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  • Attentat de Karachi: l'Elysée dans le collimateur de familles de victimes

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    Me Olivier Morice - (Cliquez sur les photos)

    Des familles de victimes de l'attentat de Karachi réclament les auditions comme témoins de Nicolas Sarkozy et de Jacques Chirac, après la révélation par l'ex-ministre de la Défense Charles Millon de faits de corruption jusqu'en 1995 en marge de contrats d'armement.

    L'ancien ministre de la Défense a déclaré lundi au juge Renaud van Ruymbeke que des vérifications menées en 1995 par les services secrets après l'élection de Jacques Chirac avaient établi l'existence de rétrocommissions vers des décideurs français en marge de contrats de ventes de sous-marins au Pakistan et de frégates à l'Arabie saoudite.

    Ces déclarations intéressent au plus haut point les familles de victimes de l'attentat de Karachi (Pakistan) en 2002 puisque la justice suit depuis plus d'un an la piste de représailles pakistanaises à l'arrêt, décidé par M. Chirac, du versement de commissions sur la vente de sous-marins Agosta promises par le gouvernement d'Edouard Balladur.

    Une partie de ces commissions serait revenue vers des décideurs français et aurait servi au financement de la campagne présidentielle de M. Balladur, dont M. Sarkozy était le porte-parole, selon des documents et témoignages.

    M. Millon a précisé devant le juge avoir été "en lien direct" avec les collaborateurs de M. Chirac, "en particulier avec le secrétaire général, Dominique de Villepin, qu'il tenait régulièrement informé des investigations" des services.

    L'avocat d'une partie des familles de victimes de l'attentat, Me Olivier Morice, a annoncé jeudi qu'il avait demandé la veille au juge van Ruymbeke d'entendre comme témoins MM. Chirac et de Villepin.

    Ces parties civiles sollicitent également l'audition de M. Sarkozy. "L'audition du chef de l'Etat est possible durant son mandat, même s'il est couvert par une immunité présidentielle", a assuré Me Morice, précisant qu'un président en exercice ne pouvait échapper qu'à d'éventuelles poursuites.

    Deux filles de victimes, Magali Drouet et Sandrine Leclerc, ont rappelé durant cette conférence de presse que le chef de l'Etat leur avait promis en les recevant le 4 avril 2008 qu'il "ferait tout pour les aider à connaître la vérité". "M. Sarkozy nous doit cette audition, qu'il dise ce qu'il a à dire, lui qui a qualifié de "fable" cette piste financière", s'est émue Mme Leclerc.

    L'opposition avait dès mercredi réclamé des comptes au chef de l'Etat, ainsi que la déclassification des documents qui restent inaccessibles à la justice.

    "Au sommet de l'Etat, on craint l'avancée de ce dossier car il implique Nicolas Sarkozy et ses proches, dont M. Balladur", a déploré Me Morice, qui a déposé plusieurs plaintes pour "entrave à la justice" dans cette procédure.

    L'avocat a ainsi rappelé que le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, avait contredit Michèle Alliot-Marie qui avait assuré en octobre à l'Assemblée que la justice pouvait avoir accès aux délibérations entre les Sages qui ont validé les comptes de campagne de M. Balladur, contre l'avis des rapporteurs.

    M. Debré a opposé une fin de non-recevoir au juge van Ruymbeke qui lui a demandé ces procès verbaux, au motif que ces échanges sont soumis au secret du délibéré.

    Le nouveau garde des Sceaux, Michel Mercier, a volé au secours de M. Debré, assurant jeudi qu'il n'avait fait qu'appliquer "strictement" la loi. La justice n'est pas "entravée puisqu'elle fait son travail en ce moment, et elle le montre", a déclaré M. Mercier.

    AFP. 18/11/10

  • 93: bravo à Hibiscusez-moi!

    93:  Bram STOKER  (1847-1912)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bram_Stoker

    Félicitations, vous avez été le seul à me donner la réponse juste!

    Le jeu continue!

     

  • Une bonne nouvelle: Tarek Aziz ne sera pas exécuté - Le président Talabani refuse de signer l'ordre de condamnation à mort

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    Jalal Talabani, né en 1933 au Kurdistan

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    Tarek Aziz, né en 1936 à Mossoul - (Cliquez sur la photo)

    Le président irakien, Jalal Talabani, a annoncé dans un entretien diffusé mercredi qu'il ne signera pas l'acte de condamnation à mort de Tarek Aziz, ancien vice-premier ministre de Saddam Hussein. Depuis sa condamnation à mort, la communauté internationale presse Bagdad de ne pas appliquer la peine capitale contre la personnalité "fréquentable", "visage humain" du régime du "raïs" irakien.
     

