cet intéressant personnage dont le site internet porte le même nom qu’un des journaux antisémites les plus virulents des années 1940-1945, est le même que celui qui déclarait il y a peu de temps : « Je confirme que le Bloc identitaire n’ a jamais été antisémite et que ses relations avec la communauté juive française sont bonnes (je suis bien placé pour en parler car je suis à l’ origine de leur développement) et qu’ elles deviennent excellentes car de très nombreux Juifs deviennent sympathisant du BI et le soutiennent résolument. » Ce qu’il ne précisait pas, c’est que le principal dirigeant du BI fut condamné – sans doute dans une autre vie – pour révisionnisme historique !
Plus récemment encore, on a pu lire sur nombre de sites liés à l’extrême droite française l’annonce d’un « apéro géant » organisé le 18 juin à la Goutte d'Or.
Qui trouvait-on parmi ses initiateurs ?
Les jeunesses du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, le Bloc identitaire précité et plusieurs de ses courroies de transmission, ainsi que Riposte laïque et Résistance républicaine, deux groupes issus de la gauche laïcarde devenus en quelques mois des références incontournable de l’extrême droite islamophobe.
Ce n'est pas inutile de se souvenir que le 27 avril 2010, Pierre Cassen, rédacteur en chef de Riposte laïque, a été reçu à la mairie du XVIe arrondissement de Paris par les loges Ben Gourion, Hatikva et Déborah-Sam-Hoffenberg du B’nai B’rith.
Pour ceux qui situeraient pas clairement le problème, rappelons que le 26 mars 1986, le quotidien Le Monde faisait paraître le communiqué suivant, suite à l’entrée à l’Assemblée nationale de 35 députés FN : « Les associations B’nai B’rith lancent un appel à la vigilance, attirent l’attention des partis de la nouvelle majorité contre toute tentation de vouloir reprendre les slogans extrémistes sur l’insécurité et les idées xénophobes à l’encontre des immigrés, et rappellent aux représentants de ces partis leurs engagements pris au cours des forums des B’nai B’rith, devant la Communauté, déclaration reprises après proclamation des résultats du vote, de ne s’allier en aucun cas au Front national. »
Quant à Christine Tasin, l'animatrice de Résistance républicaine, il est de notre devoir de rappeler que c’est une enseignante, ancienne adhérente et candidate du Parti socialiste, qu’elle a quitté en 2002. Fondatrice de l’association Les joyeux jacobins à Saintes qui organise tous les ans en septembre une fête appelée « les sans-culottides », elle fut militante du Mouvement républicain et citoyen de Chevènement jusqu’au 18 février 2009. Elle fut aussi deuxième de liste de DLR dans la circonscription Ouest lors des dernières européennes. Durant ces élections, elle n'eut pas eu de mots assez durs pour dénoncer le Front national. Ces dernières semaines, elle s'est singularisée en soutenant l'action de la marine israélienne contre les bateaux des humanitaires se rendant à Gaza.
C’est pour que personne ne puisse dire qu’il ne savait pas que l’équipe de voxnr.com reproduit ci-dessous une série d'articles publiés par le mensuel Résistance et consacrés au national-sionisme en France et en Europe.
On nous accusera sans doute de diviser le mouvement de résistance nationale. Tout au contraire nous entendons le renforcer. Cela en dénonçant ceux qui ont fait le choix du national-sionisme. C’est-à-dire ceux qui voudraient nous engager dans des alliances improbables avec des lobbies qui n’ont eu de cesse, ces quarante dernières années, de nous lier les mains et de nous tirer dans le dos. C’est-à-dire aussi ceux qui voudraient nous voir prendre des voies comme la lutte contre l’islam au lieu de celle contre l’immigration, l’alignement sur l’Occident, le libéralisme économique, etc. qui sont sans issues pour le mouvement national, mais qui seraient forts utiles pour la finance apatride et les lobbies.VOXNR - 06/11/10 -
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