    "Non, je ne vais pas signer l'ordre d'exécution à l'égard de Tarek Aziz et je ne vais pas signer un ordre de ce genre parce que je suis socialiste", indique Jalal Talabani à France 24.

    Tarek Aziz a été condamné à mort le 26 octobre par la Haute Cour pénale irakienne. L'ancien vice-premier ministre et quatre autres personnes, dont un ancien ministre de l'intérieur et un ancien secrétaire particulier de Saddam Hussein, ont été reconnus coupables de "crimes contre l'humanité", en l'espèce "l'élimination de partis religieux", a précisé le tribunal. Les autres condamnés sont l'ancien ministre de l'intérieur et chef du renseignement Sadoune Chakir, Abed Hamoud, ancien secrétaire particulier de Saddam Hussein, un demi-frère de celui-ci, Sabaoui Ibrahim al Hassan, et un ancien haut responsable du parti Baas, Abdou Ghani Abdoul Ghafour.

    L'ancien collaborateur de Saddam Hussein, qui a accusé en août le président Barack Obama "d'abandonner l'Irak aux loups" en retirant les troupes américaines, devrait faire appel de sa condamnation à mort de même que les quatre autres prévenus. La loi irakienne prévoyait un rejugement automatique en appel pour les personnes condamnées à mort ou à la prison à vie. Agé de 74 ans, de santé fragile, Tarek Aziz est emprisonné depuis sa reddition fin avril 2003, un mois après l'invasion américaine de l'Irak.

    Le Monde - 17/11/10

     

     

  • DSK et la Gouvernance mondiale - Rencontre avec Sarkozy à l'Elysée


    Dominique Strauss-Kahn
    envoyé par franceinter. - L'info internationale vidéo.  (15/11/10

    Quand les deux éventuels candidats à la prochaine présidentielle se rencontrent...

    Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn se sont rencontrés mercredi après-midi à l'Élysée. Le chef de l'Etat et le patron du FMI se sont vus pour préparer la présidence française du G 20. Leur objectif : instaurer un nouvel ordre monétaire mondial.


    À l'issue de cette rencontre, DSK a salué mercredi le programme "ambitieux" de la France pour sa présidence du G20, qui "comprend beaucoup de choses qui concernent directement le FMI et le système monétaire international".

    "J'espère qu'on va pouvoir faire avancer les choses, j'ai bon espoir parce que le programme tel qu'il se dessine est un programme ambitieux", a déclaré à la presse le favori des sondages à gauche pour 2012.

    "Cela promet un G20 pour une année 2011 qui peut apporter beaucoup à la stabilisation de l'économie mondiale", a ajouté le patron du FMI.

    Il a été raccompagné sur le perron de l'Elysée par Nicolas Sarkozy.


    Nicolas Sarkozy a déclaré mardi soir lors de son intervention télévisée qu'il n'avait "aucun problème" à travailler avec Strauss-Kahn, assurant n'avoir aucune arrière-pensée sur 2012.

     "Je suis sûr qu'on va travailler correctement. J'aurai l'occasion de discuter avec lui de son programme", a souligné le directeur du FMI, lundi, sur France Inter. Nicolas Sarkozy a mis la barre "assez haut" pour sa présidence du G20, a-t-il ajouté.

    LE POST - 17/11/10

  • 92: identifié

    92 - Didier Bienaimé - (1961-2004)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Bienaim%C3%A9

    Iacchos a été le premier à me donner la bonne réponse: bravo!

    Reste à identifier le 93 : un écrivain britannique très connu, dont vous connaissez certainement l'oeuvre

    qui l'a rendu célèbre mondialement!

     

     

     

  • Pakistan: le Pape appelle à la libération d'une chrétienne condamnée à mort

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    Asia Bibi, mère de cinq enfants

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    "Je suis proche d'Asia Bibi et de sa famille et je demande que la liberté lui soit rendue au plus vite", a déclaré le pape.

    Asia Bibi a été condamnée à mort le 11 novembre par un tribunal de Nankana, un district de la province centrale du Pendjab situé à quelque 75 km à l'ouest de Lahore, capitale culturelle du pays.

    Selon les associations de défense des droits de l'homme, c'est la première fois qu'une femme est condamnée à mort pour blasphème au Pakistan.

    C'est aussi la première fois qu'une telle sentence est rendue à l'encontre d'une femme au Pakistan.

    Le pape a également appelé "la communauté internationale" à se pencher sur "la difficile situation dans laquelle se trouvent les chrétiens au Pakistan, qui sont souvent victimes de violences et de discriminations".

    "Je prie pour ceux qui se trouvent dans des situations analogues, afin que leur dignité humaine et leurs droits fondamentaux soient pleinement respectés", ajouté le pape.

    AFP. 17/11/10
  • Pour supprimer l'échec scolaire, on supprime les notes! Génial!

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    (Cliquez sur l'image)

    Vingt personnalités, parmi lesquelles Boris Cyrulnik, Daniel Pennac ou Marcel Rufo, se sont jointes à l'appel lancé par l'Afev pour réclamer la suppression des notes à l'école élémentaire, afin d'éviter une stigmatisation des élèves et la sélection par l'échec.

    A l'issue de sa troisième "Journée du refus de l'échec scolaire", l'Afev, une association d'étudiants faisant du soutien scolaire, avait lancé succinctement en septembre "un appel national à la suppression des notes à l'école élémentaire".

    Depuis, l'association a rédigé un texte plus précis qui paraît jeudi dans l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur, soutenu par vingt personnalités, et qui peut être signé sur le site internet www.suppressiondesnoteselementaire.org.

    "La culture de la note est encore très présente dans l'école française, historiquement tournée vers la sélection. Si ce modèle répondait aux exigences d'un système élitiste avant la massification scolaire, il apparaît aujourd'hui en total décalage avec l'objectif d'élévation globale du niveau d'étude", jugent les rédacteurs de cet appel.

    Cette "obsession" du classement "stigmatise des élèves", les enferme "dans une spirale d'échec" et "n'apporte en rien les clés d'une possible progression", "alors que la confiance en soi est indispensable à la réussite scolaire", ajoutent-ils.

    En Finlande, pays en tête des classements internationaux en matière d'éducation, les élèves sont évalués pour la première fois à neuf ans de façon non chiffrée et commencent à être notés seulement à partir de 11 ans. (Ndb: combien la Finlande compte-t-elle par classe d'élèves issus de l'immigration?)

    "Nous appelons à supprimer la notation à l'école élémentaire, qui doit devenir l'école de la coopération et non de la compétition", conclut l'appel.

    Parmi les vingt personnalités qui l'ont signé figurent le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, le directeur de Sciences Po Paris Richard Descoings, le sociologue François Dubet, le généticien et président d'université Axel Kahn, l'économiste Eric Maurin, l'écrivain Daniel Pennac ou l'ex-Premier ministre Michel Rocard.

    Eric Debarbieux, qui préside actuellement le "conseil scientifique" des états généraux de la sécurité à l'école, a également signé l'appel.

    L'école élémentaire va en France du CP au CM2. Dans le langage courant, on parle souvent d'école primaire, mais ce terme regroupe en fait à la fois l'école maternelle et l'école élémentaire.

    AFP. 17/11/10

  • Attentat de Karachi en 2002: la piste des rétrocommissions se précise

    L'actualité polique

    Saisi d'une plainte de familles de victimes de cet attentat pour "faux témoignage" et "entrave à la justice", le magistrat a auditionné lundi l'ex-ministre, a annoncé mercredi à l'AFP une source proche du dossier.

    M. Millon, ministre de la Défense de mai 1995 à juin 1997, a rapporté que l'ex-président Jacques Chirac lui avait demandé peu après son élection de "procéder à la révision des contrats d'armement et de vérifier dans la mesure du possible s'il existait des indices sur l'existence de rétrocommissions" vers des décideurs français.

    La justice s'interroge sur l'existence de rétrocommissions liées à la vente de sous-marins au Pakistan qui auraient été destinées au financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole.

     Selon cette hypothèse, l'attentat de Karachi de mai 2002 qui avait coûté la vie à 14 personnes dont 11 Français pourrait être lié à l'arrêt par Jacques Chirac du versement de commissions promises au Pakistan par le gouvernement Balladur.

    M. Millon a expliqué que l'ancien chef de l'Etat jugeait qu'il y avait "trop de bruits autour des contrats d'armements dus à l'existence de rétrocommissions", selon cette source.

    M. Chirac a donc chargé M. Millon de "faire procéder à une vérification sur tous les contrats". "J'ai demandé à mon cabinet d'alerter toutes les directions pour qu'elles procèdent à des vérifications", a ajouté M. Millon, précisant que Marwan Lahoud, à l'époque membre de son cabinet et désormais directeur stratégique d'EADS, était "responsable" de ces vérifications.

    "Pour le contrat pakistanais, au vu des rapports des services secrets et des analyses qui ont été effectuées par les services du ministère (de la Défense), on a eu une intime conviction qu'il y avait rétrocommissions", a expliqué M. Millon, citant également le contrat Sawari II de vente de frégates à l'Arabie saoudite.

    Il a affirmé au juge s'être forgé son "intime conviction" en se fondant sur "les rapports qui (lui) ont été faits verbalement par la DGSE". L'ancien ministre ajoute même que, "de mémoire", des traces de ces rétrocommissions avaient été retrouvées en Espagne, en Suisse, à Malte et au Luxembourg.

    M. Millon a précisé avoir été "en lien direct" avec les collaborateurs de M. Chirac, "en particulier avec le secrétaire général, Dominique de Villepin, qu'(il tenait) régulièrement informé des investigations".

    Le juge a également procédé le 10 novembre à l'audition de Renaud Donnedieu de Vabres, chargé de mission au cabinet du prédécesseur de Charles Millon, François Léotard. M. Donnedieu de Vabres a assuré que "le contrat Agosta n'a rien à voir avec le financement de la campagne de M. Balladur".

    Les rapporteurs du Conseil constitutionnel avaient prôné en 1995 un rejet des comptes de campagne de M. Balladur, un avis non suivi par le Conseil, alors présidé par Roland Dumas, qui avait validé les comptes.

    Le juge Van Ruymbeke, qui cherche à savoir si des Sages avaient des soupçons, a demandé au président actuel du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, de lui transmettre le contenu des discussions entre les membres.

    M. Debré a opposé une fin de non-recevoir au motif que ces échanges sont soumis au secret du délibéré, selon un courrier du 9 novembre dont l'AFP a consulté une copie.

    Selon M. Debré, l'article 63 de la Constitution "fixe à 25 ans, à compter de leur date, le délai d'accès à ces documents".

    AFP. 17/11/10

  • Gabriel Fauré joue PAVANE op.50

  • Marine Le Pen intervient en duplex dans A vous de juger

    Marine Le Pen, Vice Présidente du Front National, est intervenue ce soir dans l’émission ‘A vous de juger’ et a été interrogé par Arlette Chabot sur France 2 à la suite de l’intervention de N. Sarkozy à la télévision.

    NPI - 16/11/10

  • Nora Berra, une femme de laboratoires...

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    Y a-t-il un conflit d'intérêts entre les fonctions de Nora Berra au gouvernement et son ancien travail ?

    C'est la question que pose un député PS. La nouvelle secrétaire d'Etat à la Santé ayant travaillé jusqu'en 2009 et pendant dix ans pour des laboratoires pharmaceutiques.

    Un député PS et Act-up s'interrogent
    - Lundi, le député PS Gérard Bapt (Haute-Garonne), qui est aussi rapporteur spécial de la Mission Santé pour la Commission des Finances, s'est interrogé sur ce sujet. Dans un communiqué, il dit "espérer que la nouvelle Secrétaire d'Etat procédera à sa propre déclaration publique d'intérêts ainsi qu'à celle de l'ensemble de ses collaborateurs au moment de leur prise de fonction".

    - L'association Act-Up Paris a souligné à son tour dans un communiqué que Nora Berra se retrouvait à ce poste de secrétaire d'Etat à la santé "moins d'un an après avoir quitté ses fonctions dans l'industrie pharmaceutique".
    Du coup, pour écarter tout soupçon, l'association demande à la secrétaire d'Etat "de donner des preuves qu'il n'y a pas de conflit d'intérêt, par exemple en proposant une taxe sur les bénéfices des compagnies pharmaceutiques pour financer la Sécurité sociale".

    Que dit Nora Berra pour sa défense ?
    La secrétaire d'Etat a déclaré à France 5 que c'était "un atout" d'avoir travaillé pour des laboratoires car elle connaît "les problématiques auxquelles ils sont confrontés". "J'ai cette culture médicale, je connais le milieu de l'hôpital, le milieu de la médecine de ville", "j'ai aussi de nombreux confrères qui me sont proches", a-t-elle précisé.

    Quelles étaient les anciennes fonctions de Nora Berra ?
    - De 1999 à 2009, Nora Berra a travaillé dans trois laboratoires pharmaceutiques, pour lesquels elle conduisait des projets internationaux (de 1999 à 2001 pour Boehringer Ingelheim, de 2001 à 2006 pour Bristol-Myers Squibb et de 2006 à 2009 pour Sanofi Pasteur MSD Europe).

    - Nora Berra a été de 1991 à 2009 médecin attaché au service d'immunologie clinique de l'hôpital Edouard Herriot à Lyon, particulièrement au dossier VIH.

    LE POST - 16/11/10

  • Immigration: Sarkozy veut éviter le "collapse"...

    Le président de la République Nicolas Sarkozy a défendu lors d'une intervention télévisée ce soir la maîtrise de l'immigration, pour éviter le "collapse" de notre système d'intégration". 

    "Ce que veut la République française, c’est que les étrangers qui viennent s’intègrent"; a affirmé le chef de l'Etat. Quand on ne prend pas les moyens d’assurer cela, on risque "l’explosion sociale", a-t-il souligné.

    Concernant la population musulmane, il a souhaité "islam de France, et non pas un islam en France". 'Nous ne voulons pas de femmes enfermées dans des prisons, fut-elle (sic) de textiles", a-t-il affirmé.


    Le Figaro - 16/11/10

  • Woerth a tiré les marrons du feu... - Sarkozy justifie son éviction

    Nicolas Sarkozy a justifié aujourd'hui à la télévision l'éviction d'Eric Woerth du gouvernement, estimant que pour la nouvelle équipe gouvernementale, "c'était mieux" de ne pas avoir "à gérer les rendez-vous judiciaires inévitables" dans sa situation.

    C'est Eric Woerth qui a estimé qu'il lui serait plus facile de se défendre dans l'affaire Bettencourt s'il quittait le gouvernement, a expliqué le président de la République. "Lui-même m'a dit qu'il serait plus simple pour lui de se défendre s'il n'était plus ministre, parce que quand on n'est plus ministre à la sortie du bureau du juge, il y a une caméra. Quand on est ministre, il y en a cent", a-t-il dit.

     Eric Woerth, qui a conduit la réforme des retraites en tant que ministre du Travail, avait pourtant manifesté le jour même du remaniement ministériel, dimanche dernier, son souhait de rester au gouvernement, si le chef de l'Etat en décidait ainsi.

    Nicolas Sarkozy a reconnu avoir "fait valoir que pour la nouvelle équipe gouvernementale, c'était mieux aussi que nous n'ayons pas, en plus de toutes les difficultés à gérer, à gérer les rendez-vous judiciaires inévitables." Le chef de l'Etat a salué le "courage" et la "dignité" dont a fait preuve Eric Woerth lors de la réforme des retraites. Il a souligné que l'ex-ministre du Travail était un homme "profondément honnête". "Quand il sera sorti de ses ennuis, j'espère qu'on pourra retravailler ensemble", a ajouté Nicolas Sarkozy.

    Le Figaro - 16/11/10

  • Mediator - "Je vis avec une épée de Damoclès"

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    Muriel R. a seulement 39 ans quand elle est atteinte d’une pneumonie en décembre 2005. Après dix jours d’hospitalisation, cette jeune Lyonnaise est convoquée par son pneumologue qui l’encourage à passer une échographie cardiaque. Les résultats de l’examen sont édifiants. « On a découvert que mes deux valves cardiaques étaient endommagées.

    Elles ne s’ouvraient plus qu’à 25% », confie-t-elle. Sous le choc, Muriel apprend alors qu’elle va devoir subir une intervention à cœur ouvert. Le 16 mars 2006, on lui pose deux valves artificielles. « On m’a expliqué que je n’étais pas passée loin d’un arrêt cardiaque », se remémore-t-elle avec effroi.
    Pour ses médecins comme pour elle, cette double valvulopathie est une énigme. « Le chirurgien qui m’a opérée se posait beaucoup de questions. Il me disait qu’il n’avait jamais vu un cœur dans cet état-là à cet âge-là », insiste Muriel qui se souvient quand même avoir suivi une cure d’Isoméride en 1996 (l’Isoméride est un médicament de la même famille que le Mediator, commercialisé par Servier et retiré du marché en 1997 pour ses graves effets secondaires). Le chirurgien est, lui, tellement troublé qu’il publie un article dans une revue médicale sur le cas de Muriel. Un article repéré par le docteur Irène Frachon qui soumet alors l’hypothèse d’une prise de Mediator. Ce qui est effectivement le cas de Muriel. « Mon médecin traitant m’en avait prescrit deux cures de six mois, en 2001 et en 2004. C’était pour faire un régime », détaille cette femme aujourd’hui âgée de 44 ans.
    Depuis, Muriel a découvert qu’elle n’était pas la seule patiente traitée au Mediator à avoir développé les mêmes symptômes. « Je ne vois pas d’autre explication à ma maladie. J’ai toujours été en très bonne santé et je n’avais pas d’antécédents familiaux », indique-t-elle.

     Elle a également décidé de se battre sur le terrain judiciaire et de confier la défense de ses intérêts à Me Charles Joseph-Oudin, l’avocat parisien en première ligne dans le combat contre le médicament. « Je veux qu’on reconnaisse qu’on m’a fait du mal. C’est mon combat, s’emporte cette mère de famille qui a dû faire une croix sur une éventuelle troisième grossesse. Désormais, je suis obligée de prendre un traitement jusqu’à la fin de mes jours. Je vis avec cette épée de Damoclès en permanence. Et puis je suis très très fatiguée, sans compter que je ne peux plus courir ou faire de sport. Cette affaire a bousillé ma vie. »

    Le Parisien- 16/11/10

     

     

     

  • Esclave violée et torturée pendant trois ans: le calvaire de Sabrina aux assises de Melun

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    Le campement à Claye-Souilly (Seine-et-Marne) au bord de la N3 entre Paris et Meaux - (Cliquez sur la photo)

    "On est dans Zola, dans une autre époque", dans un contexte de "misère sociale et affective" avec des "codes moraux, éducatifs et affectifs différents", a expliqué à l'AFP Me Sarah Desmoulin, l'avocate du père de Sabrina, Daniel Moreau, poursuivi avec sa femme pour "traite d'être humain commise avec torture ou acte de barbarie et non-dénonciation de crime".

    Outre les parents de Sabrina aujourd'hui âgée de 30 ans, cinq femmes et cinq hommes sont jugés jusqu'au 17 décembre par la cour d'assises de Melun, accusés d'avoir violé, séquestré, torturé, prostitué et réduit en esclavage Sabrina entre 2003 et 2006 sur un campement de caravanes dans le hameau du Bois-Fleuri à Claye-Souilly, au bord de la Nationale 3.

    Lors de la première journée d'audience, les accusés --dont la moitié sont sans profession-- sont apparus calmes et concentrés. Certains avaient l'air affecté, baissant la tête pendant la lecture de l'ordonance de mise en accusation.

    Ce "sont des gens qui vivent dans la violence permanente", mais "ils ont tous leur libre arbitre", a martelé l'avocate de Sabrina, Me Christine Daveau, jugeant qu'"il n'y a pas de victimes dans le box".

    Au centre du procès, figurent Franck Franoux, homme de grande taille âgé de 51 ans, et sa compagne Florence Carrasco, 36 ans, femme menue aux cheveux longs: ils auraient fait de Sabrina leur esclave et leur souffre-douleur dans le campement où ils vivaient avec leurs sept enfants et dont elle devait s'occuper.

    La jeune femme n'avait droit qu'aux restes de nourriture laissés par la famille.

    Le couple encourt la réclusion criminelle à perpétuité, tout comme les parents de Sabrina.

    Ces derniers sont également accusés d'avoir "vendu leur fille au couple (Franoux-Carrasco) en échange d'une réduction sur l'acquisition d'une voiturette", a expliqué une source proche de l'enquête. Les parents ont "vécu sur ce campement jusqu'en 1999 et connaissaient le couple", a ajouté cette source.

    "Sabrina a frôlé la mort à plusieurs reprises, on a tenté de la noyer, de la faire disparaître", a-t-on encore souligné.

    Après trois ans de cauchemar, le 1er mars 2006, un accusé pris de remords, Eric Labbez, avait déposé Sabrina devant l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, dans un état physique et psychologique épouvantable. Elle avait perdu pratiquement toutes ses dents, portait des marques de brûlures de cigarettes et ne pesait plus que 34 kilos.

    Ce sera le point de départ de plus de quatre ans d'enquête et d'instruction jusqu'à ce procès, où Sabrina doit apparaître dans les prochains jours.

    Mardi, l'audience a débuté avec trois heures de retard en raison de l'absence d'un accusé, Jean-Claude Godard, qui devait comparaître libre. La présidente de la cour d'assises, Anny Dauvillaire, a ordonné la disjonction de la procédure le concernant.

    Un accusé est décédé fin septembre et une autre est morte durant l'instruction.

    AFP. 16/11/10

  • Mediator: un silence mortel

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    Le Mediator serait responsable de 500 à 1000 décès en France". C'est peu dire que l'information publiée dans Le Figaro du jeudi 14 octobre (lire cette chronique de Daniel Schneidermann) a frappé. Le Mediator, commercialisé par le groupe Servier depuis 1976, est un médicament réservé à l'origine à des diabétiques en surpoids. Mais son effet coupe-faim en a fait l'un des médicaments les plus prescrits à des patients souhaitant simplement maigrir.
    Véritable succès en France, le Mediator était une poule aux oeufs d'or : 88% des ventes mondiales ont été réalisées dans l'hexagone, 2 millions de patients en ont pris, 7 millions de boites étaient encore vendues en 2009 et remboursées par l'Assurance maladie à hauteur de 65%. Au total, ce médicament aura rapporté 1 milliard d'euros au groupe Servier.

    Mediator à la Une

     

     

    Seul problème, la molécule à la base du Mediator - le benfluorex - fait partie de la famille des fenfluramines, interdite aux Etats-Unis et en Europe depuis 1997 à cause de sa toxicité. Par quel miracle le Mediator a-t-il échappé à cette interdiction ? Pourquoi a-t-il fallu attendre plus de dix ans (novembre 2009) avant qu'il ne soit retiré de la circulation ?  

    Un livre tente de répondre à toutes ces questions, celui du Dr Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest, intitulé à l'origine Mediator, combien de morts ? avant que le sous-titre ne soit censuré suite à la plainte du groupe Servier. Publié en juin 2010, le livre n'a pas eu le succès espéré en raison du silence assourdissant de tous les acteurs du milieu médical. Rarement une affaire a aussi bien illustré la collusion entre les autorités sanitaires supposées indépendantes, les laboratoires, et une presse médicale sous influence, le tout sur fond de connivence politique.

    ARRÊT SUR IMAGES - 17/10/10

    

     

  • N.O.M. - Nucléaire iranien: l'option militaire serait peu efficace selon Washington

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    Robert Gates, secrétaire d'Etat à la Défense 

    M. Gates a déclaré que l'option militaire n'offrirait qu'une "solution à court terme" au problème, lors d'une conférence organisée par le Wall Street Journal.

    De plus, frapper l'Iran pourrait pousser la République islamique à cacher encore davantage ses activités, selon M. Gates. Ils "s'enterreraient et dissimuleraient encore plus" leur programme nucléaire, a-t-il estimé.

    Le groupe des Six (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) qui suit le dossier nucléaire iranien soupçonne Téhéran de vouloir acquérir la bombe nucléaire sous le couvert d'un programme civil. L'Iran dément avoir cet objectif.

    Des frappes contre l'Iran "unifieraient une nation divisée, ils tenteraient par tous les moyens d'obtenir des armes nucléaires", a ajouté Robert Gates.

    Pour le secrétaire à la Défense, qui s'est déjà exprimé en ce sens le 8 novembre lors d'un déplacement en Australie, la diplomatie et les sanctions économiques sont la meilleure façon de persuader Téhéran de renoncer à son programme d'enrichissement d'uranium.

    "La seule solution à long terme pour éviter d'avoir un Iran doté d'armes nucléaires est que les Iraniens se rendent compte que ce n'est pas leur intérêt", a jugé M. Gates.

    Selon lui, il y a des signes montrant que le dernier train de sanctions économiques imposé au régime iranien frappe durement le pays et a créé des tensions entre le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, et le président Mahmoud Ahmadinejad.

    "Nous avons des indications montrant que M. Khamenei commence à se demander si M. Ahmadinejad ne lui ment pas sur l'impact des sanctions sur l'économie", a-t-il affirmé.

    Si les Iraniens ont toujours l'intention de poursuivre leur programme nucléaire, ils sont "surpris par l'impact des sanctions", a ajouté M. Gates, estimant que ces dernières les avaient "vraiment frappés plus durement qu'ils n'avaient prévu".

    Les Etats-Unis ont appelé Téhéran à revenir à la table des négociations, interrompues depuis un an, avec le groupe des Six. L'Iran a demandé le 7 novembre que la reprise des négociations ait lieu en Turquie, considérée par Téhéran comme un allié dans ce dossier.

    Au printemps, la Turquie et le Brésil avaient conclu un accord avec l'Iran sur un échange de combustible nucléaire, proposition ensuite rejetée par les Etats-Unis.

    AFP. 16/11/10

  • Mediator, le médicament qui a fait plus de 500 morts: encore un scandale sanitaire!

    Les autorités ont repris la main et essayé de limiter les risques en demandant aux personnes ayant pris du Mediator, un médicament pour diabétiques en surpoids qui aurait causé au moins 500 morts, d'aller consulter leur médecin, pour vérifier l'absence d'atteinte cardiaque.

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    Laboratoires Servier: http://wikipedia.orange.fr/wiki/Servier

    Commercialisé en France par les laboratoires Servier de 1976 à novembre 2009, le Mediator (benfluorex), utilisé aussi comme coupe-faim, a été utilisé au total par 5 millions de patients, dont 2,9 millions pendant plus de 3 mois, avant d'être retiré du marché en novembre 2009.

    "L'existence d'un impact n'est pas douteuse, on peut tenir pour certain qu'il y a eu des décès à cause du benfluorex", a affirmé mardi devant la presse Jean Marimbert, directeur général de l'Afssaps (agence de sécurité sanitaire des produits de santé).

    Le Mediator aurait selon lui causé au moins 500 morts, selon une estimation approximative basée sur une analyse statistique de la Caisse d'assurance maladie. Aux laboratoires Servier qui critiquaient des "hypothèses fondées sur des extrapolations", M. Marimbert a rétorqué: "oui c'est une extrapolation, pas une élucubration".

    L'Afssaps s'est montrée soucieuse de prévenir un accroissement du nombre des victimes et de limiter l'angoisse des patients.

    Elle a demandé que les patients ayant pris du Mediator (ou son équivalent générique) pendant au moins trois mois au cours des quatre dernières années de commercialisation du produit (2006-2009) de consulter leur médecin traitant, une recommandation déjà faite en 2009.

    Trois mois est la durée à partir de laquelle s'accroît le risque de valvulopathie, une atteinte des valves du coeur qui peut être mortelle. En outre le Mediator, selon M. Marimbert, "est particulièrement à risque dans les deux premières années de l'utilisation et pendant les deux ans après la fin du traitement".

    Par rapport à 2009, le niveau d'alerte va monter d'un cran : la CNAM enverra aux patients concernés une lettre leur demandant de consulter un médecin. La CNAM effaçant ses données nominales au bout de 24 mois, seuls ceux en ayant consommé entre fin 2008 et fin 2009 seront contactés, soit quand même "plusieurs dizaines de milliers de patients", selon M. Marimbert.

    Le nouveau ministre de la Santé Xavier Bertrand est même allé plus loin, recommandant à "tous ceux qui ont pris du Mediator" de consulter leur médecin traitant.

    M. Marimbert a défendu par ailleurs son agence de toute gestion trop tardive du dossier.

    Il a fait valoir qu'elle avait pris des mesures de "limitation du risque" en recommandant aux médecins en 2007 "de ne pas le prescrire comme coupe-faim". Soit, selon le député Gérard Bapt, "huit ans après que son inutilité a été signalée par la commission de pharmacovigilance de l'Afssaps".

    M. Marimbert a affirmé aussi qu'il y avait eu "un suivi de très longue date" des effets du médicament, qui n'avait fourni avant fin 2008 "qu'un seul cas sûr" de valvulopathie. Faute de signalements, "le risque était difficile à établir", a-t-il dit.

    Il a fallu que la pneumologue de Brest Irène Frachon - qui devait être reçue mardi après-midi par M. Bertrand - lance l'alerte fin 2008 et que la presse lui donne écho pour que les signalements de cas se multiplient.

    Cette dernière a exprimé son "grand soulagement" de voir reconnaître ce "désastre sanitaire", après "un silence impressionnant des autorités de santé".

    Tant M. Bertrand que M. Marimbert ont reconnu qu'on pouvait améliorer l'alerte sanitaire en utilisant les bases de données de la CNAM. "Il faut se donner les moyens d'une meilleure prévention", a dit M. Marimbert.

    AFP. 16/11/10

  • Qui est-ce? 92 - 93

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